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Retrouvez l'édito politique de Françoise Degois

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##L_EDITO_POLITIQUE-2024-12-10##

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News
Transcription
00:00— Françoise de Goyla. Alors, aujourd'hui, je regarde l'actualité. Aujourd'hui, 14 h, le président de la République va recevoir les socialistes, les communistes, les écologistes.
00:14Hérène et Léphy, non. Pourquoi ? C'est simple. Parce qu'Hérène et Léphy refusent tout compromis.
00:21Il s'agit de quoi, aujourd'hui ? Il s'agit de discuter d'une éventuelle coalition, d'un éventuel accord de gouvernement.
00:27On n'est pas encore à chercher un Premier ministre, peut-être. — Oui, oui. Il y a un changement. Vous avez raison dans tout ce que vous dites.
00:34Sauf sur Léphy et LRN, c'est pas tout à fait pareil. Mais ils sont pas au même niveau. C'est assez rare...
00:39— Enfin, ils ne veulent pas de compromis, ni l'un ni l'autre. — Ouais. C'est assez rare pour être souligné. Macron et Emmanuel Macron
00:44changent de pied. Je vous rappelle qu'il y a quelques jours, c'était « je descends de l'avion d'Arabie saoudite, je nomme le corps nu, basta ».
00:50Alors depuis le PS particulièrement, et après, les écologistes ont mis le pied dans la porte en demandant des consultations,
00:56qu'ils ont obtenues. Ils poussent le président évidemment à négocier. En clair, pour la gauche, c'est soit c'est un Premier ministre de gauche,
01:03soit la gauche accepterait un accord de non-censure. C'est-à-dire que c'est quoi, un accord de non-censure ?
01:08Elle ne censurera pas un gouvernement en échange d'un renversé social, c'est-à-dire sur les salaires, sur le pouvoir d'achat ou sur les retraites.
01:16Ça, c'est la liste de courses avec laquelle elle arrive. Le message, il est aussi extrêmement clair, c'est « ne comptez pas sur nous
01:23s'il y a une dérive droitière du gouvernement ». Il y a deux épouvantails pour la gauche, ils s'appellent Bruno Retailleau et évidemment Sébastien Lecornu
01:31ou Laurent Wauquiez. Alors du côté de la droite, il y a aussi des demandes...
01:34— Non, deux épouvantails pour être Premier ministre. — Oui. En tout cas, s'il est au ministère de l'Intérieur, c'est assez compliqué d'imaginer...
01:40Vous comprenez ce que je veux dire. C'est un attelage. Bonjour la photo générale. Vous voyez, si Emmanuel Macron repart vers la droite,
01:45ça va être compliqué pour la gauche. Du côté de la droite, il y a aussi beaucoup de... Comment dirais-je ? De lignes rouges.
01:51Laurent Wauquiez le dit. On peut aussi négocier un accord de non-censure, mais petit 1, pas de hausse d'impôt. Ça, c'est le premier point.
01:58Et petit 2, des avancées sur l'immigration. Et puis il y a les macronistes, le bloc central, les héritiers, si je puis m'exprimer ainsi, d'Emmanuel Macron.
02:05Eux, évidemment, ils ne veulent qu'on touche à rien, c'est-à-dire pas à la politique de l'offre, pas aux retraites, ce qu'ils appellent l'héritage d'Emmanuel Macron.
02:13Je dirais une précision sur le RN et l'FI. À la différence du RN qui n'était pas invité, je vous rappelle que l'FI a été invité par Emmanuel Macron.
02:22— La conclusion est la même. — Oui, la conclusion est la même, mais le résultat ne sera pas forcément le même.
02:27La France insoumise s'est mise toute seule hors jeu. Et d'ailleurs, c'est assez marrant de voir que Jean-Luc Mélenchon continue à expliquer
02:32que peut-être que la gauche va négocier des postes. Évidemment qu'il n'est pas question aujourd'hui d'aller négocier des postes.
02:38Il est question d'aller négocier un « reset », un « restart » de ce pays. Je ne sais pas s'il va marcher, mais en tout cas, en aucun cas,
02:46la gauche, les écologistes, le PS ne vont négocier... — Il est question d'aller trouver une solution pour trouver un gouvernement et pour penser aux Français.
02:52— Écoutez, c'est pas si mal. Moi, je trouve quand même... Excusez-moi, Jean-Jacques. Ça fait suffisamment le temps qu'on fait de la politique, vous et moi,
02:58et qu'on la regarde. C'est la première... — Vous plus que moi. — Non, mais c'est la première fois quand même que je... — Que vous êtes engagé, moi non.
03:03— Oui, non, ça, c'est sûr. Mais je veux dire par là que c'est quand même la première fois que je vois une forme de créativité. Ça n'est jamais arrivé en France,
03:10en tout cas depuis la cinquième. Donc écoutez, chaque jour, un pas. On verra. — Mais pour l'instant, on n'a toujours pas de Premier ministre, pas de nom qui sort du chapeau.
03:19— C'est quand même très très drôle, vous voyez, parce que c'est la course des petits chevaux comme en Paris. Car vous savez, c'est très marrant de voir le double mouvement.
03:25Vous avez Nicolas Sarkozy qui fait assaut auprès d'Emmanuel Macron. Il a une vraie influence. Alors lui, il pousse qui ? Il pousse évidemment Bruno Retailleau à l'intérieur.
03:33Il pousse Sébastien Lecornu, évidemment, Premier ministre. Et pourquoi il fait ça ? Pas pour leurs beaux yeux. Il fait ça parce qu'il veut absolument barrer son pire ennemi intime.
03:41C'est François Bayrou. Pourquoi ? Je vous rappelle que François Bayrou, en 2012, a appelé à voter François Hollande. Donc Bayrou, no way. OK ?
03:49Vous avez Gabriel Attal, lui, pour une autre raison, qui pousse Catherine Vautrin. On sait pas pourquoi. Gabriel Attal qui pousse Catherine Vautrin...
03:55— Mais Catherine Vautrin, c'est Michel Barnier-Bysse. — Oui, opposé au mariage pour tous. En plus, je le dis au passage. Mais pourquoi ?
03:59Parce qu'il veut surtout pas avoir arrivé Sébastien Lecornu, éventuellement concurrent, pour 2027. Vous avez Laurent Wauquiez qui l'écoutait.
04:06Moi, je veux bien éventuellement un Premier ministre de gauche. Mais hors de question Olivier Faure ou Boris Vallaud, pourquoi ?
04:12Parce que ce sont éventuellement des concurrents pour 2027. Et dans tout ça, eh ben il y a un monsieur qui s'appelle qui ? Eh ben qui s'appelle François Bayrou.
04:20C'est le plus petit des nominateurs communs. Ça fait des années qu'il en rêve. Je ne suis pas certain que ça aboutira cette fois-ci encore.
04:27Mais en tout cas, aujourd'hui, je vois pas comment on débloque le jeu sans finir au centre, si on peut dire ça.
04:32— Pierre, il est 7 h... Nous verrons bien. 7 h 52. Merci. François, on vous retrouve. — Avec plaisir.
04:38— Tout à l'heure, 7 h 52. Vous êtes sur Sud Radio, bien sûr. Et vous allez vous exprimer.

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