• il y a 4 mois
Avec Yoann Gillet, journaliste & Franz-Olivier Giesbert, éditorialiste et écrivain

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##LE_DEBAT_DE_LA_SEMAINE-2024-08-25##

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Transcription
00:00Bonjour François-Olivier Gisbert. Bonjour.
00:05Éditorialiste au point, bonjour Yohann Gillet. Bonjour Yohann, bonjour Franç.
00:10Bonjour. Alors avant de parler de la bataille de Matignon, je voulais avoir votre réaction après l'incendie criminel à la Synagogue de la Grande Motte.
00:19Et puis on a donc appris l'arrestation de l'auteur présumé de cet acte hier soir à Animes.
00:25Je commence par vous François-Olivier Gisbert.
00:28Ça montre une chose, c'est que la France est en train de devenir un pays antisémite, il ne faut pas se cacher derrière son petit doigt.
00:34Pays antisémite ?
00:36Oui bien sûr, quand vous voyez le nombre, l'explosion des agressions antisémites, quand vous voyez un grand parti qui a probablement pignon sur rue,
00:45et qui a d'ailleurs un groupe important à l'Assemblée Nationale comme le LFI, quand vous regardez ce qu'ils disent, les propos qu'ils tiennent.
00:51Bon, c'est ça. Et moi ce qui me frappe, parce que j'ai travaillé il y a longtemps sur un roman qui s'appelle Le Schmock,
01:00où ça se passait sur le fond de Montez du nazisme, et ce qui me frappe beaucoup c'est l'indolence.
01:05C'est-à-dire, on finit par s'habituer, comme les Allemands d'ailleurs s'étaient habitués, on finit par s'habituer.
01:10Je pense qu'il est temps de se révolter, et pas comme le pauvre Macron, c'est intolérable, la République ne toléra plus.
01:17Mais non, tout simplement, il faut prendre des mesures. Et puis par exemple, c'est vrai que, qu'est-ce que Rima Hassan a à faire au Parlement Européen ?
01:26Il y a une espèce de défense comme ça autour d'elle, très systématique, mais elle n'est pas dans les clous, elle n'est pas dans les clous du droit.
01:36Et d'ailleurs, il y a Assita Kanko, qui est une grande appuitée belge, qui est une femme absolument exceptionnelle, qui dit voilà, il faut faire une motion.
01:47Alors pour le coup, voilà, une vraie destitution. Mais si vous voulez, là, ce qui est terrible, c'est le sentiment d'habitude.
01:55Le sentiment, voilà, c'est pas si grave, et puis on attend le prochain.
01:59L'explosion des actes antisémites, quand on compare à la population, qui est quand même relativement réduite, 600 000 juifs en France au maximum,
02:07et quand on voit l'explosion des actes antisémites, si on compare à l'importance de la population musulmane par exemple,
02:13si vous voulez, on a un pouvoir, et puis des politiques qui, tout le temps, montrent le mal comme si c'était l'extrême droite,
02:20et au fond, il y a aujourd'hui aussi un mal important qui est, enfin, comment dire, oui, propagé, c'est oui, propagé par l'extrême gauche.
02:30Quand vous faites allusion à LFI, Jean-Luc Mélenchon a déclaré qu'il faut faire bloc en face du racisme et de l'antisémitisme,
02:39et je le cite, hein, il s'indigne des accusations sur les adversaires politiques d'attiser l'antisémitisme.
02:44C'est ce qu'il a déclaré.
02:46Ah oui, bien sûr, bah oui, évidemment, il fait ça à chaque fois, mais enfin, il est quand même comptable d'un certain nombre de déclarations qu'il a tenues,
02:52c'est bien lui qui les a tenues, ou ce sont ses spires, ses députés, ses élus, enfin, ça n'arrête pas, c'est tous les jours, c'est obsessionnel,
02:58et c'est dégueulasse, parce que tout simplement, on voit très bien à travers ses discours que l'antisémitisme et l'antisionisme, c'est la même chose.
03:07Puisque ces gens-là veulent faire partir les juifs, hein, puisque c'est ça le discours des islamistes, et puis de leurs amis,
03:13c'est, il faut faire partir les juifs, bon, ou, bah, en Israël, et qu'est-ce qu'on va faire en Israël ?
03:18Eh ben, comme on est contre ce qu'ils appellent l'antité sioniste, parce que le mot Israël leur arrache la bouche,
03:23eh ben, voilà, on va les égorger là-bas, voilà.
03:26Et ça, si vous voulez, c'est absolument répugnant, et ça, c'est, comment dire, c'est une espèce de marée qui monte,
03:33et tant de personnes qui protestent, bon, Yohann et moi, évidemment, on va le faire, mais je pense qu'il est temps, quand même, de mettre un coup d'arrêt.
03:40Pays antisémite, la France, c'est ce que vous pensez aussi, Yohann Gillet ?
03:44Alors, c'est toujours la même chose, vous savez, il y a toujours le même débat, le vieux débat sur le racisme systémique ou le racisme latent, etc.
03:54Bon, moi, je n'entrerai pas dans ces considérations, mais il est évident que nos concitoyens de confession juive,
04:00qui ne sont qu'entre 500 et 600 000 en France, sont pourtant ceux qui connaissent largement le plus d'actes
04:07contre, effectivement, le fait qu'ils soient juifs ou qu'ils pratiquent leur foi, etc.
04:12Donc là, il y a une espèce d'inversion des valeurs qui est considérable,
04:17et pourtant, on a le sentiment, effectivement, quand on écoute Alephi, que le pays est anti-musulman,
04:22parce que c'est ce qu'ils essaient de faire croire aux musulmans, parce que plus ils créent la tension, plus ils récupèrent de l'électorat.
04:29Donc non, la France n'est pas anti-sémite, pas plus que la France n'est anti-musulmane ou quoi que ce soit,
04:35mais par contre, les actes anti-sémites sont extrêmement importants, notamment en termes de proportion,
04:40compte tenu du faible nombre de personnes de confession juive en France, je le redis, entre 500 et 600 000 déclarées.
04:47Moi, la problématique, alors, je prenais très attention, je vois bien ce que dit Franck, je ne dis pas que Franck s'a tort,
04:53je dis qu'il faut faire attention, par effet d'analyses poreuses comme ça, à ne pas rendre Alephi responsable d'un attentat
05:00qui se produit devant une synagogue, ni Mélenchon, ni Pixot.
05:03– Non, non, attendez, je n'ai pas fait ça, une seconde, c'est absurde.
05:07– Non, je n'ai pas dit que tu avais dit ça, Franck, je n'ai pas dit que tu avais dit ça.
05:09– Les discours ambiants, les discours ambiants, et quand je dis que la France est anti-sémite,
05:13je veux dire que les Français sont anti-sémites.
05:15Je dis qu'il y a ce que d'autres ont appelé, d'ailleurs, Gilles Keppel,
05:19un anti-sémitisme d'atmosphère de plus en plus lourd et pesant aujourd'hui en France.
05:24Il faut appeler un chat un chat.
05:26– Je suis d'accord, je suis totalement d'accord.
05:28– C'est la vérité, c'est la réalité.
05:30– Je suis totalement d'accord.
05:32– Ah bon, c'est bon alors, d'accord, parce que, oui, oui.
05:34– Non, non, ce que je dis, c'est juste, c'est que je ne me risquerai pas,
05:36et je te laisse le faire parce que peut-être que tu jongles mieux là-dessus que moi,
05:39mais moi, je ne me risquerai pas à faire une porosité quand, là, on parle d'un attentat,
05:43en tout de suite parlant de Mélenchon, etc.
05:45– Je ne sais pas, ce n'est pas eux.
05:48– Il y a une ambiance en France.
05:50– Donc, ce que je veux dire, c'est que cet attentat, il est odieux,
05:53que c'est un acte anti-sémite de plus.
05:55Nous savons qu'il y a eu une explosion de 1000% par rapport à l'année précédente
05:59et surtout depuis le 7 octobre des actes anti-sémites en France.
06:02– D'ailleurs, il y a vraiment une protection immédiate devant tous les lieux cultes justes en France.
06:06– Ils cultent pendant des années avec très grande fermeté les auteurs de ces actes anti-sémites
06:10et ne pas laisser croire qu'il y a aujourd'hui autre chose comme menace de plus importante
06:14que la menace effectivement contre nos concitoyens juifs
06:17qui sont les plus frappés aujourd'hui par l'augmentation de ces actes anti-religieux.
06:23Ça, c'est la première des choses.
06:25Ensuite, effectivement, nous avons un discours ambiant qui fait que aujourd'hui,
06:29parce que nous avons effectivement un État d'Israël qui renvoie effectivement à un État juif,
06:34même s'il n'y a pas que des juifs en Israël, il ne faut pas dire n'importe quoi non plus,
06:40mais il y a une passerelle et une glissade facile pour les anti-sémites
06:44qui se cacheraient derrière des combats qui pourraient paraître nobles.
06:47Par exemple, comme défendre les bombardements en Palestine,
06:50les victimes de bombardements, c'est normal de défendre les gens qui en sont victimes.
06:55Personne ne veut ça.
06:56Mais il ne faut surtout pas que cela serve de bouclier à certains qui se glisseraient derrière une cause noble
07:00pour ensuite faire ce glissement sémantique.
07:02– Il faut éviter les conditionnels.
07:04Ils ne glisseraient pas, ils ont glissé.
07:07Il suffit d'ouvrir son poste de radio et d'écouter ces gens,
07:10qui sont parfois des élus de la République, il faut arrêter.
07:13– Très bien, tout mes tweets et toutes mes prises de position
07:19montrent à quel point j'ai été scandalisé, ne serait-ce que de la première déclaration
07:22de la France Insoumise par rapport à leur traitement du 7 octobre et de ce qui s'en est suivi.
07:29– Continuez à parler de la…
07:30– Des déclarations de principe, parce qu'il faut bien le faire,
07:34et ensuite par contre une vocifération sur le reste.
07:36Je suis tout à fait d'accord qu'il y a une géométrie variable là-dessus.
07:39– Ok, on va continuer à parler de LFI,
07:41parce que je voulais quand même avec vous parler de la bataille de Matignon
07:44et toutes ces consultations politiques du président Macron,
07:47qui vont se poursuivre d'ailleurs demain.
07:49Hier, Jean-Luc Mélenchon, pour revenir à lui,
07:51a ouvert la porte à un gouvernement du nouveau frot populaire sans LFI.
07:55Est-ce que c'est un coup de poker ou un coup de bluff pour vous ?
07:58Est-ce que c'est bien joué ou pas ?
08:00François-Olivier Gisbert, même si je sais que vous n'êtes pas fan de LFI.
08:03– Non mais c'est bien joué de toute façon.
08:05Lucie Castré, c'est une LFI, c'est une socialiste LFI, il faut arrêter.
08:09Attendez, elle a quitté le parti socialiste
08:12quand François Hollande est devenu président, et elle est revenue après.
08:15– Mais elle a proposé un gouvernement sans LFI.
08:17– Non mais attendez, ils ont d'ailleurs, on voit très bien,
08:20y compris ces déclarations sur les excentricités de Rémi Hassan.
08:26Il faut voir, elle est complètement dans la ligne de LFI.
08:29Pour lui, ça ne change pas grand-chose.
08:31Il sait qu'il tirera les ficelles, d'une certaine manière, bien entendu.
08:34– Non mais comme c'est le fait qu'il y ait des ministres insoumis
08:36qui provoqueraient une motion de censure de la part du Bloc central.
08:40– Ça ne change rien, il y aura une motion de censure,
08:42vous le savez très bien, et il risque fort d'être voté.
08:44LFI n'a pas la majorité, et le Nouveau Front Populaire non plus.
08:48S'il n'y a pas d'alliance, et c'est pour ça que dans votre questionnaire,
08:52on doit répondre forcément pour que ça marche, pour que ça tienne un peu.
08:56Il faut essayer de faire une coalition.
08:59Le Nouveau Front Populaire n'essaie pas de faire une coalition.
09:02C'est-à-dire qu'il faut qu'il y ait un peu d'ensemble,
09:04un peu de ceci, un peu de cela.
09:06Mais oui, on est revenu à la quatrième république,
09:08ça c'est la faute à la dissolution, mais il faut accepter la situation.
09:12Comme dans les grands pays démocratiques, avec des dirigeants responsables,
09:16il faut essayer, même si c'est compliqué, ennuyeux et embêtant,
09:19il faut essayer de faire des coalitions pour gouverner.
09:22– Un gouvernement du Nouveau Front Populaire sans LFI,
09:25ça pourrait être une solution ou pas ?
09:26Ou, de toute façon, la décision du président Macron est déjà faite,
09:29même si on n'est pas dans sa tête.
09:30Qu'est-ce que vous en pensez, Yohan Djili ?
09:32– Non, je ne sais pas si c'est déjà fait.
09:34Je ne pense pas que ce soit déjà fait,
09:35parce que c'est quelque chose de très compliqué.
09:36Mais honnêtement, le jeu de LFI, moi, à titre personnel,
09:39et en tant qu'analyste politique, ça m'insupporte,
09:42parce que c'est purement de la politique politicienne.
09:44On reçoit quand même des leçons de démocratie de quelqu'un,
09:48Jean-Luc Mélenchon par exemple, qui est absolument incapable
09:51d'ouvrir la voie et de commenter ce qui se passe au Venezuela.
09:54Là, on ne l'entend plus.
09:55Là, la démocratie, on a perdu, on ne sait plus
09:57où sont les bulletins de vote au Venezuela,
09:59on a un nouveau président qui vient d'être reconnu par la haute cour,
10:03qui est à sa vote, etc.
10:04Là, on ne l'entend pas, il n'y a pas d'indignation.
10:06Donc moi, je ne prends des leçons de démocratie
10:08que de ceux qui nous parlent de démocratie en permanence,
10:11et quel que soit le pays.
10:12Ça, c'est la première des choses.
10:13Deuxième des choses, si vous avez suivi un petit peu
10:16les universités d'été de la France Insoumise,
10:18vous avez Manon Aubry qui essaie d'expliquer
10:20que la défaite aux Européennes n'en est pas une,
10:22parce qu'en fait, c'est le parti de gauche qui a progressé,
10:25alors qu'ils étaient quand même loin derrière Luxman et compagnie.
10:31Donc, quand ça les arrange,
10:32ils expliquent que la défaite n'en est pas une.
10:35Et par contre, quand ils arrivent soi-disant majoritaires
10:39à l'Assemblée nationale,
10:41là, ils oublient d'un coup de compter les votes tête par tête.
10:45L'honnêteté intellectuelle, que les faits nous plaisent
10:47ou qu'ils ne nous plaisent pas,
10:48nous oblige, nous, en tant qu'augmentateurs politiques,
10:51à dire très clairement que ceux qui ont reçu
10:55le plus de suffrages de la part des Français,
10:58c'est-à-dire le plus grand nombre de voix,
11:00c'est le Rassemblement national.
11:02C'est eux qui ont obtenu le plus de voix.
11:04Donc, quand Lucie Casté, Manuel Compar et compagnie
11:09expliquent que les Français ont envoyé un message très clair
11:12à Emmanuel Macron en portant le nouveau Front populaire en tête,
11:15c'est faux.
11:16Le nombre de Français ayant voté majoritairement pour un parti,
11:19c'est pour celui, effectivement, du Rassemblement national.
11:22Donc, il y a là un jeu politique qui n'a rien à voir
11:24avec l'honnêteté intellectuelle.
11:26Ça s'appelle de la pression politique, de la tactique politique.
11:28Donc, ça n'a pas d'autre valeur que celle des astuces politiciennes.
11:31Marine Le Pen et Jordan Bardella et Eric Ciotti
11:33seront donc reçus demain à l'Elysée.
11:35Honnêtement, à quoi ça sert, toutes ces journées de consultation
11:38politique pour le président Macron ?
11:40Lundi, il n'y a rien.
11:41François-Olivier Gisbert, honnêtement, ça sert à quelque chose ou pas ?
11:44Oui, c'est normal.
11:46C'est normal qu'il change de voix.
11:47C'est normal qu'il change de voix.
11:48Enfin, on est quand même encore une démocratie.
11:50Mais je vais te rajouter une chose à ce que vient de dire l'ami Yoann,
11:53et qui est très juste.
11:55C'est qu'en fait, les leçons de démocratie de ces gens-là,
11:57ça commence à bien faire.
11:59Regardez, il n'y a pas de démocratie interne
12:01à l'intérieur de la France Insoumise.
12:03D'ailleurs, tous ceux qui ont dit qu'il n'y en avait pas
12:05ont été virés à Alexis Corbière, à Kelvin Garrido, etc.
12:08Il n'y a pas de démocratie interne.
12:11D'ailleurs, Mme Elbonpar, le grand coordinateur,
12:15qu'est-ce qu'il a dit ?
12:17Il a dit que la démocratie était une perte de temps.
12:20Il ne s'en cache pas.
12:23Et d'autre part, vous regardez l'autre donneur de leçons, Olivier Faure.
12:27Comment il est devenu responsable du Parti Socialiste
12:29aux dernières élections internes ?
12:31Il a vu qu'il perdait.
12:33Il a vu qu'il perdait.
12:34Il a fait exactement comme Nicolas Maduro,
12:36ou n'importe quel dictateur de perrette d'Amérique tine.
12:38Il a dit, j'ai gagné.
12:40Il s'est proclamé vainqueur,
12:42alors que les résultats le donnaient perdant.
12:44C'est ça.
12:45Ces gens-là vous donnent des leçons de démocratie.
12:47Et c'est ces gens-là qui veulent gouverner la France.
12:49Et qui expliquent, à préflexion, qu'ils ont gagné.
12:53S'ils avaient gagné, ça se saurait.
12:54Ils auraient une majorité à l'Assemblée nationale.
12:56Ils n'ont pas de majorité.
12:57Et s'ils ont des élus, c'est grâce, il faut le dire, à Ensemble.
13:02Et il ne cesse de dire que c'est grâce à eux qu'Ensemble a des députés.
13:06Mais je veux dire, c'est grâce à Ensemble
13:09LFI, ou le Nouveau Front Populaire aussi, a beaucoup plus de députés qu'il aurait pu penser.
13:14Mais c'est vous, Laurence Garcia.
13:16C'est vous, Laurence Garcia.
13:18Et c'est toi sur France, Olivier Gisbert.
13:20C'est moi-même.
13:21C'est tous les journalistes qui, ensuite, vont être comptables, entre guillemets,
13:23des mauvais commentaires que nous faisons.
13:25Alors que nous, nous commentons simplement les faits.
13:27Mais vous voyez, là, LFI en appelle à la démocratie.
13:29Mais demain, quand on rappelle les faits,
13:31ils vont nous dire que nous sommes des journalistes partisans.
13:33Ce qui n'est pas le cas.
13:34Nous, on rappelle des faits factuels qui s'appuient sur des chiffres.
13:36Et les chiffres ne les intéressent que quand, véritablement, ils sont dans leur sens.
13:39Donc, ce ne sont pas des démocrates.
13:41Ce sont des juges âgés de la démocratie,
13:43quand celle-ci permet de faire tremplin pour leur parti.
13:45Des faits, un nombre...
13:47Très juste.
13:48Oui, voilà, vous êtes bien d'accord.
13:50Juste un mot.
13:51Des faits, un nombre.
13:52On saura ça, peut-être, demain ou après-demain.
13:54Et pour terminer, très, très, très brièvement,
13:56François-Olivier Gisbert, ce que vous nous disiez le week-end dernier,
13:59pour vous, ça sera forcément un profil techno,
14:01mais peut-être de la gauche, alors.
14:03Ou techno, tout court.
14:05Peut-être de la gauche, je ne sais pas,
14:07moi, je trouve que la meilleure solution,
14:09ce serait si le Président veut une solution à gauche,
14:12et pourquoi pas, ce serait Bernard Cazeneuve,
14:14parce que ce serait accepté.
14:16Je pense que la solution,
14:18Fabien Bertrand,
14:20ce serait peut-être un peu plus compliqué,
14:22parce qu'il est peut-être plus urticant,
14:24pour certains, mais ça pourrait être
14:26Philippe Juppin aussi,
14:28qui était un des plus télés, avec la bonne image.
14:30Vous savez quoi ?
14:32Je ne sais pas, je crains, je crains,
14:34parce qu'on connaît Macron depuis le temps,
14:36c'est qu'il choisisse un profil techno,
14:38inexpérimenté.
14:40François-Olivier Gisbert,
14:42on aura le nom, je pense, d'ici dimanche prochain,
14:44on en reparlera ensemble, pour notre petite dernière.
14:46Allez, avec plaisir,
14:48bonne journée à vous deux,
14:50merci beaucoup Johan, et merci François-Olivier Gisbert.

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