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Retrouvez l'édito politique de Françoise Degois

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##L_EDITO_POLITIQUE-2024-10-22##

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Transcription
00:007h46, l'édito comme chaque mardi matin avec vous, Françoise de Goyes. Bonjour Françoise.
00:08Bonjour Patrick.
00:09Le budget 2025. Depuis hier soir, on commence à travailler dessus, à l'Assemblée nationale, 60 milliards d'économies à faire.
00:17Et une première séance qui a été plutôt calme alors qu'on prédisait un gros chahut.
00:23Alors ça ne m'a pas tenu éveillé très longtemps, minuit, minuit et demi, j'ai vu que toute l'aménagerie de l'Assemblée nationale était plutôt calme, plutôt courtoise d'ailleurs.
00:31Pas de hurlements, pas de noms d'oiseaux, dans un hémicycle assez déserté, il faut quand même le dire.
00:37Bon, on sait que c'est le tour de chauffe, Patrick.
00:39Et puis, l'explication musclée, en fait, elle a eu lieu en commission des finances, avec des débats rugueux, véritablement, pendant quelques jours.
00:46Et un tir de barrage groupé, Rassemblement national droite macroniste, pour rejeter hier l'ensemble des amendements de la gauche, qualifiés de véritable boucherie fiscale.
00:56On a envie de dire, ce matin, que la boucherie fiscale, de toute façon, elle est là.
01:00Ce sont des taxes comme il en pleuvait, comme s'il en pleuvait.
01:03Le tableau, le simple, ce budget, s'il n'est pas un budget d'austérité, au sens, véritablement, de ce qu'a été l'austérité en Grèce, par exemple,
01:09eh bien, c'est un budget dur, d'extrême rigueur, malgré les dénégations du gouvernement, qui tente maladroitement de jouer sur les mots.
01:17Alors, comment vous appelez les nouvelles taxes sur l'électricité, l'envie de taxer les assurances-vie ?
01:22Même si Laurent Saint-Martin, le ministre des Comptes publics, s'y est opposé hier soir, dans le journal de France 2,
01:27ça n'est pas parce que le gouvernement s'y oppose, vous le savez, dans un budget, que l'amendement ne se passera pas.
01:32Vous avez également la cure d'amégrissement des collectivités territorielles, auxquelles on demande 5 milliards d'euros d'économies, alors qu'elles sont déjà à l'os.
01:40Mais, je m'arrête là, Patrick, vous voyez, ça y est, je m'arrête là. Pourquoi ?
01:43C'est même pas la peine de continuer cette édite, pourquoi ? Parce que 49.3, vous comprenez bien, c'est inévitable.
01:49On connaît ce matin, c'est pas la peine que je vous fasse des phrases et qu'on fasse des éditions spéciales.
01:54On connaît déjà la fin de l'histoire, demain ou vendredi, en tout cas, avant vendredi.
01:59Pourquoi avant vendredi ? Michel Barnier a dit qu'il voulait laisser le temps au dialogue, à l'échange, au débat.
02:05D'accord, je suis d'accord avec vous, vous avez absolument raison.
02:07À un moment donné, vous savez, il arrivera, comme tous les premiers ministres, comme Elisabeth Borne avant lui, comme Michel Rocard avant lui, comme tant d'autres avant lui,
02:14il arrivera dans l'hémicycle et il sortira le 49.3, qui mettra fin de facto à la discussion budgétaire sur les recettes.
02:22C'est écrit, parce qu'ils ont jusqu'à vendredi pour l'examiner, ce budget, cette partie recette.
02:26Bon, et ensuite, qu'est-ce qu'il se passe ?
02:28Ah, et bien, il y a la motion de censure, qui elle non plus, c'est même pas la peine de finir cette édito, elle passera pas.
02:33Ça aussi, c'est déjà écrit, sauf évidemment, accident majeur et mauvaise surprise pour le gouvernement.
02:38Ce gouvernement ne tombera pas, malgré les postures très théâtrales, les « retenez-moi ou je fais un malheur », « attention, je vais démissionner »,
02:46Migo, Agnès Panay-Runacher, tout ça devrait se terminer par un passage en force, suivi du même passage en force dans 15 jours pour la partie dépenses,
02:54et le budget passera, et le gouvernement ne tombera pas.
02:57Tout tient pourquoi ? Avec le RN, qui adore les paradoxes, le Rassemblement National, j'adore la cohérence politique.
03:03On ne vote pas le budget, parce que c'est un très très mauvais budget, mais on laisse le gouvernement poursuivre son chemin,
03:09en ne votant pas la censure, au nom de la responsabilité.
03:13Ce grand mot utilisé par tous les groupes politiques, au nom de la responsabilité, de la France, du chaos qui risquerait d'apparaître,
03:20eh bien on ne touche pas à cette situation politique abracadabrantesque.
03:24Le RN le sait, il aura sa loi Immigration, comme l'a annoncé Michel Barnier dès dimanche,
03:30pour s'éviter évidemment un accident industriel dans les votes de censure.
03:34Cette loi Immigration, Patrick, elle vaut bien la messe de ce budget dur qui touche la base même électorale de Marine Le Pen,
03:41mais qu'importe le flacon budgétaire, pourvu qu'on ait l'ivresse d'être le maître du jeu politique.
03:46Si Françoise de Grouin, un petit peu de prudence tout de même, rien n'est jamais écrit, c'est ce qu'on a appris dans la vie.
03:53Oui, je suis assez d'accord avec vous, mais j'adorerais un coup de théâtre, mais j'adorerais un coup de théâtre.
04:01Bon, eh bien écoutez, nous verrons, il y aura un coup de théâtre tout à l'heure peut-être justement à 8h15,
04:05quand vous serez face à Elisabeth Lévy. Elisabeth Lévy qui va revenir sur la rencontre entre Bruno Retailleau et Emmanuel Macron.
04:11Ah c'est intéressant.
04:12Ils se sont parlé en fait hier.
04:13Si elle sait ce qu'ils se sont dit, elle est forte.
04:15Oui, bien sûr.
04:17Très forte.
04:18Et Prisca Thévenot sera mon invité politique, l'ex-porte-parole ministre et très proche aussi de Gabriel Attal,
04:24qui se prépare, qui est en train d'écrire là ce matin.
04:27Il est en train d'écrire pour annoncer qu'il sera présent pour piloter Renaissance, pourquoi pas, ou un nouveau nom.
04:34Vous savez qu'on parle de génération à venir ?
04:37Oui, Gabriel Attal comme E.M. Emmanuel Macron.
04:41Vous vous rendez compte où on en est quand même ?
04:427h51, dans un instant, c'est vous.
04:44Au 0826 300 300 qui avait la parole, avec Manu Austandard ce matin et Djamel Alaré à l'isation.

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