Avec Elisabeth Lévy et Françoise Degois
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00:00— Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin. — Il est 8h25. Nous sommes avec Benjamin Anglaise.
00:08Benjamin, vous êtes là ? — Oui, oui, je suis là. — Mettez votre casque, Benjamin. — J'étais pas prêt.
00:14— Mettez-le. Alors il y a deux écoles à la radio. Il y a ceux qui travaillent avec un casque, comme... Tiens.
00:19Nous sommes deux à travailler avec un casque et deux qui travaillent sans casque. — Ah oui, c'est vrai.
00:23— Les hommes et les témoins travaillent sans casque. — C'est dingue. — Et vous travaillez avec un casque. — Toujours.
00:28— C'est pour écouter notre réalisateur John. — Bon, d'accord, bon, d'accord. Les pays européens se positionnent...
00:33— Qui est donc à 2 mètres ? — Les pays européens se positionnent sur un éventuel envoi de troupes en Ukraine.
00:39— Oui, effectivement. On y voit un peu plus clair après la réunion qui s'est déroulée hier soir à l'Élysée
00:43avec les chefs d'État des plus grands pays européens. C'est le Royaume-Uni qui a jeté un pavé dans la marre,
00:48les Britanniques qui déclarent qu'ils sont prêts à envoyer des troupes en Ukraine si nécessaire en cas de cessez-feu
00:52dans le cadre d'une mission de maintien de la paix. Que disent les autres pays européens ? Eh bien 8 d'entre eux,
00:59en plus du Royaume-Uni, partagent la position des Britanniques et se disent ouverts à un potentiel déploiement
01:03de leurs troupes en Ukraine pour maintenir la paix. L'Italie, la Suède, la Belgique, les Pays-Bas, le Danemark,
01:092 des Pays-Baltes, l'Estonie et la Lituanie. On pourrait y ajouter aussi la France qui n'écarte pas l'idée
01:14de l'envoi de troupes françaises. Il n'y a aucune ligne rouge, selon le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barraud.
01:21On pourra en discuter juste après. En tout cas, juste d'un mot, face à ce camp-là, on a aussi le camp des pays
01:27qui ne sont pas favorables à l'envoi de troupes. On trouve dedans la Pologne qui est contre, l'Espagne qui trouve
01:31que c'est prématuré d'y penser, l'Allemagne, pour sa part, y est opposée. Pour le moment, l'Allemagne qui compte
01:37d'ailleurs plus de 60% des 100 000 soldats américains stationnés aujourd'hui en Europe.
01:41Alors d'abord, il faut quand même rappeler, ça me paraît important, que quand on parle d'envoi de troupes,
01:46il ne s'agit pas d'envoi de troupes pour combattre. — Mais non. Bien sûr. Vous avez raison.
01:50— Non mais... Pardon, pardon. — Non mais c'est très important. — Ça me paraît important de le rappeler.
01:53— Mais très important. Vous avez raison. — Parce que la dernière fois qu'Emmanuel Macron a parlé d'envoi de troupes
01:58d'affectation... — C'est devenu dramatique. Là, on était en guerre. — Là, c'était pour combattre. Aujourd'hui, il s'agit de troupes
02:03pour garantir l'accord qui sera négocié par les Américains, ce qu'on appelle des troupes de maintien de la paix, en général.
02:11— C'est pas tout à fait pareil. — Et qui ne seraient pas pour une fois... Alors espérons pas sous pavillon onusien,
02:16parce que ça, c'est une cata. Et pas sous pavillon auto, puisque c'est ce qu'ont exigé les Américains.
02:23— Pavillon européen. — Pavillon européen qui n'existe pas. — C'est-à-dire qu'on va créer... — Bref, juste. De toute façon, c'est simple.
02:31Cette guerre n'a pas été gagnée par l'Ukraine. D'accord ? Si nous voulons effectivement garantir la sécurité de l'Ukraine,
02:41ce qui, il me semble, doit être fait, on ne va pas avoir le choix. La question, maintenant, Françoise, c'est que les Américains,
02:47qui ont quand même été partie prenante à cette guerre, parce que c'est quand même avec leurs armes que les Ukrainiens ont combattu,
02:54les Américains, eux, c'est « Débrouillez-vous. C'est vous qui payez. Vous décidez rien. Et c'est vous qui payez ».
03:01— Je suis d'accord. Alors ils veulent imposer une paix russe. Moi, je trouve... Écoutez, moi, je dis suffisamment de critiques
03:08sur Emmanuel Macron pour dire que quand même ce qui s'est passé hier, à mon avis, est très important. Ce sommet, il a été improvisé.
03:15Il a été assez vite. Je trouve que c'est très bien fait. Vous savez qu'il y a l'idée du Conseil de sécurité européen.
03:20C'est quelque chose qui est cher à Emmanuel Macron, à beaucoup de diplomatie occidentale, en tout cas européenne.
03:27Et là, moi, j'ai le sentiment quand même qu'il y a une forme d'embryon. Ce que je trouve intéressant aussi, c'est ce qui se met en place,
03:32c'est-à-dire l'axe classique, en tout cas de géopolitique et de défense, qui est Paris-Berlin-Varsovie. Ça, même s'ils ne sont pas d'accord sur l'envoi de troupes.
03:41— Un classique, ça dépend des périodes. — Non, non, ça dépend des périodes. Mais en tout cas, c'est quelque chose, après la guerre, qui est très puissant.
03:48Le troisième point qui me... Je trouve intéressant, c'est Georgia Melloni. Georgia Melloni est devenue l'interlocatrice privilégiée de Trump.
03:57— La médiatrice. — La médiatrice de Trump. Mais Georgia Melloni, au-delà du fait qu'elle a besoin des aides européennes, est très pro-ukrainienne.
04:06La semaine dernière s'est passée inaperçue. — Peut-être la plus ukrainienne de toute l'Europe.
04:09— Oui. Georgia Melloni a tarté Donald Trump, qui pourtant la reçoit à Marne-et-Lagos, parce qu'il a été désobligeant avec Mattarella,
04:18le président qui est la figure tutélaire, Sergio Mattarella, qui est vraiment la statue du commandant.
04:22Donc Melloni, elle est quand même dans la danse. Donc je me dis que c'est pas si mal. C'est pas si mal.
04:28— Mais que c'est clair, les Européens attendent de voir ce qu'il va se passer entre les Russes et les Américains. Pardon, mais...
04:36— D'abord, il y a quand même une chose, si vous voulez. C'est que moi, contrairement à vous, je ne suis pas touché par la grâce macroniste,
04:42parce que j'ai des grandes idées lancées par Emmanuel Macron, si vous voulez, en Europe, dont les autres ne veulent pas.
04:51— Attendez, Françoise. — Oui, je me dépêche. Dont les autres ne veulent pas. Excusez-moi. Ça commence à bien faire.
05:00Deuxièmement, est-ce qu'Emmanuel Macron va convaincre les Allemands et surtout les Polonais,
05:05puisque maintenant, ils sont au cœur de la sécurité européenne, d'acheter des armes françaises ? Taratata !
05:11— Alors ça, c'est un truc... Non. Alors là, je vous dis, c'est pas simplement les armes françaises, puisque il est sur la table,
05:15et ça, ils ont pas découvert ça avant-hier, les parlementaires, les appels d'offres réservés en priorité.
05:21Deuxième point. Je finis très vite, parce que c'est le plus important. L'Allemagne, hier soir, s'est rangée sur la position
05:27de la France et de la Pologne de sortir les dépenses militaires de la règle des 3%. Ça, c'est un vrai pas immense.
05:36— Oui, c'est vrai. Bien. 8h30, c'est le plus important peut-être de la réunion d'hier. Il est 8h30.