Eliot Deval et ses chroniqueurs débattent des grands thèmes de l'actualité dans #FacealinfoWE
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00:00 - Bienvenue à tous.
00:02 Si vous nous rejoignez, on décrypte, on analyse,
00:05 on débat dans un instant avec mes invités que je vous présenterai.
00:08 C'est le rappel des principales actualités.
00:11 - Au moins 4 Français sont morts et 15 ont été blessés
00:14 dans le séisme au Maroc.
00:17 C'est le dernier bilan communiqué par le ministère français
00:20 des Affaires étrangères.
00:22 Au total, 2122 personnes ont perdu la vie dans le tremblement de terre
00:25 qui a secoué le Royaume dans la nuit de vendredi à samedi.
00:28 Ce n'est encore qu'un bilan provisoire.
00:31 En France, l'élan de solidarité s'organise.
00:34 La Croix-Rouge lance un appel aux dons, le Secours populaire également.
00:37 Enfin, la Fondation de France a lancé un site internet
00:40 pour venir en aide aux Marocains.
00:43 Emmanuel Macron regrette des résultats insuffisants sur le climat.
00:46 A l'issue du G20 qui s'est tenu à New Delhi,
00:49 le président de la République a alerté sur la nécessité d'un plan,
00:52 un plan plus ambitieux pour engager la sortie du pétrole.
00:55 Enfin, dernière journée de canicule avant la délivrance.
00:58 Aujourd'hui, les températures dépassent encore largement les 30 degrés
01:01 sur une grande partie du pays.
01:03 Mais dès demain, il fera moins chaud avec notamment des orages
01:06 et d'éventuels épisodes de grêle sur la façade atlantique
01:09 et 38 départements du nord au sud.
01:12 Merci beaucoup. On vous retrouve d'ici une heure pour un nouveau rappel
01:15 à des principales actualités de ce dimanche.
01:18 Quant à moi, j'accueille autour de ce plateau Gabrielle Cluzel,
01:21 directrice de la rédaction de Boulevard Voltaire, Jonathan Cixous,
01:24 Michel Causer, à vos côtés, Juny Bastier, également journaliste Le Figaro
01:27 et Michel Thaube. C'est une première pour vous.
01:30 On a l'air à l'opinion internationale puisque vous savez comment marche
01:33 l'émission pour les autres. Chacun a un édito qui nous permet ensuite
01:36 de débattre autour des thématiques que nous allons aborder.
01:40 Et justement, au sommaire de cette émission, ce séisme meurtrier
01:44 qui a fait des milliers de morts au Maroc, sans compter le nombre de blessés,
01:47 l'aide humanitaire s'organise, la France est prête à intervenir
01:50 quand les autorités du Maroc le jugeront utile.
01:53 J'ai expliqué à Emmanuel Macron un drame qui intervient à un moment
01:56 où les relations entre nos deux pays sont fraîches, pour ne pas dire glaciales.
01:59 Est-ce que cette stratégie peut changer la donne ?
02:02 Édito à suivre de Michel Thaube. La rentrée scolaire a été marquée
02:05 par l'introduction du port de la baïa dans les établissements.
02:08 S'il y a eu quelques incidents, globalement, cette mesure plébiscitée
02:11 par les Français a été respectée. Reste que cela ne permettra pas
02:14 de résoudre définitivement le problème des atteintes à la laïcité
02:17 dans les établissements scolaires. Si bien que la question de l'instauration
02:20 du port de l'uniforme se pose aujourd'hui. Uniforme ou tenue unique
02:23 pour gommer les inédalités sociales, mais pas que.
02:26 Édito de Gabriel Cuiset à suivre.
02:29 Un walk. Qu'est-ce que c'est ? Nora Buzini, chroniqueuse au point,
02:32 nous donne quelques éléments de réponse dans son ouvrage "Les nouveaux inquisiteurs".
02:35 Elle a infiltré pendant un an cette France qui, trop souvent,
02:39 au nom du droit à la différence, bascule dans le rejet sectaire,
02:42 analyse de Jonathan Cixot. Et enfin, avec Eugénie Bastier,
02:45 on parlera de cette France des beaux, cette France et ses Français
02:49 qui osent regarder un match de rugby, une planche de saucisson sur la table
02:52 et une bière à la main. Un cliché ? La France n'est pas comme ça ?
02:55 La France n'est pas que ça, mais la France c'est aussi ça.
02:58 N'en déplaise à une certaine gauche. Édito à suivre.
03:01 On débat, on décrypte, on a laïs. Face à l'info,
03:04 le week-end, c'est dans un instant.
03:18 Et on démarre cette émission avec vous, donc Michel Taubes,
03:21 avec ce terrible séisme. On en parle depuis hier matin,
03:24 qui a frappé le Maroc, dans la région de Marrakech,
03:27 avec un dernier bilan qui s'élève à plus de 2100 morts.
03:30 Michel, vous allez nous poser cette interrogation,
03:34 de savoir si cette stratégie, vous nous posez cette interrogation,
03:37 de savoir si cette stratégie pourrait être l'occasion de renouer,
03:40 aujourd'hui, le dialogue et la coopération entre le Maroc et la France,
03:43 sachant que, disons-le, les relations entre nos deux pays
03:47 se sont refroidies, voire on peut parler de relations glaciales,
03:50 depuis plusieurs mois, voire plusieurs années maintenant.
03:53 Tout à fait. Pour ceux qui espèrent que la France, effectivement,
03:56 renoue davantage avec le Maroc, à l'aune de cette tragédie,
04:00 ça ne va pas être simple. D'abord, peut-être juste sur la situation,
04:04 on attend ce soir les chiffres du ministère de l'Intérieur marocain,
04:07 qui doit republier un bilan provisoire, mais malheureusement,
04:12 on peut s'attendre à ce que les victimes, les morts, les blessés,
04:15 soient beaucoup plus nombreux que les 2000 attendus.
04:18 Et pour une raison très simple, c'est qu'on parle beaucoup de Marrakech,
04:21 Marrakech que beaucoup de touristes français et d'amis du Maroc connaissent,
04:25 la ville où Saint-Laurent avait construit le jardin Majorelle,
04:29 la Mamounia, etc. Mais parmi les 2000, plus de 2000 victimes,
04:33 il n'y en a que 13 qui sont de Marrakech. Parce qu'à Marrakech,
04:36 en fait, il y a deux quartiers populaires qui ont été touchés,
04:39 notamment la fameuse Médina, l'ancien quartier juif de Marrakech.
04:43 Et d'ailleurs, j'en profite pour souligner, parce que c'est malheureusement
04:47 trop rare dans le monde arabo-musulman, que tous les lieux de mémoire
04:51 du judaïsme au Maroc sont préservés, très fortement préservés,
04:55 par exemple du Maroc, les synagogues, les cimetières, etc.
04:57 Mais malheureusement, la plupart des victimes de ce séisme sont dans le Haut Atlas,
05:01 c'est-à-dire dans les montagnes rocheuses de cette région.
05:06 Et là, malheureusement, des centaines de villages ont été touchés.
05:09 Ils sont très difficilement accessibles. Et c'est pour ça, d'ailleurs,
05:12 que l'aide internationale va devenir, à mon avis, extrêmement urgente.
05:16 Mais encore une fois, il faut se craindre que, malheureusement,
05:19 dans ces villages reculés, coupés du monde, où il est difficile de communiquer,
05:23 le bilan s'alourdisse très fortement dans les heures et les jours qui viennent.
05:27 Justement, Emmanuel Macron a expliqué que la France était prête à intervenir
05:30 lorsque les autorités marocaines le jugeront inutile.
05:33 Pourquoi le Maroc n'a-t-il toujours pas fait appel à l'aide internationale ?
05:38 Alors, en fait, ce n'est pas tout à fait vrai parce que le Maroc a déjà fait appel au soutien de l'Espagne.
05:44 Il y a des sapeurs-pompiers, il y a des chiens-ronifleurs,
05:48 le SAMU espagnol qui est intervenu et officiellement, d'ailleurs,
05:52 aujourd'hui même, le Maroc a officiellement fait appel au soutien de l'Espagne.
05:56 Pourquoi l'Espagne et pas la France ? Pourquoi l'Espagne et pas d'autres pays ?
06:00 C'est qu'en fait, pour les Marocains, comme souvent lorsqu'il y a des tremblements de terre,
06:05 on l'avait vu en Turquie lorsqu'il y avait eu, en début d'année, en février,
06:09 un terrible séisme qui avait causé plus de 50 000 morts en Turquie.
06:13 Erdogan, c'était à quelques semaines de l'élection présidentielle,
06:16 avait hésité à recourir à l'aide internationale.
06:20 Alors, au Maroc, j'ai envie de dire, il y a deux choses.
06:23 D'abord, il faut que le roi montre à son opinion publique qu'il est à même de gérer la situation.
06:27 Et depuis 48 heures, il a communiqué du palais, il a réuni son conseil royal, son cabinet royal,
06:34 de nombreuses mesures ont été prises, l'armée, la police marocaine ont été mobilisées,
06:39 les citoyens marocains se mobilisent.
06:41 On a vu les footballeurs marocains que la France a battus en demi-finale de la Coupe du monde du Qatar
06:46 donner de leur sang comme des milliers de Marocains.
06:50 Mais il faut d'abord que les autorités marocaines montrent à leurs citoyens
06:54 qu'ils sont à la manœuvre, qu'ils sont présents.
06:56 Ensuite, il y a, il faut le dire clairement, un petit orgueil marocain
07:00 qui consiste à être très sensible aux relations que le Maroc a avec les autres pays.
07:04 Or, la France est plutôt mal placée et je pense que le Maroc est sur le point,
07:09 il commence avec l'Espagne, à faire appel au soutien de ses pays partenaires.
07:13 Progressivement.
07:14 Voilà, mais de ces pays dont il est le plus proche.
07:16 Pourquoi ? Parce que l'Espagne, il y a deux ans, a reconnu le Sahara marocain,
07:22 qui est le sujet le plus sensible sur la scène internationale pour le Maroc.
07:27 L'Espagne a fait volte-face et a décidé de soutenir le Maroc de façon pleine et entière
07:34 dans sa revendication sur la souveraineté sur le Sahara occidental,
07:38 dit le Sahara marocain pour les autorités marocaines.
07:41 De même les États-Unis, Israël, qui également ont fait la même démarche.
07:46 Et qu'est-ce qu'a fait Emmanuel Macron ?
07:48 Au lieu d'aller sur ce chemin, qui était à mon avis un chemin de bon sens,
07:53 il est resté dans une position soi-disant médiane, en tous les cas en distance.
07:58 Et deuxième problème...
07:59 Parce qu'on avait peut-être peur de froisser certains voisins du Maroc.
08:02 Et alors deuxième problème, pour des raisons qui sont quand même franchement fort discutables,
08:08 depuis qu'il est arrivé à l'Élysée, Emmanuel Macron a clairement joué la carte de l'Algérie.
08:14 De l'Algérie et non du Maroc.
08:16 On aurait pu déjà s'attendre à ce qu'il y ait une position d'équilibre,
08:19 mais quant à choisir, quel étrange choix a fait Emmanuel Macron ?
08:23 Il a décidé de soutenir un pays dans lequel l'islamisation et l'islamisme montent en flèche.
08:29 L'année prochaine en Algérie, il y a des élections présidentielles
08:31 où les islamistes sont en train de préparer une très très mauvaise surprise.
08:36 De même, en matière de leçons de morale que nous donnent les Algériens.
08:41 Ce qui explique ces relations fraîches, voire glaciales en ce moment entre la France et le Maroc.
08:46 Et donc j'ai envie de dire, si le Maroc tarde à faire appel au soutien de la France,
08:51 c'est peut-être un petit peu à cause de ce climat et de cet orgueil,
08:55 mais qui quelque part malheureusement est justifié de la part de nos amis marocains,
08:58 et qui explique qu'on en est là.
09:00 Et je vais vous dire, c'est fort dommage.
09:02 Il y a deux ans au Maroc, je vous parlais de l'islamisation en Algérie.
09:06 Mais qu'est-ce qui s'est passé il y a deux ans au Maroc ?
09:08 Il y a eu des élections législatives et municipales.
09:10 Les islamistes ont perdu tous les pouvoirs.
09:13 On parlait de Marrakech. Marrakech était tenue par une mère islamiste.
09:17 Elle a été battue à plate couture aux élections municipales il y a deux ans.
09:20 Donc on a aujourd'hui au Maroc un gouvernement et des municipalités dirigées par des modernistes,
09:26 par des libéraux, qui sont en guerre contre les islamistes.
09:29 Macron, Emmanuel Macron, aurait pu saisir cette opportunité de se rapprocher de le Maroc.
09:36 Il a eu tort selon vous de ne pas jouer la carte entre guillemets ?
09:40 Je pourrais vous parler de la lutte anti-terroriste.
09:42 Les relations entre les services secrets marocains,
09:45 les services de sécurité anti-terroriste marocains et français sont excellentes.
09:50 Le Maroc nous a souvent aidés dans la lutte contre le terrorisme.
09:53 On ne peut pas dire la même chose des autorités algériennes.
09:55 Donc effectivement, je pense qu'il y a eu des erreurs stratégiques commises par la France
09:59 et qui expliquent que, quand bien même les peuples français et marocains se mobilisent et s'entraident,
10:05 il y a énormément de Marocains en France ou de Français d'origine marocaine,
10:09 au niveau des États, c'est plus compliqué.
10:11 Et je pense que le jour où l'aide internationale, et il faut espérer qu'elle va arriver rapidement,
10:17 sera sollicitée par l'État marocain, encore une fois, je pense que la France, malheureusement,
10:21 n'est pas dans les petits souliers des autorités marocaines.
10:25 Ces enjeux franco-marocains ne sont-ils pas aussi, finalement, quand je vous écoute,
10:30 un enjeu franco-français qui peut impacter la vie politique française ?
10:35 Oui, pour deux raisons. D'abord, je parlais d'islamisme, on parle souvent de laïcité.
10:41 En France, on a des centaines, des milliers d'imams qui officient dans les mosquées françaises.
10:48 Généralement, il y a malheureusement des exceptions, mais les imams marocains, en France,
10:54 sont un peu mieux formés et un peu plus, et nettement plus respectueux des lois de la République française
11:00 que ne sont, par exemple, les imams qui viennent de Turquie ou d'Algérie.
11:03 Et pour une raison très simple, c'est qu'au Maroc, le Conseil des Oulémas,
11:06 les autorités marocaines, contrôlent de très près l'islam marocain,
11:11 qui est un islam, comme on dit, de la contextualisation, qui est un islam plus modéré, plus moderne.
11:17 Le roi du Maroc est considéré par les Marocains comme le commandeur des croyants,
11:21 et donc il a une autorité spirituelle très forte.
11:24 Et donc, dans notre traitement en France du problème de l'islamisme,
11:28 les Marocains ont toujours été des alliés utiles.
11:32 Donc ça, déjà, c'est une raison politique française, à mon avis,
11:36 de se rapprocher du Maroc pour gérer la difficulté avec laquelle nous avons à gérer le fait islamique en France.
11:43 Et la deuxième, elle est plus politicienne, c'est que comme le Maroc est une monarchie quasiment de droit divin,
11:49 encore une fois, je rappelle qu'il est commandeur des croyants, Mohammed VI,
11:54 et bien vous avez toute une partie de la gauche, enfin la grande majorité de la gauche,
11:58 qui est un peu par principe hostile aux autorités marocaines,
12:01 qui ne reconnaît pas cette dimension monarchique qui la gêne considérablement,
12:06 et vous avez effectivement un vote très critique à gauche contre les autorités marocaines.
12:11 Généralement en France, dans le paysage politique français,
12:14 ce sont plutôt des personnalités de droite qui sont proches des autorités marocaines.
12:18 Donc il y a aussi un climat, j'ai envie de dire politique, tout cela est très politique,
12:22 et impacte également sur la vie politique nationale.
12:24 Maintenant, on est dans un moment de douleur, dans un moment de tragédie,
12:29 il y a une très forte solidarité qui est à l'oeuvre,
12:32 heureusement de la part des français qui vivent au Maroc,
12:35 de français d'origine marocaine, de français tout court,
12:38 on a vu qu'il y a de très nombreux appels à des dons qui sont lancés,
12:43 vous avez des artistes comme Jamel Debbouze, Gad Elmaleh qui annonce un concert dans quelques jours
12:48 en soutien à la Croix-Rouge pour reverser des dons.
12:52 On est dans un climat, mais encore une fois, la raison pour laquelle l'Espagne,
12:56 et c'est vraiment un fait politique important,
12:58 pour laquelle le Maroc a fait appel au soutien de l'Espagne plutôt que de la France,
13:03 elle est éminemment politique et il faut en avoir conscience.
13:05 Non, peut-être pas trop vite en besogne, mais il est vrai que c'est intéressant,
13:09 c'est pour cela que nous souhaitions aborder ce sujet ce soir,
13:12 d'un drame, peut-être, des améliorations, vous l'avez compris, sur le plan géopolitique.
13:17 Merci à vous, très belle première, disons cela.
13:20 Merci à vous pour votre éclairage sur cette actualité malheureusement dramatique.
13:25 On aborde la question de l'uniforme avec vous, Gabriel Cusel,
13:28 puisque effectivement, quasiment toute la semaine, on a parlé de cette interdiction à la Baïa,
13:33 avec cette première prise de décision dans un premier temps de Gabriel Attal,
13:38 qui a été suivie d'effets globalement dans un grand nombre d'établissements,
13:43 même s'il y a eu quelques incidents.
13:45 Mais maintenant, on voit plus loin et on commence à aborder la question
13:50 de l'instauration de l'uniforme à l'école, certains pour gommer les inégalités,
13:55 d'autres pour justement éviter de nouvelles atteintes à la laïcité.
13:58 Excellente idée, vous nous dites.
14:00 Oui, excellente idée. Alors, il faut voir où ça en est.
14:03 De fait, l'idée d'instaurer l'uniforme est en train de faire son chemin.
14:08 Gabriel Attal a dit qu'à l'automne, il présenterait un calendrier
14:11 des modalités d'application pour les volontaires.
14:16 Alors, Laurent Wauquiez, d'ores et déjà, a dit que le président de la région Renal,
14:22 a d'ores et déjà dit qu'il était volontaire, que le coût de l'uniforme serait pris en charge
14:26 pour les lycées par le conseil régional.
14:29 Du côté des Alpes-Maritimes et des Bouches-du-Rhône, c'est pareil.
14:33 Il y en a des LR qui ont déclaré qu'ils étaient tout à fait favorables.
14:37 En fait, ça fait des mois que ça couvre.
14:40 Et à part Ellefi, qui est très sceptique, on se souvient qu'Alexis Corbière a dit
14:43 que c'était un amusement médiatique, on peut dire qu'il y a un relatif consensus.
14:48 LR, je ne sais pas si vous vous souvenez, au moment des candidatures,
14:53 enfin du débat pour prétendre à la présidence des LR, les trois candidats,
14:59 Bruno Retailleau, Éric Ciotti, je ne sais pas si vous vous souvenez de ce débat,
15:02 et Aurélien Pradié avaient été interrogés sur l'uniforme.
15:04 Les trois étaient d'accord, Aurélien Pradié voulait même le mettre à l'université.
15:08 Donc il y avait une idée qui était tout à fait adoptée par tous.
15:14 Du côté du RN, c'est pareil.
15:16 C'est une idée qu'il a aussi défendue depuis un moment.
15:19 Et en octobre dernier, Caroline Parmentier a du reste présenté en commission
15:25 l'idée d'avoir l'uniforme pour tous.
15:28 Mais du côté de Renaissance aussi, on a sept élus qui, en novembre dernier,
15:31 ont signé un projet de loi, je crois que c'est ainsi,
15:37 pour avoir une tenue unique ou une tenue commune.
15:41 Alors vous remarquerez en passant qu'on n'appelle pas ça l'uniforme,
15:46 ça fait peur sans doute.
15:48 Donc on a changé de dénomination.
15:51 C'est un peu comme vous savez, comme l'islamisme dans la loi séparatisme
15:55 est devenu… a disparu, là c'est pareil.
15:58 On ne parle pas de l'uniforme parce qu'encore une fois, on craint que ça fasse peur.
16:01 Alors Emmanuel Macron, passons à lui, qu'est-ce qu'il en pense ?
16:05 En 2017, il disait qu'il était prêt à y réfléchir.
16:08 En 2021, je ne sais pas si vous vous souvenez, il y avait eu une polémique sur le croc-top.
16:12 Et c'est très intéressant parce que lui, il était partisan d'un vêtement décent,
16:17 d'une tenue décente.
16:18 Et tout le monde s'était dit « mais qu'est-ce que c'est qu'une tenue décente ? »
16:21 Jean-Michel Blanquer, lui, il avait parlé de tenue républicaine.
16:24 Il s'était attiré les fautes de Marlène Schiappa et d'Isabelle Moreno.
16:27 C'est un mème du gouvernement.
16:29 Et c'est vrai que c'est une vraie question parce que nous sommes dans une période extrêmement relativiste.
16:34 Et 50 ans après mai 68, c'est vrai que n'importe qui peut venir n'importe comment au lycée
16:43 parce que c'est interdit d'interdire.
16:45 Donc évidemment, les islamistes rentrent dans notre société comme dans une boîte de beurre.
16:50 Vous voyez, le beurre qu'on n'a pas mis dans le frigo un jour de canicule.
16:54 C'est même de l'huile dans les rouages que l'on met.
16:56 Et c'est vrai que...
16:58 « Venez comme vous êtes », ce slogan.
17:00 Exactement.
17:01 Avant tout, on a fait venir au lycée des gens avec des gothiques, des bitniques, des psychédéliques.
17:07 Pourquoi pas ? On ne pourrait pas venir en fanatique islamique.
17:10 Si on tolère le croque-top, pourquoi pas le voile ?
17:12 Si les garçons peuvent porter une jupe, pourquoi on leur interdirait cette robe blanche qu'elle camise ?
17:16 Donc on a trouvé une solution. J'y viens. Voilà notre sujet.
17:19 L'uniforme.
17:20 L'uniforme parce que plutôt que de bannir a posteriori avec des grincements de dents une tenue,
17:25 vous savez, comme ça peut être compliqué, vous savez, le hijab, il y avait eu des comparaisons filandreuses.
17:32 Le voile de mariée, le foulard de Madame Juppé-Meyer.
17:36 Maintenant, on parle même de kimono pour certaines filles.
17:39 Pour éviter un peu toutes ces ratiosanations infinies, on va a priori promouvoir un uniforme dans chaque école.
17:50 C'est vrai que l'uniforme, c'est par essence holiste, puisque partie d'un tout.
17:55 Un uniforme seul n'en est pas un, nous sommes d'accord.
17:57 Et il s'oppose à l'individualisme sans contrainte.
18:01 Alors ce qui est drôle, c'est qu'on l'a quand même fustigé pendant des années.
18:05 Alors est-ce que ça suffira à faire communauté ? Communauté française, on va dire.
18:12 Pas plus que la bine fait le moine, l'uniforme ne fera lui seul le français.
18:16 Parce qu'en fait, plus qu'une communauté vestimentaire, il faut une communauté de mœurs, de culture,
18:21 de mythes fondateurs afin de se trouver une communauté de destin.
18:26 Mais c'est vrai que cette communauté, cet uniforme commun, cette tenue commune,
18:33 comme on l'appelle entre les établissements, elle permettra de susciter identité et émulation.
18:40 Alors dans le sport, c'est très bien vu, je crois qu'on va parler du rugby après.
18:43 On a un maillot, on prône l'excellence, il y a un esprit de compétition.
18:48 On parle du maillot d'ailleurs.
18:50 Voilà, le maillot. Et là, à l'école, par exemple, à gauche, c'est pas très bien vu.
18:55 Mais là, visiblement, avec l'uniforme, on va revenir à toutes ces valeurs.
19:00 Et pour aller dans le même sens, est-ce qu'il y aurait d'autres mesures à prendre selon vous ?
19:04 Oui, il y aurait d'autres mesures, quitte à prendre des mesures que Libération qualifierait de couleur sépia,
19:09 comme on dit dans la France, France, France, on entend la naphtaline.
19:13 Il y aurait d'autres mesures que Gabriel Attal pourrait prendre, je lui suggère,
19:19 qui seraient peut-être qualifiées de rétrograde par certains, mais qui seraient certainement salutaires pour nos enfants.
19:25 Par exemple, renouer avec l'écriture manuscrite.
19:27 Vous savez qu'aujourd'hui, les conseils régionaux sont tout contents de communiquer sur le fait qu'ils fournissent des tablettes.
19:32 Eh bien, les enfants ont bien compris qu'il n'y a plus d'exigence en matière d'écriture.
19:37 Certains qualifient l'écriture de science des ânes, mais en fait, elle a un intérêt pédagogique énorme.
19:43 Et je vous renvoie à ce livre qui a été écrit par un professeur d'université du Mans sur cette question,
19:54 et qui explique qu'à partir du moment où on n'a plus que des questions à trous que l'on remplit avec des tablettes,
20:01 ou bien des photocopies, ça aussi c'est un vrai sujet, celui des photocopies, eh bien on perd absolument son orthographe.
20:09 Elle dit, je vous cite parce que je trouve que c'est intéressant,
20:12 "Un élève qui copie intégralement son exercice de grammaire, écrit cinq autres mots,
20:16 là où celui qui remplit un texte à trous sur une photocopie n'en écrit que douze."
20:22 Donc elle plaide pour le retour à la prise de notes manuscrites pour les plus grands.
20:26 Et c'est vrai que c'est un des points quand même à mettre au crédit de Papendiaï,
20:30 parce que dans une série de recommandations en janvier dernier,
20:33 il avait préconisé par exemple de limiter pour le primaire les photocopies.
20:37 Vous savez qu'il y a des profs qui sont des dingues de photocopies.
20:40 Et bien pourquoi, déjà c'est pas bon pour eux, moi je ferme à André de Rousseau, c'est pas bon pour la planète,
20:45 et puis pourquoi faire acheter des bouquins si on ne fait jamais les exercices qui sont dans le bouquin.
20:50 Elle ne détient pas le monopole de l'écologie.
20:51 Non, exactement.
20:53 Et donc revenons au beau vieux bouquin couvert de plastique, et puis comme du temps de mon papa,
20:58 les cahiers CES. Vous savez ce que c'est les cahiers CES ? Je voulais vous poser la question.
21:01 Non.
21:02 Comment ça s'appelle les cahiers CES ? Nous on appelle ça des cahiers de grands carreaux.
21:05 C'est un libraire papetier de Pontoise qui imaginait en 1892 le lignage sur lequel écrivent les écoliers,
21:12 ce qui leur permet d'écrire extrêmement bien et ce qui est très formateur pour eux.
21:17 Alors il y a une autre idée aussi, qui me paraît là aussi salutaire.
21:24 Mais vous allez être embauché au ministère du Cahier international.
21:26 J'essaie de me vendre ce soir.
21:28 C'est pour cela. C'est votre curriculum vitae en direct.
21:30 Eh bien on pourrait interdire les téléphones connectés. Vous savez les smartphones avant l'âge de 15 ans.
21:37 Il y a un groupe de parents sur Facebook, 17 000 parents qui sont engagés pour lutter contre le smartphone
21:43 avant l'âge de 15 ans, c'est-à-dire avant le lycée en fait, au collège.
21:48 Parce que vous savez quand on donne un téléphone à son enfant, on a l'impression qu'il va être en sécurité,
21:52 qu'il ne fera plus de mauvaises rencontres sur le chemin de l'école.
21:54 En fait il ne fera plus de mauvaises rencontres sur le chemin de l'école, mais il en fera chez lui avec son téléphone.
21:58 Parce que voire se leur viennent.
22:00 Au lycée aussi.
22:02 Au lycée aussi évidemment.
22:04 Mais voire se leur que vous avez pu rencontrer au lycée, ils vous suivent chez vous avec votre téléphone.
22:08 Il y a l'accès facile à la pornographie. Il y a aussi des sites de rencontres, on en a parlé récemment.
22:13 Récemment il y a un site qui s'appelle "Rencontre ado".
22:16 Les parents ont alerté, des journalistes ont essayé de s'inscrire en étant adultes.
22:20 Ça a fonctionné parfaitement. D'ailleurs est-ce que c'est un site de rencontre pour les 13-24 ans ?
22:26 Est-ce que c'est bien adapté ?
22:28 En fait l'appli a été retirée le 24 août de Google Play Store.
22:33 Il faut savoir que depuis le 2 septembre, les jeunes Chinois voient leur accès à Internet limité.
22:40 Ils ne peuvent plus y accéder la nuit.
22:42 Les 16-17 ans n'ont plus le droit qu'à deux heures en journée, en temps quotidien.
22:47 Et 40 minutes pour les moins de 8 ans.
22:49 Alors pourquoi si les Chinois le font, qui sont toujours à la pointe du progrès, pourquoi ne le ferions-nous pas ?
22:55 Il y a un paradoxe incroyable.
22:58 La Chine, qui est en tête dans 37 des 44 technologies de pointe selon un rapport australien,
23:05 freine sa jeunesse dans l'usage le plus emblématique d'entre elles,
23:08 celle qui a révolutionné le dernier quart de siècle, le numérique.
23:12 On parlerait d'état totalitaire si on faisait ça, avec la comparaison avec le modèle chinois.
23:17 La Chine fait cela parce que les troubles cognitifs, les dégâts, les dommages cognitifs sur les enfants sont absolument dramatiques.
23:24 Et juste sur les smartphones, je trouve que c'est une très bonne idée,
23:26 juste une petite remarque, normalement les smartphones sont interdits dans les établissements scolaires.
23:31 Et donc en fait, simplement la réunion...
23:33 Pas dans la cour de réunion.
23:35 Très rapidement, uniforme, pas uniforme, vous êtes pour ou contre la table ?
23:38 Moi je pense que Emmanuel Macron, s'il mettait l'uniforme, il prendrait 5 points dans les sondages.
23:42 Et je ne comprends toujours pas pourquoi cette mesure n'est pas faite, qu'il manque de courage politique, faut-il pour ne pas la mettre en blague ?
23:48 Moi je suis pour toutes les mesures de bon sens, notamment toutes celles que vient d'énumérer Gabriel.
23:52 Et vous allez finir au ministère de l'éducation nationale, faites attention !
23:56 Mais malheureusement on va perdre un membre de Face à l'info week-end.
24:01 Bon, on marque une très courte coupure pub et on abordera notamment la question du wokisme.
24:05 Un an chez les woks, et on parlera rugby aussi.
24:08 Attention, la France des beaufs, ça ne plaît pas à la gauche.
24:12 La France des beaufs, disons-le.
24:14 Ça avait été le terme qui avait été utilisé lors d'une table ronde des universités d'été du Parti Socialiste.
24:19 Bon allez, à tout de suite.
24:21 Et de retour sur le plateau de Face à l'info week-end,
24:26 ravi de vous retrouver, si vous nous rejoignez à l'instant, on poursuit la discussion avec mes invités,
24:31 notamment autour de cette infiltration de cette journaliste Nora Buzzini.
24:36 Une infiltrée chez les woks qui publie les nouveaux Inquisiteurs.
24:41 Elle nous plonge dans l'univers des militants woks.
24:43 Au-delà d'une enquête journalistique, c'est une véritable immersion dans un monde
24:46 où l'idéologie Jonathan Cixous est d'une rare violence.
24:50 Ah oui, on se fait une plongée dans un monde parallèle qui est plutôt inquiétant.
24:55 Et c'est donc dans ce monde que cette journaliste du Point s'est plongée.
24:59 Pendant un an, elle s'est inscrite à la fac, à la fac de socios.
25:02 Il faut croire que c'est un bon vivier en la matière.
25:05 Et puis de là, elle a ensuite suivi par la fac des groupes de parole.
25:09 Elle a aussi participé à des manifs quand elle n'en a pas organisé via ses associations
25:14 au sein des forces de sécurité, des services de sécurité de ces assos.
25:19 Et vous allez voir, c'est assez intéressant.
25:21 Son témoignage est aussi édifiant car en fait, il démontre dans le fond
25:25 que ces militants, au nom du progressisme, au nom de l'ouverture à l'autre,
25:31 pour ne pas parler d'altruisme, créent en fait une dynamique de rejet de l'autre.
25:35 C'est réellement le rejet de quiconque ne pense pas comme eux.
25:38 Et ça, c'est vraiment systématique.
25:41 Ça s'appelle aussi un fascisme bien-pensant.
25:43 Et c'est au nom de l'inclusivité, encore une fois, qu'ils défendent totalement l'inverse.
25:48 Vous avez des exemples ?
25:49 Oui, même deux si vous voulez.
25:50 Nora Bussini, cette journaliste, alias Nolly pour les besoins de l'enquête.
25:56 Elle raconte par exemple comment la fac abrite des réunions non mixtes.
26:00 C'est-à-dire que ce sont des réunions pour filles interdites aux hommes cisgenrés.
26:05 Alors, ça veut dire quoi cisgenrés ?
26:06 C'est des hommes qui sont nés hommes et qui ont eu le mauvais goût de le rester,
26:09 si vous voyez ce que je veux dire.
26:11 Alors, dans l'idéologie de ces militantes,
26:13 de telles réunions censées lutter contre le sexisme ne peuvent pas être mixtes.
26:18 Pourquoi ? Parce qu'il faut créer les conditions du "safe space".
26:22 C'est une notion anglo-saxonne, c'est-à-dire un lieu sécurisé.
26:26 C'est un lieu qui garantit l'entre-soi, qui garantit la non-agression intellectuelle,
26:31 si vous voulez, une sorte de vase clos où là vous êtes sûr de ne pas être contredit.
26:35 En somme, c'est un débat nord-coréen.
26:38 Plus grave, le wokisme étant aussi la non-mixité à la race.
26:43 C'est-à-dire que beaucoup de ces réunions dont nous parle cette journaliste du Point
26:46 sont fermées, sont interdites aux Blancs.
26:50 Et cette interdiction, on la retrouve également dans les manifs qu'ils organisent.
26:55 C'est l'autre exemple que j'allais vous donner.
26:58 Quand elle est dans ces services d'ordre d'associations militantes,
27:02 elle a notamment à gérer la Pride radicale 2022,
27:07 qui a rassemblé dans les rues de Paris plusieurs associations et leurs semblables.
27:12 Et elle, elle a été chargée de faire quoi ?
27:14 Elle a dû faire le tri. Mais le tri de quoi ?
27:16 Elle a dû faire le tri des manifestants en fonction de leur couleur de peau.
27:20 C'est-à-dire que dans les cortèges, sous les bannières de leurs associations diverses,
27:25 de leurs facs de sociaux, tout simplement, les Blancs étaient exclus de ce cortège-là.
27:31 Ces associations se battent uniquement et avec des gens racisés.
27:35 Les gens racisés, ce sont des gens qui ont la peau plus foncée que d'autres.
27:40 Ce sont des Noirs, ce sont des Arabes, ce sont des métisses.
27:43 Ce qui est intéressant, et le témoignage de Nolly nous le montre,
27:47 c'est que de cette bêtise découle une concurrence des victimes qui peut s'avérer un peu cocasse.
27:52 Ainsi, durant cette fameuse manif de la Pride radicale 2022,
27:56 il y a un couple d'hommes homosexuels qui veut se joindre au cortège,
28:00 qui a l'air super sympa de ces facs.
28:05 Un petit peu aussi le principe de base de la Pride. Je m'avance peut-être.
28:09 A priori, je crois que c'est un peu la chose.
28:11 Donc ce couple arrive vers eux et puis on leur interdit l'accès au cortège.
28:15 Pas parce qu'ils sont gays, mais parce que l'un des deux est blanc.
28:19 En revanche, l'autre, c'est un maghrébin.
28:21 Et on lui dit "non, toi tu peux venir, mais pas ton copain".
28:23 Effectivement, pour avoir lu l'extrait, lui-même ne comprend pas les termes qui sont utilisés
28:28 et ce qu'on lui reproche.
28:30 C'est-à-dire qu'il s'agit d'un roux qui a un drapeau...
28:33 Alors ça c'est encore une autre histoire.
28:35 Ah, c'est encore une autre histoire.
28:36 C'est encore une autre histoire dans la même manif.
28:37 Oui, je suis tombé des nus.
28:39 Et le pauvre roux, il ne sait pas dans quelle couleur il le correspond.
28:42 Il se demande où est-ce que je me mets.
28:44 Il est assez sympathique d'ailleurs.
28:46 Il ne se révolte pas.
28:47 Il est avec son drapeau LGBT.
28:49 Et il explique "mais qu'ai-je fait ? Non, je ne suis pas racisé, mais racisé ça veut dire quoi ?"
28:54 Et visiblement, on lui explique ensuite.
28:56 Et personne ne se révolte du coup.
28:58 En fait, c'est ça aussi qui est inquiétant.
29:00 Il n'y a pas de révolte, quasiment pas, voire pas du tout.
29:03 En gros, parce que c'est pour la bonne cause.
29:06 Ça me fait un peu penser...
29:08 C'est parce que c'est pour la bonne cause, on accepte d'être sacrifié.
29:11 Ça me fait penser à ces fusillés du goulag qui criaient "Vive Staline" vous voyez.
29:15 Il y a un tel bourrage de crâne, pour ne pas dire même lavage de cerveau,
29:19 que les petits blancs qui militent aux côtés de leurs copains racisés,
29:22 ils acceptent d'être humiliés.
29:24 Ils acceptent d'être mis de côté.
29:26 Ils acceptent d'être exclus de ces initiatives.
29:29 Parce que pour eux, c'est un noble combat, ce combat contre les blancs.
29:33 Pourquoi ? Parce que ces personnes ont intériorisé la culpabilité,
29:39 la lourde culpabilité que le wokisme veut nous faire porter sur nos épaules.
29:44 C'est quoi ? C'est une expiation éternelle au nom de l'esclavage, au nom des colonies.
29:49 C'est une culpabilité que nous portons en héritage
29:52 et que nous devrions donc transmettre à nos enfants.
29:55 En miroir de cela, il y a quoi ?
29:57 Il y a ces personnes qui se définissent comme racisées.
30:00 Elles ne sont rien d'autre que des victimes éternelles.
30:03 Elles aussi, des victimes perpétuelles.
30:05 Et aujourd'hui, qui sont leurs bourreaux ?
30:07 C'est la police. La police tue, personne n'aime la police, etc.
30:12 C'est le type de slogan qu'on entend durant ces manifestations.
30:15 Alors même que ce sont, comme dans toutes les manifs d'ailleurs,
30:18 les policiers eux-mêmes qui assurent le bon déroulé de tels défilés dans les rues.
30:23 Mais que voulez-vous ?
30:24 Cela, ils l'omettent. Par choix.
30:26 Par choix ou par cécité malheureuse.
30:29 Mais que voulez-vous ? Ce sont des victimes et on le sait bien, les victimes ont toujours raison.
30:32 Mais il y a la loi. Je ne m'abuse, il est illégal de refuser à quiconque le droit de manifester en fonction de sa couleur de peau.
30:40 Vous n'avez pas tort, Florian. Il y a un truc qui s'appelle la loi en France et qu'on se doit même de respecter.
30:46 Mais les WOC, c'est aussi ça leur marque de fabrique, ils ne s'encombrent pas de l'égalité.
30:51 Et puis d'ailleurs, ils auraient tort de le faire parce que malgré tant de violations, pas tant de la loi,
30:57 ils n'ont jamais été poursuivis et encore moins condamnés pour tout cela.
31:01 Et depuis tant d'années, rien ne change.
31:03 Ils sont couvés par une telle bienveillance médiatico-judiciaire qu'ils le se croient, ils se pensent tout permis.
31:10 D'autres exemples, qui d'autre oserait en France organiser des événements publics
31:16 d'où serait exclu telle ou telle personne en fonction de son origine ? Personne.
31:22 Qui d'autre en France oserait organiser des marches au flambeau la nuit ?
31:26 La référence est pourtant sévèrement connotée, c'est la LFI qui le fait au prétexte de la réforme des retraites.
31:32 Ces gens, si vous voulez, qui taxent de fachos, de fascistes, systématiquement,
31:36 quiconque n'est pas d'accord avec eux à la ligne près, utilise tous les codes des dictatures du XXe siècle.
31:43 Et tout ça dans une indifférence absolue.
31:45 Quiconque d'autre jouerait avec les mêmes symboles finirait devant les tribunaux et sortirait avec une amende.
31:51 Et définir un individu par son origine ethnique, diviser, subdiviser l'humanité en catégories de plus en plus spécifiques,
31:59 on le voit avec les spécificités et orientations sexuelles, tout ça ne fait qu'opposer les gens les uns aux autres.
32:06 Et ça va à l'encontre, évidemment, de l'universalisme français et tout simplement de sa grandeur.
32:11 On nous met dans une case, et cela révèle pour vous un esprit de petitesse.
32:17 Esprit de petitesse, c'est une belle expression qui n'est pas de moi, qui est d'un grand écrivain méconnu en France,
32:23 qui s'appelle Bruno Schulz. C'était un polonais, un juif polonais, assassiné par les nazis.
32:28 Et il écrit en 1935, et je conclue sur cette courte citation,
32:32 "Il y a un esprit de petitesse qui attaque, creuse, brise, fracasse, désagrège, sape le rocher de la grandeur.
32:40 C'est le travail incessant, fébrile, souterrain de la petitesse."
32:45 On ouvre la discussion. C'est vrai qu'on évoque parfois ce qui se passe avec ce courant qu'est le wauquisme.
32:51 Mais je suis tombé des nues lorsque, effectivement, on a pu avoir les témoignages recueillis par cette journaliste
32:59 de ce qui se passe concrètement sur le terrain, avec une exclusion y compris de personnes
33:04 qu'on appelle faire partie de la minorité, des minorités d'ailleurs.
33:09 Ce qui est le plus frappant, c'est que finalement, on commente ce livre, on peut même en sourire,
33:16 plutôt qu'en pleurer, mais personne réellement, actuellement, ne révèle ce scandale.
33:24 Parce que vous parliez des universités. C'est quand même absolument hallucinant
33:28 que les universités se prêtent à une forme de complicité dans ce non-mélange.
33:35 Ça paraît fou que des gens dans des groupes privés, un peu obscurs, le fassent,
33:41 mais que des universités s'y prêtent et qu'aucun ministre de l'enseignement supérieur,
33:47 que personne au gouvernement, par exemple, n'y prête attention alors que c'est récurrent.
33:52 Il y a eu ce témoignage. On a eu des cas auparavant.
33:56 Moi, j'avoue que les bras m'en tombent. C'est vrai que c'est assez confondant.
34:01 Y compris nous, confrontés à cette problématique. Je me souviens avoir couvert une université d'été,
34:06 c'était Europe Ecologie Les Verts, il y a deux ans, il me semble, où je n'ai pu assister à une réunion,
34:10 tout simplement parce que c'était une réunion non-mixed et que j'étais un homme.
34:14 J'ai été refusé lorsque j'ai pu me présenter pour tenter de comprendre ce qui se passait dans ces réunions non-mixed.
34:23 Je me disais tout de même, on va accepter un journaliste pour ensuite relater ce qui se passe dans ces réunions.
34:30 Mais malheureusement, je n'avais pas le bon sexe.
34:33 On se souvient que lors du précédent quinquennat d'Emmanuel Macron, il y avait eu tout un débat sur l'islamo-gauchisme
34:38 et que la ministre de l'enseignement supérieur à l'époque avait promis d'y mettre fin, de faire un grand plan à l'université.
34:45 Pour le moment, il n'en est rien. La nouvelle ministre, Mme Retaillot, est absolument à faune sur ce sujet.
34:51 On ne l'entend pas à chaque fois qu'il y a des censures dans les universités,
34:54 à chaque fois qu'il y a des événements où des conférenciers sont obligés de s'interrompre sous les cris, sous les huées, etc.
35:00 Il n'y a eu aucune réaction des pouvoirs publics.
35:03 Je trouve que le ministère de l'enseignement supérieur devrait avoir une feuille de route claire et précise sur ce sujet.
35:10 On parlait des minorités, elle est peut-être devenue minoritaire à l'école, sur ce plan-là.
35:13 On a chassé le gauchisme de l'université comme on a chassé la baïa de l'école.
35:17 Mme Retaillot, vous vouliez revenir ce soir sur la cérémonie d'ouverture de la Coupe du Monde de rugby.
35:24 Révélatrice selon vous des tensions françaises lorsque l'on voit les commentaires qui ont suivi cette cérémonie d'ouverture.
35:30 C'était un match extraordinaire et c'est avant tout un moment d'unité.
35:34 Première mi-temps compliqué. Je parle sous le contrôle de Michel Taubes aussi, qui est un aficionado du rugby.
35:40 C'est un moment formidable d'unité, de joie française. C'est avant tout ça qu'il faut souligner.
35:49 La cérémonie d'ouverture qui a précédé le match était assez gauloise et, pour ne pas dire dépaysante, sur le service public.
35:57 On a vu une France de carte postale avec un village français des années 50 appelé Ovalie, avec un Jean Dujardin.
36:05 C'est sur TF1.
36:09 Il est vrai que le rugby en général est diffusé plutôt sur la...
36:12 On n'a pas l'habitude de ces grandes productions sur les grandes chaînes nationales.
36:18 On avait ce Jean Dujardin déguisé en boulanger qui lançait des pains en forme de ballon de rugby, une tour Eiffel, un coq, des bérets.
36:27 C'était effectivement la France de carte postale.
36:29 Une cérémonie qui ne faisait pas la morale, qui n'envoyait pas un message et des valeurs, mais qui figurait le chromo assez simple d'une France d'épinal.
36:38 Alors, certes, on pouvait juger le résultat parfois d'une qualité un peu mitigée, puisqu'à la fin, il y avait une sorte de paquito improvisé.
36:45 La foule partait un peu dans tous les sens. On était un peu entre ratatouille et la fin du banquet d'Astérix un peu aviné.
36:53 Mais je trouve que le résultat était très sympathique, jovial et fédérateur.
36:58 Et ça contrastait d'ailleurs énormément avec ce qui a suivi, c'est-à-dire le discours d'Emmanuel Macron et les huées qu'il a suscité,
37:05 qui nous rappelaient une sorte de décalage entre d'un côté une France de carte postale et les tensions françaises que révélaient ces huées,
37:13 qui à mon avis sont inédites. Je n'ai pas souvenir d'un président de la République huée comme ça lors d'un événement sportif.
37:19 On en a discuté juste avant le début de cette émission.
37:21 Ce qui révèle une crise profonde, grave, qui est très inquiétante pour la suite de ce quinquennat.
37:29 On en parlait, cette cérémonie a suscité de nombreuses critiques, certains la jugeant en franchouillardes.
37:34 Oui, la presse étrangère a trouvé la cérémonie un peu bizarre, c'était le mot qu'on a entendu, strange, mais sans plus.
37:40 Elle a relevé que le président de la République avait été huée.
37:42 À cause du coq peut-être.
37:43 Oui, c'est ça. Mais ce n'est pas ça qui a choqué en France, ce ne sont pas les huées.
37:46 Les sarcasmes et les critiques sont venus du fait que la cérémonie a été jugée pas assez inclusive,
37:52 trop blanche, manquant de diversité et de modernité.
37:55 Je cite l'inénarrable Sandrine Rousseau qui a tout bonnement tweeté "J'ai honte".
38:00 Notre France n'est pas une série de clichés empilés. J'ai honte pour cette cérémonie, bon enfant.
38:06 Par contre, elle s'est réjouie qu'Elle, Macron, ait été sifflée.
38:09 On voit qu'elle est toujours dans la polémique permanente.
38:12 Rien sur le score.
38:13 Rien sur le score, évidemment. C'est pas baissé du score.
38:16 On est vraiment dans l'alimentation du feu de la polémique permanente.
38:20 Le mieux, c'est l'article de Libération que je vous invite à lire,
38:23 qui est absolument un chef-d'oeuvre de gauchisme culturel, on peut le dire.
38:27 Ringuardisme, titre de Libération.
38:29 De oufisme, appliqué au rugby.
38:30 Il titre son papier "Aller la rance". Jeune mot avec France.
38:34 "Rance", je vous le dis, la définition du mot "rance" se dit de quelqu'un qui a mal vieilli,
38:38 de quelque chose qui est proche de la décomposition.
38:40 Donc ce spectacle, "bon enfant festif", était proche de la décomposition pour Libération.
38:46 Je continue de citer l'article parce qu'il vaut le détour.
38:49 Les organisateurs ont offert au monde la carte postale "Sépia",
38:52 une France qui sent la naphtaline.
38:55 Et je continue.
38:56 A-t-elle jamais existé, cette carte postale, brandie aujourd'hui en image de notre société ?
38:59 On la voit dans des fictions, dans les discours superficiels sur l'esprit français,
39:02 dans les sous-bassements des pensées d'extrême droite.
39:05 Elle était là, tartinée sur la pelouse, où Jean Miche passe au gré des étals de marché,
39:09 et il propose ce que la France produit de meilleur.
39:11 On se demande ce que voulait Libération, ce que la France produit de pire.
39:15 On imagine bien, on essaie de deviner le spectacle qui aurait plu à Libération,
39:19 un concert de rap, une Miss France non-binaire,
39:22 et peut-être des scènes représentant les heures les plus sombres de notre histoire,
39:25 qui auraient été peut-être un beau tableau qui aurait plu à Libération.
39:28 Oui, parce que dans ce papier, ils font l'état du choix de l'époque, les années 50,
39:33 et ils expliquent qu'on n'a pas choisi les années 40,
39:36 puisque sinon, il aurait fallu mettre des Allemands sur le terrain.
39:39 Et puis, en fait, célébrer la France du passé, pour eux,
39:41 c'est implicitement dire que la France d'aujourd'hui n'est pas bien, juste et bonne,
39:45 et donc c'est faire une critique de la diversité.
39:47 C'est ça qu'ils ne supportent pas dans l'évocation de cette France dans les années 50.
39:50 C'est une France d'avant la France où il passait le rouleau compresseur du gauchisme culturel.
39:55 Qu'est-ce que cela révèle, selon vous ?
39:57 On dit souvent que c'est l'extrême droite qui divise notre société,
40:01 mais qui met de la division dans les moments les plus fédérateurs, les plus innocents et les plus joyeux
40:06 que connaît notre pays, qui n'en connaît pas beaucoup, il faut le dire,
40:09 puisqu'il est soumis à des divisions incessantes,
40:11 c'est cette extrême gauche qui n'a plus le souci du commun.
40:14 C'est cette même extrême gauche et gauche qui critique à longueur de temps le Puy-du-Fou,
40:19 alors même que c'est une immense réussite française, qui ne supporte pas cette réussite.
40:22 C'est cette même extrême gauche qui avait, souvenez-vous, au début des années 2000,
40:26 critiqué le film Amélie Poulain,
40:28 qui avait effectivement, c'était un film léger, apolitique,
40:32 mais qui montrait un peu un Paris de carte postale,
40:34 exactement un peu le même genre de cliché qu'on a vu pendant cette cérémonie d'ouverture.
40:39 Rappelez-vous, dans Libération, ce que Libération avait dit sur Amélie Poulain,
40:43 c'est un film présentant une France rétrograde, ethniquement nettoyée, nauséabonde.
40:48 Alors ce n'était pas Rance, mais c'était nauséabonde.
40:50 On sait qu'ils ont un panel d'adjectifs qui le ressortent assez régulièrement.
40:54 Olfactif.
40:55 Olfactif, la gauche olfactif, pour qui il est Elisabeth Lévy.
40:57 Ça fait 20 ans que c'est la même chose, on voit bien, d'Amélie Poulain à Jean Dujardin.
41:02 Toute célébration culturelle du patrimoine passé de la France est assimilée à une volonté d'exclusion.
41:07 Ce qui est amusant, c'est que si on regarde, les autres pays ne se posent pas du tout la question.
41:11 Je suis allée voir les cérémonies d'ouverture de rugby des dernières Coupes du Monde.
41:14 En 2019, c'était au Japon, c'était le folklore japonais avec kimono, samouraï,
41:21 il n'y avait pas du tout de question.
41:23 En 2015, c'était un film sur l'origine du rugby en Angleterre,
41:27 puisque c'était un sport qui a été inventé là-bas.
41:29 Parlons par exemple du haka, c'est une danse traditionnelle et folklorique.
41:33 Il ne viendrait l'idée à personne de reprocher au All Black de donner une version sépia et figée de leur histoire.
41:39 Même si Sandrine Rousseau leur a reproché d'être trop viriliste, elle ose tout.
41:43 Et puis d'ailleurs, quel est le problème ?
41:45 Et on lui a délivré les paroles traduites, puisqu'elle ne les avait peut-être pas, du haka féminin.
41:51 Pourtant, ça devrait lui plaire.
41:53 Elle a l'extrait à retrouver peut-être dans leur décor.
41:56 D'abord, quel est le problème à célébrer les clichés ?
41:59 Les clichés servent à ça justement, à créer du commun, à mettre de l'imaginaire,
42:02 à lier par l'imaginaire, par des représentations certes un peu figées,
42:05 mais on ne demande pas un documentaire, c'est un car postal précisément.
42:09 Et La Nation d'ailleurs est une fiction, tout est fiction.
42:13 Malgré tout, je voudrais quand même souligner qu'une cérémonie aux allures si franches ou yardes
42:17 n'aurait peut-être pas été possible il y a une dizaine d'années.
42:19 On voit quand même qu'il y a une évolution des mentalités.
42:22 Il y a quelques années, on nous aurait sans doute fait un carnaval multiculturaliste et inclusif
42:27 à la manière du défilé de Champolle-Goude, vous savez, sur les Champs-Elysées,
42:30 lors du bicentenaire de la Révolution en 1989.
42:33 C'était un défilé qui avait énormément plu à Libération justement.
42:37 Et donc c'est vrai que ça montre aussi que l'époque a changé.
42:40 Les sarcasmes demeurent, mais il y a aussi une normalisation de l'amour et de la fierté de la France.
42:45 On peut s'en réjouir.
42:46 C'est la repentance qui est désormais ringarde dans des places à Libération.
42:50 Seule une certaine gauche ne l'a pas encore compris.
42:53 Et d'ailleurs, je voudrais en profiter de la fin de cette chronique
42:55 pour rendre hommage à Jacques Julliard, disparu vendredi dernier.
42:59 C'était un immense intellectuel.
43:01 C'était un homme cultivé, charmant.
43:03 Et c'était un homme de gauche qui, lui, avait su ouvrir les yeux et garder les yeux grands ouverts.
43:07 Et je voudrais citer une phrase de lui qui, à mon avis, fait écho à l'article de Libération
43:11 et répond très bien à cet article.
43:13 "Les mannes de Danton, de Robespierre, de Lamartine, de Victor Hugo, de Blanqui, de Gambetta, de Jaurès,
43:18 de Clemenceau, de Jean Moulin, de Gabriel Péry, de Marc Bloch, doivent trembler de colère
43:23 quand elles entendent une gauche mondialisée faire de l'amour de la France une déviation identitaire."
43:28 Je trouve qu'il répond bien à la France-France de Libération.
43:31 La France-France... Quelle honte, pour reprendre le terme.
43:35 Ce que je veux dire, c'est que sur ces deux excellents éditos, je trouve que vos deux éditos sont très liés.
43:41 Parce qu'en fait, les critiques vont être de la cérémonie...
43:43 Vous savez qu'on peut parler de mission en amont de la diffusion en direct.
43:47 Non, mais qu'est-ce que c'est que les critiques de la cérémonie d'ouverture de la Coupe du Monde de rugby,
43:49 sinon du walkisme intégral appliqué au rugby ?
43:53 Et en fait, ce qui est dramatique, c'est que le walkisme gagne beaucoup de terrain.
43:57 Il n'est pas réservé à des ultras dans lesquels il faut aller se cacher pour voir comment ils agissent.
44:03 Malheureusement, ils sont à l'œuvre.
44:05 Et d'ultra minoritaires, malheureusement, ils sont en train de tapisser les esprits collectifs.
44:10 Cette cérémonie, elle était belle, elle était caricaturale, mais dans le bon sens du terme.
44:15 Et bravo à Jean Dujardin parce qu'il ne s'est pas contenté que de faire du vélo en tant que boulanger.
44:21 C'est lui qui a été le chef d'orchestre, l'inspirateur.
44:23 Surtout bravo à Nobleux et on leur souhaite le meilleur.
44:26 On sera au rendez-vous, puisque je suis sûr qu'ils seront en finale.
44:31 On pourra retrouver l'archive.
44:33 Rendez-vous le 28 octobre prochain.
44:35 Merci beaucoup pour cette émission.
44:36 Quant à moi, je vous retrouve d'ici une petite dizaine de minutes pour l'heure des Pro 2.
44:39 Le rendez-vous est pris.
44:40 A tout de suite.
44:41 ♪ ♪ ♪