Avec Nicolas Conquer, Porte-parole des Republicans Overseas & Fred Hoffman, Porte-parole des Democrats Abroad en France
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00:00...
00:18Vous entendiez la voix de Donald Trump, vous entendiez la voix aussi de Kamala Harris.
00:24On parle de cette campagne américaine qui se termine dans deux jours.
00:27On va en débattre avec nos deux invités.
00:29On accueille d'ores et déjà Fred Hoffman, bonjour.
00:31Bonjour.
00:32Bienvenue sur Sud Radio, vous êtes le porte-parole des Democrats Abroad en France.
00:37En gros, les démocrates américains mais qui sont en France.
00:41On est à deux jours de l'élection.
00:43Bon, elle est étendue cette campagne depuis des mois, depuis des semaines.
00:47On a l'impression que c'est de pire en pire dans les derniers jours.
00:50Alors je peux lire les derniers mots, Donald Trump qui parle de votre candidate Kamala Harris.
00:54Le message de Kamala aux Américains, je cite Donald Trump, c'est que, je crois, elle vous déteste.
01:00Il l'accuse à nouveau d'avoir un faible QI.
01:02Bon, on ne peut pas dire que le camp démocrate soit en reste sur le ton.
01:06Notamment Joe Biden qui a parlé de ces personnes à qui on a envie, je cite, de botter les fesses.
01:12On suppose qu'il visait Donald Trump.
01:14Est-ce qu'on est d'accord pour dire que c'est la campagne à ce stade la plus violente
01:19qu'on ait jamais vue dans les termes employés par les uns et par les autres ?
01:22Sans prendre parti, Fred Hoffman d'abord.
01:24Sans prendre parti, mais je ne suis pas d'accord parce qu'en fait, jusqu'à maintenant,
01:30je pense que Kamala Harris est restée très polie.
01:33Et Donald Trump, depuis, je vais dire, des années, ce n'est pas que des mois, ce n'est pas que des jours,
01:38insulte tout le monde, qu'on l'a dit qu'elle déteste les Américains, excusez-moi,
01:42mais c'est lui qui veut remettre des gens dans les camps de concentration,
01:46et pas des immigrés, des gens qui sont déjà aux US, qui sont légaux depuis des années.
01:52Elle a dit qu'elle est une présidente pour tout le monde, avec les bras ouverts.
01:57Alors pour dire les insultes et tout ça, je suis désolé, non, il n'y a pas longtemps,
02:02il n'y a qu'un jour, Donald Trump a dit qu'elle était une vice-présidente de merde.
02:07« Shit vice-president ».
02:09« Pour le coup ».
02:11Alors je n'entends jamais ces types de propos de Kamala Harris.
02:16Alors, on accueille également notre autre invité, Nicolas Conquer, bienvenue à vous sur Sud Radio.
02:20Vous êtes, vous, le porte-parole des Republicans, pardonnez mon accent, overseas en France.
02:26Les républicains qui sont en France, je sais que cette campagne est très tendue de part et d'autre,
02:30je sais que c'est extrêmement passionné aux Etats-Unis.
02:33On a eu des actes de violence qui ont notamment visé votre candidat pour le coup,
02:36puisque Donald Trump a été visé par une tentative de meurtre, un acte qui a eu deux tentatives de meurtre.
02:41Des actes qui ont été dénoncés par le camp démocrate, il faut le rappeler, c'est évident.
02:45Au-delà de cela, comment vous expliquez une telle division de ce pays ?
02:50Quand on le regarde de l'extérieur, on est frappé par la violence des débats.
02:54Alors, c'est indéniable qu'il y a des tensions, qu'il y a des fractures.
02:57Biden, lui, s'était présenté comme étant le président unificateur des Etats-Unis,
03:01mais de fait, il ne fait que d'insulter l'ensemble des Américains.
03:05Parce qu'en fonction de votre choix, de votre couleur politique,
03:08vous seriez un citoyen de seconde zone et c'est très très préoccupant.
03:12Qu'il y ait des attaques qui fusent entre candidats, c'est l'arène politique.
03:16Si vous n'êtes pas en mesure d'endosser une attaque personnelle, il ne faut pas se lancer dans cette carrière-là.
03:20En revanche, venir opposer les Américains entre eux, de dire qu'on va leur mettre une fessée,
03:24de leur dire que ce sont des ordures, ça montre que ce climat de division
03:30est toujours entretenu par les mêmes.
03:32Je pense que désormais, il y a un véritable besoin d'avoir une personnalité comme Donald Trump
03:36pour réunifier ce pays et qui ne fait pas de distinction entre les Américains
03:40et qui ne propagera pas des fake news comme Fred Hoffman qui venait dire qu'on veut déporter les citoyens légaux.
03:44Qu'est-ce que vous dites là ? Vous êtes mal réveillé, cher monsieur.
03:48Fred Hoffman, vous allez répondre et il va préciser ce qu'il disait.
03:52Vous avez l'honneur de le préciser.
03:54Chers amis, chers amis, chers amis, nous sommes en France ici
03:58et c'est un pays qui aime beaucoup les Etats-Unis.
04:00Donc ce que je vous propose, je sais qu'on ne vous mettra pas d'accord, je sais que la passion est à son comble.
04:04Bon, on va essayer d'éviter les attaques personnelles de part et d'autre.
04:08On a beaucoup de Français qui essaient de nous écouter et qui essaient de comprendre ce qui se passe précisément.
04:12Vous revenez sur la politique migratoire.
04:14Vous disiez, il y avait une fake news, je vais vous laisser répondre Fred Hoffman dans un instant.
04:18Fred Hoffman, il y a quelques instants, disait, Donald Trump, je vous cite, vous me direz si j'interprète mal vos propos,
04:22Donald Trump veut interner des Américains, c'est ce que vous avez dit, dans des camps de concentration.
04:28En France, ce terme est très fort.
04:30Un mot de Nicolas Conquer et ensuite vous répondrez.
04:34On parle d'expulsions par des OQTF, des gens qui ne devraient pas être là,
04:44qui sont entrés de manière illégale et de manière exponentielle sous l'administration Harris et Biden.
04:50Et de fait, cette volonté politique, elle existe parce que celui qui tient le dernier record des expulsions,
04:54c'est Obama qui a expulsé 3,5 millions de personnes sous son mandat.
04:58Donc avec une volonté ferme, on arrive et c'est la volonté des Américains.
05:02C'est ce que les Américains se disent, dénoncent le traitement et la politique menée par Harris et Biden.
05:06Fred Hoffman.
05:08Je vais revenir sur les propos, etc., qu'on a dit, comment Kamala Harris et Biden insultent tout le monde.
05:16Il y a quelques jours, Donald Trump a dit, ça serait bien de mettre Liz Cheney, qui est une conservatrice,
05:22devant un peloton d'execution.
05:26Et là, on a vu, c'est les faits, ce n'est pas du fake news.
05:30Non, ce n'est pas du fake news, excusez-moi, mais pas du tout.
05:34Bref, je ne vais pas argumenter avec Nicolas.
05:38Au-delà de ça, c'est très important.
05:42Dire qu'on propage une information comme quoi on va mettre quelqu'un sous un peloton d'execution,
05:46ça montre à quel point vous êtes dans l'idéologie.
05:48Ça a été dénoncé par les commentateurs de votre propre camp qui dénoncent la manipulation aux hoax.
05:52Personne ne dit ça.
05:54Attendez, on va résumer les faits d'abord, parce que ceux qui nous écoutent ont du mal à suivre.
05:58On parle de Liz Cheney, c'est la fille de l'ancien vice-président de George Bush qui était un républicain.
06:02C'est une républicaine qui soutient Kamala Harris.
06:04Donald Trump a dit précisément, j'aimerais qu'on l'envoie sur le front face à des gens qui tiennent des armes.
06:10Pour qu'il y ait la conscience de ce que ça représente.
06:12C'est un argument qui a été d'ailleurs souvent employé par les démocrates.
06:14Je ne dis pas qu'il est bon.
06:16Je vais terminer mon propos.
06:20Je parle comme d'habitude.
06:22D'ailleurs, cet argument a été posé par les démocrates au moment de la guerre en Irak.
06:26Au moment de la guerre en Irak.
06:28Je vais vous expliquer.
06:30Les démocrates, ils ont employé cet argument.
06:32Ils ont employé cet argument de dire que lors de la guerre en Irak.
06:36Qu'est-ce que c'est ça ?
06:38La guerre en Irak.
06:40Non, je suis désolé, mais ça je n'accepte pas.
06:42C'est trop passionné.
06:44Non, ça je n'accepte pas, il y a un manque de respect là.
06:46Là, l'enjeu c'est cet argument-là.
06:48Il est détourné à des fins par les démocrates.
06:50Maintenant, vous avez l'un et l'autre, vous vous adressez aux auditeurs de Sud Radio.
06:52Ce sera beaucoup plus simple puisque manifestement, vous avez du mal à échanger l'un et l'autre.
06:56Et pourquoi pas ?
06:58Après tout, ce n'est pas à moi d'en juger.
07:00Je demande juste un petit peu de respect.
07:02On va arrêter l'un et l'autre, les attaques personnelles.
07:04Parce que comme ça, au moins, on sera davantage en capacité de débattre.
07:08Les Français qui nous écoutent ont besoin de comprendre.
07:10Si je peux revenir sur ce sujet.
07:12Lui, avec Liz Cheney.
07:14Oui.
07:16Elle a dit qu'en fait, c'était un warhawk.
07:18Quelqu'un qui veut commencer la guerre, etc.
07:20J'ai essayé de traduire ce terme.
07:22Il a traité Liz Cheney de faux con.
07:24Mais le truc qui me fait rire,
07:26c'est que Donald Trump, quand il était jeune,
07:28qu'est-ce qu'il a fait ?
07:30Il a évité le service militaire
07:32avec une faux excuse
07:34qu'il avait des éperons osseuses.
07:36Osseurs, pardon.
07:38Il avait son père qui a aidé
07:40Donald Trump de ne pas faire le service militaire.
07:42Donc vous l'estimez illégitime
07:44à porter ce genre de choses.
07:46On parle de le Président Bondsberg.
07:48Excusez-moi.
07:50Il dit qu'il ne veut pas
07:52que les gens soient confrontés par la guerre.
07:54Mais Donald Trump, c'est une lâche.
07:56Il n'a jamais fait
07:58le service militaire.
08:00J'aimerais qu'on aille
08:02parler du CV
08:04et des carrières
08:06des uns et des autres
08:08parce que vous le mettez en cause aussi à votre tour.
08:10Parlons de la politique, s'il vous plaît.
08:12Non, je suis désolé.
08:14Il m'a demandé si j'avais déjà
08:16fait le service militaire.
08:18Mais à l'époque,
08:20c'était fini pour moi.
08:22C'est pour ça que je ne l'ai pas fait.
08:24Et sachez l'un et l'autre
08:26que les auditeurs
08:28de Sud Radio
08:30se fichent de savoir qui
08:32autour de cette table
08:34a fait ou pas son service militaire.
08:36Mais Nicolas n'a pas
08:38vécu aux USA.
08:40Et moi, pour le coup,
08:42je suis né trop tard aussi en France.
08:44Repassons à la politique.
08:46Les Français aimeraient savoir ce qui va se passer
08:48demain, et on va faire un petit peu de scénario.
08:50Ce qui va se passer demain
08:52si Kamala Harris devient présidente
08:54ou Donald Trump redevient président.
08:56Les premières mesures de Kamala Harris.
08:58Si jamais elle est élue
09:00présidente des USA,
09:02qu'est-ce qu'elle fera ? Quelles seront ses priorités ?
09:04On va parvenir sur les noms d'oiseaux qui ont été échangés.
09:06Ça ne sert à rien. Sur le passif de la campagne,
09:08on veut savoir à quoi ressembleront
09:10les USA
09:12en fonction de la victoire de l'une ou de l'autre.
09:14On va commencer par Kamala Harris.
09:16Il y a plusieurs choses. Déjà, une chose qu'elle a fait,
09:18elle veut travailler avec tout le monde.
09:20Les gens qui vont être dans son administration,
09:22dans le cabinet, elle parle d'avoir
09:24même des républicains, parce qu'elle veut
09:26écouter tout le monde et voir la parole de tout le monde.
09:28Ça c'est déjà une chose.
09:30J'imagine déjà, avant
09:32l'élection, elle est en train de
09:34choisir les gens. Ça c'est une chose.
09:36Une autre chose, elle va baser
09:38beaucoup de mesures
09:40sur la classe moyenne pour aider
09:42les gens, pour réduire les impôts,
09:44pour donner
09:46la possibilité de créer des entreprises,
09:48d'avoir
09:50l'accès aux soins,
09:52surtout pour les femmes, les reproductifs,
09:54parce que, comme vous le savez, avec le Project
09:562025, elle veut avoir
09:58l'avortement dans tout le pays.
10:00Elle va tout de suite mettre en œuvre
10:02tout ce qui est pour les Américains.
10:04Surtout la classe moyenne.
10:06Un dernier point, et ensuite je vais donner la parole à Nicolas Conquer
10:08sur ce que va faire Donald Trump. La politique étrangère,
10:10les premières mesures de politique étrangère,
10:12sur l'Ukraine par exemple, et la guerre
10:14à Gaza et au Liban.
10:16Je suis obligé de dire ça, je dis ça à chaque interview.
10:18Moi je suis le porte-parole pour les démocrates
10:20et pas pour la campagne ni le gouvernement.
10:22Je ne peux pas parler des affaires étrangères.
10:24Mais on sait, par exemple,
10:26vous parlez de Gaza et tout, parce que je peux parler
10:28de ce qu'elle dit. Elle veut aussi
10:30le cessez-le-feu. Elle veut aussi que
10:32les otages soient retournés en Israël.
10:34Et pour l'Ukraine ?
10:36Les deux États.
10:38C'est sa position sur la guerre.
10:40Pour l'Ukraine, elle continuera à soutenir l'Ukraine.
10:42C'est un allié, évidemment.
10:44Je le dis parce que c'est important, c'est une différence
10:46entre les deux candidats.
10:48La parole maintenant
10:50à Nicolas Conquer. Je suis en train de vous la donner.
10:52Nicolas Conquer, vous inquiétez pas, détendez-vous.
10:54On a encore un petit peu de temps. Il faut aussi
10:56qu'on suive et qu'on articule un petit peu le débat.
10:58Si Donald Trump revient à la Maison Blanche
11:00dans deux jours, quelles seront
11:02ses premières mesures ?
11:04La taxe sur les malaris, elle vise à augmenter la fiscalité.
11:06Les braquets passeraient jusqu'à...
11:08Il y a une taxation marginale jusqu'à 40%.
11:10La taxation sur les entreprises serait également augmentée.
11:12Il virait même à taxer les plus-valides qui n'ont pas été réalisés.
11:14Donc ça serait une catastrophe
11:16pour les économies et pour la classe moyenne.
11:18Vous l'aurez dit, et c'est pour ça que vous préférez en tout cas
11:20le programme de Donald Trump.
11:22Les premières mesures ?
11:24De sécuriser la frontière, qui est un enjeu
11:26avec la plus grave crise migratoire que les États-Unis
11:28connaissent, et de lancer massivement
11:30l'extraction des gaz de schiste,
11:32avec la volonté de tacler l'inflation
11:34qui est galopante, certes qui se réduit,
11:36mais qui est un problème majeur que vivent tous les Américains.
11:38Le seul point réel,
11:40Fred Hoffman, les Démocrates peuvent agiter
11:42tous les chiffres.
11:44Les Démocrates, le seul point
11:46de différence, Donald Trump a un bilan,
11:48il a fait 9% en plus
11:50sur les salaires réels.
11:52Sur la même période, pendant le mandat Harris et Biden,
11:54c'était à peine 1,5%.
11:56Vous pouvez prendre tous les autres indicateurs,
11:58à la fin de la journée, vos éditeurs le savent, c'est le reste à gagner.
12:00Si votre pouvoir d'achat ne s'apprécie pas,
12:02vous avez beau ne pas aimer le personnage, vous allez vous retourner
12:04vers celui qui améliore votre quotidien.
12:06Je continue sur la politique étrangère, parce qu'elle est importante.
12:08On parle d'abord de protectionnisme, c'est de l'économie,
12:10mais malgré tout ça intéresse les Français pour savoir
12:12si les voitures qu'on vend en Europe
12:14pourront être importées aux États-Unis par exemple.
12:16On peut parler aussi de la guerre en Ukraine
12:18et de la guerre au Proche-Orient.
12:20Qu'est-ce qui se passera dans les premiers jours de la présidence de Donald Trump ?
12:22On peut surtout rappeler que c'est grâce ou à cause
12:24d'un manque de leadership sous le mandat Harris et Biden
12:26qui a ces conflits qui ont explosé.
12:28Il faut dire véritablement les choses.
12:30Il y a des conflits qui ont explosé sous une administration
12:32qui n'était pas celle de Trump.
12:34C'est une résolution et de fait,
12:36il est un soutien d'Israël
12:38et qui va lutter
12:40contre les menaces existentielles
12:42qui lui font face.
12:44Il apportera un soutien de manière à ce que
12:46sous une ligne régalienne, on obtienne
12:48la paix à travers
12:50une victoire absolue
12:52contre les adversaires d'Israël.
12:54Contre l'Hezbollah et contre le Hamas.
12:56Contre l'Israël qui prospère dans la mer Rouge
12:58et qui bloque d'ailleurs le commerce international.
13:00Pas de solution à deux états, en tout cas,
13:02ce n'est pas la priorité de Donald Trump, oui ou non ?
13:04Non, l'enjeu c'est de mettre fin au conflit.
13:06Parlons de l'Ukraine, est-ce que la guerre en Ukraine
13:08va s'arrêter en 24h comme l'a promis Donald Trump ?
13:10Là, ça fait trois ans que ce conflit n'a trop duré.
13:12Il y a un manque d'énergie dans la table des négociations
13:14et je pense que Donald Trump, de par son pragmatisme
13:16et de par son côté un peu machiavélique aussi,
13:18il arrivera à faire plier Poutine
13:20parce qu'il est craint et respecté par Poutine.
13:22Il n'a pas bougé d'une oreille quand Donald Trump
13:24était à la Maison Blanche, rappelez-le.
13:26Dernière question, j'ai posé exactement la même question
13:28de manière symétrique. A l'un comme à l'autre,
13:30elle est importante. D'abord, Fred Hoffman,
13:32imaginons, je poserai la même question
13:34et dans le sens inverse à Nicolas Conquer,
13:36imaginons que Donald Trump soit élu dans deux jours.
13:38Est-ce que vous respecterez le résultat ?
13:40Est-ce que vous reconnaîtrez Donald Trump
13:42comme votre président ?
13:44Absolument, ça, c'est jamais une question.
13:46C'est l'autre camp qui ne respecte jamais.
13:48Je pose la même question.
13:50Déjà, mettre en place
13:52et commencer à dire que tout le monde triche.
13:54On le sait, tout le monde est préparé.
13:56On ne va pas avoir les résultats
13:58mardi aux USA.
14:00Ici, mercredi matin,
14:02ça peut prendre quelques jours.
14:04Je vais juste répondre à quelque chose rapidement.
14:06L'inflation, en fait,
14:08c'est très bas maintenant.
14:10Ça a monté, ça a baissé.
14:12La bourse, très très haut.
14:14En plus, tout le monde dit que l'économie est horrible.
14:16En fait, l'économie est très bien.
14:18Les gens, comme ici en France,
14:20comme dans tout le pays, ils ont des problèmes.
14:22Mais ils ont peur de dire
14:24que, oui, carrément, les USA
14:26vont bien. Juste une chose,
14:28si ce n'était pas bien, pourquoi Donald Trump demande
14:30les gens d'acheter les chaussures,
14:32les montres faits en Chine,
14:34et les bibles ?
14:36Ça, c'est une chose.
14:38Et une autre chose qu'il a dit pour Poutine,
14:40excusez-moi, mais Donald Trump,
14:42c'est une marionnette. Il n'est pas respecté par Poutine.
14:44Ça, c'est une blague.
14:46C'est incroyable qu'il peut dire ça. Tout le monde le sait.
14:48Nicolas Conquer, votre tour.
14:50Deux questions. Tout le monde sait que la Crimée a été envahie
14:52sous Obama. Tout le monde sait que l'invasion d'Ukraine a eu lieu
14:54sous Biden. Donald Trump, moi, je pense que
14:56il y aura une victoire qui sera
14:58retentissante. Elle sera considérable.
15:00Il gagnera le vote populaire. On le saura dès mercredi matin.
15:02Et que, de fait, je pense que
15:04l'agenda de dire que les soulèvements des démocrates
15:06que viennent respecter les Républicains...
15:08Vous avez mal écouté. Je pense que l'enjeu,
15:10c'est pas seulement de respecter, mais
15:12c'est de ne pas apporter de l'attrition
15:14et de la défiance vis-à-vis des résultats. Hillary Clinton,
15:16elle a concédé la défaite,
15:18mais elle a toujours dit que
15:20Donald Trump était un président illégitime.
15:22Et de fait, ça, c'est...
15:24C'est exactement ce qu'elle a dit.
15:26Elle a concédé la défaite. Elle a toujours dit qu'il était
15:28président illégitime.
15:30Je vous demande pas votre pronostic. C'est important. Si jamais
15:32Kamala Harris est déclarée vainqueur dans deux jours, on verra bien.
15:34Pourquoi pas ? Est-ce que vous reconnaîtrez la volonté
15:36du peuple ? Et de fait, il y a des contre-pouvoirs
15:38et des institutions solides. On vous mettra pas d'accord.
15:40On le savait. On vous souhaite bon courage parce qu'on est
15:42dans la dernière ligne droite pour l'un comme pour l'autre,
15:44d'ailleurs, dans cette campagne électorale
15:46américaine qui est malgré tout passionnante.
15:48Je tiens à vous le dire. Je tiens à vous dire aussi
15:50que beaucoup de nos auditeurs se passionnent pour savoir
15:52ce qui se passe sur place et
15:54se demandent ce que sera le visage
15:56de l'Amérique d'ici trois jours.
15:58On verra bien. Bon courage à tous.