Punchline Week-End (Émission du 17/06/2023)

  • l’année dernière
Les invités de #PunchlineWE débattent de l'actualité du vendredi au dimanche. 

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00:00:00 Bonsoir, il est quasiment 17h, soyez les bienvenus.
00:00:03 17h, 19h, c'est punchline.
00:00:06 Deux heures d'informations non-stop, décryptées, analysées par nos grands témoins.
00:00:10 Présentation de l'équipe dans quelques instants, mais tout de suite,
00:00:12 la salle info et l'info cet après-midi, c'est Trina Magdina.
00:00:17 Les Républicains ont lancé leurs états généraux.
00:00:23 Le président du parti, Eric Ciotti, a affirmé qu'ils étaient synonymes de refondation,
00:00:27 en plaidant pour une droite forte, courageuse et conquérante.
00:00:30 Sans le nommer, il a également critiqué Emmanuel Macron,
00:00:32 dont il estime que le « en même temps » a failli.
00:00:35 Plus d'un millier de personnes s'étaient réunies au cirque d'hiver pour,
00:00:37 je cite, « un moment de vérité et de lucidité ».
00:00:41 Le défilé d'anniversaire du roi Charles III s'est tenu à Londres.
00:00:45 Une première pour le nouveau souverain britannique,
00:00:47 qui a renoué pour l'occasion avec la tradition,
00:00:49 en défilant à cheval et en tenue d'apparat.
00:00:52 Charles III aura 75 ans le 14 novembre,
00:00:54 mais son anniversaire est célébré deux fois,
00:00:57 en privé le jour J et en public au mois de juin.
00:01:01 Et puis cette attaque terroriste contre une école en Ouganda.
00:01:03 37 personnes ont perdu la vie dans l'ouest du pays.
00:01:06 Les corps des victimes ont été transférés à l'hôpital de Buéra,
00:01:09 près de la frontière de la République démocratique du Congo.
00:01:12 L'armée ougandaise a annoncé être à la poursuite des assaillants
00:01:15 des forces démocratiques alliées.
00:01:17 Une milice qui a prêté allégeance au groupe Etat islamique.
00:01:22 - Merci beaucoup Trina. On se retrouve dans 30 minutes
00:01:24 pour un nouveau Point Info. Allez, Pension Weekend, c'est parti.
00:01:28 Vous connaître Ossomère ? Le voici.
00:01:30 - Ossomère donc. On prendra la direction de la vallée de la Morienne en Savoie.
00:01:34 C'est l'actualité du jour, avec des milliers de manifestants
00:01:36 qui expriment leur colère pour stopper le célèbre chantier
00:01:40 de la ligne ferroviaire Lyon-Turin.
00:01:42 Au centre de ce rassemblement, les soulèvements de la terre.
00:01:45 On sera sur place avec nos envoyés spéciaux dans quelques instants.
00:01:48 On sera aussi avec Camille Chèze, la porte-parole du ministère de l'Intérieur.
00:01:52 Et puis on ouvrira le débat avec nos invités sur cette nouvelle action
00:01:56 des écologistes, alors que cette manifestation était interdite.
00:02:01 Dans Punchline, on reviendra aussi sur la grosse frayeur
00:02:04 d'un grand nombre d'habitants du Grand Ouest.
00:02:06 La terre a tremblé hier soir à 18h38, très précisément.
00:02:11 Séisme de 5,8 sur l'échelle de Richter.
00:02:13 Une réplique de magnitude 5 a été ressentie encore ce matin.
00:02:17 Il peut y en avoir encore d'autres sur les trois prochains jours.
00:02:20 Témoignages, explications, on va tout vous dire.
00:02:24 Michel Chevalet nous parlera des risques sur les centrales nucléaires de la région.
00:02:29 Mais pas de panique.
00:02:30 Et puis dans cette émission, un témoignage exclusif, c'est news.
00:02:34 Celui d'un gardien de la paix qui est intervenu pour sauver d'une agression un couple.
00:02:39 C'était très violent.
00:02:40 Cela s'est passé à Rouen.
00:02:43 On l'appellera Max.
00:02:44 Il nous racontera ce qui s'est passé.
00:02:46 Voilà, soyez bienvenus avec moi pour décrypter, analyser cette actualité.
00:02:52 Oh, combien riche !
00:02:53 Karim Zeribi, consultant CNews, ravi de vous accueillir.
00:02:56 Très élégante cette petite pochette, mon cher Karim.
00:03:00 Philippe Guibert, enseignant consultant, chère Olyd, de vous avoir sur ce plateau.
00:03:03 Bonjour Thierry.
00:03:04 Ça a bougé sur Nantes.
00:03:06 Même, il y a eu tremblement.
00:03:08 Oui, je vous confirme, ma fille qui était sur Nantes m'a dit "papa, ça a tremblé".
00:03:12 Donc, témoignage exclusif.
00:03:14 Jean Messia, président de l'Institut Vivre Français.
00:03:18 Bonjour Thierry.
00:03:19 Soyez bienvenus.
00:03:20 Raphaël Stainville, rédacteur en chef à Véros Actuel.
00:03:23 Bonjour Thierry.
00:03:23 Vous allez bien ?
00:03:24 Très bien.
00:03:25 Et puis, Sandra Buisson, journaliste, police, justice, CNews.
00:03:28 Beaucoup de sujets concernant.
00:03:30 C'est varié aujourd'hui.
00:03:31 Et puis, un témoignage exclusif.
00:03:32 Oui.
00:03:33 Allez, mes amis, un programme chargé pour Punchline.
00:03:36 J'espère que vous êtes en pleine forme,
00:03:38 puisqu'on aura également beaucoup, beaucoup d'invités en direct dans cette émission.
00:03:42 Et on va commencer par prendre la direction de la vallée de la Morienne en Savoie.
00:03:45 Vous le savez, le projet de tunnel à Lyon-Turin, qui est déjà bien engagé,
00:03:50 suscite la colère des écologistes parmi le mouvement,
00:03:53 le célèbre mouvement, les soulèvements de la terre.
00:03:56 Et je vous rappelle que cette manifestation était interdite.
00:03:59 Ça a un peu chauffé tout au long de l'après-midi.
00:04:01 On va retrouver tout de suite Mathieu Devese et Pierre Nko sur place.
00:04:05 Mathieu Devese, quel est l'état de la situation ?
00:04:11 Écoutez Thierry, les manifestants sont en train de rebrousser chemin.
00:04:14 Ils vont rentrer à leur campement et vous le voyez,
00:04:16 ils laissent derrière eux de nombreuses barricades,
00:04:18 des planches en bois à quelques centaines de mètres du lieu
00:04:21 où ont eu lieu les affrontements avec les forces de l'ordre.
00:04:24 Des barricades avec de nombreux messages hostiles à l'encontre du gouvernement.
00:04:27 Et d'Emmanuel Macron, c'est une véritable accalmie
00:04:30 que nous sommes en train de vivre depuis environ une demi-heure,
00:04:32 même si les forces de l'ordre sont sur le qui-vive.
00:04:35 Un hélicoptère de la gendarmerie survole d'ailleurs actuellement la zone,
00:04:38 car tout à l'heure nous avons assisté à une pluie de projectiles,
00:04:41 littéralement des grenades de gaz lacrymogènes côté forces de l'ordre,
00:04:44 qui souhaitaient ainsi éloigner les activistes des communes
00:04:47 où il est interdit de se rassembler.
00:04:49 Et des éléments radicaux, environ 300,
00:04:51 qui ont lancé de nombreuses pierres et autres projectiles
00:04:54 à l'encontre des forces de l'ordre.
00:04:55 Pour rappel, ils sont 2000 policiers et gendarmes mobilisés jusqu'à demain.
00:04:59 Merci beaucoup Mathieu Devese.
00:05:01 Je rappelle que vous êtes accompagné par Pierre Nko.
00:05:03 N'hésitez pas à intervenir à tout moment durant ces deux heures de punchline.
00:05:06 Avant de vous faire réagir, messieurs, petite réaction de Mathilde Panot.
00:05:10 Je suis sûr que ça va vous faire réagir.
00:05:11 Sur ce rassemblement, présidente du groupe LFI,
00:05:15 elle était sur place, on l'écoute et je vous fais réagir juste après.
00:05:18 Le gouvernement a pas voulu faire la gestion, notamment à Saint-Sauline.
00:05:22 Ils refont la même chose.
00:05:24 Ils ont décidé d'aller à l'Afghanistan.
00:05:25 Ces gens sont irresponsables, c'est incroyable.
00:05:27 Et on a tout essayé.
00:05:29 Ils sont irresponsables, on leur a fait mille fois des tests.
00:05:32 Kerem Zeribi, réaction.
00:05:34 Elle essaie de faire une comparaison à Saint-Sauline,
00:05:36 les violences, etc.
00:05:37 Alors qu'on n'est pas du tout, et je parle sous la gouverne de Sandra Buisson,
00:05:41 on est loin de Saint-Sauline, même s'il y a eu quelques échauffourées,
00:05:44 quelques grenades, etc.
00:05:45 Mais enfin, ça, il fallait s'y attendre.
00:05:47 Kerem Zeribi.
00:05:47 Sur le lion de Turin et sur les manifestations interdites.
00:05:51 Bah oui.
00:05:52 Écoutez, moi, je ne comprends pas.
00:05:53 Est-ce qu'on peut parler d'autre chose si ça vous intéresse ?
00:05:55 Non, non, mais c'est des langues.
00:05:56 Le football, le rugby, du top 14, on en parlera.
00:05:58 Mais là, en l'occurrence, c'est plutôt...
00:06:01 Non, je plaisante.
00:06:02 Mon cher Thierry, vous savez qu'il y a plusieurs angles possibles.
00:06:05 Je voulais savoir celui que vous vouliez prendre.
00:06:08 Moi, je ne comprends pas la démarche de ces écologistes.
00:06:12 C'est un tunnel ferroviaire de 57 kilomètres qui va permettre d'accueillir
00:06:17 en Seine pour traverser de Claques au lion de Turin des millions de camions
00:06:23 qui seraient sur la route.
00:06:25 On a une démarche écologique de surcroît.
00:06:28 Du côté italien, les travaux ont quasiment été aboutis.
00:06:31 On doit le livrer en 2032 et c'est du côté français que ça bloque.
00:06:34 Alors que ça fait des années, j'étais déjà parlementaire européen en 2014.
00:06:38 C'est un vieux dossier.
00:06:39 C'est un vieux dossier.
00:06:40 Ce tunnel était déjà sur la table.
00:06:42 Et puis moi, je n'aime pas ces méthodes.
00:06:44 Autant, moi, j'entends les avis et il faut aujourd'hui qu'on ait du débat
00:06:49 dans notre société.
00:06:50 Mais la méthode de ces écologistes, elle ne me convient pas.
00:06:54 Manifestation interdite qui est bravée,
00:06:56 des heurts avec les forces de l'ordre.
00:06:58 Je trouve que cette forme de désobéissance civile,
00:07:01 qui participe de la déstructuration de notre société,
00:07:04 ça ne me plaît pas, cette manière de militer.
00:07:06 Je pense qu'on peut militer autrement.
00:07:08 On peut faire passer ses messages autrement.
00:07:09 On peut convaincre autrement que de cette manière là.
00:07:12 - Philippe Guibert, vous partagez l'avis de Karim Zérébi ?
00:07:16 - Oui, enfin, en sachant que avec tous ces grands projets
00:07:19 qui datent de 30 ans, qui souvent sont modifiés en cours de route,
00:07:23 qui souvent sortent à des problèmes ou à des questions
00:07:27 en cours de réalisation de projets.
00:07:29 Là, on est sur un grand projet qui a pris 10 ans de retard côté français,
00:07:35 avec des travaux qui ont augmenté de façon faramineuse,
00:07:40 puisque la facture devrait se rapprocher des 30 milliards d'euros,
00:07:45 que ça sera prêt qu'en 2034, donc dans plus de 10 ans, vous vous rendez compte.
00:07:49 On n'arrive pas à discuter de ces projets sereinement
00:07:54 et sans avoir des violences.
00:07:57 C'est ça qui est extrêmement problématique,
00:07:59 je trouve, dans notre démocratie.
00:08:00 C'est qu'après tout, il peut y avoir des questions
00:08:03 qui se posent sur ce projet, même si, comme l'a dit Karim,
00:08:06 a priori, il va désengorger en frais de ferroviaire.
00:08:10 Mais justement, les opposants, ceux qui sont pacifiques,
00:08:13 remarquent qu'il existe déjà un tunnel, qu'il existe déjà une ligne de fret
00:08:17 et que cette ligne de fret n'est absolument pas utilisée,
00:08:19 et que le fret a diminué considérablement en 20 ans.
00:08:22 Donc, ce qui pose question par rapport à un projet de cette nature.
00:08:25 Bref, on n'arrive pas à débattre de ces grands sujets,
00:08:30 de ces grands projets qui ont des impacts considérables en termes financiers
00:08:34 et sur les régions où ils se déroulent,
00:08:36 autrement qu'à travers des manifestations violentes.
00:08:40 Alors, j'ai une petite interrogation quand même,
00:08:43 qui est que compte tenu du fait qu'on a quand même des violences
00:08:45 beaucoup moins importantes qu'à Seine-Solide, ça n'a rien à voir.
00:08:48 - Ça n'a rien à voir pour le moment. - Pour l'instant.
00:08:49 Est-ce qu'il était indispensable de la part du préfet
00:08:52 d'interdire cette manifestation ?
00:08:53 Je me pose juste la question.
00:08:55 Pas de manquer de fermeté à l'égard des gens violents,
00:08:59 mais est-ce qu'il était obligé d'interdire une manifestation
00:09:02 parce qu'il y a 300 personnes violentes ?
00:09:04 - Alors, ça t'en vient, on a Sandra Buisson avec nous.
00:09:05 - Ça a été débattu devant le tribunal administratif,
00:09:08 puisqu'il y a eu un recours, et le tribunal administratif
00:09:10 a donné raison au préfet en validant cette interdiction
00:09:14 et en retenant les motifs avancés par la préfecture,
00:09:18 à savoir que la sécurité de la manifestation
00:09:20 ne pouvait pas être assurée sur ce secteur,
00:09:23 notamment parce qu'à certains endroits,
00:09:24 il n'y a qu'une ou deux routes,
00:09:25 et que si des manifestants la bloquaient,
00:09:27 les secours, notamment, ne pouvaient pas intervenir,
00:09:29 ni les forces de l'ordre.
00:09:31 L'autre motif de l'interdiction,
00:09:32 c'était la présence de plusieurs centaines de radicaux,
00:09:35 et nous avons confirmation qu'aujourd'hui,
00:09:36 il y a 300 radicaux sur le site qui ont notamment donné lieu
00:09:40 aux violences qu'on a connues à vers 15 heures.
00:09:44 Et la crainte, donc l'interdiction, visait à éviter
00:09:47 qu'il y ait des dégradations, des sabotages sur des sites
00:09:51 sensibles qui sont dans la zone visée.
00:09:53 - Alors, de quoi parle-t-on ?
00:09:54 Je vous donne la parole tout de suite après,
00:09:56 mais de quoi parle-t-on ?
00:09:56 J'aime bien poser le cadre.
00:09:58 À quoi ressemble ce chantier ?
00:09:59 Rappel des faits avec Mathilde Couvillère-Fleurnoy.
00:10:02 Et on va voir, le chantier, il est entamé au moins de 20% déjà,
00:10:06 donc c'est difficile de stopper le chantier.
00:10:08 Donc voilà, on voit le sujet de Mathilde,
00:10:11 et puis on en parle après.
00:10:12 - Plus que ça, côté italien, plus que 20%.
00:10:15 C'est un projet ambitieux, vieux de plusieurs années,
00:10:18 et controversé.
00:10:20 La liaison ferroviaire transalpine reliant Lyon à Turin
00:10:22 va faire 271 kilomètres.
00:10:25 Ce projet a pour objectif de créer un accès plus rapide
00:10:28 et de permettre d'acheminer 40 millions de tonnes
00:10:30 de marchandises par an et 5 millions de voyageurs.
00:10:34 L'objectif aussi, désengorger le sud de la France
00:10:37 et dévier près de 3 millions de poids lourds
00:10:39 qui traversent les Alpes chaque année.
00:10:41 Pourtant, ce projet fait polémique auprès des écologistes,
00:10:44 car un tunnel de base internationale de 57 kilomètres
00:10:46 sous les Alpes va être créé.
00:10:48 Ce chantier représente un investissement
00:10:50 de 8,6 milliards d'euros,
00:10:52 soit un engagement de 2,2 milliards d'euros pour la France.
00:10:56 Outre la participation des Etats français et italiens,
00:10:59 l'Union européenne finance la partie internationale
00:11:01 du programme à hauteur de 40%.
00:11:03 Le projet Lyon-Turin, datant de 1991,
00:11:06 a connu beaucoup de péripéties.
00:11:08 Sa mise en service est prévue en 2030.
00:11:11 - Donc voilà, on comprend mieux le cadre dans lequel on évolue.
00:11:14 Et on le voit, c'est 20% du projet qui est déjà réalisé.
00:11:18 Quelle est votre réaction, Jean Bessiard ?
00:11:20 - Ce projet est le fruit de l'état de droit.
00:11:22 Et je parle de l'état de droit parce que d'aucuns
00:11:25 sont très promptes à mobiliser l'état de droit
00:11:27 quand il s'agit de causes qui sont chères à leur adversaire.
00:11:31 Mais lorsqu'il s'agit de causes réelles,
00:11:34 l'état de droit disparaît.
00:11:37 Les écologistes, en l'occurrence, doivent respecter l'état de droit.
00:11:41 Puisque les enquêtes d'utilité publique ont été faites,
00:11:45 le projet a suivi le circuit habituel de ce genre de projet d'infrastructure.
00:11:49 Et donc il n'y a rien à critiquer.
00:11:51 Deuxièmement, ce projet est écologique.
00:11:54 Quand on bascule des millions de tonnes de fret de la route vers le rail,
00:11:57 c'est écologique. Donc je ne vois pas où le problème.
00:11:59 Donc ce qui se passe présentement dans la vallée de la Maurienne,
00:12:02 ça n'a rien à voir avec l'écologie,
00:12:04 et tout à voir avec la délinquance et la criminalité.
00:12:07 Parce que les gens, un certain nombre d'entre eux qui sont là,
00:12:11 sont là exclusivement pour en découdre.
00:12:13 La question, c'est de savoir pourquoi,
00:12:15 alors que la manifestation est interdite,
00:12:17 on peut, comme Philippe Guivert,
00:12:18 je peux aussi poser la même question, pourquoi elle était interdite,
00:12:20 le fait est qu'elle l'est.
00:12:22 Donc à partir du moment où une manifestation est interdite,
00:12:24 que cette interdiction a de surcroît été validée par la justice administrative,
00:12:29 braver l'interdiction, c'est défier l'état de droit.
00:12:33 Donc à partir de ce moment-là, la question c'est pourquoi l'État,
00:12:39 en tout cas le ministre de l'Intérieur,
00:12:40 ne donne pas les instructions claires, nettes et précises,
00:12:44 pour arrêter cette violation de la loi,
00:12:47 et pourquoi les élus qui participent à cette violation manifeste de l'état de droit,
00:12:52 ne se voient pas lever leur immunité parlementaire,
00:12:55 ou en tout cas rappeler à l'ordre par l'Assemblée.
00:12:58 La réponse est très simple, c'est que s'agissant de la radicalité d'extrême gauche,
00:13:03 même quand elle touche à la délinquance et à la criminalité,
00:13:05 elle trouve des voies très complaisantes et très compréhensives
00:13:11 au sein de la sphère médiatico-politique,
00:13:13 jusqu'à d'ailleurs Elisabeth Borne qui, il y a un certain temps,
00:13:15 disait que si la cause était juste, mon Dieu,
00:13:18 peut-être que les méthodes peuvent être plus acceptables que lorsque la cause ne l'est pas,
00:13:22 c'est vraiment hallucinant.
00:13:23 Et donc effectivement, les forces de l'ordre sont aussi, en quelque sorte,
00:13:28 inhibées par Malik Oussekin et par, plus récemment, Rémi Fraisse.
00:13:33 À la fois l'inhibition politico-médiatique d'un côté,
00:13:37 qui protège toute la radicalité d'extrême gauche,
00:13:40 et l'inhibition des forces de l'ordre par rapport à des accidents passés
00:13:45 qui les ont mis en porte à faux,
00:13:47 effectivement font que l'État de droit est tétanisé, qu'on laisse faire.
00:13:51 Petite réaction, je vais donner la parole tout de suite à Raphaël Stainville,
00:13:53 c'est celle d'Éric Piolle, le maire de Grenoble, qui était sur place.
00:13:58 On peut écouter Eric Piolle tout de suite ou je fais réagir Raphaël Stainville ?
00:14:02 À modéré.
00:14:04 Allez Eric Piolle et vous réagissez juste après.
00:14:06 Eric Piolle.
00:14:07 Quand je suis arrivé à la mairie de Grenoble,
00:14:09 la mairie de Grenoble avait prévu de financer le Yonturin,
00:14:11 donc nous sommes sortis de cette convention de financement,
00:14:14 et avec constance, nous redisons,
00:14:16 nous voulons mettre les marchandises sur le rail tout de suite,
00:14:19 et c'est possible, puisqu'il y a 25 ans, il y avait 125 trains qui passaient sur la ligne actuelle,
00:14:24 il n'y en a plus que 25 qui passent aujourd'hui,
00:14:26 donc il y a une capacité pour prendre quasiment 60% des camions actuels,
00:14:30 les mettre tout de suite sur le rail,
00:14:32 et permettre aux enfants et aux adultes des vallées alpines
00:14:34 de respirer un air sain,
00:14:36 et puis réduire les émissions de gaz à effet de serre.
00:14:38 Allez Raphaël Stainville, je ne vous ai pas entendu encore sur le sujet.
00:14:41 Ils ont été bavards vos camarades.
00:14:43 Non, ils ont été bavards, moi juste pour poursuivre un peu la réflexion de Jean Messia,
00:14:47 et plus particulièrement sur la responsabilité de l'État.
00:14:51 Moi je ne comprends pas que Gérald Darmanin,
00:14:53 qui au lendemain des événements de Sainte-Soline,
00:14:56 voulait interdire les soulèvements de la terre,
00:14:58 qui s'était montré extrêmement prompt à dissoudre un certain nombre de mouvements radicaux,
00:15:04 dits d'extrême droite,
00:15:06 aujourd'hui hésite encore,
00:15:08 alors même qu'il avait annoncé la dissolution des soulèvements de la terre.
00:15:11 Il l'avait fait.
00:15:12 Il n'hésite pas du tout.
00:15:13 Il n'y a pas de statut juridique, cher ami.
00:15:15 On sera enseigné sur le sujet.
00:15:17 On en parlera tout à l'heure.
00:15:18 Il n'y a pas de statut juridique.
00:15:19 Il ne peut pas dissoudre quelque chose qui n'existe pas juridiquement.
00:15:21 C'est une coordination.
00:15:23 On en parlera tout à l'heure.
00:15:25 Le soulevement de la terre, apparemment, ce n'est pas tellement juridique.
00:15:28 On sait que le dossier a été ficelé fin avril.
00:15:32 Apparemment, il y a eu une dissension au sein du gouvernement
00:15:35 qui a entraîné ce retard.
00:15:37 Donc, ça devrait être présenté au Conseil des ministres,
00:15:41 soit ce mercredi, soit le suivant.
00:15:43 On nous a dit hier sur ce plateau qu'il y avait le problème juridique.
00:15:45 Si ça ne vous dérange pas, je voudrais qu'on aborde ce sujet un peu plus tard.
00:15:49 Première intervention sur ce délai.
00:15:50 Après, c'est sur la manière dont vous évoquiez,
00:15:52 la manière dont ce débat est finalement autour de ces questions,
00:15:55 de ces grands projets qui posent des questions écologiques,
00:15:58 sont aujourd'hui kidnappés, notamment par les mouvements écologistes
00:16:01 les plus radicaux et qui empêchent toute discussion.
00:16:03 On écoutait il y a quelques secondes Éric Piolle qui nous expliquait
00:16:06 qu'il y avait déjà une possibilité de transit entre Lyon et Turin
00:16:11 et que cette possibilité devrait être réactivée,
00:16:15 puisqu'aujourd'hui, elle n'est opérationnelle qu'à 20 %,
00:16:19 plutôt que de faire ces grands projets.
00:16:21 Ce n'est pas rien, mais leur point de départ et leur conviction,
00:16:25 c'est qu'en 2030, grosso modo, c'est ce que vous retrouvez
00:16:27 dans tous les discours écologiques, soit on a fait quelque chose
00:16:30 de radical aujourd'hui, soit la Terre n'existe plus.
00:16:34 J'ai écouté les députés écologistes du coin,
00:16:39 c'est très exactement leur discours.
00:16:41 Soit vous faites des grands projets et vous êtes écocytes,
00:16:44 parce que les conséquences ne se manifesteront que dans 20, 30 ou 40 ans.
00:16:49 Pour eux, c'est déjà trop tard.
00:16:51 Il y a une impossibilité, cette espèce d'urgence à trancher tout de suite,
00:16:56 tout le temps, et vous mettre un couteau sous la gorge,
00:16:59 sans quoi vous êtes un écocide, empêche toute discussion responsable
00:17:04 sur ce genre de projet.
00:17:05 - Steve Guybert, très rapidement, parce qu'on a plein de sujets
00:17:07 dans Punchline.
00:17:08 - Je reprends un tout petit peu, parce que combien il y avait-il
00:17:10 de personnes aujourd'hui ?
00:17:12 - Un peu plus de 3 000.
00:17:13 - Plus de 3 000.
00:17:14 - Combien il y en a-t-il de violentes et quelles ont été ces violences ?
00:17:17 - Je trouve qu'on fait d'un événement comme celui-là,
00:17:22 un problème d'ordre public et d'état de droit,
00:17:26 qui est plus limité que ceux qu'on avait connus.
00:17:29 Tant mieux.
00:17:30 Après, il y a le fond, et sur le fond, il serait bien quand même
00:17:34 qu'on puisse discuter, parce que le fait que ce soit à 10 ans,
00:17:38 ce projet, c'est quand même un problème, parce que le retard a été français.
00:17:42 D'ailleurs, c'est une occasion de tension entre Rome et Paris,
00:17:47 entre les gouvernements italiens et français, parce que les Italiens disent
00:17:51 "on a tenu vos engagements, vous, vous ne les avez pas tenus".
00:17:54 Et donc, il y a des questions qui se posent.
00:17:57 Encore une fois, la violence est le plus détestable des moyens
00:18:00 pour les aborder.
00:18:02 Mais enfin, il serait bon qu'on ait un débat un tout petit peu transparent
00:18:06 sur ce projet.
00:18:07 Je trouve que ça ne serait pas illégitime.
00:18:08 - Deux mots de conclusion, Karim Zahedi-Bouskhor.
00:18:10 - Il y a le temps du débat, il y a le temps de la décision démocratique,
00:18:13 il y a le temps des financements, il y a le temps des travaux.
00:18:16 Aujourd'hui, les travaux sont engagés.
00:18:18 Il y a 1200 personnes qui travaillent sur ce chantier.
00:18:20 Donc, il y a déjà des budgets qui ont été engagés,
00:18:22 il y a déjà des gros travaux qui ont été engagés.
00:18:24 - Ça, ça a été le style de l'arrêté, de stopper ce projet.
00:18:26 - Comment voulez-vous stopper ce projet ?
00:18:28 J'entends, effectivement, il faut entendre toutes les parties,
00:18:30 il faut débattre en amont, et tout ce qu'on veut.
00:18:32 Là, il y a quand même des choses qui sont très engagées,
00:18:34 il y a une manifestation qui est interdite, on ne peut pas cautionner ça.
00:18:37 Même si on peut être perplexe ou dubitatif sur le bienfait de ce projet,
00:18:41 on a le droit. Mais le faire comme ça, moi, je ne peux pas adhérer à ça.
00:18:46 - Allez, messieurs, on change.
00:18:48 On va évoquer maintenant cette grosse frayeur dont je parlais dans les titres.
00:18:51 Dans le grand ouest de la France, la terre a tremblé hier soir à 18h38,
00:18:55 très précisément, un tréforcéisme de 5,8 sur l'échelle de Richter,
00:18:59 et ça a retremblé ce matin, et ça risque de retrembler encore pendant 2-3 jours.
00:19:03 Nous le disait ce matin dans Mini-News Weekend, Michèle Chevalet.
00:19:07 Rappel des faits avec Mathilde Ibanez, et puis on va essayer d'être avec un maire
00:19:11 d'une des communes les plus touchées. On va essayer.
00:19:13 - Grosse frayeur pour cette famille, surprise en fin d'après-midi
00:19:19 par un tremblement de terre impressionnant.
00:19:21 Dans l'ouest de la France, les habitants ont ressenti plusieurs secousses
00:19:25 d'une magnitude allant jusqu'à 5,8.
00:19:27 Des vibrations impressionnantes, jamais encore ressenties.
00:19:30 - On a senti vraiment de grandes secousses, et on se demandait ce qui se passait.
00:19:34 On a pensé, c'est une petite commerçante qui a une machine à laver notamment,
00:19:38 que ça venait de sa machine à laver, et par la suite on a entendu
00:19:42 que tous les voisins sont tous sortis, parce qu'on n'avait jamais ressenti ça,
00:19:47 comme ça, à New York, ça nous était jamais arrivé.
00:19:50 - Tout l'appart il s'est fait trembler. Mais tout l'appart, genre vraiment,
00:19:54 genre tout, mais je sais pas si c'est l'appart ou si c'est un tremblement de terre,
00:19:58 mais je pense que c'est un tremblement de terre.
00:20:01 Mais genre vraiment, les murs, tous les murs ont tremblé, le sol est tout mûr.
00:20:05 Truc de fou.
00:20:06 - Selon les autorités, aucune victime n'est à déplorer,
00:20:09 mais le séisme a provoqué des dégâts matériels dans la zone épicentre
00:20:12 entre la Charente et les Deux-Sèvres.
00:20:14 A l'est de la Rochelle, une vingtaine de bâtiments et habitations
00:20:17 ont été fragilisés par le tremblement de terre,
00:20:19 et plus de 1000 foyers privés d'électricité.
00:20:22 - Les espères des pompiers qui sont venus ce matin,
00:20:24 ils nous ont déclaré que la maison n'était plus habitable,
00:20:26 qu'on n'avait plus le droit de rentrer dedans.
00:20:27 On n'a rien, c'est le principal, mais on a tout perdu.
00:20:29 En l'espace de même pas dix secondes, on a tout perdu.
00:20:31 - En France métropolitaine, le dernier séisme d'une magnitude supérieure à 5
00:20:35 remontait à 2019 dans la Drôme.
00:20:37 - Alors messieurs, je vous donne la parole dans quelques instants,
00:20:39 mais j'aimerais vous faire entendre Rémi Bossu,
00:20:41 qui était mon invité dans "Being in the Weekend",
00:20:43 qui est sismologue et responsable du centre sismologique euroméditerranéen.
00:20:47 Écoutez ce qu'il nous disait sur ce tremblement de terre.
00:20:50 - Il ne faut pas confondre l'importance du séisme et son impact.
00:20:53 Ici, on voit bien que l'impact est extrêmement localisé.
00:20:55 Donc c'est une partie de la lagne.
00:20:58 Et il est probable que si le séisme avait été quelques kilomètres en dehors du village,
00:21:03 on n'aurait pas...
00:21:04 Donc c'est vraiment...
00:21:05 Il ne faut pas associer la puissance du séisme à ses effets.
00:21:08 Ce qu'on voit aussi ici, c'est que c'est souvent du bâti ancien.
00:21:12 On a vu les églises, etc., qui sont plus fragiles, par définition,
00:21:16 que du bâtiment plus récent.
00:21:18 - C'est vrai que dans l'Ouest, on n'est pas très habitué à ce genre de choses.
00:21:22 Et les gens ont eu très peur.
00:21:23 On a vu des scènes de panique très fortes.
00:21:25 - Je veux que les écolos dingo arrêtent de parler de soulèvement de la terre.
00:21:29 Parce que voilà ce que ça donne.
00:21:30 - Ah !
00:21:31 - À force de dire soulèvement de la terre, la terre finit par se soulever.
00:21:38 Non, plus sérieusement, c'est vrai que c'est un séisme assez impressionnant.
00:21:42 On n'a pas l'habitude de voir.
00:21:44 - Non, les gens ne sont pas habitués là-bas.
00:21:45 - Évidemment, les sismologues vous disent qu'en France, nous avons des zones sismiques avérées, etc.
00:21:51 Mais c'est vrai qu'on n'a pas trop l'habitude d'avoir ce genre de catastrophes naturelles
00:21:56 arriver sur notre territoire.
00:21:58 Maintenant, la chance que nous avons, c'est que, en général,
00:22:03 les zones sismiques sont aussi des zones très rurales.
00:22:06 C'est pour ça que la densité de population est beaucoup moins élevée
00:22:11 que là où ça arrive dans d'autres endroits du monde.
00:22:14 Parce que, je dirais, un tel séisme d'une telle ampleur,
00:22:17 si la zone est très habitée, ça aurait pu provoquer des dégâts,
00:22:21 pas seulement matériels, mais des dégâts humains.
00:22:24 - Et là, il y a des maisons qui sont fissurées.
00:22:27 - Il y a des dégâts matériels, c'est déplorable.
00:22:30 C'est pour ça que le gouvernement va ou a déjà déclaré l'état de catastrophe naturelle
00:22:35 pour que les gens puissent avoir les remboursements des assurances, etc.
00:22:39 Mais on peut quand même se féliciter qu'il n'y ait pas de drame humain,
00:22:43 qu'il n'y ait pas de pertes humaines,
00:22:45 puisqu'on sait que quand il y a des séismes, c'est pas du tout impossible.
00:22:48 - Kérem Zérébi.
00:22:50 - J'ai appris avec cette actualité qu'on avait 600 séismes en France,
00:22:54 de petite magnitude, et on en a 18-15 qui sont reçus par la population.
00:23:00 C'est énorme.
00:23:01 Et il y a quand même des régions, des métropoles,
00:23:03 qui sont touchées aussi par le risque de séisme.
00:23:05 Moi, je trouve qu'on n'en fait pas assez en matière de prévention.
00:23:08 Parce que si demain il y a un séisme, comme on n'est pas prêt,
00:23:11 et qu'on n'est pas du tout habitué,
00:23:13 on n'est pas un pays qui a vécu des drames sismiques très récents.
00:23:17 - Non, et puis il y a des attitudes à avoir et à ne pas avoir, surtout.
00:23:20 - C'est pour ça que je dis autant, on ne sait pas comment faire.
00:23:22 Comment fait-on ? Faut-il sortir de sa maison ?
00:23:24 Faut-il se mettre sous une table ?
00:23:25 - Il faut se protéger.
00:23:27 Parce que souvent les blessures sont les objets qui tombent,
00:23:29 on pense être allé abouer la maison et finalement…
00:23:31 - Je ne veux pas bien qu'on puisse avoir quelques informations,
00:23:33 de temps à autre, sur ces questions-là.
00:23:35 Parce que quand ça nous arrive, on est quand même très affolés,
00:23:37 très dépourvus, et on ne sait pas trop comment réagir.
00:23:40 Et je pense qu'ils ont été très impressionnés.
00:23:42 On a vu les quelques images des habitants.
00:23:44 Je me dis que là, il va y avoir ce syndrome,
00:23:47 dans les quelques semaines qui vont venir.
00:23:48 - Alors justement, priorité au direct, je vous donne la parole juste après,
00:23:50 si on a le temps, évidemment, mon cher Philippe Guibert.
00:23:52 Mais priorité au direct avec Philippe Pelletier,
00:23:54 qui est le maire de La Lagne, en Charente-Maritime.
00:23:57 Philippe Pelletier, soyez le bienvenu.
00:23:59 On a eu quelques petits problèmes de connexion,
00:24:01 mais le téléphone marche aussi.
00:24:03 Votre commune a été particulièrement touchée, racontez-nous un peu.
00:24:06 - Tout à fait, oui.
00:24:07 Pratiquement toutes les maisons sont endommagées.
00:24:09 - Toutes les maisons ?
00:24:10 Ça représente combien de maisons, Philippe Pelletier ?
00:24:12 - Bon, à peu près 200.
00:24:13 Bon, certaines, là aujourd'hui, à l'heure qu'il est,
00:24:16 on est 14 bâtiments, ce qu'on appelle en zone noire,
00:24:19 donc qui sont en risque d'effondrement.
00:24:21 55 en rouge, ce qu'on appelle des désordres structurels.
00:24:25 Et on a 171 personnes concernées et à reloger.
00:24:29 Mais le chiffre, tout ne prépare pas encore vu.
00:24:33 Donc je pense que ce soir ou d'un matin, ça va s'alourdir.
00:24:36 On va avoir pratiquement la moitié de la population à reloger.
00:24:40 - Oui, c'est-à-dire qu'en plus, cette population ne va pas pouvoir,
00:24:43 évidemment, on le comprend aisément, revenir dans leurs habitations.
00:24:47 C'est un véritable drame pour...
00:24:49 - Surtout pas, c'est un véritable drame.
00:24:51 Alors là, tout le monde a réussi à trouver des solutions,
00:24:55 de d'amis, de familles, pour une nuit ou deux.
00:24:58 Après, on est en train de chercher des solutions de relogement
00:25:01 sur les communes et résidences, c'est très compliqué.
00:25:04 - Quelles sont les premières mesures que vous avez prises, Philippe Pelletier ?
00:25:07 - Là, pour l'instant, la mesure de catastrophe naturelle va être prise.
00:25:11 Et puis, il y a une cellule psychologique qui a été mise en place.
00:25:14 Les pompiers et les gendarmes sont là.
00:25:16 On a pris des mesures pour faire une surveillance,
00:25:18 parce que beaucoup de maisons, les portes ne ferment plus.
00:25:20 Donc les gendarmes surveillent jour et nuit.
00:25:22 Les pompiers continuent les investigations et voilà.
00:25:25 - Alors racontez-nous, ça a dû trembler très très très fort dans votre commune.
00:25:29 - Ça a très fort. Les gens avaient l'impression
00:25:31 qu'il y avait un avion qui était tombé sur les maisons. Très très fort.
00:25:35 Toutes les maisons anciennes en pierre sont touchées.
00:25:39 Les maisons nouvelles, récentes, en béton, en parpaing,
00:25:43 certaines un peu, d'autres un peu moins.
00:25:46 On est un village ancien, beaucoup de maisons anciennes en pierre,
00:25:50 même en pierre, les murs, vous savez, ils étaient épais.
00:25:53 Moi, j'ai des murs de 60 cm, ça a bougé.
00:25:56 L'église, le clocher, qui a à peu près dix siècles,
00:25:59 sur le point de s'effondrer.
00:26:01 L'église, qui a pourtant des murs de 1 mètre, une partie s'est effondrée.
00:26:05 - Karim Zeribi, qui est l'un de mes invités, a une question à vous poser.
00:26:08 - Oui, je vous en prie.
00:26:09 - Monsieur le maire, quand on a ce type de situation,
00:26:12 dans un village ancien comme le vôtre,
00:26:14 on peut réparer les dégâts ou il faut passer par une phase
00:26:18 de destruction, reconstruction ?
00:26:21 Vous avez des éléments déjà là-dessus ?
00:26:23 - On n'a pas d'éléments encore, puisque des experts vont venir la semaine prochaine
00:26:26 pour évaluer, justement, l'état des maisons.
00:26:29 On pense que certaines maisons seront à raser et à reconstruire,
00:26:33 d'autres seront réparables, mais c'est les experts qui vont nous le dire.
00:26:37 - Raphaël Stavide.
00:26:39 - Oui, de mémoire d'hommes ou de maires,
00:26:41 vous aviez déjà connu de pareils épisodes sismiques sur votre région ?
00:26:46 - Écoutez, dans la région, on a eu des petits sismes,
00:26:50 mais très, très faibles.
00:26:51 À La Lagne, écoutez, moi, je suis le maire,
00:26:54 j'ai 65 ans, je n'ai jamais connu ni entendu parler de cette sorte de village.
00:26:58 Mon grand-père a été maire autrefois, on est installé là depuis 4 siècles
00:27:02 et jamais, jamais entendu quelqu'un, un ancien ou même mon grand-père,
00:27:06 jamais quelqu'un a parlé de ça.
00:27:08 - Philippe Pelletier, puisque vous êtes en direct sur CNews,
00:27:12 est-ce que vous avez un appel à lancer, des besoins, profiter ?
00:27:15 Vous avez l'antenne ?
00:27:16 - Les besoins importants pour nous, c'est de mobiliser des gens
00:27:19 qui auraient des logements disponibles sur les alentours.
00:27:22 Parce que nous, on n'a plus que la mairie qui tient à peine debout,
00:27:26 mais on a fait un PC quand même dedans, l'église fermée,
00:27:29 la salle des fêtes fermée, l'école fermée,
00:27:32 l'accueil de l'université fermée, l'accueil de théorie scolaire fermée,
00:27:37 on n'a plus que la mairie à peu près qui tient.
00:27:39 - Alors si votre appel est lancé, les gens contactent quoi ?
00:27:42 Contactent la mairie, il y a un numéro, il y a quelque chose de mis en place ?
00:27:45 - La mairie, ou même, je vous donne directement mon numéro à l'antenne,
00:27:48 tout le monde le connaît, ils peuvent m'appeler au 06 71 11 06 11, sans problème.
00:27:55 - Bon, écoutez, répétez votre numéro à ce moment-là,
00:27:57 puisque c'est vous-même qui le donnez à l'antenne.
00:27:59 Au moins, vous êtes au service de vos administrés, répétez votre numéro,
00:28:03 ce sera plus rapide.
00:28:04 - Tout le monde le connaît.
00:28:05 - Allez-y, allez-y.
00:28:06 - 06 71 11 06 11.
00:28:11 - Voilà, donc si vous voulez aider Philippe Pelletier,
00:28:14 le maire de La Lagne en Charentemin et Thym, vous avez le numéro, n'hésitez pas.
00:28:17 Merci et surtout bon courage, on reste en contact,
00:28:20 on va suivre un petit peu ce qui se passe chez vous et également dans la région.
00:28:25 Philippe Guybert, un dernier mot.
00:28:27 - Merci.
00:28:28 - Merci à vous en tous les cas et bon courage Philippe Pelletier.
00:28:31 Philippe, rapidement.
00:28:32 - Non mais il faut à nouveau saluer le travail des maires, parce qu'on voit que lorsqu'on...
00:28:36 - Là, il donne son numéro personnel quand même, en direct sur l'antenne de CNews.
00:28:38 - Oui, oui, mais c'est extrêmement révélateur.
00:28:40 C'est-à-dire que quand il se passe quelque chose de vraiment totalement inattendu,
00:28:44 qui produit des effets de peur légitimes pour les habitants,
00:28:47 avec des dégâts matériels qui sont loin d'être négligeables dans ces villages,
00:28:51 et bien c'est le maire qui est là, jour et nuit,
00:28:56 et on ne peut pas dire qu'il gagne beaucoup d'argent,
00:28:59 et il est là, qui se dévoue, c'est vraiment un métier de devoir.
00:29:03 - Personnellement, c'est la première fois que je vois un maire donner son numéro de portable en direct
00:29:06 au cours d'une émission de télévision.
00:29:07 - Ça veut dire qu'il est en confiance.
00:29:08 - Ça veut dire qu'il est en confiance.
00:29:09 - Il a raison Philippe, H24, 7 jours par semaine.
00:29:12 - Les politiques communes, on va le dire à ceux qui nous écoutent,
00:29:14 c'est 250 euros par mois d'indemnité.
00:29:16 - On va marquer une pause, on continuera à parler de socialisme,
00:29:19 parce qu'on va parler des centrales nucléaires.
00:29:21 Y a-t-il eu impact ou pas ? Elles ont été touchées.
00:29:24 On sera avec Michel Chevalet, notre journaliste scientifique bien connu.
00:29:28 A tout de suite, vous êtes bien sur CNews, c'est Punchline, jusqu'à 19h.
00:29:32 Vous êtes bien sur CNews, c'est Punchline Weekend, jusqu'à 19h,
00:29:40 avec un programme très chargé avec mes amis Karim Zeribi,
00:29:43 Raphaël Stainville, Philippe Guibert et Jean Messia,
00:29:46 et Sandra Buisson qui va nous rejoindre dans quelques instants.
00:29:49 Mais tout de suite, un point info avec Trina Magdine.
00:29:52 - Une secousse de magnitude 5 sur l'échelle de Richeter
00:29:56 a été ressentie ce matin à 4h27 entre la Charente-Maritime et les Deux-Sèvres.
00:30:01 Cette réplique fait suite au séisme de 5,8 qui s'est produit hier
00:30:04 dans le même secteur aux alentours de 18h30.
00:30:07 Des dizaines de maisons ont été décrétées inhabitables
00:30:10 et Elisabeth Born a promis de s'assurer que tout le monde ait accès à un relogement.
00:30:14 C'est une première dans l'histoire.
00:30:16 Neuralink, la start-up créée par Elon Musk, va tester ses implants cérébraux sur des humains.
00:30:21 L'objectif du multimilliardaire est de faire communiquer la partie encéphale
00:30:25 de notre cerveau à des ordinateurs pour créer une relation symbiotique
00:30:29 entre l'homme et l'intelligence artificielle.
00:30:32 La finale du top 14 promet d'être palpitante.
00:30:35 Ce soir, le Stade Toulousain affrontera le Stade Rochelet au Stade de France.
00:30:39 Les deux meilleures équipes de la saison se disputeront le bouclier de Brenus,
00:30:42 le 22e pour Toulouse, le 1er pour La Rochelle.
00:30:45 Soyez au rendez-vous à 21h sur Canal+.
00:30:48 Messieurs, je vous ferai réagir à la fin de Punchline sur votre coup de cœur
00:30:54 pour cette finale du top 14.
00:30:56 Allez, on parlait de séisme, séisme d'une magnitude de 5,3 à 5,8
00:31:02 qui a été ressenti même dans les centrales nucléaires de Civeau, du Blayais et de Chinon.
00:31:06 C'est ce qu'a rapporté l'Autorité de Sûreté Nucléaire.
00:31:09 A priori, pas d'anomalies constatées.
00:31:11 On va retrouver notre spécialiste scientifique, Michel Chevalet,
00:31:14 que je suis ravi de retrouver. On ne sait pas qui il est de la journée, Michel.
00:31:16 Merci en tous les cas d'être avec nous dans Punchline.
00:31:19 Quelles sont les informations dont vous disposez ?
00:31:22 Il ne faut pas faire d'alarmisme, je serais tenté de dire.
00:31:25 Non, non, non. Alors, précisons tout de même bien les choses.
00:31:28 Les centrales nucléaires sont au point de libérer.
00:31:31 Deuxièmement, il faut faire très attention.
00:31:35 Moi, j'ai fait partie de la Commission de Sûreté Nucléaire juste après Tchernobyl
00:31:38 et je travaillais avec la COS, que je salue.
00:31:41 On étudie avant d'implanter une centrale,
00:31:45 l'historique du site sur lequel elle va être implantée.
00:31:49 Et donc la carte que je vous ai montrée, c'était les cartes des BRGM, du CEA et de DEF.
00:31:54 Donc ce sont les cartes tout à fait officielles
00:31:56 où on a étudié la sismicité des régions de toute la France,
00:32:00 pour savoir où on pouvait implanter les centrales.
00:32:04 Et en fonction de cela, soit on décide de l'implanter,
00:32:07 et si on décide de l'implanter, on va prendre des dispositions techniques,
00:32:11 les renforcements nécessaires pour assurer sa sécurité.
00:32:14 Voilà, c'est pour aussi les choses.
00:32:16 Donc, tout de suite, je vous rassure, le tremblement de terre tout de même,
00:32:20 au-delà de 5, de 5 à…
00:32:22 Vous savez, quand vous passez de 5 à 6, vous multipliez par 30 l'énergie.
00:32:25 Il faut faire très attention.
00:32:27 C'est tout de même, ce n'est pas innocent ce qui s'est passé.
00:32:31 Et quand vous montrez quelques maisons fissurées,
00:32:34 je serai plus prudent et je dirai,
00:32:36 attention que les architectes vont être sur place et vont regarder
00:32:40 si les fissures extérieures d'un certain nombre de maisons
00:32:44 peuvent conduire à condamner un certain nombre d'habitations
00:32:48 et de dire, malheureusement, on ne pourra pas les consolider,
00:32:51 elles seront dévolies.
00:32:53 Donc, à mon avis, il va y avoir plus de dégâts que ce que l'on dit actuellement.
00:32:58 Ce qui s'est passé n'est pas aussi innocent.
00:33:00 Alors, côté nucléaire, mon cher, je vous rassure,
00:33:03 on était très loin, très loin des normes de sécurité.
00:33:07 En aucun cas, une centrale.
00:33:09 Et si jamais une centrale vibrait de trop,
00:33:12 il y a ce que j'appelle des titremètres, évidemment,
00:33:14 et immédiatement, ça provoque l'arrêt immédiatement,
00:33:17 la chute des barres et la mise à l'arrêt de la centrale.
00:33:20 Merci de ces précisions, nous voilà rassurés, mon cher Michel Chevalet.
00:33:24 Je vous laisse en paix pour la journée.
00:33:26 Ouais, je suis l'actualité, mon chéri.
00:33:30 Mais ces propos sont rassurants en tous les cas.
00:33:32 Merci beaucoup, je voulais absolument vous avoir.
00:33:34 Allez, on va prendre la direction de Brest, cher Sandra Buisson,
00:33:37 puisque Éric Zemmour, qui était sans doute pour une dédicace
00:33:42 et qui était dans un hôtel de Brest, a été victime d'une attaque en aigle.
00:33:46 On va voir des images relativement violentes, il y avait du monde.
00:33:50 C'est ça, racontez-nous ce qui s'est passé.
00:33:51 Oui, alors ça s'est passé vers 15h,
00:33:53 une cinquantaine d'individus de la mouvance Antifa
00:33:57 ont tenté d'entrer dans l'hôtel où logeait Éric Zemmour.
00:34:01 Ensuite, il y a eu des affrontements entre des supporters,
00:34:04 des partisans d'Éric Zemmour et des militants d'ultra-gauche.
00:34:08 Ça a donné lieu à l'intervention des forces de l'ordre,
00:34:10 qui elles-mêmes ont été victimes de jets de projectiles.
00:34:13 Les forces de l'ordre ont refoulé les individus.
00:34:16 Les militants d'ultra-gauche leur ont jeté des barrières
00:34:19 sur ces forces de l'ordre, ces policiers,
00:34:21 qui ont donc répliqué avec des tirs de lacrymogène.
00:34:25 Bilan de ces heures, un blessé du côté des synthétisants d'Éric Zemmour,
00:34:30 un blessé du côté des opposants d'ultra-gauche
00:34:33 et pas d'interpellation pour l'heure.
00:34:35 Merci de ces précisions. Réaction peut-être, Jean-Messiaen ?
00:34:39 Moi je dis à tous les cochons truffiés qui cherchent à débusquer le fascisme,
00:34:44 là où il n'est souvent pas, vous l'avez sous les yeux.
00:34:47 Voilà les hordes de fascistes, les hordes totalitaires
00:34:50 qui veulent interdire la tenue d'une dédicace,
00:34:53 qui veulent interdire parfois aussi des conférences,
00:34:56 dès lors que ça ne leur plaît pas,
00:34:58 ils utilisent la violence et la haine contre tous ceux qui n'est pas eux.
00:35:02 C'est la définition même du totalitarisme et du fascisme.
00:35:05 Donc ils se griment en antifas, ce n'est pas des antifas.
00:35:08 Imaginez un seul instant qu'une personnalité de gauche
00:35:13 ou un intellectuel de gauche aille pour dédicacer un livre dans un endroit
00:35:17 et qu'on ait des militants de droite qui fassent 1% de ce à quoi l'on assiste à Brest.
00:35:22 Qu'est-ce qu'on aurait pensé dans les médias et qu'aurait-on dit ?
00:35:25 On aurait chanté le chant des partisans en boucle
00:35:27 et on en aurait appelé aux sursauts dans la République.
00:35:30 Là, rien, pour ne pas stigmatiser et attiser la haine
00:35:32 selon les perles sémantiques auxquelles on en a l'habitude.
00:35:35 – Réaction autour de ce plateau, Karim Zérébi, Philippe Guiverne.
00:35:38 – C'est évidemment extrêmement contamnable,
00:35:40 je ne suis pas sûr qu'il y ait besoin de faire appel aux grandes orgues
00:35:42 de l'anti-totalitarisme parce qu'il y a 50 abrutis
00:35:47 qui considèrent qu'ils doivent s'en prendre physiquement
00:35:50 à une personnalité politique, quelle qu'elle soit.
00:35:54 Et donc c'est évidemment inadmissible.
00:35:57 Maintenant, hélas, on est dans un moment politique
00:36:02 où il y a des radicalités qui passent de la violence verbale
00:36:07 à la violence physique, donc il y a passage à l'acte.
00:36:10 Et donc effectivement, il doit y avoir des sanctions extrêmement sévères
00:36:14 contre les personnes qui s'en sont prises à Éric Zemmour et à son hôtel.
00:36:18 – Réfléchissant à Karim Zérébi, pas rapidement.
00:36:20 – Ce qui me gêne un peu dans votre réaction, Philippe,
00:36:22 c'est qu'on a l'impression que ce genre d'événement pourrait se produire
00:36:26 s'agissant d'une personnalité de gauche, d'une personnalité du centre.
00:36:31 La vérité c'est qu'aujourd'hui…
00:36:33 – Je vous laisse terminer, mais je vous rappelle après
00:36:37 quelque chose qui en termes de violence a été bien pire que ça.
00:36:40 On parle de Sam Raimond par exemple.
00:36:42 – Non mais justement, ne confondons pas tout.
00:36:44 Là, on a un homme politique, par ailleurs écrivain et séilliste
00:36:47 qui dédicace son livre, et aujourd'hui s'il y a des gens
00:36:50 qui se sentent autorisés d'attaquer femmes, enfants, grands-parents
00:36:55 venus faire dédicacer leur livre, c'est parce qu'il y a tout un discours
00:36:59 qui a permis de nazifier finalement Éric Zemmour, et donc qui se sentent légitimes
00:37:03 aujourd'hui à interdire toute expression immiplégite.
00:37:06 – Attention aux termes utilisés autour de ce plateau.
00:37:08 – Non mais c'est exactement ce qui s'est passé.
00:37:10 – Quand le maire de Saint-Brévin…
00:37:12 – Je sais que ça peut choquer, mais malheureusement, je ne vais pas reprendre…
00:37:15 – Vous laissez pas de propos, mon cher Raphaël.
00:37:17 – Ça ferait saigner les oreilles de certains sur ce plateau.
00:37:19 – Mais c'est pour ça que je fais attention aux termes utilisés sur les plateaux.
00:37:22 – Quand le maire de Saint-Brévin voit sa maison incendiée…
00:37:25 – Par qui ?
00:37:26 – Oui, c'est une très bonne question, parce qu'aujourd'hui…
00:37:28 – Rappel à la haine de la part de groupuscules d'extrême droite,
00:37:30 je vous ai moins entendu.
00:37:32 – Non mais là, attendez…
00:37:33 – On est en discussion, on est sur le même plateau, cher Philippe.
00:37:35 – Donc si vous voulez des indignations sur le totalitarisme…
00:37:37 – Non, non, non, non, je vous ai dit, est-ce que vous avez des éléments
00:37:39 dans l'enquête, cher Philippe, sur les attaques qui ont eu lieu
00:37:42 et que je condamne bien évidemment ?
00:37:44 – Vous pensez que c'est des groupuscules d'extrême droite qui ont été incendiées ?
00:37:47 – Je ne sais pas qui a fait ça, je ne sais pas qui a le fait.
00:37:49 – On va calmer un peu.
00:37:51 – Nous avons des militants qui sont les trois canons de l'UPR.
00:37:54 – Messieurs, messieurs, ça devient inaudible, on va terminer ce tour de table
00:37:58 avec Karim Zeribi parce qu'on a beaucoup de sujets,
00:38:00 on va parler des républicains juste après et je suis sûr que là aussi,
00:38:02 vous allez mettre beaucoup d'énergie. Karim Zeribi.
00:38:04 – Non, c'est tout ce qu'on ne veut pas voir dans notre pays,
00:38:07 quand on aime notre pays, quand on est un démocrate, un vrai républicain.
00:38:11 Et moi, j'en ai assez, content effectivement de soit mettre
00:38:19 plutôt l'extrême gauche, plutôt l'extrême droite.
00:38:21 Les deux extrêmes, je n'en veux pas.
00:38:24 Les deux extrêmes représentent un danger.
00:38:26 Les deux extrêmes sont surveillés par nos forces de l'ordre
00:38:29 et ont déjoué des attentats.
00:38:31 Les deux extrêmes représentent de la violence et pas du débat
00:38:35 et pas de la démocratie.
00:38:36 Donc oui, je condamne et je suis aux antipodes des idées d'Éric Zemmour.
00:38:40 Ce n'est pas comme cela qu'on fait de la politique
00:38:42 et qu'on débat sur le plan politique.
00:38:44 C'est de la violence, elle est condamnable, il faut effectivement…
00:38:47 – Non mais Karim, attendez, rapidement.
00:38:49 – Si c'est l'extrême droite, c'est exactement la même chose.
00:38:51 Contrairement à vous, moi je ne fais pas de…
00:38:53 – Vous êtes sans arrêt dans le jeu.
00:38:57 – Karim Zérébi a parfaitement raison, sauf que dans le sens inverse,
00:39:04 ça ne se produit jamais.
00:39:05 Quand Anne Hidalgo, chef du PS, décide d'aller faire ce congrès à Perpignan,
00:39:09 ville RN, il n'y a eu aucun incident et aucun militant n'a été perturbé.
00:39:14 – Vous savez très bien qu'il y a une idéologie d'extrême droite
00:39:18 qui représente un danger dans le pays, ne le nie pas.
00:39:21 Ne parlez pas en même temps, messieurs.
00:39:23 – Ne parlez pas sur moi, je dis que quand il y a des manifestations politiques…
00:39:25 – Condamnons tout ce qui est condamnable.
00:39:27 – Mais quand il y a des manifestations politiques de droite,
00:39:30 je citais l'exemple d'Hidalgo qui va à Perpignan pour faire le congrès du PS,
00:39:34 Perpignan, ville RN, il n'y a pas eu un seul incident
00:39:37 et personne ne l'a empêché de tenir son meeting.
00:39:40 Ce n'est pas le cas quand c'est des gens de droite
00:39:42 et encore plus de la droite nationale qui se déplacent.
00:39:44 C'est tout ce que je dis.
00:39:45 – Condamnée, elle est violente, d'où qu'elle vienne.
00:39:47 – Elle n'est pas dans les condamnations, elle est dans les actions.
00:39:49 – Je voulais juste vous faire agir, je cifre la mi-temps sur le sujet,
00:39:52 on enchaîne, vous voulez bien, vous êtes d'accord ?
00:39:55 Vous avez de l'énergie.
00:39:57 – Non mais si on peut même revenir juste 30 secondes sur l'exemple de Philippe Guybert
00:40:01 qui semble très attaché à vouloir démontrer que ce sont des militants d'extrême droite
00:40:05 qui s'en sont pris au maire de Saint-Brévin.
00:40:07 Ces violences sont condamnables, mais la vérité c'est que 80% des actifs
00:40:11 – Ce n'est pas qu'ils sont condamnables.
00:40:12 – Qu'ils soient de gauche, de droite, d'extrême droite ou d'extrême gauche
00:40:15 sont contre la politique d'un blanc.
00:40:17 – Mais c'est totalement faux.
00:40:18 – Tous les sondages…
00:40:19 – Non, non, non, je vous parle de Saint-Brévin.
00:40:21 – Est-ce qu'il y a eu un référendum local sur ce sujet ?
00:40:23 – Vous cautionnez les violences ?
00:40:24 – Non, vous cautionnez les violences.
00:40:26 – A Saint-Brévin il n'y avait aucune opposition locale.
00:40:28 – Non, c'est pas vrai.
00:40:30 – Stop, stop, stop.
00:40:32 – Il y avait une opposition locale à Saint-Brévin qui était réduite à quelques personnes.
00:40:36 Cette affaire a été instrumentalisée par des groupuscules d'extrême droite.
00:40:39 – Il n'y aura pas d'accord sur ce plan.
00:40:41 – Non mais il y a des faits quand même.
00:40:43 – Il n'y aura pas d'accord, on est là pour débattre, évidemment,
00:40:46 mais j'entends maîtriser ce plateau et j'entends que vous respectiez les uns et les autres
00:40:49 et surtout, vous ne parlez pas en même temps,
00:40:51 parce que pour nos téléspectateurs c'est incompréhensible.
00:40:54 Allez, on va parler maintenant des Républicains.
00:40:56 Je ne sais pas si vous allez mettre autant d'énergie à débattre sur ce qui s'est passé ce matin.
00:41:00 Les LR, vous le savez, organisaient aujourd'hui les états généraux au Cirque d'hiver.
00:41:04 Cela a commencé par un discours de leur patron, Éric Ciotti.
00:41:07 On en a sorti quelques extraits qu'on va peut-être découvrir à l'antenne.
00:41:14 On va vous projeter ça.
00:41:15 Je vais vous poser la question de savoir si vous êtes convaincus ou pas.
00:41:17 Quelques extraits.
00:41:18 Donc notre refondation, nous devons la mener surtout pour la France,
00:41:22 car la France a besoin d'une droite forte, courageuse, conquérante.
00:41:26 Autre extrait qu'on a décidé de vous montrer.
00:41:30 Nous, nous voulons dire que nous aimons la police et que nous l'applaudissons.
00:41:35 Est-ce que vous avez suivi le discours d'Éric Ciotti ce matin ?
00:41:40 Enfin, c'était ce midi, en direction CNews.
00:41:42 Question, convaincu, pas convaincu, concret, pas concret.
00:41:46 L'objectif c'était effectivement de tirer le bilan des échecs
00:41:49 et surtout de se projeter sur l'avenir.
00:41:51 Tour de table, Karim Zeribi.
00:41:52 Je n'ai pas eu le discours d'Éric Ciotti, excusez-moi.
00:41:55 Je veux dire, mais les deux déclarations que vous avez évoquées, on a un fil des perles là.
00:41:58 De soutenir la police, de vouloir une France forte, oui.
00:42:02 Excusez-moi, il n'y a pas besoin d'être à LR pour soutenir la police et vouloir une France forte.
00:42:06 Ils sont au bord de la disparition, soyons clairs.
00:42:09 S'ils font un score catastrophique aux prochaines européennes, c'est l'année prochaine,
00:42:13 donc ils vont devoir se poser des questions.
00:42:15 Il risque d'y avoir une hémorragie, d'autant qu'il n'y a plus de Macron après 2027.
00:42:19 Donc, Edouard Philippe vient de leur famille, il y aura des leaderships ici et là.
00:42:23 Il va y avoir une recomposition encore à droite, c'est loin d'être fini.
00:42:27 Est-ce que le problème majeur, ce n'est pas justement le manque de chefs ?
00:42:30 Parce qu'en fait, la droite a toujours été incarnée par des chefs.
00:42:33 Chirac, Nicolas Sarkozy, là, il y a beaucoup.
00:42:36 Même la gauche, quand vous n'avez pas de leader, vous n'allez pas faire le...
00:42:38 C'est vrai, mais là, le problème, j'ai l'impression qu'on a mis la charrue avant les vœux.
00:42:41 C'est-à-dire qu'en fait, on fait le débat, mais il n'y a pas de leader qui se dégage.
00:42:44 D'ailleurs, Laurent Wauquiez n'était pas là, David Kritnar n'était pas là, Aurélien Pradié, lui, était là.
00:42:50 Quel est votre sentiment, Philippe ?
00:42:52 Ce qui est très surprenant, moi, je ne comprends pas Laurent Wauquiez.
00:42:54 Je vous assure, ce n'est pas de la mauvaise foi, mais je me dis, à l'évidence, il veut être le candidat de la droite en 2027, soit et pourquoi pas.
00:43:04 Et il passe son temps à se planquer.
00:43:06 Il fait une fois tous les deux ans une grande interview dans Le Point.
00:43:09 Bon, on en parle, deux jours.
00:43:11 Et puis après, il repart dans le silence.
00:43:13 Mais ce n'est pas ça, un leader politique ?
00:43:15 Je veux dire, si vous voulez être le patron, si vous voulez être le chef, il faut être présent.
00:43:20 Il faut être là quand ça bastonne.
00:43:22 Il faut être là pour organiser les troupes.
00:43:24 Il faut être là pour les rassurer, pour les conduire.
00:43:26 Donc, ce n'est pas une question de gauche ou de droite.
00:43:29 C'est une question, un leader est indispensable à une formation.
00:43:31 D'accord, il n'y a pas de leader.
00:43:33 Raphaël St-Ville ?
00:43:34 Moi, je comprends, et bien sûr qu'il y a un défaut d'incarnation aujourd'hui.
00:43:37 C'est évident, tout le monde peut l'observer.
00:43:39 Pour autant, est-ce qu'il y a eu urgence ?
00:43:41 Est-ce qu'un leader se détache alors qu'on est encore à quatre ans de l'élection présidentielle ?
00:43:47 Je pense que ce débat, c'est un débat de journaliste politique, de commentateur de la vie politique,
00:43:53 mais les Français n'ont pas le nez dans ces élections.
00:43:56 Donc, en revanche, que la droite aujourd'hui…
00:43:58 Bonsoir.
00:43:59 Que la droite, Philippe, je ne vous ai pas coupé.
00:44:00 Pardon.
00:44:01 Que la droite aujourd'hui essaye, dans la situation, de tirer un certain nombre de leçons de leur échec passé, c'est très bien.
00:44:10 C'est même louable et c'est nécessaire.
00:44:12 Après, je pense que la véritable difficulté pour la droite, c'est de tirer toutes les leçons.
00:44:16 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, ils ont fait ces états généraux de la droite, et non pas de la droite et du centre,
00:44:21 et je pense que c'est déjà une très bonne chose, mais calquant sur ce qui avait été fait dans les années 90.
00:44:25 Le problème, c'est que tous les grands discours, toute la matrice qui a permis à la droite d'accéder au pouvoir en 1995,
00:44:33 une première fois avec Jacques Chirac, ils l'ont abandonné, ils l'ont trahi.
00:44:37 Donc, je pense que la principale leçon pour cette droite-là, si elle veut revenir au commandement,
00:44:41 c'est d'abord d'être fidèle à ce programme, si jamais ils arrivent, à le consolider et à avoir un cap solide.
00:44:47 Je trouve étonnant quand même que le revoqué David Lyssenaire ait boudé alors qu'on est là pour faire le bilan.
00:44:51 Oui, mais parce qu'on aurait fait ça que comme si c'était une écurie.
00:44:54 On ne peut pas dire qu'il y a une union qui se dégage, puisqu'ils ne sont pas là.
00:44:57 Ils sont deux potentiels candidats. La petite musique dit que. Voilà. Jean-Méssiaen.
00:45:02 Non, moi, je pense que c'est trop tard.
00:45:04 Et là, pour le coup, je partage l'avis de Karim Zérébi. C'est un parti en voie de disparition.
00:45:09 Pour une raison très simple, c'est que les LR et leurs prédécesseurs, l'UMP, le RPR, etc.
00:45:17 Les LR sont un parti qui a co-gouverné la France avec le Parti socialiste pendant une quarantaine d'années.
00:45:23 À chaque fois que les LR ont fait campagne et qu'ils ont gagné les présidentielles, que ce soit en 95 ou en 2007,
00:45:30 ils ont fait une campagne à droite, voire très à droite, mais ils ont gouverné au centre ou à gauche.
00:45:36 Donc, évidemment, les Français coquuffiés par deux fois par les LR se sentent effectivement trahis par ce parti.
00:45:45 Et d'ailleurs, le score à l'élection présidentielle, à la dernière élection présidentielle, le montre.
00:45:49 Il fait moins de 5 %, donc même pas le seuil de remboursement des frais de campagne.
00:45:53 Donc, si vous voulez, moi, je pense que c'est une aventure qui est terminée.
00:45:56 Le cafarnaum que vit la France aujourd'hui dans tous les domaines, que ce soit le domaine économique,
00:46:02 le domaine social, le domaine migratoire, le domaine sécuritaire, ils y sont aussi associés.
00:46:07 Et donc ça, les Français ne l'oublient pas.
00:46:10 Donc, moi, je ne crois pas du tout qu'il va y avoir une personnalité LR qui va émerger,
00:46:14 parce que, contrairement à ce qu'on croit, les Français ont de la mémoire.
00:46:17 - Philippe Guibert, dernier mot.
00:46:19 - Ce n'était pas du tout une campagne à droite, en 95, Chirac sur la fracture sociale, c'était très à gauche.
00:46:25 Par rapport au discours habituel de la droite, dans la vie politique telle qu'elle est aujourd'hui,
00:46:30 ça ne concerne pas que la droite, vous n'existez pas si vous n'avez pas un leader.
00:46:34 Et le fait qu'on soit à 4 ans de l'élection, n'y change rien, parce que pour exister,
00:46:40 il faut une parole forte qui vous porte.
00:46:42 Quand Mélenchon, qu'on critique par ailleurs, quand Mélenchon prend la parole, ça s'entend tout de suite.
00:46:47 - Allez, on termine, il nous reste 2 minutes.
00:46:49 Je voulais juste vous montrer une image que France Goldfarb,
00:46:53 qui m'assiste dans la préparation de cette émission, va vous montrer.
00:46:57 Juste réaction.
00:46:58 - Bon, petite réaction.
00:46:59 Elon Musk, le patron de Tesla, vous l'avez reconnu, de SpaceX et Twitter,
00:47:04 est accueilli comme une rockstar à VivaTech.
00:47:08 On s'attendait à des annonces et pas d'usine Tesla aujourd'hui.
00:47:13 - Oui, mais reste qu'Elon Musk, aujourd'hui, est l'une des personnalités les plus stimulantes,
00:47:17 parfois les plus inquiétantes, mais de notre pays.
00:47:20 Et il est un des plus grands, le plus important, le plus important,
00:47:24 la personnalité les plus stimulantes, parfois les plus inquiétantes,
00:47:28 mais de notre paysage politico-techno-médiatique.
00:47:33 Quoi qu'il dise, quoi qu'il fasse, et même dans ses silences,
00:47:36 il continue à alimenter la chronique.
00:47:38 - Il va, je crois, donner une interview sur une chaîne concurrente aux 20 heures.
00:47:43 Donc peut-être que c'est à ce moment-là qu'il va nous faire des annonces.
00:47:46 Je ne sais pas, ça sera lundi, paraît-il.
00:47:48 - Et puis il y en a Emmanuel Macron qui a d'ailleurs tweeté,
00:47:50 on va peut-être voir le tweet, France, si on peut le voir à l'écran,
00:47:53 puisque ils se sont rencontrés.
00:47:54 Karim Zahraibi, on peut commenter ?
00:47:56 - Non, moi j'ai eu une réaction, le pouvoir n'est plus chez les politiques.
00:47:59 Il est chez les gens comme Elon Musk.
00:48:01 Ça ne me ravit pas, ça ne me réjouit pas,
00:48:03 mais on voit Emmanuel Macron, c'est lui qui tend la main,
00:48:05 qui lui dit "travaillez ensemble",
00:48:06 ce n'est pas Elon Musk qui lui dit "travaillez ensemble".
00:48:08 Donc aujourd'hui, le politique court derrière d'Elon Musk.
00:48:11 Et le pouvoir n'est plus chez les politiques.
00:48:14 C'est le constat qu'on est obligé de voir.
00:48:16 - Vive Hibert, observateur du monde politique.
00:48:18 - Je prolonge ce que dit Elon, qui est parfaitement juste.
00:48:21 Elon Musk est une personnalité beaucoup plus puissante
00:48:24 que la plupart des chefs d'Etat ou de gouvernements.
00:48:26 - Parce que les chefs d'Etat ont renoncé à...
00:48:28 - Oui, c'est ça, grâce à la politique de la gauche dans les années 80,
00:48:30 qui a effectivement, avec les fameux 3D,
00:48:33 la dérégulation, le victoisonnement, la désintermédiation.
00:48:37 - Même Raphaël sourit, tellement que c'est grotesque.
00:48:40 - Si le thème Elon Musk vous permet de vous réconcilier,
00:48:46 de vous voir sourire, sachez-le.
00:48:48 - Les lois bancaires me font sourire, oui.
00:48:50 - Ça me fait plaisir.
00:48:52 - J'étais très sérieux, parce que les lois bancaires
00:48:54 de 84 à 86 de la gauche, c'est effectivement à partir de là
00:48:58 que le marché a pris le pas sur la politique, a commencé.
00:49:01 - Allez, c'est sur cette note, je dirais, positive,
00:49:04 avec le large sourire de Kerem Zeribi, qu'on va marquer une pause.
00:49:07 On va se retrouver juste après.
00:49:09 Ne manquez pas ce rendez-vous avec un témoignage exclusive,
00:49:12 c'est news, celui d'un gardien de la paix
00:49:15 qui a commis un acte héroïque, vraiment,
00:49:17 sur l'agression d'un couple.
00:49:19 Ça s'est produit hier à Rouen.
00:49:21 Il a échappé au pire, et le couple également a échappé au pire.
00:49:25 J'ai vu les images de l'agression de l'homme, c'est terrible.
00:49:29 On a foilé le pire.
00:49:31 C'est un véritable héros qu'on va...
00:49:33 Il ne va pas aimer ce terme, il s'appelle Max,
00:49:35 c'est son nom d'emprunt, et il va témoigner
00:49:37 dans quelques instants dans Punchline Weekend.
00:49:39 A tout de suite.
00:49:41 Il est 18h, vous êtes bien sur CNews,
00:49:47 c'est Punchline Weekend, avec des débatteurs
00:49:49 très en verbe en ce samedi après-midi.
00:49:52 Je ne sais pas si c'est la chaleur ambiante,
00:49:55 mais ils sont en grande forme.
00:49:57 On va reprendre les débats dans quelques instants,
00:50:00 je le disais, avec un témoignage exclusif
00:50:02 d'un gardien de la paix.
00:50:04 Mais tout de suite, place à l'info avec Trina Magdine.
00:50:08 - Une dédicace d'Éric Zemmour tourne mal à Brest.
00:50:14 En début d'après-midi, environ 300 personnes,
00:50:16 dont une soixantaine de membres de l'ultra-gauche,
00:50:18 se sont réunis sur place.
00:50:20 Malgré le dispositif de sécurité,
00:50:22 un sympathisant d'Éric Zemmour a été blessé.
00:50:24 De nombreux dégâts matériels sont à déplorer,
00:50:26 et deux manifestants ont été interpellés
00:50:28 et placés en garde à vue.
00:50:30 Le suspect de l'attaque de Nottingham,
00:50:32 inculpé pour triple meurtre, a été placé en détention.
00:50:35 Cet ancien étudiant de l'université a déclaré
00:50:38 s'appeler Adam Mendez et être sans domicile fixe.
00:50:41 Pour rappel, trois personnes ont été poignardées à mort
00:50:43 mardi matin, et trois autres personnes ont été blessées
00:50:46 et renversées par une camionnette.
00:50:48 Des milliers de personnes sont venues se recueillir sur place.
00:50:51 Zelensky rejette l'offre de médiation africaine.
00:50:55 Il dénonce une tromperie de Moscou
00:50:57 en pleine contre-offensive des forces ukrainiennes.
00:50:59 Pour le président ukrainien,
00:51:01 permettre une négociation avec la Russie reviendrait,
00:51:03 je cite, à "geler la guerre, la douleur et la souffrance".
00:51:06 De son côté, le président sud-africain
00:51:08 appelle l'Ukraine et la Russie à la désescalade.
00:51:12 Merci beaucoup Trina, avec moi pour commenter l'actualité
00:51:16 jusqu'à 19h.
00:51:18 Karim Zeribi en pleine forme,
00:51:20 Philippe Guibert, toujours aussi en pleine forme,
00:51:22 Jean Messia, en très grande forme,
00:51:24 et notre ami Raphaël Stainville,
00:51:26 également en très bonne forme.
00:51:28 Allez, on va commencer cette nouvelle heure de Punchline
00:51:30 par rendre hommage, je vous le disais dans les titres,
00:51:33 à un gardien de la paix de 43 ans
00:51:35 qui a fait preuve de beaucoup de courage
00:51:37 cette nuit à Rouen.
00:51:39 On va appeler ce policier Max.
00:51:41 Max, évidemment, vous l'avez compris,
00:51:43 un prénom d'emprunt.
00:51:45 Max, merci de réserver votre témoignage exclusif
00:51:48 grâce à Sandra Buisson,
00:51:50 notre journaliste police-justice de CNews.
00:51:52 Max, racontez-nous très concrètement
00:51:54 ce qui s'est passé cette nuit à Rouen.
00:51:57 Bonjour à vous.
00:52:00 Cette nuit à Rouen,
00:52:02 j'ai vu des individus courir
00:52:05 et une personne se faire agresser.
00:52:08 J'ai entendu des appels au secours.
00:52:10 J'ai compris tout de suite qu'il y avait une notion d'arme.
00:52:13 J'ai entendu une personne se plaindre de coup de couteau.
00:52:17 Je me suis mis à la poursuite de cet individu.
00:52:21 Sur mon chemin, j'ai croisé la victime
00:52:24 auquel j'ai porté assistance.
00:52:27 Cette victime avait une plaie d'environ
00:52:30 plus de 50 cm dans le dos.
00:52:33 Je l'ai rassuré, je l'ai mis en PLS.
00:52:36 Je lui ai dit que j'allais appeler les pompiers.
00:52:39 J'ai continué ma progression pour essayer de stopper l'individu.
00:52:43 L'individu était porteur de couteau.
00:52:48 La copine de la victime courait également
00:52:53 après l'individu en criant.
00:52:56 C'est alors que l'assaillant s'est retourné en ma direction.
00:53:00 J'ai tout de suite crié "police".
00:53:03 Je lui ai demandé de se coucher à terre.
00:53:06 Je pense que ça l'a impressionné.
00:53:09 Il est parti dans une autre direction.
00:53:12 J'ai pu prendre mon téléphone et appeler des renforts.
00:53:16 J'ai rattrapé l'individu.
00:53:19 Avec l'aide d'un équipage de police secours,
00:53:22 j'ai pu maîtriser et interpeller cet insidieux.
00:53:25 - Vous n'aviez pas votre arme de service.
00:53:29 Comment avez-vous pris cette décision d'intervenir ?
00:53:33 Les plaies sont énormes.
00:53:36 Vous avez évité le pire.
00:53:39 - Ça fait 14 ans que je suis dans cette brigade anticriminalité.
00:53:43 On a l'habitude d'intervenir et d'avoir des situations assez périlleuses.
00:53:48 Quand j'ai vu l'ampleur des blessures de la victime,
00:53:52 j'ai compris que c'était un problème.
00:53:55 J'ai voulu arrêter cette assaillante.
00:53:59 - Vous avez déjà assisté à des scènes aussi violentes ?
00:54:03 - Avec des armes blanches, on a quelques interventions.
00:54:07 C'est la première fois que je vois une personne
00:54:11 avec une arme blanche dans un camp.
00:54:14 C'est un peu bizarre.
00:54:17 - Vous avez été confronté à des scènes violentes ?
00:54:21 - Oui, j'ai été confronté à des scènes violentes.
00:54:25 J'ai été confronté à des scènes violentes.
00:54:29 J'ai été confronté à des scènes violentes.
00:54:33 J'ai été confronté à des scènes violentes.
00:54:37 J'ai été confronté à des scènes violentes.
00:54:41 J'ai été confronté à des scènes violentes.
00:54:45 J'ai été confronté à des scènes violentes.
00:54:49 - Vous avez pensé à ce qui se passait ?
00:54:53 - Oui, j'y ai pensé.
00:54:57 Il y avait ce fait qui se déroulerait par chez nous.
00:55:01 On s'est dit comment on va réagir face à un individu
00:55:05 qui est armé et déterminé.
00:55:09 J'ai pensé à mon intégrité physique.
00:55:13 C'est mon expérience qui m'a fait continuer.
00:55:17 - Petite réaction autour de ce plateau ?
00:55:21 - Je ne comprends pas pourquoi, bravo pour votre acte de bravoure
00:55:25 et d'être intervenu dans ces conditions alors que vous n'étiez pas armé
00:55:29 face à des gens qui peuvent être extrêmement dangereux.
00:55:33 Là, c'était le cas.
00:55:37 Il faut rappeler qu'en France, il y a entre 120 et 140 coups de couteau par jour.
00:55:41 Vous étiez là au bon moment.
00:55:45 Je ne comprends pas pourquoi vous n'étiez pas armé.
00:55:49 Vous êtes hors service.
00:55:53 Après le Bataclan, les policiers pouvaient rentrer avec leurs armes de service.
00:55:57 Quand on voit le niveau d'insécurité dans la France d'aujourd'hui,
00:56:01 je ne comprends pas pourquoi on n'arme pas les policiers en permanence
00:56:05 même quand ils sont hors service.
00:56:09 - Max ?
00:56:13 - Je suis un policier, je suis en charge de la sécurité.
00:56:17 On a une autorisation d'avoir notre arme hors service.
00:56:21 On fait le choix de la prendre ou pas.
00:56:25 Ça dépend de l'environnement, du contexte.
00:56:29 Avoir une arme, c'est une grande responsabilité.
00:56:33 Je garde mon arme aussi sur moi hors service à certains moments
00:56:37 pour la protection des gens, notamment dans les trains, dans les endroits publics.
00:56:41 Je ne peux pas me mettre en charge de la sécurité.
00:56:45 - Et le profil de l'agresseur ?
00:56:49 - Je ne peux pas vous en dire plus.
00:56:53 C'est l'enquête qui va le...
00:56:57 Je n'ai pas trop envie de parler de ça.
00:57:01 - Max, vous n'avez pas été blessé dans cette agression ?
00:57:05 - Non, je n'ai pas été blessé.
00:57:09 J'ai eu un petit moment de recul.
00:57:13 Quand on voit la victime, je me suis dit que si je partais au corps à corps
00:57:17 avec cet homme-là, avec les couteaux, je risquais de me faire prendre un coup.
00:57:21 Après, j'ai pensé à autre chose.
00:57:25 L'important, c'était de le maîtriser et de l'amener au sol.
00:57:29 Et de lui faire lâcher les armes.
00:57:33 - Est-ce que vous avez le sentiment d'être un héros, Max ?
00:57:37 - Non, on ne peut pas appeler ça un héros.
00:57:41 Je pense que n'importe quel citoyen lambda,
00:57:45 quand on entend des appels au secours, la première chose qui vient, c'est d'aider les autres.
00:57:49 Effectivement, quand on est gardien de la paix, on est fonctionnaire de police.
00:57:53 C'est aussi un petit peu inné chez nous.
00:57:57 Après, je n'étais pas un héros. J'ai fait ce qu'il fallait.
00:58:01 Si j'ai pu sauver une vie, tant mieux. Demain, je suis sur le terrain et je continue à travailler.
00:58:05 - Max, merci d'avoir témoigné en exclusivité sur CNews.
00:58:09 Grâce à Sandra Buisson, notre spécialiste police-justice.
00:58:13 Bon courage et encore une fois, on vous dit bravo.
00:58:17 Merci d'avoir témoigné.
00:58:21 Thierry Mzeevi, petite réaction rapide ?
00:58:23 - Évidemment, on a envie de féliciter Max.
00:58:25 C'est parce que des interventions de fonctionnaires de police hors service,
00:58:29 on en a quand même assez souvent et on ne les médiatise pas toutes.
00:58:33 Ils ont cette vocation-là de protéger, de servir.
00:58:37 Beaucoup prennent le train aujourd'hui, gardent leurs armes
00:58:41 et parfois désamorcent énormément de conflits.
00:58:45 Parce que dans les trains, on a la société qui circule.
00:58:49 Parfois, il y a quand même des agressions qui peuvent être très importantes.
00:58:53 - Philippe, petite réaction sur cette taxe et ce courage ?
00:58:57 - Bravo à lui. La présence policière dans la rue,
00:59:01 en dehors de son service, est un élément extrêmement important.
00:59:07 On pourrait reprendre le débat sur la fameuse police de proximité.
00:59:13 Elle a été abandonnée il y a 20 ans, puisqu'elle avait été préparée par Jean-Pierre Chevènement
00:59:21 et abandonnée par Nicolas Sarkozy.
00:59:23 Et qu'au 20 ans après, on doit se poser la question de savoir
00:59:26 si c'était vraiment une bonne idée de l'abandonner.
00:59:28 - Raphaël Stamil ?
00:59:30 - Parce que vous avez évoqué cet épisode, le drame d'Annecy,
00:59:34 la réflexion de Max me faisait espérer quelque chose.
00:59:39 Comme s'il y avait un avant et un après Annecy.
00:59:42 Peut-être qu'aujourd'hui, un certain nombre de personnes,
00:59:44 et pas seulement les policiers hors cadre,
00:59:46 pour reprendre les mots d'Henri, oseront relever la tête,
00:59:49 quelles que soient les circonstances et les dangers
00:59:52 pour la personne qui serait amenée à intervenir pour protéger la vie d'autrui.
00:59:58 En tout cas, merci à Max, merci pour ce geste.
01:00:01 Et j'espère qu'un certain nombre de Français relèveront la tête
01:00:06 et n'hésiteront pas parfois au péril de leur vie
01:00:08 à essayer d'intervenir dans ce genre de circonstances.
01:00:11 - Mais oui, ce qui est intéressant, ce que disait Max aussi,
01:00:13 c'est que cette agression d'Annecy les a fait également réfléchir
01:00:17 au sein de ses collègues.
01:00:19 Qu'est-ce qu'on fait ? Comment réagir ?
01:00:22 - Selon plusieurs sources auxquelles j'ai eu accès,
01:00:25 celui qui a tenté de tuer le membre de ce couple, donc l'homme,
01:00:30 s'affirme un ressortissant marocain, d'origine marocaine.
01:00:34 Donc évidemment, à Annecy c'est pareil, c'était un ressortissant d'origine syrienne.
01:00:38 Je sais bien qu'on va me dire que tout ça, c'est le hasard et que ça n'a pas de rapport.
01:00:42 Si, ça a un rapport.
01:00:43 Je pense qu'à un moment, il faut s'interroger sur le lien
01:00:46 entre l'ensauvagement de notre pays, cette insécurité grandissante
01:00:49 qui fait que notre pays est de plus en plus un coupe-gorge au sens propre du terme.
01:00:53 Quand on entend le témoignage de ce policier qui parle de la blessure qu'il a vue,
01:00:57 qu'il n'avait jamais vue dans 14 années de carrière,
01:01:00 on peut quand même se poser la question.
01:01:02 Et ce n'est ni de la haine, ni du racisme de dire ça.
01:01:05 C'est juste un fait.
01:01:06 Aujourd'hui, énormément, sinon la majorité de l'insécurité,
01:01:11 en tout cas de ces coups de couteau, des dizaines de coups de couteau entre 120 et 140
01:01:16 est effectivement le fait de personnes étrangères ou d'origines étrangères.
01:01:22 Donc, il faut poser le diagnostic pour pouvoir agir dessus.
01:01:25 On va suivre l'enquête et Sandra Buisson suit cette enquête de très près.
01:01:28 Et on reviendra sur cette affaire évidemment.
01:01:30 Karim Zeribi, très rapidement.
01:01:31 Je pense que nos compatriotes ont envie de voir du bleu sur la voie publique.
01:01:37 Et pour voir du bleu, effectivement, il faut recréer cette police de proximité
01:01:42 partout, sur tous les territoires.
01:01:44 Que ce soit les métropoles, que ce soit les petites villes,
01:01:46 que ce soit les quartiers dits difficiles aujourd'hui.
01:01:49 Les Français ont envie d'être traités à égalité face à l'insécurité.
01:01:54 Et ils ont envie effectivement que cette police puisse se mettre à la main
01:01:56 sur tous les délinquants, quelles que soient leurs origines,
01:01:58 parce que ce qui nous importe, c'est de lutter contre la délinquance, quelle qu'elle soit.
01:02:02 Oui, mais juste à l'instant, le problème, si vous voulez,
01:02:04 c'est que si vous mettez 10 flics supplémentaires et qu'on importe
01:02:07 100 délinquants et criminels supplémentaires,
01:02:10 les moyens sont absorbés par la blague de la blague.
01:02:14 Vous ne me ferez pas croire que la délinquance ou la crédibilité,
01:02:16 je ne reviendrai pas dans le débat nauséabond auquel vous nous aidez.
01:02:19 Ce n'est pas nauséabond, c'est la vérité et la justice.
01:02:21 Et la justice, pareil.
01:02:22 L'important, je voulais absolument qu'on donne la parole à Max.
01:02:26 Et c'est important de signaler cet acte que moi je dis héroïque aussi.
01:02:30 Parce qu'il faut avoir du courage quand même de s'attaquer.
01:02:32 Et encore une fois, je vous dis qu'on voit la blessure de la personne agressée.
01:02:38 C'est impressionnant, honnêtement.
01:02:40 On va prendre la direction à nouveau de la Savoie.
01:02:43 C'est un petit peu le feuilleton de la journée.
01:02:45 Pour suivre cette manifestation contre le tunnel Lyon-Turin.
01:02:48 Adrien Spiteri suit ce rassemblement et cette manifestation avec Pierre Emco.
01:02:53 Ça chauffait un peu tout à l'heure entre les forces de l'ordre et les manifestants.
01:02:57 On en est où, mon cher Adrien Spiteri ?
01:02:59 Est-ce que les choses rentrent dans l'ordre ? Est-ce que c'est calme ?
01:03:02 Ou plus calme ?
01:03:04 Eh bien écoutez, oui Thierry, le calme revient progressivement ici dans la vallée de la Maurienne.
01:03:10 Vous le voyez sur ces images de Pierre Emco.
01:03:12 Les policiers et gendarmes bloquent toujours l'accès à la route pour éviter que les manifestants n'avancent davantage.
01:03:19 Des manifestants d'ailleurs qui ont rebroussé chemin.
01:03:22 Une grande partie d'entre eux retourne désormais à leur camp.
01:03:26 Et vous le voyez, les pompiers sont actuellement en train d'éteindre les feux qui ont été allumés par les manifestants aujourd'hui.
01:03:33 Avec de très violents affrontements.
01:03:35 On voit énormément de pavés, de gaz lacrymogènes également qui ont été envoyés par les forces de l'ordre.
01:03:41 Certains manifestants ont tenté de rejoindre l'autoroute en traversant notamment la rivière de l'Arc.
01:03:46 L'autoroute a d'ailleurs été bloquée puisqu'une centaine de manifestants ont pu rejoindre l'autoroute.
01:03:53 Et puis il y a d'autres manifestants qui sont rentrés au camp blessés, parfois grièvement.
01:03:58 Notamment un au pied qui est d'ailleurs passé devant nous avec un pied totalement blanc.
01:04:02 Il a été pris en charge par des strik medics qui accompagnent le rassemblement.
01:04:07 Des manifestants globalement déçus de ne pas avoir pu avancer davantage.
01:04:12 Et qui demain ne devraient pas refaire une autre manifestation mais plutôt participer à des débats et des marches naturalistes.
01:04:21 Merci beaucoup cher Adrien Spiteri. Je rappelle que vous êtes accompagné par Pierre Emko.
01:04:25 Alors parmi, on le disait tout à l'heure dans la première partie de Punchline, parmi les organisateurs de ce rassemblement,
01:04:30 il y a les fameux soulèvements de la terre que le gouvernement, justement, on l'a évoqué, c'est pour ça que je ne voulais pas qu'on l'évoque tout de suite,
01:04:36 que le gouvernement cherche à dissoudre. Qui sont-ils ? Quels sont leurs soutiens ?
01:04:40 Et pourquoi ça prend autant de temps ? Explication de Florian Tardif. On en parle très rapidement ensemble.
01:04:45 La difficulté pour le gouvernement réside dans le fait que le réseau qui se prénomme Soulèvement de la Terre n'est pas une organisation formellement constituée.
01:04:52 Or, seules les associations peuvent être dissoutes par le gouvernement.
01:04:55 Les associations et les groupements de faits depuis la loi séparatisme de Gérald Darmanin.
01:05:00 En effet, selon l'article 212 alinéa 1 du Code de la Sécurité Intérieure, sont dissous par décret en Conseil des ministres toutes les associations, vous le voyez,
01:05:08 ou groupements de faits qui provoquent des manifestations armées ou des agissements violents à l'encontre de personnes ou de biens.
01:05:14 Il s'agit donc également de démontrer pour le gouvernement que les violences sont le fait des soulèvements de la Terre
01:05:20 et 2) seulement dans le cadre de ces mobilisations, sinon le Conseil d'État pourrait retoquer toute dissolution.
01:05:26 Charge donc au gouvernement de constituer un dossier suffisamment épais pour justifier cette dissolution.
01:05:31 Dossier qui, pour l'heure, vous l'avez compris, ne l'est pas suffisamment.
01:05:35 Pas simple, hein, Raphaël Stainville.
01:05:37 Non, pas simple, mais ça pose la question de la communication de Gérald Darmanin.
01:05:40 Gérald Darmanin communique de manière intempestive, souvent, avec une célérité qui rend les choses absurdes.
01:05:48 C'est-à-dire que parfois il obtient très rapidement la dissolution de mouvements et d'autres, comme celui des soulèvements de la Terre,
01:05:58 un ou deux mois après cette annonce tonitruante, on en est toujours au même résultat.
01:06:03 Et après, j'aimerais juste quand même faire une petite remarque.
01:06:05 C'est que tout à l'heure, on s'étonnait. Ah, mais regardez, finalement, cette manifestation s'est relativement bien déroulée, quelques heures.
01:06:12 Est-ce que le préfet n'a pas eu tort d'interdire cette manifestation ?
01:06:16 Mais c'est-à-dire qu'aujourd'hui, on est tellement habitué à ce degré de violence que lorsque on jette des pavés sur des CRS,
01:06:23 qu'on incendie des bords de route, on trouve ça presque normal. C'est hallucinant, quand même.
01:06:29 Philippe Hubert ?
01:06:31 Je suis d'accord avec vous. Si SNAC n'a quand même pas grand-chose à voir avec ce qu'on a vu.
01:06:34 Donc là aussi, par rapport à la communication qui a été faite auparavant sur cette manifestation,
01:06:43 eh bien, on est très très loin de ce qui s'est passé. Et tant mieux, on est très loin de ce qui s'est passé à Saint-Soline.
01:06:50 Et donc, on peut quand même néanmoins, parce que je voudrais appeler d'interdire des manifestations.
01:06:55 Il y a un certain nombre de cas, et là, le tribunal administratif a confirmé.
01:07:00 Mais d'interdire des manifestations n'est pas sain dans un pays. Je veux dire, c'est pas quelque chose de naturel et qui doit se répéter.
01:07:08 C'est-à-dire que là, il y avait quand même 3 000 manifestants et il y en avait au moins 2 700 qui étaient, semble-t-il, tout à fait pacifiques.
01:07:15 Et donc, qu'on leur donne raison ou tort, ils ont le droit aussi de m'indiquer.
01:07:19 Vous avez trouvé qu'il y en avait 2 700 qui étaient pacifistes ? Moi, j'ai l'impression.
01:07:22 Très rapidement, je vous laisse une minute chacun pour faire le sujet.
01:07:26 Non, mais c'est très simple. Je sais qu'on déploie des arguments absolument invraisemblables pour vous démontrer qu'il est impossible de dissoudre
01:07:33 un certain nombre de groupes, dont le soulèvement de la terre, dont on nous dit que ce n'est pas un groupe, mais c'est un réseau,
01:07:38 et qu'il est très compliqué de le dissoudre. Moi, j'ai juste une question à poser.
01:07:42 Si c'était appelé soulèvement de la France ou soulèvement national, avec une autre couleur politique...
01:07:46 Mais non, il y a un problème juridique. Il y a un problème juridique.
01:07:49 Avec une autre couleur politique, est-ce que vous pensez...
01:07:51 Qu'est-ce que vous allez chercher des... Vous êtes parano.
01:07:53 Est-ce que vous pensez que le gouvernement aurait tergiversé autant s'il s'était appelé soulèvement de la France
01:07:59 et que c'était un groupe de droite ou d'ultra-droite ? La réponse est non, et si vous dîtes le contraire, vous êtes de mauvaise foi.
01:08:04 Donc quand il s'agit d'un groupe qui se coule de gauche...
01:08:06 Vous êtes parfaitement parano.
01:08:07 Le gouvernement nous sort tous les arguments possibles et imaginables pour nous expliquer pourquoi il ne peut pas faire.
01:08:12 En revanche, lorsqu'il s'agit de la mauvaise couleur politique, là, tous les arguments sont dibles, sont cités et sont avancés...
01:08:17 Si il n'y a pas d'association.
01:08:19 Pour pouvoir l'interdire. Et là, la vérité, c'est tout.
01:08:21 Si il n'y a pas d'association.
01:08:23 Et en plus, c'est sourcé et documenté sur son tablature.
01:08:25 Contrairement à Jean-Mésia qui fait toujours une obsession des groupuscules violentes qu'il faut interdire plutôt que d'autres en raison de leur appartenance politique,
01:08:33 moi je vais vous dire que les violences, aujourd'hui, sont à condamner.
01:08:39 Et quand il y a une manifestation interdite, on ne doit pas la tolérer.
01:08:43 L'autorité de l'Etat doit retrouver toute sa place.
01:08:47 Que ce soit l'extrême gauche, l'extrême droite.
01:08:49 Moi, je ne fais pas d'approche partisane sur ces questions-là.
01:08:52 C'est insupportable.
01:08:53 A chaque fois, on nous remet à la même sauce.
01:08:55 Oui, mais eux sont plus dangereux que ceux-là.
01:08:57 Oui, parce que le gouvernement fait du deux poids, deux mesures.
01:08:59 Mais quand ils solvent toutes les structures dangereuses et violentes qui mettent à mal notre démocratie, monsieur Mésia, quel qu'elle soit.
01:09:05 On change de sujet.
01:09:07 C'est une question juridique et pas une question de deux poids, deux mesures.
01:09:09 On va parler santé.
01:09:11 On est d'accord avec ça.
01:09:13 Avec une invitée dans quelques instants.
01:09:15 Un abonnement à 11,90 euros par mois pour voir un médecin en téléconsultation.
01:09:19 C'est ce que propose le groupe privé Ramses.
01:09:22 C'est une espèce de nexus de la santé.
01:09:26 Ça suscite pas mal d'interrogations.
01:09:29 Pour savoir ce qu'en pensent les médecins, on est avec Sophie Bauer.
01:09:33 Je vous ferai réagir ensuite sur cette application.
01:09:36 Sophie Bauer, présidente du syndicat des médecins libéraux.
01:09:41 Sophie Bauer, soyez la bienvenue.
01:09:43 Quand je dis Netflix de la santé, c'est un peu ça.
01:09:47 Ça vous choque ?
01:09:48 Et quel est votre ressenti sur cette initiative ?
01:09:51 Ça se présente clairement comme une offre commerciale.
01:09:55 Et après, je me suis "amusée".
01:09:59 Parce que très franchement, l'ensemble des médecins que je défends sont absolument outrés.
01:10:04 Je me suis amusée à dérouler la plote.
01:10:08 C'est-à-dire qu'en fait, vos 11,90 euros par mois, ça correspond à 142 et quelques par an.
01:10:14 Et si vous le divisez par 20, ce qui est le maximum de "téléconsultation"
01:10:18 et je vais vous expliquer après que ça n'en est pas...
01:10:21 Vous arrivez sur 7,50 euros par téléconsultation à condition d'en prendre 20 par an.
01:10:27 Or, 7,50 euros, c'est ce qui reste à charge du patient.
01:10:30 En général, pris en charge par sa mutuelle, puisque sur les 25 euros de la téléconsultation du généraliste,
01:10:35 la Sécurité Sociale prend en charge 70%.
01:10:38 Donc vous commencez un peu à entrevoir le problème.
01:10:41 C'est-à-dire que si vous avez une mutuelle, ces 7,50 euros sont déjà pris en charge
01:10:44 et en fait, Ramsay vous fait payer deux fois.
01:10:47 Donc ça, c'est la première chose.
01:10:49 Ensuite, si vous déroulez, si vous continuez à dérouler la plote,
01:10:52 vous vous apercevez qu'en fait, ce n'est pas Ramsay,
01:10:54 c'est un partenariat qu'ils ont fait avec une boîte de téléconsultation
01:10:57 qui fournit un logiciel au médecin qui s'appelle Mediavis.
01:11:00 Et là, vous avez besoin, quand vous allez sur la téléconsultation,
01:11:04 d'accepter évidemment les conditions de prise en charge.
01:11:08 Et dans ces conditions de prise en charge, ça vous explique que ce n'est pas forcément un médecin,
01:11:11 mais un praticien et qu'en fait, votre téléconsultation, ça va peut-être être un télésoin.
01:11:16 Télésoin qui en principe vous coûterait entre guillemets 12 euros,
01:11:20 moins 70% des 12 euros, c'est-à-dire que ça vous coûterait beaucoup moins cher que les 7,50 euros.
01:11:26 Et que là encore, ça serait remboursé si vous avez une mutuelle.
01:11:29 Vous commencez à entrevoir ce qui, pour les patients en fait,
01:11:32 j'appelle ça quasiment une arnaque.
01:11:35 Sophie, très concrètement, parce que trop de chiffres tuent les chiffres.
01:11:38 Et moi, je suis un peu perdu et mes invités aussi.
01:11:40 Qu'est-ce que, très concrètement, qu'est-ce que vous dénoncez ?
01:11:43 En quoi ce système, on voit que vous avez bien étudié le dossier,
01:11:45 mais nous, on est perdus là, personnellement.
01:11:47 Donc moi, si je suis perdu, si mes invités sont perdus,
01:11:50 je pense que nos téléspectateurs sont également perdus, je suis désolé.
01:11:53 Concrètement, qu'est-ce que vous dénoncez, Sophie ?
01:11:56 En quoi ça vous choque, au moment où on parle de déserts médicaux
01:11:59 et qu'on a besoin de solutions ? C'est pas une bonne idée ?
01:12:02 Alors, pour faire court, 1) c'est une offre commerciale
01:12:05 et la médecine ne s'exerce pas par un commerce.
01:12:08 2) ça vous remboit sur une boîte de téléconsultation qui fait aussi du téléssoin.
01:12:12 Vous n'êtes pas sûr d'avoir une téléconsultation, contrairement à ce que prétend Ramsey.
01:12:15 Et 3) ça vous coûte deux fois, parce que ces 7,50 euros,
01:12:19 en général, ils sont pris en charge par votre mutuelle.
01:12:21 Est-ce que c'est plus clair ?
01:12:23 Messieurs, je me tourne vers mes invités. Est-ce que vous avez compris ? Karim Zeribi.
01:12:26 Non, mais c'est pas une question de compréhension. Est-ce que ça répond à un besoin ?
01:12:29 C'est la question que je posais, puisqu'au moment où...
01:12:31 Si il y a une offre commerciale, la réponse est oui, si ça répond à un besoin.
01:12:34 Est-ce qu'aujourd'hui, on peut voir facilement un médecin ? La réponse est non.
01:12:37 Est-ce qu'on peut éviter un engorgement aux urgences
01:12:40 si on a, par la télémédecine, un médecin qui nous rassure ?
01:12:44 Peut-être que c'est le cas.
01:12:46 Moi, je pense que vous balayez d'un revers de main un peu facilement
01:12:49 la dimension commerciale en lien avec la dimension santé
01:12:53 qui est un besoin dans notre pays crucial aujourd'hui
01:12:56 et auquel on ne répond plus comme on devait répondre et où on répondait par le passé.
01:13:00 Oui, le service public de la santé est mis à mal.
01:13:02 Oui, notre dispositif aujourd'hui ne répond pas aux besoins de tout un chacun.
01:13:07 Et inventer une offre commerciale qui ne sera pas obligatoire, après tout,
01:13:12 chacun pourra s'abonner ou pas en fonction de son choix,
01:13:15 en fonction de son déshydratant, en fonction de son besoin.
01:13:18 Moi, je pense que vous ne devriez pas être aussi fermés que ça
01:13:21 parce qu'on a aujourd'hui un contexte qui fait qu'on ne peut pas avoir accès à un médecin généraliste comme ça.
01:13:26 Sophie, ce que je vous propose, parce qu'il faut répondre à notre amie Karim Zeribi.
01:13:32 On va marquer une pause, vous restez avec nous et puis on va essayer d'être très pédagogue
01:13:37 et vous allez répondre à Karim très concrètement.
01:13:39 C'est comme ça, vous êtes d'accord ?
01:13:40 Pas concrètement. Parfait.
01:13:42 Vous êtes d'accord ? Vous restez avec nous ?
01:13:43 A tout de suite.
01:13:44 Allez, à tout de suite.
01:13:45 La réponse, juste après la pause pub de Phoebe Howard.
01:13:47 Ça, c'est du teasing quand même.
01:13:49 Allez, à tout de suite, vous êtes bien sûr C News et c'est Punchline Weekend.
01:13:52 Le temps passe vite, il est quasiment 18h30.
01:13:55 Il ne nous reste plus que 30 minutes, messieurs, pour Punchline Weekend.
01:13:59 Beaucoup de sujets, beaucoup de thèmes, beaucoup de débats, beaucoup d'échanges.
01:14:02 Il va falloir choisir.
01:14:03 Pardon ?
01:14:04 Il va falloir choisir.
01:14:05 Il va falloir choisir, oui, il va falloir faire des choix.
01:14:06 Et dans la vie, on est parfois obligé de faire des choix.
01:14:08 Mais tout de suite, c'est le choix de l'info que je vais faire, si ça ne vous dérange pas.
01:14:11 Et le choix de l'info, ce samedi, c'est Trina Magdin.
01:14:14 Nouvelle voix d'ailleurs sur C News que je salue, Trina Magdin.
01:14:17 Bonsoir à tous.
01:14:22 Vladimir Poutine est prêt au dialogue avec ceux qui souhaitent la paix.
01:14:25 Lors d'une rencontre à Saint-Pétersbourg avec les médiateurs africains sur l'Ukraine,
01:14:29 le président russe a salué leur approche équilibrée envers la crise ukrainienne
01:14:33 et s'est dit ouvert à un dialogue constructif basé sur les principes de la justice
01:14:38 et de la prise en compte des intérêts légitimes des partis.
01:14:42 L'Ukraine ne bénéficiera pas de traitements de faveur pour son processus d'adhésion à l'OTAN.
01:14:46 C'est ce qu'a indiqué aujourd'hui Joe Biden.
01:14:48 Interrogé par des journalistes pour savoir s'il comptait rendre plus facile
01:14:52 l'adhésion de Kiev à l'Alliance atlantique,
01:14:54 le président américain a dit non, assurant que l'Ukraine devrait respecter tous les critères.
01:15:00 Les préfectures du Vaucluse et du Gard ont annoncé la levée partielle des mesures de restriction d'eau.
01:15:06 Grâce aux plus significatives tombées depuis la mi-mai,
01:15:08 la situation est favorable sur le débit des cours d'eau et sur l'humidité des sols.
01:15:13 Prudence tout de même, cette levée de restrictions peut être revue à tout moment selon la situation.
01:15:18 Merci Trina. On se retrouve avec l'équipe qui m'accompagne pour ce Punch Time Weekend.
01:15:26 Karim Zeribi, Raphaël Stainville, Philippe Guibert et Jean Messiaen.
01:15:29 Et on reparle de ce fameux Netflix de la santé.
01:15:33 Je ne pensais pas que ça allait être aussi compliqué.
01:15:35 Nous sommes avec Sophie Bauer, présidente du syndicat des médecins libéraux.
01:15:39 Vous n'avez pas raccroché Sophie Bauer ?
01:15:41 Non, je suis restée.
01:15:43 Alors attendez, pour qu'on comprenne bien, Karim Zeribi va faire court,
01:15:46 il va se transformer en journaliste, il va vous reposer la question
01:15:49 et vous essayez de lui répondre le plus concrètement possible
01:15:51 parce que Jean Messiaen a révisé ses fiches, il a des choses à vous dire également sur ce Netflix de la santé.
01:15:57 Karim Zeribi, une question courte pour Sophie, qu'on comprenne.
01:16:00 Simplement, madame Bauer, vous sembliez critiquer en règle ce dispositif.
01:16:06 Moi, je vous disais simplement, mais c'est intéressant que vous me répondiez,
01:16:09 ça n'aurait pas un besoin malgré tout.
01:16:11 Je veux dire, il n'y a pas d'obligation à s'abonner ou pas.
01:16:14 Mais aujourd'hui, on le voit bien, absence de généralistes pas suffisante dans notre pays,
01:16:20 des zones désertifiées, les urgences parfois qui reçoivent des gens qui ne doivent pas passer par les urgences.
01:16:26 Est-ce que ça ne va pas être, je dirais, une offre supplémentaire qui serait complémentaire de ce qui existe,
01:16:33 sans pour autant qu'on puisse voir la dimension commerciale de manière négative.
01:16:38 Et derrière ce dispositif, ce sont des médecins quand même qui vont répondre aux patients.
01:16:42 C'est quand même utile aujourd'hui quand on a du mal à avoir un rendez-vous,
01:16:46 parce qu'on n'a pas de médecin dans son entourage.
01:16:48 J'avais dit une question courte, elle est bonne, elle est excellente de question.
01:16:51 Alors, il fait une synthèse.
01:16:53 Ah oui, c'est une synthèse, oui, je suis de Marseille.
01:16:55 Ah oui, c'est la synthèse marseillaise.
01:16:57 J'en tiens d'un terme des hôpitaux de Marseille, on va se comprendre.
01:17:00 Donc, si vous suivez le site et vous regardez ce que c'est,
01:17:05 en fait, d'abord, ce n'est pas forcément un médecin qui vous répond, c'est un praticien.
01:17:08 Donc, ça peut être une infirmière, ça peut être quelqu'un d'autre,
01:17:10 ce n'est pas forcément un médecin, c'est la première chose.
01:17:12 Deuxièmement, vous avez des systèmes qui existent actuellement,
01:17:15 qui ne vous coûteront pas ce prix-là et qui permettent de joindre un médecin.
01:17:18 D'ailleurs, les médecins qui sont sur cette plateforme, en fait, sont sur une autre plateforme,
01:17:22 puisque ça vous ramène à une autre plateforme qui est Mediavis.
01:17:25 Et donc, vous pouvez très bien prendre des rendez-vous de téléconsultation
01:17:28 directement avec ces médecins qui sont en téléconsultation.
01:17:31 Donc, ça, c'est ce qu'il faut voir.
01:17:33 En fait, vous payez deux fois.
01:17:35 Vous payez tout simplement deux fois.
01:17:37 Et vous avez un service que, de toute façon, vous trouveriez par un autre moyen sans payer.
01:17:42 Pourquoi on paie deux fois, Sophie ?
01:17:44 Sophie Bauer, pourquoi on paie deux fois ?
01:17:47 Vous payez deux fois parce qu'en fait, c'est ce que je vous expliquais,
01:17:50 les 7,50 € que ça représente si vous faites 20 consultations,
01:17:53 parce que si vous en faites moins de 20, ça vous coûte encore plus cher.
01:17:56 Si vous en faites un par an, ça vous la met à 142 €.
01:17:59 Je pense que là, effectivement, pour une consultation qui reste de durée entre 5 et 10 minutes,
01:18:04 ça fait quand même très, très cher.
01:18:06 Donc, si vous faites les 20 consultations, ça vous revient à 7,50 €,
01:18:11 qui est en fait le prix du reste à charge sur une téléconsultation de toute façon,
01:18:16 sauf que si vous avez une mutuelle, c'est déjà pris en charge par votre mutuelle.
01:18:20 Donc, vous payez deux fois.
01:18:21 Vous payez votre mutuelle et vous payez l'abonnement à Ramsay.
01:18:24 Jean Messia, vous qui avez vérifié vos fiches pendant la pause publicitaire.
01:18:28 Attendez, Jean Messia a quelque chose à vous dire.
01:18:30 Je n'ai pas vérifié mes fiches, j'ai juste regardé, si vous voulez, sur le site,
01:18:36 ce qu'ils proposent, c'est un accès téléphonique 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7
01:18:40 à un médecin parmi 250 médecins de 20 spécialités, tous inscrits à l'ordre des médecins.
01:18:45 Donc, apparemment, ce ne sont effectivement que des médecins.
01:18:49 S'ils s'avèrent que c'est des praticiens, vous pourrez porter plainte pour publicité mensongère.
01:18:53 Mais en l'occurrence, c'est ce qu'ils affichent sur leur site.
01:18:56 Alors, moi, si vous voulez…
01:18:57 Ça vous renvoie aux conditions d'utilisation, où on vous explique que ça peut être un praticien
01:19:04 et on vous explique en plus que ce n'est pas dit que vous l'ayez directement,
01:19:08 mais que s'il n'y en a pas disponible, ils vont vous rappeler.
01:19:11 Donc, moi, je vous le dis, en journée comme en nuit, vous avez des régulations libérales
01:19:17 qui vous permettent d'avoir un conseil qui ne vous coûtera pas ce prix-là
01:19:21 et qui pourra vous orienter éventuellement si vous avez besoin d'une consultation physique
01:19:25 ou d'une téléconsultation.
01:19:26 Le service, il existe déjà sans Ramsès.
01:19:29 Juste, le problème, Madame, c'est qu'aujourd'hui, quand on est un citoyen français
01:19:33 et qu'on a besoin d'un médecin, c'est la croix et la bannière.
01:19:37 C'est-à-dire que même sur des services Internet comme Doctolib,
01:19:40 vous pouvez contacter des médecins qui vous disent « nous ne prenons pas de nouveaux patients ».
01:19:44 Et donc, moi, j'entends bien que le service français est basé effectivement sur la gratuité des soins.
01:19:49 J'entends la dénonciation de l'ordre des avocats et même le directeur de l'assurance maladie
01:19:53 a dénoncé ce système, mais n'empêche que dans l'état actuel des choses,
01:19:57 lorsqu'on a besoin d'un médecin et qu'on n'a pas accès à un médecin,
01:20:01 qui plus est lorsqu'on habite dans un désert médical,
01:20:03 il faut bien entendre que c'est peut-être aussi une solution et que ça répond effectivement à un besoin.
01:20:08 Alors de deux choses l'une, soit on règle le problème à la base
01:20:11 et on remet des moyens à l'hôpital et dans la médecine de ville, etc.
01:20:15 et à ce moment-là, on coupe l'herbe sous le pied de ces services commerciaux.
01:20:18 Soit on ne fait rien, mais on ne peut pas reprocher à des services commerciaux
01:20:22 de remplir les trous dans la raquette.
01:20:24 Allez Sophie, va voir, réponse très rapide et très concrète.
01:20:28 Et merci d'avoir été présente.
01:20:31 Ça vous renvoie sur un système de téléconsultation
01:20:34 qui de toute façon vous donnerait cet accès sans payer les 11,90€ par mois.
01:20:39 Voilà le problème.
01:20:41 Et de toute façon, vous avez des moyens, que ce soit la nuit où vous avez la régulation libérale,
01:20:46 ou le jour où il y a de la régulation libérale par l'intermédiaire d'associations de soins non programmés
01:20:51 du style SOS Médecins, mais il y en a d'autres,
01:20:53 où effectivement vous pouvez, si vous avez besoin d'un conseil urgent prégnant,
01:20:57 appeler le 15, et le conseil vous l'aurez,
01:21:00 si vous avez vraiment besoin d'une consultation,
01:21:03 là pour le coup vous serez orienté vers un médecin.
01:21:05 Donc ce service en fait est de la poudre aux yeux.
01:21:08 Il ne sert à rien et vous avez tout en main pour que ça fonctionne sans ça.
01:21:14 Bon, et chère madame, chère madame...
01:21:16 Attendez, dernière question, Sophie Boas, dernière question de Philippe Guibert.
01:21:19 En tant que syndicat des médecins libéraux, vous ne regrettez pas d'avoir défendu
01:21:23 une réduction du numéro sclerose virus pendant des années ?
01:21:25 Parce qu'on en arrive à cette solution-là, où il n'y a pas assez de médecins,
01:21:29 et comme le disaient mes collègues, il y a des besoins qui sont à remplir.
01:21:32 Sophie Boas, réponds et referme le journalisme.
01:21:35 C'est bien de faire la leçon maintenant, mais...
01:21:38 Sophie Boas, on a un besoin, mais vous ne répondez pas.
01:21:41 Je voudrais quand même répondre à ça, parce que ça fait plus de 20 ans
01:21:44 qu'on dénonce le fait qu'il faut arrêter ce numéro sclerose.
01:21:47 Je vous rappelle qu'en 85, il y avait déjà des vrais problèmes de démographie.
01:21:52 Non seulement ils ont continué le numéro sclerose, mais ils ont fait le mica,
01:21:56 c'est-à-dire qu'ils ont payé les médecins français pour aller plus tôt à la retraite
01:21:59 et cesser de prescrire.
01:22:00 Il y en a d'ailleurs qui en ont profité pour aller en Suisse ou dans d'autres pays d'Europe prescrire.
01:22:04 Donc il faut bien voir que cette philosophie-là,
01:22:07 elle n'a été acceptée que de façon très courte par les syndicats,
01:22:11 qui se sont vite aperçus du problème quand ils ont fait les courbes,
01:22:14 et que très très vite les syndicats ont dénoncé ça.
01:22:17 Sauf qu'on a eu affaire à une force publique qui a continué dans l'idée
01:22:22 que quand il y avait des médecins, il y avait des malades,
01:22:24 et qu'en gros c'était les médecins qui provoquaient le fait que les gens sont malades.
01:22:27 On voit où on en est aujourd'hui.
01:22:29 Donc la solution c'est de nous redonner un tarif de consultation à la moyenne européenne,
01:22:34 qu'on puisse avoir du personnel administratif dans nos cabinets,
01:22:37 qui permet effectivement d'organiser les consultations urgentes, les coupes-fils, etc.
01:22:42 Moi j'ai la chance d'être en secteur 2, j'ai un secrétariat présentiel,
01:22:46 mais en secteur 1 c'est quasiment impossible.
01:22:48 Donc le problème est là, c'est réinvestir dans la médecine de ville,
01:22:52 et nous on a calculé qu'il faudrait 5 milliards,
01:22:54 5 milliards que la force publique récupérerait au bout d'un an.
01:22:58 Donc en fait c'est un investissement avec un retour immédiat sur investissement au bout d'un an.
01:23:02 Mais ça nos politiques ne sont pas prêtes à le faire.
01:23:04 Sophie Bauer, merci. Je ne pensais pas que le sujet allait susciter autant le débat,
01:23:10 comme quoi c'est un sujet ô combien sensible, ô combien important.
01:23:13 C'est majeur la santé.
01:23:14 C'est majeur évidemment.
01:23:16 On a bien compris que ce Netflix de la santé ne vous convient pas,
01:23:19 on a bien compris le message.
01:23:21 Et je rappelle que vous êtes présidente du syndicat des médecins libéraux.
01:23:25 Merci en tous les cas d'avoir témoigné dans Punchline Weekend, chère Sophie Bauer.
01:23:30 On va changer de sujet, on va parler encore des prières d'enfants dans les écoles de Nice.
01:23:37 Des faits qualifiés d'extrêmement grave, je le rappelle, ont eu lieu dans 3 établissements du primaire.
01:23:41 A priori sans lien entre eux, le ministre de l'éducation promet une enquête de l'inspection générale.
01:23:46 Rappel des faits avec Barbara Durand et on en débat avec mes invités du jour.
01:23:53 Averti par l'inspecteur académique, le maire de Nice monte au créneau.
01:23:57 Face à la suspicion de prières musulmanes effectuées par des enfants de CM1 et CM2 dans la cour de récré,
01:24:03 Christian Estrosi somme le gouvernement de réagir, mais aussi d'agir avec la plus grande fermeté
01:24:08 afin que ces comportements ne se reproduisent plus.
01:24:11 C'est pour moi tout simplement le séparatisme qui se met en marche
01:24:14 et qui se traduit par l'école de la République de cette manière.
01:24:17 Donc il faut y mettre un terme impérativement.
01:24:19 Pour l'élu, il y a urgence, particulièrement depuis quelques mois.
01:24:23 C'est un sujet qui me préoccupe de manière récurrente depuis qu'on accepte le retour de certaines familles
01:24:28 qui étaient parties pour le djihad en Syrie.
01:24:30 Car forcément on ne revient pas dans une démocratie comme la nôtre
01:24:33 sans un certain nombre de principes et de préceptes transmis à cette occasion.
01:24:37 Alors que le gouvernement affirme prendre ce dossier très au sérieux,
01:24:41 le rectorat annonce de son côté avoir pris toutes les dispositions
01:24:44 pour faire respecter les principes de la laïcité à l'école.
01:24:47 L'école a aussi un rôle d'instruction de réexpliquer à ses enfants
01:24:50 l'importance des valeurs de la République,
01:24:53 notre attachement viscéral au respect de la laïcité.
01:24:56 Il travaille évidemment aussi avec les parents pour leur expliquer
01:24:59 de la même manière que ce type de comportement n'est pas acceptable dans l'école.
01:25:02 Avant d'ajouter...
01:25:04 Je peux vous assurer qu'il n'y a aucun lien entre ces faits
01:25:07 qui concernent trois écoles différentes, des élèves différents
01:25:10 et les mineurs de retour de zone.
01:25:12 Pour rétablir précisément les faits et en tirer des conclusions,
01:25:15 une enquête de l'inspection générale est en cours.
01:25:18 Philippe Guibert, comment c'est possible ça ?
01:25:21 C'est possible parce que des gamins sont manipulés.
01:25:24 Je veux dire, ce ne sont pas des gamins qui arrivent dans des écoles
01:25:27 et qui disent "on va faire la prière". Ça n'existe pas.
01:25:29 Il n'y a pas de lien visiblement entre les écoles.
01:25:31 Donc il y a derrière ces gamins qui ont 8-9 ans, si j'ai bien compris,
01:25:35 il y a des groupuscules, il y a des parents qui sont certainement engagés
01:25:39 dans des associations ou des groupes qui visent à contester la laïcité à l'école.
01:25:46 On sait très bien que la mouvance des frères musulmans peut être dans cette logique.
01:25:50 On sait qu'il y a des groupuscules salafistes qui peuvent aussi être dans cette logique.
01:25:54 Donc c'est ce qu'on appelle l'islamisme ou un islam rigoriste
01:25:57 qui n'accepte pas les lois de la République et en particulier la laïcité à l'école.
01:26:03 C'est comme ça que c'est possible.
01:26:05 Alors après, j'aimerais bien quand même... J'ai deux remarques.
01:26:07 Premièrement, quelle est l'ampleur du phénomène ?
01:26:10 Je veux dire, est-ce qu'on nous parle de 30 gamins ou est-ce qu'on nous parle de 150 gamins ?
01:26:15 J'aimerais savoir exactement quelle est l'ampleur du phénomène.
01:26:18 Et dans ce que je lis et ce que j'entends, je n'arrive pas à savoir 3 écoles différentes,
01:26:22 mais c'est 10 gamins à chaque fois ou bien c'est 50 gamins à chaque fois.
01:26:26 À mon sens, ça n'a pas la même portée.
01:26:29 Deuxième question, je suis vraiment scandalisé parce que la mairie de Nice,
01:26:35 Christian Estosi, hier, son premier adjoint, a balancé une rumeur
01:26:39 comme quoi ce seraient des enfants qui seraient de retour de Syrie.
01:26:43 Or, ce que viennent de nous dire les autorités, c'est que c'est faux.
01:26:46 Et je trouve qu'on ne peut pas, quand on est un élu,
01:26:49 Christian Estosi, c'est un maire de Nice depuis longtemps, respectable,
01:26:52 on ne peut pas balancer comme ça des informations qui s'avèrent fausses,
01:26:56 c'est-à-dire de balancer des rumeurs, pour ne pas dire des fake news,
01:27:00 en jetant le discrédit sur le fait qu'il y a des gamins qui reviennent de Syrie,
01:27:04 ce qui est une obligation humanitaire pour notre pays, comme pour d'autres pays.
01:27:08 Et ça, je trouve ça, autant les prières à l'école sont inadmissibles
01:27:12 et doivent évidemment susciter une réponse d'une très grande fermeté,
01:27:17 autant cette polémique sur une base d'une fake news sur ces enfants de retour de Syrie,
01:27:22 je trouve ça extrêmement, extrêmement déplacé.
01:27:25 Alors, on comprend si vous voulez que Christian Estosi parle du retour des enfants de djihadistes,
01:27:31 parce qu'effectivement que le problème n'est pas là, je suis d'accord avec vous.
01:27:35 D'abord, c'est invérifiable et surtout, s'il n'y avait pas eu de retour d'enfants de djihadistes,
01:27:39 à supposer qu'il ait raison, le problème se serait quand même posé,
01:27:42 parce qu'il faut bien dire qu'il y a une offensive islamiste dans nos institutions,
01:27:47 dans notre école, et c'est la prière, laissez-moi terminer, je vous ai laissé parler.
01:27:51 Il y a les prières à Nice, il y a les offensives alter identitaires à travers la Baïa,
01:27:57 le voile islamique, etc. On voit bien quand même qu'il y a, comment dirais-je,
01:28:02 l'islam radical qui pousse ses pions et devant, il n'y a pas grande résistance, si vous voulez.
01:28:08 Bon, ça, c'est la première chose. La deuxième chose, c'est que l'islam en France
01:28:12 n'est pas à la base une religion française, c'est une religion qui est arrivée par les immigrations,
01:28:17 les vagues d'immigration successives.
01:28:20 Oui, mais l'Empire colonial, on a dit que c'était un crime contre l'humanité,
01:28:24 donc là, on n'en parle plus. L'islamisation de la métropole, cher Philippe Guibert,
01:28:31 c'est par les immigrations, les millions... Mais si, attendez, c'est ce problème-là,
01:28:37 on n'en parlait pas il y a 30 ou 40 ans.
01:28:39 Il y a 11% de musulmans en France.
01:28:41 Ben justement, mais les atteintes à la laïcité sont principalement le fait
01:28:46 d'une et d'une seule religion, c'est l'islam, il n'y en a pas d'autres.
01:28:49 Les voiles, les abaya, les halal, les burkini, enfin toutes ces manifestations
01:28:53 religieuses et identitaires, elles viennent de l'islam.
01:28:55 Or, ce n'est pas une conversion du peuple historique à l'islam qui fait problème,
01:28:59 c'est bien l'immigration de populations arabo-afro-musulmanes par million
01:29:04 sur les 20 dernières années qui donne ce genre de comportement.
01:29:06 Et je termine en disant, mais où sont les écologistes et les laïcars et les éléphies
01:29:11 dans cette histoire ? Rappelez-vous que l'association...
01:29:13 Pas la même chose.
01:29:14 La libre pensée...
01:29:15 Les laïcars, ils sont contre ça.
01:29:17 Ben justement, on ne les entend pas beaucoup.
01:29:19 Quand vous pensez qu'une association comme la libre pensée a fait rayer pendant des mois
01:29:24 pour obtenir la tête de la statue de Saint-Michel au sable de l'Aune sous prétexte
01:29:28 qu'elle ne respectait pas la laïcité, elle est où la libre pensée, là,
01:29:31 pour dénoncer l'offensive de l'islam radical dans les écoles ? On ne les entend pas.
01:29:35 Quand vous pensez que les écologistes ont fait enlever...
01:29:37 Là, le ministre a réagi tout de suite.
01:29:38 Les écologistes ont fait enlever des crèches...
01:29:40 C'est même l'inspection d'Akéliméka.
01:29:42 Et les médias se sont fait un tollé sur les crèches dans les mairies en disant
01:29:45 que c'était des atteintes à la laïcité.
01:29:47 Mais ça n'a aucun rapport.
01:29:48 Là, le sapin de Noël, on a dit que c'était une atteinte à la laïcité.
01:29:52 Ces gens-là, ils sont où aujourd'hui pour dénoncer les offensives de l'islam radical dans l'association ?
01:29:57 Jean, on va prioriter au direct.
01:30:00 Je suis désolé de vous interrompre.
01:30:02 Priorité au direct, il nous reste quelques minutes pour terminer ce punchline week-end.
01:30:06 On va repartir en Savoie après cette manifestation
01:30:10 pour...
01:30:12 C'est justement contre cette liaison Lyon-Turin.
01:30:15 Et nous sommes avec Camille Chèze, qui est porte-parole du ministère de l'Intérieur.
01:30:19 Camille Chèze, soyez la bienvenue dans Punchline Week-end.
01:30:22 On voulait absolument vous avoir avant la fin de cette émission
01:30:24 pour faire un bilan de cette journée de manifestation.
01:30:28 Quel est le bilan que l'on peut faire, Camille Chèze ?
01:30:30 Et merci d'être avec nous au direct.
01:30:32 Le bilan qu'on peut faire, c'est que notre objectif global était d'assurer la sécurité des biens et des personnes
01:30:40 tout en permettant à ceux qui le souhaitaient de s'être exprimés.
01:30:44 C'est l'équilibre finalement qui a pu être trouvé aujourd'hui à ce stade.
01:30:47 Même si on est prudent, la soirée peut être longue.
01:30:49 Il y a la nuit, il y a la journée de demain aussi.
01:30:51 Mais on décompte peu de blessés.
01:30:53 Il y a eu quelques échofourés entre les forces de l'ordre et les manifestants
01:30:58 qui ont assez rapidement envoyé des pierres, des projectiles sur les gendarmes mobiles.
01:31:04 Mais globalement, la sécurité des biens et des personnes a pu être maintenue aujourd'hui.
01:31:08 Est-ce qu'il y a eu des interpellations, Camille Chèze ?
01:31:13 Il y a eu peu d'interpellations.
01:31:15 Je crois même qu'il y a eu une seule mais remontée à ce stade.
01:31:17 Même si la soirée peut être longue.
01:31:20 L'objectif n'était pas forcément d'interpeller, mais de contenir et de préserver les biens,
01:31:25 de préserver les personnes, de préserver aussi les axes routiers
01:31:29 pour permettre aux personnes de circuler, aux secours de circuler, aux touristes.
01:31:33 Il a fait aussi une belle journée en Morienne.
01:31:35 Tout le monde pensait évoquer Sainte-Soline.
01:31:38 On était très loin de Sainte-Soline, fort heureusement Camille Chèze.
01:31:41 Oui, tout à fait.
01:31:44 Il y avait aussi une forte mobilisation des forces de l'ordre, comme à Sainte-Soline.
01:31:48 Mais la géographie était très différente.
01:31:50 La manœuvre globale était différente.
01:31:52 Et puis le dialogue avec les élus, avec certains groupes,
01:31:55 pas avec tous, mais avec certains, a pu être maintenu.
01:31:57 Donc on était dans une configuration très différente.
01:31:59 Et finalement, il y a pu avoir un certain nombre d'expressions publiques,
01:32:02 mais sans que les arrêtés d'interdiction pris par le préfet étaient en frein.
01:32:08 Donc on a eu un bon équilibre entre la liberté de manifester et l'ordre public,
01:32:13 qui a pu être maintenu aujourd'hui.
01:32:15 - Alors Sandra Buisson, notre spécialiste police-justice, est avec nous en plateau.
01:32:18 Elle a une question à vous poser.
01:32:20 - Oui, Madame la porte-parole.
01:32:21 Est-ce que vous savez quel était le profil de ces 300 radicaux dont a parlé le préfet ?
01:32:27 On avait annoncé la crainte de voir notamment des profils de radicaux étrangers.
01:32:32 Est-ce que vous avez des informations à ce sujet ?
01:32:37 - De ce que j'en sais, il y a eu quelques radicaux étrangers,
01:32:40 mais beaucoup ont été stoppés à la frontière suisse, à la frontière italienne.
01:32:43 Il y a même un certain nombre de bus qui ont fait marche arrière à la frontière italienne
01:32:47 et qui sont repartis de l'autre côté des Alpes.
01:32:50 Donc c'est sans doute des éléments radicaux, grâce aux interdictions administratives du territoire,
01:32:54 qui ne sont pas venus manifester et surtout être violents dans le cortège qui a eu lieu aujourd'hui.
01:33:01 Il y avait aussi, m'a-t-on dit, un certain nombre d'éléments radicaux
01:33:05 qui venaient d'autres départements, certains de Paris, certains de Grenoble.
01:33:09 Donc voilà, il n'y avait pas que des radicaux étrangers,
01:33:12 mais certains étaient venus d'ailleurs en France.
01:33:15 - Camille Chèze, porte-parole du ministère de l'Intérieur,
01:33:18 était l'invité de Punch-Out Week-end.
01:33:19 Merci beaucoup Camille Chèze pour ces précisions.
01:33:22 - Merci en tous les cas.
01:33:23 - On va terminer par une note sportive, une fois n'est pas coutume, ce soir.
01:33:29 Un match important.
01:33:31 Alors je sais Philippe, et merci Sandra Buisson évidemment, merci beaucoup.
01:33:35 Ce soir, il y a The Rendez-vous, la finale du top 14 entre Toulouse et La Rochelle.
01:33:41 C'est à suivre sur Canal à partir de 21h.
01:33:44 Je sais que vous êtes plutôt foot que rugby.
01:33:46 - Je suis footeux, mais j'aime bien ce petit sport du sud-ouest.
01:33:49 - Ce petit sport du sud-ouest ? Vous avez où fait ça ?
01:33:52 - Pour provoquer uniquement Raphaël, qui a un grand amateur de rugby.
01:33:56 Et je ne pense pas à ce que j'ai dit.
01:33:58 - Évidemment.
01:33:59 - C'est un sport sympathique.
01:34:00 - Il y a des amateurs.
01:34:01 Carreil, vous aimez tous les sports.
01:34:03 - J'aime tous les sports.
01:34:04 C'est vrai que le rugby est un sport plein de valeurs.
01:34:06 Je l'aime beaucoup.
01:34:07 Je suis supporter de Toulon parce que je suis du sud-est.
01:34:10 Mais ce soir, je serai supporter de Toulouse parce que j'apprécie beaucoup Dupont et Ntamak.
01:34:14 Je trouve que ces deux joueurs sont fabuleux.
01:34:16 Et Toulouse est un très grand club.
01:34:19 - Jean, alors là, c'est comme si j'y pouvais.
01:34:22 - Au revoir Jean.
01:34:25 - C'est ça, exactement.
01:34:26 Merci Jean.
01:34:27 - Merci Jean.
01:34:28 - Je ne connais pas le rugby malheureusement.
01:34:31 - Thierry, on dirait que vous ne connaissez pas.
01:34:33 Sinon, vous ne parlez pas d'islam.
01:34:34 - C'est vrai.
01:34:35 - Je veux l'amener sur l'autre terrain.
01:34:37 - Il n'a rien à dire.
01:34:38 - Carrél, vous avez été obsédé par l'immigration islamique.
01:34:41 - Il y a deux sujets.
01:34:42 Je veux l'amener sur d'autres terrains.
01:34:44 - Si vous étiez réellement assimilé, vous parliez de rugby si vous étiez assimilé.
01:34:51 - Arrêtez vos obsessions.
01:34:53 - Je ne sais pas du tout.
01:34:54 - Arrêtez vos obsessions.
01:34:55 - Arrêtez vos obsessions.
01:34:56 - Je vous remets le terrain.
01:34:57 - C'est un rendez-vous qui est merveilleux avec les deux plus grandes équipes de ces
01:35:00 cinq dernières années qui ont quasiment tout raflé à L2.
01:35:03 Et donc, le match, le sommet risque d'être intense.
01:35:06 Et bien évidemment que je serai devant la télévision pour suivre ce match.
01:35:10 - Toulouse ou La Rochelle ?
01:35:11 - Toulouse.
01:35:12 - Toulouse ou La Rochelle, oui.
01:35:13 - Toulouse, particulièrement.
01:35:14 C'est merveilleux depuis si longtemps.
01:35:17 - Que formateur, club magnifique.
01:35:19 - Allez, on referme.
01:35:21 Je siffle la fin du match.
01:35:22 Merci, vous avez été une équipe formidable durant ces deux heures.
01:35:25 Merci pour votre fidélité.
01:35:26 Merci Karim Zaribi, merci Raphaël Saint-Ville, merci Philippe Guibert, merci Jean-Messia et
01:35:30 merci également Sandra Buisson.
01:35:32 Merci à France Golf Club, à Tania Thiaulet, à David Debrunet qui m'ont aidé à préparer
01:35:37 ces deux heures d'info non-stop avec beaucoup de sujets.
01:35:40 Merci aux équipes de la programmation, Jacques Sanchez, Raphaël de Montferrand.
01:35:43 Merci aux équipes en régie, c'était qui à la réalisation ?

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