Avec Yoann Gillet, journaliste & Franz-Olivier Giesbert, éditorialiste et écrivain
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00:00Bonjour Frantz Olivier Gisbert, bonjour Laurence, bonjour Yohann, bonjour Yohann Gilly, bonjour Laurence, bonjour Frantz.
00:13Alors messieurs, honnêtement pour cette dernière matinale de l'été, encore merci d'avoir été avec nous.
00:17J'espérais, j'imaginais, commenter avec vous ce nouveau nom à Matignon, mais bon voilà, non, toujours pas, peut-être ce soir ou demain.
00:25Qu'en pensez-vous ? La France est de droite, il faut un premier ministre de droite.
00:30Votre réaction à la dernière déclaration de Nicolas Sarkozy, je commence par vous Frantz Olivier Gisbert.
00:37Oui, ben j'ai lu l'interview de Nicolas Sarkozy, c'est juste, c'est-à-dire sur le constat, la France est de droite, c'est-à-dire on le voit dans les sondages,
00:43on le voit dans les résultats du premier tour, puisque dans les résultats du premier tour, le Nouveau Front Populaire n'a obtenu que 27,99% des suffrages,
00:54donc il ne représente même pas un tiers de l'électorat de Nouveau Front Populaire.
00:58Donc, si vous voulez, le sujet, c'est que nous avons un scrutin usinominal à deux tours, qui a donné pas de majorité,
01:10c'est ça en fait, c'est trois blocs à peu près d'égal puissance, c'est-à-dire le groupe qui est le dernier, qui est le moins important,
01:19mais qui est quand même très puissant, du Rassemblement National, les centristes macronistes, et puis enfin, NFP.
01:28Donc, le problème, si vous voulez, c'est que si on veut faire une coalition, la logique, c'est d'avoir une personnalité soit de droite qui plaise à la gauche,
01:41soit de gauche qui plaise à la droite. Il n'y a pas d'autre solution.
01:44Et c'est vrai que là, pendant un an, il faut qu'il y ait un gouvernement, il y a quand même des mesures à prendre.
01:51On a notamment le désastre budgétaire qui est en train d'apparaître, et puis le budget aussi qu'il faut boucler.
02:01Enfin, ce pays doit continuer à vivre. Et donc, il est clair qu'il faut essayer de...
02:08Oui, il a raison là-dessus, Attal, il faut essayer de faire une coalition.
02:11Le problème, ce n'est pas de savoir, est-ce que c'est la droite ou la gauche qui doit gouverner ?
02:16Je pense que c'est, je le répète, quelqu'un de droite qui plaise à la gauche ou quelqu'un de gauche qui plaise à la droite.
02:23C'est la seule solution, parce qu'il faut une majorité qui regroupe à la fois les centristes, macronistes, LR, et puis, évidemment, une partie des socialistes.
02:36Les socialistes qui ne sont pas éléphisés, il y en a encore quelques-uns.
02:38Oui, mais ça, on va en reparler tout à l'heure des socialistes.
02:40Yohann Gilets, je vais vous faire réagir, il faut un Premier ministre de droite qui plaise à la gauche et vice-versa,
02:45d'où le profil et le nom qui n'arrêtent pas de circuler de Bernard Cazeneuve aussi.
02:50Non, mais, oui, ce n'est pas la question de plaire à la gauche ou de plaire à la droite.
02:53D'abord, moi, je ne pense pas qu'on puisse affirmer que la France est de droite, je ne le pense pas.
02:57Les chiffres ne montrent pas ça, sauf parce qu'on confond la droite et l'extrême droite.
03:01Mais moi, je ne mets pas la droite et l'extrême droite dans le même camp,
03:04en sachant que l'extrême droite, c'est une sociologie très complète.
03:06J'ai beaucoup filmé l'extrême droite pendant des années.
03:08D'ailleurs, à l'époque où le FN lui-même avait ce slogan,
03:10ni droite ni gauche, Front National, pour bien montrer qu'ils étaient ailleurs.
03:14Donc, non, c'est beaucoup plus compliqué que ça.
03:16Et si on regarde juste les parties de droite, pour peu qu'on ne mette pas les macronistes,
03:20qu'on ne les classe pas à droite, mais qu'on les place dans une espèce de centre,
03:24d'extrême centre, diraient certains, alors la droite est minoritaire.
03:27Donc, ce n'est pas comme ça qu'il faut compter.
03:29Pour ce qui est de ce que vous appelez l'option Bernard Cazeneuve...
03:32Merci pour cette leçon d'arithmétique.
03:34Allez, boum !
03:36Tu sais, c'est très simple, il faut regarder les 27 millions de suffrages exprimés.
03:39Tu t'aperçois qu'il y en a près de...
03:41Oui, je sais ça.
03:42Attends, je peux terminer.
03:43France, France, France, je peux terminer.
03:45Allez, c'est terminé.
03:46Je suis appris à compter à l'école.
03:48Allez-y.
03:49J'ai moi aussi appris à compter à l'école.
03:51Et il y a 9 millions à peu près de personnes qui ont voté pour le Rassemblement National.
03:57Il y en a environ 7 millions qui ont voté pour le Nouveau Front Populaire.
04:02Environ 6 millions et quelques ont voté pour le camp présidentiel.
04:06Et pour ce qui est de la droite qui se qualifie en tant que telle, on est à peine à 2 millions.
04:10Donc si on compte comme ça et qu'on sépare la droite et l'extrême droite, on n'y est pas, peu importe.
04:13Donc maintenant, je voudrais juste réagir sur...
04:15Non, non, non.
04:16Je voudrais juste réagir.
04:17Non, non.
04:18Juste réagir et après je te laisse.
04:20La gauche ne fait pas un tir.
04:21Mais non, ce n'est pas exact.
04:23La gauche ne fait pas un tir des suffrages.
04:25C'est ça l'histoire.
04:26Mais je n'ai pas dit ça.
04:27Je n'ai pas dit que la gauche faisait un tir des suffrages.
04:28Je n'ai pas dit que la France n'était pas de droite.
04:29Ce n'est pas pareil.
04:30L'histoire.
04:31Mais non, mais non.
04:32Mais si.
04:33C'est pas binaire.
04:34La gauche elle est de droite.
04:35Enfin, je n'ai pas dit qu'elle était de gauche.
04:36Je n'ai dit qu'elle n'était pas de droite.
04:37Il faut arrêter les délits.
04:38Il faut arrêter les délits.
04:39Et en plus de toute façon...
04:40Alors, justement, Laurent Garcia, si vous permettez...
04:43Là, tu ne nous serais pas d'accord.
04:44Dans 5 ans ou dans 10 ans.
04:45Si vous permettez, moi je suis d'accord qu'il y avait une chose...
04:48Pas en même temps, parce qu'à distance, c'est déjà un peu compliqué.
04:50Oui, d'accord, France.
04:51Oui, moi je suis d'accord qu'il y avait une chose.
04:52C'est que dans ces temps de confusion, et notre débat avec France montre bien qu'il
04:55ne faut pas qu'on aille dans de l'interprétation, parce qu'à l'heure de la grande confusion,
04:59l'interprétation n'est pas possible.
05:01Donc il faut s'en tenir aux faits.
05:02Vous me parlez de Bernard Cazeneuve, donc moi je vais essayer de raisonner en fait.
05:05Vous avez François Ruffin, par exemple, hier, qui a réagi en disant la gauche de Bernard
05:10Cazeneuve est morte en 2017.
05:12Qu'on soit d'accord ou qu'on ne soit pas d'accord, je voudrais juste répondre par
05:15des faits.
05:16Ce qu'il appelle la gauche de Bernard Cazeneuve, c'est le fait que François Hollande ne soit
05:21pas d'accord.
05:22J'ai une première question à poser, et elle est à poser à François Ruffin.
05:24Il est où M.
05:25Hollande aujourd'hui ? Il est au Nouveau Fonds Populaire, aux côtés de François Ruffin.
05:29Deuxième démonstration, il nous dit qu'il faut de la nouveauté.
05:33Alors il pense à lui, mais provisoirement, il pousse Lucie Castet.
05:36Moi je veux bien que Lucie Castet soit de la nouveauté.
05:39Si je réponds, Laurence Garcia, à vos questions comme Lucie Castet répond aux questions des
05:44journalistes, vous n'allez pas avoir beaucoup de réponses.
05:46C'est-à-dire que Mme Castet, quand elle répond, ce sont des éléments de langage,
05:54c'est la vieille communication.
05:55Vous n'aurez pas de réponse à vos questions avec Mme Castet.
05:58Les questions qui la viennent, sur les questions par exemple du 7 octobre, etc., elle le contourne
06:02par des éléments de langage.
06:03Moi qui ai des élèves en communication, quand je leur apprends à communiquer, je
06:06leur apprends à justement pas faire ça, pour que les gens comprennent ce qu'on raconte.
06:09La troisième et dernière démonstration que je voudrais vous faire, et après je laisse
06:13France faire sa démonstration, si on suit la logique de François Ruffin et que la gauche
06:19morte, c'est celle de 2017, dans ce cas-là, si on suit sa logique, ça veut dire que la
06:22sienne de gauche n'a jamais existé.
06:24Je vous rappelle que Jean-Luc Mélenchon a créé en 2008 le parti de gauche.
06:31Il est allé avec le front de gauche en 2012, il a fini quatrième à 6 millions de voix
06:35de François Hollande en 2012.
06:37En 2017, il finit quatrième encore derrière qui ? Derrière François Fillon.
06:42Derrière François Fillon, qui a raté sa campagne puisqu'il a eu deux affaires qui
06:45lui ont collé au basque.
06:46Quatrième.
06:47Il se représente en 2022, il finit troisième derrière le Rassemblement National.
06:52Et en plus, à cette époque-là, il nous dit, attention, nous faisons barrage à l'extrême
06:56droite, mais qu'Emmanuel Macron ne croit pas que c'est un chèque en blanc.
06:59Et aujourd'hui, les mêmes qui ont bénéficié des voix de gens qui ont fait barrage au
07:03Rassemblement National, nous expliquent que c'est un plébiscite pour le projet du front
07:07de gauche.
07:08Il faudrait juste un tout petit peu de logique, histoire de respecter nos concitoyens.
07:12Premier ministre Ancien Monde, Nouveau Monde, qu'est-ce que vous pensez de ce débat-là,
07:16François-Olivier Gisbert ? Sachant que depuis le début de l'été, vous nous dites que
07:19le Premier ministre, ce sera forcément quelqu'un qui doit avoir de la bouteille, pour reprendre
07:24votre expression.
07:25Ancien Monde, Nouveau Monde ?
07:27Ah non, je ne suis pas sûr.
07:28Non, non, non, non.
07:29Pour moi, oui, pour moi, mais pas forcément pour le Président.
07:31Le Président, il aime bien les zombies.
07:33Vous savez, quand vous regardez, il adore les ministres zombies.
07:37On en a eu énormément.
07:38Il aime bien pouvoir maîtriser.
07:40Il n'aime pas guider.
07:41A mon avis, c'est pour ça que je ne suis pas sûr du tout qu'il nomme Bernard Cazeneuve.
07:45Je pense qu'effectivement, ce serait une bonne solution.
07:47Mais je ne pense pas qu'il le fasse.
07:49Enfin, je le crains qu'il ne le fasse pas, parce que justement, il n'aura pas sa main.
07:55C'est quelqu'un...
07:56Si vous voulez, la vérité de tout ça, c'est que nous sommes dans une situation très compliquée,
08:03très difficile, avec une Assemblée nationale où il n'y a absolument pas de majorité.
08:10Et il faut à tout prix des personnalités fortes.
08:14Parce que la situation du pays n'est pas si simple que ça.
08:18Et qu'à un moment donné, on n'est pas à l'abri, par exemple, d'une tempête sur les marchés boursiers.
08:27Sur les marchés, parce que les marchés financiers, vous savez,
08:30quand on voit les chiffres aujourd'hui, quand on voit les prévisions de déficit budgétaire,
08:36c'est clair qu'il y a peut-être des gens qui ont envie de spéculer contre la France,
08:41comme ils ont spéculé d'ailleurs la guerre contre la Grèce.
08:44C'est ça la réalité d'aujourd'hui.
08:46Et ça, ça se gère par des gens compétents.
08:49Et si vous voulez, l'idée de...
08:52Ça, je ne réponds pas du tout à notre ami Yoann, parce que je suis d'accord en gros avec ce qu'il a dit.
08:59Mais si vous voulez, l'idée qu'on doit avoir tous, c'est d'essayer pendant un an,
09:05parce que le président ne peut pas dissoudre pendant un an,
09:08donc il n'y aura pas de majorité de gouvernement pendant un an,
09:12d'essayer, disons, de sauver les meubles.
09:15Je crois que c'est ça, il faut avoir cette espèce de modestie.
09:18Et donc on sauve les meubles qu'avec des personnalités fortes et compétentes.
09:23Oui, on est loin de la vision de long terme.
09:27C'est clair, parce que de toute façon, ça ne va pas durer longtemps.
09:30On en a pour un an, il y aura certainement une dissolution dans un an.
09:34Yoann, vous vouliez réagir ?
09:36Oui, mais en gros, pourquoi vous disiez Cazeneuve ou pas Cazeneuve ?
09:39D'abord, la première des choses, c'est que la décision appartient au président de la République,
09:43et deuxièmement, elle appartient à Bernard Cazeneuve.
09:46Il a l'air de dire qu'il se sent prêt à devenir un premier ministre de la cohabitation.
09:54Vous me demandiez pourquoi Bernard Cazeneuve était « populaire » pour les uns et « populaire » pour les autres.
10:00Et d'ailleurs, on peut déjà anticiper les critiques qui seront faites.
10:03Vous avez vu, c'est la droite qui soutient Bernard Cazeneuve.
10:06D'abord pas qu'eux, vous avez des gens comme Calefon à gauche qui le soutiennent et bien d'autres.
10:09Mais pourquoi est-ce que la droite le soutient ?
10:11Parce que la droite, ça entise c'est quoi ?
10:13C'est qu'on ne puisse plus parler en républicain.
10:15Bernard Cazeneuve ne nous parle pas des partis, il nous parle aujourd'hui de l'état du pays et de la République.
10:20Donc effectivement, on préfère parler avec quelqu'un qui est soucieux de l'état du pays, même si on n'est pas d'accord avec lui,
10:25que quelqu'un qui va essayer de faire des petits calculs politiques.
10:28Si le président Macron le nommait, sur la base, de quel programme ?
10:32C'est la question posée, Lucie Kesté.
10:35Je vous en repose une autre.
10:39Quel est le programme applicable aujourd'hui du nouveau Front populaire ?
10:43Est-ce que vous pensez réellement et sincèrement qu'il est applicable dans l'État ?
10:46Parce que les promesses qu'ils font doivent en fait passer par une décision à l'Assemblée nationale.
10:50Et l'Assemblée nationale ne va pas leur donner la majorité sur des tas de projets.
10:54Vous pouvez ajouter tout ce que vous voulez.
10:56Si vous n'avez pas le nombre de personnes pour le faire, ce n'est pas plus applicable.
10:58Il ne suffit pas de se faire une méthode couée pour que les choses soient applicables.
11:00Il faut regarder la réalité des chiffres.
11:02Quand on est paumé, il faut regarder la réalité des chiffres.
11:05Moi, je ne pose pas la question d'abord du programme, je pose la question des valeurs.
11:08Bernard Cazeneuve, comme ce n'est pas l'homme d'un camp, mais qu'il a compris que ce qui se jouait, c'était l'unité républicaine,
11:13il ne va pas arriver avec un programme comme ça.
11:15Il va, à mon avis, consulter et essayer de réconcilier le pays.
11:18Celui qui arrive avec un programme en pensant que c'est le sien, qu'il est meilleur que les autres,
11:21c'est qu'il n'a pas compris ce qui venait de se passer en termes de voix.
11:24Parce que les suffrages ont donné majoritairement le Rassemblement national.
11:27Celui qui arrive avec un programme en disant qu'il représente la France...
11:30La France a peut-être viré à droite, alors ?
11:32Ah oui, la France a peut-être viré à droite.
11:34Il a dit que la France a peut-être viré à droite.
11:36Je n'ai pas compris, pardon.
11:38François-Lévis et Gilles Vert, allez-y.
11:40Ah non, mais il est sourd, là.
11:42C'est normal, mais il est sourd depuis le début, parce qu'il est dans le déni de la réalité.
11:45J'ai dit simplement...
11:46J'entends que les faits, c'est pour ça, je n'entends pas de l'idéologie.
11:48En disant, tiens, ça veut dire que la France a peut-être viré à droite, alors ?
11:51C'est tout, c'est une petite plaisanterie en passant comme ça.
11:53Je ne sais pas en quoi, mais j'avais bien entendu,
11:55mais je craignais que vous ne puissiez pas faire ce genre de déduction,
11:58puisque ce n'est justement pas le sens de mon propos.
12:00Je n'ai pas dit que la France avait viré à droite,
12:02j'ai dit que la République était hétérogène.
12:05En ce moment, la France était hétéroclite.
12:07C'est pour ça que je n'ai pas bien entendu,
12:09parce que je ne pensais pas que vous ne pouviez déduire juste par sophisme
12:12et par élément de langage, ce que je n'ai absolument pas dit.
12:17On va arrêter l'esprit de sérieux, là.
12:19Ça ressemble beaucoup à...
12:21On dirait du Luthi Kasté, là, ce que je viens d'entendre.
12:23On va arrêter le Luthi Kasté.
12:25Pour un peu se calmer, là.
12:26Réconcilier le pays.
12:27Non, mais réconcilier le pays, vient de dire Yohann Genet, pour t'amener...
12:31Ça sera ça, aussi, la mission...
12:33Une des missions du ou de la Première Ministre.
12:37Réconcilier le pays.
12:38Réconcilier le pays...
12:40Si vous voulez, le problème, pour réconcilier le pays,
12:44il faut des majorités fortes.
12:46Et là, pour l'instant, on n'est pas du tout là-dedans.
12:49Donc, moi, je dirais plutôt sauver les meubles,
12:52réparer, essayer d'arranger, bricoler...
12:55C'est un peu ce qui se passe dans tous les pays démocratiques,
12:58où il faut fonctionner avec une coalition.
13:00C'est tout à fait nouveau pour la France.
13:02On n'a pas l'habitude.
13:03Les Italiens, les Allemands,
13:05enfin, de nombreuses démocraties, également, en Europe du Nord,
13:08l'ont fait, le font.
13:09Et le font même aujourd'hui.
13:11Et ça ne marche pas toujours très bien.
13:13Enfin, ça marche un peu.
13:14Donc, si vous voulez, le sujet, ce n'est pas ça du tout.
13:17Ce n'est pas du tout de...
13:20Comment dire ?
13:22On ne peut pas lancer une vraie politique
13:25quand on sait que ce qui se passe aujourd'hui
13:29ne va durer qu'un an.
13:30Parce que je pense qu'il est quasiment impossible
13:33que le Président ne dissolve pas l'Assemblée Nationale
13:36pendant l'année...
13:37Enfin, à la fin de l'année écoulée,
13:39puisqu'il n'a pas le droit de le faire,
13:41parce qu'à cause de cette sottise de la dissolution,
13:43il ne peut plus dissoudre après pendant un an.
13:45Donc, il faut attendre le terme de l'année.
13:47Et en attendant, il faut quand même qu'il y ait un gouvernement.
13:51C'est clair.
13:52On ne peut pas...
13:53Quand on est dans la situation économique dans laquelle nous sommes,
13:56on ne peut pas se passer d'un gouvernement.
13:58C'est absolument évident.
13:59Je vous laisse le soin de résumer ça,
14:01puisqu'apparemment on n'a pas échappé à l'élément de langage de l'efficacité,
14:04comme il dit.
14:05Je vous laisse le soin de résumer ça.
14:06Je n'ai pas bien compris l'idée qu'il fallait ressortir,
14:07mais il faut un gouvernement.
14:08Oui, ça s'appelle l'un septième république.
14:10D'accord.
14:11En tout cas, vous étiez enfin en main ce matin,
14:13pour cette dernière.
14:14Pour la dernière.
14:15Alors, on vous a bien réconciliés, tous les deux.
14:19Ou pas.
14:20En tout cas, grand merci, François-Yves Gisbert.
14:22Et grand merci, Yohan Djélé d'avoir été avec nous
14:25tout cet été.
14:26A très bientôt.
14:27Merci.