Avec Françoise Degois et Elisabeth Lévy
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NewsTranscription
00:00— Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin. — Il est 8h23. On en parle avec vous, Benjamin Gleize.
00:09— Oui, c'est chaud, ici. — Oui, c'est très chaud. Ce matin, le maire de Béziers était mon invité ce matin.
00:15Alors il a parlé évidemment de sa convocation devant le tribunal. Il a apporté quand même un point.
00:22Il a apporté une précision que nous n'avions pas. Il nous a dit... Lorsque j'ai reçu la jeune femme qui devait se marier...
00:29Je l'ai reçue avant son mariage. Nous avons conversé. Et je me suis aperçu au cours de cette rencontre
00:35qu'elle a enregistré notre conversation. Et c'est à partir de ce moment-là que j'ai arrêté de parler avec elle.
00:43Voilà. C'est une précision qu'il donnera sans aucun doute à la justice la semaine prochaine, mardi prochain.
00:49Bien. Mais Robert Ménard était donc notre invité. Je l'ai interrogé sur l'Ukraine. Et il a poussé un coup de gueule
00:56après les propos de Donald Trump sur l'Ukraine.
00:59Oui, sur l'Ukraine. Le président américain qui a franchi une nouvelle ligne la nuit dernière sur la chaîne Fox News.
01:04Il a émis l'hypothèse pour la première fois que l'Ukraine puisse devenir russe un jour.
01:08Alors je reprends ses propos en mot pour mot. Je veux que notre argent soit sécurisé parce que nous dépensons
01:13des centaines de milliards de dollars en Ukraine, dit-il. Il pourrait arriver à un accord. Il pourrait ne pas arriver à un accord.
01:20Il pourrait être un jour russe comme il pourrait ne pas être russe un jour.
01:24En gros, l'hypothèse d'avoir une Ukraine russe est sur la table. Réaction du maire de Béziers, Robert Ménard, ce matin sur Sud Radio.
01:31Il est en train d'abandonner l'Ukraine. Et deux, il nous montre le visage, le ciel. C'est un épicier. Il fait des affaires.
01:37Il va dans le monde pour défendre les intérêts des États-Unis et de temps en temps, pardon de le préciser, ses propres intérêts.
01:44Et je trouve ça monstrueux. Depuis des années maintenant, le peuple ukrainien paye un tribut terrible à ce qu'il y ait
01:51une invasion de son pays par une armée étrangère. Et au lieu d'être derrière ce peuple héroïque, le voilà qui leur dit « Ah mais attendez,
01:59moi, ça vous coûte un pognon de dingue ? Alors on va pas mettre ça si vous n'acceptez pas de nous fournir ce qu'il y a dans votre sous-sol
02:05qui nous intéresse ». Honnêtement, c'est indigne.
02:08Robert Ménard qui voulait avoir entendu à l'instant parler du sous-sol ukrainien que lorgne Donald Trump, toujours hier sur Fox News.
02:14Il affirme, le président américain, avoir réclamé à l'Ukraine l'équivalent de 500 milliards de dollars de terres rares.
02:19Vous savez, ce sont ces métaux utilisés, notamment, très importants dans l'électronique.
02:23— Bien, qu'en pensez-vous, mesdames ? — Alors, moi, d'abord, j'ai un grand désaccord avec mon ami Robert Ménard, que j'aime beaucoup.
02:30C'est que je crois, malheureusement, que tous les États sont des épiciers, comme disait l'autre. Les États n'ont pas d'amis, ils n'ont pas d'idéaux, vraiment.
02:38Ils ont des intérêts. C'est triste. — Ça dépend des États, hein, les idéaux. — Oui. Écoutez, il y a quand même toujours des intérêts.
02:44— Oui. Vous avez raison, mais... — La Chine, la Russie... — Non, non. La Chine a comme idéal la Chine.
02:50— Oui. Bah oui. — Non, mais ce que j'essaie de vous dire, c'est que les États défendent leurs intérêts.
02:55Reprocher aux Américains de ne pas être gentils ou de ne pas bien s'occuper du monde, c'est pas un argument opérant. Voilà.
03:04La deuxième chose – et ça, après, je laisse la parole à Françoise –, c'est que je ne sais pas, encore maintenant,
03:13et je crois que c'est très difficile à savoir, dans quelle mesure Trump fait du Trump, c'est-à-dire qu'il agite beaucoup de choses.
03:21Je ne crois pas qu'il compte annexer Gaza. Honnêtement, je ne pense pas qu'il compte envoyer des troupes américaines à Gaza.
03:27Non mais je ne crois pas. Honnêtement, je ne le crois pas. Mais Jean-Jacques, c'est intéressant, parce que je le dis
03:35pour les auditeurs qui ne regardent pas. Jean-Jacques a fait une mousse sceptique. — J'ai fait une mousse sceptique parce qu'il a encore déclaré...
03:40— Vous avez vu sur Gaza. Il a déclaré que les Gazaouis partiront de Gaza et ne reviendront pas. Je ne crois pas.
03:48— Non, non, mais moi, je voudrais dire vraiment... Honnêtement... — Vous n'y croyez pas ? Moi non plus. Remarquez.
03:51— Remarquez, on n'y croit pas jusqu'au moment où on y croit. Moi, je pense qu'il pouvait pratiquer ce qu'on appelle... Nixon appelait
03:56la stratégie du fou, c'est-à-dire vraiment avancer des idées et voir comment elles retombent. J'ai toujours pensé ça de Donald Trump,
04:03parce que lors de son premier mandat, c'est ce qui s'est passé, notamment avec la Corée, avec la Corée du Nord.
04:09En gros, ils se sont insultés. Il l'a traité de petit zizi. Je crois que ça a eu même été jusque-là publiquement. Et à la fin,
04:15tout le monde s'est embrassé. Bon. Là, moi, je suis d'accord. — Ça n'a rien donné. — Ça n'a rien donné. Moi, je ne sais pas
04:23quel est le niveau de gravité où vous le mettez. Je pense que c'est grave, c'est-à-dire que la paix russe dont parle Donald Trump,
04:29le calcul qu'il fait sur les ressources minières du Canada évalué, je crois, à 2 350 milliards de dollars, il les a évalués lui-même.
04:37Qu'est-ce que ça provoque ? Ça provoque une réaction du Canada. Il recule. — Il veut les terres rares du Cré. Il veut les terres rares du Groenland.
04:43Et il veut toutes les régions du Canada. C'est pas compliqué. — Non, mais après, il y a un moment donné... Non, mais à un moment donné,
04:48il faut voir jusqu'où vous amènent les mots. Les mots ont un sens. Et qui parle, comme disait Guy Debord, d'où parle-t-il ?
04:55Il parle de Donald Trump. Je veux bien que ce soit des mots lancés en l'air. Mais la réalité, c'est que quand il fait ce qu'il fait sur Gaza,
05:01quand il déclare ce qu'il déclare sur Gaza, ça provoque des choses dans la psyché de cette région du Proche-Orient,
05:07tu sais, l'Orient compliqué, que nous ne maîtrisons absolument pas. C'est ce que je veux dire. — Enfin, vous avez dit vous-même
05:12que pendant son premier mandat... — Oui, mais je ne suis pas sûre, Elisabeth. Je veux terminer. — Non, mais donc il y a une possibilité
05:17que ce soit ça. — Eh bien il y a une possibilité aussi pour que ce soit autre chose. Il y a une possibilité, si vous voulez,
05:22pour qu'il ait décidé à un moment donné de franchir quelque chose que nous ne pensons pas possible. — Écoutez, nous ne sommes pas
05:29les uns et les autres des grands spécialistes du Proche-Orient ou de l'Ukraine. Le Proche-Orient, vous en avez bien, moi.
05:35— Non, excusez-moi. Je pense que je connais à peu près... — Le Proche-Orient, je connais mieux qu'Ukraine. Je suis désolée de vous dire
05:39en plus de ça, en plus de ça. — Pardon, juste sur Gaza. Laissez-moi poser sa question. — Non, je n'ai pas sur Gaza, non, non.
05:46Je voulais simplement vous donner un chiffre, parce que ce que j'aime, ce sont les faits. Depuis que Donald Trump est au pouvoir,
05:53savez-vous combien d'étrangers clandestins aux États-Unis ont été expulsés ? — Non. — 5 700. Je vous donne simplement.
06:02— C'est que dalle, en fait. — C'est rien. — C'est rien. — Voilà. Je vous dis simplement... — Je vous dis simplement cela.
06:07— Voilà. C'est ça, là. — Ça va plutôt dans mon sens, entre nous. — Oui. — Bon, mais il y a... Il faut dire aussi... C'est vrai que d'ailleurs,
06:14de la même façon, ici, dans des cas parfois complètement ubuesques, on ne peut pas expulser des gens qui mériteraient 10 fois
06:20d'être expulsés. Lui, je sais pas pour quel cas. Je connais pas les dossiers. Mais lui aussi s'est heurté au tribunal aux États-Unis.
06:28— Vous savez, ça s'appelle l'état de droit. Ça s'appelle la démocratie. Ça s'appelle un truc extraordinaire. — Ah, c'est génial, l'état de droit qui nous empêche
06:35d'expulser Boilel. — Oh, arrêtez ! — Il nous oblige à garder... Il nous oblige à garder des gens qui appellent au meurtre...
06:41— D'accord. Non, excusez-moi de vous le dire, mais vive l'état de droit, sans restrictions. — 8h30. Le rappel d'été, c'est la réalité.