• il y a 3 mois
Retrouvez l'édito de Jean-François Achilli

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##L_EDITO_POLITIQUE-2024-09-11##

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News
Transcription
00:00La politique française, c'est quelque chose. Jean-François Ackilly est avec nous, comme tous les mercredis. Bonjour Jean-François.
00:05Bonjour Jean-Jacques.
00:06Merci vraiment d'être avec nous. Je dis la politique française, c'est autre chose, parce que
00:10on ne sait plus où en est le Premier Ministre Michel Barnier.
00:16Il est dans la panade, si je puis dire. Toujours pas de gouvernement, il cherche des ministres, il est cerné de toutes parts, Jean-François.
00:26Oui, il est cerné de toutes parts parce qu'il a rendu visite hier, logiquement, ensemble pour la République, ce sont les anciens marcheurs,
00:33ce sont les soutiens du Président de la République, donc Gabriel Attal et ses troupes. Ils sont 97 députés, ce qui compte, c'est ce qui se passe à l'Assemblée nationale.
00:42Il est allé les voir pour leur dire, grosso modo, j'ai besoin de vous, le Président de la République a besoin de vous.
00:49Il a même été prudent, il leur a dit, je ne demande pas un chèque en blanc, je vous promets, écoutez, grande attention, prudent et plutôt sage,
00:57parce qu'il fait face à une forme, désormais, d'opposition naissante de son prédécesseur, de son jeune prédécesseur Gabriel Attal,
01:06qui a parlé à ses troupes le matin, à ses députés, à ses sénateurs et les autres.
01:12Il dit, le soutien, le nôtre, à Michel Barnier, ne doit pas être considéré comme acquis.
01:18Qu'est-ce qu'il dit, Gabriel Attal ? Pour la première fois depuis 7 ans, nous avons un Premier Ministre qui n'appartient pas à notre famille politique, ça, alors.
01:24Oui, il vient des Républicains, et nous avons des devoirs avec les Français, logique de construction, mais nous avons aussi un droit d'exigence, Jean-Jacques.
01:34Si on fait les comptes, ils sont 97, c'est le plus grand groupe politique, dans l'Assemblée, qui est censé, supposément, être un soutien de Michel Barnier,
01:42mais il parle de droit d'exigence, de droit à la liberté, c'est fini le parti Godillot.
01:47Oui, c'est une déclaration d'indépendance.
01:50Totalement d'indépendance, Gabriel Attal, qui établit un rapport de force à 100%, c'est ce que m'a confié, hier soir, vous savez, j'ai appelé un des participants,
01:57ils s'étaient réunis dans les Yvelines, et alors, il y avait Roland Lescure, prenez par exemple Roland Lescure, l'ancien ministre de l'Industrie,
02:03enfin, on dit ministre démissionnaire, parce qu'il n'y a toujours pas de nouveau gouvernement, qui lui a dit, attention, moi je viens de la gauche, ligne rouge,
02:10on ne touche pas à l'immigration du travail, on ne touche pas à l'aide médicale d'État, et ils sont prêts même à voter contre, voter une censure,
02:19si d'aventure, bien Michel Barnier franchissait certaines limites, le voilà prévenu, notre Premier Ministre.
02:25– Dites-moi, mais il est cerné par toutes les censures possibles, Michel Barnier, c'est absolument incroyable, le voilà qui cherche à composer un gouvernement,
02:33qui menace, qui pourrait être censuré par l'Organisation Nationale, par la gauche, même par l'ancienne majorité, c'est compliqué, c'est compliqué,
02:43il doit s'adresser à tous, et ne fâcher personne.
02:46– C'est ça, la difficulté c'est de composer un gouvernement sans d'abord dire quelle est la feuille de route, c'est compliqué déjà,
02:54et vous avez aussi désormais les écuries présidentielles, Gabriel Attal qui veut occuper le centre-gauche,
03:00Édouard Philippe que Michel Barnier va rencontrer aujourd'hui, qui lui, veut être plus coopératif, le centre-droit, il y a un ADN,
03:07quelque part c'est des anciens copains inter-républicains, vous savez quoi, la vieille politique Jean-Jacques est de retour,
03:13et puis on va prendre une image sportive, c'est un adepte du ski alpin Michel Barnier, il va falloir qu'il l'accomplisse un très long slalom géant politique,
03:23s'il veut s'en sortir. – Oui, ça vous avez bien raison Jean-François, évidemment, on vous retrouve tout à l'heure,
03:28et puis ne ratez pas mon invitée de 8h40, pourquoi ? Parce que c'est une femme qui a aussi les clés de ce qui risque de se passer,
03:37Annie Gennevard, qui est vice-présidente de l'Assemblée Nationale, et qui est surtout secrétaire générale des Républicains,
03:45députée du Doubs, Annie Gennevard, qui va nous dire ce que feront les 47 députés, les Républicains,
03:52et surtout si des ministres, les Républicains vont entrer au gouvernement, nous en saurons plus tout à l'heure,
03:58sur l'antenne de Sud Radio, il est 7h51, nos auditeurs sont là, évidemment.

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