Mettez vous d'accord avec Eric Tegner, Sophie De Menthon, Jean Pierre Denis et Yves D'Amécourt
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00:00On est ensemble avec vous pour ce 10h midi et pour commenter l'actualité avec Éric
00:09Tegner, journaliste, président de Frontières, c'est à la fois un magazine et un site, débat
00:15tous les vendredis, dans la vérité en face, vous êtes face à Alex Darmon, c'est Patrick
00:20Roger qui arbitre ce débat et il y a un nouveau numéro d'ailleurs de Frontières qui sort
00:24aujourd'hui avec Marine Le Pen et Jordan Bardella en couverture.
00:28Oui, ils ont accepté de se prêter au jeu de la une, de la pose photo et on a eu aussi
00:33des interviews absolument de toutes les droits, de Zemmour, Ciotti, on a eu François-Xavier
00:37Bellamy, etc. pour un petit peu poser les bases de ce qui va se poser dans les mois
00:41à venir.
00:42Ce fuit de menton ne devrait pas tarder à arriver, Jean-Pierre Denis, bonjour, journaliste
00:46écrivain et chroniqueur à la Croix, bonjour, et Yves Damécourt, viticulteur et ancienne
00:52élue locale.
00:53Vous savez, je pense souvent à vous, avec ce que vous nous aviez raconté qui m'avait
00:56considéré, je vous le dis à chaque fois, de cette descente des douanes chez vous, quand
01:01on parle d'insécurité, quand on parle de délinquance, quand on parle de dysfonctionnement,
01:06les douanes qui débarquent chez vous à combien, 20, 30 ?
01:09Ils étaient 15, c'est quand même très impressionnant.
01:11Et tout s'arrête et on vous traite comme un criminel pour vérifier.
01:15J'ai l'impression d'être Pablo Escobar ce jour-là.
01:18Oui, voilà.
01:19Tous ces sujets, pas tous ces sujets, je ne vous les ai pas annoncés, Pierre Palma est
01:23condamné à de la prison ferme.
01:24Le ministre de l'économie, ce matin, dans Le Parisien, prévient, attention à l'impôt
01:29de trop.
01:30Ben oui, mais c'est un peu lui le patron, donc on a envie de lui dire, allez-y, faites
01:32des économies.
01:33Faut-il travailler 7 heures de plus pour financer la sécu ? Ça a été adopté au Sénat hier.
01:39L'insécurité, un Français sur dix confirme, avoue, qu'il ne sort plus seul par peur de
01:45se faire agresser.
01:46Beaucoup de sujets avec vous, on va commencer avec vos coups de cœur et vos coups de gueule.
01:50Jean-Pierre Denis, on va commencer avec vous.
01:53C'est cette banane comédienne qui a été vendue aux enchères.
02:00Attendez, vous parlez d'une banane, mais on parle de 6 millions de dollars.
02:04Attention, c'est une affaire sérieuse.
02:08Je pense qu'on a dû voir passer, c'est une banane avec un gros scotch.
02:11Oui, je l'ai vue, cette banane, dans une précédente exposition.
02:14Vous l'avez vue en vrai ?
02:15Oui, oui, c'est une banane, une vraie banane, comme vous en trouvez dans les marchés, les
02:20épiceries et les supermarchés.
02:23Vous connaissez le prix d'une banane et un morceau de ruban adhésif, et c'est collé
02:28au mur.
02:29C'est une œuvre d'art signée Mauricio Cattelan.
02:31Il y en a trois exemplaires et l'un de ces trois exemplaires a été racheté par un
02:37milliardaire des cryptomonnaies, d'ailleurs, pour 6 millions de dollars.
02:41Elle va pourrir la banane ?
02:43Ah oui, la banane, vous savez, une banane, si vous en avez une dans la corbeille de fruits
02:48chez vous, que vous l'oubliez, si on revient la semaine prochaine, la banane ne sera pas
02:53en très bon état.
02:54Mais ce qui fait la valeur, en réalité, c'est le certificat d'authenticité signé
02:57par l'artiste.
02:58C'est ça qui vaut en réalité 6 millions de dollars.
03:01Il y a des conditions dans lesquelles vous pouvez renouveler cette œuvre d'art.
03:05Alors, moi, ce n'est pas vraiment un coup de gueule, en fait, c'est plutôt un coup
03:08de cœur parce que je trouve que Mauricio Cattelan, il a l'art de montrer l'absurdité
03:15du marché de l'art.
03:17C'est quand même quelque chose d'absurde.
03:19Et puis, on a tous, en même temps, c'est quelque chose d'assez juste.
03:22On a tous un billet.
03:24On a encore des billets de banque dans nos portefeuilles, un billet de 10 euros, c'est
03:28un bout de papier.
03:29C'est nous qui décidons que ça vaut 10 euros et on est tous d'accord pour dire que ça
03:31vaut 10 euros.
03:32En réalité, c'est juste un petit bout de papier.
03:34Donc, c'est assez perturbant, c'est assez troublant.
03:36Moi, ce que je trouve extraordinaire, c'est qu'il y ait des gens assez, je ne sais pas
03:42quoi, chaque auditeur pourra le qualifier, mais qui puissent sortir 6 millions de dollars
03:48pour une banane.
03:49C'est quand même...
03:50Moi, je ne le ferais pas, honnêtement, franchement, si je les avais.
03:54Moi, je préfère ce qui s'est passé à New York chez Christie, c'est un Magritte qui
03:57a été vendu 121 millions de dollars.
04:00C'est l'Empire des Lumières qui a été adjugé mardi dernier.
04:04Ah oui, alors je préférerais avoir le Magritte, en effet.
04:06Alors, ce n'est pas le même prix, vous avez remarqué, c'est encore un peu plus cher.
04:08Absolument.
04:09Ça veut dire qu'il y a le marché de l'art, en tout cas, se porte plutôt bien.
04:13Ce que ça veut dire aussi, c'est qu'il y a un marché des milliardaires.
04:16Pour moi, c'est ça qui me paraît le plus intéressant, c'est-à-dire qu'il y a réellement
04:20des gens qui sont prêts à surenchérir pour se faire plaisir, se faire mousser, se faire
04:24un petit peu de pub aussi, en disant j'ai acheté ça, 6 millions de dollars, voyez
04:28comme je suis quelqu'un d'important.
04:30J'espère qu'il va être important et bien, j'espère qu'il a donné une partie de cette
04:33somme aussi au producteur de la banane.
04:35Oui, alors, l'histoire ne le dit pas.
04:38Je vous conseille de lire Jean Clerc qui écrit beaucoup sur l'art contemporain, qui a écrit
04:44un petit livre absolument remarquable sur ce bouquet de tulipes immondes de Jeff Koons,
04:48enfin tous les goûts sont dans la nature, mais qui a coûté une fortune à la ville
04:51de Paris, qui est à côté du Grand Palais.
04:54On l'a planqué, on l'a mis dans un coin entre quelques arbres, ça décore.
04:59Il y a des bananes qui peuvent avoir de la valeur, si vous avez suivi ce qui s'est passé
05:03avec Starship ce week-end, où Elon Musk a renvoyé à nouveau, c'était un autre test
05:07avec une fusée, cette fois-ci, il a mis une banane dedans.
05:10Donc ça, pour le coup, ça pourrait lui donner de la valeur, si après, il y avait justement
05:13une mise aux enchères de cette banane.
05:15C'est très intellectuel ce matin, ça vous laisse de marbre, vous préférez qu'on envoie
05:19du raisin.
05:20Pour avoir travaillé avec les planteurs de bananes de Guadeloupe et de Martinique, j'étais
05:24en train d'essayer de faire le calcul de combien de kilos de bananes ça pouvait rapporter.
05:29Et puis, je pense aussi, parce que vous savez qu'aujourd'hui, un des moyens d'acheminer
05:34la drogue vers la France, ce sont les conteneurs de bananes.
05:38C'est pour ça que d'ailleurs, la Guadeloupe et la Martinique intéressent beaucoup les
05:41narcotrafiquants, parce qu'ils arrivent par bateau en Guadeloupe et en Martinique, et
05:44ensuite, ils mettent leur drogue dans les conteneurs de bananes, que les douaniers ont
05:47beaucoup de mal à trier à l'arrivée, parce que c'est compliqué.
05:50Et donc, il doit y avoir beaucoup d'argent aussi, qui est gagné grâce à la banane,
05:54mais qui ne va pas aux planteurs de bananes.
05:55Mais c'est vrai que ça interroge quand même toujours ce prix de 6 millions de dollars
05:58pour une banane.
05:59Vous savez qu'il y a un petit malin aussi, un jour, qui est allé dans une expo, il a
06:04enlevé le morceau de scotch qui retient cette banane, je vous assure que c'est vraiment
06:07facile à faire.
06:08Et puis, il a mangé la banane.
06:10Alors, évidemment, les gardiens du musée de l'expo sont arrivés, c'était vraiment
06:14un crime, un sacrilège, pratiquement, aujourd'hui, puisque c'est de cet ordre-là.
06:18Et il a dit, ben non, je suis moi-même en train de faire une œuvre d'art, je suis l'artiste
06:23qui mange la banane et je participe à cette œuvre d'art.
06:26Et voilà, donc on pousse la logique de l'absurde jusqu'au bout.
06:30Après, je crois qu'on est tous à peu près d'accord que quand on regarde Notre-Dame,
06:35on voit une vraie œuvre d'art.
06:37On en est où des vitraux d'ailleurs ?
06:39On en est où des vitraux qui doivent être remplacés, vous ne savez pas ?
06:46Je crois que ça a été abandonné, mais je ne sais pas.
06:49Bon, je vous encourage.
06:51Mais il y a dans ce monde-là des crypto-monnaies ou ailleurs, il y a un nombre certain, important,
06:58de gens pour qui dépenser 6 millions de dollars pour une banane, c'est quelque chose de simple
07:05qu'ils font pratiquement tous les jours, il faut le savoir.
07:07Ce qui serait intéressant, c'est de conseiller à Extinction Rebellion d'aller plutôt mettre
07:10de la soupe sur les bananes scotchées plutôt que sur les Van Gogh ou la Joconde.
07:16J'étais allée à une exposition au musée d'art moderne de la ville de Paris, il y avait
07:20un tas de journaux, c'était une œuvre d'art, et l'artiste était là, je lui ai demandé
07:24mais qu'est-ce que ça va devenir, il m'a dit mais on les jette après.
07:27Donc c'est de l'art conceptuel en fait.
07:29En tout cas, je vous encourage à aller au musée d'Orsay, voir l'exposition Caillebotte
07:34si vous avez l'occasion de venir à Paris, c'est absolument merveilleux avec une petite
07:38réserve sur l'interprétation un peu walkiste parfois de certains tableaux, c'est-à-dire
07:46dont les hommes chez Caillebotte, c'est vrai que Caillebotte à l'inverse de beaucoup de
07:51ses contemporains a dessiné beaucoup d'hommes, donc on sous-entend une homosexualité.
07:56Peut-être que c'est vrai, mais en tout cas il y a une réelle interprétation.
08:02Et alors ? Et alors rien justement, vous êtes walkiste
08:06maintenant.
08:07Non au contraire.
08:08Je me souviens qu'il y a une espèce de catéchisme, encore une fois, excusez-moi l'expression,
08:15mais il y a cette espèce d'obligation aujourd'hui de plaquer ce genre de grille de lecture sur
08:20les artistes.
08:21Vous pouvez plus maintenant Rembrandt, alors oui d'où tirait-il ? Que montrait-il ? Est-ce
08:26que les Pays-Bas à son époque n'étaient pas colonialistes ? Tout ça est un peu ridicule.
08:31Je pense que ce sont des précieuses ridicules d'ailleurs tous ces conservateurs qui font
08:35ça.
08:36Caillebotte, c'est juste un très très grand artiste parce qu'on ne connaît que les raboteurs
08:41de parquet alors qu'il a des toiles absolument exceptionnelles.
08:45Allez, on marque une pause et on se retrouve dans un instant après ce petit intermède
08:49mais intéressant, passionnant qui nous sort de cette actualité un peu pesante.
08:55A tout de suite sur Sud Radio.
09:06Mettons-nous d'accord aujourd'hui autour d'Éric Tegner, journaliste président de
09:09Frontières.
09:10C'est à la fois un site et c'est également un journal trimestriel, c'est ça ? C'est
09:17un trimestriel ?
09:18C'est un trimestriel, exactement.
09:19Qui sort aujourd'hui, nouveau numéro avec Marine Le Pen et Jordane Bardella en couverture
09:25et on vous retrouve évidemment tous les vendredis matins face à Alex Darmond dans La Vérité
09:29en face, présenté par Patrick Roger.
09:31Sophie de Menton, chef d'entreprise, présidente du mouvement Éthique.
09:34Bonjour Sophie.
09:35Bonjour.
09:36Vous êtes arrivée à cause de la neige.
09:37C'est la neige.
09:38Jean-Pierre Denis, journaliste écrivain, chroniqueur à La Croix et Yves Damécourt,
09:42viticulteur et ancienne élue locale.
09:44On va revenir sur la condamnation de Pierre Palmade, on va parler du ministre de l'Économie.
09:48Attention à l'impôt de trop, oui, on est d'accord.
09:51Faut-il travailler sept heures de plus pour financer la Sécu ? Insécurité, un français
09:56sur dix confie ne plus sortir seul par crainte de se faire agresser.
10:01Bref, tous ces sujets avec vous dans un instant.
10:04Sophie, c'est un coup de gueule ?
10:06Oui, c'est un coup de gueule un peu technique, mais quand même.
10:09Vous savez qu'il y a la COP29, bien sûr, et j'ai les bras ballants, parce que l'Azerbaïdjan
10:17a obtenu un prêt pour deux centrales de panneaux solaires.
10:21Bon, donc l'Europe, financement d'un montant global de 600 millions d'euros, 480 millions
10:27d'euros qui sont donnés par la Banque du Développement, et puis par deux banques asiatiques,
10:32la Banque du Développement Asiatique, la Banque d'Investissement, dont la Chine est
10:36le principal contributeur.
10:37Donc c'est complètement délirant, c'est des centrales solaires qu'on veut faire construire,
10:43on veut que l'Azerbaïdjan construise des centrales solaires, le tout financé par la
10:47Chine.
10:48On est dans un délire complètement, parce que la Chine est le principal producteur de
10:51panneaux solaires, et donc il y a 97% de la production mondiale, on est en train en Europe
10:57d'aider la Chine, à aider l'Azerbaïdjan pour faire des panneaux solaires.
11:01Il faut les aider, il paraît qu'il faut les éduquer, parce que les panneaux solaires
11:04ce n'est pas leur culture.
11:05Ils ont assez d'argent pour le faire, non ?
11:07En plus, complètement.
11:08Et puis l'Azerbaïdjan, mais qu'est-ce qu'on va faire ? Il y a un manque de bon sens, d'analyse
11:14basique.
11:15C'est l'État profond, c'est des choses qui sont...
11:19C'est l'Europe profonde maintenant.
11:20C'est beaucoup plus grave, parce que l'Europe profonde, alors on a un spécialiste maintenant
11:25peut-être qui va nous expliquer, mais j'ai trouvé ça...
11:29Vous savez, les milliards de dollars qui sont alloués chaque année par les pays développés
11:37aux pays en voie de développement pour l'action climatique, je pense que tout ça est un délire.
11:43On cherche de l'argent, on envoie là de l'argent, non ?
11:46Oui, on envoie là de l'argent, mais il n'y a pas que la France.
11:49C'est un pays producteur d'hydrocarbures, il faut le rappeler, c'est un petit détail
11:54aussi qui a son importance.
11:55Oui, un détail.
11:56Il faut les empêcher justement de produire des hydrocarbures et il faut les éduquer
11:59et leur dire mais non.
12:00On n'a pas besoin de leur donner de l'argent pour ça ?
12:03Non.
12:04Non ?
12:05Non.
12:06Oui, c'est ça.
12:07Mazar Associaire finalise le financement de 760 mégawatts de projets solaires en Azerbaïdjan.
12:13C'est le moment de rappeler aussi ce qui se passe avec l'Arménie, donc je pense que
12:19ce n'est pas forcément le meilleur moment d'aller soutenir ce régime.
12:24C'est un moment qui est monstrueux avec l'Arménie, il faut le dire et le redire.
12:27Non, mais tout ça, au-delà de ce cas, montre effectivement ces financements absurdes.
12:33Moi, j'ai une amie qui surveille, certains financements de certaines associations, elle
12:38se rend là-bas, elle se rend en France, je parle en France, il y a des centaines de millions
12:42d'euros qui sont donnés, elle va vérifier et elle se rend compte qu'il n'y a aucun
12:46contrôle, elle est dans un secteur particulier, qu'il n'y a aucun contrôle.
12:51Et Valérie, là, je rajoute quelque chose parce que ce que vous venez de dire est fondamental,
12:55car on passe sa vie, mais tous les jours, on a des nouvelles taxes qui pleuvent, on en
13:00parlera tout à l'heure, mais tous les jours, et d'ailleurs je reproche même, mais il n'y
13:05peut rien évidemment, au président du Medef de ne pas dire, on fera des efforts exclusivement
13:10quand vous montrerez où vous avez moins dépensé dans l'État.
13:14Je veux dire, il n'est pas question, on veut bien faire tous les efforts, mais et l'État ?
13:20Moi, je partage complètement cet avis, c'est vrai que tout ce qui est aide aussi étrangère,
13:25aide au développement, on avait même vu, il y avait des subventions même pour la Chine,
13:29l'Algérie, etc., plein de gens où en fait, soi-disant, on est dans le cadre de négociations,
13:33on se fait toujours avoir, on paie des pays pour contrôler l'immigration, il faut toujours
13:36payer plus parce qu'il y a quand même des centaines de milliers de personnes qui arrivent
13:39à traverser.
13:40Et de l'autre côté, la Chine, effectivement, qui est inquiétante parce que le marché américain
13:45se ferme effectivement aux Chinois et aujourd'hui, les Chinois qui ont une problématique de croissance
13:51au niveau interne se tournent d'abord, justement, vers l'Europe.
13:55Et moi qui ai l'habitude de dresser quand même, par exemple, des lauriers à Victor Orban
13:59qui fait des bonnes choses sur le point de vue de l'immigration, il représente aussi
14:02une porte d'entrée de la Chine au sein de l'Union Européenne et ça, c'est comme si
14:07ça n'existait pas.
14:08On est en train de leur donner du pouvoir et de l'influence et on n'est pas capable
14:11de voir que d'un point de vue géopolitique, on est vraiment dans la tête des élites
14:14chinoises devenues le seul débouché international aujourd'hui qui est vraiment cohérent de
14:19la part de la Chine et on n'est pas armés face à ça.
14:21– Jean-Pierre, Denis ?
14:22– Je vais être franc, Sophie.
14:24Mon réflexe de journaliste a pris le dessus.
14:26Quand vous avez raconté ça, je me suis dit, elle doit sûrement se tromper.
14:30Et j'ai vérifié en direct et en me disant, c'est sûrement, c'est pas possible en fait.
14:35Mais en fait, vous avez raison.
14:37– Mais oui !
14:38– C'est une histoire.
14:39– Et j'ai vérifié avec un ami arménien qui lui était très choqué.
14:42– C'est vrai que c'est quand même ahurissant.
14:45C'est d'autant plus quand on sait que la question de l'énergie fait partie de la stratégie.
14:49– C'était Figaro-Eco au principe.
14:50– Oui, mais vous avez raison.
14:51Mais moi, c'est mon réflexe de journaliste.
14:53– Moi aussi.
14:54Je sais que Valérie vérifie tout, toute la journée.
14:57– C'est vrai que je suis allée vérifier aussi tellement ça me paraissait ahurissant.
15:01On arrive à votre coup de gueule qui est un peu en lien sur l'état profond,
15:06les économies, les prélèvements.
15:08– Oui, mais sur le photovoltaïque, il y a un vrai sujet,
15:11mais qui nous déborde aussi en France.
15:13Parce qu'aujourd'hui, vous savez qu'on est en train d'inciter des agriculteurs
15:18à transformer leurs terres cultivables en champs photovoltaïques
15:22sous couvert d'un agrivoltaïsme qui coûte une blinde à l'État,
15:26où on achète de l'électricité à prix d'or alors qu'on n'en a pas forcément besoin.
15:30Puisqu'on l'achète même quand on n'en a pas besoin.
15:33Et à côté de ça, on leur demande de mettre en jachère des terres cultivables.
15:36Donc on va avoir finalement des animaux sous des panneaux photovoltaïques
15:39et des jachères à côté.
15:40Tout ça avec des panneaux photovoltaïques dont toutes les cellules arrivent de Chine.
15:44Et on a des gisements de silice en France que l'on exploite pour envoyer en Chine.
15:48– Et on voit dans toute la France des hangars qui sont vides,
15:53mais qui sont construits pour supporter des panneaux solaires dans toutes les campagnes.
15:57– Mais qui ? Moi je ne comprends pas parce que je suis une cheffe d'entreprise,
16:00donc c'est basique.
16:01Dans une entreprise, c'est le chef, il y a un chef d'entreprise.
16:05Je ne comprends pas comment on prend des décisions comme ça,
16:08des décisions collectives.
16:10Il y a un moment où il y a quelqu'un qui dit, voilà on va faire ça, on va prêter.
16:14– Mais il y a trop, il y a trop de strats.
16:17– L'engagement financier de l'État français sur ses productions, c'est 150 milliards.
16:22– Mais qui décide ?
16:24– Mais c'est les ministères de transition écologique, de l'écologie, etc.
16:28150 milliards l'engagement de l'État.
16:30– Votre coup de gueule, Yves Damécourt, c'est cet état profond
16:34qui confond économie et prélèvement.
16:36– Absolument, vous savez, quand on était collégiens,
16:39on avait une histoire qui nous faisait tous rigoler.
16:41On disait à un copain, je te parie 10 euros,
16:46que si tu me donnes 20 euros, je te rends 30 euros.
16:49Alors le copain il réfléchit et il dit, c'est une opération blanche,
16:53allez on va s'amuser, je te donne mes 20 euros.
16:55Il dit, je ne te rembourse pas, tu as perdu ton pari, tiens je te donne 10 euros.
16:58Et vous vous retrouvez avec 10 euros en moins,
17:00et vous avez piqué 10 euros au copain qui vous faisait confiance.
17:02– Vous faisiez ça déjà avec des euros à l'époque.
17:04– Avec des francs, excusez-moi, je me rajeunis un peu, bravo.
17:09Et donc c'est exactement ce qui s'est passé avec la suppression de la taxe d'habitation.
17:13Emmanuel Macron dit, on va supprimer la taxe d'habitation.
17:16Formidable, tout le monde la paye, donc tout le monde est content,
17:18on supprime la taxe d'habitation, ça coûte 20 milliards.
17:20Donc l'État dit, on va compenser exactement la taxe d'habitation aux communes.
17:24On vous donne 20 milliards de dotations pour remplacer.
17:26Et puis les communes font confiance.
17:28Alors ce n'est pas indexé sur l'inflation,
17:30donc petit à petit les communes perdent un petit peu la dynamique de la taxe d'habitation.
17:34Et puis maintenant le Premier ministre dit,
17:36comme nous on a emprunté finalement pour compenser ces 20 milliards,
17:40puisqu'en fait on n'a pas fait les économies en face,
17:42eh bien on va vous demander 5 milliards pour venir abonder à l'emprunt
17:46que l'on a fait pour supprimer la taxe d'habitation.
17:49Et donc voilà, c'est exactement le faux pari.
17:52Et l'État nous annonce qu'il fait des économies, en fait il ne fait pas d'économies.
17:55Il est en train de ponctionner plus les entreprises,
17:58plus l'épargne des Français, plus les collectivités.
18:01En fait c'est le retour de la cigale et de la fourmi.
18:03Vous savez Pitéri qui chantait, la fourmi ne veut pas donner son miam,
18:06la cigale elle est menteuse, la fourmi n'est pas prêteuse.
18:08Et on se retrouve dans cette situation aberrante
18:11où en fait les gens qui ont fait des efforts de bonne gestion,
18:13parce que je rappelle quand même que François Hollande, Président,
18:15avait piqué 11 milliards de dotations aux communes.
18:19Elles ont fait tous les efforts, etc.
18:21Elles ont restauré Truc, elles ont restauré leur trésorerie.
18:23Les communes c'est 80% de l'investissement national.
18:26Et donc derrière tout ça il y a des projets.
18:28Et là l'État vient leur dire, je vous pique.
18:30Et en plus de ça, il pique à effet rétroactif.
18:33Parce que les communes quand elles dépensent,
18:35elles dépensent TVA comprise.
18:37Et deux ans plus tard, l'État leur rembourse la TVA.
18:39Et là il est en train de leur dire,
18:41la TVA que je vous ai promis il y a deux ans,
18:43je vais en prendre une partie et je ne vous la rembourserai pas.
18:45C'est-à-dire qu'en fait, les gens ont planifié leurs projets,
18:48ont tenu en compte de ça, et l'État fait des faux.
18:51C'est hallucinant.
18:53Et donc il dit que je fais des économies...
18:55C'est ce que disait un peu David Lissnard dans son interview d'ailleurs.
18:57Absolument, tout à fait.
18:59Alors je veux me permettre quelque chose quand même.
19:01C'est que toute cette politique, pour l'instant quand même,
19:03d'augmentation potentielle des impôts, etc.
19:06et de rupture aussi avec ce qui s'est passé même les sept dernières années,
19:10c'est voulu par Michel Barnier qui vient d'un Républicain.
19:12Moi ce qui me rend un peu fou,
19:14c'est que ça fait des années qu'on entend les Républicains parler de quoi ?
19:17Parler de valeur-travail.
19:18On va en parler tout à l'heure avec des stateurs gratuites.
19:20Parler également de décès collectivité.
19:22Là on voit cette histoire.
19:24Parce que c'est Michel Barnier qui est responsable à un moment.
19:26Il était candidat à la primaire.
19:28Il a toujours été salué, etc. au sein des Républicains.
19:30En fait, c'est vraiment les gens qui se moquent de nous,
19:33qui pendant des années dans le débat public,
19:35se la jouent libéraux, faut faire des économies,
19:37faut libérer l'emploi, etc.
19:39et qui dès qu'on se sent responsabilisés sont complètement démagos.
19:42On en vient à regretter la politique économique d'Emmanuel Macron
19:45des sept dernières années.
19:47Ils sont en train de tout détruire, tout ça,
19:49avec les élections de censure dans quelques semaines.
19:51Aujourd'hui, on sait déjà qu'en fait, de toute façon,
19:53au niveau de l'attractivité du pays à l'étranger,
19:56c'est une catastrophe.
19:57C'est la seule chose qu'Emmanuel Macron avait véritablement réussie.
20:00Et ça, les Français, ils en ont marre de ça.
20:03Et donc oui, on entend David Lissnard dire ça,
20:06mais en fait, quelle est la crédibilité maintenant ?
20:08La crédibilité de David Lissnard, c'est qu'il l'a fait dans sa commune.
20:11Oui, mais c'est toujours la même chose.
20:13Regardez les sénateurs LR.
20:17Pourquoi aujourd'hui, ils votent sur cette histoire des 7 heures gratuites ?
20:21Ils bassinent avec la valeur travail en permanence.
20:24En fait, les gens sont perdus.
20:26Il n'y a pas un seul parti à l'Assemblée, à ma connaissance,
20:28qui soit venu avec un réellement plan d'économie.
20:31Le problème de ce gouvernement, c'est qu'il ne trouvera jamais une majorité
20:37pour faire un réel plan d'économie.
20:39Donc, c'est la fragilité même de ce gouvernement
20:41qui est en question en réalité.
20:43Moi, je voudrais revenir sur la question des communes,
20:45parce que c'est un point important.
20:47On l'a dit juste comme ça en passant.
20:49Il ne faut pas non plus être maniqué.
20:51C'est-à-dire que les dépenses des communes,
20:53ce n'est pas les gentilles communes et le méchant État.
20:55Vous avez parlé d'investissement.
20:57On a tendance à qualifier d'investissement en France
21:00des dépenses qui ne sont pas toujours...
21:02Un investissement, ça dit bien ce que ça veut dire.
21:04Il y a plusieurs chefs d'entreprise autour de cette table.
21:08Vous savez très bien ce que ça veut dire.
21:10Là, ce sont des dépenses parfois de fonctionnement
21:12qui sont appelées investissement.
21:14Ou des dépenses somptuaires qui sont appelées investissement.
21:16Donc, il faut être assez précis.
21:18Moi, je ne suis pas opposé.
21:19Je pense qu'on en connaît tous beaucoup d'exemples
21:21à ce qu'on demande aussi un effort aux communes.
21:24Et puis, les réformes qui ont consisté à empiler des échelons
21:28qui étaient censées amener des économies,
21:30évidemment, c'était prévisible,
21:31vont amener à davantage de dépenses.
21:33Sur les moyens de fonctionnement, moi, je vous rejoins.
21:34Mais je note par exemple ce qu'a dit le maire de Salbry récemment,
21:37Alexandre Avril.
21:38Il dit, je suis devenu maire aux dernières élections.
21:40Je suis arrivé dans ma mairie.
21:42Et j'ai vu, c'est quelqu'un qui fait une gestion formidable de sa mairie,
21:45mais il dit, je me suis retrouvé avec des employés municipaux
21:48qui étaient en arrêt maladie prolongée de plusieurs années.
21:51L'État, aujourd'hui, devrait plutôt faire une réforme
21:53pour leur donner les moyens de faire des ruptures de contrats.
21:56Parce qu'effectivement, on a vendu par exemple la fusion des régions
21:59en disant, oui, ça va faire gagner les économies, etc.
22:01La réalité, elle est là.
22:03C'était le débat sur les arrêts maladies,
22:05le jour de carence, le vrai sujet,
22:07c'est comment virer les gens qui abusent de ce système.
22:10Les gens qu'on ne voit plus, qui sont des fonctionnaires fantômes.
22:12Je vais vous donner un exemple très précis.
22:14Vous allez le donner après la pub. On va marquer une pause.
22:24Avec vous sur Sud Radio pour commenter l'actualité.
22:26Nous parlions de financement.
22:29Yves Damécourt, c'est Yves qui voulait réagir.
22:33J'ai été président de la communauté de communes pendant 12 ans.
22:36On m'a imposé deux fois de grandir à la communauté de communes.
22:38Parce que ce n'est pas nous qui avions choisi.
22:40On fonctionnait très bien comme ça.
22:42La deuxième fois, c'était la loi NOTRe.
22:44Donc on est passé de 36 communes à 50 communes.
22:46La seule économie, parce que notre communauté de communes,
22:48c'était les routes.
22:50L'enfance et la jeunesse.
22:52La fusion n'a pas changé le nombre d'enfants,
22:54n'a pas changé le nombre de nourrissons,
22:56n'a pas changé le nombre de kilomètres de route.
22:58La première économie qu'on pouvait faire,
23:00puisqu'on se retrouvait avec deux directrices générales des services,
23:02c'était d'en supprimer une des deux.
23:04Je me suis retrouvé vers les services de l'État.
23:06J'ai dit aux directrices générales des services,
23:08il n'y a pas de procédure, vous êtes obligés de garder les deux.
23:10Donc ça ne marche pas.
23:12J'étais conseiller régional quand il y a eu la fusion de la Nouvelle-Aquitaine.
23:14Trois régions qui fusionnent.
23:16Un dimanche après-midi à l'Élysée,
23:18on change d'avis trois fois,
23:20et puis finalement on fusionne.
23:22L'objectif annoncé de cette fusion,
23:24en France, c'était 14 milliards.
23:26Très mal construit sur la Nouvelle-Aquitaine,
23:28parce qu'il y a des territoires qui n'ont rien à voir.
23:30Ça n'a rien à voir. Mais où sont les 14 milliards d'économies
23:32promis par ces fusions ?
23:34Au rapport de la Cour des comptes,
23:36on a augmenté de 5 milliards les coûts des régions.
23:38Et donc ce millefeuille qui est imposé par l'État,
23:40ça ne marche pas.
23:42Les gens pensent que ce qui est gros est plus facile à gérer
23:44que ce qui est petit. C'est tout le contraire.
23:46L'absentéisme dont vous parliez tout à l'heure
23:48des agents municipaux,
23:50il est d'autant plus faible que la commune est petite.
23:52Et puis les communes,
23:54nous on avait cinq ans de communes,
23:56la plupart des élus de ces communes,
23:58ce sont des gens qui sont bénévoles et qui donnent du temps
24:00à la collectivité.
24:02Et donc régenter tout ça et remplacer tout ça
24:04par de la fonction publique, ça ne marche pas.
24:06C'est des coûts en plus.
24:08L'État peut faire des économies. Un sujet que je connais bien,
24:10l'agriculture.
24:12Depuis 1980, le nombre d'exploitation agricole
24:14a été divisé par trois. On est passé de 1 200 000
24:16à 400 000.
24:18Pendant le même temps, le ministère de l'Agriculture,
24:20les effets effectifs ont été multipliés
24:22par deux. On est passé de 18 000
24:24à 36 000 agents. Vous ajoutez à ça
24:26les agents des champs d'agriculture qui sont environ 6 000.
24:28Les deux tiers passent leur temps
24:30à répondre à des injonctions du ministère de l'Agriculture.
24:32Vous ajoutez à ça les 15 heures par semaine
24:34que passe chaque exploitation
24:36à répondre à des injonctions de l'administration.
24:38Ça fait 150 000 équivalentes en plein.
24:40Vous ajoutez à ça les personnels des affaires.
24:42Ça fait 1 000 personnes.
24:44Vous ajoutez à ça les personnels de la mutualité sociale agricole.
24:46On va bientôt avoir plus de gens
24:48qui travaillent dans les organismes de tutelle
24:50que chez les professionnels.
24:52– Je vais vous arrêter là-dessus parce que
24:54vous dites l'État.
24:56C'est qui l'État ? Je veux dire, il y a un gouvernement,
24:58qui veut redire un mot sur l'Assemblée nationale.
25:00L'Assemblée nationale est en train de tuer le pays.
25:02Ils sont en train de faire des calculs politiques monstrueux.
25:04En train de tuer,
25:06de vouloir que Marine Le Pen
25:08vote la censure d'un gouvernement
25:10et qu'est-ce qui se passera après.
25:12Ils veulent la pousser à faire ça pour qu'elle soit accusée.
25:14C'est des magouilles inimaginables.
25:16Il faut résister à ça.
25:18Nous ne sommes pas capables d'assurer
25:20et d'assumer
25:22une dissolution et que le gouvernement
25:24saute avant Noël.
25:26Qu'est-ce qui se passera après ?
25:28Il faut lancer un appel à cette Assemblée nationale
25:30qui c'est la honte de la France.
25:32– Oui, attendez,
25:34je pense que
25:36l'Assemblée nationale est composée d'un certain nombre
25:38je dirais dans tous les partis,
25:40je ne suis pas d'engagement partisan,
25:42qui essaient de représenter le mieux
25:44leurs convictions, leurs électeurs.
25:46Je n'aime pas trop l'idée qu'ils sont tous pourris.
25:48– Je n'ai pas dit tous pourris.
25:50Je dis qu'ils ne pensaient qu'à leur propre carrière et leur parti.
25:52– Je ne suis pas sûr.
25:54– Ils ne veulent pas s'allier avec quelqu'un.
25:56S'ils sont d'accord entre eux, ils ne s'allieront jamais
25:58à quelqu'un qui est composé.
26:00– Je voudrais qu'on avance un petit peu quand même.
26:02Éric, vous aviez un coup de gueule, vous ?
26:04– Oui, j'ai un coup de gueule, je pense qu'on ne sera pas d'accord
26:06autour de ce plateau, mais c'est sur
26:08Charles Consigny, hier qui était
26:10dans une radio concurrente,
26:12face à Jordan Bardella, mais qui lui a asséné
26:14un petit peu une accusation qu'on entend souvent
26:16et que je trouve un peu stupide.
26:18– Je crains qu'on soit passé
26:20à l'ère des Instagrammeurs.
26:22Et je pense que
26:24Gabriel Attal, vous-même,
26:26un certain nombre de personnages politiques
26:28d'aujourd'hui sont en réalité
26:30des gens qui sont à la politique.
26:32Ce que l'ENA Situation
26:34est à la mode,
26:36ou ce qu'un créateur
26:38comme Jacques Mu par exemple
26:40est dans le même secteur, c'est-à-dire
26:42des gens qui ont une très bonne maîtrise
26:44de l'image, un talent
26:46que je ne vous conteste pas, un talent
26:48oratoire, c'est pour ça que je pense que
26:50vous savez ce que vous dites quand vous le dites,
26:52mais qui au fond n'ont pas fait
26:54la preuve, ni par leur formation,
26:56ni par leur parcours,
26:58de leur capacité à
27:00assumer les fonctions auxquelles ils aspirent.
27:02– Ça n'a pas de sens ce qu'il dit en plus.
27:04– C'est quand même un peu vrai, non ?
27:06– Je veux dire, si on met juste le temps
27:08d'aller au bout, parce que…
27:10– Non mais sur les comparaisons, Jacques Mu,
27:12c'est un créateur qui sait…
27:14– La comparaison, elle est nulle,
27:16de la part de Charles Consigny,
27:18déjà j'aimerais pas être le client de Charles Consigny
27:20puisqu'il passe tellement de temps à la radio
27:22qu'il doit y avoir beaucoup de retard quand même
27:24sur ces dossiers, mais passons.
27:26En fait, l'accusation de dire
27:28Bardella, c'est un instagrammeur,
27:30un tiktoker, pourquoi ? – Il n'a pas dit que Bardella, si j'ai bien entendu.
27:32– Il a dit vous. – Je me concentre dessus
27:34parce que c'est là-dessus que, dans les couloirs, à chaque fois
27:36qu'on va à une radio, à une télé, tout le monde me dit ça.
27:38– Non mais il a dit à ta dégâte, Bardella, si j'ai bien entendu.
27:40– Oui mais il était face à Jordan Bardella,
27:42donc il y a eu un clash sur le plateau, c'est ça qui est contextuel.
27:44Pourquoi c'est stupide ?
27:46Parce qu'en fait, on fait comme si
27:48Bardella, il allait faire une petite danse
27:50sur TikTok, la même chose
27:52quand TikTok s'est lancée, et que ça n'avait
27:54aucun sens. Moi, par exemple, mon média
27:56Frontier, on est beaucoup plus sur TikTok, les réseaux sociaux,
27:58Instagram, donc on voit bien ce qui se passe.
28:00Aujourd'hui, par exemple, la colère des
28:02agriculteurs, le buzz principal,
28:04il n'est pas sur Twitter, il n'est pas sur YouTube,
28:06il est sur TikTok. TikTok est devenu
28:08un média authentiquement politique.
28:10Par exemple, il y a dix jours, on a accompagné
28:12effectivement, pour notre magazine, Jordan Bardella
28:14dans Lotte et Garonne, et il y a à ce
28:16moment-là, justement, un agriculteur qui
28:18lui dit cette chose intéressante, qui dit, on espère que vous
28:20n'êtes pas un produit marketing parisien,
28:22ne nous décevez pas, ça a fait plus d'un million
28:24de vues, Sud-Ouest n'en parle pas, etc.
28:26Ça marche sur TikTok. Ce que je veux dire par là,
28:28c'est qu'en fait, Obama, lorsqu'il avait
28:30compris Facebook, et qu'il avait mené cette
28:32campagne, 2008 personnes disaient,
28:34ah oui, c'est un candidat vide, etc.
28:36Moi, je passe ma vie à voir des hommes politiques,
28:38y compris du centre, qui vont venir
28:40dans mon média, qui vont me dire, ah oui,
28:42comment on fait pour percer sur TikTok,
28:44parce qu'il y a ma fille qui me parle toujours de Bardella,
28:46j'aimerais bien faire la même chose. Donc, sur les plateaux
28:48TV, ils vont accuser Bardella, mais ils savent eux-mêmes,
28:50quand ils viennent du centre, que leur fille ou leur fils,
28:52ils regardent Bardella. Est-ce qu'ils sont en train de dire
28:54que leur fille, c'est leur fils, sont des débiles ?
28:56Non, et en fait, c'est une
28:58erreur politique de leur part. Ça fait
29:00des années qu'on dit, justement, que les politiques
29:02doivent parler aux jeunes, et quand ils le font,
29:04lorsque ils le font, justement, avec les bonnes méthodes,
29:06on essaye de le dédouer. Quand je
29:08dis ça, c'est pas pour défendre Bardella, c'est parce qu'en fait,
29:10il y en a assez, d'avoir des
29:12responsables politiques français, des commentateurs,
29:14qui ne comprennent rien. On a vu aux Etats-Unis,
29:16Trump, qui a tout compris, en allant chez
29:18Joe Reagan. On a vu Nicolas Sarkozy, en allant
29:20chez Légende. Ça veut dire que, oui, il y a
29:22aussi les médias digitaux, et il faut
29:24arrêter de les mépriser. C'est important, il y a
29:26les médias traditionnels, les médias digitaux, et c'est pas
29:28parce que vous allez sur TikTok ou Instagram
29:30que vous êtes un débile, et c'est la raison.
29:32Je comprends.
29:34Jean-Pierre Demy.
29:36Et ensuite, on a des exemples,
29:38trois fois par jour, de fake news,
29:40et on ne... Non mais,
29:42ces réseaux sont la source terrible.
29:44Alors, attendez. Jean-Pierre Demy.
29:46Que les médias évoluent, que les supports évoluent, que TikTok
29:48soit aujourd'hui un support comme
29:50un autre, moi, j'ai pas de problème
29:52avec ça. Mais ce qui me semble intéressant,
29:54dans ce que j'ai entendu de l'extrait, là, que vous
29:56avez donné, qui concernait, donc,
29:58je répète, pas seulement Bardella, mais aussi bien
30:00Attal, il y a un point commun. C'est effectivement
30:02une génération de politiques
30:04qui arrivent sans passer par l'expérience
30:06du terrain. Ça, c'est un vrai sujet.
30:08C'est-à-dire, Chirac était l'exemple
30:10de celui qui disait, voilà, il faut
30:12aller au cul des vaches,
30:14si l'expression me semble...
30:16Voilà. Donc, c'était un certain
30:18nombre de politiques qui avaient d'abord l'expérience
30:20du terrain, et ça me semble quand même
30:22plutôt une bonne chose, plutôt que
30:24d'arriver directement par en haut,
30:26et par en haut étant les médias.
30:28Oui, Barnier cède.
30:30On a quelqu'un qui était commissaire européen pendant des années,
30:32il est incapable de bloquer le Mercosur.
30:34Génial, l'expérience.
30:36Non, mais d'abord, bloquer le Mercosur,
30:38c'est un autre sujet.
30:40Ça veut dire qu'en fait, le coup de l'expérience, ça ne veut pas dire grand-chose.
30:42Je pense que Attal...
30:44En fait, si Attal et Bardella, ils en sont là où ils en sont
30:46aujourd'hui, c'est déjà,
30:48j'ai envie de dire, si plutôt, sans expérience,
30:50ils sont aussi haut, c'est que ceux qui avaient
30:52de l'expérience, ils étaient vraiment nuls.
30:54Voilà ce qu'on peut aussi en sortir.
30:56On va marquer une pause,
30:58c'est la pub, et on se retrouve après.
31:00Sud Radio.
31:02Parlons vrai.
31:06Sud Radio, le 10h midi,
31:08mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
31:10Et nous continuons nos débats,
31:12alors je ne sais pas si on continue
31:14sur ce sujet.
31:16Si, c'est intéressant, vous vouliez peut-être réagir,
31:18Jean-Pierre Denis et puis Yves, on ne vous a pas entendu,
31:20Yves d'Amécourt, sur la communication
31:22sur cette accusation qui est faite
31:24à Jordan Bardella
31:26d'être un tiktoker, en quelque sorte,
31:28et de n'être que là
31:30pour communiquer,
31:32de ne pas être compétent, finalement, c'est ce qu'il nous dit.
31:34Aujourd'hui, les moyens
31:36de communication sont multiples, et qu'il faut tous les utiliser
31:38pour atteindre tout le monde,
31:40et on sait bien que la jeunesse
31:42ne regarde pas le journal de France 2
31:44ou TF1 le soir, et qu'il faut trouver d'autres moyens
31:46de communication. Moi, ce qui me préoccupe,
31:48c'est de voir depuis 40 ans
31:50que les gens qui sont les plus
31:52doués pour conquérir le pouvoir
31:54ne sont pas forcément les plus doués pour l'exercer.
31:56Aujourd'hui, on aurait besoin
31:58de gens qui exercent le pouvoir, qui ont le courage
32:00de prendre des mesures. Les solutions, on les connaît,
32:02on en parlait pendant cette page de publicité,
32:04tout le monde connaît les solutions.
32:06Il faut dégraisser
32:08le mammouth, comme disait un ministre
32:10qui a perdu son poste parce qu'il avait
32:12dit ça, ou réduire
32:14la voilure de l'administration,
32:16débureaucratiser,
32:18et je pense que Madeleine a été le plus
32:20furtif des ministres de l'économie
32:22quand il a dit ça, et il a été viré par Juppé
32:24quasiment immédiatement.
32:26Il faut le courage de prendre les bonnes décisions
32:28et il faut y aller.
32:30– Mais ce n'est pas si simple que ça.
32:32– Il faut du courage.
32:34– Il faut que les administrations suivent, il n'y a pas de ministre
32:36à la tête des administrations, elles sont toutes puissantes.
32:38– Vous savez, quand j'étais maire de Sauveterre,
32:40on nous a fermé notre trésorerie principale,
32:42donc il y avait 4 agents, et le trésorier payeur
32:44était venu à Sauveterre, il s'appelait M. Dubourdieu,
32:46pour rencontrer les maires, pour leur expliquer
32:48qu'il allait fermer cette trésorerie.
32:50Et donc il y a un maire qui était furieux, qui dit
32:52« si vous aviez un chauffeur, vous auriez pu venir,
32:54déjà c'est un agent de gagné ».
32:56Enfin bon, c'était un petit peu populiste.
32:58Mais en repartant de là, Dubourdieu me dit
33:00« vous savez, M. le Conseiller Général,
33:02c'est plus facile pour moi de fermer votre trésorerie,
33:04parce que c'est la plus petite de la Gironde,
33:06que de supprimer 4 postes dans mes bureaux à Bordeaux.
33:08Parce que si je supprime 4 postes dans mes bureaux à Bordeaux,
33:10j'ai tout le monde dans la rue,
33:12si je ferme la trésorerie de Sauveterre,
33:14je supprime 4 postes,
33:16j'ai répondu aux injonctions de l'État
33:18et personne n'en parle.
33:20Et voilà ce qu'il se passe.
33:22C'est-à-dire qu'on supprime le petit,
33:24on ne veut pas fermer des bureaux,
33:26on ouvre des bureaux, on ferme des lits,
33:28on ouvre des bureaux, on ferme des gendarmeries,
33:30on ouvre des bureaux et on ferme des classes,
33:32et en fait on se retrouve aujourd'hui avec 33%, 35%
33:34d'administration dans toutes nos administrations,
33:36alors qu'ailleurs c'est 25, c'est 20, c'est 22, c'est 18.
33:38– Mais c'est entièrement sclérosé,
33:40quand vous voyez que France Télévisions
33:42dit « il va nous manquer, je ne sais plus combien,
33:44120 millions d'euros »,
33:46qui va faire un audit aujourd'hui du service public ?
33:48Qui va aller voir ce qui se passe à France Télévisions
33:52dans la gestion du personnel ?
33:54Mais en même temps c'est impossible.
33:56Moi j'ai des amis qui sont là-bas qui me disent
33:58« il y a un technicien qui fait grève sur un plateau,
34:00vous ne pouvez pas faire l'émission,
34:02sinon vous avez une grève générale ».
34:04C'est-à-dire que s'il y a des choses qui se passent…
34:06– Une grève chez France Télévisions
34:08ferait de mal à personne.
34:10– Vous savez, nous on le voit sur le terrain.
34:12– C'est vous qui payez.
34:14– Je préfère payer et pas voir les absurdités
34:16– J'y ai travaillé à France Télévisions,
34:18j'ai vu comment les choses se passaient.
34:20Sur un poste il y avait trois personnes,
34:22parce qu'il y en a un qui était en quart de temps,
34:24une qui était en semi-congé maternité,
34:26le troisième qui était alcoolo.
34:28Ce n'est pas des mensonges ce que je vous raconte.
34:30On travaillait avec la SFP qui coûtait
34:32trois fois plus cher qu'une société privée.
34:34Tout ça c'est sclérosé, c'est complètement sclérosé.
34:36Il n'y a plus qu'à France Télé
34:38qu'il y a des maquilleuses et des coiffeuses
34:40sur les chaînes d'infos.
34:42Vous allez sur CNews ou sur BFM,
34:44il n'y a plus de coiffeuse et de maquilleuse.
34:46Là-bas où vous arrivez à 23h, il y a coiffeur, maquilleur.
34:48Donc il y a un moment sur la gestion du service public,
34:50il faut se poser des questions.
34:52– C'est exactement la réflexion que je me suis faite hier soir
34:54quand je rentre sans dûe.
34:56Anne-Sophie Lapix interviewait le président des maires de France.
34:58Je me suis dit mais si elle interviewait
35:00la direction de France 2 sur la Gabgi à France 2,
35:02peut-être qu'elle serait un petit peu moins arrogante.
35:04C'est hallucinant cette histoire, c'est incroyable.
35:06– Il y a des Gabgi, je ne sais pas,
35:08mais en tout cas il y a des questions à se poser.
35:10– Mais nous on le voit sur le terrain.
35:12Tout le monde s'intéresse à ce qui se passe à Bordeaux.
35:14Et quand on voit les reportages qui sont faits
35:16par les différentes chaînes de télévision,
35:18et quand on voit les effectifs qui viennent pour ces reportages,
35:20on se dit ben ils l'ont.
35:22– Vous avez les chaînes d'infos
35:24où il y a un reporter algérien qui fait tout,
35:26qui filme, qui monte, qui pose des questions.
35:28– Oui, qui a le drone, qui a le truc.
35:30– Et vous avez 4 personnes.
35:32– On s'est vu quand ils ont tout délocalisé
35:34pour les élections américaines, ils étaient tous là-bas,
35:36ils étaient ravis.
35:38– Mais c'est un exemple, vous n'êtes pas d'accord.
35:40– C'est-à-dire que c'est un service public,
35:42c'est ça dont on parle.
35:44– Il part du principe que s'il y a un manque…
35:46– Comme disait Alain Rousset,
35:48président socialiste de la région Nouvelle-Aquitaine,
35:50je pense que depuis 40 ans,
35:52on confond service public et fonction publique.
35:54Défendre les services publics, ce n'est pas défendre la fonction publique.
35:56On doit pouvoir faire des économies,
35:58supprimer des bureaux, comme je disais tout à l'heure,
36:00et améliorer le service public.
36:02Je dirais même que quand on allège l'administration,
36:04on améliore le service public.
36:06Et donc faire les deux en même temps, c'est possible.
36:08– Juliette, qui travaille avec moi,
36:10m'envoie un extrait de l'interview
36:12de Christophe Béchut ce matin,
36:14qui était l'invité de Jean-Jacques Bourdin.
36:16Dans 90% des cas d'enfants placés
36:18à l'aide sociale à l'enfance,
36:20les familles biologiques maltraitantes
36:22continuent à toucher les allocations familiales.
36:24– Mais bien sûr, mais on a parlé des appels l'autre jour,
36:26mais j'ai été conseiller général
36:28dans la commission Enfance Famille
36:30pendant sept ans.
36:32Les familles continuent à toucher
36:34les allocations familiales,
36:36les enfants sont à la charge du département.
36:38Et les services sociaux justifient ça.
36:40– Qui est le chef des services sociaux ?
36:42– Comment il le justifie ?
36:44– Il le justifie en disant que
36:46les familles accueillent les enfants
36:48à intervalles réguliers, qu'ils ont des frais de déplacement
36:50quand il faut rencontrer les trucs
36:52qui ne sont pas sur place, etc.
36:54Tout ça, c'est complètement aberrant.
36:56Une famille qui va toucher plus
36:58d'allocations alors que ses enfants sont placés,
37:00j'ai un exemple en tête,
37:02qui touche plus d'APL que le montant de son loyer
37:04et son voisin qui lui va bosser
37:06tous les jours et qui a des revenus
37:08bien inférieurs et à qui on va demander
37:10de travailler sept heures de plus par jour.
37:12– Il y a une révolution qu'on va proposer
37:14de baisser la dette de cinq balles.
37:16– Mais c'est ce que j'ai dit l'autre jour,
37:18et ça ce n'est pas la bonne révolution.
37:20Il fallait plafonner les APL à 90% ou à 80%
37:22du montant du loyer. 5% pour tout le monde,
37:245 euros pour tout le monde, c'était une mauvaise idée
37:26pour certains et ce n'était pas suffisant pour d'autres.
37:28– Le système des APL est clairement
37:30à la dérive parce que c'est un système
37:32qui a perdu sa vocation première
37:34et qui se traduit aussi pour les propriétaires
37:36par une augmentation des loyers
37:38parce que vous en déduirez l'APL.
37:40– Je ne comprends pas comment il n'y a pas un ministre
37:42qui sait ça, qui vous écoute,
37:44comment est-ce que dans la journée…
37:46– Non mais parce que c'est facile,
37:48parce que notre position est facile,
37:50c'est-à-dire toujours de dénoncer
37:52l'agabagie chez les autres.
37:54Je ne suis d'ailleurs pas toujours certain
37:56que les entreprises, en particulier les grandes entreprises
37:58soient beaucoup mieux gérées que certaines
38:00grandes administrations,
38:02quelques exemples en tête…
38:04– Qu'il y ait des erreurs bien sûr,
38:06mais elles ne font pas du témoin.
38:08– Les choses manichéennes me mettent toujours
38:10un petit peu mal à l'aise.
38:12Ce que je sais c'est qu'on est tous d'accord
38:14pour faire des économies aux autres,
38:16on a déjà parlé souvent à cette antenne,
38:18c'est-à-dire combien de fois un élu local va dire
38:20c'est l'État qui va faire des économies
38:22et vous, vous ne pouvez pas en faire aussi.
38:24Et puis les Français qui sont tous…
38:26on est tous d'accord avec ce qui vient d'être dit,
38:28les autres dépensent trop, c'est l'agabagie.
38:30Oui, mais on veut quand même garder notre bureau de poste,
38:32on veut quand même garder notre perception,
38:36et on a toujours des bonnes raisons
38:38de vouloir les garder,
38:40parce que c'est utile de notre point de vue.
38:42À un moment donné, il faut quand même rappeler
38:44que l'essentiel des dépenses
38:46dont on parle, la masse des dépenses,
38:48ce sont des dépenses sociales,
38:50d'ailleurs vous avez évoqué les dépenses sociales,
38:52ce sont les dépenses sociales,
38:54ce sont donc essentiellement des dépenses
38:56concernant les retraites et la santé,
38:58c'est ça le gros des dépenses
39:00aujourd'hui.
39:02Une fois qu'on commence à regarder
39:06la réalité de ces dépenses,
39:08si vous voulez expliquer aux gens
39:10qu'on va dépenser moins pour la santé,
39:12bon courage, moins pour les retraites,
39:14bon courage, voilà, c'est ça la réalité.
39:16C'est pas dépenser moins, c'est faire du ménage.
39:18Je vais vous dire une chose,
39:20quand le trésorier est venu nous voir
39:22pour supprimer notre trésorerie,
39:24je lui dis, ok j'entends vous fermer,
39:26autorisez-moi à travailler avec l'expert comptable du village.
39:28Autorisez-moi à déposer les recettes
39:30en liquide de la commune
39:32à la banque qui est au coin de la rue.
39:34Non, ils ont transféré la trésorerie
39:36à Langon et désormais il faut que les agents
39:38aillent à Langon pour déposer
39:40les quelques euros de recettes de la bibliothèque
39:42et on n'a pas le droit de travailler
39:44avec l'expert comptable.
39:46La vérité c'est qu'il y a 70 000 agents
39:48de plus au ministère des Finances en France
39:50que chez son homologue anglais ou son homologue allemand.
39:52La vérité c'est que les maires
39:54aujourd'hui signent des mandats et des titres
39:56pour payer et pour recevoir des recettes
39:58alors qu'il y a des moyens de paiement aujourd'hui
40:00de type TikTok
40:02qui s'appellent, je ne vais pas faire de la pub,
40:04et qui permettent de régler avec un cadre.
40:06Il y a des choses aussi
40:08quand même qui m'étagent, chaque fois qu'on en parle
40:10on se fait insulter, c'est que lorsque
40:12vous dites les gens,
40:14mais pas tort en soi, mais si on commençait déjà
40:16par rassembler ces gens-là, ça veut dire les Français
40:18et dire en fait on commence par faire une priorité nationale
40:20c'est-à-dire que oui,
40:22déjà on ne veut pas non plus prendre à tout le monde
40:24mais prenons à ceux qui n'ont pas cotisé, ceux qui ne sont pas Français
40:26en fait ne prenons même pas, ne leur donnons pas
40:28ça c'est toujours le sujet interdit
40:30vous parlez de santé, ben commençons par la ME
40:32moi je ne pense pas qu'on peut faire comme ça
40:34d'un coup 50 milliards d'économies
40:36mais commençons par ces milliards. Moi vous savez ce qui m'a surpris
40:38en parlant de services publics, le reportage
40:40de Cache Investigation la semaine dernière
40:42en fait ils ont fait 90% du temps
40:44ils ont dit la même chose que ce que je dis tout le temps
40:46ça veut dire que ça coûte très cher l'immigration
40:48mais eux, parce qu'ils ont fait quoi ? Ils ont fait un reportage
40:50où ils ont montré tous ces centres
40:52d'accueil des migrants etc, ils ont montré
40:54que plein de gens s'en mettaient plein les poches etc
40:56ça ils ont le droit de le dire, pas les gens comme moi
40:58mais derrière ils disaient quoi ? Ils disaient en fait
41:00il faut en mettre plus, il faut en donner plus
41:02il n'y avait pas du tout une logique de se dire
41:04oui à un moment ça représente des montants monstrueux
41:06donc arrêtons de faire croire justement
41:08que l'immigration c'est une chance
41:10à quel moment on peut dire qu'on a un système social
41:12un système de santé qui est en problématique
41:14et dans le même temps avoir une pensée de se dire
41:16on importe des gens qui vont amener avec eux
41:18une paupérisation de la société
41:20qui vont poser des problématiques
41:22dans les années à venir
41:24et ça on ne le pose pas dans ces termes
41:26à chaque fois. Je serais curieux de savoir
41:28comment fonctionnerait le monde du bâtiment
41:30le monde de la restauration
41:32le monde agricole
41:34et c'est vrai en France
41:36c'est vrai aux Etats-Unis
41:38où je serais assez
41:40curieux de voir ce qui va se passer
41:42dans la mesure où l'économie américaine
41:44elle repose en fait sur ces
41:46travailleurs qui sont illégaux
41:48il y a 7% de chômeurs
41:50qui ne veulent pas occuper les postes qui sont libres
41:52je ne suis pas en désaccord
41:54sur le fait que si on arrêtait
41:56il y aurait 6 mois de problématiques
41:58sauf que ça fait des années qu'on en parle
42:00aujourd'hui ça va s'arrêter quand ?
42:02parce que déjà il faut savoir une chose
42:04c'est qu'une partie de ces étrangers quand ils viennent en France
42:06c'est un phénomène qui est très connu, qui est sourcé
42:08ils vont travailler 2 ou 3 ans dans le BTP
42:10parce qu'effectivement ils viennent de pays où ils sont pauvres
42:12et après ils commencent à accéder à une forme de petite classe moyenne
42:14et là, tout comme les français
42:16qui sont là depuis des années
42:18ces boulots, ils ne les veulent plus
42:20et en général ils ont suffisamment cotisé aussi
42:22pour faire ce calcul que certains français font
42:24ça veut dire que les aides sociales au final apportent
42:26autant que d'aller travailler
42:28donc ils arrêtent, c'est ce qui fait qu'en fait
42:30on a 400 000 étrangers sur le territoire français
42:32qui sont au chômage, c'est sans fin
42:34ça veut dire que tous les 3 ans, il faut faire venir à nouveau des étrangers
42:36parce que les étrangers qu'on a fait venir 3 ans avant
42:38ils ne veulent plus ce boulot
42:40et maintenant ils sont intégrés au système social
42:42donc en fait, c'est quoi cette rive ?
42:44Vous savez pourquoi les entreprises font ça ?
42:46Parce qu'ils s'en moquent, parce que derrière c'est l'Etat justement
42:48Arrêtez de faire la provocation là
42:50Je suis désolé, il y a une responsabilité du MEDEF
42:52Je termine, il y a une responsabilité du MEDEF
42:54si le MEDEF a toujours favorisé l'immigration de masse
42:56ils ont cassé les salaires
42:58parce qu'ils veulent tout de suite la main d'oeuvre pas cher
43:00Le MEDEF ne favorise pas l'immigration de masse
43:02Nous avons nous proposé
43:04quelque chose de très simple
43:06les gens, on t'a permis de séjour
43:08le temps du contrat
43:10après, pas. Et ensuite, ceux qui travaillent
43:12et qui sont en poste
43:14dont les chefs d'entreprise sont très contents
43:16ils ont un permis de travail, ce serait déjà bien
43:18parce qu'ils sont là dans l'illégalité
43:20Ensuite de ça, on arrête le regroupement familial
43:22systématique, on arrête
43:24et quand on fait venir des gens, ils ont le contrat de travail
43:26à l'entrée du territoire
43:28sinon ils ne rentrent pas
43:30Sauf que vous faites venir depuis des années
43:32le grand patronat, vous faites venir depuis des années
43:34de la main d'oeuvre étrangère
43:36La réforme du regroupement familial
43:38elle passe pas
43:40C'est comme ce qu'il y a dans la viticulture
43:42Moi je refuse
43:44Je refuse les caricatures
43:46A SMIC
43:48ils sont obligés de payer
43:50Elle est pas cher
43:52La main d'oeuvre, elle est payée légalement
43:54au SMIC
43:56Mais c'est pas cher
43:58Beaucoup de français ne veulent pas de ces boulots
44:00Je pense que
44:02depuis le début de cette émission, j'ai essayé de donner des
44:04exemples concrets, illustrés
44:06Tous les
44:08grands discours, le grand patronat
44:10le MEDEF etc, tout ça c'est horrible
44:12Ils ont fait une tribune avant le premier temps
44:14Mais il y a autant d'entreprises
44:16différentes que de chefs d'entreprise
44:18Faut pas rentrer dans
44:20ces trucs là. Moi je vais vous dire
44:22quand même que c'est un gros bordel
44:24la gestion de l'immigration en France. Quand il y a eu
44:26la bataille de Mossoul, on a accueilli
44:28à Sauveterre de Guyenne, 8 chrétiens
44:30de Mossoul qui avaient quitté
44:32leur maison parce que
44:34Daech était monté dans les minarets
44:36en disant, les chrétiens vous avez
44:3824h pour vous convertir, sinon
44:40on vous supprime
44:42Donc ils se sont barrés, ils ont pris avec leur
44:44Iphone en photo tous les cadres de famille etc
44:46Ils sont partis, on a accueilli une famille qui était
44:48chef d'entreprise à Mossoul, ils étaient vendeurs de bois
44:50On les a accueillis, ils étaient 8
44:52Parmi eux, il y avait une jeune femme
44:54qui était fiancée avec un Irakien
44:56de Mossoul qui lui était immigré en Suède
44:58On a jamais
45:00pu les marier
45:02Parce que les passeports avaient été
45:04confisqués en France par l'OFPRA
45:06et en Suède par l'organisme de gestion
45:08de l'immigration
45:10Quand on demandait à l'OFPRA
45:12une copie du passeport pour pouvoir les marier, ils nous ont répondu que ce n'était pas
45:14possible. Savez-vous qu'on a fait signer à ces
45:16gens un engagement comme quoi
45:18ils ne retourneraient pas dans leur pays pendant 10 ans
45:20Il y a d'autres familles qui n'ont pas voulu signer
45:22l'engagement parce qu'eux, ils espéraient retourner
45:24dans leur pays. Et donc, ils n'avaient pas le droit
45:26au statut de réfugiés
45:28politiques. J'ai
45:30discuté avec des gens de l'OFPRA qui ne connaissaient
45:32même pas ces méthodes. J'ai discuté à l'époque
45:34avec François-Noël Buffet qui était spécialiste
45:36soi-disant de l'immigration au Sénat
45:38et avec son homologue à l'Assemblée nationale
45:40ils ne connaissaient même pas ces méthodes. Ils ne savaient même pas
45:42qu'on confisquait leurs passeports aux immigrés
45:44Aujourd'hui, il y aura besoin d'une vraie réforme
45:46mais sur le fond
45:48C'est fini pour la... Vous n'avez pas fini
45:50On a encore un petit peu de...
45:52Il faut s'arrêter parce que c'est la pub à tout de suite
45:59Sud Radio
46:01Le 10h midi, mettez-vous d'accord
46:03Valérie Exper
46:05Bon, il nous reste peu de temps et on a encore beaucoup
46:07de sujets à traiter
46:09Il y a cette enquête
46:11sur le ressenti sécuritaire de la population
46:13française. Un Français sur
46:15dix affirme ne pas sortir
46:17seul de peur de se faire
46:19agresser. C'est vrai que le nombre
46:21de victimes d'un vol ou d'une
46:23tentative de vol à deux roues, motos,
46:25scooters ou cyclomata a augmenté plus 33%
46:28Les violences physiques, plus 17%
46:30Les débits frauduleux sur
46:32compte bancaire, c'est encore autre chose
46:34mais néanmoins
46:36Et si c'est les femmes, ça doit être
46:38beaucoup plus élevé
46:40Ce qui m'intéresserait, c'est d'avoir les détails
46:42de cette enquête, par géographie
46:44par catégorie sociale
46:46On recense plus de personnes se déclarant en insécurité
46:48à leur domicile
46:50plus 10% dans leur quartier ou village
46:5214% dans les transports et les gares
46:54et les aéroports
46:56Le nombre de personnes qui déclarent qu'il leur arrive
46:58de renoncer à sortir de chez elles pour des raisons
47:00de sécurité est en hausse, donc plus 12%
47:02Une hausse
47:04liée à la plus faute
47:06proportion de femmes concernées
47:08C'est évidemment
47:10les femmes, on parle
47:12de cette insécurité
47:14Non, vous n'êtes pas
47:16Non, justement, j'aimerais simplement
47:18C'est une personne sur dix, j'aimerais savoir
47:20qui sont ces
47:22personnes concernées
47:24Je pense que ça dépend de l'endroit où elles habitent
47:26de leur âge
47:28de leur sexe
47:30Mais il y avait un Paris coupe-gorge
47:32c'est vrai que c'est horrible ce qui arrive
47:34mais on disait que c'était des coupe-gorges, Paris
47:36Je crois que l'insécurité dans les rues
47:38dans les siècles précédents
47:40était beaucoup plus forte
47:42Oui, je ne sais pas
47:44J'imagine que ça ne vous étonne pas
47:46ce chiffre
47:48Je suis habitué à entendre tout le temps
47:50que heureusement qu'on est
47:52des lumières, que tout est moderne aujourd'hui
47:54puisque le Moyen-Âge, c'était un enfer
47:56Je me surprends qu'on soit en train de comparer
47:58en se disant qu'il y a 600 ans
48:00l'insécurité était pire à Paris
48:02Moi, je pense que ça me fait un peu peur
48:04si on commence à avoir une vision de la sécurité
48:06un petit peu comme ça se passait il y a 600 ans
48:08ou même il y avait le cas de la médecine
48:10parce que souvent aujourd'hui
48:12sur le chiffre par exemple
48:14du taux d'homicide dans le pays
48:16il est assez faussé lorsqu'on compare
48:18il y a 40 ans, parce qu'on se retrouve
48:20avec 2 personnes sur 3 qui sont sauvées
48:22grâce aux urgences, au SAMU
48:24au développement de la médecine, etc
48:26donc ça n'a rien à voir
48:28C'est la phrase qu'on connait
48:30on dit à chaque fois
48:32on déplore les effets
48:34dont on chérit les causes
48:36on parlait d'immigration tout à l'heure
48:38on ne peut pas d'un côté se dire
48:40on continue à faire venir de l'immigration dans notre pays
48:42parce qu'on en a besoin
48:44alors que de nombreuses études montrent un lien concret
48:46entre l'immigration et l'insécurité
48:48je vais vous donner les chiffres, je les connais par coeur
48:50ne pas voir cette problématique aujourd'hui
48:52on est sur effectivement une insécurité
48:54entre guillemets structurelle du pays
48:56qui est liée à l'insécurité qui peut avoir toujours été
48:58mais elle est superposée
49:00par une immigration étrangère
49:02juste le cas précis
49:0460% des infractions dans les transports en région parisienne
49:06sont le fait d'étrangers
49:08les mineurs étrangers
49:10également en Ile-de-France
49:12sont très importants
49:14on se retrouve tout simplement à 17% des faits de délinquance
49:16dans le pays qui sont dus aux étrangers
49:18alors qu'ils ne représentent que 7%
49:20selon l'INSEE justement de la population française
49:22donc si c'est la même chose
49:24c'est qu'on peut toujours dire oui c'est compliqué de lutter contre l'insécurité
49:26déjà commençons par
49:28arrêter d'accueillir des gens qui avec eux
49:30importent une violence endémique
49:32de pays où justement lorsque parfois vous avez une problématique
49:34avec quelqu'un
49:36on fait toujours la différence
49:38on est toujours avec des beaux discours et au bout du compte
49:40il y a toujours le laxisme qui arrive à passer
49:42et les soi-disant réformes difficiles
49:44Jean-Pierre Denis a raison
49:46évidemment il y a des disparités territoriales dans les zones rurales
49:48la proportion de personnes victimes
49:50d'une attaque à la personne
49:52est moindre
49:54que dans les vieilles villes
49:56mais pour l'instant c'est moindre
49:58depuis les émeutes on l'a vu
50:00on est surregardé sur le trafic de drogue
50:02avant on pensait c'était Marseille le 93
50:04des villes à haute concentration d'immigration
50:06et aujourd'hui c'est quasiment partout
50:08et c'est lié à ça
50:10c'est lié à cette répartition d'immigration sur le territoire
50:12et aujourd'hui le grand discours s'étire
50:14peut-être allez-vous le dire, ils ne sont pas étrangers, ils sont français
50:16ben oui parce que ça date, ça veut dire qu'ils ne sont pas intégrés
50:18c'est des fils d'étrangers nationalisés
50:20vous avez fait le pari d'apporter à toutes les questions le mot immigration
50:22comme réponse
50:24qui est la plus simple
50:26il y a des problèmes liés à l'immigration
50:28évidemment il y a des problèmes
50:30c'est assez connu
50:32après quand ça devient la réponse à tout
50:34c'est la surreprésentation
50:36il y a une donnée statistique, c'est qu'on voit où c'est surreprésenté
50:38aujourd'hui les villes
50:40les villes arment leur police
50:42et le maire de Bordeaux qui est écologiste
50:44a décidé d'armer sa police
50:46il avait pour des raisons écologiques décidé d'éteindre
50:48les lumières la nuit, il a décidé de les rallumer
50:50donc c'est bien qu'il y a quand même un sentiment
50:52c'est pas Jean-Charles
50:54qui pose problème à Grenoble
50:56une vraie insécurité, aujourd'hui à Bordeaux
50:58il y a des gens qui se font au moins une fois par an
51:00poignarder sur les quais, etc
51:02des gens qui se font pousser dans la garonne
51:04et au fur et à mesure que les villes s'équipent
51:06deux caméras, deux policiers
51:08armés, et bien les gens
51:10se reportent vers le monde rural
51:12et aujourd'hui c'est les communes rurales qui vont devoir
51:14s'équiper parce que la délinquance
51:16arrive dans les zones rurales
51:18Voilà, ce sera le mot
51:20de la fin
51:22oui je suis désolée, aller au musée
51:24c'est tout ce qu'on peut dire, acheter une banane
51:26acheter une banane sur votre mur
51:28Je viens d'apprendre que le caillebotis
51:30n'est-ce pas, le bon shérif
51:32venait et a été
51:34le mot est né avec caillebotte
51:36avec ce tableau des raboteurs
51:38Merci à tous les quatre
51:40tout de suite André Bercoff
51:42très bonne journée sur Sud Radio