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##SOYEZ_LIBRES-2024-11-06##

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Transcription
00:00— Tout de suite, avec Jean-François Aquillie. Bonjour, Jean-François. — Bonjour, Jean-Jacques.
00:04— Ouh là là, votre voix. Vous avez perdu votre voix. Vous avez trop crié cette nuit.
00:08— Non, je pense que j'ai trop écouté les résultats cette nuit, en fait.
00:11— Bon. Jean-François, on en parlait avec Fanta, Béret et Léa un instant. Les préoccupations des électeurs américains
00:18sont les mêmes que les préoccupations des électeurs français. Que les choses soient claires.
00:24— Mais oui. Économie, pouvoir d'achat, inflation, immigration. Voilà. On a tout résumé sur la campagne américaine.
00:31Vous prenez la dette, Jean-Jacques Bourdin. Vous savez, chez nous, on va auditionner Bruno Le Maire demain,
00:36la ministre de l'Économie, pour nos 3 200 milliards d'euros de dette, 6% du PIB. Aux États-Unis, vous savez à combien
00:43s'élève la dette ? — Non. — 35 800 milliards de dollars.
00:48— Combien ? 35 000 ? — 35 800 milliards de dollars, en clair. — De dette. Les États-Unis. Et nous, on est à 3 000.
00:56— Oui. C'est un grand pays. Mais 36 billions, avec un B devant, de dollars. Donc vous savez, vous écoutiez les programmes
01:03de Kamala Harris comme Donald Trump. Ils rasaient gratis, tous les deux. Ils avaient un lourd tirage.
01:08— Comme tous les politiques, quels qu'ils soient en France ou aux États-Unis, on rase gratis.
01:13On rase gratis. La différence, Jean-Jacques, avec nous... Alors la dette publique, c'est 125% du PIB aux États-Unis.
01:19La différence, c'est que l'Amérique est forte. Elle a la monnaie mondiale. Elle fait ce qu'elle veut.
01:23Une industrie quand même défaillante mais surpuissante. Elle a d'infinies capacités de rebond,
01:29ce qui est loin d'être le cas chez nous. — Bien. Il y a aussi cet enjeu majeur de sécurité aux États-Unis,
01:34avec entre autres l'immigration mais le narcotrafic. — Oui, oui, oui.
01:38— Essentiellement en provenance d'Amérique latine. — Alors un chiffre, là aussi, 107 000 décès par overdose l'an dernier,
01:47dont une grande partie des victimes, des ravages du fentanyl. Vous savez, c'est cet opioïde de synthèse.
01:53— Oui. On voit les images des rues de San Francisco, par exemple. — Atroce. — Atroce, de Los Angeles.
01:59— 50 fois plus puissant que l'héroïne. Alors Kamala Harris a dit « le fléau national », mais ça n'a pas suffi.
02:05Et c'est là que Donald Trump a promis – vous savez – des hausses de 25% des droits de douane au Mexique
02:10tant qu'il fait rentrer ce fameux fentanyl. Il faut savoir que la Chine dixite Donald Trump, envoie du fentanyl au Mexique,
02:18il arrive aux États-Unis. Donc il veut aussi taxer la Chine à cause de ce trafic de drogue.
02:23Et ça nous ramène, nous, à notre explosion du narcotrafic avec – vous savez – ce mot imposé par Bruno Retailleau,
02:30qui sera votre invité demain matin. — Demain matin. Bruno Retailleau sera là. Demain matin, je vous invite à écouter,
02:35parce que je lui ai posé des questions précises, je vous le dis. — Qui a parlé de mexicanisation.
02:40Et il est question en France de créer une DEA, la « Drug Enforcement Administration » à la française.
02:46— Oui. Bah ça, ça serait une excellente idée. Là aussi, c'est une question que je lui ai posée à Bruno Retailleau.
02:51Autre sujet qui aura fortement opposé les deux candidats à la Maison-Blanche et qui est aussi une préoccupation majeure chez nous,
02:56l'immigration devenue incontrôlable. — Oui. C'est le sujet transversal. C'est pour ça que je le mets à la fin, d'ailleurs.
03:01Il y a des chiffres hors normes, là aussi. Depuis 2021, année de l'installation de Joe Biden, 200 000 migrants et plus se sont présentés.
03:08Chaque mois, Jean-Jacques Bourdin, chaque mois, 200 000 migrants à la frontière mexicaine. 2 400 000 migrants interceptés
03:16dans l'année qui a précédé, parce qu'on parle en année fiscale, qui a précédé octobre 2023. C'est colossal.
03:21Même à l'échelle des États-Unis, la campagne a fait rage sur le thème. Donald Trump a été très radicat. Il a promis une opération
03:28d'expulsion massive avec l'appel à l'armée s'il le faut. Kamala Harris, elle était à la ramasse. Elle a traîné là-dessus.
03:34Elle a tenu des propos de fermeté, mais assez inaudibles, il faut le dire. — Oui. Il y a des similitudes, donc, entre la France
03:41et les États-Unis. On n'est pas surpris. On n'est pas surpris. Les préoccupations sont les mêmes. — Les mêmes.
03:47— Mais ailleurs aussi dans le monde. — C'est partout pareil. Vous savez... — Sauf dans les États dictatoriaux, évidemment.
03:53Là, on se préoccupe pas de tout ça. — Vous savez, le mot « polarisation » qui agace tout le monde, c'est-à-dire que le débat public
03:58se durcit. Il y a 2 pays qui se font face. Ça démarre aux États-Unis, cette histoire. — Bien sûr.
04:03— Souvenez-vous, le Capitole. On a fait mine de mettre un mouchoir dessus. En France, on a eu les Gilets jaunes.
04:09Vous savez, aux États-Unis, on appelle cet électorat trumpiste les rednecks, les nuques rouges. Mais il n'y a pas que les rednecks, aujourd'hui.
04:18L'électorat populaire, c'est aussi un électorat américain issu de l'immigration afro-américaine, mais aussi latino qui vote Trump
04:26aujourd'hui. Et c'est ce qui fait le succès de Donald Trump. — Alors vous dites... Je vous lis pour terminer.
04:31« La politique américaine, c'est comme le rap, le walkisme, les gangs narcos, les burgers et les SUV. Tout finit par traverser
04:39l'Atlantique et arriver un jour chez nous ». — Oui. N'en déplaise à ceux qui le détestent. Et je sais que c'est Monique Courante en Europe,
04:45l'oncle Sam et Kim Kardashian. — Bien. Merci. Merci. Non, ça allait. Ça allait pour la voix. Ça allait, Jean-François.
04:53Jean-François Ackilly, le matin. C'est toujours un plaisir de vous retrouver le mercredi. Et évidemment, il est 7 h 51.
05:00Nous sommes sur Sud Radio. Ici, vous écoutez ce que vous n'écoutez pas ailleurs. Et j'en suis très très heureux, parce que nous arrivons
05:07à... Je l'espère. J'espère que ça vous convient. Vous nous dites si ça va pas. 0826 300 300. Si vous n'aimez pas, vous nous dites.
05:15Si vous aimez la radio, vous nous dites. Moi, j'aime bien. On parle vrai, on parle franc, on parle direct. J'aime tout ça.
05:22Et d'ailleurs, je vais vous écouter dans un instant. Ici, nous ne prenons pas parti. J'ai horreur maintenant de ces médias qui sont là,
05:30qui prennent parti d'un côté ou de l'autre. Nous ne prenons pas parti. Nous analysons, nous analysons le plus lucidement possible la situation.
05:39Et surtout, nous vous écoutons, parce que le vote, encore une fois, pour Trump aux États-Unis montre bien que les gens...
05:50Les gens... Mais c'est pas négatif. C'est pas péjoratif, ce que je dis. Les gens ne sont pas écoutés, ne sont pas entendus. Il est 7 h 52.
06:00C'est pas négatif. C'est pas péjoratif, ce que je dis. Les gens ne sont pas écoutés, ne sont pas entendus. Il est 7 h 52.

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