• il y a 2 mois
Avec Karl Olive, député Ensemble pour la République

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##LE_TOUR_DE_FRANCE_DES_NOUVEAUX_DEPUTES-2024-08-26##

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Transcription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Jean-Marie Bordry.
00:04Il est 8h39 sur Sud Radio, on accueille tout de suite notre invité politique,
00:08Karl Olive, bonjour !
00:09Bonjour Jean-Marie Bordry.
00:10Vous êtes député ensemble pour la République des Yvelines,
00:13vous êtes aussi candidat à la présidence de la Ligue de Football Professionnelle,
00:16ça a son importance en cette actualité footballistique assez chargée.
00:19On va en parler, on va parler évidemment du gouvernement que vous êtes prêts
00:23soit à soutenir, soit du moins à ne pas censurer.
00:26Mais avant ça, malheureusement, on doit revenir sur l'actualité de ce week-end.
00:30Elle est tragique, elle est en même temps scandaleuse.
00:32Un nouvel acte antisémite qui aurait pu avoir des conséquences absolument dramatiques,
00:36l'incendie volontaire par manifestement un militant pro-palestinien de la Synagogue de l'Hérault.
00:42A qui la faute, Karl Olive ?
00:46La faute à une société qui a du mal à retrouver, je dirais, le sens commun et le côté rationnel.
00:53J'ai échangé ce matin avec Aime Corsia.
00:55Le grand rabbin de France.
00:57Pour évidemment lui apporter le soutien de la communauté française.
01:03Parce que quand je vois moi aujourd'hui des synagogues qui sont protégés 24h sur 24
01:09et pas simplement depuis ce week-end, monsieur Bordry, depuis bien des mois,
01:15j'ai le cœur qui saigne.
01:16De la même manière que lorsque je vois des tags sur la Collégiale et c'est arrivé à Poissy.
01:21La Collégiale de Poissy, je le rappelle, c'est l'église de la ville.
01:25Ou que parfois, malheureusement, des mosquées sont aussi abîmées.
01:31Ce n'est pas le sens de notre beau pays.
01:34Et ce que je constate, c'est que depuis le 7 octobre dernier,
01:38depuis ce pogrom en Israël perpétré par le Hamas, organisation criminelle,
01:44malheureusement les Juifs rament à contre-courant dans notre pays.
01:50Et c'est eux qui sont les plus souvent visés en ce moment.
01:53Puisque Gérald Darmanin, le ministre des missionnaires de l'intérieur, l'a rappelé ce week-end,
01:57les actes antisémites ont triplé depuis le 7 octobre dernier
02:01et le déclenchement par le Hamas du pogrom du 7 octobre.
02:04Ces actes antisémites ont triplé et aujourd'hui les condoléances
02:08ou alors les messages de sympathie ne suffisent plus.
02:10Vous parliez d'Aïm Corchet, il s'exprime ce matin dans les pages de nos confrères du Parisien
02:14aujourd'hui en France.
02:15Il refuse ce qu'il appelle les larmes de crocodile de certains responsables politiques.
02:20En clair, il vise la France insoumise.
02:23Est-ce que vous le comprenez ou pas ?
02:25Bien sûr que je le comprends.
02:27Après il faut, je dirais encore une fois, raison garder.
02:29C'est ce que fait Monsieur Corchia.
02:31Mais comment voulez-vous que nous n'ayons pas de ruissellement au quotidien dans nos contrées
02:38lorsque à l'Assemblée nationale vous voyez des drapeaux palestiniens ?
02:42Vous voyez aussi le chaos qui est instillé systématiquement par la France insoumise.
02:47Il faut mettre des mots sur ces actes.
02:50Il vous rétorquerait ceci dit que ce n'est pas parce qu'on agite un drapeau palestinien
02:53qu'on veut forcément brûler une synagogue.
02:55Non mais ce n'est pas non plus parce que vous êtes systématiquement en hyperactivité
03:01dans la provocation, dans l'antisémitisme qui cache à peine ce nom de la part de ces personnes-là
03:08que ça facilite, je dirais, l'apaisement social, l'apaisement intercultuel
03:13tel que celui que nous devrions avoir dans notre beau pays.
03:16C'est insupportable.
03:17Alors je précise malgré tout que les responsables de la France insoumise,
03:20Jean-Luc Mélenchon en tête, ont apporté leur soutien à la communauté juive,
03:24ont dénoncé cet acte antisémite.
03:26Oui, bien sûr, bien sûr.
03:27D'ailleurs, ça ne vous a pas échappé, M. Bondy.
03:29Tout le monde s'y est mis.
03:30M. Mélenchon, donne-le là, tout le monde s'y met derrière.
03:33Enfin, les Français ne sont pas...
03:34Quand il vous dit qu'il ne l'avait pas fait.
03:36Non mais comme ils ne l'ont jamais fait, effectivement,
03:39aujourd'hui on est à 72 heures de la nomination d'un Premier ministre.
03:43Enfin, ils l'ont fait à demi-mot.
03:44On ne va pas tergiverser.
03:46C'est inadmissible.
03:47C'est insupportable.
03:48Et je salue les forces de sécurité de ce pays
03:51qui, en moins de 24 heures, ont retrouvé le prétendu coupable.
03:56Et j'espère qu'il y aura une punition qui soit à la hauteur de ce crime.
04:00Il n'y a pas d'autre mot.
04:01Quand on voit qu'il y a une arme à points,
04:02il y a une hache comme...
04:03Tentative de crime, en l'occurrence.
04:05Oui, bien sûr.
04:06Et puis, comme l'a dit le ministre de l'Intérieur,
04:08chapeau aux forces de sécurité.
04:10Elles sont là pour nous protéger.
04:11Là où d'autres nous disent que la police tue
04:14et que d'autres seraient des salopards.
04:16Je parle évidemment de la France insoumise.
04:17Alors, vous parlez de la France insoumise.
04:18Parlons-en aussi en des termes plus politiques.
04:21On attend aujourd'hui la fin des consultations à l'Élysée
04:24par Emmanuel Macron,
04:25qui doit recevoir le Rassemblement national et ses alliés
04:28avant de prendre la parole, de s'exprimer devant les Français.
04:30Et pourquoi pas de nous dire, enfin, qui sera le prochain Premier ministre.
04:34Ce week-end, Jean-Luc Mélenchon a fait une proposition.
04:37Un gouvernement de Lucie Castex avec le nouveau Front populaire,
04:40mais sans ministre insoumis.
04:42Il vous lance un défi.
04:43S'il n'y a pas de ministre insoumis, est-ce que vous nous censurez quand même ?
04:45Il ne nous lance pas de défi.
04:47Mais non, mais c'est de la provocation.
04:48Je veux dire, c'est un numéro de claquette.
04:49Il vous provoque quand il est candidat,
04:51il vous provoque ensuite quand il ne l'est plus.
04:52Non, mais monsieur, c'est un numéro de claquette à deux balles.
04:55C'est-à-dire ?
04:56C'est-à-dire que les promesses n'engagent que ceux qui veulent bien y croire.
04:59Et c'est certainement pas nous prendre,
05:01c'est vraiment nous prendre pour des imbéciles, encore une fois.
05:03Mais c'est bien joué.
05:04Donc, est-ce que vous censurez un gouvernement NFP
05:09s'il n'y a pas de ministre insoumis ?
05:10Mais ce n'est pas le sujet.
05:11Encore une fois, je le disais.
05:12Le sujet, c'est la question.
05:13Non, mais moi, je vais vous donner ma réponse.
05:15Ce n'est pas parce qu'il n'y aura pas de LFI dans le poulailler
05:19que Jean-Luc Mélenchon ne sera pas à la plume.
05:21Parce que je disais ce week-end,
05:22je regardais, ce n'est pas une histoire simplement de personne,
05:24je regarde le programme de monsieur Mélenchon et de son orchestre.
05:27Moi, je suis contre la fiscalisation des heures supplémentaires taxées.
05:31Ce serait 200 euros en moins pour les ouvriers et les salariés.
05:35Je suis contre l'abrogation de la retraite qui reviendrait à 60 ans.
05:39Comme d'ailleurs, le patron, monsieur Martin,
05:43le rappelle aussi aujourd'hui dans les colonnes du Figaro.
05:45Parce que ce serait à la clé des milliards de...
05:50Donc, vous êtes contre le programme
05:51et pas simplement le casting du gouvernement, si j'ai bien compris.
05:54Est-ce que vous répondez à ceux qui vous disent, dans ce cas-là,
05:56que le Nouveau Front Populaire est arrivé en tête au second tour des législatives
06:00sur la base de ce programme
06:02et que c'est sur la base de ce programme qu'ont voté ces électeurs ?
06:04Je vais dans le raisonnement à l'absurde de monsieur Mélenchon
06:07puisque Mélenchon, finalement, ne veut plus y participer.
06:09On va retirer aussi les députés et les filles.
06:11Et donc, ils ne sont plus en tête.
06:13Vous voyez, c'est de la tambouille.
06:14Ce qui n'intéresse absolument pas les Français.
06:16Les Français, ce qu'ils veulent, c'est le message
06:18qui doit être entendu par rapport aux dernières élections législatives.
06:21C'est-à-dire de trouver des accords de texte,
06:23d'être dans un logiciel nouveau, un choc culturel français
06:27que nous ne connaissons pas, que les Allemands connaissent bien,
06:29que le Royaume-Uni a connu, que la Scandinavie connaît bien.
06:32Très bien, mais sur quel programme ?
06:33Aujourd'hui, ce n'est plus simplement une histoire de programme.
06:37La question est, que fera le prochain gouvernement ?
06:40Vous me laissez pas parler, monsieur Bondry.
06:41C'est le plus grand commun d'éliminateurs communs.
06:44C'est la raison pour laquelle le président de la République
06:46a raison de s'être hâté lentement,
06:49ce que moi, je lui avais modestement préconisé
06:51au lendemain de la dissolution et des résultats,
06:54pour trouver, encore une fois, des accords de texte.
06:58Et plutôt que d'aller simplement nommer une personne
07:01sans savoir son organisation et sa méthode,
07:04faire en sorte que toutes ces personnes-là,
07:06c'est ce que les Français souhaitent,
07:08puissent s'accorder pour que le pays avance
07:10et que le pays soit plus important que les partis.
07:13Depuis deux ans, j'en sais quelque chose,
07:15j'ai été un jeune député en 2022, réélu,
07:18sans décistement, au deuxième tour en 2024.
07:21Les Français veulent que le pays avance.
07:23C'est ce qui ne s'est pas passé depuis deux ans.
07:25Alors, qu'est-ce que vous dites à ceux des Français
07:27dont on ne parle jamais depuis le début de cette séquence,
07:30ceux qui ont porté le Rassemblement national
07:32en tête du premier tour des législatives,
07:34bien qu'ils aient perdu au second tour,
07:36et dont on a l'impression que personne ne veut les écouter ?
07:39Je vais vous dire quelque chose, moi j'étais contre.
07:41Je le dis comme je le pense, j'étais contre le décistement.
07:44J'étais contre le décistement parce que c'est ostracisé
07:48et finalement, vouloir banaliser encore un peu plus
07:51le Rassemblement national.
07:52C'est comme ça qu'on fait monter les extrêmes.
07:54C'est exactement ce qui s'est passé.
07:55S'il n'y avait pas eu ce Front républicain,
07:56vous auriez trois fois moins de députés aujourd'hui,
07:58le Rassemblement national aurait le premier groupe
08:00à l'Assemblée nationale, c'est ce que vous auriez voulu ?
08:02Ce n'est pas ce que j'aurais voulu.
08:04C'est ce qui se serait passé ?
08:05Non mais j'aurais simplement voulu que comme dans le sport,
08:08chacun puisse rivaliser à armes égales.
08:11J'aurais voulu par exemple que le Rassemblement national
08:13puisse faire partie des fonctions exécutives
08:15de l'Assemblée nationale.
08:16Parce que comme vous le dites à juste titre, M. Bandry,
08:18ces gens-là représentent des millions d'électeurs.
08:21Et c'est comme ça qu'on va amener...
08:22Vous seriez prêt à vouloir un ministre du Rassemblement national,
08:25si c'était possible ?
08:26Je serais prêt à avoir dans les fonctions exécutives
08:28de l'Assemblée nationale, ce qui s'est passé depuis 2022,
08:31ce qui ne s'est pas passé aujourd'hui.
08:33Sauf que ce n'est pas le cas et ça a été décidé pour cette législature,
08:35pour le gouvernement.
08:36Parlons de ce qui reste à négocier.
08:37Et je le regrette.
08:38Quel geste seriez-vous prêt à ce que la majorité présidentielle
08:41fasse envers le Rassemblement national ?
08:43Je dis simplement déjà les écouter.
08:45Et en l'occurrence, je salue l'initiative du Président de la République
08:49qui pour le coup, à la différence de ce qui s'est passé à l'Assemblée,
08:53va recevoir Mme Le Pen aujourd'hui pour pouvoir l'entendre.
08:57Enfin, si vous lisez la presse aujourd'hui,
08:59ils y vont par politesse parce qu'ils ne s'attendent pas
09:01Je vous renvoie à la même chose que vous me disiez tout à l'heure.
09:03Qu'est-ce qu'on n'aurait pas dit si jamais il n'avait pas été reçu
09:05par le Président de la République, le Rassemblement national ?
09:07Tant mieux qu'il soit reçu par le Président de la République
09:09et qu'il dise au Président de la République en face ce qu'ils ont à lui dire.
09:11Parlons maintenant de votre camp à vous.
09:13Votre parti en particulier, Ensemble pour la République
09:15ou alors Renaissance d'ailleurs, on ne sait plus trop comment il s'appelle.
09:17Ils changent souvent de nom.
09:19Quoi qu'il en soit, quelle candidature soutenez-vous pour la présidence de ce parti ?
09:23L'ancienne Première ministre Elisabeth Borne a déposé sa candidature ce week-end.
09:26Est-ce que vous vous battrez pour elle ?
09:28D'abord il faut écouter les uns et les autres.
09:30Il y aura peut-être d'autres candidats.
09:32Ce que je souhaite, je pense qu'au-delà encore une fois
09:34de personnes, c'est aussi une histoire de projet.
09:36Et surtout, c'est bien faire comprendre aux Français que le message, on l'a entendu.
09:40Et que nous ne sommes plus en majorité absolue.
09:42Est-ce que vous vous battrez pour Elisabeth Borne ?
09:44J'aurai à entendre tous les projets qui seront sur place.
09:46Vous attendez votre candidat ? Oui, bien sûr.
09:48Parlons maintenant de votre candidature personnelle.
09:50J'ai une question à vous poser, Carl-Oliv.
09:52Où souhaitez-vous être dans trois mois ?
09:54Au ministère des Sports ?
09:56Ou à la présidence de la Ligue de Football Professionnelle ?
09:58Il faut arrêter avec ça. Ce n'est pas une question, encore une fois,
10:00de ministère des Sports, de présidence...
10:02Vous êtes candidat à l'une, et on vous prête une candidature à l'autre.
10:05Non, mais le sujet... Je ne suis candidat à rien du tout.
10:07Simplement, comme je dis, le fruit tombera de l'arbre quand il sera mûr.
10:10Vous êtes candidat à la présidence de la Ligue de Football Professionnelle.
10:13C'est un fait. Quel projet voulez-vous porter ?
10:15Non, non, vous ne me laissez pas terminer, M. Mori.
10:17Le sujet, ce n'est pas ça le sujet.
10:19Le sujet, c'est que quand vous me dites où vous serez,
10:21je pense que notre pays, aujourd'hui, il a besoin d'avancer.
10:24Que le pays soit plus important que le parti.
10:26La Ligue de Football Professionnelle,
10:28elle a besoin, finalement, de se reconstruire.
10:31Et c'est ça, le vrai sujet.
10:32Je ne suis pas... Vous me dites que je suis candidat à la présidence.
10:34Je suis déjà candidat pour être membre du Conseil d'administration,
10:37proposé par la Fédération Française du Football,
10:39en attente, comme six autres collègues,
10:41de deux parrainages, l'un des acteurs du football, l'autre de foot unique.
10:45Donc, ce n'est pas encore définitif, et ce n'est pas encore sûr.
10:47Bien sûr.
10:48Ça veut dire que vous pourrez choisir quelqu'un.
10:50Ce que je constate, c'est que le football professionnel, aujourd'hui,
10:53va mal.
10:54est en danger.
10:55Qu'il faut, encore une fois, se poser les bonnes questions.
10:58Qu'il faut arrêter, je pense, de faire Philippe Noiret dans le vieux fusil,
11:01c'est-à-dire de tirer à boulets rouges sur Dazone, d'un côté,
11:04et sur Bine, de l'autre.
11:06Parce que si ces deux acteurs n'étaient pas là, aujourd'hui...
11:08Ce sont les deux diffuseurs.
11:09Les deux diffuseurs.
11:10Ceux qui ont choisi, ceux qui diffusent les matchs.
11:12Alors, on peut rappeler ce qui s'est passé ce week-end.
11:13Des incidents en Ligue 2.
11:15Les supporters dénoncent les matchs le vendredi.
11:17Le foot, c'est le week-end.
11:18C'est ce que tout le monde a dit, en tout cas, dans les stades.
11:20Des incidents, aussi, en Ligue 1,
11:23puisque, simplement, un certain nombre,
11:24de dizaines de milliers de supporters,
11:26décident de regarder les matchs par piratage,
11:28pour ne pas avoir à payer un abonnement exorbitant.
11:30Et ça, c'est inadmissible.
11:31Oui.
11:32Et là, certainement...
11:33Ils vous expliqueront que 50 euros par mois, c'est trop cher.
11:35Oui.
11:36Et je suis d'accord pour dire que, là, pour le coup,
11:38le législateur, le député que je suis et que nous sommes,
11:41devront, effectivement, se poser les bonnes questions
11:43sur des propositions, vraisemblablement, de loi,
11:46pour changer ce fonctionnement,
11:47et changer, certainement, une gouvernance.
11:49Alors, en un mot, et pour conclure,
11:50vous le disiez vous-même,
11:51le foot français va mal, en tout cas, le foot professionnel.
11:53Le monde professionnel a perdu un club,
11:55l'un des plus historiques.
11:56On est sur Sud Radio.
11:57Ce sont les Girondins de Bordeaux.
11:58Un autre club, manifestement,
12:00à plusieurs millions d'euros de déficit,
12:02c'est Montpellier.
12:03Un grand club français, l'Olympique Lyonnais,
12:05a eu quelques problèmes de trésorerie,
12:07il y a quelques semaines.
12:08Est-ce qu'on va au-devant d'un crach ?
12:11Je pense que si on ne se pose pas les bonnes questions,
12:13oui, c'est possible.
12:14Je pense que si on ne reprend pas attache
12:16avec le partenaire historique,
12:18qui est Canal+,
12:19ce sera de plus en plus compliqué.
12:21La vérité, c'est que je pense
12:22que nous avons été dans une bulle
12:23pendant des années,
12:24parce que c'était le choix des diffuseurs
12:27d'être en exclusivité.
12:29L'exclusivité n'avait pas de prix.
12:31Sauf qu'aujourd'hui, ce n'est pas le cas.
12:32Aujourd'hui, on paie le prix d'un championnat,
12:34qui est le championnat de Ligue 1,
12:36qui n'est pas forcément à la hauteur
12:37de ce que souhaitaient,
12:38en tout cas, de ce que donnaient
12:40les partenaires historiques du football français.
12:42Est-ce qu'il faudrait la Ligue
12:43à retendre la main vers Canal+.
12:45Je pense qu'à court, moyen terme,
12:47il faudra reprendre la main avec Canal+,
12:50sans pour autant couper
12:52celles que nous offre aujourd'hui
12:54BIN comme DAZN.
12:56Je pense qu'abondance de bien ne nuit pas.
12:57Et que c'est bien, de temps en temps,
12:59de travailler ensemble,
13:00parce que seuls, on va plus vite
13:01et qu'ensemble, on va plus loin.
13:02Eh bien, on verra si ça se passe aussi bien
13:03au gouvernement qu'à la Ligue de foot
13:04d'autres professionnels.
13:05C'est un autre sport.
13:06Merci beaucoup, Carl Olive,
13:07pour cette interview sportive, d'ailleurs.
13:09Je rappelle, députés,
13:10ensemble pour la République,
13:11du département des Yvelines.
13:12A bientôt sur Sud Radio.
13:13A bientôt, Jean-Marie Desborderies.
13:15Et bon jeu paralympique.
13:16Merci beaucoup.
13:17On en reparlera, d'ailleurs,
13:18toute la journée sur Sud Radio,
13:20notamment avec Maxime Trolleau
13:21et Benjamin Glaze,
13:22entre midi et 13h,
13:23dans les débats de l'été.
13:24A suivre, un petit peu de tourisme,
13:25c'est quand même la fin des vacances.
13:26Les plus beaux détours de France,
13:27c'est dans un instant.

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