Mercosur : Le coup de gueule d'Emmanuel, auditeur

Sud Radio

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Transcript

00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.

00:04— Il est 7h56, Emmanuel est avec nous. Bonjour, Emmanuel.

00:08— Bonjour, Jean-Jacques. Comment allez-vous ?

00:10— Ben ça va, ce matin, avec vous, mon cher Emmanuel.

00:13— Ravie de vous entendre. Mais alors, moi, je suis vraiment en colère.

00:17— Allez-y.

00:18— Écoutez, franchement, ça suffit. Les paysans, qu'est-ce qu'on leur fait ?

00:24Je comprends pas, quoi. Ils ont raison de vouloir se battre.

00:28Ce Mercosur qu'on impose aux Français, aux paysans français...

00:32— Ben attendez, on l'a pas encore imposé, parce qu'il faut...

00:35Avant que ça soit enterriné, il y a plusieurs étapes encore. Il est possible de se défendre encore.

00:42— Oh, ben écoutez, alors là, je ne me demande qu'à être étonné, surpris, ravi.

00:48Mais je n'y crois pas. Ils ont intérêt à mettre une pression maximale.

00:53À laisser tomber une seconde la pression, parce que sinon, ils vont se faire avoir.

00:59— Oui, ça, c'est sûr. Bien. Puis en plus, pas de budget, pour eux, c'est catastrophique,

01:04parce qu'il y avait des mesures dans le budget qui permettaient d'avoir un peu d'oxygène financier, si je puis dire. Malheureusement...

01:12— Ah oui, oui. C'est sûr que ce budget qui est en panne, c'est épouvantable.

01:17Mais je crois que plus encore que le budget, ils ont tout à craindre du Mercosur.

01:22Et il ne faudrait pas qu'ils se fassent avoir sur « Attendez, les gars, désolé pour le Mercosur, mais bon, on a réussi à débloquer le budget ».

01:29Non, non, non, non. Il faut vraiment qu'ils s'arc-boutent, qu'ils ne laissent rien passer sur le Mercosur.

01:35Le budget, les pauvres, ils ne peuvent pas y changer grand-chose, parce qu'il faut attendre qu'il y ait un nouveau gouvernement.

01:41Mais en tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'il ne faut pas qu'ils lâchent sur le Mercosur. Il faut vraiment...

01:47Et il faut que tous les Français soient derrière eux.

01:49— Bon. Sinon, Emmanuel, comment vous voyez l'actualité ?

01:52— Alors moi, je vois l'actualité... Il y a eu quand même une merveilleuse, magnifique nouvelle.

01:57C'était le départ de Bachar el-Assad. On découvre – moi, ce que je savais depuis longtemps, parce que je connais bien la région et le Liban en particulier –

02:06toutes les horreurs que le régime Assad... Ah là, là, là, là, là. Mais là, j'ai reçu des photos de gars qui étaient emprisonnés depuis 33 ans,

02:19des chrétiens du Liban qui avaient strictement rien fait, qui étaient enfermés depuis 33 ans à Sadnéia.

02:25— Oui, les familles n'avaient aucune nouvelle. C'était... Non, mais le régime d'Assad était effroyable, effroyable.

02:34Une horreur. Et il y avait quand même des imbéciles pour aller dire « Ah oui, mais vous comprenez, c'est la laïcité.

02:42Ils protègent les chrétiens de Syrie. Ils n'ont jamais protégé qui que ce soit. Les chrétiens de Syrie, c'étaient des otages. »

02:47Et ils sont tous partis, d'ailleurs.

02:50— Oui, oui. Merci, Emmanuel. Merci d'être avec nous le matin, dans tous les cas. C'est un plaisir.

02:56— Moi, je râle toujours de vous entendre, Jean-Jacques.

02:58— Merci beaucoup. C'est très, très gentil. 7h59, nous avons un gagnant ou une gagnante ?

03:04— Une gagnante. — Une gagnante. — Une gagnante. Elle s'appelle Laetitia. Elle nous appelle... Elle est pas loin de Nîmes.

03:10— Oui. Coucou, Jean-Jacques. Coucou à toute l'équipe de CIDRADIO.

03:15— Comment ça va, Laetitia, ce matin ? — Oui, ça va, Jean-Jacques. Mais c'était mon rêve de vous parler.

03:20Mais je vous parle un peu. — C'est vrai ?

03:22— Oui. À tacle gardoise, je vous adore, je vous écoute. Et j'ai jamais eu l'occasion de vous voir au Vigan.

03:29— Parce que vous allez au Vigan de temps en temps, Laetitia ?

03:32— Oui, oui. On va à la fête de la pomme, on va à la fête de l'oignon.

03:35— Ah, la fête de la pomme et de l'oignon. Dernier week-end d'octobre.

03:39— Voilà. C'est pour ça. Donc voilà. Vous me faites un très beau cadeau de noël de vous parler.

03:43De jouer au jeu du sapin, c'est encore un peu plus beau cadeau.

03:47— Laetitia, vous invitez les mages. Alors... — Oui, c'est ça.

03:51— Bon. J'excuse Benjamin, qui nous dit pas loin de Nîmes. Mais non, les matchs à côté d'Alès.

03:58— Oui, à côté d'Alès. Exactement. — Eh oui, eh oui.

04:01— J'offre des cadeaux. En plus, je me fais engueuler. Ça va pas du tout.

04:04— Non, c'est moi, Benjamin. — Bon, vous avez gagné votre cadeau, déjà.

04:09— Quel cadeau ? Alors quel cadeau ? — Non, non, non. Mais Laetitia, si vous passez au Vigan,

04:15n'hésitez pas, on boit un café. C'est pas de souci.

04:17— Avec plaisir, Jean-Jacques. Avec plaisir.

04:20— Allez, le grand sapin de Noël, Sud Radio. Laetitia Sud Radio, qui vous offre votre carte cadeau

04:25d'un montant de 200 euros pour vous offrir des bracelets Le Vent à la Française,

04:29marque de bracelets mixtes d'excellence 100% française.

04:33— Super, super. Merci beaucoup. Merci beaucoup à tout le monde.

04:36Et bonne fête à tous les auditeurs de Sud Radio.

04:39— Merci, Laetitia. À bientôt. — À bientôt.

04:42— À bientôt. Au revoir. Il est 8 h.

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