• il y a 2 mois
Avec Laurent Jacobelli, porte-parole du Rassemblement National

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##LE_TOUR_DE_FRANCE_DES_NOUVEAUX_DEPUTES-2024-08-27##

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Transcription
00:00Il est 8h40 sur Sud Radio, nous accueillons notre invité politique, le porte-parole du Rassemblement National
00:06et député de La Moselle, Laurent Jacobelli, bonjour.
00:08Bonjour.
00:09La France n'a toujours qu'un gouvernement démissionnaire, Emmanuel Macron claque la porte au nouveau Front populaire.
00:15Il relance les consultations à partir d'aujourd'hui avec un certain nombre de partis, mais pas le vôtre.
00:20Vous nous direz pourquoi.
00:22Avant ça, j'aimerais qu'on revienne sur ce qui s'est passé cette nuit qui est absolument dramatique.
00:25Il s'appelait Éric Comun, c'est un gendarme, c'était un gendarme, il était adjudant, il avait 54 ans, marié, père de deux enfants de 12 et 16 ans.
00:34Il a été percuté par un chauffard qui refusait d'obtempérer et il est mort.
00:39J'imagine que vous commencerez par un hommage à la Gendarmerie Nationale.
00:42Oui, à la Gendarmerie Nationale, bien évidemment, à la police aussi, à tous ceux qui portent l'uniforme
00:46et qui, le matin en se levant, savent qu'ils vont risquer leur vie pour défendre les Françaises et les Français.
00:51Et puis une pensée, les condoléances à la famille, à la femme de l'adjudant Comun, à ses deux enfants, deux adolescents,
00:57qui aujourd'hui se retrouvent sans papa parce qu'un fou furieux, un criminel, lui a roulé dessus.
01:05Au-delà de cette tragédie, ça nous amène aussi à réfléchir.
01:09Pourquoi est-on passé à un taux de refus d'obtempérer, d'un refus d'obtempérer toutes les 20 minutes ?
01:15C'était toutes les 30 minutes, c'était déjà beaucoup, il y a deux ans.
01:18Pourquoi aujourd'hui, certains se croient en impunité totale quand ils font la chasse aux flics ou aux gendarmes ?
01:25Pourquoi certains n'ont plus peur de la police et de la justice ?
01:27Et puis, il faut le dire, celui qui a foncé sur notre gendarme est un Capverdien qui avait déjà un dossier.
01:35Et la question est légitime de se dire que faisait-il encore en France.
01:37Alors il était en situation régulière, c'est ce que vient sur une radio concurrente d'affirmer le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin.
01:43En revanche, peut-être que faisait-il en liberté puisque manifestement il était récidiviste, ça c'est une vraie question.
01:49Il faut très vite soutenir nos policiers et nos gendarmes, leur dire qu'ils sont légitimes à arrêter quelqu'un qui fait un refus d'obtempérer,
01:57qui fait usage de la force.
02:00Or aujourd'hui, quand un gendarme ou un policier fait usage de la force publique pour arrêter un délinquant qui fuit,
02:05c'est contre le gendarme ou le policier que beaucoup d'hommes politiques et de femmes politiques se mobilisent,
02:11et notamment à l'extrême gauche.
02:12Donc il faut soutenir nos gendarmes et nos policiers,
02:14et puis créer ce que nous demandons depuis longtemps avec Jordan Bardella et Marine Le Pen,
02:17la présomption de légitime défense.
02:20Quand un policier fait usage de son arme, quand un policier fait usage de la violence...
02:23Il faut qu'il ait raison a priori ?
02:25Il a a priori raison jusqu'à temps qu'on prouve le contraire.
02:28Evidemment, il faut encadrer le travail.
02:30Si la personne qui est touchée par le tir n'est plus là pour en parler, comment pourra-t-elle prouver le contraire ?
02:35Ça fait partie du débat aussi.
02:37Oui, mais ça fait partie du débat.
02:38Vous savez qu'on est en France, un des pays qui contrôlent le plus nos gendarmes et nos policiers,
02:42et c'est très bien, parce que ça crée une confiance.
02:45Mais en revanche, il ne faut pas que pendant la période de l'enquête,
02:48il y ait, comme on a pu le voir, des émeutes,
02:50prenant pour postulat que la police tue,
02:53avec des députés en écharpe qui applaudissent quand la foule scande,
02:57tout le monde déteste la police.
02:59Il faut donc inverser aujourd'hui.
03:00Il faut que les voyous et les criminels soient pourchassés,
03:02que la police et les gendarmes soient soutenus.
03:04Et puis alors, mettons-nous justement dans la situation des forces de l'ordre,
03:07qui ont peu de temps pour réagir et pour prendre une décision,
03:10alors que chaque seconde compte un barrage routier ou un contrôle a lieu,
03:14la personne démarre en trombe et part à toute vitesse,
03:17pourquoi pas en visant des gens.
03:19Qu'est-ce qu'ils doivent faire ? Ils doivent leur tirer dessus ?
03:22Pourquoi pas ?
03:23Vous savez, aujourd'hui, il faut protéger les vies des honnêtes gens et des forces de l'ordre.
03:29Combien de piétons ont été tués par des gens qui faisaient des refus d'obtempérer,
03:33qui partaient à toute vitesse ?
03:35Ces gens sont rarement des petits anges, vous savez.
03:37Je pense que vous avez déjà été contrôlé par la police, moi je l'ai déjà été.
03:40Jamais.
03:41C'est vrai ?
03:42Jamais, pour l'instant.
03:43Parce que vous avez une tête de genre idéale, peut-être,
03:46ou de quelqu'un d'autre.
03:47On va le dire comme ça, peut-être.
03:48Mais quand on est contrôlé et qu'on n'a rien à se reprocher,
03:50on sait qu'on va perdre 4-5 minutes,
03:52et puis on va partir tranquillement.
03:54Ceux qui violent les barrages...
03:56Tout le monde est d'accord, malgré tout.
03:57Sauf qu'il faut mettre en place un moyen.
03:58C'est une vraie question.
03:59La police doit devenir aussi une société, dans ce cas-là,
04:01l'américaine, où la police ouvrira beaucoup plus facilement le feu,
04:04avec tous les risques que cela comporte aussi pour elle.
04:07Je le répète, en France, d'abord nous avons une police et une gendarmerie responsables,
04:10nous avons des règles très strictes,
04:12il y a des enquêtes qui sont faites...
04:14Sauf que vous venez de les appeler à ouvrir le feu.
04:17Non.
04:18Vous avez dit pourquoi pas.
04:19Pourquoi pas quand le cas l'impose,
04:22quand il y a un véritable danger pour la vie d'autrui,
04:25et pour la sécurité publique aujourd'hui.
04:27On a mis nos gendarmes et nos policiers dans une situation telle,
04:29qu'ils ont parfois peur, ils ont la trouille,
04:32d'utiliser la force publique,
04:34tout simplement par peur de ce qui va leur arriver après,
04:36des années de procès, des années de jugements,
04:38des années de mises sur le côté,
04:40pour que peut-être à la fin on reconnaisse qu'ils avaient raison.
04:42Donc deux choses, les soutenir,
04:44principe de légitime défense pour les policiers,
04:47évidemment pas de tir à vue sans prétexte,
04:50simplement l'usage de la force publique,
04:52qui est réservée aux gendarmes et aux policiers,
04:53doit pouvoir intervenir,
04:55s'il y a un cas de force majeure,
04:57et s'il s'agit de préserver la vie de citoyennes et de citoyens.
05:00En cette matinée si tragique pour les forces de l'ordre françaises,
05:02celui qui est sur le front, c'est le ministre démissionnaire de l'Intérieur,
05:05Gérald Darmanin.
05:07Est-ce que, paradoxalement, vous n'êtes pas soulagé d'avoir un ministre,
05:09certes démissionnaire, mais expérimenté,
05:11pour gérer une affaire pareille ?
05:13Non mais attendez,
05:15que le ministre Darmanin fasse son travail,
05:17c'est quand même la moindre des choses, c'est ce qu'on attend de lui.
05:19Espérons qu'il le fasse en effet.
05:21Si on devait faire un bilan de l'action de M. Darmanin,
05:24c'est beaucoup de com', peu de résultats.
05:26Beaucoup de com', c'est vrai, il est sur les plateaux de télévision
05:28à chaque fois qu'il se passe quelque chose,
05:30il est sur le lieu du crime ou de l'incident
05:32quand il se passe quelque chose, il est sur les réseaux sociaux.
05:34On ne peut pas lui reprocher cette omniprésence.
05:36En revanche, quand on regarde les chiffres de l'indélinquance,
05:39les chiffres des violences, les chiffres des vols,
05:41les chiffres des viols en France,
05:43ils ont explosé sous le ministère de M. Darmanin,
05:45et donc c'est là aussi un très mauvais bilan.
05:47Auriez-vous préféré dans ce cas-là un ministre de l'Intérieur du nouveau Front populaire ?
05:50Emmanuel Macron a claqué la porte à cette hypothèse.
05:53Hier, dans un communiqué de l'Elysée, plutôt sec,
05:57où il explique qu'il appartient désormais aux forces politiques
06:00de se mettre d'accord.
06:02Les consultations à l'Elysée sont relancées aujourd'hui.
06:05Tout le monde est invité, sauf la France Insoumise,
06:07et sauf vous. Pourquoi pas vous ?
06:09Ah bah écoutez, il faut poser la question au Président de la République.
06:12Est-ce que vous voudriez pas y retourner ?
06:13Bon écoutez, si c'est pour dire la même chose qu'hier...
06:15Dans ce cas-là, vous le remerciez.
06:16Oui, on gagne du temps.
06:17On a gagné du temps.
06:18On gagne du temps pendant ce temps-là,
06:19nous réfléchir à des mesures pour le pouvoir d'achat,
06:21pour plus de sécurité et pour moins d'immigration,
06:23qui sont les sujets qui inquiètent les Français.
06:25Sauf que vous ne serez pas au gouvernement.
06:26Eh bien oui, on ne sera pas au gouvernement,
06:27mais nous avons la chance d'avoir eu un leader
06:30dans cette opération qui s'appelle Jordan Bardella
06:32et qui a dit, moi, si je n'ai pas la majorité, je n'irai pas.
06:35Parce qu'il avait prévu ce qui se passe aujourd'hui.
06:37C'est-à-dire une France devenue ingouvernable
06:39à cause d'Emmanuel Macron.
06:40Dans ce cas-là, c'est à ceux qui ont la majorité,
06:42si je vous suis, d'y aller.
06:43Qui a la majorité aujourd'hui ?
06:45Personne.
06:46Dans ce cas-là, il faut bien trouver une majorité
06:47ou nommer un gouvernement.
06:48Mais laissons faire Emmanuel Macron,
06:50qui, je crois...
06:51Ça vous arrange.
06:52Non, rien ne nous arrange.
06:53Vous le dites avec gourmandise.
06:55Je ne le dis pas avec gourmandise.
06:56Je dis simplement qu'Emmanuel Macron a voulu le chaos.
06:59Il a le chaos, il gère le chaos.
07:01Emmanuel Macron n'envisage comme alternance à lui-même
07:04que le chaos, pour montrer aux Français
07:05que sans lui, il n'y a pas d'alternative.
07:07Qu'est-ce qui s'est passé entre les deux tours des législatives ?
07:09Il a vu qu'il y allait avoir une alternance.
07:11Il a vu que le Rassemblement National
07:12allait avoir la majorité.
07:14Alors il a poussé à l'alliance complètement improbable
07:16de l'extrême-gauche, du centre et de la droite.
07:19Le parti unique contre la voix du peuple.
07:21Ce sont aussi les Français qui ont voté
07:23contre le Rassemblement National, la majorité.
07:25C'est exceptionnel.
07:26Et donc il a fait en sorte que le Rassemblement National
07:28n'arrive pas au pouvoir.
07:29Aujourd'hui, il veut que la gauche n'arrive pas au pouvoir.
07:31Pourquoi ? Pour garder le pouvoir.
07:33Il s'y accroche comme une moule s'accroche à son rocher.
07:35C'est clair.
07:36Emmanuel Macron ne veut pas lâcher les rênes.
07:38Emmanuel Macron ne croit qu'en Emmanuel Macron.
07:40Il aura saccagé l'esprit démocratique dans notre pays
07:43et il aura créé le chaos.
07:44Ce sont les Français, dans ce cas-là,
07:46qui ont voté au second tour pour majoritairement,
07:49très majoritairement, faire barrage au Rassemblement National.
07:51Est-ce que vous leur reprochez à ces électeurs
07:53d'avoir rendu cette situation possible ?
07:54Mais je ne reprocherai jamais à un électeur
07:56d'avoir déposé un vote.
07:57Mais c'est le chaos voulu par Emmanuel Macron.
07:59Mais c'est le chaos obtenu aussi par les électeurs
08:01qui ont voté.
08:02Mais de manière improbable.
08:03Mais ce n'est pas improbable.
08:04Je vais terminer une phrase.
08:05Bien sûr.
08:06Quand vous avez un candidat LFI
08:08qui est contre la retraite à 67 ans
08:11ou je ne sais quoi,
08:12qui se retire pour Madame Borne,
08:13excusez-moi, on fausse les règles du jeu.
08:15Mais quand vous avez un électeur insoumis
08:17qui accepte finalement d'aller voter
08:19pour un candidat macroniste
08:20ou alors un électeur macroniste
08:22qui vote pour un candidat insoumis,
08:23c'est ce qui s'est passé aussi pour faire barrage au RN,
08:25ces gens se détestent.
08:26Et pourtant, ils se sont mis d'accord
08:27parce qu'ils avaient plus peur de vous.
08:28Vous le comprenez quand même.
08:29Mais ils avaient peur de nous, pas les électeurs,
08:31mais les partis politiques.
08:32Ils ne veulent pas lâcher le poste.
08:34La gamelle est bonne.
08:36Vous savez, on a fait quand même un exploit.
08:38Je suis désolé de vous le rappeler,
08:39avec 11 millions d'électeurs.
08:40Au premier tour, oui.
08:41Au deuxième tour.
08:4211 millions d'électeurs avec nos alliés
08:43de la droite d'Éric Ciotti.
08:45Nous étions seuls contre 15 partis politiques.
08:48Et c'est un exploit.
08:50Sauf que, est-ce que dans une démocratie,
08:52on peut avoir l'alliance de ceux
08:53qui ont tout raté depuis 40 ans
08:55contre le parti de l'alternance ?
08:57Ça paraît quand même jouer avec les règles
08:59de la Vème République
09:00de manière un peu exagérée et abusive.
09:04En attendant, il faut bien doter la France
09:05d'un gouvernement.
09:06On ne peut pas dissoudre avant 8 ou 9 mois.
09:09Il faudra bien gouverner la France.
09:11Comment la gouverner ?
09:12Et avec quel programme, concrètement ?
09:14Puisque tout le monde veut censurer tout le monde.
09:16C'est une question qu'il faut poser à Emmanuel Macron.
09:19Et vous aussi, parce que vous aussi,
09:20vous êtes chargé de censurer ou non
09:22un gouvernement qui sera présenté.
09:23Quel gouvernement êtes-vous prêt à accepter ?
09:25Aucun.
09:26Mais à censurer en revanche...
09:28Vous censurez tout gouvernement ?
09:29Non.
09:30Nous censurerons tout gouvernement de gauche.
09:32Ça, nous l'avons dit.
09:33Oui.
09:34Et nous censurerons tout gouvernement
09:36qui prend des mesures
09:38qui nous paraissent aller à l'encontre
09:39de l'intérêt des Français.
09:40En revanche, si demain,
09:41telle ou telle personnalité,
09:43quelle qu'elle soit,
09:44avec l'assentiment du Parti Renaissance
09:47Ensemble pour la République,
09:48arrive à composer un gouvernement,
09:50est-ce que vous le censurez d'emblée ?
09:53Pas d'office, non.
09:54Mais sur les actes.
09:56Vous le laisserez commencer à prendre des mesures
09:59un gouvernement macroniste,
10:00par exemple, même minoritaire.
10:02Et là, nous verrons.
10:03Mais vous voyez votre question.
10:04Elle est vraiment très intéressante.
10:05Parce que ça montre bien qu'Emmanuel Macron
10:07est en train de recréer ce qu'il sait faire.
10:09Et la seule chose qu'il sait faire,
10:11c'est du macronisme.
10:12Il est en train de vouloir recréer un gouvernement
10:14avec des socialistes affamés,
10:16avec des gens de droite
10:17qui ont envie d'un ministère.
10:18Précisons que les socialistes
10:19ne sont pas d'accord pour rejoindre l'institut.
10:21Il en trouvera.
10:22Vous savez, quand la soupe est bonne,
10:24il y a toujours 3-4 socialistes
10:25qui sortent le bout de leur nez.
10:26Ne vous en faites pas.
10:27La même chose pour la droite de Laurent Wauquiez.
10:29Et donc, il va recréer une espèce de gloobie boulega
10:31sans saveur, sans odeur
10:33et sans objectif,
10:35qui sera la Macronie version 2.
10:36Un gloobie goulba ?
10:38Pardon, je vais le dire.
10:39Vous voyez, vous me faites bafouiller
10:40que vous laisserez au gouvernement
10:41jusqu'à ce que vous puissiez le censurer.
10:43Tout simplement.
10:44Mais tout simplement,
10:45s'il y a augmentation des impôts,
10:46nous censurerons.
10:47S'il y a à nouveau
10:49une attaque des retraites
10:50ou des assurances chômage,
10:51nous censurerons.
10:52Une attaque des retraites, c'est-à-dire ?
10:54Si on continue à vouloir
10:56faire travailler les Français
10:57beaucoup plus longtemps
10:58pour toucher beaucoup moins,
10:59oui, nous nous y opposerons.
11:00Si jamais il y a plus d'immigration,
11:02moins de sécurité,
11:03nous nous y opposerons.
11:05Ça fait beaucoup de raisons
11:06de censure quand même.
11:07Mais nous verrons bien.
11:08Moi, je ne suis pas cartomancien.
11:09Non.
11:10Et je ne suis pas dans la tête
11:11d'Emmanuel Macron.
11:12Vous dressez une liste
11:13de conditions difficilement
11:14acceptables pour les autres partis.
11:15Mais nous sommes
11:16le premier parti de France.
11:17Les Français ont voté pour nous
11:18pour trois choses principales.
11:19Plus de sécurité,
11:20moins d'immigration,
11:21plus de pouvoir d'achat.
11:22Ce sont les trois objectifs
11:23que nous aurons en tête.
11:24Est-ce que vous pensez
11:25qu'on est en train de retourner
11:26à la quatrième république
11:27avec des gouvernements
11:28qui tiendront trois semaines
11:29avant qu'à chaque fois
11:30ils soient censurés
11:31par d'autres forces politiques ?
11:32En effet, c'est le cas.
11:33Et ça ne vous dérange pas ?
11:34Ça nous dérange
11:35qu'Emmanuel Macron ait voulu cela.
11:36Mais maintenant, c'est là.
11:37Je dis aux Français,
11:38soyez patients
11:39parce que dans un an,
11:40probablement,
11:41il y aura de nouvelles législatives.
11:42Mais surtout, il y a d'autres moyens
11:43de gouverner.
11:44On peut, par exemple,
11:45faire des référendums
11:46et faire un appel direct au peuple.
11:47Je sais bien que le président Macron
11:48se méfie du peuple.
11:49Pour autant, moi,
11:50je pense que dans son pays,
11:51le peuple a toujours raison.
11:52Tiens, faisons un référendum
11:53sur l'immigration.
11:54On en a un clé en main.
11:55C'est un des sujets
11:57On a vu avec le terrible événement
12:01qui a causé la mort d'un gendarme.
12:03On l'a vu avec l'attaque terroriste
12:08contre une synagogue
12:09que oui, effectivement,
12:10l'immigration,
12:11c'est aussi l'importation
12:12de violences et d'insécurités.
12:13Eh bien, faisons ce référendum
12:15sur l'immigration.
12:16Une dernière question,
12:17en oui ou non, s'il vous plaît,
12:18Laurent Jacobelli.
12:19La France Insoumise annonce
12:20lancer sa procédure de destitution
12:22contre Emmanuel Macron
12:23puisqu'il ne nomme pas
12:24Lucie Castelmatignon.
12:25Est-ce que vous soutiendrez
12:26finalement cette procédure ou pas ?
12:28Probablement non
12:29puisqu'elle n'a aucune chance
12:30de réussir.
12:31Vous savez, on n'est pas là
12:32pour faire de la comédie,
12:33on n'est pas là pour faire du cirque.
12:34On est là pour protéger
12:35et défendre les Français.
12:36Merci Laurent Jacobelli,
12:37député de La Moselle,
12:38porte-parole du Rassemblement National.
12:40A suivre sur Sud Radio,
12:41petite pause évidemment
12:42après ce champ de bataille politique.
12:44On va visiter notre beau pays.
12:45Ce sera avec Xavier Louis.
12:46A tout de suite.

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