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##SOYEZ_LIBRES-2025-03-27##

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Transcription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
00:04Bien, Jean-François Aquillie, bonjour Jean-François.
00:06Bonjour Jean-Jacques.
00:07Jean-François, si nous parlions de la simplification administrative.
00:11Hier matin, je recevais Marc-Angéli, Laurent Marc-Angéli, le ministre.
00:14Le texte est actuellement en discussion à l'Assemblée Nationale.
00:17Bien, on en a parlé ce matin en commission, terminé les ZFE, nous verrons quel sera le vote.
00:24C'est la même commission dont nous avons parlé.
00:26Nous verrons quel sera le vote final à l'Assemblée.
00:30Bien, les députés s'attaquent aux agences de l'État pour tenter de trouver des milliards.
00:35Est-ce que ça peut marcher ?
00:36Ah oui, ça peut marcher à la condition de pouvoir, je ne sais pas moi, réduire au silence le Conseil National du Bruit
00:42et un grand nombre des 1 200 agences et opérateurs de l'État dont les missions parfois s'avèrent obscures, inefficaces, injustifiées.
00:51Ces comités théodules, comme on dit, qui servent trop souvent à recaser les amis politiques,
00:56que coûterait entre 60 et 80, voire 140 milliards d'euros chaque année selon les estimations.
01:04Tout ça se discute depuis lundi au sein de la fameuse commission spéciale, celle des ZFE,
01:09sur le projet de loi de simplification de la vie économique à l'Assemblée Nationale.
01:13Ça, c'est l'article 1, les fameuses agences.
01:16Je vous préviens, il y a une grosse bagarre.
01:18Ceux qui veulent supprimer, on leur dit, vous êtes de droite, d'extrême droite, les autres seraient plutôt à gauche et macronistes.
01:25C'est compliqué, c'est très compliqué cette histoire.
01:28Et c'est très compliqué, Jean-Jacques, d'obtenir des chiffres précis, des données documentées.
01:34Hier, le ministre disait tout de même qu'il y avait déjà des comités qui ont été supprimés.
01:41Il y avait également un député qui est très en pointe là-dessus.
01:44Il est marre chez Éric Ciotti, il est UDR, Charles Alloncle, sur Sud Radio,
01:49qui a listé, lui, 100 agences.
01:51Sur 1 200, dit-il, a fermé prioritairement.
01:54Une sur douze, ça rapporterait 10 milliards d'euros.
01:57C'est ce qu'a dit ce député.
01:58Quelles sont les agences visées ?
02:00C'est celles qui correspondent à des critères de suppression,
02:03celles qui se superposent aux compétences de l'État, aux collectivités,
02:06les doublons, on dit même les triplons.
02:08Celles qui ne rendent plus de rapports, qui ne se réunissent plus depuis des années.
02:12Cette liste est digne de la cosmopompe des chadocs.
02:17Par exemple, il y a une commission supérieure de codification
02:20dont le rôle, ça m'intéressait Françoise Degoy,
02:22est de fixer la méthodologie d'élaboration des codes
02:25en émettant des directives générales.
02:27J'adore, j'adore !
02:29La commission supérieure de codification,
02:34la commission supérieure de codification,
02:38qui fixe la méthodologie d'élaboration des codes
02:42en émettant des directives générales.
02:44Est-ce que vous avez compris quelque chose ?
02:46Oui, moi je comprends à quoi ça sert.
02:48Ça sert tout simplement à surtransposer probablement les normes.
02:53Comprenez bien qu'à un moment donné, vous avez des normes,
02:55des normes européennes, etc.
02:57Je ne suis pas du tout sûr qu'elles servent à quelque chose.
03:00Moi j'en ai une dans la tête.
03:02C'est consultatif, c'est ça le problème.
03:04Vous allez nous dire.
03:06Il y a le CNOP.
03:08Ce n'est pas Jules Romain, ce n'est pas le docteur Knoch.
03:11Le Conseil de normalisation des comptes publics.
03:13Là il y avait un intitulé.
03:15Conseil de normalisation des comptes publics.
03:17Je ne sais pas.
03:19Ce sont des machines consultatives
03:21qui peuvent être sur le papier utiles
03:23mais qui ne sont pas effectives.
03:25C'est ça le problème que ça pose.
03:27Il y en a des dizaines comme ça.
03:29Vous avez évoqué les Césaires hier matin avec le ministre.
03:31Ça y est, c'est passé à la trappe les Césaires.
03:33Ça va être supprimé les Césaires.
03:35C'est ça le problème.
03:37C'est ça le problème.
03:39L'ADEME est dans le collimateur.
03:41L'ADEME est dans le collimateur
03:43alors qu'elle est souvent consultée
03:45sur pas mal de sujets liés au climat.
03:47La commission nationale du débat public
03:49elle sauve sa peau.
03:51C'est fait.
03:53Et l'histoire ne dit pas,
03:55et ça j'insiste là-dessus au passage,
03:57combien de salariés, de fonctionnaires
03:59vont rester sur le carreau dans l'histoire.
04:01On n'en parle jamais.
04:03On travaille souvent avec conviction.
04:05On ne sait pas ce que deviennent ces personnes.
04:07Bien, ça ne fait pas consensus
04:09cette réduction entre la droite et la gauche.
04:11Non, les deux camps se font face
04:13et il n'y a toujours pas de majorité à l'Assemblée.
04:15Vous le savez.
04:17La moisson risque au final d'être maigre.
04:19On parle de milliards, de dizaines de milliards,
04:21de montagnes de chiffres.
04:23Le gouvernement signerait pas un trognon de pomme
04:25à la sortie.
04:27Il en va de la simplification, vous savez,
04:29comme de toutes les réformes
04:31ni volontarisme,
04:33ni vision. Tout ça va finir,
04:35c'est plus simple, en impôts additionnels
04:37ou en déficit chronique.
04:39Vous pouvez laisser la tronçonneuse
04:41sur l'étagère au garage.
04:43Ça ne marche pas la tronçonneuse.
04:45Qu'est-ce que vous dites là-dessus ?
04:47Vous avez en tête quoi ?
04:49Par exemple, je ne sais pas,
04:51aujourd'hui, je suis méchante avec François Bayrou,
04:53mais il y a vraiment
04:55quelque chose qui ne ressemble à rien,
04:57c'est le Haut-Commissariat, au plan.
04:59Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
05:01Le Haut-Commissariat, c'est une idée extraordinaire sur le papier,
05:03parce qu'il n'y a rien de plus puissant
05:05pour un État que de prévoir,
05:07que d'anticiper sur 20 ans, sur 40 ans.
05:09C'était bien il y a un demi-siècle.
05:11Je vais recevoir Clément Bonne bientôt,
05:13puisque c'est le nouveau Haut-Commissaire au plan.
05:15Je peux quand même vous dire que
05:17François Bayrou n'en a strictement rien fait,
05:19à part une cantine de luxe,
05:21je suis méchante, mais c'est quand même ça la réalité.
05:23La planification
05:25est très importante et ça date pas de 50 ans,
05:27Jean-François, c'est très important.
05:29Le problème, c'est François de Gaulle, comment vous planifiez
05:31quand vous avez un Donald Trump qui déboule en janvier
05:33et qui bouscule l'ordre mondial ?
05:35Non, mais moi je suis pas d'accord !
05:37C'est ce qui est planifié avec ça ?
05:39Une guerre en Ukraine ? Planifiez quoi ?
05:41Je ne pense pas que c'est compliqué,
05:43on ne peut pas regarder les choses avec un essuie-glace.
05:45Je pense qu'il y a des grands investissements
05:47à faire qui dépendent ni de Trump, ni de la guerre en Ukraine.
05:49Mais il s'en fout !
05:51Sur le nucléaire c'est fait, il n'y a pas besoin de commissariat au plan.
05:53Est-ce que je peux finir ? Je ne parle pas du nucléaire,
05:55parce que s'il n'y avait que ça sur 50 ans,
05:57vous avez des grands investissements sur la transition écologique
05:59qui ne sont absolument pas faits.
06:01Vous avez des immenses investissements
06:03à faire sur l'industrie.
06:05Il y a une loi de programmation de l'énergie.
06:07Il y a des états qui fait débat,
06:09on va en parler d'ailleurs à Jean-Philippe Tanguy.
06:11Laissez-moi vous dire, il y a la loi,
06:13il y a ce que font les députés,
06:15avec des majorités qui changent tous les 5 ans,
06:17et vous avez la planification de l'État.
06:19Moi je pense que c'est de la démagogie pure
06:21de vouloir supprimer les agences d'État,
06:23ce qui fait la force et la puissance
06:25de la France.
06:27C'est son État.
06:29C'est comme tout, c'est dans le détail que ça se joue.
06:31C'est pas blanc ou noir.
06:33C'est pour ça que je pense que
06:35l'ADEME, c'est débile de mettre l'ADEME là-dedans.
06:37La dernière fois qu'un type a fait ça,
06:39c'est Nicolas Sarkozy.
06:41Top avec l'ADEME et tout.
06:43Allez, 8 ans 22.
06:45RGPP.

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