Avec Rachid Temal, Sénateur PS du Val-d’Oise & Sylvain Berrios, Député apparenté Horizons du Val-de-Marne
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00:00Avec cette question du jour, celle que nous vous posons sur le twitter de Sud Radio, le gouvernement Bayrou, un gouvernement Bayrou peut-il passer l'hiver ?
00:07On a repris exprès. Cette expression formulée par le leader de la France Insoumise dans les pages de nos confrères le Parisien aujourd'hui en France,
00:13je le cite, le gouvernement de Bayrou ne passera pas l'hiver. Combien de temps on attendra pour l'avoir ? Combien de temps on attendra pour le voir tenir ?
00:21On en débat avec nos deux invités et vous au 0826 300 300 Rachid Temal, bonjour !
00:25Bonjour !
00:26Sénateur socialiste du Val d'Oise, bienvenue sur Sud Radio. Sylvain Berrioz, bonjour !
00:30Bonjour !
00:31Député horizon du Val de Marne, bienvenue également sur Sud Radio.
00:35Rachid Temal, il y a quelques heures, un peu plus d'un jour, votre premier secrétaire Olivier Faure a dit en sortant de la rencontre avec le premier ministre, je le cite,
00:43nous n'avons pas trouvé de raison de ne pas le censurer. Êtes-vous toujours sur cette ligne ce matin ?
00:48Nous nous sommes un peu désespérés par l'attitude de l'actuel premier ministre, parce que je vous rappelle qu'après la dernière motion de censure,
00:58le parti socialiste a fait des propositions par écrit, tant au président de la République qu'au premier ministre, en disant voilà une méthode de gouvernance,
01:07parce qu'il n'y a pas de majorité à l'Assemblée, et voilà des propositions sur lesquelles nous, les socialistes, nous saurions avancer pour améliorer la vie des Français.
01:15Oui, c'était une offre, je crois, de compromis qui me paraissait intéressante dans l'intérêt du pays.
01:20Bon, le président a fait cette réunion avec tous les partis, et puis le premier ministre depuis, enfin je veux dire, on ne comprend pas très bien ce qu'il veut,
01:26et d'ailleurs on l'a vu dans les différentes prises de parole, je veux dire, tant sur la méthode, il n'a pas répondu, que sur les propositions pour les Français.
01:34Donc nous sommes toujours dans cette attente-là, nous avons réécrit hier soir au premier ministre pour lui demander là des clarifications,
01:40et je crois que c'est ce que demandent aussi aujourd'hui les Français, parce que moi l'avenir personnel de monsieur Bayrou ne m'intéresse assez peu, très honnêtement.
01:47L'intérêt et l'avenir de mon pays, des Français et des Français, lui m'intéresse, et c'est là que nous avons un problème aujourd'hui au moment où nous parlons.
01:55– Sylvain Berrios, est-ce que vous attendiez à des débuts aussi laborieux de ce premier ministre ?
02:00– Forcément la situation est d'une telle complexité que les choses ne peuvent pas se résoudre en un jour.
02:07On sait bien qu'il n'y a pas de majorité à l'Assemblée Nationale, et on sait bien qu'il va falloir discuter avec des gens très différents,
02:14que si les uns et les autres ne font pas un pas vers les uns et les autres, on n'y arrivera pas.
02:18– Donc qui doit le faire, François Bayrou, comme le dirige Témal ou la gauche, ou la droite ?
02:22– Tout le monde, François Bayrou doit faire des pas, et je crois qu'il en a fait un quand même magistral en ouvrant le dossier sur les retraites.
02:29Et là je pense qu'avec les socialistes, nous pourrions être d'accord.
02:32Lorsqu'on voit la réforme Touraine et lorsqu'on voit ce que propose le premier ministre, je pense que c'est un pas qui honnêtement est un pas phénoménal.
02:42– Revenir sur la réforme des retraites.
02:45Vous parlez à quelqu'un qui a grandi quand même au rythme des réformes des retraites, on n'en sortira jamais de ce sujet.
02:51– C'est un sujet assez important et qui symbolise bien la République, parce que c'est un sujet de solidarité entre les générations.
02:59– On n'arrive pas à régler manifestement.
03:02– Et c'est un sujet budgétaire, ne pas le régler, c'est mettre sous le tapis une bonne partie de la République.
03:06– Rachid Témal.
03:08– Il y a à chaque fois effectivement des réformes de retraite qui sont portées.
03:12– Ça fait beaucoup.
03:13– Bien sûr, mais parce qu'on essaye à chaque fois de voir, vous avez la question de la démographie, la question du financement,
03:19et là-dessus, les socialistes ont toujours su prendre leur part de responsabilité.
03:23Vous avez cité notamment la réforme Touraine sous le cacalat de François Hollande.
03:27Là aujourd'hui, je suis désolé, cher collègue, mais je veux dire, quelle est l'ouverture proposée par François Bayrou ?
03:32Il dit, bon, je suis prêt à attendre, je ne suspends pas.
03:35Il dit, ça continue, et puis dans neuf mois…
03:37– On en parle.
03:38– Il est encore là. Dans neuf mois, si vous avez trouvé une meilleure solution,
03:43une meilleure solution, d'ailleurs c'est quel critère, alors je pourrais bouger.
03:47Moi, c'est de la poudre à perlimpinpin.
03:49Il n'a pas dit, il aurait pu dire très tranquillement,
03:51écoutez, il y a un sujet sur la réforme des retraites, c'est l'âge de départ.
03:55Je suspends cette partie-là, et je demande, sous trois, quatre mots,
03:59par tension et aux partis, de trouver un accord.
04:02Ce n'est pas ce qu'il a fait.
04:03Il est comme ça, évanescent.
04:05Je n'y peux rien.
04:06Il se prépare depuis 40 ans à être Premier ministre.
04:08Manifestement, il y a encore un peu de bout.
04:09– Président de la République, pour François Bayrou, précisément.
04:11– Oui, mais maintenant, à défaut de manger, comme on dit, on descend d'un cran.
04:14Bon, voilà.
04:15– Effectivement, parlons d'un autre aspect.
04:16Il y avait des lignes rouges.
04:17Quelles sont les lignes rouges du Parti Socialiste ?
04:19– Alors, il n'y a pas de lignes rouges.
04:20Partialiste, je n'aime pas ce terme-là, ça n'a aucun sens.
04:22Le Partialiste a fait des propositions sur la retraite,
04:25sur les services publics comme l'école, la santé,
04:28sur le pouvoir d'achat, les salaires.
04:30C'est des propositions, parce que c'est ça qu'il faut débattre.
04:33– Donc l'absence de loi immigration, par exemple, n'est pas une ligne rouge pour vous ?
04:38– Mais sur l'immigration, très honnêtement, là aussi,
04:41il faut dire la vérité aux Français.
04:43On a les uns, les autres.
04:44Moi, je n'ai pas voté pour, mais vous avez voté pour vous.
04:46Il y a moins d'un an, au moment où on se parle,
04:48il y a 30 lois en 40 ans.
04:51C'est à une, tous les 18 mois.
04:52Comme quoi, on fait trop.
04:54Elle n'est toujours pas appliquée et on repart sur autre chose.
04:57Moi, je pense qu'à ce stade-là, il y a un pacte asile-immigration,
05:01voté au Parlement européen.
05:02Qu'il y ait un travail d'intégration dans le droit français,
05:04ça ne me dérange pas.
05:06Mais aujourd'hui, ce qui attend des Français,
05:08quand vous regardez toutes les études, c'est quoi ?
05:10C'est, est-ce que je vais remplir mon frigo ?
05:12C'est le 15 du mois.
05:13Parfois, il ne nous reste plus que la lumière dans le frigo.
05:15Je vous parle de cette loi immigration
05:16parce que c'était une exigence du Rassemblement national.
05:18Aujourd'hui, nos confrères de public Sénat, que vous connaissez bien,
05:21nous annoncent que, finalement, Bruno Retailleau serait ouvert
05:24à ne pas porter de loi immigration globale.
05:26En revanche, il voudrait, d'après ses troupes,
05:28je le cite, « saucissonner » un texte immigration
05:31par plusieurs petits textes sur les mesures qu'il veut porter.
05:34Est-ce que c'est une première concession pour vous, Sylvain Berlioz ?
05:36Il y a deux pas, quand même, qui sont importants.
05:40Je l'ai parlé sur les retraites et l'âge de la retraite.
05:42Encore une fois, on est d'accord sur le diagnostic avec les socialistes.
05:46La réforme Touraine portait l'âge à 64 ans.
05:49On est d'accord.
05:50Sur le sujet du financement, on est d'accord.
05:52Mettez-vous au travail.
05:53Les socialistes se mettent au travail avec nous.
05:55Ça ne me fait pas plaisir de dire ça,
05:57mais c'est bien la situation du pays qu'ils commandent.
05:59La deuxième chose sur l'immigration.
06:02Bruno Retailleau vient de faire un pas immense,
06:04celui qui portait l'hypothèse d'une grande loi immigration.
06:08C'est un sujet qu'il n'a pas dit qu'il renonçait.
06:11Il n'a pas dit qu'il renonçait,
06:13mais il a dit qu'il était capable d'en discuter.
06:15Mais saisissez le bâton.
06:17La vérité, c'est qu'il y a deux lignes rouges chez les socialistes.
06:19Il n'y a pas de ligne rouge, je vous le redis.
06:21En fait, c'est une ligne méenchoniste.
06:23Tant qu'ils n'auront pas retiré la camisole de Mélenchon,
06:25ils ne s'en sortiront pas.
06:27Et d'ailleurs, M. Bompard et l'ensemble de la France Insoumise
06:32a rappelé à l'ordre pendant 15 jours les socialistes,
06:35en disant, attention, si vous allez avec la droite,
06:37non seulement on censurera,
06:39mais vous serez punis aux élections.
06:41C'est ça qu'ils auront dit.
06:42– Rachid Tabal, vous avez une camisole mélenchoniste ?
06:44– Alors moi, personnellement, non, jamais.
06:46D'ailleurs, ils ont présenté Nist et les filles contre moi au sénatoire.
06:49C'est pour vous dire à quel point ils m'adorent.
06:51Mais excusez-moi, dans le débat d'aujourd'hui,
06:53puisque moi je veux bien qu'on raconte des histoires pour les enfants,
06:55ceux qui ont pactisé avec le RN dans notre pays,
06:58jusqu'à en faire un communiqué de presse en tête de Matignon,
07:00c'est une première historique, c'est vous et vos amis.
07:03Donc ne donnez pas de leçons.
07:04Quant à la France insoumise,
07:06quand à la France insoumise, laissez-moi parler,
07:08quand à la France insoumise, nous avons,
07:10vous avez en vue, il y avait des gens qui vociféraient,
07:13et puis nous les socialistes, nous avons décidé de faire,
07:15nous, le pas, les compromis, pour faire en sorte.
07:18– Vous avez essayé de proposer des choses.
07:19– Voilà, donc à ce stade-là, ce n'est pas Jean-Luc Mélenchon
07:22qui dirige le Parti Socialiste.
07:23– Cette affaire est très intéressante,
07:24cette affaire est intéressante sur le RN, c'est très intéressant,
07:26parce qu'il y a un arc républicain.
07:28– C'est quoi l'arc ?
07:31– C'est pas Berlioz, c'est quoi l'arc républicain ?
07:33– Lors des élections initiatives, les Français ont,
07:35et sur tous les bancs, il y a des députés,
07:37en dehors du RN, il y a des députés qui ont été élus
07:40contre l'hypothèse que le RN gagne.
07:44– Y compris des députés insoumis.
07:45– Y compris des députés insoumis, y compris des députés du ALR.
07:48Cet arc-là, s'il avait été capable de travailler ensemble,
07:52on n'en serait pas là.
07:53– On n'en est pas là.
07:54– Simplement en votant, simplement en votant
07:56et en mêlant ses voix avec le RN,
07:59en réalité, on rompt cet arc.
08:01LFI a trahi la confiance de ses électeurs.
08:03– J'ai l'impression que les Français, et tous ceux qui nous écoutent,
08:06sont enfermés dans le même repas de Noël,
08:08avec la même famille, qui s'engueulent toujours sur le même sujet,
08:11depuis le début, qui est le plus proche du RN ?
08:13– Mais vous avez raison, il y a un cousin éloigné
08:15qui peut venir nous rejoindre à la table.
08:16– Peut-être, mais vous êtes toujours dans un dialogue de sourds.
08:18– Les socialistes, on leur a tendu la main,
08:20sur les retraites et sur l'immigration,
08:22et ils sont toujours en train d'expliquer qu'ils ne veulent pas venir bosser.
08:25Mais ils ne veulent pas bosser, qu'est-ce que je vous dis ?
08:26La France n'a pas besoin de ce genre de personnes qui refusent de travailler.
08:30– Rachid Temal, venez travailler.
08:32– Excusez-moi, vous avez perdu les élections,
08:35vous n'avez pas donné des leçons aux gens, ça c'est pour commencer.
08:37Vous êtes minoritaire, donc arrêtez de raconter.
08:39– Mais vous aussi.
08:40– Contrairement à vous, on n'explique pas aux gens,
08:44venez ou cassez-vous, excusez-moi, il y a une différence de fond.
08:47Nous sommes le seul parti à avoir fait, à plusieurs reprises,
08:52par écrit, des propositions.
08:53Je ne les ai pas vues, les propositions d'horizon,
08:55donc c'est facile de fanfaronner.
08:56– Parce que vous ne les avez pas vues ?
08:57Non, parce que nous on les a faites.
08:58– Ils ne sont pas arrivés jusqu'à moi.
09:00Donc nous on a fait des propositions.
09:01On dit au Premier ministre, M. Bayrou,
09:03bon, nonobstant que vous avez dû braquer un président olympique pour être nommé,
09:07vous êtes maintenant en responsabilité,
09:09c'est à vous de démontrer que vous êtes capable d'avoir une majorité.
09:14Pourquoi il ne peut pas répondre très tranquillement aux propositions que nous faisons ?
09:18Il veut à la fois rassembler, mais il est incapable de répondre à une question simple.
09:23– S'il vous répond non, c'est une réponse très tranquille.
09:25Pourquoi est-il tenu de répondre oui à toutes les exigences du Parti socialiste ?
09:29– Ce n'est pas ce qu'on dit.
09:30Je n'ai pas dit qu'il réponde oui ou non.
09:32Qu'il réponde déjà.
09:33À ce stade, au moment où on se parle, à 8h40, 8h43,
09:37la méthode Bayrou, c'est pas de réponse.
09:39Et très honnêtement, quand j'entends, en on ou en off,
09:44ses amis qui seraient censés être ses amis,
09:46ce qu'il dit sur François Bayrou,
09:47franchement je n'ai pas le choix de se voir sur ce qu'est aujourd'hui le Premier ministre de la France.
09:51– Yvain Berrioz, vous êtes plutôt dans l'écurie d'Edouard Philippe,
09:53pas celle de François Bayrou.
09:55Franchement, la méthode Bayrou, elle en déconcerte plus d'un,
09:58y compris dans votre propre camp, on est d'accord quand même.
10:00– Soit, il n'en demeure pas moins qu'aujourd'hui,
10:03il y a deux propositions sur la table,
10:04et on demande au Parti socialiste de venir travailler avec nous.
10:06Vous dire ça aujourd'hui à la radio,
10:08ce n'est pas un truc qui me fait plaisir.
10:10Pour autant, je pense que c'est l'intérêt de la France qui commande.
10:13Et je le dis très tranquillement,
10:15il y a Bruno Retailleau qui a fait une avancée sur l'immigration,
10:18le Premier ministre a fait une avancée sur la retraite,
10:20venez travailler.
10:21– Donc, si François Bayrou demande à des ministres
10:24d'entrer dans son gouvernement, il faut qu'ils y aillent ?
10:26Vous voulez aussi que les socialistes…
10:27– Non, nous on est exactement pour le coup,
10:29c'est un truc qui nous rassemble avec le Parti socialiste,
10:31c'est qu'on a demandé qu'une feuille de route soit clairement établie.
10:34– Vous voyez, vous ne m'avez même pas suivi.
10:36– Vous nous reprochez, vous les socialistes.
10:38– Nous, nous avons dit, mais Orison a dit,
10:41à peu près comme tout le monde,
10:43oui, François Bayrou a été le Premier ministre,
10:45il faut que la France ait un gouvernement,
10:48donc travaillons ce gouvernement,
10:49il doit reposer quand même sur une feuille de route minimale.
10:52– C'est pas sérieux.
10:53– C'est normal.
10:54– Une feuille de route minimale.
10:55– Non mais là, vous voyez, c'est pas sérieux,
10:56ça fait, cher collègue, ça fait 10 minutes
10:58que vous essayez de vous faire avancer,
11:00et vous vous rendez compte,
11:01vous êtes sur la même position que le Parti socialiste,
11:02vous dites la même chose, je m'explique,
11:04vous dites simplement…
11:05– Sur la même méthode.
11:06– Non, nous ne disons pas la même chose que vous,
11:07nous disons la même chose,
11:08il faut effectivement une feuille de route,
11:09pour qu'il y ait une feuille de route,
11:10il faut que le Premier ministre réponde.
11:11– Eh bien, on vous aura mis d'accord sur une chose,
11:13vous attendez du Premier ministre François Bayrou,
11:15une feuille de route précise sur ce qu'il veut faire,
11:17avant Noël ou après Noël.
11:19Merci à tous les deux,
11:20d'être intervenus ce matin sur Sud Radio.
11:22– Merci à Sud Radio.
11:23– Rachid Temal, merci à Sud Radio,
11:24toujours parlons vrai,
11:25je vous souhaite de très joyeuses fêtes auprès des vôtres.
11:27– Merci à vous aussi.
11:28– Et de votre joyeuse fête.
11:29– Joyeux Noël.
11:30– Exactement, Rachid Temal,
11:31sénateur Parti socialiste du Val d'Oise,
11:32et Sylvain Berrios, député à Renter-Horizon du Val-de-Marne,
11:36que je ne me trompe pas de département francilien.