Inondations : A-t-on atteint les limites des prévisions météorologiques ?

Sud Radio

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Transcript

00:00— Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.

00:04— Vous avez la parole, évidemment. Olivier, par exemple, qui est à Bocquer, dans le Gard. Bonjour, Olivier.

00:08— Bonjour, Jean-Jacques. — Merci, Olivier, d'être avec nous, Bocquer. Dites-moi, il a beaucoup plu sur le Gard.

00:16Mais à Bocquer, heureusement, pas d'inondations, pas de gros dégâts. Les dégâts, c'est plus au nord, évidemment.

00:23L'Ardèche, la Haute-Loire, le Rhône. On a vu les images entre Saint-Étienne et Lyon. Vous les avez vues.

00:29La Lauzère, le nord du Gard. Bien, à Bocquer, il a beaucoup plu. Mais ça s'est bien passé, quand même, Olivier.

00:35— Ça se passe bien, parce qu'il y a une digue. Donc c'est bien protégé. Mais j'en veux un peu aux écologistes.

00:45Je vais attaquer les écologistes sur ce sujet, sur les inondations. Parce que comme vous le savez, je faisais des ponts

00:52donc au-dessus des rivières. Et les rivières, je vais vous donner 2 exemples. Le pont d'Avignon, c'est le Rhône.

01:02Et une fois, il y avait un reportage sur le journal. Et moi, que je passais là, j'avais vu le gars. Et j'ai vu le reportage après

01:09sur le journal. Le gars, c'est avec un jet ski. Il était à 50 m du bord environ. Donc c'est le Rhône. Il arrêtait le jet ski.

01:17Il est descendu. Il avait de l'eau au genou. — Oui. — Au genou. Alors là, si vous allez à Avignon aujourd'hui, les allées de l'Aoule,

01:24c'est recouvert. On peut plus circuler. Les parkings sont fermés, parce que le Rhône débord. — Oui.

01:30— Il rentre à Avignon. Bon, il y a des remparts. Mais ils sont beaucoup plus loin. C'est complètement inondé.

01:36— Vous voulez dire que les cours d'eau ne sont plus dragués. — Exactement. Exactement. Moi, j'ai travaillé sur l'ambulance.

01:43— C'est très vrai. — J'ai souvenir qu'un maire, je crois que c'est à Grasse, qui a voulu nettoyer ses fossés. Et les écologistes

01:53ont interdit. Et le curé, il a dit « Mais attendez, je vais pas tuer les gens pour sauver 3 grenouilles alors que j'ai un camping

01:59avec du monde dedans ». — Oui. Les cours d'eau, qu'ils soient gros ou petits, ne sont plus dragués et plus curés.

02:05— Et évidemment, ça provoque évidemment des inondations. — Le fond, il monte. Moi, je vais donner le deuxième exemple.

02:12J'ai travaillé sur un pont sur la Tête à Perpignan. La Tête, c'est un tout petit truc qui... Et malheureusement, quand il pleut, ça monte.

02:20Et comme l'entrée de Perpignan, il n'y a qu'une entrée. Donc ils ont fait des passages à guet sur la Tête pour dévier la circulation,

02:30par exemple, pour aller sur Andorre. Alors le passage à guet, c'est simple. Ce sont des grosses bus de 1 mètre. On les pose les uns à côté des autres.

02:36Et on fait du béton de but. Et quand je faisais le pont, je me suis aperçu que les bus étaient bouchés, mais ils restaient 20 cm en haut, quoi.

02:44Donc j'ai demandé au conducteur. J'ai dit « Écoute, on a la pelle qui fait rien. On pourrait pas déblayer la pelle, là, comme ça, ça débouche le...

02:53Déboucher les tuyaux. Il m'a dit « Oui, on envoie la pelle. 2 milliards à plus de gendarmerie. Mais qu'est-ce que vous faites, là ? »

02:58Il m'a dit « On débouche les bus. » Non, non, non. Les écologistes ont dit que c'était interdit. Il y a des grenouilles, des crapauds, des bestioles.

03:06Là, il faut pas les déranger. Donc on s'est arrêtés. 3 jours après, la Tête a débordé. Il y a une dame de 78 ans qui a voulu passer sur le passage à guet.

03:16Sa voiture a été emportée. Elle est morte. Alors on a sauvé les grenouilles. On a tué une personne.

03:20— Nice. Olivier, Olivier, ce que vous dites est formidable, parce que c'est vrai. Moi, je l'ai constaté chez moi dans le Gard. C'est vrai.

03:27On s'interdit aujourd'hui de curer les rivières et les ruisseaux. Mais oui, ce qui est une erreur. Olivier, vous êtes à Bocaire. Vous aimez le foot ?

03:37— Oui. Il va y avoir... — Bocaire contre Nîmes Olympique en Coupe de France.

03:45— Nîmes Olympique, oui. — Oui, exactement. Ça va être quelque chose, hein, pas ce week-end.

03:49— Et j'espère que le stade sera accessible, que l'eau n'aura pas monté plus, parce que sinon, on peut plus y aller.

03:56— Bon. Bah bonjour à Nîmes. Bien, merci. Merci, Olivier. Merci. Le prix du tabac, merci d'être avec nous.

04:02Le prix du tabac, Philippe, qui est à Villemur-sur-Tarne. Bonjour, Philippe. — Oui, bonjour, Jean-Jacques. Bonjour.

04:08— Buraliste. Et vous êtes content. Vous êtes content parce que l'État a compris qu'il fallait cesser d'augmenter le prix des tabacs. C'est ça ?

04:15— Écoutez, Jean-Jacques, c'est plusieurs fois que je vous le dis. Augmenter le tabac ne réduit pas le nombre de fumeurs.

04:21Ça fait plusieurs fois que je vous le dis. La preuve année que toutes les communes de France sont envahies de mégots.

04:27Donc on ne réduit pas le nombre de fumeurs. On a créé un réseau de revente sur le marché parallèle.

04:33Ça fait que nous, on a une perte énorme de volume. Et il y a de plus en plus de fumeurs. Vous comprenez ? — Oui.

04:40— Voilà. La politique santé publique de Macron, il s'est complètement trompé en augmentant le tabac. Il s'est trompé.

04:48— Macron a augmenté le tabac, mais ça fait 25 ans qu'on augmente le tabac. — Non, attendez. Il a perdu 400 millions de recettes fiscales cette année.

04:55C'est pour ça qu'il s'arrête d'augmenter. Vous comprenez ? — Eh oui. — Bien sûr. Et le marché parallèle grandit, Jean-Jacques.

05:03Dites-le. Dites-le rouet fort. — Vous le dites, Philippe. Vous le dites. C'est bien. Et je suis content de vous donner la parole.

05:10Merci, Philippe. Villemur sur Tarn, en Haute-et-Garonne. Il est 8 h. Vous êtes sur Sud Radio tout de suite, Rémi André.

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