• il y a 2 ans
Avec Eric Naulleau et Guillaume Bigot
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##LES_GRANDS_DEBATS_DU_MATIN-2023-02-03##

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News
Transcription
00:00 Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Patrick Rocher.
00:05 - Il est 8h43 sur Sud Radio, dans un instant les retraites, Guillaume Bigot, Éric Nolot.
00:11 Et puis il y a aussi ce sommet en Ukraine qui a lieu aujourd'hui entre l'Europe et l'Ukraine
00:17 avec l'idée de montrer aux Ukrainiens que l'Europe est avec l'Ukraine
00:23 et puis de lancer ce processus d'adhésion aussi à l'Europe.
00:28 Est-ce que c'est une bonne idée ou alors est-ce que c'est un risque, entre guillemets,
00:32 je dis bien entre guillemets comme je disais tout à l'heure avec Nathalie Loiseau, de provocation ?
00:37 Éric Nolot.
00:38 - Non mais le risque d'escalade il est réel.
00:41 On ne peut quand même pas se payer de mots.
00:43 On se paye un peu de mots, on dit on n'est pas co-belligérant.
00:47 Moi j'estime qu'on est co-belligérant dans cette guerre.
00:49 On fournit tellement d'armements et on va bientôt franchir un cap peut-être avec des avions par exemple.
00:55 Bon, je pense que nous sommes devenus des co-belligérants.
00:57 Le risque d'escalade il est réel.
00:59 Mais sur l'autre plateau de la balance qu'est-ce qu'il y a ?
01:01 Il y a les grands principes qui fondent la démocratie, qui fondent la France,
01:07 qui fondent l'Union Européenne, la souveraineté d'un pays.
01:10 La souveraineté d'un pays elle a déjà été égratignée avec le Donbass, encore plus avec la Crimée.
01:16 Il faut mettre le hall là, il faut dire à M. Poutine "stop".
01:20 Nous n'avons pas su lui dire "stop" pendant l'affaire géorgienne,
01:23 nous n'avons pas su lui dire "stop" pendant l'affaire de la Crimée.
01:25 Il est temps de lui dire que le temps des annexions est terminé,
01:29 qu'il vit en Europe et que l'Europe en a terminé avec le temps de l'annexion.
01:33 Guillaume Bigot ?
01:34 D'abord, faut avouer peut-être la cause défendue par Éric à moitié aggravée,
01:39 mais enfin je pense que c'est déjà bien de reconnaître qu'il y a vraiment une escalade.
01:42 Ensuite, il me semble, je suis d'accord avec Éric Nolot,
01:45 qu'il y a un enjeu qui est réel dans cette affaire pour l'Ukraine,
01:48 que personne à part vraiment une poutinolaterie totale,
01:51 c'est la souveraineté de ses frontières.
01:54 La Russie a agressé l'Ukraine et on comprend parfaitement
01:57 que l'Ukraine ait envie d'être maître chez elle, ce qu'on appelle la souveraineté.
02:00 Donc que l'Ukraine se défende contre la Russie sur ce plan, je comprends très bien.
02:03 Là où je comprends moins, c'est qu'elle est tellement pressée de rentrer dans l'Union Européenne
02:07 qu'elle va limiter sa souveraineté.
02:09 Alors on peut dire que l'Union Européenne c'est une limitation volontaire,
02:14 comme il y a la servitude volontaire, une auto-limitation volontaire de souveraineté.
02:18 Très bien, mais enfin grosso modo, l'Union Européenne, on a bien compris maintenant,
02:22 surtout à la faveur de cette crise, que c'est la version civile de l'OTAN en réalité.
02:27 Et que l'Ukraine ne veut pas dépendre d'un parrain qui s'appelle la Russie,
02:31 on comprend très bien l'Ukraine, mais elle s'empresse l'Ukraine de dépendre d'un parrain
02:35 qui s'appelle les Etats-Unis.
02:36 - Extraordinaire raisonnement.
02:37 - Enfin, l'Europe devait être la paix. On nous expliquait que l'intérêt de l'Europe, c'était la paix.
02:41 Alors là on ne comprend pas bien parce qu'il n'y a pas plus "va t'en guerre",
02:44 pire que les Etats-Unis, c'est l'Union Européenne.
02:45 - On ne comprend pas bien quand on ne veut pas comprendre comme vous, mon cher Bigo.
02:48 - Mais vous avez tout expliqué. - Oui absolument.
02:50 - Alors je prends note. - Vous allez en sortir éclairé.
02:52 Pourquoi est-ce que l'Ukraine veut à tout prix rentrer dans l'Union Européenne et dans l'OTAN ?
02:57 Parce que tout simplement, s'ils avaient été dans l'Union Européenne,
02:59 si ce pays avait été dans l'Union Européenne et dans l'OTAN, il n'y aurait pas eu de guerre.
03:02 Voilà. Donc l'Europe c'est la paix, en effet sous parapluie de l'OTAN.
03:06 - Vous avez raison, moi je suis d'accord. - Donc la Russie n'aurait jamais attaqué l'Ukraine.
03:09 - Moi je suis d'accord. - Donc l'Europe c'est la paix et la Russie c'est la guerre.
03:12 Donc ils sont dans une cohérence totale. - Mais on n'est pas à l'accord, on est d'accord.
03:16 - Une fois que nous serons dans l'Union Européenne, une fois que nous serons dans l'OTAN,
03:19 nous serons à l'abri des Russes. Et c'est le même raisonnement que font les Pays-Bas et les Polonais.
03:25 - Sauf qu'il y a quand même, alors si on se dit ça, il y a aux yeux de Poutine,
03:31 il y a quand même un problème sur le territoire ukrainien.
03:33 Lui il en revendique une partie quoi.
03:35 - Non mais tout le monde peut revendiquer ce qu'il veut.
03:40 - Mais c'est des plus russophones à un moment donné.
03:42 - Excusez-moi, mais si c'est la russophonie ou la francophonie, il va y avoir une guerre par jour.
03:48 Il y a ce qu'on appelle des frontières internationalement reconnues.
03:52 - Oui mais là on parle d'autre chose Éric Delau.
03:53 - Oui, il y a des frontières internationales qui toutes...
03:55 - On parle des frontières internationales reconnues, on parle de blocs d'alliances.
03:57 - Je finis. Qui toutes vous disent que le Donbass est ukrainien, que la Crimée était ukrainienne,
04:02 tout comme les partis de la Géorgie qui ont été annexés par les Russes,
04:06 parce que c'est de ça dont on parle, et qui restent annexés à ce jour, étaient géorgiens.
04:09 Ça c'est le droit international.
04:11 Et de l'autre, il y a le délire tout à fait personnel de M. Poutine
04:14 qui veut reconstituer une Union soviétique au petit pied.
04:17 Je regrette, ce n'est pas la direction que doit prendre l'Europe.
04:20 Et la Russie, si nous voulons en refaire un jour un pays ami, un pays allié,
04:26 ça passe par dire stop à M. Poutine.
04:28 M. Poutine passera, la Russie restera,
04:31 et nous nous cohabiterons avec cette Russie nouvelle qui sera dépoutineisée.
04:34 - Bon, moi je suis très heureux de cet outing,
04:36 parce qu'en fait, on a bien compris, l'Union Européenne, c'est l'OTAN.
04:39 Pour le coup, c'est très clair.
04:41 Et donc, lorsque Poutine dit "ne rentrez pas dans l'Union Européenne,
04:44 parce que vous allez dans ce cas rentrer dans l'OTAN", il avait raison.
04:47 Deuxième chose, je comprends très bien, et d'ailleurs à mon avis,
04:50 pour préserver la paix, il eut fallu, au moment où c'était possible,
04:53 faire rentrer probablement l'Ukraine dans l'OTAN, il y a longtemps,
04:56 comme ça le risque de guerre n'était pas...
04:58 - Oui, je vous ai éclairé, Bigo.
05:00 - Non, mais pas du tout, j'ai lu Brzezinski bien avant vous.
05:02 - Vous l'avez lu beaucoup plus qu'au début de notre entretien, donc je le note.
05:05 - Vous êtes beaucoup plus éclairé.
05:07 - Vous allez finir par m'abonner tellement vous êtes...
05:09 - Non, je m'arrêterai avant ça.
05:11 - Non, arrêtez, c'est pas ça, on va pas faire des effets de manche.
05:13 Non, simplement, sincèrement, on voit bien qu'il s'agit de blocs militaires,
05:16 on voit bien qu'il s'agit d'intérêts, de puissance,
05:18 les États-Unis d'un côté, la Russie de l'autre.
05:20 Voilà, la démonstration est faite.
05:22 - Bon, donc risque quand même d'escalade, c'est ce que vous dites aussi.
05:25 - Évidemment, non mais il ne faut pas non plus être dans la naïveté totale.
05:28 - Autre sujet ce matin sur la table, est-ce qu'il y a un risque de blocage,
05:31 ou pas aussi, de la France sur les retraites ?
05:34 Elisabeth Borne est apparue déterminée en fait hier soir, Éric Nolot ?
05:39 - C'est le moins qu'elle paraisse déterminée,
05:42 parce que si elle avait exprimé un doute, déjà c'est quand même extrêmement mal parti cette réforme.
05:46 Oui, il y a un risque de blocage évident, parce que tous les voyants sont au rouge.
05:50 L'opinion publique est de plus en plus braquée contre cette réforme.
05:54 Vous avez vu qu'il y a un sondage quand même incroyable,
05:56 où les Français ne s'opposent plus à la grève pendant les vacances.
05:59 Avant c'était "ah ben non, vraiment pendant les vacances, il ne faudrait pas bloquer".
06:02 Là maintenant, tous les moyens sont bons pour stopper cette réforme.
06:05 Sur le front parlementaire, il y a un doute qui s'est insinué dans les rangs de LR,
06:09 parce que chaque fois que les LR font de leur circonscription,
06:12 leurs électeurs disent "cette réforme c'est ni fait ni à faire",
06:15 et même dans Renaissance, c'est un peu à l'Achilla qu'ils font rentrer tout le monde dans les rangs.
06:18 C'est très très mal parti.
06:21 - Complètement d'accord, Éric Nolot le disait tout à l'heure,
06:24 très justement, ça sent plus le roussi, maintenant ça sent le brûlé cette affaire.
06:27 Alors pourquoi ? D'abord parce que je pense que c'est une réforme qui a été portée
06:30 par les notables, la classe dirigeante, une partie du PS,
06:33 une partie de LR, les syndicats réformistes, etc.
06:36 Et là maintenant, on les sent quand même vacillants,
06:39 c'est vrai de LR, le PS maintenant est dans l'histoire de la nuppes,
06:42 la CFDT n'est plus dans le coup, au contraire, elle s'est liguée.
06:46 On voit que le MEDEF, à mon avis, est plus intéressé par les conséquences de l'inflation
06:49 dans les entreprises que par cette affaire.
06:51 Donc il n'y a même plus le soutien de la classe dirigeante.
06:54 Donc ça devient une affaire personnelle d'Emmanuel Macron.
06:57 Et la contestation devient non pas seulement l'enjeu des réformes,
07:00 mais de rabattre le caquet à ce personnage qui, d'une certaine façon,
07:03 a fait un hold-up sur la politique française en détruisant
07:06 la droite et la gauche dites républicaines,
07:09 mais en attendant qu'il ne peut plus se représenter, à mon avis, le roi est nu.
07:12 - 0826-300-300, Fred de Nîmes est avec nous,
07:17 bonjour, pour réagir justement sur les retraites. Bonjour Fred !
07:20 - Bonjour tout le monde, moi, t'en es bien ?
07:22 - Oui, on vous entend très bien, mon cher Fred.
07:24 - Merci, donc je vais essayer de me concentrer sur les retraites.
07:27 Lolo m'a fait bondir sur l'Ukraine et la Russie.
07:30 Je vais parler des retraites parce qu'on est gouverné par des gens qui obéissent
07:37 à des choses occultes qu'on ne voit pas.
07:41 Derrière tout ça, il y a Bacroc qui veut investir
07:44 dans des fonds de pension, des retraites capitalisées.
07:48 Derrière tout ça, Macron est en vassal des Etats-Unis,
07:51 et Bacroc est bien aux Etats-Unis.
07:53 Donc derrière tout ça, on se retrouve à vouloir travailler jusqu'à 65 ans, 64 ans,
07:58 à être sur un chantier à part des gens qui ne travaillent pas,
08:02 qui sont dans des bureaux ostracisés,
08:05 et nous en bas, on est en train de faire les esclaves de ce petit monde-là,
08:12 du microcosme parisien.
08:14 Donc du coup, là aujourd'hui, il y en a marre, il y en a bon amour.
08:17 - Et vous Fred, vous faites quoi ?
08:19 - Dans le bâtiment.
08:21 - Dans le bâtiment.
08:23 Et vous avez quoi ? Vous avez la quarantaine pour l'instant ?
08:26 - Oui, j'ai 45 ans. J'ai fait 21 armées qui utilisaient les parachutistes.
08:31 Là aujourd'hui, je n'utilise plus le bâtiment
08:34 parce que j'ai la capacité de le faire au niveau physique.
08:37 Mais honnêtement, quand je vois les ouvriers du bâtiment,
08:40 dans l'état où ils sont, ce n'est pas possible.
08:43 Cette réforme des retraites, on n'y comprend rien.
08:45 On est bananés par des politiciens.
08:49 C'est ce que c'est.
08:51 D'ailleurs, on voit l'air de ce que vous dîtes,
08:54 que les partis commencent un peu à se désoler de ce projet.
08:57 Mais ce projet, en fait, ils le veulent.
09:00 Parce que comme je vous ai dit tout à l'heure,
09:02 c'est des gros, gros amatissements qui vont faire que les Français ont peur
09:06 pour leurs retraites.
09:08 - A priori, je ne pense pas qu'on ira vers des fonds de pension aujourd'hui.
09:13 Mais je comprends ce que vous dites.
09:15 C'est-à-dire derrière, c'est tout ce qui est capitalisation, etc.
09:18 qui est sous-entendu.
09:20 Éric Nolot, d'un mot, sur ce point.
09:22 Merci, Fred. J'avoue, on a compris votre colère.
09:25 - Il y a un discours de vérité qui est en train de monter.
09:28 C'est qu'on reconnaît maintenant à moitié
09:31 qu'il s'agit moins de sauver le capital,
09:33 enfin le régime des retraites, pardon,
09:35 que de remettre un peu d'ordre dans les comptes publics.
09:38 C'est-à-dire de donner des gages à Bruxelles.
09:40 Donc, quand on passe d'une version comme ça à l'autre,
09:42 évidemment, ça crée un doute dans l'opinion publique
09:44 qui dit "on nous a déjà fait le coup".
09:46 Vous savez, les gilets jaunes, c'est parti de là.
09:48 Parce qu'il y avait une taxe, on nous présentait ça
09:50 comme un truc de vertu idéologique.
09:52 Ensuite, on a compris que c'était pour renflouer les caisses de l'État.
09:55 Et c'est un peu le même coup qu'on veut nous faire,
09:57 mais puissance 100.
09:59 Donc, il y a quelque chose qui ne va pas.
10:01 Il y a un doute sur le discours.
10:03 Et le doute est d'autant plus profond
10:05 que la première réforme des retraites,
10:07 celle qui a été abandonnée,
10:09 n'avait rien à voir avec le projet actuel.
10:11 Ces changements de pied finissent par jeter le doute dans l'opinion publique.
10:15 - Disons que sauver le régime par répartition
10:18 sans prévoir de mesures de relance de la natalité,
10:22 c'est se moquer du monde.
10:24 C'est donc la preuve absolue
10:26 qu'il n'y a aucune volonté de sauver le régime par répartition,
10:28 parce que sur le long terme, la seule chose qui peut le sauver,
10:30 c'est un équilibre démographique.
10:32 Comme ils ne prennent aucune mesure dans ce sens,
10:34 c'est pas le sujet.
10:35 Deuxièmement, quand on déplace un curseur,
10:37 là, Mme Born a parlé, "Ah oui, mais si on fait ça,
10:39 on va perdre un milliard."
10:41 On en revient à cette question des comptes publics,
10:43 mais un petit bout de curseur pour telle ou telle catégorie,
10:46 à soit 42 ou 43 annuités,
10:48 c'est un milliard l'enjeu.
10:50 Là, la Banque Centrale Européenne, sans rien demander à qui que ce soit,
10:53 0,5 de taux, 20 milliards pour les Français.
10:57 Vous vous rendez compte ?
10:58 - Oui, c'est vrai.
10:59 Merci à tous les deux.
11:01 Juste, ça ne vous a pas échappé,
11:03 ce week-end reprend le tournoi des 6 nations,
11:05 et Sud Radio, évidemment, est la radio du rugby.
11:08 Et l'équipe de Sud Radio, c'est top.
11:11 Nous avons évidemment, je ne vais pas citer tout le monde,
11:13 mais Daniel Herrero et François Trillot sont les deux vedettes,
11:17 déjà, de notre antenne.
11:19 Et cette semaine, écoutez, tiens.
11:22 Elle nous a rejoints le week-end dernier, écoutez ça.
11:24 - Magnifique, hein ?
11:25 Mathis Lebel qui a du coup permis d'écarter un petit peu la défense,
11:29 et Ange Capuzzo qui s'est décalé sur le temps de passe.
11:32 Magnifique, hein ?
11:33 Qui avait l'intervalle.
11:34 Très, très bel essai.
11:35 Quel passe de Malia.
11:36 - C'est Marjorie Maillance, vedette de l'équipe de France de rugby,
11:43 qui rejoint Sud Radio comme consultante.
11:46 Bonjour Marjorie Maillance.
11:47 - Bonjour, bonjour à tous.
11:49 - Bon, on vous appelait la reine du plaquage, notamment.
11:52 C'est vrai.
11:53 - On n'a rien fait avec Lolo.
11:54 - Non, c'est vrai, c'est vrai.
11:56 Avec beaucoup de titres, déjà, que vous avez collectionnés,
12:00 bien sûr, avec l'équipe de France, et puis en club, Marjorie.
12:03 - Oui, j'ai eu quelques années de rugby,
12:05 on ne va pas parler de vieillesse, mais d'expérience, plutôt.
12:08 - Oui, c'est vrai.
12:09 - Mais, oui, quelques années avec l'équipe de France,
12:14 et beaucoup, beaucoup avec Zaniac.
12:16 - Oui, bien sûr.
12:17 Et vous êtes à Blagnac, et donc vous rejoignez Sud Radio
12:20 comme consultante, et puis en même temps pour les commentaires.
12:24 On vous a entendu là, ce week-end,
12:26 vous serez avec nous aussi du côté de Toulouse.
12:29 - Tout à fait, pour le Touloune Bayonne, donc c'est top.
12:33 Ce sont mes débuts, mais c'est un réel plaisir
12:35 que de commenter ces matchs avec vous.
12:37 - Oui, Marjorie.
12:39 C'était pour vous une étape aussi un peu évidente
12:43 de vous lancer dans les médias, après cette carrière déjà de joueuse ?
12:49 - Je ne dirais pas une étape évidente,
12:51 mais j'ai mon parcours professionnel à côté,
12:56 mais c'est quelque chose que j'envisageais, effectivement.
13:01 Et si j'avais l'opportunité,
13:03 je penserais que je la saisirais assez rapidement.
13:08 - Oui, c'est ça.
13:09 Quand on se met consultante, et puis aux commentaires,
13:13 mais qu'on connaît parfaitement le rugby,
13:15 comme vous, Marjorie,
13:18 est-ce que vous êtes un petit peu entraînée,
13:20 comme on s'entraîne avant un match, ou pas ?
13:22 - Bon, il n'y a pas énormément d'entraînement, là.
13:26 C'est mes débuts, donc j'attendais aussi un peu de conseil
13:29 de mon collègue, mais de l'équipe, oui.
13:32 Il faut quand même bosser sur le nom des joueurs,
13:35 sur les équipes.
13:37 Après, la saison dernière, par exemple,
13:40 je n'ai pas pu regarder beaucoup de matchs de top 14,
13:42 parce qu'avec la pratique, c'était compliqué,
13:44 on était toujours pris.
13:45 Mais je suis attendue sur les conseils,
13:48 les commentaires plutôt rugby.
13:51 Et ça, j'ai fait assez d'analyses vidéo
13:54 pour étudier les plans de jeu.
13:56 - Et le rugby au féminin, ça progresse sérieusement, Marjorie ?
14:00 - Eh oui, on est un sport quand même très jeune.
14:02 Les premières, quand on commençait le rugby,
14:04 c'était il n'y a pas si longtemps que ça.
14:06 Et effectivement, on s'est développé dans ce sport
14:10 il y a très peu de temps.
14:12 Une grande marche a été franchie en 2014
14:15 avec la Coupe du Monde qu'il y avait eue en France.
14:17 Mais je crois qu'il reste encore beaucoup de travail.
14:20 Par exemple, quand on compare au foot,
14:23 le nombre de licenciés n'a vraiment rien à voir.
14:27 On est un sport très jeune,
14:28 et pourtant je crois qu'on arrive à avoir de belles performances
14:32 par rapport au nombre de licenciés,
14:35 par rapport à la jeunesse de notre championnat,
14:37 de notre sport en tant que tel.
14:39 Mais oui, je crois qu'on est sur une belle évolution.
14:42 Et j'espère que de plus en plus de petites vont venir faire suivre au rugby
14:46 pour que notre sport fasse encore un grand pas.
14:49 - Et en vous entendant, évidemment,
14:51 vibrer sur les ondes de Sud Radio,
14:53 ça donnera, j'imagine, des envies à beaucoup.
14:57 Merci Marjorie Maillance,
14:58 on vous retrouve ce week-end avec toutes les équipes.
15:00 Et on suivra aussi, bien sûr, à 16h, dimanche,
15:03 les débuts de l'équipe de France dans ce tournoi des 6 nations.
15:06 L'équipe de France qui défend son grand chelem.
15:08 Ce sera face à l'Italie, à Rome.
15:11 Il est 8h58. Dans un instant, Valérie Expert.
15:14 Bon week-end à vous.

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