Françoise Degois : "Emmanuel Macron est au pied du mur !"

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##L_EDITO_POLITIQUE-2024-08-26##

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Transcript
00:00Il est 7h35, je vous rappelle la question que nous vous posons ce matin sur le Twitter de Sud Radio.
00:04Est-ce qu'un gouvernement du Nouveau Front Populaire sans ministre insoumis aurait plus de chances d'être accepté ?
00:10Continuez à voter, pour l'instant vous répondez non.
00:13On vous donne la parole au 0826 300 300, vous allez en débattre notamment avec celle qui fait sa rentrée ce matin sur Sud Radio.
00:19Une rentrée en fanfare sur le tapis rouge, on accueille avec bonheur notre éditorialiste politique dont vous avez déjà reconnu le rire évidemment
00:27puisqu'il vous a hanté pendant toutes les vacances. Françoise de Gouin, comment ça va ?
00:31Ça va mon cher Jean-Marie, et vous-même ?
00:33Écoutez, ça va très bien, on est ravi de vous retrouver.
00:35Moi je suis ravi de recommencer aujourd'hui.
00:37J'espère bien. Nous sommes le 26 août et la France n'a toujours pas de Premier Ministre.
00:42Emmanuel Macron poursuit ses consultations et devrait s'exprimer ce soir. C'est l'heure de vérité pour le chef de l'État, Françoise.
00:47Oui, alors Emmanuel Macron est au pied du mur et vous savez, Jean-Marie, que c'est au pied du mur qu'on voit le mieux, le mur.
00:53Oui, parce qu'il s'est passé quelque chose ce week-end, puisque Jean-Luc Mélenchon, en accord avec tous les chefs de parti du Nouveau Front Populaire,
01:01a accepté de ne pas participer au gouvernement. On ne participe pas, mais on soutient, comme en 1936 avait fait Maurice Torres, pour lever le blocage sur LFI.
01:11Ah oui, c'est une sorte de coup de théâtre, mais qui n'a pas fait long feu, puisque ce matin, on comprend bien qu'en réalité, LFI n'était qu'un prétexte fallacieux.
01:19Tout le week-end, les macronistes à droite et le RN se sont relayés pour nous dire « Ah oui, mais il n'y a pas LFI, mais le programme ! »
01:26« Ah oui, mais il y a les Verts ! » « Ah oui, mais il y a le Parti Communiste ! » « Ah oui, mais il y a le Parti Socialiste ! »
01:32Ce parti de lâches qui n'a pas rompu avec LFI. Vous avez entendu toute la litanie, et pourquoi pas non plus, Jean-Marie, la concordance des signes astrologiques,
01:41et puis le nombre de lettres qu'il y a dans le nom d'un ministre. Vous voyez, on en est là, parce qu'on est dans le grotesque absolu.
01:47En fait, c'est la grande conjuration de tous les battus. La droite qui pèse à les 6% à peu près, les macronistes qui ont été ratiboisés,
01:54et le RN qui devait tout rafler. Bardella devait être Premier ministre, et bien pas du tout. Ils se sont complètement vautrés à ces législatives.
02:01Alors, les battus ne veulent pas des vainqueurs, parce que je vous rappelle quand même, Jean-Marie, qu'en français, « arriver en tête », ça signifie « gagner ».
02:08Je veux bien qu'on change aussi le dictionnaire, mais vous voyez, il y a un bloc qui a gagné, c'est le bloc de la gauche.
02:13Tous ces élus qui n'ont que la France, et les Français à la bouche, mais qui acceptent tout de même, par leur blocage, de faire une rentrée scolaire sans ministre de l'Éducation Nationale,
02:21de préparer le budget sans ministre des Finances, et de faire la rentée sociale sans ministre du Travail. Je peux continuer la litanie comme ça.
02:28La France, la France, la France. Mais quand il s'agit de bloquer de façon politicienne, on s'en fout un peu de la France. Donc ce soir, Emmanuel Macron n'a plus le choix.
02:36Il doit donner un nom.
02:37Et mais lequel ?
02:39Il y a déjà des noms qui ont amusé la galerie tout l'été. Vous vous êtes beaucoup amusés, Jean-Marie, je vous ai entendu.
02:44On avait des pronostics, ça a changé.
02:45Oui, Xavier Bertrand, Bernard Cazeneuve, Cariboire Han, le maire PS de Saint-Ouen.
02:49Ces noms très politiques, mais qui n'échapperont pas à la censure.
02:52On se dirigerait donc plutôt vers un premier ministre technique, avec quelques figures politiques.
02:57Ce week-end, on parlait beaucoup d'Éric Lombard, par exemple. Vous ne le connaissez pas, moi non plus, et bien c'est le patron de la Caisse des dépôts.
03:04En tout cas, un profil, vous voyez, dans ce genre, un techno, un étrange choix que celui de répondre à l'élan politique très puissant des législatives par un techno.
03:14Un choix qui s'explique, vous l'avez compris Jean-Marie, par la volonté forcenée du président de garder à tout prix la main et de bricoler un gouvernement qui pourrait peut-être tenir jusqu'à une prochaine dissolution.
03:25Parce que là, il faut tenir pendant un an. Tout cela est hasardeux et pourrait bien rapprocher un peu plus encore le mur démocratique.
03:33L'avantage, c'est que comme on a retardé l'échéance, il faudra peut-être tenir un petit peu moins d'un an pour le prochain gouvernement, puisqu'on a gagné deux mois grâce à ces vacances et grâce à cette vacances.
03:42Justement, 0826-300-300, venez en débattre avec Françoise de Goua, on vous donnera la parole.
03:47Dites-le franchement, qui a gagné et qui mérite Matignon ? C'est la seule question qui vaille, en fait, et justement, c'est celle que vous poserez à Françoise de Goua à partir de 8h15.
03:56Allez, il est 7h39 sur Sud Radio. Restez avec nous dans un instant, chose promise, chose due. La rentrée s'est faite attendre, y compris au Collège de Marseille, mais on va la faire avec notre invitée Martine Vassal.

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