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Avec Alma Dufour, député LFI- NFP de la 4e circonscription de la Seine-Maritime & Rémi Cardon, sénateur de la Somme, porte-parole du PS

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##LE_DEBAT_DU_SAMEDI-2025-02-08##

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00:00Avec deux questions ce matin, celles que nous posons à tous nos auditeurs, est-ce que la question du droit du sol va faire éclater le gouvernement ?
00:09Ça tangue, ça tangue sérieusement dans le bloc central, on ne va pas parler de majorité, mais le bloc central en tout cas, autour de l'abolition ou non du droit du sol.
00:17C'était souhaité par le ministre de la Justice Gérald Darmanin. Faut-il y revenir ou pas ? On en parlera avec nos deux invités.
00:22Mais on va surtout parler, au début, du Nouveau Front Populaire. Est-ce qu'il existe encore ?
00:26On est avec une députée insoumise, nous sommes avec Alma Dufour. Bonjour.
00:30Bonjour.
00:30Bienvenue sur Sud Radio, députée insoumise de la 4e circonscription de Seine-Maritime. Rémi Cardon est avec nous également.
00:37Bonjour.
00:37Bonjour.
00:38Vous êtes sénateur de la Somme et porte-parole du Parti Socialiste. A priori, sur la question du droit du sol, vous êtes tous les deux d'accord.
00:45On y reviendra plus tard. Mais avant ça, on va parler de ce qui vous oppose en ce moment.
00:48Est-ce que le Nouveau Front Populaire existe toujours, depuis que le PS n'a pas censuré François Bayrou et que la France insoumise a voulu le faire ?
00:55Rémi Cardon d'abord.
00:56Oui, parce qu'il y a déjà... Sur le fond, on a toujours l'accord programmatique, notamment le programme qu'on a pu défendre dans les différentes circonscriptions.
01:05Sur la forme, c'est un accord électoral. C'est-à-dire que si jamais il y a une législative anticipée, parce qu'une dissolution potentielle avant l'été,
01:15effectivement, s'il y a des candidats qui se prononcent contre un autre candidat des partis qui sont membres fondateurs du Nouveau Front Populaire,
01:24dans ce cas-là, ça cassera cet accord. Mais en l'occurrence, ce n'est pas le cas aujourd'hui.
01:27Aujourd'hui, il y a un désaccord de stratégie. Mais la stratégie, comme toujours, chaque groupe a défendu ses stratégies, parce qu'on est indépendants,
01:35mais tout en ayant un pot commun qui nous rassemble, et avec des points d'accord. Et puis derrière, bien évidemment, ça va de soi.
01:43J'ai envie de vous dire qu'on est tous mobilisés, d'ailleurs, les niches. Donc les initiatives parlementaires des uns et des autres,
01:50généralement, on vote les prépositions de loi des uns et des autres.
01:54— C'est important ce que vous venez de dire, vos partenaires du PS. Vous dites que s'il y avait des élections législatives anticipées, surprise,
02:00vous seriez prêts à nouveau à concourir avec vos alliés d'hier insoumis. — Bah il faut travailler. — Alma Dufour.
02:06— Après... Excusez-moi, mais par contre, on ne recommence plus les affichages indécents qui ont été faits l'autre jour.
02:13— Justement, Alma Dufour, parce que vos camarades insoumis ont qualifié Olivier Faure de meilleur allié de Marine Le Pen.
02:20On l'a vu sur des affiches, des visuels partagés par vous. Est-ce que vous voulez encore... Est-ce que le nouveau Front populaire existe toujours ?
02:25— Juste pour ces affiches-là, c'était pas des affiches validées par le groupe. Je pense qu'on s'en est expliqué. Non, non, mais vraiment...
02:31— Non, mais je vous en prie. — Non, mais autant le dire. Donc c'est pas du tout quelque chose qui est...
02:35— Vous l'auriez pas fait, vous, personnellement, par exemple. — Mais c'est même pas personnellement. C'est que le groupe n'a pas donné sa validation.
02:39Le visuel est sorti comme ça. On l'a retiré tout de suite. Donc juste pour clore ce chapitre-là, parce que c'est pas la peine d'en faire...
02:45— Donc le PS n'est pas le meilleur allié. En tout cas, Olivier Faure n'est pas le meilleur allié de Marine Le Pen.
02:48— Non, de Macron, par contre, certainement. Voilà. Non, mais c'est ça. C'est-à-dire que c'est pas du tout... Je pense qu'il s'agissait pas de mettre
02:54un signe égal, évidemment, entre le PS et le RN. Par contre, de dire que ces deux partis-là, pour l'instant, permettent à Macron de se maintenir au pouvoir
03:02avec son gouvernement Bayrou, ça, c'est une certitude. — Est-ce que le nouveau Front populaire existe toujours ?
03:07— Alors oui, déjà, il existe, parce qu'il n'y a pas que le PS et la FI. Il y a aussi les Verts et le Parti communiste...
03:12— Qui ont voté la censure avec vous. — Qui ont voté la censure avec nous. C'est-à-dire qu'ils ont pas eu la même stratégie, nous, ou la FI.
03:18On était sûrs qu'il n'y avait rien à attendre d'Emmanuel Macron en termes de négociations vers la gauche. On commence à pratiquer le bonhomme,
03:24excusez-moi de l'expression. Et on était très très sceptiques sur sa capacité à faire des compromis. Bon, résultat des courses,
03:30on n'a pas été détrompés par le résultat de ces négociations. On a un budget excessivement austéritaire. C'est pour ça que nos alliés ont voté la censure.
03:40Concernant le Parti socialiste, c'est pas qu'une différence de stratégie à ce stade, malheureusement. Et je le déplore vraiment, moi, à titre personnel.
03:47Le problème, c'est que là, on a passé une ligne rouge. Parce que nous, c'est pas juste parce qu'on a envie d'avoir une présidentielle anticipée
03:54qu'on censure le gouvernement. Non, non, vraiment, je vous le dis. Non, vraiment, la question, c'est pas ça. C'est que pour nous,
03:59Emmanuel Macron mène une politique économique et sociale excessivement délétère pour notre pays. Tous les indicateurs sont aux rouges.
04:06Le chômage a explosé. On n'a jamais eu une explosion aussi forte hormis la période Covid. 67 000 faillites, 300 000 emplois qui vont être détruits
04:15et un budget excessivement austéritaire avec des comptes publics dans le décor. Donc nous, en fait, c'est-à-dire qu'il sauve Macron au pire moment
04:22où son bilan économique ne fonctionne plus du tout. Et c'est un vrai problème. Parce que moi, je pense à tous les gens qui vont perdre leur boulot
04:27et qui ont hâte que ce gouvernement s'en aille. — Alors Rémi Cardon, porte-parole du PS, est-ce que vos députés ont fait passer un budget,
04:33comme le dit Alma Dufour, excessivement austéritaire ? — On n'a pas fait passer un budget. On a pris la décision d'apporter...
04:39— De laisser passer un budget. — On a pris la décision d'être combattif pour arracher un certain nombre de choses et surtout limiter la casse.
04:48Parce qu'en fait, je le dis, c'est les termes. Limiter la casse, parce que ce budget est totalement injuste. On l'a répété. On a voté contre au Sénat.
04:55On a voté contre en commission mixte paritaire. Après, qu'on nous fasse rentrer dans des cases avec un raisonnement binaire sur la censure,
05:02je trouve ça ridicule. Aujourd'hui, vous savez très bien la pression qu'il y a entre l'administration qui met la pression,
05:08entre les entreprises qui mettent la pression, les associations qui mettent la pression pour qu'il y ait un peu plus de visibilité.
05:14— Donc en gros, un budget, quelque qu'il soit ? — Alors quelque qu'il soit, on peut limiter la casse. C'est exactement ce qu'on a essayé de faire.
05:21Alors là, c'est pas parfait du tout. Moi, je suis en désaccord profond sur ce budget. Maintenant, il fallait un budget pour avancer.
05:28Et ça ne veut pas dire qu'on sera peut-être même les premiers à faire tomber ce gouvernement après. Sincèrement.
05:34— Alors justement, d'ailleurs, vous avez prévu... Vos députés, pardon, ont prévu de déposer une motion de censure sur la question migratoire.
05:41Ça tombe bien, parce qu'on va en parler juste après. Mais avant cette transition, est-ce que vous êtes encore capable de vous parler ?
05:45Pardon, parce que je regarde les réseaux sociaux comme vous tous. Vous êtes les insoumis et les socialistes beaucoup sur Twitter.
05:51On est beaucoup plus proches des noms d'oiseaux en permanence, y compris entre militants, surtout entre militants, que des messages d'amour.
05:59— Oui, bien sûr. Mais encore une fois, il va falloir que je revienne sur le fond. Vous avez pas sauvé les meubles. Et je suis quand même tombée sur un tract...
06:06— Limiter la casse, c'est pas... — Non, bah voilà. Même pas limiter la casse. Je suis tombée sur un tract du PS où tout était faux dedans.
06:11Donc c'est quand même un peu compliqué que vous alliez voir les gens. Il y a deux choses qui sont fausses.
06:15Vous avez dit que vous aviez obtenu des compromis que vous n'avez pas obtenus. Par exemple, j'ai vu dans votre tract « baisse des taxes sur l'électricité ».
06:21Enfin pas de hausse des taxes sur l'électricité. C'est complètement faux. Les taxes sur l'électricité vont passer de 24 € le MWh à 37 € le MWh.
06:27Tout le monde pourra faire le calcul. Ça fait plus de 50% de hausse. Sur les 4 000 postes d'enseignants, effectivement, vous avez obtenu cette promesse.
06:34Mais le budget de l'éducation nationale baisse de 150 millions d'euros, c'est-à-dire 3 fois le quid.
06:39C'est-à-dire 3 fois le coût de ces 4 000 postes. 1,5 milliard de moins dans la recherche et l'enseignement supérieur.
06:472,5 milliard de moins dans l'écologie. 600 millions moins.
06:50On est d'accord avec ça ? On est d'accord sur le fait qu'il y a des coups de rabot qui sont scandales ?
06:56Ce n'est pas des coups de rabot, monsieur. C'est que vous avez décidé de laisser passer le budget le plus austéritaire de la Ve République.
07:01C'est pour ça qu'on dit qu'à un moment donné, une ligne rouge a été franchie. Ce n'est pas n'importe quel budget.
07:06Normalement, c'est définitif. Pardon. Et ce n'est pas la forme. Je sais que vous voulez parler du fond et on en parle aussi.
07:11Quand on dit que vous avez franchi une ligne rouge, quand on dit que le nouveau Front populaire, c'est ce qu'a dit Jean-Luc Mélenchon,
07:16a perdu un parti, c'est-à-dire le Parti socialiste, c'est qu'on ne veut plus faire campagne avec les autres.
07:22Écoutez, moi j'ai été tout à fait surprise de la stratégie du Parti socialiste. Je vais le dire clairement, je n'ai pas compris,
07:29je n'ai pas vu venir cette décision. Encore une fois, quand le pays est au plus mal, que le président n'a jamais été aussi impopulaire,
07:37que plus de 60% des gens veulent son départ, et que là, il n'a plus de majorité, qu'on s'est fait un peu voler l'élection depuis juillet quand même,
07:44je n'ai pas compris cette décision de se mettre malgré tout. Vous avez beau voter contre le budget, si vous ne faites pas tomber le gouvernement,
07:51vous êtes dans sa roue et c'est catastrophique.
07:53Et donc quelles conclusions vous tirez de cette incompréhension dont vous ne faites pas ?
07:57Écoutez, ce n'est pas à moi de tirer des conclusions pour les prochaines échéances électorales, mais c'est sûr que là, encore une fois,
08:03une ligne rouge a été franchie, ça va être très difficile de revenir en arrière malheureusement. Mais encore une fois, moi, à titre personnel,
08:08je le déplore. Moi, j'ai gagné aussi grâce à une alliance de gauche, le Rassemblement national, et très fort dans ma circonscription.
08:15Donc je mesure en fait, mais je mesure aussi qu'on ne peut pas continuer à envoyer des messages aussi peu clairs aux Françaises et aux Français.
08:23Et moi, ma responsabilité, encore une fois, elle est avant tout envers les ouvriers de ma circonscription qui ont peur de perdre leur boulot aujourd'hui.
08:29Alors parlons maintenant du débat migratoire, puisqu'il est revenu sur le devant de la scène Rémi Cardon pour le Parti Socialiste.
08:34Gérald Darmanin qui nous explique qu'on ne peut pas devenir Français par le seul hasard de la naissance.
08:39En gros, le ministre de la Justice appelle à remettre en question le droit du sol. Qu'en pense le Parti Socialiste ?
08:46— On est scandalisés par de tels propos. Déjà, premièrement, comme d'habitude. C'est toujours les mêmes, d'ailleurs, qui relancent les débats autour de ça.
08:57Et puis surtout, j'ai envie de vous dire, c'est comme d'habitude aussi. C'est la méthode des libéraux. On essaie toujours d'éviter les sujets économiques et sociaux
09:06qui sont fondamentaux pour aller balancer des sujets sur l'immigration. — C'est pas un sujet pour vous, l'immigration ?
09:11— J'ai pas dit ça. J'ai dit juste qu'il y a peut-être d'autres priorités, là, sur le moment. Enfin je pense que quand on compte le nombre de PSE en France,
09:20quand on compte le nombre justement de salariés qui vont peut-être perdre leur emploi dans les prochains mois, eh ben non, on préfère toujours
09:27rajouter des sujets un peu très clivants. Mais il faut... Alors nous, c'est pour ça qu'on... Effectivement.
09:33— C'est peut-être une priorité pour les Mahorais, par exemple, nos compatriotes Mahorais, même si la situation est très particulière du côté...
09:38— Ils attendent surtout des réponses économiques et sociales sur le moment, sur la reconstruction de Mayotte, avec un certain nombre de sujets
09:46pour protéger celles et ceux, ces familles qui ont été... Enfin qui sont dans un État. Enfin voilà. J'ai pas de mots.
09:54— Évidemment. Donc vos camarades députés socialistes vont bel et bien déposer une motion de censure dans les semaines qui viennent
09:59sur la question migratoire contre le gouvernement Bayrou. Est-ce que, Alma Dufour, vous voterez cette motion de censure socialiste ?
10:06— Bah écoutez, nous, on veut faire tomber le gouvernement. Donc ça m'a l'air logique qu'on vote des motions de censure.
10:12Mais il faut quand même alerter encore une fois sur l'arnaque que tout ça représente. Vous savez très bien que le Rassemblement national
10:19ne votera jamais une motion de censure sur la question de l'immigration. C'est une évidence.
10:23— Ils avaient voté la vôtre sous Barnier, avec quelques mots sur l'immigration qui était...
10:29— Oui, mais sur des questions budgétaires. Là, on sait très bien qu'il n'y a... — Y a aucune chance.
10:33— Y a aucune chance. Vous le savez. Et c'est là... Et M. Hollande le sait aussi, puisqu'il l'a dit, d'ailleurs.
10:39Il vous a un peu malheureusement jeté sous le bus en expliquant très clairement à tous les Françaises et les Français
10:44que vous déposez une motion de censure déclaratoire, puisqu'elle ne fera pas tomber le gouvernement. Et c'est là...
10:49— Mais ça, c'est M. Hollande. C'est M. Hollande. C'est notre camarade député socialiste.
10:53— C'est un indépendant... — Ah bon ? — Un indépendant socialiste, parce que, excusez-moi, il incarne pas du tout
10:58l'avenir du Parti socialiste. — François Hollande n'incarne pas du tout l'avenir du Parti socialiste.
11:02— Oui, je vous le dis. Oui, oui. — Vous êtes porte-parole du Parti. C'est un indépendant socialiste.
11:06— C'est juste qu'il laisse sa ligne à lui, qui lui est propre. Mais voilà.
11:10— Mais pourtant, moi, j'avais entendu qu'il était quand même à la manœuvre pour négocier avec M. Bayrou.
11:14Nous va falloir lui signifier... — Il me semble qu'il n'était pas dans la commission mixte paritaire...
11:18— Non, pas dans les petites discussions secrètes à Matignon. Il va falloir lui signifier un peu plus clairement
11:24qu'il n'est pas à la tête de votre ligne, parce qu'on a vraiment l'impression qu'il a pris contrôle...
11:27— De toute manière, l'avenir de la gauche, c'est ni Mélenchon ni Hollande. Je vous rassure.
11:29— D'accord. OK. Bah écoutez, en tout cas, nous, on a un programme très clair. Et en fait, c'est ça qui m'agace profondément.
11:34— On n'y arrivera pas, sinon. — Mais monsieur, il faut pas déplorer les conséquences dont on chérit les causes,
11:38parce que vous saviez très bien qui était au gouvernement. M. Darmanin, M. Retailleau, M. Bayrou,
11:43qui a parlé de submersion migratoire. Je peux même reparler du président de la République,
11:46qui dit qu'il y a trop de mamadou aux urgences et qui parle de rabsous pour décrire certains de nos compatriotes.
11:50— C'était les propos rapportés par le journal Le Monde. — Oui, mais en fait, on voit bien que ce gouvernement
11:54est en train de faire une sortie de route vers l'extrême-droite depuis pas mal de temps.
11:57Donc maintenant, vous vous êtes mis dans une situation où on est incapable de le faire tomber,
12:01parce que le Rassemblement national ne bougera pas d'une oreille. Évidemment, ils sont trop contents,
12:04puisque c'est ce qu'ils veulent arriver. Donc à un moment donné, on est d'accord sur le fait que c'est ignoble.
12:09Mais c'est bien pour ça qu'il fallait faire tomber ce gouvernement. C'est ça, le problème.
12:13— Eh bien merci en tout cas à tous les deux d'être venus en débat. Vous voyez, c'était quand même
12:16beaucoup plus courtois que sur Twitter. — Mais bien sûr. Mais moi, j'agresse jamais personne sur Twitter.
12:19— Mais d'ailleurs, on n'agresse jamais personne sur Sud Radio, nous non plus. Ça tombe bien.
12:24On est là pour parler du fond. Merci à tous les deux d'être venus en débattre sur Sud Radio.
12:28On vous retrouvera avec plaisir une prochaine fois. Alma Dufour, députée insoumise de la Seine-Maritime,
12:33et Rémi Cardon, sénateur de la Somme et porte-parole du Parti socialiste,
12:37dont François Hollande ne représente pas l'avenir. On l'aura compris aujourd'hui en vous écoutant.

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