Avec Françoise Degois et Elisabeth Lévy
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##DITES_LE_FRANCHEMENT-2024-11-28##
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00:00— Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin. — Il est 8h24. On en parle avec vous, Benjamin Aiglaise.
00:09La démission d'Emmanuel Macron. Les hommes politiques en parlent de plus en plus nombreux. Et tout à l'heure, Françoise de Gaulle,
00:16vous nous parliez de Jean-François Copé. Vous nous parliez de Charles de Courson. Bien. Et les Français, qu'en pensez-vous ?
00:23— Il en a ajouté du coup. — Pauvre vieux. On vous a tous rasséé. C'est horrible. Non mais il est affreux.
00:28— Alors oui, du côté des Français... — Il est vexé. Il est vexé, un peu, Benjamin.
00:30— Ouais. Il n'est pas vexé. Il essaie de s'adapter à nous. — Il croit que c'est difficile de vexer Benjamin.
00:34— Ouais. Il s'adapte. — Il est en train de se dire qu'est-ce que je vais raconter, Benjamin ?
00:40— Non. Déjà, un sondage. Oui, 63% des Français qui se disent favorables à la démission du président de la République.
00:45Effectivement, une nouveauté. Comme le disait et l'a redit Françoise de Gaulle à l'instant. Les Insoumis, donc,
00:50ne sont plus les seuls à demander la démission du président. Désormais, les indépendants du centre la demandent aussi,
00:56à l'image de... — Charles de Courson. — ...qu'on écoute.
00:59— Quand il y a une crise politique, qu'est-ce que faisait le général de Gaulle ? — Un référendum.
01:04— Soit un référendum... — C'est une démission. — ...mais un référendum ne résoudra pas notre affaire. Voilà.
01:09Et lui, il a eu le courage de démissionner. — Oui, c'est vrai.
01:13— Donc voilà pour les indépendants du centre, Charles de Courson. Et même la droite s'y met. Écoutez, sur BFM, le maire de Meaux...
01:20— Jean-François Copé ! — Il n'y a plus qu'une solution pour résoudre le problème, qu'une seule. C'est une nouvelle élection présidentielle.
01:26Il faut qu'elle soit anticipée, parce qu'il n'y a que Emmanuel Macron qui ne s'est pas rendu compte. Mais il va bien falloir
01:31qu'à un moment ou un autre, ses amis ou ceux qui l'aiment bien le lui disent. Il ne s'est pas rendu compte qu'il ne peut pas tenir jusqu'en 2027.
01:39— Je termine avec le sondage réalisé par LAPD pour BFM. 63% des Français favorables à la démission du président.
01:46Dans le détail, ils sont 83% à y être favorables chez les électeurs RN. 76% du côté des électeurs du Nouveau Front Populaire.
01:5548% pour les sympathisants LR. — Bien. Qu'en pensez-vous, Elisabeth ?
02:00— Ah, vas-y, Elisabeth. Vas-y, vas-y, vas-y, vas-y. — Eh ben moi, je suis très contre et très inquiète à l'idée de cette démission.
02:08C'est pas parce que j'ai la mort pour Emmanuel Macron. C'est parce que si Emmanuel Macron démissionne dans ces conditions...
02:15D'abord, je pense que ça ne fera qu'ajouter de la crise à la crise. Mais surtout, la Ve est morte. La présidence de la République
02:22dans sa forme actuelle est morte. Et moi, je pense... Je tiens beaucoup à cette institution. Elle a des défauts, la Ve République.
02:29Mais je ne crois pas que la France devrait revenir à un régime purement parlementaire comme on voit en ce moment.
02:34Donc pour le bien de la France, je pense pas du tout qu'Emmanuel Macron doit démissionner. Et par ailleurs, j'en ai un peu assez.
02:41Hier, j'entendais des grands amis dire cela, dire « Oui, mais quand même, tout ça est de sa faute ». Oui, bon, d'accord.
02:46Mais enfin la politique, c'est pas l'école maternelle. Si Emmanuel Macron avait gagné son pari, on aurait tous crié au génie.
02:54Donc ça se joue à... — Il y a une grosse responsabilité, pardon. — Et c'est surtout... Oui, je termine juste en disant la vraie responsabilité,
03:00à mon avis, parce qu'à la limite, ça se justifiait la dissolution, mais tu faisais pas le front républicain derrière.
03:06Tu laissais les électeurs choisir. — Ah, ça y est, ça recommence. Comme si on avait... Non, non, excusez-moi.
03:11Soyons... C'est... Élisabeth, vous êtes personne d'ami. — Non, mais vous êtes pas d'accord. Vous n'êtes pas obligé de balayer ça
03:16comme si j'avais dit non. — Non, non, je suis d'accord. Non, non, je suis d'accord, Élisabeth. Pardon, vous savez que c'est ma manière.
03:20C'est ma façon d'être, mais je n'ai aucun mépris pour vous ni pour personne d'ailleurs. Je voulais juste vous dire que vous n'avez pas mis
03:26un fusil sur la tente des électeurs pour faire le front républicain. Donc il faut arrêter aussi avec cette légende qui consiste à dire
03:33on a manipulé les électeurs. Les Français sont pas manipulables. Mais là où je vous rejoins, c'est que... J'aimerais qu'advienne
03:40la 6e République. Donc je n'ai pas votre amour éperdu pour la 5e. Mais là où je vous rejoins, c'est que la démission, pour moi,
03:47est extraordinairement dangereuse, parce que... Pourquoi ? Parce qu'il n'y a que deux partis, pour moi, qui sont prêts. Si demain, il y a une démission
03:54anticipée, il n'y a que deux partis qui sont prêts. C'est le RN et les Insoumis. Et croyez-moi, si nous partons dans une présidentielle
04:04anticipée, tout ce qui est entre les deux, y compris même la droite la plus dure, eh bien sera balayé.
04:11— Vous voulez dire qu'on aura un deuxième tour ? Mélenchon-Le Pen, qui est le cauchemar de beaucoup de Français, quand même.
04:15— Mais qui est le cauchemar de beaucoup de gens, et qui est le cauchemar de beaucoup de gens à gauche, le mien, d'ailleurs, qui est aussi une forme de cauchemar
04:21pour moi. Je vous le dis tout de suite. Et donc il faut que... Et je pense, en plus de ça, qu'il y a d'autres solutions que la démission d'Emmanuel Macron
04:29et qu'il n'est pas dans cette... — Mais si ça se trouve, il va tenir. Moi, je dis que depuis le début, vous savez, on joue souvent à se faire peur.
04:37— Ça, c'est vrai. — En fait, ça dépend un peu. — C'est comme la guerre mondiale. On joue à se faire peur. — On joue à se faire peur. Mais tout dépend, en fait,
04:44de savoir si Marine Le Pen va trouver que c'est son intérêt ou pas. C'est ce que j'ai compris en vous écoutant. — Enfin, il y a beaucoup de Français...
04:49Pardon, mesdames, mais il y a beaucoup de Français qui souhaitent une élection présidentielle. — Je suis d'accord.
04:54— Et il y a beaucoup d'électeurs RN qui souhaitent une élection présidentielle. Beaucoup d'électeurs LFI qui souhaitent une élection présidentielle.
05:00— Parce qu'il faut aussi les prendre en compte. — Ça serait un moyen de faire reset. Je suis d'accord avec vous. Faire reset dans un truc qui a l'air englué.
05:07Et le truc de l'opinion publique, les Français sont très intelligents. S'ils sentent... Si vous voulez qu'il y a une prise, ils s'en emparent.
05:14Il y a 3 semaines, l'opinion publique n'était pas comme ça. Il y a 3 semaines, vous n'aviez pas les électeurs du RN majoritairement favorables
05:21au renversement de Michel Barnier, pas plus que les Français favorables à l'énémission. Il y a aussi un manque de savoir-faire de Michel Barnier.
05:29Sérieusement, Michel Barnier, il s'est pris comme un manche. — Attendez, attendez. Jean-Jacques a aussi raison.
05:34— C'est pas ce que je dis. Je dis que Barnier s'y est pris comme un manche aussi dans le débat parlementaire.
05:39— Mais c'est pas contradictoire, ce que vous dit Jean-Jacques. C'est un sondage qui prend aussi les gens dans l'émotion du moment.
05:47Et puis on leur fait croire que tout d'un coup, le monde pourrait changer. — C'est l'exemple de l'irréflexion.
05:53— Excusez-moi. Moi, je travaille beaucoup avec... — Je suis totalement d'accord avec vous. Décidément, Jean-Jacques, nous sommes d'accord.
05:58— Non. Vous êtes d'accord. Moi, je vous explique juste qu'un sondage, oui, quand vous avez un trend... Je vous dis que le trend a changé
06:05depuis 3 semaines. C'est-à-dire la tendance a changé depuis 3 semaines. C'est pas un sondage. C'est 2, c'est 3, c'est 4.
06:11Mais non, mais là, je parle pas de la démission. Moi, je m'en fous de la démission. Je vous parle du désir...
06:17— C'est déjà le sujet, mais bon... — Non. Je parle de désir de renverser le gouvernement Barnier. Il y a un trend. — Merci. Merci, mesdames.
06:24— Et moi, je vais retrouver Marguerite, ma vachette. Je vais adopter une vachette. — Bon, d'accord. Non, mais c'est dingue.
06:29— On va voter pour Marguerite. — Moi aussi, moi aussi. — Il est 8 heures de vie. Laurie Leclerc leur appelle des titres de l'actualité.
06:34— C'est n'importe quoi, cette émission, en fait. Gourdin, vous tenez rien. Vous tenez rien. Vous êtes d'accord avec Lévi. — Non, c'est pas n'importe quoi.
06:39— Si, bien sûr. C'est bon. — C'est un plaisir. C'est pas n'importe quoi, le plaisir, tous les matins, d'écouter. À vous, Laurie. À vous.