Avec Chloé Morin et Eric Revel
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00:00Le Grand Matin Sud Radio, 8h-10h, Benjamin Gleize.
00:04Dites-le franchement sur Sud Radio avec Chloé Morin et Éric Revel, on va commencer par parler, débattre et s'inquiéter,
00:12peut-être sans doute de ces plans sociaux qui se multiplient, Auchan, Michelin et tant d'autres.
00:18Vous nous en avez parlé, Éric Revel, l'avenir est très inquiétant de ce point de vue-là.
00:23Il est inquiétant parce que vous avez plusieurs phénomènes qui se conjuguent pour assécher le marché du travail en France.
00:30Vous avez la situation industrielle de groupes qui ont pris de plein fouet l'augmentation de l'énergie, la concurrence.
00:40Vous avez des restructurations très fortes, notamment dans le secteur de la grande distribution.
00:45Vous en avez parlé, Benjamin, Auchan qui licencie, mais Casino aussi.
00:48Casino qui a été repris, vous savez, et Casino qui va sans doute annoncer plusieurs milliers de postes supplémentaires supprimés.
00:56Donc vous avez ça, puis vous avez des secteurs qui prennent de plein fouet la concurrence avec l'extérieur,
01:01et notamment avec la Chine ou les États-Unis, le secteur automobile, et puis l'arrivée de Trump au pouvoir.
01:07L'arrivée de Trump au pouvoir, on verra s'il applique ce qu'il a promis.
01:11Mais quand le président américain dit « America first », ça veut dire qu'il va tout faire pour que ces groupes industriels ou secteurs automobiles soient protégés,
01:19alors que l'Europe, elle, elle charge la barre pour les constructeurs européens.
01:23Vous ajoutez à ça des subventions colossales aux États-Unis, plus une énergie justement pas chère, le gaz de schiste par exemple,
01:30vous avez des tas de groupes européens et sans doute français qui se posent la question de se délocaliser aux États-Unis.
01:37Donc si vous vous délocalisez, vous emportez avec vous vos emplois, et donc on va avoir un chômage qui va remonter dans ce pays.
01:43Et alors ce qui est incroyable, c'est que peut-être l'un des seuls arguments du bilan économique positif qu'on pouvait encore espérer pour Macron...
01:53— C'était sur le chômage, quoi. — Oui, qu'il avait promis de plein emploi en 2027.
01:56Ben même celui-là, si vous voulez, ça va se terminer en fiasco.
01:59— Clément Morin, oui, là-dessus. — Alors pour le coup, il est plus responsable des choix économiques qui vont être refaits.
02:05Mais je suis d'accord. C'est assez terrible pour lui, parce que l'opinion publique avait quand même globalement intégré l'idée que l'objectif emploi...
02:15Alors peut-être pas plein emploi, mais l'objectif emploi avait été atteint. On le voit dans les enquêtes d'opinion,
02:20parce que la priorité qui avait été donnée à la baisse du chômage depuis des années n'existait plus.
02:27C'est-à-dire que désormais, les gens nous parlent de santé, de pouvoir d'achat, évidemment, d'insécurité.
02:32Mais ils parlaient beaucoup moins d'emploi, si j'en crois. — Parce que l'emploi, c'était acquis, entre guillemets, quoi.
02:36— C'est ça. Et ce dont on se rend compte, c'est qu'effectivement, cette case-là qui avait été cochée par Emmanuel Macron n'était pas acquise.
02:44— Et vous savez, si vous vous souvenez de ce qui s'est passé avec François Hollande...
02:48Bon, il était très impopulaire. Il avait 11% de code de popularité. D'ailleurs, au rythme où vont les choses, Emmanuel Macron va se retrouver au même niveau.
02:55Il est à 17% aujourd'hui. Mais surtout, Hollande, il guettait une chose pour voir s'il allait se représenter ou pas.
03:00C'était l'inversion de la courbe du chômage. Vous vous souvenez ? Alors l'inversion de la courbe du chômage, elle est intervenue trop tard.
03:05Et Hollande, président, a considéré que dans ces cas-là, c'était tellement important pour les Français, et ça leur reste, l'emploi,
03:13que se représenter... Bon, même si vous avez une code de popularité 11 points, mais surtout avec une courbe du chômage, à l'époque,
03:18pour Hollande qui continue de croître, c'était pas possible. Je me demande dans quel État va terminer Macron s'il termine bien son quinquennat.
03:25Alors, c'est pas le cœur du débat, mais je suis pas d'accord sur le fait qu'il finira à 11%.
03:33Vous me parlez d'Emmanuel Macron. Après, la responsabilité, aujourd'hui, c'est celle du gouvernement qui va devoir bûcher sur ce sujet.
03:41Quelle est la marge de manœuvre de ce gouvernement, Chloé Morin ?
03:44Le problème, c'est que tous les économistes vous disent que lorsque vous faites des économies, ce qui est nécessaire,
03:50il y a forcément un effet récessif sur l'économie. Donc, en essayant de régler le problème des déficits et de la dette,
03:58on va accroître les difficultés économiques que l'on traverse aujourd'hui. Donc, le gouvernement est dans une situation très compliquée.
04:04En réalité, aujourd'hui, s'il veut préserver l'emploi, il va devoir, à mon sens, revoir la manière de réduire les déficits.
04:16Or, je ne pense pas que ce soit possible, parce que les délais ne permettent pas de faire les choses autrement.
04:22Et puis, le Parlement ne le permet pas, parce que ce n'est quand même pas le gouvernement qui a la main aujourd'hui, il faut le rappeler.
04:27Ce sont les parlementaires. Et donc, je pense que la situation... Enfin, tous les ingrédients de la tragédie sont réunis.
04:35Ça veut dire, Éric Revel, que d'une certaine manière, pour réduire les déficits, la dette, on a fait le choix de sacrifier l'emploi ?
04:41— Non. Je suis pas tout à fait d'accord avec Chloé Morin. Je veux dire pourquoi. Parce que j'entends l'idée que si on réduit les dépenses publiques,
04:49on aggrave la situation économique d'un pays. Oui. Mais à condition que ces dépenses publiques servent l'investissement et non pas à payer des structures.
05:01Or, en fait, la dépense publique en France, il y a longtemps qu'elle n'est plus investie pour faire de la croissance.
05:05Et il y a bien longtemps que la dépense publique croît, parce que précisément, il faut continuer à payer le train de vie de l'État.
05:11Ce sont deux choses, deux choses totalement différentes. Puis attendez. Là, l'Assemblée nationale vient d'achever le volet recette du budget 2025.
05:22Non seulement il n'y aura pas vraiment d'économies sur la dépense publique, de structures, mais en plus, là, on est parti.
05:28Bon, ça se passera pas comme ça, parce que Barnier va imposer un 49-3. Mais là, ils ont chargé la barque de 30 milliards d'euros d'impôts supplémentaires
05:34dans les discussions à l'Assemblée nationale entre députés. Non, mais franchement...
05:38— Oui. Mais en fait, ce que vous dites, c'est que la réduction des déficits et de la dette n'a pas forcément d'effet récessif
05:46lorsqu'on s'attaque à la dépense publique de structures. Donc c'est le coup des administrations et de tous les doublons, etc.
05:54Le problème, c'est que vous savez bien qu'en France, à chaque fois qu'on essaye de s'attaquer au déficit, on s'attaque en premier,
06:00parce que c'est plus facile, à l'investissement, et on augmente les impôts. Et ces deux éléments-là ont un effet récessif
06:07et donc vont accroître. Par exemple, on va augmenter les impôts des entreprises de manière directe ou indirecte.
06:12Et ça va augmenter les effets de la crise que vous décriviez tout à l'heure.
06:16— Mais c'est pas la réduction des dépenses publiques. C'est l'accroissement de la fiscalité, notamment sur les entreprises,
06:20qui va avoir un effet récessif sur la croissance. — C'est ça. C'est l'objectif de... Oui, mais enfin...
06:25Cette fiscalité-là est augmentée dans l'objectif de réduire les déficits publics. C'est ça que je voulais dire.
06:32— En tout cas, il faut s'attendre pour le gouvernement à un hiver social particulièrement chaud, Éric Revelle.
06:37On parlait du défi du budget, mais c'est cela aussi, le premier gros défi du gouvernement.
06:41— Oui. Puis pour les Français aussi, Benjamin, parce que je souviens quand même que les cheminots et leurs syndicats
06:46prévoient de nouvelles grèves dans les transports, notamment pour les fêtes de fin d'année, vous voyez.
06:50Alors c'est bien de penser évidemment... Et je l'ai dit souvent. Un salarié qui est viré après 40 ans dans la même boîte,
06:57c'est un salarié qui sans doute ne retrouvera pas de travail. Mais c'est toute une famille, en fait,
07:03qui va être plus la ville dans laquelle il vit, qui va être sans moyens, sans ressources, etc.
07:07Donc il faut penser que des licenciements, c'est avant tout... Il y a l'aspect humain en premier.
07:12Mais pensez aussi à tous ces Français qui veulent se retrouver en fête de fin d'année en famille comme tous les ans,
07:18alors que les cheminots ont quand même emmagasiné des primes pour les JO. Vous savez, il y avait aussi le chantage à
07:24« Si vous voulez bien que ça se passe dans les transports, filez-nous un peu de blé ».
07:27— Ah ouais, c'est sur la question du fret. Les négociations sont ouvertes. On verra si ces grèves viendront ou pas à partir du 11 décembre.
07:34— Mais d'accord. Mais est-ce qu'on pense aussi aux utilisateurs... Moi, je parle des clients de la SNCF.
07:39Déjà, le prix du train est extrêmement cher quand il fonctionne. Mais là, en plus, on est en train de nous menacer d'une grève
07:45au moment des fêtes comme chaque année. Ça, ça peut être un détonateur social, aussi. Il n'y a pas que les plans massifs de licenciement.
07:52Il y a aussi des Français qui en ont ras-le-bol, si vous voulez, de gens qui ont quand même l'emploi à vie, qui s'appellent des cheminots,
07:57qui partent à la retraite avant les autres et qui, en plus, vont nous emmerder au moment des fêtes de fin d'année.
08:02— Clément Morin, explosion sociale attendue ou pas pour cet hiver. On parle de plus en plus des Gilets jaunes, notamment.
08:07Est-ce que ça pourrait être un retour des Gilets jaunes à cette occasion ?
08:11— Ça, c'est... De toute façon, personne n'avait anticipé véritablement les Gilets jaunes, même si on voyait bien que tous les ingrédients étaient réunis
08:17pour une explosion sociale. Donc la situation est la même. C'est-à-dire que c'est pas parce que tous les ingrédients sont réunis que l'étincelle arrive
08:25pour mettre le feu à la plaine. L'étincelle, personne ne maîtrise exactement quand est-ce qu'elle survient. J'ai plutôt l'impression
08:33que la peur des Gilets jaunes paralyse l'action publique depuis 2018 et a inhibé le gouvernement sur tout un tas de décisions.
08:42On ne peut pas gouverner, à mon sens, simplement dans la peur de mettre en colère les gens. Je pense qu'il faut que les uns et les autres
08:52se battent sur la légitimité qu'ils tirent de leur élection. Le problème qu'on a, c'est qu'aujourd'hui, on a un gouvernement
08:58qui n'est pas légitime sur le plan électoral. Et c'est bien ça qui rend la situation compliquée. Si on avait un gouvernement qui s'appuyait
09:06sur une majorité issue des urnes, je vous dirais qu'il déroule sa politique, quels que soient les risques de Gilets jaunes 2.0.
09:15Là, le problème, c'est que le gouvernement marche sur des œufs parce qu'il n'a pas de majorité dans le pays.
09:20Chloé Morin, Éric Revelle, dites-le franchement, revient dans un instant. Nicolas Sarkozy qui estime que la France n'a pas les moyens
09:26d'avoir un million d'enseignants. Ça vous fait réagir ? On en parle dans un instant avec Maxime Trouleau.
09:359h25 sur Sud Radio. Mon invité politique dans un peu plus de cinq minutes, ce sera mon invité politique Franck Alizio
09:44et député RN des Bouches-du-Rhône. Dites-le franchement, Chloé Morin, Éric Revelle et Maxime Trouleau qui nous a rejoints.
09:51On en parle, Maxime. Il y a trop d'enseignants en France qui disent cela. C'est un certain Nicolas Sarkozy.
09:57Oui, Nicolas Sarkozy, l'ancien président de la République qui était invité aux rencontres de l'avenir du côté de Saint-Raphaël.
10:02C'était vendredi dernier. Et pour lui, c'est très clair.
10:05On me dit qu'il n'y a pas assez de fonctionnaires dans l'éducation nationale. Mais c'est d'une démagogie invraisemblable.
10:10Le statut du professeur des écoles, je ne critique personne. Je ne veux d'ennuis avec personne. Je dis des faits.
10:16C'est 24 heures par semaine, six mois de l'année. Parce qu'entre les vacances et les week-ends...
10:21Alors je sais bien qu'il faut préparer les cours. Je sais qu'il faut corriger les copies.
10:25Et je sais que c'est un boulot difficile d'être enseignant. Mais il faut dire la vérité maintenant.
10:29Nous n'avons pas les moyens d'avoir un million d'enseignants. Il y a des centaines de milliers d'enseignants compétents, dévoués et merveilleux.
10:37Et il y en a quelques-uns qui choisissent le boulot pour des mauvaises raisons.
10:40Et si on ne vous le dit pas, moi je vous le dis.
10:42Voilà. Et ces propos ont provoqué un véritable tremblement de terre sur les réseaux sociaux.
10:45Mais pas que. Le SNU... Le SNUP FSU, pardon, a déploré un profbashing insupportable.
10:51Olivier Faure évoque un mépris sur Twitter. Et parmi un nombre important d'anonymes,
10:55effectivement, Nicolas Sarkozy ne s'est pas vraiment fait que des amis.
10:58Ça n'a pas changé, dit l'un d'entre eux, à un mélange d'ignorance, de démagogie à deux balles, je cite, de vulgarité gratuite.
11:05Témoignage aussi de cette enseignante sur Twitter.
11:07« Je suis en maternelle, grande section, et je bosse 40 à 42 heures par semaine. »
11:12Certains rappellent d'ailleurs à l'ancien chef de l'État que la France comptait en 2022 un peu plus de 850 000 enseignants, et non 1 million.
11:19Et puis d'autres accusent Nicolas Sarkozy de faire des leçons de morale alors que l'ancien président a été condamné, je le rappelle, par la justice dans l'affaire Bill Magnon un peu plus d'un an.
11:26Comment expliquait Clément Reims cette sortie de Nicolas Sarkozy à propos des enseignants ? Ça vous a surpris ?
11:31Alors il faut dire que j'étais dans la salle, donc j'ai vu le contexte.
11:37Nous étions tous les deux dans la salle, c'était un hasard d'ailleurs.
11:42On n'était pas les seuls, il y avait énormément de monde, de fans, il faut vraiment dire que Nicolas Sarkozy garde des fans fidèles.
11:56Et pendant une heure, il a vraiment fait une sorte de show, il était très très en forme.
12:01Ce qui m'a frappé moi, et cet exemple-là l'illustre, c'est qu'il a quand même, à mon sens, resté un petit peu en 2007.
12:11C'est-à-dire qu'il défend la politique qu'il amenait alors, les slogans qui étaient les siens à l'époque, donc le « Travailler plus pour gagner plus ».
12:20J'ai le sentiment qu'entre-temps la société a beaucoup changé.
12:23Et sur la question des professeurs, le consensus de l'opinion aujourd'hui, c'est quand même de se dire qu'on a besoin de professeurs devant les élèves,
12:33et que la grande difficulté qu'on a, et celle à laquelle il faut répondre, les responsables politiques doivent répondre,
12:38c'est comment on fait pour avoir suffisamment de professeurs devant les élèves aujourd'hui ?
12:42L'absentéisme, les professeurs non remplacés, c'est des thématiques qui reviennent énormément,
12:46que tous les gouvernements successifs essayent de gérer, que tous les parents...
12:50Chaque rentrée, on a des parents qui hurlent parce que leurs enfants n'ont pas de prof devant eux.
12:56Donc l'angle par lequel ils rentrent dans ce débat me semble extrêmement polémique, et du coup pas constructif.
13:05Parce que sur ces sujets-là, j'ai l'impression qu'on a besoin d'avoir des discussions constructives,
13:09et que si on rentre en disant ça dans le débat, on braque tout le monde, et du coup on n'avance pas. C'est ça que je regrette.
13:15La France n'a pas les moyens d'avoir un million d'enseignants, Eric Reuvel, au-delà de la polémique...
13:20Ça s'est passé, il faut le resituer, à Saint-Raphaël ce week-end, pour les rencontres de l'avenir de l'économiste Nicolas Bouzou,
13:27qui lui-même assurait cette interview sur scène, au moment où Sarkozy fait du Sarkozy, en fait.
13:33Sarkozy fait du Sarkozy. Alors si vous voulez, ce qui est très marrant, au-delà du fait...
13:37Il y a quand même un facteur qui est évident, d'ailleurs, c'est l'une des raisons pour lesquelles
13:41le gouvernement actuel propose de réduire le nombre d'enseignants, c'est l'effondrement de la démographie en France.
13:47On sait très bien qu'on aura de moins en moins d'enfants scolarisés, et si vous avez le même nombre d'enseignants...
13:53— On est déjà en train de réduire le nombre de postes.
13:56— Sur le chiffre, évidemment. Sarkozy fait du Sarkozy. Et en fait, ce qui est très marrant dans ce discours d'une heure
14:03aux rencontres de l'avenir de Sarkozy, c'est qu'en fait, d'abord, il se place comme s'il était toujours dans le combat politique,
14:10candidat à quelque chose. Et en fait, la fin du discours de Sarkozy, c'est plutôt les adieux d'une rockstar à son public.
14:18C'est comme ça que moi, je l'ai ressenti. C'est-à-dire qu'à la fin, il se lève. Les gens sont debout parce qu'il a un public acquis.
14:25Donc les gens l'applaudissent à Tourontre, etc. Et il remercie le public d'avoir toujours été là dans ses meetings, etc.
14:32Et moi, j'ai pris ça très humain. Il parle de son grand-père aussi. Il parle de son frère qui était au premier rang,
14:38François Sarkozy, le médecin. Et là, j'ai l'impression d'une rockstar qui est au début de la tournée de ses adieux.
14:44– Clément Beaurent, vous partagez cette analyse d'Éric Reuvel ? – Oui, et en même temps, quand on le voit,
14:51quand on voit la manière dont il parle de l'international, de Poutine, de ses relations avec Angela Merkel,
14:56on n'a vraiment pas l'impression de quelqu'un qui est en train de raccrocher les gants.
15:00– Non, il raconte ses souvenirs, en fait, quand il parle d'Angela Merkel.
15:03Angela Merkel, elle a raccroché les crampons, Chloé.
15:05– Oui, mais on se dit, il pourrait être président de la République aujourd'hui. Je veux dire, il ne fait pas vieillot.
15:09C'est ça que je veux dire. Mais comme je le disais, il a un problème d'actualisation de son logiciel.
15:15– Je ne parle même pas de la polémique sur les millions, mais le diagnostic, il est très bon.
15:19Mais si je devais être extrêmement dur avec Nicolas Sarkozy, je dirais, dommage qu'il n'ait pas été président de la République.
15:24– On terminera là-dessus. Éric Reuvel, Chloé Morin, un grand merci d'avoir été avec nous ce matin sur Sud Radio.
15:30Très bonne journée à vous, très bonne journée à vous également.
15:32Maxime Trouleau, dans un instant, mon invité politique jusqu'à 10h.
15:37Franck Alizio, député RN des Bouches-du-Rhône.
15:39On parlera notamment d'Emmanuel Macron, qui a annoncé qu'il sera bel et bien présent en tribune au Stade de France
15:46pour assister au match France-Israël. A tout de suite.