• le mois dernier
Retrouvez l'édito politique de Françoise Degois

Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr

##L_EDITO_POLITIQUE-2024-11-07##

Category

🗞
News
Transcription
00:00— Allez, nous sommes avec Françoise Debois. Françoise, nous revenons sur l'élection. — On n'est pas loin du Mexique, hein. — Oui, on n'est pas loin du Mexique.
00:06— Grosse question électorale, hein, bien sûr. — Oui. Et puis dites-moi... D'ailleurs, on va voir les relations entre la présidente mexicaine de gauche et Georges Trump.
00:15— Elle est très très bien, hein. Elle est très bien, cette présidente. — J'attends de voir ça. Leur admirer Trump, si on ne mesure pas encore les conséquences,
00:21ça fait déjà des vagues en France et en Europe, hein, Françoise. — Ah oui. Alors depuis hier matin, le match a déjà commencé à gauche avec les Insoumis,
00:26qui ont tiré vraiment à l'arme lourde façon cartel sur le reste de la gauche. Alors je vous la fais courte. Depuis hier matin, Kamala Harris
00:33égale le PS égale une défaite cinglante. — Oui, j'ai vu Antoine Léaumont. — Oui. Alors en sous-titre, seul Mélenchon peut gagner, bien sûr.
00:40Et ils y vont à fond, les Insoumis, hier. Rien ne les arrête. La fausse gauche s'est coupée des classes populaires. La vraie aussi, d'ailleurs,
00:46ai-je envie de dire. Kamala Harris est punie pour Gaza, etc., etc. Et puis ils sont montés en gamme hier après-midi, vous le disiez,
00:53avec Antoine Léaumont qui lance Kamala Harris et François Hollande. Alors rappelons quand même que la Mélenchon locale des États-Unis,
01:01en l'occurrence Gilles Stein, a capté une grande partie des électeurs arabo-musulmans du Michigan, 300 000 électeurs, qui ont manqué
01:08cruellement à Kamala Harris pour la punir de Gaza. Hollande, la mollitude selon les Insoumis contre Mélenchon, la ragitude.
01:15Je suis pas certaine que ce soit ça, la solution. L'autre gauche, elle, elle a pontifié toute la journée avec la droite et l'extrême-droite
01:22sur la défaite du wokisme. Figurez-vous que 72 millions d'électeurs seraient donc partis en pèlerinage pour aller voter contre Sandrine Rousseau.
01:30Bon, je chambre un peu, bien sûr. Le wokisme n'a pas grand-chose à voir. On connaît les raisons du vote. En priorité, l'inflation, l'immigration.
01:37— Le coup de la vie. — Et aussi, on le dira... — L'immigration. — On le dira pas, mais forcément aussi une forme de racisme par rapport à Kamala Harris,
01:43qui est métisse et qui, en plus, est une femme. On le verra dans les enquêtes postélectorales. Sur l'autre côté de l'échiquier,
01:48eh bien Éric Ciotti et Éric Zemmour, en chœur, se sont félicités. Et puis il y en a une qui était là où on ne l'a pas attendue.
01:54Figurez-vous que Marine Le Pen, on pensait qu'elle allait féliciter Donald Trump. Pas du tout. Elle a dit « Il est temps que l'Europe se renforce ».
02:01Alors on se pince un peu. — Mais elle a raison. — Oui. Mais non, mais ce qui est très intéressant, c'est de voir le bouger de Marine Le Pen,
02:06parce que je vous rappelle qu'en 2017, Marine Le Pen, elle faisait le pied de grue à l'entrée de la Trump Tower pour essayer d'avoir une photo
02:12ou un rendez-vous avec Donald Trump pour sa propre campagne présidentielle. — L'Europe. Tiens. « Plus d'Europe », demande Marine Le Pen.
02:19« Plus d'Europe », demande Emmanuel Macron. Et Olaf Scholz aussi. — Bien sûr. Tout le monde réagit.
02:23— « Plus d'Europe », justement. — Oui. L'Europe réagit. Alors on l'a vu avec les dirigeants. Mais on a vu aussi les eurodéputés de gauche
02:30comme Raphaël Guzman ou Emma Rafovich, qui demandent à l'Europe de se réveiller face à ce qu'ils appellent la catastrophe Trump.
02:36Alors les mots ne sont pas les mêmes, évidemment, pour Emmanuel Macron. — Surtout la catastrophe économique.
02:40— Oui. Alors la question centrale, l'économie, certes, mais l'Ukraine, mon cher Jean-Jacques. Vous savez, Donald Trump sera-t-il le fossoyeur de l'Ukraine
02:47en exigeant une paix russe ? C'est ça, véritablement, ce qui inquiète les Européens. Quant à la France, eh bien Emmanuel Macron nous dit
02:53s'être entretenu longuement avec Donald Trump. Alors les deux mavericks, parce qu'ils se surnommaient en 2017 comme ça, tous les deux,
03:00Trump avait dit à Macron « You are a maverick », c'est-à-dire « Vous êtes un type un peu cinglé comme moi ». Eh bien lors de l'accueil du tapis rouge,
03:06ils ont parlé de quoi, au juste ? Parce que je vous rappelle que malgré les embrassades, les accolades en 2017, Emmanuel Macron n'a strictement
03:13rien obtenu de Donald Trump qui, en plus, est sorti des accords de Paris. Alors je vous fais le tableau. Imaginez ce qu'on va pouvoir obtenir
03:21d'un Donald Trump en roue libre désormais, sans aucun contre-pouvoir, et fort de sa victoire au vote populaire de 72 millions de voix.
03:29Je vais vous dire, nous sommes un peu condamnés à attendre son bon vouloir, mais ça ne nous empêche pas de nous préparer au pire ou au meilleur. On ne sait pas.
03:36— Bien. Merci, Françoise. On vous retrouve tout à l'heure, évidemment. Merci. Vous êtes sur l'antenne de Sud Radio.
03:43Je rappelle que Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur, sera mon invité tout à l'heure de 8 h 30 à 9 h. Il est 7 h 51.

Recommandations