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##L_EDITO_POLITIQUE-2025-02-20##

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Transcription
00:00— Françoise de Gouin nous a parlé de toute autre chose. Le déluge de déclarations de Donald Trump, de J.D. Evans et des autres Américains...
00:12— Oui, enfin, surtout les deux. — Surtout les deux, oui. Et Bill Musk aussi, au milieu de tout ça, qui s'abattent, ce déluge, sur Volodymyr Zelensky,
00:20traité de dictateur qui n'aurait pas dû commencer cette guerre, dictateur avec élection. C'est ça, non ?
00:27— Oui, bien sûr, parce qu'il n'y a pas d'élection, évidemment. Il n'y a pas d'élection en Ukraine. C'est tellement facile de faire des élections...
00:34— Mais Poutine, c'est dictateur avec élection. — Oui, on peut le dire comme ça. — Oui, d'accord. Mais c'est sidérant, cette déclaration.
00:42On va revenir dessus. Ça a fait bouger Emmanuel Macron, parce qu'Emmanuel Macron va partir à Washington lundi ou mardi prochain.
00:49— C'est ça. Alors le président de la République, il est déjà à l'initiative, vous le savez, d'un sommet des 8 plus grands pays
00:54après les déclarations du week-end dernier de J.D. Evans à Munich, qui a recommencé hier, d'ailleurs, lors de la convention nationale des conservateurs.
01:01— J'ai lu ce qu'il a dit. Rappelez-nous ce qu'il a dit. — Ah, il a dit que la Grande-Bretagne est désormais le premier pays islamiste
01:07à posséder l'arme nucléaire. Voilà. On en est là. Enfin je veux dire... Bon. Ah, écoutez, ça s'appelle un moment où il y a...
01:13— Il a oublié le Pakistan, au passage, mais... — J'allais vous dire. Alors donc il avait déjà fait, Emmanuel Macron, son premier sommet.
01:19Il a fait un sommet de rattrapage un peu avec les pays... Pas les petits pays. Je dirais les pays de moindre importance.
01:25Et il prend le taureau par les cornes et devrait donc se rendre, vous le disiez, à Washington avec le Premier ministre britannique
01:31la semaine prochaine, lundi ou mardi, sans garantie de résultat, évidemment. Et d'ailleurs, qu'est-ce qu'il dit, Emmanuel Macron, depuis hier soir ?
01:37Il dit « Écoutez, c'est comme ça. Je prends mon risque ». Ça signifie quoi ? Ça signifie qu'avec Donald Trump, on n'est sûr de rien.
01:43Réaction de la France, donc, bien sûr, et des Européens. L'Allemagne considère les déclarations de Trump comme dangereuses.
01:49Mais on notera ce matin, s'il vous plaît, la réaction pour moi la plus intelligente et la plus lisible, c'est celle de Boris Johnson.
01:56Parfois, les choses arrivent. On ne sait pas d'où. Eh bien l'ancien PM britannique répond au président américain.
02:00Il lui dit « Dire que l'Ukraine a commencé cette guerre revient à peu près à dire que ce sont les Américains eux-mêmes qui ont bombardé Pearl Harbor ».
02:08C'est assez simple. C'est assez clair. Avant d'appeler à devenir sérieux, venant de Bojo, on se pince un peu.
02:13Alors dans ce moment orwellien, je vous le disais, où le faux devient le vrai et vice versa, eh bien en fait, Jean-Jacques, les dirigeants politiques européens,
02:20je ne parle pas de la Commission et de la fantomatique Ursula von der Leyen, eh bien les dirigeants européens se ressoutent chaque jour un peu plus.
02:28Les Américains, ennemis de l'Ukraine, on peut poser la question maintenant. « Moscou a les cartes en main en Ukraine », a dit Donald Trump encore.
02:36Il n'a pas arrêté de s'exprimer depuis hier. Il multiplie, mais alors il multiplie.
02:42Et Moscou de son côté, vous avez vu Moscou, les réactions Moscou. Je les ai lues, évidemment. Les réactions Moscou. Moscou salue les critiques de Trump contre Zelensky.
02:52Moscou se régale. Quel cadeau. Alors derrière l'Ukraine, question vitale, se joue aussi le leadership européen.
03:01Oui, on sait que les Européens vivent très mal la reprise des discussions. On en parlait tout à l'heure, Jean-Jacques, entre les Russes et les Américains,
03:07sous l'égide de l'Arabie Saoudite. Qu'est-ce qu'ils pensent, les Européens ? Ils veulent croire, ils veulent croire, ce n'est pas sûr que ça arrive,
03:14qu'il s'agit en fait d'un premier tour de table, d'une reprise de contacts, de relations, et non pas des négociations de paix,
03:20des négociations auxquelles ils veulent participer, ce qui est tout à fait logique, c'est normal. Enfin, l'Ukraine, ça se déroule sur le territoire européen.
03:27Il est normal que les Européens soient à la table. Donc c'est ce qu'ils veulent. Mais qui ? Et là, ce sera la question en diplomatie.
03:34Vous connaissez bien absolument... — Mais qui est à la table ? — Qui est à la table pour représenter l'Europe ?
03:38Eh bien aujourd'hui, on a bien compris que c'est Giorgia Meloni, qui est la présidente du Conseil italien, qui est l'interlocutrice privilégiée de Donald Trump.
03:45Il est hors de question, évidemment, qu'Emmanuel Macron lui laisse ce rôle. Ça explique aussi le voyage un peu précipité, un peu impriorisé.
03:53Mais bon, on ne va pas faire un procès d'intention au président de la République. — Au moins, il se bouge. On verra bien ce que ça donne.
03:58— Attendons de voir ce qu'il obtiendra ou pas. En tout cas, il se met d'une certaine manière dans la main de Donald Trump, qui dira un pouce,
04:05il le baissera ou il le lèvera, pour essayer en tout cas de reprendre le leadership. — J'ai une question que je me pose sans cesse.
04:11Est-ce que les négociateurs américains là autour de Rubio ont conscience de l'habileté diplomatique des négociateurs russes ?
04:19— Je suis d'accord avec vous. Je pense que... — La diplomatie russe est une diplomatie exceptionnelle.
04:23— On a le droit de le dire. — Donc est-ce qu'ils ne vont pas se faire rouler dans la farine ?
04:27— Écoutez, se faire en Rubio dans la farine, je n'en sais rien. En tout cas, quand vous avez en face de vous Lavrov...
04:33— Ou Tchaikov. — Tchaikov. Mais Lavrov, c'est véritablement un génie de la diplomatie. Eh bien on fait attention, hein,
04:40parce qu'un Rubio averti en vaut 2. Voilà. — Bien. Il est 7 h 58, heure – 10. Merci.

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