Avec François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l'Intérieur
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00:00— Le Grand Matin Sud Radio, 7h09, Jean-Jacques Bourdin. — Il est 7h41. Avec nous ce matin, je l'en remercie, François-Noël Buffet, qui est ministre auprès du ministre de l'Intérieur. Bonjour.
00:11— Bonjour. — C'est marrant. Ministre auprès du ministre de l'Intérieur. En fait, vous êtes ministre bis de l'Intérieur. — Bah oui, un peu, non ? C'est un peu ça, oui.
00:19— C'est un peu ça. Bruno Retailleau, qui sera à Grenoble demain, d'ailleurs. Aujourd'hui, le ministre de la Santé sera à Grenoble ce matin. Pourquoi ?
00:28— Parce qu'à Grenoble, une grenade a été lancée dans un bar associatif. Vous avez le dernier bilan ? — On n'a pas le dernier bilan. Les deux personnes sont en situation
00:37vitale engagée à l'hôpital. — Oui. — Des dizaines de victimes, des dégâts matériels extrêmement importants. Et la difficulté majeure, c'est de déterminer
00:47où est passé l'auteur. Donc il est actuellement activement recherché. Voilà. On ne sait que ça, à ce stade. — Oui. C'est un suspect qui est rentré
00:56donc dans ce bar, qui a jeté une grenade. Il était armé d'une kalachnikov. — Oui, oui. Enfin c'est ce qui se dit. Il était armé effectivement
01:03d'une kalachnikov, a jeté une grenade. Et celle-ci, bien sûr, a explosé et a provoqué des dégâts considérables. Il y a un effet de blast très très fort.
01:12Et de ce fait, des victimes en nombre, bien sûr. — Le terrorisme ? — On sait pas. Au moment où l'on se parle, on n'est pas capable de qualifier l'acte
01:22s'il est terroriste, s'il est purement criminel, si c'est de la vengeance, si c'est lié au narcotrafic ou pas. Vraiment, là, ce serait malhonnête de ma part
01:30de vous donner une réponse précise. — Bien. François-Noël Buffet, il y a quelques jours, une adolescente de 15 ans est décédée dans un accident de bus scolaire.
01:41Le chauffeur positif au cannabis a été mis en examen. Et vous avez décidé au ministère un renforcement des contrôles des conducteurs de bus scolaires.
01:51Des tests ont été effectués. Est-ce que vous avez aujourd'hui, 13 février, les chiffres définitifs de ces contrôles ? Combien de contrôles et quels résultats ?
02:04— Alors la réponse, c'est oui. Sur la semaine qui s'écoulait du 3 au 7 février, les contrôles qui ont été menés ont porté sur 23 900 cars scolaires
02:14qui ont été contrôlés, 23 900, 23 158 exactement en dépistage d'alcoolémie, 22 060 dépistage de stupéfiants. Les résultats sont les suivants.
02:25Ces 102 conducteurs ont été testés positifs, 102, dont 97 au stupéfiant et 5 à l'alcoolémie. Voilà le bilan.
02:35— 102 conducteurs de bus scolaires positifs. — Absolument. — 97 au stupéfiant. — Absolument. Et 5 à l'alcoolémie.
02:42— Sur 22 000. Enfin bon... — Oui, mais tout de même, c'est beaucoup. C'est même... C'est impossible. Il faut que ce soit zéro, l'objectif,
02:50parce que quand on transporte des enfants ou même d'autres personnes, on doit être en bon fait état de conduire.
02:55— Mais est-ce que des chauffeurs, des conducteurs et même des entreprises ont refusé de se soumettre à ces tests ?
03:02— Non. Personne. Personne. Personne. J'ai assisté personnellement à des contrôles sur place et sur pièce. Aucun chauffeur n'a renoncé à refuser.
03:13Ils étaient même tous plutôt très heureux que ces contrôles aient lieu. Je crois que c'était aussi peut-être rassurant pour eux,
03:20ne serait-ce que par rapport à leur image. Peut-être. Mais en tous les cas, aucun n'a refusé.
03:24— Combien de temps vont durer ces contrôles dans ce Noël Buffet ? — Alors là, c'était intensif pendant une semaine.
03:29Et maintenant, ils vont se continuer de façon régulière, évidemment par effet de surprise, parce que si on veut que ça fonctionne,
03:35il n'y a pas d'autre possibilité. Donc ce sera fait régulièrement. Désormais, il n'y a plus de limite de temps.
03:39— Il n'y a plus de limite de temps. Ce sera régulier et obligatoire. Est-ce qu'il va y avoir des mesures contraignantes qui vont être...
03:46— Alors il y a déjà des mesures de... Pour ceux qui ont été contrôlés positifs, les permis de conduire ont été retirés.
03:53Les procédures judiciaires sont engagées. Donc il y a des suites des sanctions, bien évidemment. Y a-t-il d'autres mesures ?
03:59Je pense qu'il faut sans doute renforcer encore un peu plus la prévention, c'est-à-dire que du côté employeur,
04:05on puisse les aider à renforcer cette prévention. La présence dans les véhicules d'outils de contrôle...
04:12Alors on n'est pas encore au stade de l'éthylotest préventif comme on peut le faire maintenant avec les stupéfiants.
04:18Mais technologiquement parlant, les choses vont évoluer, je l'espère, assez vite. Donc on va être en capacité de pouvoir avancer
04:25encore plus positivement. Il faut sensibiliser les employeurs sur la situation de leurs salariés. Bien sûr, ils le sont déjà.
04:31Mais il faut le refaire. Et les contrôles qui vont se continuer, je pense, vont envoyer ce message très fort.
04:36— Bien. François Noël Buffet. Autre débat en France. Qu'est-ce qu'être français ? C'est le débat posé par François Bayrou.
04:45Chacun se positionne, évidemment. Vous, j'imagine que vous êtes favorable à l'ouverture d'un débat sur le droit du sol, autour du droit du sol.
04:54Vous êtes sur la position de Bruno Rotailleau. — Moi, je suis sur la position qui consiste à dire... Alors si on prend tout ça par de maillot, en réalité...
05:01— Oui. Tout ça par de maillot. — La situation maoraise est tellement exceptionnelle qu'on est bien obligé de se poser la question
05:06du droit du sol, des conditions de celui-ci. Et il faut donc le renforcer, puisque c'est ce qui est prévu dans un texte qui a été voté
05:14à la sommation de la semaine dernière. Donc il faut renforcer le droit du sol. Je rentre pas dans le détail. C'est fondamental.
05:18C'est un élément parmi d'autres pour maillot. La question, du coup, c'est ouverte sur l'ensemble du territoire.
05:23Je pense, à titre personnel, que le droit du sol en lui-même n'est pas forcément à remettre en cause. C'est les conditions
05:29dans lesquelles il doit s'exercer. Et je crois que le point majeur, c'est de définir précisément comment on acquiert la nationalité française.
05:36Et que la vraie question, c'est de savoir et de dire... — Redéfinir l'acquisition de la nationalité française.
05:43— Un juriste dirait que ça peut pas être une acquisition de plein droit. Il faut qu'il y ait des conditions, il faut qu'il y ait des examens,
05:49il faut qu'on connaisse le territoire. Il faut vraiment que les choses... C'est un effort. Choisir de devenir français, c'est un choix.
05:55Et si nous, demain, on était dans un autre pays et qu'on voulait prendre la nationalité d'un autre pays, eh bien on nous demanderait
06:00de faire la preuve qu'on aime ce pays et qu'on connaît ce pays. Eh bien il faut qu'on fasse pareil. Et ça, c'est très très important.
06:05— Ça passe par une loi. — Ça passe par un texte. — Par un texte de loi. — Et ça passe aussi par un gros travail sur les politiques d'intégration.
06:11— Un texte de loi sur le sujet. — Je pense que si le débat s'ouvre, naturellement, il y aura un texte de loi ensuite, bien sûr.
06:15— Bien. Autre question. Est-ce que vous êtes favorable à l'abaissement de la majorité pénale à 16 ans ?
06:21— Jusqu'à maintenant, je m'interrogeais. Mais aujourd'hui, j'y suis favorable. Nous avons besoin impérativement...
06:27Les jeunes, entre guillemets, ont changé. Les comportements ont changé. — C'est important, ce que vous dites.
06:32— L'ultra-violence... — L'abaissement de la majorité pénale à 16 ans, vous y êtes favorable. Hier, je recevais David Lissnard.
06:38Il y était favorable aussi. — Oui. L'ultra-violence aujourd'hui générale de la société, mais singulièrement des plus jeunes,
06:45l'augmentation des infractions commises par les mineurs est en constante augmentation. Je me répète, je m'en excuse.
06:53Donc il faut bien s'adapter à ça. Donc il faut qu'à un moment, on puisse... La loi mette la limite en disant maintenant
06:59à partir de 16 ans, sa responsabilité pénale peut être parfaitement engagée. Il ne faut pas oublier non plus qu'à l'égard des plus jeunes mineurs,
07:07il faut s'interroger sur la responsabilité des parents. Il n'y a pas de responsabilité collective pénale en France.
07:12Mais en revanche, la responsabilité civile et la responsabilité des parents doivent pouvoir être engagées dans certains cas.
07:18Je crois qu'il nous faut un arsenal juridique qui soit aujourd'hui renforcé, parce qu'il y a un ensauvagement de la société.
07:24C'est triste à dire. C'est terrible à dire. Mais il faut qu'on s'arme pour pouvoir y répondre.
07:28— Dernière question. Bruno Retailleau annonce sa candidature à la présidence du parti Les Républicains. C'est votre parti.
07:34Est-ce que vous le soutenez ? — Je soutiens Bruno. Je travaille avec lui. Je le connais depuis longtemps.
07:40Nous avons travaillé longtemps au Sénat. Et je pense qu'il a toutes les qualités pour faire un excellent président de notre mouvement politique.
07:48Je connais très bien aussi... — Vous soutenez donc ? — Oui, oui, oui. Je connais très bien Laurent Wauquiez.
07:53Il n'y a pas de difficultés là-dessus. Nous sommes aussi très proches. J'espère qu'il n'y aura pas de guerre des chefs. C'est vraiment ça, l'enjeu.
08:00— Vous soutenez qui ? Laurent Wauquiez ou Bruno Retailleau ? — Non, non. Je vous ai répondu que j'étais très proche de Bruno.
08:05— Donc vous soutenez Bruno Retailleau. — Bien sûr. Bien sûr. — Bon. Bon. Eh ben merci pour la réponse franche.
08:11— Oui. Il faut que les choses soient claires. Mais ça veut pas dire que je suis en désaccord ou en opposition absolue avec Laurent,
08:17que par ailleurs je connais bien. Et la situation fait que je crois qu'à un moment, il faut qu'ils se mettent d'accord.
08:22L'idéal, ce sera qu'ils se mettent d'accord. — Oui. Mais ça, c'est pas de malveille. J'ai l'impression.
08:26— Bon. Merci beaucoup, François-Noël Buffet, d'être venu nous voir ce matin. Il est 7 h 41.