Avec Françoise Degois et Jean-François Achilli
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00:00— Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin. — Oui, écoutez, il est 8h23. On en parle avec... — Évidemment, Benjamin Anglaise.
00:10— Benjamin. — Quand les gardes du corps d'Emmanuel Macron mettent à mal la sécurité du président... — Mais non, c'est pas que pour Emmanuel Macron.
00:18J'ai vu ça de Donald Trump. J'ai vu ça d'autres grands dirigeants du monde entier. — En tout cas, voilà, pour ce qu'il s'agit du président de la République,
00:28ce sont des révélations qui nous viennent des journalistes du monde. Alors en cause, ici, c'est une simple application de course à pied
00:35utilisée par notamment les agents de sécurité du chef de l'État, en l'occurrence l'application Strava, qui permet à n'importe qui
00:41d'enregistrer ses itinéraires de footing par GPS. Et grâce à cette application, des journalistes du monde ont donc pu suivre
00:48voire anticiper certains déplacements du président. Ils ont pu découvrir notamment dans quel hôtel il séjournait.
00:54Alors il a suffi pour cela, eh bien aux journalistes, de parcourir les données publiques partagées par ces gardes du corps sur l'application.
01:00Fabrice Eppelboin est spécialiste des réseaux sociaux enseignant à Sciences Po. Écoutez l'été juin par Amélie Béguin pour Sud Radio.
01:05— La problématique, elle est vraiment sur, on va dire, l'hygiène informatique de l'entourage du président et du président lui-même.
01:12Ça apporte tous les itinéraires du président de la République, mais aussi visiblement de Vladimir Poutine, de Joe Biden, qui a le même problème,
01:19qui est encore plus inquiétant. Et puis évidemment, dans la mesure où les services de sécurité inspectent des lieux avant que le président s'y rende,
01:27ça permet d'avoir un temps d'avance. Donc potentiellement, oui, dans les mains de terroristes, typiquement, ça pourrait donner lieu
01:33à quelque chose de très grave. — Vous avez entendu ce que dit Fabrice Eppelboin. Vous avez entendu.
01:40— Joe Biden. — Emmanuel Macron, Joe Biden, Vladimir Poutine, Donald Trump. Encore une fois, l'application s'appelle Strava.
01:46— C'est ça. Mediapart en avait déjà parlé, parce qu'ils avaient révélé à Mediapart que des militaires français avaient également utilisé
01:54cette application et que ça avait révélé certaines des positions des bases cachées au Mali ou encore au Niger.
02:00— D'accord. Incroyable. Je trouve ça incroyable. — C'est une enquête internationale. Le Monde met plusieurs journaux.
02:05— Moi, je pense que quand même, il y a un sujet sur la qualité des officiers de sécurité. Il y a un sujet sur les services secrets
02:12évidemment américains à deux reprises ou trois reprises Donald Trump. Il y a un sujet, même s'ils se défendent en disant
02:17« Mais on est prêts », etc. Comment est-ce que... Non mais sérieusement, vous connaissez le SPHP. On le connaît tous.
02:23C'est les corps spécialisés de protection des personnalités. Ne parlons même pas de ceux ou celles qui protègent
02:28le président de la République. Comment vous pouvez imaginer, parce que vous êtes un runner, que vous ne prenez aucun risque
02:34en donnant le type d'information où vous courez ? C'est-à-dire qu'à un moment donné, je pense quand même
02:38qu'il y a un sujet d'entraînement et de fiabilité... — On connaît les déplacements.
02:45— Oui. Ce qu'il y a, c'est que le numérique... Je veux dire une banalité, mais c'est le fond du problème.
02:49C'est que le numérique va plus vite que nous. Vous prenez Tchad, GPT et le reste, et la révolution qui arrive.
02:53C'est une faille de sécurité. Et quelque part... Rien à voir avec le running, mais nous courons après.
02:59C'est une faille de sécurité. — Non mais Jean-François, ça veut dire que tu fais le geste... Non mais Jean-François,
03:04ça veut dire que je suis officier de sécurité d'Emmanuel Macron. Je cours et je fais le geste de me mettre
03:10sur une implication de running. C'est le fait de faire le geste. Enfin ça veut dire... — C'est une faute.
03:14— C'est une faute lourde. C'est parce qu'ils n'ont pas été... — Non mais vous, Françoise Debois...
03:18— Oui mais attendez. Joe Biden ne court pas. — Non. Non mais... — On est bien d'accord.
03:22— Il ne court plus, oui. — Non mais ça veut dire que les... Ça veut dire que c'est ses officiers de sécurité qui courent.
03:27— Non mais Françoise Debois, pour avoir suivi les autres personnalités, on a fait ça ensemble en même temps jadis.
03:33Vous dites les SPHP. Mais en fait, tous les services de protection des autres personnalités, ce sont des gens,
03:38des policiers d'abord d'élite, des gens extrêmement sérieux. Non seulement ils sont très rigoureux dans leur activité...
03:46— À la preuve que non. — ...mais ils sont très taiseux. C'est-à-dire que vous pouvez... Ils sont sympas.
03:49Ils vous serrent la main à force de vous voir pour suivre les personnalités en question. Mais ils ne disent rien.
03:54Ils arrivent... Ils connaissent tous les secrets. Mais là qu'il y ait une faille de sécurité sur une appli, oui, bon, ça peut arriver.
04:02— Écoute. Non mais Jean-François, moi, je ne suis pas d'accord avec... — Ça montre qu'il va falloir déployer des torrents de prudence.
04:07— Non, je ne suis pas d'accord avec vous. Mais je ne suis pas d'accord avec vous. On sait tous que les officiers de siège, etc.,
04:10sont muets contre des tombes. Ils parleraient pas sous la torture. Et que vous ne ferez jamais dire à un officier de siège,
04:15qui est devant la voignole du président, qui est le plus important, où est-ce qu'il a passé la nuit. Mais ça veut dire que si ce type-là,
04:22aussi muet soit-il, se met sur une application quand il court, il prend un risque. Et bien donc je veux en arriver à ça.
04:28Ça veut dire que c'est une erreur. — Dites-moi, sur le budget, tout à l'heure, France... Parce que j'ai Charles de Courson tout à l'heure.
04:35— Ah, excellent. — Dans un instant, le rapporteur général du budget. Vous pensez quoi de la situation ?
04:39Est-ce que vous pensez que le gouvernement, la majorité des députés macronistes à l'air du bloc dit central,
04:46sont en train de laisser courir les choses pour laisser passer le temps pour que tout soit transmis au Sénat et que le Sénat décide ?
04:58— Oui, je pense que c'est ça. Et je pense surtout que les macronistes... Je ne sais pas. Moi, je les ai perdus. Mais Jean-François me dira ce qu'il en pense.
05:04Je pense que les macronistes veulent soutenir... — Pas que les macronistes. Le bloc central.
05:09— Le bloc central, tout en n'étant pas trop collé à ce budget. Je rappelle que dans 8 mois ou 10 mois, il y a peut-être une dissolution.
05:16Et retourner donc dans les circonscriptions en étant celui qui a fait voter ce budget.
05:21— Oui. Oui, les sénateurs vont venir lessiver la copie. Oui, ça se finira à coups de 49-3 à la fin de l'histoire.
05:29Tout le monde sera mécontent. Et derrière cet ennuyeux débat, parce qu'au fond, c'est une espèce de course à l'échalote
05:36à qui va payer les impôts sur quoi, comme d'habitude, on a dit que nous avons des hauts fonctionnaires les plus imaginatifs
05:43en la matière de la planète, ce qui est vrai. Au fond, ce qui se joue derrière, c'est la bataille des grandes manœuvres,
05:50une fois de plus, qui va énerver la présidentielle. On a eu un 2017 dégagiste avec un jeune président...
05:56— C'est pour ça que ne vous intéressez pas trop aux discussions du G7. D'ailleurs, je pense que les Français qui ont du bon sens
06:01ne s'y intéressent pas. — Non. Regarde. Est-ce que Attal va arriver à tirer son épingle du jeu ? C'est ça qu'ils regardent,
06:06parce qu'ils sont très politiques. Qui de Hollande fort, Mélenchon, va sortir ?
06:11— Il y a quand même de fascinant. Ce qui a changé dans le logiciel français national, c'est qu'une surtaxe de carburant
06:17a mis des gilets jaunes pendant des mois dans la rue. Et aujourd'hui, vous avez une foire aux impôts dans tous les sens.
06:24C'est les jours de carence. Tout, tout, c'est sur la table. C'est les petits ruisseaux qui vont faire les grandes rivières budgétaires.
06:29Et personne ne bouge, parce que tout le monde s'en fout, parce que personne n'y comprend rien. Et tout le monde s'en fout.
06:34— Attention, Jean-François. Ça, c'est le jour J. Et vous savez très bien comme moi par expérience, et Jean-Jacques le sait encore plus,
06:39c'est qu'un mouvement social, personne n'est capable de prédire quand il part et comment il part.
06:44Donc la France s'ennuie, souvenez-vous, avant mai 68. — Bien. Merci à tous les deux. Merci.
06:50Il est 8 h 30. Je rappelle Charles de Courson avec nous, rapporteur général du Budget, dans quelques minutes.
06:56Le rappel des titres de l'actualité avec vous, Laurie Leclerc.