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Avec Richard et Cyril

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##LES_AUDITEURS_ONT_LA_PAROLE-2024-12-10##

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Transcription
00:00— Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
00:03— Bien, vous réagissez. La situation politique vous fait réagir. Nous allons écouter Richard, qui est plutôt proche du RN,
00:09et Cyril, lui, qui est plutôt proche d'elle et fille. C'est amusant. On va les mettre tous les deux ensemble.
00:15Mais je vais commencer avec Richard. Bonjour, Richard. — Oui, bonjour.
00:19— Merci d'être avec nous, mon cher Richard. Vous êtes à Toulouse, hein. — Oui, tout à fait.
00:23— Bon. Vous comprenez que le RN, finalement, n'est pas très envie d'une solution de compromis. N'est pas envie du tout, d'ailleurs.
00:34— Pour recentrer les choses, moi, j'ai voté RN de manière utile aux dernières élections pour avoir une chance d'avoir la paix en Ukraine,
00:42alors attendre notre soutien, qui nous coûte énormément au niveau énergétique, parce que là, c'est plus de 5 milliards pour la France par an
00:49qu'on a perdu à cause de l'énergie, à cause de la crise énergétique. Et quand on voit M. Macron qui est prêt à envoyer des troupes en Ukraine,
00:57c'est un délire. — Oui, enfin, ça, c'est un peu du passé, hein, j'ai l'impression. — Non, non. On est encore dans la crise énergétique.
01:05Demain, la guerre s'arrête. On arrête notre soutien. La guerre s'arrête. Il faut en négocier forcément avec M. Poutine.
01:11Demain, on se retrouvera avec une énergie qui va mathématiquement baisser. Et ça, les Français, aujourd'hui, subissent les conséquences,
01:20et surtout l'industrie. On va le voir avec le licenciement. — Mais Richard, Richard, sur le terrain purement politique,
01:29est-ce que vous comprenez la censure ? Vous avez vu, il y a des conséquences de cette censure. — Tout à fait.
01:36— Est-ce que vous comprenez que le RN n'ait pas du tout envie du moindre compromis ? Remarquez, comme Emmanuel Macron n'en veut pas,
01:44le compromis est difficile. — Je pense que tant que M. Macron sera à l'Élysée, il sera impossible de prendre des mesures
01:51qui permettront de peser largement sur le redressement de la France. — Alors quelle solution ? Sa démission ? Ou est-ce que vous êtes
01:56comme Jean-Luc Mélenchon ? Est-ce que vous demandez sa démission ? — Oui. Au regard du bilan et de ce qui va arriver dans les mois à venir,
02:04on va mesurer encore plus le trou, puisqu'une partie des pertes, des déficits ont été cachés. Là, on va voir arriver des licenciements en masse,
02:13une dégradation. Et en fait, on va s'apercevoir que là, ce dont on n'avait pas parlé – et c'était ma crainte lorsque j'ai voté pour
02:20le FN aux dernières élections –, c'était le côté économique. On n'a pas parlé de la dette. On n'a pas parlé de la crise qui arrive.
02:28Maintenant, elle est sur la table, mais on ne l'a pas encore vue. On n'a pas encore décroité quand on pourrait le trancher.
02:32— Mais on en parle beaucoup, de la dette. Cyril, restez avec nous. Cyril, bonjour. — Oui. Bonjour, M. Bourdin.
02:39— Oui. Richard est de droite. Il a voté RN. Il veut le départ d'Emmanuel Macron. Vous aussi, Cyril.
02:47— Écoutez. Tout d'abord, merci de nous donner la parole. C'est l'opportunité vraiment de solliciter Sud Radio.
02:57Je ne suis pas nécessairement pro-LFI. Je suis tout simplement un Français qui est cohérent et qui vit dans un pays qui se vante
03:04d'avoir une des plus vieilles démocraties au monde et qui le clame et qui, d'ailleurs, le professe partout dans le monde.
03:10Alors dans toutes les discussions qui sont en train de se faire actuellement, vous avez remarqué qu'en aucun cas, on ne parle des électeurs.
03:17On ne parle du quoi des jeunes. On ne parle de qu'est-ce que les élections précédentes ont donné. Pourtant, c'est bien pour cela que
03:23M. Macron a convoqué le co-électoral pour dire « Je suis en face d'un dilemme et ça l'honorait. Aidez-moi à trancher ».
03:31C'était ça, la problématique. Et nous n'en sommes plus là aujourd'hui. Nous sommes dans des transactions. Nous sommes dans des combines.
03:37Nous sommes dans des conversations qui, si elles s'étaient passées ailleurs, la France serait la première à condamner de toutes ses forces.
03:47Donc je pense, et là pour répondre à votre question, il faut que nous nous posions la seule question qui va aujourd'hui, c'est
03:54quels étaient les résultats des élections et qu'est-ce qu'on en a fait ? Et M. Macron doit en tirer les conséquences. C'est aussi simple que cela.
04:02Tout ce que nous sommes en train de faire aujourd'hui, c'est du bidonnage. Et lors du gouvernement Barnier, on a convoqué tous les corps.
04:10Et je pense qu'il faut le dire aux Français, il faut le rappeler pour que ce soit su que tous les partis politiques sont prêtés au jeu, y compris LFI et le RN.
04:19Mais qui n'a pas tenu parole ? C'est bien M. Macron et ses alliés. Ce ne sont pas ces deux partis. On les appelle extrémistes de droite ou de gauche.
04:26Les Français ont choisi. Est-ce que pour une fois, pour ne pas répéter ce qu'on avait fait pour le référendum, par exemple pour l'Union européenne,
04:33où les Français avaient dit non et pas des bidonnages, M. Sarkozy et ses alliés sont passés en force ? Si on donnait la chance à ces partis,
04:41si on avait par exemple parié que le LFI ou le RN échoueraient, les Français seraient aujourd'hui de moins que ces partis dits extrémistes,
04:51par les médias et pas les gouvernants, sont incapables de gouverner. Mais nous sommes de nouveau au point zéro, après avoir perdu trois mois à titre de la France,
05:01dans la situation économique que nous connaissons, avec des contraintes difficiles que nous connaissons, avec des problèmes énergétiques, des problèmes de changement climatique...
05:07J.-L. M. Bien, merci Cyril, je suis obligé de vous couper parce que le temps presse, mais j'ai bien compris le sens de votre propos.
05:13Pourquoi est-ce qu'ils ne seraient pas légitimes ? Pour montrer s'ils sont capables ou pas de gouverner. Bien, nous verrons ce qui va se passer politiquement.
05:23Nous avons notre gagnant ou notre gagnante, Benjamin ?
05:26J.-L. M. Notre gagnant, qui est du côté de Toulouse, à Castanet, Toulousanne, c'est Philippe qui a gagné. Bonjour Philippe.
05:34P.- Bonjour. J.-L. M. Ça va Philippe ?
05:36P.- Oui, très bien, bonjour M. Bourdin, bonjour à toute l'équipe.
05:39J.-L. M. Mais merci d'être avec nous Philippe, sur antenne de Sud Radio, c'est un plaisir.
05:43P.- C'est un plaisir. J.-L. M. Vieil auditeur Philippe, enfin vieil, non, non, non, auditeur.
05:48J.-L. M. C'est pas sympa ça.
05:50P.- Oui, non, non, si, si, je vous écoute régulièrement. Du côté de Sud Radio, c'est la radio du Sud.
05:55J.-L. M. Merci, merci Philippe. Vous avez gagné, en fidélité récompensée, on ouvre votre cadeau.
06:00J.-L. M. 30ème appel, cadeau numéro 30, vous avez gagné, Philippe, une enceinte Bluetooth JBL qui vous est offerte par Sud Radio et la Confédération des Burealistes.
06:10J.-L. M. Bravo Philippe, franchement pas mal.
06:12P.- Ah oui, super. J.-L. M. Jetez de la musique, si vous aimez la musique, c'est génial.
06:16J.-L. M. Je vous remercie énormément.
06:18P.- Merci beaucoup Philippe, bonne journée.
06:20J.-L. M. Je vous souhaite une bonne journée à vous aussi, merci encore.
06:22P.- Au revoir Philippe, il est 8h01.

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