Présidentielle américaine : Réaction de nos auditeurs

Sud Radio

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Transcript

00:00— Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin. — Sud Radio, vous réagissez évidemment. Et nous vous donnons la parole. C'est une priorité.

00:08Hugues Etat-Sur-Aine. Bonjour, Hugues. — Bonjour, Jean-Jacques. Comment ça va ? — Ben ça va très très bien. Donald Trump élu... C'est pas officiel, mais c'est fait.

00:17Élu 47e président des États-Unis. Je vous sens satisfait, Hugues. — Ah oui. Oui, je suis satisfait. Mais je rigole surtout quand même à propos des démocrates.

00:28Franchement, s'ils écoutaient un tout petit peu les médias d'opposition, ils auraient su depuis plus d'un an que, un, que Biden était chez Milles et qu'il était quand même

00:40pas en forme pour être candidat. Ils auraient gagné du temps. Ils auraient trouvé quelqu'un d'autre à mettre en face de Trump. Et deuxièmement, ils auraient su

00:46que Kamala Harris en aucun cas ne pouvait faire l'affaire. Mais c'est pas grave. Avec leurs copains des médias, ils ont fabriqué l'énorme mensonge

00:56que Kamala était très bien, que Biden allait très bien, tout va très bien, tout va très bien, il n'y a pas de crise à la frontière, il n'y a pas de problème,

01:03il n'y a pas d'immigration, il n'y a pas de crise économique. Ça boum ! C'est formidable. Sauf que la réalité les rattrape. Et Donald Trump, c'est la réalité.

01:11Il est en phase avec le public et le peuple. Il a eu qu'à dire simplement des choses que tout le monde voyait mais que les grands médias refusaient de voir,

01:20que les démocrates... Donc les démocrates ne voulaient pas parler. Mais la réalité, c'est plus fort que les mensonges.

01:25— Bien. Merci beaucoup, Hugues. Merci dans tous les cas. Et merci d'écouter Sud Radio. — Ça, c'est ma radio.

01:35— C'est votre radio. Ah bah très bien. Bah vous avez raison. Vous avez raison. — Merci, Jean-Jacques, pour le bon travail que vous faites pour nous informer.

01:43Merci infiniment. — Merci beaucoup. Merci, Hugues, qui est à Surenne. Et nous avons un autre auditeur, Yohann de Marseille, qui veut parler d'autre chose.

01:51Bonjour, Yohann. — Bonjour, Jean-Jacques. — Bonjour. Ça va bien, ce matin, à Marseille ? — Ah ouais, impeccable. Je vous remercie. Vous aussi ?

01:57— Bah oui, oui. Bah évidemment que ça va bien. Vous savez, moi, je suis là avec vous le matin à la radio. C'est tout ce qui compte.

02:04C'est mon plaisir. Alors... — C'est le nôtre aussi. Ça tombe bien. — Eh bah ça tombe bien. Alors vous dites... Et vous avez, à juste titre,

02:13c'est inquiétant de voir nos grands groupes faire des plans sociaux. — Oui. C'est le nôtre d'un vrai problème qu'on a, notamment en France,

02:24que d'autres pays connaissent peut-être un peu moins, notamment lié au coût du travail et au coût de production.

02:30Si on regarde, là, actuellement, il y a de gros groupes. Vous l'avez dit. Il y a Michelin qui a lancé. Il y a Auchan qui a lancé.

02:37— Oui. Et pourtant, je vous interromps, Johan, Michelin va bien globalement. Auchan va mal globalement. La différence entre les deux,

02:49elle est là aussi. — Oui, oui, oui. Et puis c'est deux types d'entreprises différentes. Michelin est un groupe avec un conseil d'administration,

02:57là où Auchan est plutôt une entreprise familiale. Donc les raisons sont différentes des deux. Il y a des erreurs stratégiques

03:04chez Auchan. Et Michelin évoque plutôt un coût du travail. Mais globalement, ça dénote quand même... Et on n'en parle pas assez

03:14dans les médias. C'est qu'il y a beaucoup de PME aussi qui sont en train de fermer, qui sont en train de déposer le bilan, pour deux raisons principales.

03:23C'est la hausse des matières premières ou du coût de l'énergie. Et d'autre part, évidemment, c'est le coût du travail qui assomme

03:32notamment toutes les petites entreprises. Alors pour autant, je pense pas que l'État doit intervenir tout à zimut. On l'a vu quand ils ont commencé

03:42à distribuer des aides, à faire des chèques à loin de partout. Ça a été une catastrophe aussi. C'est pas la solution. Par contre, je déplore vraiment

03:49qu'on ait un vrai manque dans la politique intérieure sur le coût du travail, sur comment on accompagne les entreprises, comment on aide réellement

04:03notre fleuron français face à une mondialisation grandissante.

04:08— Bien. Merci, Yohann. Merci pour ces remarques. Il est déjà 8 h. Je vous ai laissé la parole. On va déborder un peu. Mais c'est comme ça,

04:15c'est l'actualité. Vous êtes prioritaire. Il est 8 h.

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