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Avec Eric et Jean-Christophe

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##LES_AUDITEURS_ONT_LA_PAROLE-2024-10-29##

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Transcription
00:00— Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
00:04— Je vous rappelle que vous pouvez écouter Sud Radio en chargeant l'appli Sud Radio, quelle que soit la région où vous habitez en France.
00:12C'est pas compliqué. Appli Sud Radio, vous appuyez dessus sur votre portable, smartphone, et vous écoutez Sud Radio tout à fait gratuitement, sans problème.
00:22Éric est avec nous à Saint-Gaudens. Bonjour, Éric. — Bonjour. Comment allez-vous ?
00:26— Ben ça va très bien, Éric. Vous êtes un nouvel auditeur, je crois. — Oui. Je téléphonais il y a quelques années, déjà.
00:32Mais suite à des problèmes de santé, j'avais un peu zappé... — Décroché. — Ouais, tout à fait.
00:38Donc je tenais à témoigner par rapport à ce problème de... — De méningite. — Tout à fait. Voilà.
00:45Parce qu'il y a un 2022, à nous, 2022, j'ai subi aussi un problème de méningite subite. — Oui.
00:54— Donc mon épouse a voulu appeler le SAMU. — Oui. — Alors expliquant mon cas, le problème, c'est que je marchais, puis je tombais.
01:03Et puis à un moment donné, je suis resté par terre. Je ne pouvais plus bouger. Je ne sentais plus mes jambes, mais je ne sentais plus mes bras.
01:08— Oui. — Donc le SAMU n'a pas voulu se déplacer. Donc mon épouse a téléphoné à notre médecin de famille, pardon, excusez-moi,
01:18qui à l'époque avait trouvé un rendez-vous avec un neurologue 3 mois après. Donc vous voyez, donc mon épouse a dit ça, c'est hors de question.
01:29— Comment avez-vous été sauvé, Éric ? — Eh ben j'ai été sauvé par mon épouse, qui a téléphoné à tous les médecins neurologues de Toulouse.
01:39Elle a réussi à trouver un qui a bien voulu nous prendre en urgence. — Oui. — Et quand on est allé le voir, il a dit qu'il faut que ce monsieur
01:46soit transporté directement à l'hôpital à Toulouse, à l'hôpital Purpan. — Et c'est comme ça que vous avez été sauvé.
01:52— Eh bien tout à fait. Mais je suis resté paralysé 1 an. — Vous êtes resté paralysé 1 an, Éric.
01:59— Oui. — Quand vous entendez l'histoire de cette jeune femme de Montpellier, 25 ans, ça vous touche, évidemment.
02:05— Ah ben évidemment. De suite, hier, quand j'ai vu ça aux infos, à mon épouse, elle s'est regardée. Et on en a pleuré, parce que moi, j'en ai pleuré,
02:14parce que ma vie a complètement basculé. Je suis handicapé à plus de 80% maintenant. J'avais perdu 42 kg. Je retravaille que depuis 1 mois et demi.
02:23Et encore, j'ai une société qui a bien voulu me prendre avec mon handicap. Donc voilà. — Bon. Écoutez, Éric. D'abord, ça me fait plaisir de vous avoir.
02:32Ensuite, ça me fait plaisir de savoir que vous retravaillez. Ça a été très dur, ce que vous avez vécu. Mais regardez devant, Éric.
02:40— Hein ? — Mais je regarde devant. J'ai... — Je le sens. Je le sens. — J'ai une épouse... — Ben vous avez une épouse exceptionnelle, hein.
02:48— Voilà. Et des enfants fabuleux qui m'ont bien aidé. — Bon. Eh ben très heureux. Merci, Éric. Merci.
02:54— Et bon courage à tous ceux qui ont les mêmes choses. — Merci, Éric. Jean-Christophe. Au revoir. Jean-Christophe est dans le town. Bonjour, Jean-Christophe.
03:01— Oui. Bonjour, M. Bourdin. Bonjour. — Vous êtes l'éditeur, Jean-Christophe ? — Oh non. Ça fait très longtemps que j'écoute.
03:07— Et même je vous suivais quand vous étiez à la télévision. — Ah bon ? D'accord. Bon, quand j'étais sur BFM TV, oui.
03:12— Voilà, exactement. — Bon. Bon. Vous travaillez dans un EHPAD. Vous dites qu'il y a énormément d'absentéisme, c'est-à-dire ?
03:22— Ah ben on a beaucoup d'agents qui font des micro-absentéismes, des absentéismes de réaction où... Alors il y en a qui sont malades.
03:37Je le conçoit. On peut être malade, fatigué, le rhume, etc. Mais il y en a certains – et ça, j'en ai vraiment le cas régulièrement –
03:47lorsqu'il y a une réaction d'un supérieur qui ne leur plaît pas. Eh ben le lendemain, on a un arrêt sur la table. Voilà.
03:55— Mais vous êtes dans une structure privée, Jean-Christophe ? — Non. Territorial. — Territorial. Territorial.
04:02Alors l'idée d'imposer 3 jours de carence, qu'en pensez-vous ? — Moi, je trouve que c'est très bien. C'est très bien parce que
04:11ça va faire réfléchir un peu les personnes pour des petits arrêts. Eh ben ils vont réfléchir à deux fois, parce que ça va justement leur peser.
04:22Mais par rapport justement à ça, c'est qu'il faut aussi dire que les agents, en fait, vont quand même percevoir quand même
04:34intégralement leur salaire. Le problème, il est là. C'est que... — Dans le privé, oui. Dans le privé, oui.
04:40— Mais dans le public aussi, parce qu'en fait, nous payons ce qu'on appelle – et c'est ce que je disais à votre collaborateur tout à l'heure –
04:49nous payons ce qu'on appelle une assurance statutaire. Et cette assurance, qui nous coûte... Pour notre EHPAD, ça nous coûte 275 000 € par an.
04:59Ça prend en charge le personnel du premier jour jusqu'au... Enfin pendant 3 ans, quoi. Au bout de 3 ans, ils arrivent à demi-traitement.
05:12C'est-à-dire que nous payons une assurance et on continue à les payer. Et c'est l'assurance, en fait... — Oui, j'ai compris.
05:19— Bon, je vais pas donner le nom d'assurance. — Donc il faut supprimer l'assurance aussi. Il faut plus que...
05:25— Et voilà. Et voilà. — Je comprends, oui. — C'est-à-dire que les gens continuent à être payés parce que nous payons cette assurance statutaire.
05:33— Eh oui, oui. Ça veut dire que tout le monde paie l'assurance. Certains profitent de cette situation pour se mettre en arrêt maladie,
05:41sachant qu'ils seront payés. — Voilà. Exactement. C'est ça. — J'ai compris. Évidemment. Ça, ça ne va pas.
05:48Merci, Jean-Christophe. Vous êtes très clair. Et vous nous apprenez quelque chose. Et j'en parlerai, d'ailleurs, au ministre de la Fonction publique,
05:57Gasparian, qui sera avec moi jeudi matin. Merci beaucoup, Jean-Christophe. Et merci. Je suis très heureux de vous accueillir sur l'antenne de Sud Radio.
06:05Je sais que vous êtes de plus en plus nombreux. Ça me fait plaisir. Il est 8 h. C'est l'heure de la météo.

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