Jean-François Achilli : "Michel Barnier, un discours de politique générale réussi ?"

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##L_EDITO_POLITIQUE-2024-10-02##

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Transcription
00:00Jean-François Aquilou est avec nous. Jean-François, bonjour d'abord. Jean-François, Michel Barnier hier, un style à lui, un peu ancienne France, on disait la gare des Michards, c'est vrai, c'est plus l'arrogance des trentenaires, c'est tout à coup le sérieux, l'humour de quelqu'un qui a 40 ans de politique derrière lui.
00:26Vous avez entendu le mantra de Michel Barnier, c'était écoute, dialogue, respect, il a même tweeté en lettres majuscules, c'est ce qui va décliner à l'infini, c'est le style Barnier, le ton, c'est vrai, très calme, très à l'ancienne, il distribue les mandales aussi, nous avons entendu les extraits sur Sud Radio, pour Mathilde Panos, plus vous serez agressives, plus je serai respectueux, M. Ciotti, je n'ai pas le temps de faire des polémiques,
00:55ce que j'ai bien aimé, moi, c'est à Gabriel Attal, je serai très attentif aux propositions d'économie supplémentaires pour faire face à un déficit que j'ai trouvé, en arrivant, donc il a l'air un peu...
01:04— Les problèmes que vous avez créés, c'est extraordinaire. — C'est ça. Il a l'air un peu ailleurs, en fait, en réalité, il est au cœur des sujets, et il distribue les tartes avec un ton distingué, agréable, j'ai trouvé ça, moi, au fond, un exercice réussi, mais en fait, il gagne du temps, Michel Barnier.
01:19— Ça, c'est la forme, oui. — Oui, il gagne du temps. — Il gagne du temps. Mais évidemment, vous avez raison. Parce que qu'est-ce que nos auditeurs doivent retenir de ce discours ?
01:27— Des grandes lignes, en réalité. Faire beaucoup avec peu. On va refaire la liste, ce matin, mais c'est les fameux 2% du SMIC au 1er novembre, tout de suite, donc, on prend de l'avance.
01:39C'est les plus riches et les grandes entreprises, une participation exceptionnelle. Ça envoie des messages, ça donne un peu le climat de ce qu'il veut faire. Il se donne du temps pour les 3%, les 5%.
01:52Il y a aussi des choses sur le racisme, l'antisémitisme, aucune tolérance, sur les violences faites aux femmes, pareil. En fait, il fixe des objectifs, mais Jean-Jacques Bourdin, il laisse les moyens...
02:03— Il ne parle pas de la ME. Il n'en a pas parlé. — Non, non, non. — Les dépenses. — On ne sait pas. Vous savez comment ça se passe ?
02:12Le président, en réalité, de la République, de la 5e République, en fait, donne les grandes lignes. Et c'est le Premier ministre qui doit déployer la politique du président.
02:19Mais ça, c'est déplacé, maintenant. C'est le Premier ministre qui donne des grandes lignes. Et c'est aux parlementaires de s'en emparer de les déployer. C'est nouveau.
02:26— Vous disiez, il y a un instant, que le Premier ministre a donné des gages aux différents groupes politiques. — Oui. Ils s'en poudrent.
02:32— Ils sont satisfaits ? — Oui. Ils s'en poudrent. Vous regardez ce qu'il fait à la gauche d'Ensemble. C'est Gabriel Attal. Il rappelle qu'il ne reviendra pas sur la PMA, l'IVG, le mariage pour tous.
02:41Cette polémique est sortie de nulle part. Il faut le rappeler quand même, parce que personne n'avait parlé de ça. — Oui, c'est vrai.
02:46— Gérald Darmanin, Laurent Wauquiez. Il n'y aura pas d'augmentation d'impôts pour les classes moyennes.
02:50La Marine Le Pen, ça, ça ne mange pas de pain. Il dit ouvrir une réflexion sur le scrutin proportionnel sans idéologie. Ça intéresse d'ailleurs François Bayrou.
02:58Déclin d'œil à gauche avec ce SMIC à 2 %, la dette écologique. Bref, il éteint au passage la polémique du moment aussi avec... Vous savez, les propos de Bruno Retailleau en disant en substance
03:08« Pas de touche à l'État de droit ». Il a regardé l'Assemblée dans la direction de Bruno Retailleau, bien en face, pour mettre tout ça au clair.
03:15Et ses opposants, mis à part le NFP qui veut voter la censure toujours, ils sont tous en suspens. Ils sont obligés d'acquiescer et d'attendre et voir.
03:23— En fait, il leur a coupé un peu l'herbe sous le pied, provisoirement. Je dis bien provisoirement, parce qu'avec la discussion budgétaire, évidemment, nous allons revenir de plein pied dans la politique.
03:36— Là, il dit quoi ? « Chemin commun », « Décompromis ». Je rappelle les termes « Écoute », « Dialogue », « Respect ». En réalité, il n'a pas dévoilé grand-chose, des grandes lignes quand même.
03:46Mais la semaine prochaine, c'est le budget. Vous le disiez tout à l'heure. Ça démarre le 8 octobre. Et là, il va falloir faire du concret, très concret, chiffré.
03:55J'ai envie de vous dire, pour conclure, Jean-Jacques Bourdin, jusqu'ici, tout va bien.
04:01— Merci Jean-François Kelly.

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