Emmanuel Macron est-il de moins en moins respecté ?

Sud Radio

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Transcript

00:00— Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.

00:04— Bien, il est 7h56. Alors, je trouve... Enfin, je trouve... Je constate, parce que c'est un constat, moi, journaliste, on constate les faits.

00:14Les faits, ben, sont simples. Emmanuel Macron est de moins en moins respecté. Je sais pas ce que vous en pensez, Guy. Etatoulon. Bonjour, Guy.

00:21— Oui, bonjour. — Bonjour. Ça va bien, mon cher Guy. Emmanuel Macron est de moins en moins respecté, vous confirmez.

00:28Vous-même, vous le respectez moins qu'au début ? — C'est un homme pour lequel je n'ai jamais voté. Mais au départ, si vous voulez,

00:36je me disais... Il m'a surpris. Donc je me suis dit ma foi, pourquoi ne pas lui donner la confiance ? Et puis bon, après, de toute façon,

00:42il avait été élu président. Donc c'est le président, c'est le président. Mais bon, il m'a très vite déçu dans ses manières de faire.

00:48Et alors là, je pense que c'est le pompon depuis quelques années. Et puis alors quand on voit qu'il est dans une période

00:56où il doit nommer un nouveau Premier ministre et qu'on le voit à la télévision rigoler avec... Bon, on se dit « Mais qu'est-ce qu'il fait, là ? Il se fout de nous, quoi ! ».

01:06Il promet qu'il va nommer un Premier ministre. Bon, de toute façon, il a donné ses consignes. Attention, les enfants, je veux pas que l'Assemblée soit encore dissoute.

01:17Donc bon, c'est... — Attention, elle peut pas être dissoute avant jour 1. Elle peut pas être dissoute avant jour 1.

01:24— Oui, mais c'est pas ça. C'est que ça fait un peu rigolo, quoi. Je veux dire ça fait pas du tout du tout sérieux.

01:31— Non, Guy. Guy, on va prendre Laurent, qui n'est pas d'accord. Bonjour, Laurent. — Oui. Oui, bonjour.

01:36— Vous êtes à Mérignac, en Géronde, mon cher Laurent. Vous n'êtes pas d'accord avec ce que dit Guy.

01:41— Alors moi, c'est l'aspect du respect qui me perturbe un petit peu. On est dans une société où on adore détester les gens en pouvoir.

01:51On peut être d'accord ou pas. Ça empêche pas qu'on doit le respect et aux hommes et aux femmes, hein, et aussi à la fonction présidentielle et aux fonctions qu'ils occupent.

02:03Je trouve que quand on manque de respect au président, on manque de respect à la fonction, à la République et à la France.

02:10Donc on peut exprimer ses désaccords. On ne peut pas être dans l'irrespect en permanence. Donc là, effectivement, on assiste quand même

02:20à un spectacle navrant de certains politiques qui jouent sur l'irrespect, la provocation et les punchlines pour avoir des parts de voix.

02:28Et puis ça paie bien aux gens qui adorent détester le pouvoir. Mais ça fait pas avancer les choses.

02:34— Vous êtes d'accord, Guy ? — Ben, c'est exactement ce que je viens de dire. J'ai dit « je respecte l'homme ».

02:39Et j'ai dit... Moi, vous savez, à partir du moment où... — Vous respectez la fonction, vous respectez l'homme, hein, Guy. Pas la politique.

02:45— La fonction, l'homme. Mais la politique, effectivement, excusez-moi, il y a un moment donné où lui doit respecter la fonction qu'il a.

02:51— Ouais, je comprends. — Ce que je veux dire, c'est lui ne respecte pas la fonction qu'il a. Il respecte pas les gens qui ont voté ou non pour lui.

02:58Vous voyez ce que je veux dire ? C'est qu'il y a aussi un moment où... Vous voyez, M. Barnier, je l'ai trouvé très digne dans sa position.

03:05Il a une manière de s'exprimer. Il est posé. Il est bon. Je veux bien que... Mais M. Macron, il a des moments où il est pas célébrant.

03:18Je veux dire... Et s'il l'est pas aimé, il a pas à se demander pourquoi. — Bien. Guy Laurent, merci à tous les deux.

03:24Merci à tous les deux. Et merci de participer à cette réflexion ce matin sur l'antenne de Sud Radio.

03:30Nous avons notre gagnant ou notre gagnante, Jérôme Trouleau ? — Une gagnante. — Une gagnante. — Oui.

03:35— Le 18e appel, c'est Florence qui nous appelle d'une ville que vous connaissez bien, Jean-Jacques. — Laquelle ? — Nîmes.

03:40— C'est pas vrai. — Bonjour, Florence. — Bonjour, Florence. — Oui, bonjour à vous.

03:44— Une nîmoise. Ça fait plaisir, hein. — Ah bah ouais. Il pleut, là, aujourd'hui. Ça, c'est moins bien. Mais bon.

03:51— Il pleut ? Ah bon, d'accord. Bon, bon, bon. Alors vous savez qu'à Nîmes, il y a une spécialité qui s'appelle la brandade de Morue.

03:57Et la brandade nîmoise... Non mais c'est vrai. J'adore ça. Je le dis au passage. Allez.

04:02— Ouais, ouais. Il y a des pourcentages de Morue, d'ailleurs. Mais sinon, elle est bonne, oui.

04:07— Bon, Florence, on va regarder... Je sais pas si c'est une brandade de Morue. On va regarder ce que vous avez gagné pour Noël.

04:13Eh bien bravo, Florence. C'est pas une brandade de Morue. Vous avez gagné une tablette tactile offerte par la Confédération des Buralistes.

04:19C'est un beau cadeau. Comme ça, vous pourrez nous regarder sur Facebook live, sur notre chaîne YouTube. Bravo, Florence.

04:24— Ah bah écoutez, super. Merci beaucoup. — Je suis très content pour vous, Florence.

04:30— OK. — Merci d'être avec nous le matin. — Au revoir.

04:35— Merci. Au revoir, Florence. Il est 8 h. Vous êtes sur Sud Radio.

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