Retrouvez l'édito de Jean-François Achilli
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##L_EDITO_POLITIQUE-2024-09-04##
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NewsTranscription
00:00— Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
00:04— Il est 7h47, Jean-François Aquillie, bonjour. — Bonjour Jean-Jacques.
00:07— Ça me fait plaisir de vous retrouver. — Et moi non plus.
00:09— Jean-François, tout le monde... Il y a eu tant d'articles écrits, on est fâchés...
00:14— Ben non, on n'est pas fâchés du tout, on est là ensemble. — Ben oui.
00:16— Donc vraiment, les médias font leur choux gras de pas grand-chose.
00:21Jean-François, en attendant, encore et toujours, la nomination d'un nouveau Premier ministre,
00:29nous avons désormais un nouveau, un premier candidat à l'élection présidentielle de 2027.
00:36Édouard Philippe l'annonce dans un entretien à l'hebdomadaire Le Point. Pourquoi maintenant ?
00:42— Alors j'ai posé la question hier soir. Vous savez ce qu'on dit, le proche, l'entourage d'Édouard Philippe,
00:46de l'ancien Premier ministre et maire du Havre ? Réponse. Écoutez bien, parce que les Français en ont marre
00:53qu'on les prenne pour des cons, un homme politique qui ne tourne pas autour du pot, c'est une denrée rare.
00:58Ça, c'est un peu à l'ancienne, c'est une petite touche de Michel Audière.
01:03J'ajoute, vous avez dans le paysage, vous évoquiez Premier ministre, vous avez Xavier Bertrand qui est à la Porte de Matignon,
01:07vous avez Marine Le Pen qui fait sa rentrée politique. Édouard Philippe, il est venu leur dire,
01:12la présidentielle, c'est moi. Alors ils sont candidats, Jean-Jacques Mélenchon, Hollande, Attal, Wauquiez, Le Pen,
01:19qu'ils l'assument. Il n'y a pas de bon ou mauvais timing, enfin bon ou mauvais moment pour se lancer.
01:25Édouard Philippe, il faut le dire, il a le mérite de le faire maintenant quand même.
01:28Oui, Jean-François, c'est vrai qu'il l'assume, vous avez raison. Avec cette présidentielle de 2027,
01:34ils sont en train de pourrir la politique française et de pourrir la vie quotidienne des Français.
01:39C'est pour ça que ça bloque.
01:40Mais oui, c'est pour ça que ça bloque, évidemment. Les Mélenchon, les Hollande, les Attal, les Wauquiez, les Le Pen,
01:45ils sont tous candidats. Et maintenant, Édouard Philippe, lui, il s'est déclaré. Alors, que dit Édouard Philippe ?
01:51Quand il dit je suis candidat, il ne donne pas de date, il ne dit pas 2027 parce qu'il y a, vous savez,
01:55la présidentielle anticipée. Si Emmanuel Macron, il a dit le contraire, il a dit que lui, il resterait jusqu'au bout.
02:00S'il se présente, ça aura été fait pour M. Édouard Philippe. Il dit ce que je proposerai sera massif.
02:06Alors, il ne dit pas ce qu'il va proposer. Il y a la concurrence Le Pen et Rassemblement National.
02:10D'ailleurs, il ajoute sur le RN, lorsque près des deux tiers des électeurs ont le sentiment de s'être fait voler
02:15une élection, le péril n'est pas loin. Il sent bien que le moment Le Pen, c'est 2027.
02:20Il dit autre chose. Il dit le péril budgétaire. On parle beaucoup du budget en ce moment, Jean-Jacques,
02:24est sous-estimé. Nous sommes au bord de la falaise. Ses adversaires vont quand même lui rappeler
02:29qu'il fait partie du bilan d'Emmanuel Macron. Qu'est-ce qu'il dit encore à propos du président en exercice ?
02:35Il dit, on consulte, on conjecture, on s'oublie dans la crise politique.
02:40Ça, c'est pour Emmanuel Macron, un bourre-pif en bonne et due forme. Il fait de la boxe, Édouard Philippe.
02:47Il nous rejoue la rupture. Il nous refait Sarkozy avec Chirac à l'époque, avec cette formule à noter,
02:54digne de l'ancien président Sarkozy, quand je suis à Paris, je m'inquiète.
02:58Quand je suis dans le pays, je me rassure, on est encore chez Michel Audiard.
03:01Oui, mais surtout pas de pied en avant. Nous sommes au bord de la falaise. Pas de pied en avant.
03:07C'est un divorce total avec Emmanuel Macron.
03:10Divorce clair, net, définitif. Il a été son premier ministre jusqu'au cœur de la crise des gilets jaunes.
03:14Souvenez-vous, il y a un passif, Édouard Philippe, les 80 km heure, les gilets jaunes.
03:19Il est partenaire de la majorité avec Horizon, très critique sur la dissolution,
03:24sur le remplacement d'Elisabeth Borne par Gabriel Attal.
03:27Il ne veut pas être comptable des deux quinquennats d'un président qu'il faut le dire, qu'il faut le rappeler,
03:32qui est détesté aujourd'hui. Ce sont les électeurs qui vont décider.
03:35Conclusion, attention quand même au rappel, le syndrome Alain Juppé.
03:38Vous vous rappelez, son père en politique, il était archi-favori pour la présidentielle de 2017,
03:45en tête dans tous les sondages et balayé avant l'élection.
03:48Bien, merci Jean-François, nos auditeurs réagissent.
03:52On vous retrouve tout à l'heure Jean-François avec Maxime Eliedo.