Avec Anthony et François
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00:00— Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin. — Anthony, vous êtes à Castres. Bonjour, Anthony. — Bonjour, Jean-Jacques.
00:08— Bonjour. Ça me fait plaisir de vous avoir le matin. Alors une contribution locale pour renflouer les finances publiques, c'est vrai qu'avec la disparition
00:17de la taxe d'habitation, il y a un manque à gagner énorme pour les mairies. Vous dites l'idée d'une contribution taxe-impôts payée par tous
00:26en fonction de ces moyens, des moyens de chacun, est une bonne idée. — Tout à fait. Tout à fait. Bon, de toute façon, on y est.
00:33Il va falloir renflouer les caisses. Donc à un moment donné, il faut choisir ses batailles. Mais effectivement, qu'elles soient proportionnelles
00:42aux revenus, ça me paraît équitable. Encore qu'il faut vraiment que tout le monde contribue. Alors après, pour les prochains revenus,
00:48même si c'est 20 ou 30 €, il faut que tout le monde soit concerné par l'effort. — Voilà. Mais là, je suis complètement...
00:57Parce que ça responsabilise tout le monde. — Exactement. Parce que là, si c'est toujours les mêmes qui vont contribuer, déjà,
01:04on va faire un manque à gagner. C'est une charge plus lourde pour le reste. Et ça va continuer à alimenter cette espèce de charge
01:13sur la plaque moyenne et autres. — Merci beaucoup, Anthony. Et merci pour votre avis. Ça vous fait réagir 0,826, 300, 300.
01:22Le trafic de drogue. François est à Nîmes. Bonjour, François. — Bonjour. Bonjour, Jean-Jacques.
01:27— Bonjour, François. Ça me fait plaisir de vous retrouver à Nîmes. — Merci. — Tiens, je serai à Nîmes vendredi pour voir Nîmes olympique,
01:33évidemment, pour aller supporter mon club. — Allez, allez. — Dites-moi, François, il est temps de mener une vraie politique
01:39contre le narcotrafic. Et vous dites « La solution ne peut être qu'européenne ». — Bien sûr, c'est une coalition européenne.
01:45Vous savez, on le sait, c'est les pays du Maghreb qui produisent le chitin. Je parle pas pour les roisines.
01:51— Oui, pas pour la cocaïne. Et oui, la cocaïne. — C'est un autre problème. Il faut une coalition européenne. Il faut un gros embargo.
01:59On sait où sont les champs de production. On peut donner les cibles aux représentants de ces pays. S'ils n'agissent pas,
02:06on leur donne un ultimatum. Soit on envoie... Moi, j'enverrai des drones, je boulerai tout. Moi, je suis un peu vraiment
02:13extrémiste de ce côté-là. Ou soit on fait un embargo total sur ces pays. On leur dit « Bon, attends, vous n'avez pas réglé votre problème ».
02:18Nous, on fait un embargo total économique, diplomatique, c'est-à-dire plus de visas, plus rien. On bloque vraiment les frontières
02:25à ce niveau-là, quoi. — Mais moi, je vais recevoir... Vous avez raison de dire ça, François, parce que je vais recevoir
02:30le ministre de l'Intérieur jeudi matin, Bruno Retailleau. Et j'ai 2 questions à lui poser.
02:35Un, les accords entre la France et l'Algérie, est-ce qu'il faut les dénoncer ? Et deux, question sur le Maroc.
02:40Après le voyage du président de la République, il était là-bas. Est-ce qu'ils ont parlé... Parce que ça n'a pas transpiré.
02:48Mais ont-ils parlé de la production de chit, de cannabis au Maroc ? — Non, non, non. C'est ça. Non, non, non.
02:56Mais ils n'en ont pas parlé du tout. C'était Bruno Retailleau. — Je ne sais pas s'ils en ont parlé ou pas. Nous verrons.
03:01— Oui, oui, oui, oui. — Je lui poserai la question. — On se met des œillères, là. Il faut agir au niveau européen,
03:06une coalition. Il faut que l'Europe serve à quelque chose. Parce que c'est vrai qu'on est tous... C'est démembré, en fait, l'Europe.
03:11Moi, je vois l'Europe... C'est un seul parti. C'est une communauté. Et on est tous démembrés. Vous voyez, l'Allemagne,
03:17elle s'en fout. Elle passe à côté. L'autre... — Ah mais moi, je persiste à penser qu'il faut plus d'Europe.
03:22— Ah ouais, non. Tant qu'on n'a pas compris ce que c'est vraiment l'Europe, l'Union européenne... Le mot, il est là.
03:31On sera faibles. On sera faibles. On est autosuffisants pour tout. On est autosuffisants. Qu'est-ce qu'on va aller en faire,
03:38les importations ? On bloque tout. Voilà. On est plus de 500 millions d'Européens. On n'est pas capables de durer ça.
03:45On est à la main aux États-Unis, à la Chine. — C'est vrai. Je suis d'accord avec vous. Merci, François. Merci.
03:52— Merci à vous. Au revoir. — Il fait bon à Nîmes ? Il fait bon à Nîmes ? — Ah, c'est bon, c'est bon. Il y a le soleil.
03:55— Ah là là, là, là. Quelle chance que vous avez. — J'ai dit mon pote, il est rentré à Paris. Il s'est enrhumé.
03:58J'ai dit... J'ai dit combien ? J'ai dit 7. J'ai dit... Là, c'est bon. — Merci. Merci, François. Il est 8 h.