Avec Alexandra Redde-Amiel, cheffe de la délégation française de l'Eurovision.
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NewsTranscription
00:00Bonjour à tous et à toutes, aujourd'hui vendredi 21 mars, bonjour Gilles.
00:05Bonjour Valérie, c'est quoi le 21 mars ?
00:07C'est quoi ?
00:08Bah le printemps !
00:09Bah oui mais c'était hier, non ? On nous a dit hier.
00:11Ah bon, c'est hier ?
00:12Oui c'est hier.
00:13C'était hier, oui moi aussi mais on nous a annoncé que c'était hier.
00:16Tout change ma belle dame.
00:18Notre invitée aujourd'hui, Alexandra Redamiel, bonjour, merci d'être avec nous.
00:22Bonjour Valérie, bonjour Gilles.
00:23Cheffe de la délégation française pour l'Eurovision, vous êtes directrice des divertissements et des jeux à France Télévisions.
00:29On est ravis de vous recevoir à chaque fois.
00:32Et ravi d'être ici, j'adore.
00:34Et parce que vous vivez des aventures intenses.
00:36C'est ça, c'est un peu un sitcom, on pourrait dire ça.
00:39Votre vie est quand même assez dense et assez remplie parce que vous faites les sélections pour l'Eurovision Junior, l'Eurovision.
00:47Avec Louane, on va en parler.
00:48Vous étiez au Stade de France évidemment avec la présentation de la chanson française qu'on va écouter tout à l'heure.
00:55Ah tu l'as, tu l'as extrait ?
00:56Bah oui, on l'a, on l'a, on l'a Louane ?
00:58Non, on ne l'a pas, ce n'est pas prévu, normalement c'était logique.
01:01Demain soir, il y a le site d'action, bref, il y a pas mal d'actualités avec vous.
01:05Donc on va parler de tout ça.
01:07Ça va, vous arrivez à dormir un petit peu quand même ?
01:09J'essaye de rattraper le sommeil, on va dire.
01:11Ça a été intense le Stade de France ?
01:13Ça a été intense, ça a été magique, ça a été stressant, ça a été...
01:17Enfin, il n'y a pas vraiment...
01:18On en parlait justement avec Louane et on se disait comment on pourrait le qualifier.
01:21Elle, elle dit, ça a basculé.
01:23Il y a un moment où tout bascule dans ma vie.
01:26Moi, je dirais qu'en 25 ans de carrière, je pense que je n'ai jamais vécu autant d'adrénaline en si peu de minutes.
01:32C'est vrai ?
01:33Même parce qu'il y avait eu aussi...
01:36Alors, j'ai oublié son prénom, Leb, mais j'ai un trou.
01:39Tom Leb.
01:40Tom Leb qui avait été à la Tour Eiffel, c'était un événement quand même de le lancer en direct du second étage.
01:45Mais ça n'a aucun rapport par rapport à ce que vous avez vécu.
01:47Non, ça n'a aucun rapport parce qu'il y a 80 000 personnes qui scandent autour de Louane.
01:51Donc on ne sait rien, on ne sait pas comment ça va réagir.
01:54On travaille avec la Fédération Française, avec le Stade de France.
01:57Nous partageons un quart régi.
01:59Donc ça veut dire qu'en gros, en trois minutes, tout doit basculer.
02:02Les cadreurs doivent se mettre en palace.
02:04Le mélangeur doit...
02:06De changer un truc de variété.
02:08Un truc de variété.
02:10Ce jour-là, il y avait du vent.
02:12Le vent était en train de tourner.
02:14Les feux d'artifice, on ne savait pas comment ils allaient réagir.
02:16Parce que vous n'avez pas choisi la facilité avec Louane qui descendait.
02:21Il y avait des impondérables.
02:24Mais c'est vrai que ce Stade de France a été pour Louane et pour nous quelque chose d'important.
02:28Parce que finalement, c'est à ciel ouvert.
02:30Et la chanson, c'est une très belle chanson autour de sa mère qui est partie.
02:35Et autour de cet avenir avec sa fille finalement, qui aujourd'hui l'appelle maman.
02:40Et donc, entre ciel et terre, c'était vraiment le résumé de cette chanson.
02:44Quoi de plus beau que de la mettre entre ciel et terre pour la raconter.
02:48Et là où elle est incroyable, Louane, c'est qu'elle a une urgence de vivre.
02:53Donc les défis et les challenges, elle les accepte à fond.
02:57On va en parler dans un instant.
02:59Mais pour le moment, c'est le zapping.
03:05Je rappelle que vous regardez la télévision 24 heures sur 24.
03:09Je fais un zapping printemps d'hier.
03:11Moi aussi, pour moi, c'était le 21 mars.
03:14Je le fais à la cool.
03:16Avec des sujets plutôt cool.
03:18Et qui suit de l'actualité.
03:20Vous ne parlez pas de la guerre.
03:22Non, c'est le week-end.
03:26Donc Alexandra, vous qui êtes la maman des divertissements de France Télévisions.
03:30Oh la la, la maman.
03:32Et maman dans la vie aussi.
03:35Alors j'imagine que l'impact des images sur nos jeunes est un sujet qui vous intéresse.
03:40Il y a une série qui cartonne sur Netflix en ce moment.
03:43Celui qui s'appelle Adolescence.
03:45C'est un vrai carton.
03:47En tout cas, je me suis dit qu'il fallait absolument que je le voie.
03:50Je l'ai découvert avant tout.
03:52Voilà, sur les dangers d'internet, petit sujet sur BFM TV.
03:54Adolescence, la mini-série Netflix qui cartonne depuis sa sortie mi-mars,
03:58raconte le cauchemar des parents de Jamie
04:00qui refusent de croire que leur fils de 13 ans ait pu tuer quelqu'un.
04:03Lui, qui n'avait jamais fait preuve de violence par le passé.
04:06La série se penche sur une jeunesse influencée par des contenus de plus en plus violents sur internet.
04:10Un espace où se côtoient discours de haine, pornographie et cyberharcèlement.
04:13Une tendance inquiétante qui dépasse la fiction.
04:16Ce mercredi, Sky News dévoile une étude soulignant l'exposition des mineurs
04:19à des contenus de plus en plus horribles en ligne.
04:22Après avoir étudié 1000 jeunes anglais de 14 à 17 ans,
04:25le média rapporte que 55% des interrogés ont déjà vu du contenu pornographique
04:29ou violent sur les réseaux sociaux et applications.
04:31J'ai vu du sang, de la maltraitance animale, des accidents de voiture,
04:35tout ce qui touche à la mort, à la torture.
04:37C'est assez horrible.
04:38Beaucoup de choses que j'ai vues et que je n'aurais pas dû voir
04:41n'ont pas été recherchées directement par moi et m'ont été montrées sans que je le veuille.
04:46Comment protéger nos enfants ?
04:48Quelle question !
04:50Tous les jours, il n'y a pas une fois dans le matin ou le soir
04:54où je ne me demande pas comment je vais faire avec les enfants
04:57pour les protéger des réseaux sociaux.
04:59En tant que parent, je crois que c'est devenu presque le nerf de la guerre.
05:05C'est aujourd'hui.
05:06Qu'est-ce que cette génération va pouvoir devenir ?
05:09Comment est-ce qu'elle va évoluer ?
05:10Et même nous, parents, on se sent tellement distants.
05:13Et impuissants.
05:14Et impuissants pourquoi ?
05:15Et impuissants.
05:16Je ne vous cache pas que moi, parfois, c'est un peu la colère.
05:19Et la colère fait que je retire les portables.
05:23Je n'arrive pas à avoir une méthode qui ne soit pas celle du radical.
05:28Parce que finalement, on se rend compte que quand on essaye, on ne gagne jamais.
05:32Sauf qu'elles ou ils sont, ces enfants, prêts à tout pour récupérer leurs portables.
05:37Oui, parce qu'ils deviennent déconnectés.
05:38Complètement.
05:39Socialement, ils n'appartiennent plus.
05:41Et donc, en fait, c'est ça qui est très compliqué.
05:43C'est comment les intégrer en essayant de les éduquer.
05:46Et moi, je me rends compte qu'aujourd'hui, une fois par mois,
05:49avec mon mari, on fait quelque chose de radical.
05:52C'est qu'on enlève le portable comme une détox.
05:56Une déconnexion.
05:57Et c'est dur. Elles réagissent mal ?
05:59Elles réagissent mal.
06:00Elles réagissent mal.
06:01Mais elles ont entendu et elles savent que ça fait partie, aujourd'hui, des règles de la maison.
06:06Mis à part Prodige qui a un énorme succès,
06:09on peut saluer Nathalie André qui part dans d'autres aventures.
06:12Qui est une radio.
06:13Ça, c'est une information aussi média.
06:15Je voulais savoir, est-ce que, par exemple,
06:18une émission avec des chanteurs de rap ou des choses comme ça,
06:21c'est impossible sur le service public de s'adresser aux 10-14 ans ?
06:24Mais ce n'est pas du tout impossible.
06:26Regardez, avec Drag Race, on a été chercher d'autres publics aussi.
06:29Je crois que ce qui est important, c'est que notre média vulgarise
06:34et parle à tous les publics pour justement ne pas les déconnecter.
06:39Et ça, c'est quelque chose, aujourd'hui,
06:42dans tout ce que l'on imagine, que l'on réfléchit,
06:45où on essaye d'innover, c'est...
06:47Et combien de fois là, je parle parce que j'ai mes équipes qui sont à côté,
06:50je leur ai dit, il faut qu'on aille parler, aujourd'hui, 70% de la musique.
06:5470% de la musique, justement, autour du rap, autour de l'urbain.
06:57Comment est-ce qu'on fait pour aller leur parler ?
07:00Et je ne vous cache pas qu'on a même réfléchi à se dire,
07:03et si on réfléchissait à une émission, justement, urbaine,
07:06pourquoi pas un talent show ?
07:08Quelque chose qui pourrait parler à cette génération-là.
07:11Ça fait partie des grandes réflexions.
07:13Voilà, j'ai volé mon idée en direct, je suis content.
07:16Bravo, madame, bravo.
07:19Alors, il n'y a plus d'émission sur France Télévisions,
07:21il y en avait une sur France 3, sur les animaux.
07:24Il faut dire qu'ils sont devenus des stars des réseaux sociaux.
07:27Et cela représente, non seulement, évidemment, beaucoup de vues,
07:31mais incroyable, c'est aussi, écoutez bien les chiffres,
07:34très rémunérateur pour certains de leurs propriétaires.
07:37Plus de 3 millions de vues pour l'écureuil volant,
07:40champion du monde de je fais le mort.
07:42Plus de 700 000 vues pour ce renard apprivoisé,
07:45qui craint les chatouilles.
07:4734 millions de vues pour ce perroquet.
07:50C'est pas le message, c'est la sonnerie.
07:52Et ses imitations sur commande.
07:54Et comment il pleure le bébé ?
07:57Ses vidéos font recette sur les réseaux,
07:59dès qu'ils pointent le bout de leur museau.
08:01C'est mignon, ça fait sourire en fait, ça donne la banane.
08:03Alors moi j'ai un petit faible pour les loutres, notamment.
08:06Avec les algorithmes, une fois qu'on en regarde une,
08:08on en a 10 derrière.
08:10Ce potentiel n'a pas échappé au flair des hommes d'affaires.
08:13La propriétaire de la chatte Nala
08:15a créé une marque de pâté à son nom.
08:17Sa fortune est estimée à près de 100 millions de dollars.
08:22Vous voulez pas qu'on monte une marque de pâté ?
08:25Faisons un...
08:26Reprenons Bernard Montiel, faisons un vidéogag des animaux.
08:29On reprend dans Instagram.
08:31La créativité...
08:33La créativité explose.
08:36Une info, effectivement, un auditeur nous dit que
08:38le printemps c'était hier à 10h01 et 30 secondes.
08:42Pendant notre émission.
08:44Pendant notre émission, c'est...
08:46Après les calculs de l'Institut de Mécanique Céleste
08:48et de calculs des éphémérides qui dépendent de l'Observatoire de Paris.
08:51Moi j'étais comme vous, je pensais que c'était le 21 mars.
08:53On avait un vrai soleil avec Billy Crawford.
08:55C'est vrai, on avait Billy Crawford qui était assez formidable.
08:57Pardon de vous avoir interrompu.
08:59C'est très rare qu'on passe de la radio chez nous,
09:01mais chez nos confrères de RTL,
09:03ça fait le buzz dans plein d'émissions télé
09:05qui ont repris l'extrait et les réseaux sociaux.
09:07C'est pour ça que je me suis permis de le reprendre.
09:09C'est un passage qui parle beaucoup,
09:11on s'en est parlé au Nouveau Téléphone, d'Amande Dalir.
09:13Dès que vous avez Amande Dalir,
09:15vous avez forcément une bonne punchline.
09:17J'aime beaucoup la solitude.
09:19Franchement, j'aime beaucoup.
09:21Dans mon métier, je suis tout le temps entouré de gens,
09:23le public, les secrétaires, les machins,
09:25les metteurs en scène.
09:27Donc, se retrouver seul, pour moi,
09:29c'est pas un problème.
09:31C'est même le contraire, on s'habille comme on veut,
09:33on mange ce qu'on veut, on dort quand on veut.
09:35J'aime pas rendre des comptes.
09:37Quand vous êtes en couple, qu'est-ce qu'on fait ?
09:39Où on va ? Qu'est-ce qu'on mange ?
09:41Vous êtes en couple en ce moment ?
09:43Déjà, ça vous regarde pas trop.
09:45Mais j'ai fermé la boutique.
09:47Et je pense que...
09:49Si, si.
09:51J'ai dit l'autre jour, le prochain mec qui me voit à poil,
09:53c'est le médecin léger.
09:55Très drôle.
09:57Elle est au théâtre actuellement,
09:59c'est pour ça qu'elle était invitée chez nos confrères.
10:01Elle sera sur le site d'Action demain soir.
10:03Voilà, puisqu'on va parler aussi
10:05de l'émission du site d'Action.
10:07De cette soirée, demain à 21h05,
10:09les stars s'unissent pour le site d'Action.
10:11Valérie, vous le savez peut-être pas, mais vous êtes une
10:13Smobie, parce que je vous connais bien.
10:15Alors, une Smobie en studio, ce qui n'est pas vraiment
10:17la vraie définition de Smobie.
10:19Vous savez ce que c'est une Smobie ?
10:21C'est les gens qui ont toujours leur nez
10:23sur leur portable quand ils marchent dans la rue.
10:25Qui sont tout le temps en train de regarder.
10:27C'est les zombies du portable, j'ai vu le sujet.
10:29Vous l'avez vu ? Ce sont les zombies
10:31du portable. C'était dans cet avoue.
10:33Ils ont été rencontrés, quelques zombies
10:35du portable, où on voit pas les vélos,
10:37on voit pas les voitures parce qu'on a le nez sur le portable.
11:07Vous êtes contente ? Oui.
11:09C'est mieux de regarder où on va, déjà, pour ne pas tomber.
11:11Ce que j'aurais pu faire, spécifiquement,
11:13c'est pas quitter votre téléphone. Non, mais là, je suis sur
11:15Google Maps. Je suis obligée.
11:17Ça vous arrive sur TikTok aussi ?
11:19Oui. Bravo.
11:21Ouais.
11:23Est-ce que vous avez déjà failli écraser un Smobie, Valérie ?
11:25Non, mais je me suis déjà cassé la figure
11:27d'un trottoir en regardant justement
11:29Google Maps. En regardant Google Maps
11:31pour arriver quelque part, je me suis fait une entorse.
11:33Moi, c'est ma hantise. Tous les matins,
11:35c'est la dernière phrase que je dis à mes enfants
11:37avant de partir. S'il vous plaît,
11:39faites attention en traversant, pas
11:41de téléphone. C'est la dernière phrase que je dis
11:43avant qu'elles claquent la porte.
11:45Moi, avec un taxi,
11:47j'ai failli renverser un Smobie qui
11:49y traversait, alors que c'était vert
11:51et qu'il regardait. Mais j'entends,
11:53dans le sujet, il y avait une partie qui me montrait,
11:55je sais plus, je crois que c'est en Chine ou
11:57en Taïwan, où il y a
11:59carrément des allées pour les Smobies.
12:01Les gens qui sont avec leur téléphone,
12:03des indications vocales
12:05pour qu'ils puissent traverser.
12:07Il montrait un autre pays sur lequel
12:09il y a des LED aussi.
12:11Les LED sont tellement fortes que vous ne pouvez pas regarder
12:13votre portable.
12:17Je vais parler à la
12:19cheffe de la délégation française de
12:21l'Eurovision. Question un peu à la Bourdin.
12:23Qu'est-ce qui se passait en
12:251965 ? Elle avait seulement 17 ans.
12:27Oh là !
12:29À France Gall !
12:31C'est les 60 ans de la victoire
12:33de France Gall à l'Eurovision.
12:35Et oui, c'est les 60 ans.
12:37C'était en 1965.
12:39Elle était sur scène à Naples
12:41en Italie où avait lieu l'Eurovision.
12:43Elle représentait le Luxembourg avec
12:45une chanson écrite par Serge Gainsbourg.
12:47Poupée de cire, poupée de son.
12:49Je suis une poupée
12:51de cire,
12:53une poupée de son.
12:55L'année des victoires, on dirait.
12:57Dans mes chansons,
12:59ça a porté la chance.
13:0160 ans ?
13:03Oui, 60 ans.
13:05C'est bien, non ?
13:07C'est beau ?
13:09On se retrouve dans un instant avec Alexandra Arédamiel,
13:11la cheffe de la délégation française
13:13à l'Eurovision et
13:15directrice des divertissements et des jeux
13:17également à France Télévisions. On a plein de choses
13:19à voir avec vous.
13:21En particulier, à Louane,
13:23on va parler de cette candidature
13:25française, de cette chanson.
13:27On va parler du site d'action.
13:29On va parler du retour d'interview.
13:31Peut-être que vous aurez des petits scoops pour nous ?
13:33A tout de suite !
13:57Voilà.
13:59Notre invitée n'est pas Louane,
14:01mais c'est Louane que vous entendez.
14:03C'est Alexandra Arédamiel qui est notre invitée
14:05aujourd'hui, directrice des divertissements
14:07et des jeux à France Télévisions.
14:09Vous êtes également cheffe de la délégation
14:11française pour l'Eurovision.
14:13Cette chanson a été présentée
14:15à l'Eurovision
14:17à la mi-temps.
14:19Non, pas à l'Eurovision,
14:21lors de la mi-temps
14:23de la campagne.
14:25Lors de la mi-temps
14:27du match du tournoi des Six Nations,
14:29vous nous disiez combien ça avait été
14:31intense. Comment vous avez
14:33eu cette idée ?
14:35Comment ça vous est venu ?
14:37À France Télévisions, vous le savez
14:39et ça, je vous le dis à chaque fois qu'on vient,
14:41que je viens, on a
14:43vraiment cette idée de faire grandir la marque Eurovision,
14:45de mobiliser de plus en plus
14:47les Français. On a
14:49un formidable travail avec la direction
14:51des antennes et des programmes.
14:53J'en parle avec Cyril Géroby,
14:55qui est le directeur des antennes,
14:57et qui me dit, tu sais que nous sommes
14:59diffuseurs du France-Ecosse,
15:01tu dois rendre
15:03les éléments au mois de mars, sache que
15:05le 15 mars, il y a ce truc-là, et si,
15:07comme tu as toujours des envies
15:09et des ambitions incroyables,
15:11est-ce que tu te sens de faire la mi-temps ?
15:13Je lui dis, tu me fais une blague.
15:15Au début, tu me fais une blague, c'est pas possible.
15:17Non, non, vas-y,
15:19tu réfléchis. On en parle avec
15:21Stéphane Sidbon-Gomez, notre directeur
15:23des antennes et des programmes.
15:25Ça se fait, et tout le monde se dit
15:27Banco, on se tape dans la main, mais il faut voir
15:29quand même la Fédération et le Stade de France.
15:31Les planètes s'alignent, on les rencontre,
15:33ils trouvent le projet fou.
15:35Louane, quand je
15:37l'appelle, bien entendu, tout de suite, je lui dis
15:39Bon, by the way, ça te dit ?
15:41Quoi ? Tu rigoles ?
15:43On fonce, surtout que sa sœur est une championne
15:45de rugby.
15:47Donc, en fait, toutes les planètes
15:49s'alignent, et c'est parti
15:51dans cette aventure complètement dingue.
15:53Est-ce que les écossais sont consultés ?
15:55À l'époque,
15:57j'imagine que vous ne saviez pas qui on allait affronter.
15:59Est-ce que
16:01l'organisation...
16:03Ça, c'est l'organisation directement de la Fédération et du Stade
16:05qui gère avec les équipes
16:07écossaises. Donc, ils nous ont fait un retour en nous disant
16:09nous, sur le principe, on est OK,
16:11on va parler à tous les partis
16:13et on vous dira très rapidement si c'est possible.
16:15Est-ce que les autres chaînes partenaires
16:17comme, je crois que c'est LARAI,
16:19en Italie, qui diffusait le match...
16:21Puisque, logiquement, c'est la coupure pub.
16:23Est-ce qu'ils ont diffusé de la pub ?
16:25Est-ce qu'ils ont vu Louane ? Voilà la question
16:27que je me suis posée. Est-ce qu'en Écosse,
16:29Louane a été diffusée, en Irlande ?
16:31On doit voir les réponses parce qu'on ne les a pas encore.
16:33Mais, par contre, ce qui est très intéressant, c'est la
16:35connexion, vous savez, qui a été ouverte
16:37via l'UR,
16:39qui est donc le board de l'Eurovision.
16:41Où Delphine Ernotte est présidente.
16:43Exactement. L'eurovision.tv
16:45où, là, on découvre
16:47les chansons. Elle a 80 000
16:49connexions. VS 20 000
16:51connexions pour le reste des chansons.
16:53Donc, ça a été salué puisque le
16:55lendemain, le surlendemain, j'ai été à
16:57Bâle pour la réunion des chefs de délégation
16:59où ils ont ouvert la conférence en disant
17:01qu'ils avaient été extrêmement impressionnés
17:03par les révélations de la chanson française
17:05qui donnaient, bien sûr, beaucoup de lumière
17:07à l'Eurovision. Et pourquoi pas
17:09les 6 nations et pourquoi pas l'année prochaine
17:11les 6 nations ? Ce serait extraordinaire.
17:13Est-ce qu'il y avait un plan B
17:15s'il y avait trop de vent et qu'on ne pouvait pas
17:17la mettre à 15 mètres de haut ?
17:19Je vais être honnête avec vous.
17:21Il n'y a pas de plan B ? Si, il y a toujours un plan B
17:23qui est celui de se mettre au sol.
17:25Mais comme la manière
17:27dont je travaille avec mes équipes,
17:29c'est de toujours être dans les good vibes
17:31et les bonnes énergies, on l'a laissé
17:33vraiment au fond de notre tête.
17:35En disant qu'il fallait que ça soit
17:37comme ça et que ça fonctionne. Oui, parce qu'en fait, on travaille
17:39avec des équipes en or que je salue
17:41maintenant et j'en profite.
17:43Quand les mecs nous disent
17:45on y va 24 heures avant, c'est qu'on y va.
17:47Les plans B et les plans C ne peuvent
17:49exister que 3 jours avant.
17:51Le jour J, en fait, il ne peut pas y avoir un truc
17:53à moins que ce soit la fin du monde et dans ces cas-là,
17:55c'est une décision. Certains trouvaient que la chanson
17:57était décalée par rapport à l'ambiance du foot,
17:59du rugby, pardon. Vous avez dû l'entendre
18:01ça, non ? Oui, mais enfin,
18:03décalée ou pas décalée, il y aura toujours...
18:05C'est-à-dire une très belle chanson,
18:07assez mélancolique malgré tout,
18:09une ambiance de fête. On a des auditeurs
18:11qui nous disent ça. Oui, mais je crois que
18:13l'idée, encore une fois,
18:15c'est de... Ce qu'a ressenti Louane
18:17et qui est absolument magnifique,
18:19c'est la communion dans une arène.
18:21Ça, ça devait être incroyable.
18:23Il n'y a personne qui l'a huée, il n'y a personne qui a dit
18:25quoi que ce soit. Elle a été applaudie
18:27quand la plateforme est montée. Elle m'a
18:29même raconté qu'elle a été
18:31applaudie pour l'encourager. Je crois
18:33qu'on a la chance et je salue aussi
18:35la Fédération Française de Rugby et le
18:37Stade de France qui ont fait partie prenante
18:39mais vraiment de cette aventure,
18:41qui ont été extraordinaires, qui ont même
18:43carrément fait les réunions avec nous
18:45de préparation, qui avaient autant
18:47d'adrénaline que nous,
18:49autant investi que nous, et je crois
18:51que cette réunion du sport et de la musique
18:53depuis les Jeux Olympiques, c'est
18:55vraiment une histoire qui ne fait que commencer.
18:57Comment vous avez choisi la chanson
18:59avec Louane ? Comment ça se travaille
19:01à chaque fois que vous nous racontez ?
19:03Ça fait quelques années maintenant. Bien sûr, mais
19:05c'est différent chaque année,
19:07bien entendu. Pour Louane, ce qui est
19:09très intéressant, c'est que c'est déjà une artiste
19:11que je ne connaissais pas, que je suivais,
19:13que j'aimais à travers
19:15le petit écran parce que je la trouvais extrêmement
19:17authentique. J'aimais en fait
19:19cette vérité immédiate,
19:21cette émotion
19:23qu'elle a, et quand je l'ai rencontrée,
19:25on a eu, ce que je dis souvent, une connexion
19:27autour d'un café, très très vite.
19:29Et puis en fait, comme deux personnes qui se rencontrent
19:31et on s'est dit, OK, salut,
19:33à bientôt.
19:35Sans se donner véritablement de nouvelles.
19:37Oui, et puis elle vous a dit non plusieurs
19:39fois, ça a été très compliqué pour elle.
19:41On s'est rappelé et elle m'a dit
19:43Alexandra, j'adore notre rencontre,
19:45j'adore le projet, j'ai besoin de temps.
19:47Il y avait sa tournée qui était en route,
19:49il y avait sa vie qui était en route,
19:51artiste connu et reconnu.
19:53Et puis, donc
19:55Anne parla dans cette
19:57aventure un peu silencieuse.
19:59Elle me dit non une première
20:01fois, me dit non, et puis un jour
20:03je suis chez moi, elle m'appelle,
20:05elle me dit, tu es où ?
20:07Je lui dis, je suis chez moi,
20:09dans ma vie, avec mes trois enfants.
20:11Elle me dit, ne bouge surtout pas, j'arrive.
20:13Et donc, c'est ça
20:15qui est assez exceptionnel avec elle, c'est que
20:17c'est une jeune femme dans un corps d'enfant
20:19et j'adore dire qu'elle
20:21n'a jamais perdu cette âme d'enfant, parce que c'est
20:23aussi ce qui fait que l'on va faire des choses
20:25extraordinaires avec elle. Elle arrive,
20:27tremblotante, comme elle le raconte,
20:29en disant, j'ai la chanson,
20:31c'est cette chanson, et je ne
20:33le ferai qu'avec cette chanson.
20:35Et c'est hyper beau, parce que...
20:37Elle vous l'a faite écouter.
20:39Ton enceinte,
20:41toujours avec son naturel,
20:43elle est complètement pourrie, il va falloir que tu changes.
20:45Et donc, elle me fait
20:47écouter la chanson, et c'est hyper
20:49joli ce moment, parce que je suis avec mes enfants,
20:51on parle d'une maman,
20:53elle me raconte son histoire,
20:55parce que je ne la connais pas plus que ça,
20:57et là, en fait,
20:59elle se met à nu, et elle me raconte cette histoire.
21:01Et elle me raconte toute l'histoire,
21:03l'histoire de sa mère, l'histoire
21:05de ce rêve, l'histoire de cette chanson,
21:07et tout fait sens.
21:09Tout fait sens, parce que je crois
21:11que l'Eurovision est une aventure trop importante
21:13pour qu'elle ne soit pas incarnée.
21:15Et que l'artiste
21:17ne porte pas avec
21:19importance... Oui, mais à chaque fois, vous prenez
21:21des risques. Pourquoi, à un moment,
21:23il y avait en route pour la revue de l'Eurovision,
21:25on se plantait,
21:27c'est notre jury de merde qui a mal choisi la chanson,
21:29et là, à chaque fois,
21:31c'est vous qui êtes responsable,
21:33et vous n'avez
21:35jamais peur de se dire...
21:37Non, parce que c'est
21:39moi qui vais le porter en communication.
21:41Je comprends complètement.
21:43Ça peut être plus simple.
21:45Bien entendu, et on reviendra,
21:47et on a l'ambition de revenir
21:49à une sélection nationale.
21:51En tout cas, il ne faut...
21:53Vous savez, je dis toujours,
21:55il n'y a que les contes qui ne changent pas d'avis,
21:57et je trouve que c'est important. Je trouve que
21:59chaque année est une année différente,
22:01qui se raconte une rencontre.
22:03Une rencontre, c'est aussi une histoire,
22:05et que l'année prochaine, je vais même vous dire,
22:07et j'en parle souvent, cette ambition
22:09d'avoir un San Remo français...
22:11Ou à Stockholm,
22:13qui font un show incroyable.
22:15Le Melodi Festivalone. Je crois qu'aujourd'hui,
22:17ce que vous devez retenir, c'est qu'on aime l'Eurovision.
22:19Et qu'on le fait avec passion.
22:21Et que donc, ce n'est pas l'histoire
22:23d'une personne, c'est l'histoire d'une équipe,
22:25c'est l'histoire d'une dynamique.
22:27Et c'est l'histoire d'une envie.
22:29D'aller chercher un jour cette victoire.
22:31Et quand on fait des belles rencontres comme celle-là,
22:33avec en plus une louane, une artiste qui adore
22:35l'Eurovision, donc qui s'y penche,
22:37je crois qu'il y a quelque chose
22:39qui est important. Et mon dernier point,
22:41c'est le point d'une artiste
22:43connue et reconnue sur le marché français.
22:45On ne se rend pas compte à quel point
22:47c'est aussi ça...
22:49C'est mobiliser les français.
22:51Parce que...
22:53C'est très important.
22:55Elle se met en danger aussi, c'est ce qu'elle a dit dans des interviews.
22:57Oui, elle se met en danger, mais avec toute son urgence de vivre.
22:59Parce que vous voyez, ce que je veux dire, c'est que
23:01chaque moment de sa vie
23:03est une mise en danger.
23:05Chaque chose qu'elle fait, que ça soit personnel ou professionnel,
23:07et j'aime ça, parce que je suis un peu
23:09pareil dans cette urgence de vivre,
23:11mais elle le fait toute avec passion.
23:13Vous avez entendu les autres chansons ?
23:15Oui.
23:17C'est intéressant.
23:19Il y en a cinq en français.
23:21C'est la première année où le français
23:23est autant plébiscité.
23:25Moi je trouve que c'est plutôt assez joli
23:27de se dire que finalement la langue française
23:29plaît.
23:31Il y a un
23:33niveau qui est bien,
23:35mais il n'y a pas un niveau
23:37absolument...
23:39C'est un niveau
23:41intéressant.
23:43Beaucoup de chansons up-tempo,
23:45peu de balades.
23:47Up-tempo, c'est qui bouge
23:49avec des chorégraphies, que je suis sûre Valérie
23:51vous allez faire,
23:53notamment sur la chanson favorite
23:55aujourd'hui, qui est celle de la Suède,
23:57avec Bada,
23:59Bada, Bada, Bado, Bado,
24:01tout en chorégraphie.
24:03Pourquoi on a une proposition différente aussi ?
24:05On a une proposition
24:07différente, on a une proposition
24:09très authentique,
24:11et on a une proposition universelle.
24:13C'est bien dire que dans des moments très tourmentés,
24:15il y a deux solutions.
24:17Soit on fait la révolution, soit on se
24:19raccroche à ses racines.
24:21Et je trouve qu'en tout cas notre proposition,
24:23c'est de se réancrer dans ce qui est
24:25fort, qui est important et qui est puissant dans la vie,
24:27qui est celui finalement de la famille.
24:29Et comment communiquer
24:31aux autres pays sur le
24:33fait que quand elles crient,
24:35c'est pour ça qu'à un moment j'ai fait un signe à Valérie quand on écoutait
24:37la chanson, quand elle crie maman, maman
24:39au refrain qu'on a donc entendu,
24:41que ce mot-là
24:43pour elle a une signification particulière
24:45et quand elle le chante, elle les limite
24:47en larmes parce que ça lui
24:49parle à elle-même. Nous on connait l'histoire
24:51de Louane, comment arriver
24:53à faire passer ce moment-là ?
24:55Est-ce que ça passera par la mise en scène ?
24:57Est-ce qu'à un moment on verra une petite fille devant une voiture
24:59en image ou quelque chose
25:01pour qu'elle démarre sa chanson ?
25:03Vous avez complètement raison,
25:05et c'est toute la campagne qu'on est en train de faire
25:07à partir de maintenant, c'est de faire
25:09comprendre cette chanson.
25:11Ce mot-là, quand elle le prononce, c'est pas innocent ?
25:13C'est pas innocent, c'est son histoire
25:15et ce qui est important, souvenez-vous du
25:17portugais aussi qui a été très dans
25:19cette intimité-là.
25:21Qui a attendu une opération du coeur.
25:23Et ce qui est très important, c'est qu'elle arrive
25:25sur la scène Louane de Bal
25:27avec cette...
25:29il faut que les gens comprennent que c'est son
25:31histoire et qu'il n'y a rien de
25:33triste dans cette histoire parce que
25:35l'espoir et la transmission
25:37qu'il y a dans cette histoire, c'est le cycle
25:39de la vie. Et le cycle de la vie,
25:41pareil, et je reviens toujours là-dessus,
25:43et même chez moi, je l'explique à mes
25:45enfants, dans des moments où ça ne va pas,
25:47dans des moments où le monde
25:49est un peu dans un chaos,
25:51il faut se recentrer
25:53sur l'essentiel et se
25:55rappeler que ce cycle de la vie,
25:57il est là, et qu'à un moment donné,
25:59on peut tout traverser,
26:01mais il y a un moment donné
26:03où on a des moments
26:05importants et de bonheur.
26:07On va marquer une petite pause, c'est l'heure de la pub,
26:09mais on se retrouve dans un instant avec vous,
26:11Alexandra Redamiel, pour parler
26:13aussi de cette soirée. Demain, les stars
26:15s'unissent pour le site d'action, on va parler
26:17du retour d'Interville, et puis cette finale
26:19le 17 mai de l'Eurovision. A tout de suite.
26:21Sud Radio,
26:23le Supplément Média.
26:25Le Supplément Média, toujours avec notre invité
26:27Alexandra Redamiel, cheffe de la délégation
26:29française pour l'Eurovision,
26:31directrice des divertissements et des jeux à France Télévisions.
26:33On a parlé assez longuement
26:35de l'Eurovision,
26:37et ce sera le 17 mai.
26:39Je voulais enchaîner sur le chaos
26:41dont vous parliez du monde,
26:43et le chaos politique.
26:45Est-ce que c'est une crainte
26:47par rapport à ce qui se passe en ce moment
26:49en Ukraine, en Israël ?
26:51Est-ce que ça joue encore
26:53sur l'Eurovision ?
26:55La candidate israélienne
26:57a une chanson forte,
26:59et elle a vécu le 7 octobre,
27:01donc c'est quelque chose
27:03qui peut toucher les gens,
27:05mais à l'inverse, lui donner
27:07des votes négatifs,
27:09et puis évidemment...
27:11C'est politique l'Eurovision.
27:13Je crois qu'il ne faut pas se mettre dehier.
27:15L'Eurovision est géopolitique.
27:17Quoi qu'il arrive, on verra cette année
27:19comment le monde réagit. C'est toujours
27:21intéressant de voir l'Eurovision évoluer
27:23chaque année, parce que ça permet aussi de prendre
27:25la température du monde.
27:27On dit que
27:29la musique soigne les cœurs.
27:31Comment elle la soignera cette année ?
27:33Je ne sais pas.
27:35C'est joli comme expression de dire que l'Eurovision,
27:37c'est la température du monde.
27:39Je trouve parce qu'on n'est pas en plein dans la politique,
27:41on est à côté de la politique,
27:43et pourtant, il y a les remous de la politique
27:45qui sont là. Donc moi je me dis toujours,
27:47quand je suis à l'Eurovision, et j'ai senti
27:49les tremblements l'année dernière,
27:51que le chaos justement,
27:53on était en plein dedans,
27:55j'ai l'espoir, et peut-être
27:57mes paillettes et confettis que je revendique
27:59si souvent, j'ai l'espoir que
28:01les tremblements seront moins forts cette année.
28:03Alors parlons demain
28:05de cette soirée, le site
28:07d'Action, on peut faire un don au 110,
28:09la ligne
28:11est accessible gratuitement.
28:13Tout à fait, le 110 par téléphone,
28:15le site d'Action.org
28:17sur le site internet, et le
28:1992 110 par SMS.
28:21Alors qu'est-ce qu'on va voir demain ? Grande soirée,
28:23avec énormément d'artistes.
28:25Avec énormément d'artistes, et puis c'est surtout
28:27le site d'Action, il faut aller toucher tous les publics,
28:29on en parlait Gilles tout à l'heure, mais je crois que c'est extrêmement
28:31important d'aller parler à tous les publics,
28:33et les stars s'unissent de toutes les
28:35générations. Je crois qu'on a cette envie
28:37avec Florence Thune,
28:39qui est vraiment la directrice générale
28:41du site d'Action, on en parle souvent,
28:43aidez-moi à aller chercher
28:45sur tous les publics,
28:47parce qu'aller parler,
28:49de se faire dépister, aujourd'hui c'est
28:51le message du site d'Action.
28:53On ne se rend pas compte que
28:55ça peut changer une vie,
28:57parce qu'aujourd'hui, grâce à la recherche et grâce
28:59aux dons, ça y est,
29:01on peut vivre avec le sida.
29:03Mais par contre, il faut
29:05trouver une solution définitive
29:07au sida, et pour ça, on a
29:09encore besoin d'accompagner le sida.
29:11Vivre avec le sida,
29:13je suis d'accord avec vous,
29:15il y a même quelque chose qui s'appelle la PrEP, c'est à côté,
29:17après on est quand même à vie
29:19avec des médicaments,
29:21avec des médicaments qui sont violents,
29:23avec des effets secondaires,
29:25c'est plus qu'à l'époque
29:27quand vous aviez la petite sonnette
29:29pour prendre le médicament.
29:31Ce n'est pas la solution,
29:33il y a une véritable évolution, et je crois que
29:35avec encore 4 millions d'euros l'année
29:37dernière, la recherche peut avancer,
29:39mais notre mission,
29:41et vous voyez, on parle de l'Eurovision juste avant,
29:43et là on parle du site d'Action, mais je crois que
29:45de faire rayonner la culture française,
29:47c'est une histoire, mais quand
29:49on fait des émissions comme
29:51celle-là dans le service public,
29:53c'est hyper important, et j'en suis
29:55très fière de pouvoir accompagner
29:57comme ça le site d'Action
29:59pour aller parler à tous nos jeunes,
30:01et puis aussi,
30:03au deuxième vide, parce qu'on ne se rend pas compte,
30:05et je ne sais pas si ça en a été parlé,
30:07mais il y a les deuxièmes vides, et on a
30:09divorcé, on a envie de vivre, et en fait
30:11il y a justement autour de 50 ans
30:13un grand retour du sida.
30:15Et c'est vrai qu'il y a un manque aujourd'hui
30:17peut-être d'informations,
30:19ou en tout cas de prises de conscience
30:21chez les jeunes qui pensent aujourd'hui que ça se transmet
30:23par la salive, par un baiser,
30:25et qui n'ont aucune
30:27conscience
30:29de la gravité de cette maladie.
30:31Aucune conscience, et je le redis,
30:33et ça je trouve que c'est quelque chose d'important,
30:35moi en tant que parent en tout cas, je me force
30:37à parler aux enfants,
30:39je pense que l'éducation
30:41des parents, c'est le bon sens
30:43pour l'avenir des enfants.
30:45Leur parler, même de choses
30:47taboues, moi j'ai une fille de 15 ans,
30:49alors je me dis comment, est-ce que c'est le moment ?
30:51Est-ce qu'elle n'est pas trop petite ?
30:53Mais finalement, la communication, c'est la solution.
30:55Et je crois que
30:57c'est essentiel, dans tout ce que
30:59l'on va essayer de
31:01raconter en théorie
31:03à nos enfants, de leur parler
31:05à travers la télé, de leur parler à travers la maison.
31:07Aujourd'hui,
31:09quand on parle des délinquances, quand on parle de ça,
31:11moi je parle aux parents, et je dis aux parents,
31:13je parle en tant que mère, s'il vous plaît.
31:15Et du coup, on a un peu plus nos enfants.
31:17Ça prend tout son sens.
31:19Vous le disiez, c'est très...
31:21Michel Fuguin, Alain Chanfort, Édith de Pretto,
31:23Héléna,
31:25c'est extrêmement l'icard.
31:27Et ce qui est beau, c'est que les duos de génération,
31:29c'est qu'un Michel Fuguin va chanter avec un
31:31icard, qu'un Mel Bent va chanter avec
31:33une Emma Duterte, c'est le rencontre
31:35des générations qui va faire
31:37qu'aussi, et si tous on s'unissait
31:39le temps d'un soir, on pourrait
31:41parler à tout le monde,
31:43et donc toucher tout le monde.
31:45Présenté par Stéphane Bern,
31:47et le site d'action,
31:49vous avez parlé des différents
31:51moyens de donner au site d'action,
31:53ça démarre dès aujourd'hui, Valérie, c'est sur 3 jours,
31:55c'est vendredi, samedi, dimanche,
31:57et il y a même une chanson
31:59qui a été faite, un petit clip,
32:01vous êtes au courant de ce...
32:03Par Damso, et qui s'appelle Grand Soleil,
32:05et je dois vraiment reconnaître
32:07que le travail là-dessus,
32:09de l'association, du site d'action, est incroyable,
32:11ils sont allés chercher Damso,
32:13ils ont proposé à Damso,
32:15Grand Soleil, aujourd'hui c'est formidable d'avoir un artiste
32:17comme ça, qui accompagne sur le site d'action,
32:19pour aller parler aux plus jeunes,
32:21quand je vois,
32:23je parle souvent des filles, mais pareil,
32:25mes filles de 15 ans,
32:27Damso, Damso, Damso,
32:29donc elles vont entendre parler du message du site d'action,
32:31à travers Grand Soleil.
32:33Alors on écoute un petit extrait de Damso.
32:39...
32:41...
32:43...
32:45...
32:47...
32:49...
32:51...
32:53Elle est magnifique,
32:55cette chanson, elle est magnifique.
32:57Et le clip est très beau, je l'ai vu hier soir,
32:59aperçu hier soir, c'est très très beau.
33:01C'est magnifique. On rappelle,
33:03le sms au 92 110,
33:05par téléphone au 110,
33:07vous envoyez un sms, vous tapez don,
33:09c'est un don de 10 euros
33:11par sms qui sera
33:13reversé pour la recherche, pour le site d'action.
33:15Et le clip, bien sûr,
33:17est sur France Télévisions, on accompagne
33:19ce clip, on accompagne cette cause,
33:21et on met un dispositif
33:23à la hauteur de cette cause.
33:25Oui, non, je voulais qu'on parle,
33:27je voulais qu'on parle
33:29du retour d'Interville,
33:31je ne vais pas vous dire, mais on est
33:33contents.
33:35Le jeudi, en diffusion, ça m'a surpris,
33:37le jeudi, c'est 8 juillet,
33:39je ne sais plus, je vous ai laissé mon conducteur.
33:41Le jeudi 3 juillet,
33:43vous êtes en face de moi, je ne sais même pas.
33:45Autant profiter que vous soyez là.
33:47Pourquoi jeudi, à la place d'envoyer spécial ?
33:49Et pourquoi pas, Gilles ?
33:51Et pourquoi pas ?
33:53Le mois de juillet, c'est le mois qui commence,
33:55c'est le mois de l'été, où tout est plus possible,
33:57finalement, en semaine.
33:59C'est vrai qu'on attend un Interview tous les vendredis,
34:01tous les samedis soirs, vous êtes d'accord.
34:03C'est la base de divertissement que vous ouvrez le jeudi.
34:05Exactement.
34:07Pour une chaîne, quand on sait que la programmation est très importante,
34:09j'ai trouvé ça surprenant.
34:11Je vous pose la question.
34:13En tout cas, on est super contents du retour d'Interville.
34:15Présenté par Nagui ?
34:17Il y a 10 000 personnes.
34:19Il y a Nagui,
34:21il y a Bruno Guillon, il y a Magali Ripoll,
34:23il y a...
34:25Avec les lunettes
34:27qui n'enlèvent rien.
34:29Tu fais le juge, je sais.
34:31Il y a Yann Tissère, Yohann Riou et Valérie Begg.
34:33Pas mal.
34:35C'est une bonne équipe.
34:37Bon, on ne parle pas des machettes.
34:39On ne sait pas.
34:41On verra.
34:43Il y a plein de choses à découvrir.
34:45On va retrouver l'esprit d'Interville.
34:47Il y aura les murs auxquels on grimpe.
34:49Il y aura presque tout comme avant.
34:51Il y aura la piscine et le savon noir.
34:53Mais est-ce que vous voulez venir tester ?
34:55Jamais de la vie.
34:57On vous embarque.
34:59Ça sera tourné où ?
35:01Non, ce n'est pas encore annoncé.
35:03Je vais laisser l'honneur à Nagui de pouvoir tout annoncer.
35:05Mais franchement,
35:07je pense qu'on va
35:09replonger...
35:11Vous parliez des racines.
35:13Exactement.
35:15Même moi, de partager ça avec mes enfants
35:17et de leur dire que c'est vraiment ma génération.
35:19Après, on verra
35:21comment elles réagiront.
35:23Mais je trouve ça génial, encore une fois,
35:25que les générations se retrouvent...
35:27La marque est tellement forte.
35:29Ça fait combien de temps que ça s'est arrêté ?
35:31Interville ?
35:33C'est revenu à un moment donné.
35:35Une dizaine d'années.
35:37Vivement l'été !
35:49On est prêts pour l'Eurovision
35:51le samedi 17 mai.
35:53Demain soir, les stars s'unissent pour le site d'action.
35:55C'est à 21h05
35:57sur France 2, le retour d'Interville.
35:59Je le redis encore une fois.
36:01Il n'y a pas de succès individuel.
36:03Il n'y a que des succès collectifs.
36:05Je profite de votre antenne
36:07pour dire merci à toute la délégation française.
36:09Merci à Laurent-Éric Lelay,
36:11le patron des sports.
36:13Merci à Jérémy Lichat, le patron de la Fédération française de rugby.
36:15Merci au Stade de France.
36:17Merci à toutes les équipes
36:19qui font que les rêves peuvent devenir réalité.
36:21Et à notre chouchou
36:23que vous avez débauché
36:25de son journal
36:27qui travaille sur l'Eurovision avec vous.
36:29J'ai oublié son nom.
36:31Sébastien Barquet.
36:33C'est ma délégation.
36:35Ma belle et grande délégation française.
36:37Je trouve que c'est trop beau
36:39de continuer à rêver dans ce monde.
36:41Continuons les amis.
36:43Merci d'avoir été avec nous Alexandra Redamiel.
36:45Et bravo pour votre énergie
36:47et votre optimisme.
36:49On se retrouve dans un instant pour commenter l'actualité.