• il y a 2 mois
Avec Murielle et Julien

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##LES_AUDITEURS_ONT_LA_PAROLE-2024-10-25##

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Transcription
00:00— Il est 7h53. Bon, réveille à l'écoute de Sud Radio, d'ailleurs, au passage. Vous savez qu'on va perdre une heure ce week-end.
00:07Donc vous avez peut-être entendu tout à l'heure le docteur Sylvie Royon parola. Notre sommeil, c'est une urgence absolue.
00:14Il faut en tenir compte. Faites attention. Si vous voulez réagir d'ailleurs sur ce sujet, vous n'hésitez pas. 0826 300 300.
00:21C'est Julien de Viry-Châtillon qui est avec nous. Bonjour, Julien. — Bonjour, Patrick.
00:26— Bon. « Tu payes, tu casses », hein. Il y avait d'ailleurs... Non, enfin, « tu casses, tu payes » plutôt, hein, bien sûr.
00:34C'est l'inverse. Et « tu casses, tu répares », avait dit aussi Gabriel Attal. C'est de la fermeté.
00:41Vous avez entendu ce maire à Cléon en Seine-Maritime. Comme vous avez peut-être entendu le papier tout à l'heure,
00:46l'enquête de Christine Bouillaud à Montpellier, où une femme de 92 ans a été expulsée de son logement social
00:52parce qu'elle avait abrité un point de ville. C'est de la fermeté appliquée par le préfet localement.
00:57Que pensez-vous de ces décisions, Julien ? — Alors je pense pas que la dame de 92 ans ait volontairement de son plein gré
01:06abrité un point de ville, ou en tout cas... Je pense qu'elle a dû subir des pressions, des choses comme ça.
01:10Il y a des contextes qui font que... Mais par contre, les gens qui cassent des abribus juste parce qu'ils s'ennuient,
01:16là, oui, il faut appliquer le casse-paye. C'est une évidence. C'est une question de bon sens le plus basique qui soit...
01:23Je sais même pas pourquoi est-ce qu'on débat sur ça. Normalement, il ne devrait pas y avoir de débat sur ça. C'est une évidence.
01:29La problématique, c'est que malheureusement, souvent, les gens qui cassent, qui s'ennuient, font partie de familles défavorisées
01:34qui déjà n'ont pas les moyens d'assumer leur quotidien. Donc malheureusement, c'est dur. Mais je pense qu'il faut un électrochoc.
01:43Quand t'as pas les moyens de faire des conneries, tu fais pas des conneries, voilà. Ça devrait être... Donc malheureusement, effectivement,
01:50ils peuvent avoir appliqué une fermeté pour que les gens comprennent. Ça va être très dur. Ça va être violent. Il y aura des drames.
01:55Mais malheureusement, si on fait pas un drame de temps en temps, il y aura des milliers de drames qui se perdureront comme ça sans fin.
02:04Parce qu'il faut briser la spirale de l'idée même de venir dire ça, les conneries, puis c'est pas grave, je m'en fiche, on saura pas, c'est moi.
02:12Il faut que les gens sachent qu'on sera axé eux et qu'ils paieront, qu'il n'y aura pas d'excuses.
02:17— Oui. Et Julien, ce que disait le maire, il était quand même... Il est vigilant mais bienveillant en même temps. Il dit
02:21« Bon, je réunis les familles, je leur dis, je fais attention quand même, on va pas sur des sommes folles parce que c'est du 300, 400 € pour certaines choses »,
02:30mais c'est l'exemplarité en quelque sorte, hein. — Non mais c'est ça, c'est ça. Et je pense même que ça a plus d'impact sur des 300, 400 €
02:37que sur des 15 000, 20 000, parce que ces sommes-là, ils les ont jamais eues. Quand nous, on entend les politiciens nous parler de
02:4414 millions, 4 milliards pour l'Ukraine, etc., on se rend pas compte. Donc ça nous choque presque pas parce qu'on sait pas ce que ça vaut.
02:52Mais par contre, on me dit tout de suite, là, 90 €, là, oui, je sais ce que ça va me coûter et je sais ce que ça va me faire dans mon budget.
02:57Et là, je vais prendre conscience tout de suite. Je pense... Aujourd'hui, on me condamne à 90 €. Je pense que ça a plus d'impact qu'on me condamne à 15 000 € ou 20 000 €.
03:06— Oui, oui, oui. Et ça va même plus loin. 4, 500 €, c'est le prix d'une machine à laver. Donc bon, là, ça coûte un peu plus.
03:14Merci, Julien, pour votre réaction. Si vous voulez continuer de réagir aussi, vous n'hésitez pas. 0800 26 300 300.
03:21Vous savez, comme chaque matin, je prendrai vos appels. Tout à l'heure aussi, à 9 h. Muriel de Bézier est avec nous sur cette autre question
03:27que nous posons. Est-ce qu'il faut faire payer les visiteurs, par exemple, de Notre-Dame de Paris pour entretenir le patrimoine ?
03:35Et le patrimoine religieux en France, notamment. Bonjour, Muriel. — Bonjour, M. Roger. Je vous vois souvent sur CNews.
03:43— Ah bon. Enfin souvent, de temps en temps, de temps en temps. — Oui. Mais je peux pas vous faire coucou, puisque derrière un poste de télé,
03:49on peut pas se voir. Mais là, je peux vous dire bonjour. Voilà. — Bonjour. Qu'en pensez-vous, ma chère Muriel ?
03:55— Ah moi, je suis tout à fait d'accord. Mais que les fidèles qui vont une fois par semaine ou deux fois par semaine prier, non.
04:05Mais les touristes, oui. Il faut pas être étonné. En Espagne, partout, toutes les grandes cathédrales, on paye l'entrée.
04:12— C'est vrai. Ouais, ouais. C'est vrai. — Donc on a l'air de tomber des nus. Mais les gens ne voyagent pas ou ne font pas attention
04:20ou ailleurs. C'est normal. Et en France, non. Par contre... Parce que le loto du patrimoine, c'est très bien. Mais si tu veux pas
04:28ce ticket, t'achètes pas. Alors que là, si tu veux visiter... Et surtout, Notre-Dame, bon, où il y a des millions de visiteurs,
04:36moi, je trouve que pour une fois, Mme Dalty... Enfin pour une fois. Dans d'autres domaines, elle a quand même été très bien.
04:45Mais là, je trouve que c'est une... Et je suis chrétienne, hein. Voilà. — Oui, oui, oui, oui. Donc là, on a entendu. Et vous avez
04:53des arguments. Bon, grosso modo, il y a 2 slogans que vous avez sortis, tous les deux, Muriel et puis Julien. C'est « Tu visites, tu payes »,
05:03Muriel. Et puis, Julien, « Tu casses, tu répares ». Ou « Tu casses, tu payes ». C'est ça, en quelque sorte. Merci en tout cas d'avoir réagi.
05:11Et on continuera d'en parler tout à l'heure aussi à 9 h dans « La vérité en face ».

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