Avec Bruno Millienne, porte-parole du MoDem & Céline Hervieu, députée de Paris et porte-parole du PS
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00:00Avec nos invités qu'on accueille avec plaisir, nous sommes avec Céline Hervieux, bonjour.
00:08Bonjour.
00:09Bienvenue sur Sud Radio.
00:10Merci beaucoup.
00:11Vous êtes députée de Paris, porte-parole du Parti Socialiste dans l'opposition à
00:14ce gouvernement, en tout cas donc.
00:16Nous sommes avec Bruno Milien également.
00:18Bonjour.
00:19Porte-parole du MoDem, censé être dans ce qu'il reste de la majorité, mais est-ce
00:23que le MoDem participera à ce gouvernement ? Vous le nous direz dans un instant.
00:26Nous sommes aussi au 0826-300-300 avec Muriel Depuis-Béziers.
00:31Bonjour Muriel.
00:32Bonjour et bonjour à tous vos auditeurs.
00:35Bienvenue à vous, ma chère Muriel, sur Sud Radio au 0826-300-300.
00:39Question que nous posons, puisque c'est ce que dit la gauche et ce que pense une bonne
00:42partie du centre.
00:43Est-ce que pour vous, ce gouvernement Barnier sera trop à droite ou pas ?
00:46Pas du tout.
00:48Pas du tout parce que déjà, je trouve M.
00:52Barnier très courageux de prendre des gens qui veulent bien participer à un gouvernement
00:58qui peut se faire emberser à tout moment, parce que les trois blocs n'attendent que
01:04ça.
01:05À la moindre faute, il y a les lignes rouges, il ne faut pas faire ci, il ne faut pas faire
01:09ça.
01:10Et lui, il se dépatouille comme il peut.
01:12Entre-temps, à la tête de l'État, il y a quelqu'un qui ne veut rien se faire imposer
01:17parce que là, un président préside et un gouvernement gouverne et Barnier l'a bien
01:22précisé.
01:23Donc, il n'est pas très content, donc moi je lui tire mon chapeau.
01:29Maintenant, si la gauche avait voulu y aller, il y a un mois et demi de ça, j'étais avec
01:35M.
01:36Bourdin et je lui disais, à l'époque on ne parlait pas de Barnier, moi j'étais pour
01:43M.
01:44Cazeneuve.
01:45La gauche, ça ne leur a pas plu, ils ne voulaient pas.
01:49Et Céline Hervieux vous le confirmera dans un instant, elle est porte-parole du parti
01:53socialiste.
01:54Merci beaucoup ma chère Muriel, portez-vous bien du côté de Béziers.
01:57Je vous en prie, passez une bonne journée, prenez soin de vous.
01:59Mais surtout vous aussi, et profitez des journées du patrimoine, tiens.
02:02À Béziers, la ville est magnifique, merci de nous avoir appelés au 0826 300 300.
02:06Céline Hervieux, vous avez refusé Cazeneuve, c'est votre faute, on y reviendra toujours
02:10de toute façon.
02:11Alors, on a refusé Cazeneuve, ça c'est quand même fort de café, dès le matin.
02:15Non, c'est le président de la République qui a la responsabilité de nommer le premier
02:19ministre.
02:20Évidemment, moi j'aurais préféré Bernard Cazeneuve à Michel Barnier, malheureusement
02:26ce qui compte, je pense, dans le fond, c'est la question de la ligne politique.
02:29Et en réalité, Macron a réussi son coup, c'est-à-dire qu'il va garder la maîtrise
02:33des ficelles, on va continuer d'appliquer la même politique, alors qu'il s'est quand
02:37même passé quelque chose d'important, des élections législatives, et là, quand je
02:41vois les projections du futur gouvernement, j'ai l'impression d'avoir rajeuni, on est
02:45revenu en arrière, qu'il ne s'est rien passé, et qu'en fait, c'est l'époque Sarkozy-Fillon,
02:50même 2017, on aurait pu avoir un gouvernement similaire.
02:53Donc, franchement, je suis vraiment très agréée, et même si j'ai du respect pour
02:57Michel Barnier par ailleurs, c'est un homme de droite-droite, et c'est en fait une coalition
03:01des droites qui sont les perdants de ces élections législatives, donc oui, ça pose quand même
03:05de vraies questions.
03:06Coalition des droites, quelle est la place du centre dans tout ça ? Le MoDem, hier,
03:09le parti de François Bayrou, centriste, a tenu une réunion, d'urgence, parce qu'une
03:14bonne partie de vos élus, aux représentants, Bruno Milienne, trouvaient ce gouvernement
03:17eux aussi trop à droite, et s'opposaient à la participation de votre parti à ce gouvernement.
03:21Est-ce qu'il y aura des ministres MoDem ?
03:23Oui, il y aura des ministres MoDem, je vais revenir un instant, si vous voulez, sur Bernard
03:26Cazeneuve, parce que nous aussi, à la base, on aurait préféré Bernard Cazeneuve, en
03:31tout cas au MoDem, parce qu'il faut tenir compte du résultat des élections, ça c'est
03:35sûr, mais il faut arrêter la légende urbaine selon laquelle le président n'en voulait
03:38pas.
03:39En fait, c'est Jean-Luc Mélenchon qui ne voulait pas de Cazeneuve, donc je préfère
03:42le dire, tant pis si le Parti socialiste...
03:44Vous ne serez pas d'accord, mais comme ça, vous l'aurez dit.
03:46Comme ça, je l'aurais dit.
03:47Pour ce qui concerne la position du centre, oui, le mouvement...
03:50Vous serez au gouvernement.
03:52Oui, on sera au gouvernement.
03:53L'humeur des députés MoDem, elle est assez logique, parce que quand vous regardez la
03:58photo, je dis bien la photo, de ce gouvernement qu'on nous annonce, dont je vous signale
04:02quand même, à l'heure où on parle, si les noms qu'on cite, on les retrouvera sûrement
04:08au gouvernement, aujourd'hui, personne n'est capable de dire à quel poste.
04:12On le dit quand même, parce que Matignon n'a rien communiqué.
04:14Vous avez remarqué que je n'ai pas pris beaucoup de risques.
04:16Non, mais vous avez raison, ne pas prendre de risques.
04:18Mais il y a de fortes chances qu'on les retrouve quand même dans le gouvernement.
04:20Bruno Retailleau, trois pas droite pour être ministre ou pas pour vous ?
04:22Mais moi, je vais parler en mon nom et après, je vais vous expliquer pourquoi je comprends
04:28la réaction de mes ex-collègues.
04:31En mon nom, je veux dire, celui qui imprimera la politique générale du gouvernement, ce
04:35n'est pas Bruno Retailleau.
04:36Enfin, Bruno Retailleau, il sera obligé d'appliquer la politique que définira le premier ministre.
04:42Ce n'est pas Bruno Retailleau qui va décider tout seul de faire.
04:45Non, mais c'est la réalité.
04:46Et le problème, là où le premier ministre est attendu, là où Michel Barnier est attendu,
04:51et moi, je vais lui laisser le bénéfice du doute, il faut arrêter.
04:54Il n'a pas fait sa déclaration de politique générale que déjà, son gouvernement est
04:59voué aux pires intentions.
05:02Mais laissez-le quand même annoncer ce qu'il doit faire.
05:04Les gens pourront râler après, même les nôtres pourront râler après.
05:07En attendant, c'est bien le premier ministre qui imprime sa patte sur la politique générale,
05:14ce ne sont pas les ministres qui décident.
05:15Donc, si je vous comprends, vous vous adressez à vos propres députés, vous leur demandez
05:20s'il vous plaît...
05:21Non, non, pas seulement.
05:22Je dis simplement qu'on l'a toujours dit, une chose, et on la maintient, on est en soutien
05:28du gouvernement Barnier, parce qu'il n'y avait pas d'autre solution, en tout cas du premier
05:31ministre.
05:32On vous soutient parce qu'on n'avait pas le choix, si vous comprenez.
05:35Le président nomme un premier ministre, le premier ministre commence par faire des déclarations
05:38où il dit qu'il veut un gouvernement équilibré et il veut une politique équilibrée pour
05:44tenir compte du vote des Français du premier tour, du premier tour, ce qui est important.
05:48Il y a trois blocs en France, donc il faut donner des gages aux trois blocs.
05:52Et il n'y en a pas assez aux autres pour vous.
05:55Et là, la photographie, on l'avait déjà dit sur le gouvernement Attal, on l'avait
06:01dit sur le gouvernement Attal que la photographie ne nous plaisait pas, pour autant, est-ce
06:05qu'on doit se mettre tout de suite dans l'opposition ou est-ce qu'on attend de voir exactement
06:10ce qui va se passer ?
06:11Moi, je veux faire confiance au premier ministre, on ne se sacrifie pas dans une situation comme
06:17ça, pour aller là-bas, il n'a rien à gagner Michel Barnier, enfin voilà, s'il le fait,
06:23c'est vraiment parce que c'est un homme d'État, donc voyons voir.
06:25Vous donnez combien de mots à ce gouvernement pour tenir, avec l'enthousiasme que vous
06:30avez d'entendre, de certains des partis qui sont censés le soutenir ? Pardonnez-moi
06:34Bruno Milian, on a connu soutien plus en tous cas, de votre part.
06:38Écoutez, en tout cas, de notre côté, pour la gauche, on votera pour la censure de ce
06:43gouvernement.
06:44D'abord parce que c'est un échec démocratique qu'on est en train de vivre et ce gouvernement
06:47ne reflète en rien la volonté des Français qui ont exprimé massivement, aux deux tiers,
06:52la volonté d'un changement d'orientation politique.
06:54Et donc nous, nous voterons la censure, alors évidemment, on va écouter le discours de
06:59politique générale.
07:00Mais M.
07:01Barnier a commencé à esquisser, justement, ses priorités et il est obsédé par la dette
07:05publique, qui est un vrai sujet par ailleurs.
07:07Oui, non mais qui est un vrai sujet.
07:08Mais donc, il a évoqué la question de la justice fiscale, donc moi, j'attends de voir.
07:13Et à gauche, nous ferons des propositions aussi dans le cadre du budget, ça va être
07:17un moment charnière.
07:18Imaginons qu'un Premier ministre de droite pousse, par exemple, pour l'augmentation des
07:21impôts pour les contribuables les plus aisés.
07:24Bon, on a connu plus à droite comme politique là, franchement.
07:29Tout ce qu'on pourra voter en commun pour une meilleure justice fiscale, une meilleure
07:36répartition des richesses dans ce pays, évidemment, on votera, on ira dans ce sens.
07:39Donc vous censurerez au début et ensuite, vous pourrez voter certaines propositions
07:43du gouvernement.
07:44On dialoguera dans le cadre du budget, absolument, puisque la France a besoin d'un budget.
07:47Oui, mais ce ne sera pas le cas toute la gauche.
07:49Moi, je parle non du Parti Socialiste, mais ce qui importe, c'est surtout que là, on
07:52est dans une situation qui est grave.
07:54Évidemment, sur le plan des finances publiques, mais aussi il y a une crise sociale, il y
07:57a une crise politique, démocratique aussi.
07:59Donc, il faut prendre les choses petit à petit, il faut construire, il faut essayer
08:03d'aboutir à une forme de stabilité.
08:04Voilà, la situation est comme elle est.
08:07Moi, je suis juste inquiète de voir qu'on a un gouvernement, un des plus à droite qu'on
08:10ait connu depuis l'époque contemporaine.
08:13Qu'est-ce que vous appelez l'époque contemporaine ?
08:16Depuis quasiment l'époque Sarkozy.
08:18Enfin, honnêtement, vous voyez, moi, je suis fière que la gauche ne participe pas à ce
08:22gouvernement.
08:23Je suis fière que dans le NFP, personne n'ait cédé.
08:25Parce qu'en réalité, c'est Macron qui continue de tirer les ficelles, comme je vous le disais.
08:28Et qu'est-ce que vous dites à Didier Migaud, ancien socialiste, qui est annoncé avec insistance
08:32comme étant le ministre qui vient de la gauche ?
08:35Oui, enfin, Didier Migaud, il a arrêté sa carrière politique en 2010.
08:39Ce n'est pas vraiment une prise de guerre massive, si vous voulez.
08:42Après, les gens, c'est leur carrière personnelle.
08:44C'est un patron de la gauche pour des comptes quand même.
08:45Oui, mais si vous voulez, ce n'est pas quelqu'un qui est engagé aujourd'hui, identifié vraiment
08:50à gauche par les gens.
08:51Donc non, ça ne fonctionne pas.
08:52Et s'il dit qu'il est un homme de gauche, vous lui répondez quoi ?
08:54Alors, je lui dis que, vous savez, ça me fait penser à cette phrase, j'ai des convictions
08:58mais si elles vous déplaisent, je peux en changer.
09:00C'est vraiment ça, je pense, la philosophie d'un homme ou d'une femme de gauche qui irait
09:03dans ce gouvernement aujourd'hui.
09:04Parce qu'on sait ce qui va arriver, on sait la politique qui va être menée quand vous
09:07avez Retailleau à l'intérieur, on nous parle de Madame Garnier à la famille, enfin, franchement,
09:12on a des personnes très conservatrices et réac.
09:15Laurence Garnier, sénatrice Les Républicains, qui semble-t-il serait écartée à la demande.
09:23Semble-t-il d'Emmanuel Macron, mais pas seulement.
09:25Est-ce que ça vous rassure, au modem ?
09:28Il y a des choses qui sont de l'ordre du symbole qu'on ne peut pas accepter.
09:32Effectivement, vous n'imaginez pas quelqu'un comme Madame Garnier, avec tout ce qu'elle
09:36a voté dans sa vie, contre l'IVG, contre le mariage homosexuel, être ministre de la
09:42famille.
09:43Je rappelle qu'on va avoir un Premier ministre des Républicains, les trois quarts des membres
09:48des Républicains, à peu près presque tous, sauf M.
09:50Diester, à l'époque, avait voté contre le mariage pour tous.
09:53À un moment ou à un autre, il faudra peut-être couper le boulet, quand même, parce que sinon...
09:55Oui, mais enfin, le symbole que vous envoyez sur un gouvernement dont la photographie,
10:02encore une fois, je parle de photographie...
10:04La photo ne vous plaît pas ?
10:05La photo est quand même à droite.
10:07Enfin, il y a beaucoup, soit d'actuel LR, soit d'ancien RPR dans ce gouvernement.
10:11Ça, c'est un fait.
10:12À partir de là, il faut voir les politiques qui seront conduites.
10:15Mais ne rajoutons pas, qui ne plaît pas, notamment au sens des symboles, aussi catastrophiques
10:25que ça.
10:26Enfin, c'est...
10:27Voilà.
10:28Vous êtes rassurée ?
10:29Écoutez, moi, je rejoins ce que dit M.
10:32Millienne.
10:33Elle a voté contre la constitutionnalisation de l'IVG, et on va la mettre ministre de
10:37la famille.
10:38Franchement, j'espère vraiment, pour le coup, qu'on reviendra sur cette décision, parce
10:41que ce sera une provocation, et ce sera très inquiétant, compte tenu des droits et du
10:46progressisme qu'on essaye de porter dans ce pays.
10:48Vous voyez bien toute la difficulté, c'est que la difficulté qui attend Michel Barnier
10:53aujourd'hui, c'est d'essayer d'imprimer dans sa ligne politique la possibilité de
10:58travailler avec tout le monde, et notamment avec le PS.
11:00Je le dis et je le redis, et le PS sait très bien que le Modem sera parmi les facilitateurs
11:05dans les discussions entre les différents groupes à l'Assemblée nationale, parce qu'on
11:08a toujours eu cette culture-là.
11:10Mais ne mettons pas plus de bâton dans les roues à la constitution d'accords qui pourraient
11:19aller d'un bout à l'autre de l'hémicycle, je parle de l'arc républicain, bien évidemment,
11:23d'un bout à l'autre de l'hémicycle, en ayant des symboles comme ça qui sont dérangeants.
11:28On le voit bien, j'entends ce que dit le PS, même si je ne suis pas d'accord sur certaines
11:33interprétations, et Céline le sait très bien, mais voilà, je compte beaucoup, beaucoup
11:39sur le PS pour au moins travailler sur le budget, voter des mesures qu'eux-mêmes pouvaient
11:47défendre, même si elles n'arrivent pas à 100% de ce qu'ils voulaient, mais qui soient
11:51un axe de progrès social.
11:52Nous on va travailler là-dessus.
11:53Et en un moment et en quelques secondes, pour conclure ce débat maintenant, parce qu'on
11:55va essayer de passer à l'étape suivante, comment imaginez-vous que vous tombiez d'accord
11:58pour voter un budget quand vous, Céline Hervieux, vous nous dites, avec un brin d'ironie, l'obsession
12:03de Michel Barnier, c'est la dette publique, vous n'avez pas les mêmes priorités budgétaires
12:07clairement, comment vous pouvez tomber d'accord ?
12:09Si, en fait on les a, si on considère que la dette publique peut être en partie résorbée
12:12par une augmentation des recettes fiscales.
12:14Donc ça c'est un vrai sujet, mais c'est un vrai débat, il faut accepter de le poser
12:18sur la table.
12:19Peut-être que ce sera le cas de la part de M. Barnier, honnêtement, je pense qu'il
12:23faut être ouvert, il faut être constructif, il faut aller de l'avant, et donc le PS sera
12:28au rendez-vous de ce problème.
12:29Donc, il sera au rendez-vous de la censure, mais ensuite il travaillera avec un gouvernement,
12:32même si par exemple un Bruno Retailleau était ministre de l'Intérieur, ça ne vous
12:36posera pas de problème pour voter d'autres textes ?
12:37Non, ça nous pose des problèmes, mais sur le plan démocratique il faudra poser la censure
12:41de toute façon.
12:42Bruno Milian, les lignes rouges du modem ?
12:44On n'a pas forcément les lignes rouges, nous on travaille avec tout le monde, nous
12:47ce qu'on veut c'est que le trimaran dans lequel il y a le commandant de bord qui s'appelle
12:53Michel Barnier puisse voguer dans la tempête de manière tranquille, donc pour ça il faut
13:00que les deux flotteurs soient à peu près égaux.
13:02Donc on sera très attentifs effectivement aux questions de justice sociale, de justice
13:05fiscale.
13:06Il y a des passages, il y a des points de passage, on ne rejoindra pas à 100% le PS,
13:10j'en suis persuadé, mais il y a des voies de passage sur lesquelles on peut s'entendre.
13:13Et feu vert donc du modem à Jean-Noël Barraud par exemple, pour qu'il entre au gouvernement ?
13:17Mais de toute façon, pour la petite histoire, si vous voulez tout savoir, Jean-Noël Barraud
13:23et Geneviève Dariussec ont été appelés directement par Matignon.
13:25Donc voilà, dans tact, c'est compliqué pour nous de dire après, on l'aurait fait,
13:30mais c'est compliqué de dire pour nous après, ben non, vous ne rentrez pas, enfin c'est
13:35un peu compliqué sur ces deux portefeuilles-là, qui en plus sont justifiés, je vous rappelle
13:38que Geneviève Dariussec est médecin à la base, et que Jean-Noël Barraud n'a pas
13:43démérité dans son poste à l'Europe.
13:44Donc voilà.
13:45On verra justement à quel poste ils seront nommés.
13:48Merci à tous les deux d'être venus débattre d'aussi bon matin.
13:50Merci beaucoup.
13:51Vous savez quoi, dès qu'on a enfin ce gouvernement, parce que ça fait quand même des semaines
13:53et des semaines et des semaines qu'on fait des matinales, des émissions sur la possible
13:57composition voire le nom du Premier ministre, on vous réinvitera, avec plaisir.
14:01Avec plaisir.
14:02Merci.
14:03Bonne journée.
14:04Merci Bruno Milienne.