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Retrouvez l'édito politique de Françoise Degois

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##L_EDITO_POLITIQUE-2024-10-03##

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Transcription
00:00— Ce matin, nous parlons d'argent, Françoise. Qu'est-ce que vous voulez que j'y fasse ?
00:03— Ah bah oui, ça m'ennuie un peu, mais bon... — Françoise de Gaulle, on est en plein budget,
00:06puisque le gouvernement a envoyé son projet de budget au Conseil des finances publiques.
00:12On est en plein budget. Nous aurons tous les détails des choix budgétaires de Michel Barnier dans les jours qui viennent.
00:19Budget, discussion à partir du 10, la semaine prochaine, à l'Assemblée nationale. Le budget se prépare dans la douleur.
00:27— Ah bah oui, ça va saigner, Jean-Jacques. Je vous le dis tout de suite. Qu'on se le dise, inutile de vous faire des illusions.
00:31Personne n'y coupera. Il y a d'ailleurs eu peu de tromperies, un peu, quand même, sur la marchandise,
00:36parce que quand on écoute le discours de politique générale mardi de Michel Barnier, il y avait un côté un peu
00:41« dormez tranquille, braves gens, seuls les grandes entreprises et les foyers les plus riches allaient être taxés ».
00:46— Ils seront taxés, cela dit. — Oui. Et ce matin, on se réveille un peu, il faut le dire, avec la gueule de bois,
00:50mon cher ami, si on en croit la presse. Ce sont des échos de presse. Je vous rappelle la quadrature du cercle.
00:55On a trouvé 60 milliards en 2025, deux tiers en sabrant dans les dépenses et un tiers en trouvant des recettes supplémentaires.
01:02Alors là, ça commence à se corser. Les ministères, par exemple, devront rendre cette année 20 milliards.
01:08Mais comprenons bien que les 20 milliards d'économies, ce ne sont pas les machines à café, la photocopieuse,
01:14la lumière éteinte dans les bureaux. Non, ce sont directement les politiques publiques qui sont impactées,
01:19c'est-à-dire l'action des ministères. Ça ne se voit pas tout de suite, ce genre d'économies. Mais petit à petit,
01:24la baraque, elle commence à tomber en déconfiture, la baraque services publics. Si on rajoute à ça la préconisation de la Cour des comptes,
01:31qui propose de réduire de 8 milliards les dotations aux collectivités locales, qui, je le rappelle, sont déjà à l'os,
01:37et supprimer 100 000 fonctionnaires, vous voyez le tableau. On n'en est pas là. Ça, c'est la Cour des comptes.
01:42— Ça, c'est la Cour des comptes. — On continue sur la purge. Annoncez les retraités. Le cœur de l'électorat d'Emmanuel Macron
01:47et de la droite. Les pensions ne seront revalorisées qu'en juillet 2025 au lieu de janvier. Alors vous me direz,
01:53ces 6 mois, ça a déjà été fait. Mais vous imaginez quand même... Non, non, mais moi, je veux bien...
01:57— Vous avez entendu Gilles Berset, l'effort, là. Il est acceptable pour les retraités.
02:02— C'est lui qui le dit. Il est acceptable. Attendez, voire l'opinion. Vous savez très bien que les petites retraites,
02:08vous oubliez quand même la machine infernale. Ce sont souvent les grands-parents qui aident un peu les enfants et les petits-enfants.
02:14Eh bien si vous réduisez leur pouvoir d'achat, eh bien vous réduisez toute la chaîne. Et le plus croquignole arrive avec les nouvelles recettes.
02:20« Bien sûr, il y aura une taxe exceptionnelle », a dit Michel Barnier, « sur un temps court ». Mais la hausse va toucher tout le monde.
02:26Pour la petite histoire, d'ailleurs, Jean-Jacques, on rigeaune ce matin chez les riches et les très riches. Pourquoi ?
02:30Parce que je vous rappelle que Michel Barnier a été quasiment imposé par le club des milliardaires Bernard Arnault en tête via Alexis Colère.
02:37Aujourd'hui, mon petit doigt me dit que ça rigeaune, car la créative semble un peu échapper au créateur, parce que cette taxe-là,
02:44vous savez, cette taxe temporaire qui risque de durer une journée... — Oui, Barnier cherche de l'argent. Qu'est-ce que vous voulez que je dise ?
02:49— Tout ça, ça n'aime pas ça. Ça n'aime pas ça. N'aime pas, n'aime pas la taxe. Le gouvernement envisage de taxer également les paris sportifs,
02:55les jeux en ligne, les billets d'avion sur les classes business et non-gourriers, les voitures de fonction, autrement dit, l'ensemble des Français.
03:02Et on en vient... — Les grosses voitures polluantes. — Oui. On en vient à la fourberie de Scapin ou la fourberie de Barnier.
03:08Il était normal qu'ils ne dévoilent pas tout à la tribune de l'Assemblée. Mais ces pistes envoyées comme des ballons d'essai,
03:13formellement, bien sûr, la classe moyenne et les revenus les plus faibles ne seront pas imposés. C'est ce qu'il nous a dit.
03:19Mais elle est donc expliquée à l'opinion que tout va augmenter, sauf les impôts. Ça s'appelle de la rhétorique, ça.
03:25— Oui, oui, de la rhétorique. On est bien d'accord. — Et donc comment passe le mur de l'Assemblée ? C'est ça, la vraie question.
03:31— Bah oui. Comment fait-il ? — On fait de la technique parlementaire, mon cher ami. D'abord, il a trois solutions, Michel Barnier.
03:36Soit il fait un compromis avec tous les groupes et ça passe crème. Hop ! Soit il fait pas de compromis. Il y a un 49-3 et derrière, il y a la censure.
03:44Soit, eh bien, il fait traîner la discussion budgétaire jusqu'au 31 décembre où l'ancien budget s'applique et il gouverne par décret.
03:51Mais là encore, eh bien il faut passer par un vote. Et moi, je vous dis... Je suis pas Mme Soleil, mais je fais de la politique.
03:58Et vous aussi, vous en faites. Donnez-moi une seule raison, une seule raison ce matin, vous qui nous écoutez,
04:04Benjamin, Jean-Jacques Bourdin, pour qu'un groupe vote ce budget. Allez, on y va. La gauche, elle veut plus de services publics.
04:10Vous imaginez bien que 20 milliards rendus par les ministères égale 0 plus 0, la tête à toto. Ok, on continue.
04:16Le Rassemblement National, la base sociale de Marine Le Pen, elle peut accepter, le PMU, taxer, tout taxer. C'est une vraie question.
04:23Les macronistes, c'est là que je rigole, excusez-moi. Les macronistes, leur coffre-fort électoral, c'est la retraite. Ce sont les retraités.
04:30Ils vont voter ça. Je termine avec la droite parce que c'est ce qu'il y a de plus savoureux.
04:34Laurent Wauquiez va endosser la droite la hausse des impôts pour sa peut-être réélection en juin prochain et sa présidentielle.
04:42Soyez sérieux, soyez sérieux. Il n'y a aucune raison valable pour que ce budget soit voté.
04:47Eh bien, nous verrons, nous verrons. Nous en reparlerons et notamment avec Roland Lescure.
04:52Très intéressant, mon invité, 8h30, 9h. Pourquoi ? Parce qu'il est vice-président de l'Assemblée Nationale.
04:57Il est député de Macron, macroniste, critique, déjà très critique à l'égard de Michel Barnier, ancien ministre de l'Industrie.
05:07C'est très intéressant, vous allez voir. Il est 7h53.

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