• il y a 2 mois
Avec Arlette Chabot et Guy Carlier

Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
______________________________________

Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
______________________________________

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr

##DITES_LE_FRANCHEMENT-2024-10-11##

Category

🗞
News
Transcription
00:00— Benjamin Gleize, nous avons un sondage, une enquête. Il faut opinion pour Sud Radio fiduciale.
00:06— Oui, le regard des Français sur les principaux partis politiques. Alors à retenir sur les bonnes opinions,
00:13le parti qui progresse le plus, c'est le RN. Entre 2017 et 2024, on est passé de 25% à 39%.
00:21Deux partis pour qui ça baisse assez largement. Renaissance, on est passé de 43% à 27%.
00:27La France insoumise également, 33% à 20%. Sur les Français qui ont une très mauvaise opinion,
00:33les partis concernés, le RN, on est à 45%. La France insoumise, eh bien c'est 57%. C'est le record dans cette partie.
00:42— C'est le parti le moins aimé par les Français. — Exactement. La France insoumise.
00:46— Tous ces chiffres vous surprennent, Arlette ? — Je pense surtout que les insoumis devraient commencer
00:51à réfléchir effectivement sur leur stratégie, leurs choix, leur image, leurs combats, les déclarations.
00:58Enfin la bordélisation permanente, pour que tout le monde comprenne bien, au cas où il y aurait un doute.
01:03Pas sûr que, effectivement, ce soit très profitable. Donc certains, évidemment, se sont interrogés et sont partis.
01:09C'est François Ruffin ou d'autres. — Oui, Alexis Corbière et autres.
01:13— Alexis Corbière, Raquel Gallo sont partis, pensant qu'effectivement, des mauvais choix étaient faits.
01:20Et je pense que ça continue, encore une fois. Et ce qui amènera peut-être certains – mais j'y crois pas trop pour l'instant, en tout cas –
01:28à rompre l'alliance et à se dire... — Alors il y a une chose qui me surprend un tout petit peu, c'est que Marine Le Pen est au tribunal.
01:34Personne n'en parle. Vous avez remarqué ça dans les médias ? — C'est vrai. — On en a parlé au début. Oui, c'est vrai.
01:41— On en a parlé au début, mais plus personne n'en parle. — Personne n'en parle. Mais je pense qu'on va continuer à suivre le procès.
01:45— Imaginez que Jean-Luc Mélenchon soit au tribunal. — Oui, mais là, il y a quand même le budget, il faut dire.
01:49On en a beaucoup parlé avec les premières audiences. Il y a le budget. Après, on va regarder ce qui se passe, parce que ce n'est pas indifférent,
01:56effectivement, le jugement... — Sur les conséquences éventuelles. — Voilà. Mais globalement, on peut s'interroger.
02:02Est-ce que les affaires ont eu une influence ? Les affaires, au sens très large du terme financier, ont eu une influence sur les électeurs,
02:09quel que soit le parti, d'ailleurs. J'en suis pas certaine. — Oui, vous avez raison.
02:12— Sauf s'il y a enrichissement personnel, bien entendu. — Ah oui. — Et là, on retombe sur François Fillon. Voilà. Ça, c'est autre chose.
02:19— Oui. Oui, c'est ça. À l'époque, c'était... On va dire il y a une vingtaine d'années, c'était un système de financement des partis, finalement.
02:27Donc ça a été plus ou moins accepté par l'opinion. Pour en revenir à la mauvaise opinion des gens sur la France insoumise,
02:35en France, nous, au Front populaire, les LFI plutôt, je pense que ça leur convient. Ils sont clivants. C'est leur survie.
02:43S'ils adoucissent leur position, ils se banalisent. Ils rentrent dans une espèce de... Ils se ramollissent. Et puis donc ils sont engloutis
02:52dans une espèce de social-démocratie presque, vous voyez, qui est... — Dont ils ne veulent pas. — Dont ils ne veulent pas, parce que leur moyen d'exister,
03:01c'est ça. C'est d'aller au bout de ces idées d'extrême-gauche, quoi. Ce qui n'est pas un jugement de valeur, mais c'est d'un choix.
03:10Et je pense que ça les gêne pas d'être clivants et d'être impopulaires. — C'est ainsi que l'on renverse la République.
03:19— Oui, mais je pense qu'il y a des excès excessifs, si je puis me permettre. C'est-à-dire que c'est vrai que la radicalité existe.
03:26Et effectivement, on voit bien le RN d'un côté et les filles de l'autre. Il y a une radicalité partout. Aux États-Unis, on va pas en parler,
03:35mais on voit bien à quel point, effectivement, la société est aujourd'hui hyper-clivée avec – entre guillemets, on a utilisé ce mot aussi en France –
03:43« guerre civile » possible, affrontement entre deux Amériques ou entre deux Frances demain. Mais l'excès excessif, et qui n'est pas compris,
03:52parce qu'au fond, les Français veulent quand même, par exemple, qu'il y en ait un, qu'on les défende d'abord, qu'on pense à eux, et availle des attitudes responsables.
04:01— Et les Français sont moins excessifs qu'on le croit, beaucoup moins guillemets. — Non, mais ils sont tellement déçus qu'ils vont totalement...
04:08Le nombre de gens qui vous disent « Ben voilà, j'étais de gauche, et puis là, j'ai tout essayé, j'étais déçu à chaque fois », etc.
04:15Mais pour en revenir à ce que disait Arlette sur le RN, c'est la stratégie inverse de LFI. C'est-à-dire qu'eux, au contraire, ne veulent pas être clivants,
04:25ils s'inscrivent, ils ont un besoin de légitimité, ils ont besoin de gommer, justement, le côté excessif, et c'est l'inverse.
04:34Et ils reviennent vers une espèce de semblance de centre, alors que le LFI accepte et choisit d'être clivant.
04:45— Merci à tous les deux. On vous retrouvera évidemment vendredi prochain. Merci à tous les deux. Clément Barguin, le rappel des titres.

Recommandations