Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:0020h06 sur CNews, pour l'heure des pros, Gilles-William Golnadel, Paul Melun, Sabrina Medjéber, Olivier
00:06Dartigolle, Yoann Usaï, bonsoir à tous les cinq.
00:09C'est un communiqué qui a surpris tout le monde, publié en fin d'après-midi de la
00:13plume du médecin du Premier ministre, deux paragraphes, un texte court, rassurant mais
00:18qui explique tout de même que Michel Barnier a subi ce week-end une intervention chirurgicale.
00:24Le Premier ministre a été opéré ce week-end d'une lésion cervicale dont les résultats
00:29de l'analyse seront connus d'ici quelques semaines.
00:31Tout s'est très bien passé, il a repris normalement son travail aujourd'hui à l'hôtel
00:35de Matignon et recommencera ses activités publiques avec le Conseil des ministres ce
00:39jeudi 31 octobre.
00:41On ne va évidemment pas faire de la médecine fiction, on ne peut qu'espérer un prompt
00:46de rétablissement pour le chef du gouvernement, mais si cette phrase Yoann Usaï, les résultats
00:51de l'analyse seront connus d'ici quelques semaines, et puis c'est sur la forme, c'est-à-dire
00:56le médecin de Matignon qui communique sur l'état de santé du chef du gouvernement.
01:00En en disant effectivement le moins possible, parce que vous l'avez souligné, une lésion
01:04cervicale ça peut vouloir dire tout et n'importe quoi, donc on va attendre d'en savoir plus.
01:09On regrette de ne pas en savoir plus parce que la santé quand même du Premier ministre
01:12qui est en poste, qui est en ce moment occupé à gérer une France qui est dans une situation
01:17extrêmement difficile, on aimerait savoir vraiment s'il va bien et s'il est en pleine
01:21capacité de gérer le pays.
01:23Assemblablement, selon Matignon oui, donc on va leur faire confiance.
01:26Néanmoins, on constate qu'il ne sera pas aux questions au gouvernement ni demain ni
01:30mercredi et qu'il reviendra, j'allais dire médiatiquement ou en tout cas pleinement
01:35à ses obligations a priori jeudi.
01:38Il faut rappeler que vendredi il était en déplacement dans le Rhône, donc l'intervention
01:42aussi, intervention il y a eu, c'était soit samedi soit dimanche, c'est la première
01:47fois depuis 40 ans qu'un chef du gouvernement français subit une opération.
01:51Pierre Moroy.
01:52Olivier Dartigolle, peut-être un mot avec vous, Paul Melun, et encore une fois l'idée
01:58n'est pas de faire de la médecine fiction bien au contraire.
02:00Non bien sûr et puis je vous savais avec les questions de santé pour les chefs de
02:05l'État, je me souviens de l'AVC de Jacques Chirac en 2005, c'est toujours très délicat
02:09parce qu'on est pris entre un besoin parfois légitime d'ailleurs, qu'ont nos concitoyens
02:15de transparence, de savoir ce qui arrive pour savoir par qui on est gouverné, dans quelle
02:18situation physique, etc. et aussi un devoir de respect de l'intimité médicale des
02:25uns et des autres.
02:26Et c'est dans cette équation un peu complexe, un peu subtile, que je crois on se situe et
02:31bien sûr on souhaite à Michel Barnier un prompt rétablissement, c'est surtout ça,
02:34et puis je crois savoir qu'il était aujourd'hui déjà de retour à son bureau et j'imagine
02:39qu'il pourra continuer ses missions en bon ordre.
02:41Les présidents de la République Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy avaient également été
02:44soignés dans un hôpital militaire qui n'accueille plus de patients depuis 8 ans, le premier
02:48c'était en 2005, vous l'avez dit Yohann Usahi, pour un accident vasculaire cérébral
02:53et puis le second en 2009 à la suite d'un malaise vagal, voilà pour l'information
02:58et comme vous l'avez très bien dit, on n'est pas là pour faire dans le sens nationalisme
03:02ni faire des tours de table malsain, on apporte juste l'information aux téléspectateurs.
03:08Il n'y aura pas de publicité pour le livre de Jordan Bardella dans les gares.
03:13On a eu aujourd'hui cette actualité.
03:14Justement, je pense qu'en fait ça s'appelle l'effet Stresand.
03:18Bravo la CGT, bravo FO, bravo les syndicats qui ont mis la pression, ça s'appelle l'effet
03:27Stresand, c'est-à-dire c'est la meilleure publicité qu'ils pouvaient faire.
03:30Jordan Bardella se dit indigné, parle de censure, Médiatransport, l'entreprise qui
03:35gère les panneaux publicitaires, rappelle qu'il entend faire respecter le principe
03:39de neutralité.
03:40Les syndicats qui ont mis la pression, je le disais jubile, le livre de Jordan Bardella
03:45sortira le 9 novembre prochain.
03:47Je vous propose de regarder, puisqu'il a publié une séquence où il s'indigne
03:51de ce qu'il appelle une censure.
03:55Alors que mon livre sortira le 9 novembre, dans 12 jours, et qu'il devait bénéficier
04:00d'une campagne d'affichage dans les gares, des syndicalistes d'extrême gauche, en faisant
04:05pression sur la SNCF qui s'est soumise, ont réussi purement et simplement à faire annuler
04:10cette promotion.
04:11Une fois encore, la liberté d'expression recule face aux hurlements de l'extrême
04:16gauche qui pratique la censure, qui instaure une discrimination politique et qui fait poser
04:20sur la France et sur le débat public dans notre pays une atmosphère de terreur.
04:25Au fond, ils s'attaquent à l'une des grandes forces de l'identité de notre pays,
04:30la liberté.
04:31La liberté d'expression, qui a fait de la France un espace d'échange unique au monde.
04:37La liberté de conscience, la liberté de choisir ses lectures, de voter pour qui l'on
04:41veut, de soutenir ses idées sans être menacé ou insulté, ce sont toutes ces grandes libertés
04:46fondamentales que la gauche veut vous retirer chaque jour davantage.
04:50Je rappelle le principe, c'est un principe de neutralité et cette entreprise dit il
04:56ne peut pas y avoir de publicité avec des messages politiques.
04:59Je vous montre juste l'affiche du livre et dites-moi où il y avait dans cette affiche
05:05un message politique.
05:06Et encore une fois, c'est probablement la meilleure publicité que la CGT ait pu faire
05:11pour ce livre.
05:12Paul Melun.
05:13Non, il n'y a évidemment pas de message politique.
05:15Après, évidemment que le visage de Jordan Bardella est un visage politique.
05:18En revanche, ce qui est absolument intolérable, c'est qu'au motif de son appartenance politique,
05:24parce que ce n'est pas le fait que ce soit un homme politique qui dérange, c'est le
05:26fait que ce soit Jordan Bardella.
05:27Vous voulez dire qu'il n'aurait jamais fait ça pour Jean-Luc Mélenchon ?
05:29Précisément.
05:30Je pense que si ça avait été...
05:32Il y a eu par exemple un certain nombre d'autres hommes politiques qui ont fait des livres
05:35et ces livres-là ont été affichés un peu partout dans les gares.
05:38Oui, mais ils n'étaient pas en fonction.
05:39Ils n'étaient pas en fonction.
05:40C'est parce que c'est Jordan Bardella.
05:41Alors, Ségolène Royal, s'il vous plaît.
05:43Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy ou François Hollande, ils n'étaient plus en fonction
05:48et il y avait de la publicité pour les livres.
05:51Mais est-ce que la CGT aurait pondu le même communiqué si demain Jean-Luc Mélenchon
05:57publie son manifeste de l'islamo-gauchiste ?
06:01Il n'y a pas à croire.
06:02Il n'y a pas à croire.
06:03La CGT, avec toute sa franchise qui la caractérise, a triomphé en indiquant que la preuve est faite
06:13que l'extrême droite, ça n'est pas n'importe quoi.
06:17Ils font, ils font, ils ont triomphé sur l'audiovisuel de ces vices publics orgasmiques.
06:26Ah, c'est nouveau.
06:28Ils ont triomphé et avec le sens de la contradiction qui caractérise France Inter,
06:35ils n'ont interrogé que le délégué Sudreil, qui lui aussi était dans une forme d'extase.
06:44Sur le fond, ce qui caractérise aujourd'hui l'extrême gauche,
06:49qui chantait sur tous les tons l'air de la liberté, c'est l'esprit de censure.
06:55Plus on perd la bataille des idées et plus on devient méchant.
07:01C'est donc en application d'une loi qui renforce les principes de la République
07:07au nom de la neutralité dans l'espace public, en l'occurrence les gares et le métro parisien.
07:15Ce qui s'applique aujourd'hui pour Jordan Bardella doit s'appliquer pour tous les autres responsables politiques.
07:21Jordan Bardella est président du Rassemblement national.
07:25Il a mené la campagne aux élections européennes.
07:28Il a mené la bataille des législatives et son ouvrage n'est pas un ouvrage d'autobiographie.
07:35Vous l'avez lu ? Olivier, vous l'avez lu ?
07:38Parce que moi je ne l'ai pas lu, donc je ne pourrais pas vous répondre.
07:40En tout cas, je connais les trois parties, puisqu'on peut le lire dans la presse,
07:44de cet ouvrage-là avec des aspects sur son itinéraire biographique,
07:49mais aussi des réflexions politiques.
07:51Mais cher Olivier, est-ce que vous l'avez lu ?
07:53Oui, mais vous ne répondez pas à ma question, je n'ai pas compris.
07:56Je n'ai pas compris. Vous l'avez lu ou vous ne l'avez pas lu ?
07:59Non.
08:00Bon, alors moi je ne l'ai pas lu et il parle d'un récit autobiographique.
08:04Ce n'est pas un manifeste, ce n'est pas un programme.
08:08Vous l'avez lu ?
08:09En tous les cas, c'est présenté comme tel.
08:12En tout cas, un livre politique qui s'intitule « Ce que je cherche ».
08:16Ah, c'est « Ce que je cherche » qui pose problème.
08:19Je pense qu'il s'agit quand même d'une réflexion politique.
08:22Je lui souhaite d'ailleurs.
08:25Tous en même temps.
08:26Le principe de neutralité fait que ça doit s'appliquer pour Jordan Bardella et pour tout le monde.
08:31Il y a un autre principe, c'est de laisser la parole aux autres aussi.
08:33Allez-y, Yoann.
08:34Il y a évidemment le fait que la CGT fasse la loi à la SNCF n'est pas quelque chose de nouveau,
08:40mais si évidemment ils veulent censurer Jordan Bardella, c'est parce qu'ils considèrent que,
08:46compte tenu de son discours sur l'immigration, il est forcément raciste, xénophobe et d'extrême droite.
08:51La réalité est celle-ci.
08:52Il y a la réaction de la CGT et il y a la réaction de la France Insoumise.
08:55Moi, qui m'a énormément choqué.
08:56Est-ce que vous avez lu les tweets de la France Insoumise ?
08:59C'est le jour de gloire pour Thomas Porte.
09:01Certains députés disent à Jordan Bardella, on ne vous laissera jamais tranquille.
09:06Il faut que tout le monde prenne bien conscience de ce que ces mots signifient.
09:12Ça veut dire qu'ils sont prêts à utiliser tous les moyens, y compris ceux qui ne sont pas démocratiques,
09:16ceux qui ne sont pas républicains, pour empêcher le RN d'arriver au pouvoir.
09:20Je me souviens de Jean-Luc Pélenchon qui promettait à Marine Le Pen de lui pourrir la vie.
09:25Il avait promis à Marine Le Pen de lui pourrir la vie.
09:27On est exactement dans ce registre-là qui est un registre qu'on ne peut pas approuver dans une démocratie comme la France Insoumise.
09:34La réaction de la CGT Cheminot, on va la découvrir ensemble, parce que les syndicats jubilent.
09:40C'est une très bonne nouvelle, c'était une véritable provocation.
09:43Tout le monde est remis à sa place et on peut toujours affirmer que le RN n'est pas un parti comme les autres.
09:49Si je comprends ce syndicat, c'est-à-dire Thierry Nié, Thierry Nié ne ferait absolument pas la même chose pour d'autres partis.
09:58Mais cette position-là n'est pas la position, je le précise, de Médiatransport, l'entreprise qui gère les panneaux publicitaires.
10:05Il y aura probablement une jurisprudence en quelque sorte, puisque pour les prochains livres,
10:09que ce soit de M. Jean-Luc Mélenchon, Rima Hassan, Gabriel Attal, M. Faure, il n'y aura pas de publicité.
10:18Ce qui peut être peut-être un peu triste, parce que c'est la liberté.
10:23Nous verrons bien s'il y aura jurisprudence ou pas concernant les personnalités d'extrême-gauche.
10:28Mais plus largement que le cas de Jordan Bardella, il y a un véritable problème aujourd'hui lié à cette extrême-gauche
10:34qui a une tendance à censurer toutes les personnes qui défendent des idées qui leur déplaient.
10:38On se souvient de Marguerite Stern et Dora Mouto lorsqu'elles ont écrit Transmania.
10:42Mme Hidalgo a sollicité JCDéco pour que l'image de leur ouvrage n'apparaisse pas.
10:48Ces jeunes femmes aujourd'hui sont menacées de mort lorsqu'elles interviennent dans différentes universités ou colloques.
10:54C'est 15 quarts de CRS qui viennent aller pour les protéger.
10:58Ça c'est la première des choses. Le livre de Michel Paty, également le cours de Samuel Paty, a été censuré dans certaines librairies
11:04tenues par des personnes militantes d'extrême-gauche.
11:07Donc il y a évidemment plus largement que cela une idéologie qui tend justement à censurer les personnes dont les idées leur déplaisent.
11:13Et en plus c'est contre-productif parce que quand ils interdisent des conférences, quand ils interdisent des livres,
11:20je me rappelle c'est les mêmes qui avaient fait brûler et qui avaient jeté en l'air les livres de François Hollande.
11:24Ce sont des gens qui n'aiment pas la liberté.
11:26Ce qui peut être inquiétant c'est la prochaine étape. Qu'est-ce que c'est chez ces gens d'extrême-gauche ?
11:31Une chose est certaine, c'est la deuxième fois que ce genre d'événement défraie la chronique
11:37par des interdictions d'affichage dans les transports publics.
11:41La fois d'avant c'était les chrétiens d'Orient.
11:43Il y avait des affiches dans la RATP pour les chrétiens d'Orient
11:47et on a considéré qu'il ne fallait pas faire d'affiches en faveur des chrétiens d'Orient.
11:51Et finalement, quelques semaines après, la RATP a capitulé.
11:55Il y a eu des affiches en faveur des chrétiens d'Orient.
11:57Je ne suis pas sûr que cette fois-ci, la SNCF qui rampe...
12:02Ce n'est pas la SNCF, c'est l'entreprise Médiatransport.
12:05Oui, enfin bon, je me comprends.
12:07Il m'étonnerait qu'on cède à la CGT.
12:09Moi, ce que je trouve dommage, c'est que dans le cheminement,
12:12c'est la pression des syndicats plus la mobilisation politique
12:17qui fait qu'aujourd'hui, il y a...
12:20Mais oui, mais alors, le cadre est légal.
12:22Mais directement...
12:24Mais si vous dites le cadre est légal, l'application de la loi, elle peut se faire...
12:28Oui, on va finir une phrase, ce n'est pas grave.
12:30J'allais dire, vous pouvez le faire directement avant que des syndicats,
12:34avant que des élus d'extrême-gauche se mobilisent
12:38en expliquant que c'est un livre d'un fasciste
12:42et que c'est la peste brune qui sera dans les gares.
12:45C'est juste ça, voilà.
12:46Et ce qui est dommage et ce qui est triste,
12:48c'est que le prochain livre de Gabriel Attal,
12:50le prochain livre de Jean-Luc Mélenchon,
12:52le prochain livre d'Édouard Philippe, on ne le verra pas dans les gares.
12:55Donc complètement, vous ne pouvez pas l'acheter dans les gares.
12:58Oui, on peut l'acheter, je parle de la publicité.
13:01Encore une fois, c'est la meilleure pub pour le livre,
13:04c'est à l'épaisse présence.
13:06Ce que dit Olivier ne tient pas, ce n'est pas la loi.
13:08Voyez-vous, le principe de neutralité.
13:11La semaine dernière, le PDG de la SNCF s'est exprimé,
13:16il a dit, nous allons étudier, nous allons voir,
13:19mais je crains qu'il n'y ait des dégradations,
13:21donc nous allons réfléchir à cette campagne de pub.
13:23À aucun moment, il n'a dit, ça n'est pas légal,
13:25il n'y aura pas cette campagne.
13:27Il étudie la situation.
13:29Le recours portera alors.
13:31Je n'avais pas cru qu'il y avait un recours.
13:33J'allais venir au dégradation,
13:35M. Dartigold, avec sa belle assurance,
13:37nous explique que l'ouvrage sera dans les gares.
13:41Nous verrons bien.
13:44Je me méfie quand même des militants.
13:48155 000 exemplaires, on va le trouver.
13:52Oui, mais il y a beaucoup de libraires.
13:54Il sera dans les gares.
13:56J'ai oublié, il sera dans les gares.
13:58J'observe.
14:00Il ne manquerait plus que dans les gares, on le vienne.
14:04S'agissant de certains ouvrages,
14:08il y a certains libraires très politisés
14:12qui refusent de vendre certains livres.
14:14Ou qui les mettent d'aller en arrière.
14:16On a tout dit sur ce sujet,
14:18je pense que c'est l'effet stréssant.
14:20Je vous donne juste une anecdote,
14:22je ne sais pas si vous vous souvenez de ce jeu
14:24de société qui était vendue à la FNAC,
14:28où on apprenait à être une sorte de militant d'extrême gauche,
14:31de black bloc.
14:32Vous vous souvenez de cette histoire ?
14:33Oui, bien sûr.
14:34On l'avait fait en débat, 48 heures plus tard,
14:36rupture de stock.
14:37Effet stréssant.
14:38Oui, bien sûr.
14:39Effet stréssant.
14:40Jordan Bardella, peut-être,
14:42va envoyer un gentil bouquet de fleurs
14:46à la CGT chemineau en disant merci beaucoup.
14:48La méthode de la CGT consiste à invisibiliser
14:50les idées du Rassemblement National,
14:52ce qui est un peu le modèle.
14:53La méthode aussi c'est d'avancer.
14:54Ne pas leur donner la parole, ça ne marche pas.
14:55Ça ne marche jamais.
14:56Le gouvernement s'attaque à un mammouth.
14:58Très bon sujet, le gouvernement qui s'attaque à un mammouth.
15:02La fonction publique, en luttant contre l'absentéisme
15:05dans la fonction publique,
15:06le ministre Kasbarian prend des risques,
15:09mais il a des chiffres.
15:10Objectif, toucher au jour de carence d'un à trois
15:14et au remboursement.
15:16Alors, à gauche, bien évidemment, on crie au scandale,
15:18et à droite, on se dit favorable.
15:20Quelques réactions à gauche d'abord.
15:23Quelle est scandaleuse, que c'est une manière
15:25de pointer du doigt les fonctionnaires dans notre pays
15:28qui, si parfois ils sont absents, ils sont malades,
15:31c'est parce qu'ils sont malades, ils ne sont pas absents
15:33parce que ça leur fait plaisir d'être absents.
15:36Et le ministre Kasbarian, qui est à l'origine
15:39de cette mesure, ministre de la fonction publique,
15:41nous dit qu'il s'agit d'harmoniser les règles
15:44de jour de carence, trois jours de carence,
15:47de la même manière que dans le privé.
15:49Or, ce n'est pas vrai, puisque, en vérité,
15:51dans le privé, dans à peu près 75% des cas,
15:55ce sont les entreprises qui prennent en charge
15:57ces jours de carence.
15:58Ça concerne à peu près les trois quarts
16:00des salariés du privé.
16:01Dans le privé, l'essentiel des entreprises
16:04compense ces jours de carence.
16:07Donc, il ferait mieux de travailler sur les accidents
16:10du travail et sur la cause des arrêts.
16:13Toutes les premières lignes de l'État régalien,
16:16notamment, sont sous tension.
16:18Vous regardez l'évolution des arrêts maladie
16:21dans la police.
16:22Vous regardez l'évolution dans l'éducation nationale.
16:25Et vous vous rendez compte que, effectivement,
16:28ces métiers sont des métiers qui souffrent
16:30de pertes de sens, qui souffrent de conditions
16:32de travail inadaptées.
16:34Beaucoup plus prolique, c'est Éric Piolle,
16:36pour parler de ce sujet, que pour parler
16:37de la sécurité dans sa ville.
16:39Jean-Pierre Raffarin, qui était l'invité
16:40de Laurence Ferrari, explique qu'il faut
16:42aligner le privé et le public.
16:46On avait fait la réforme des retraites.
16:48On avait aligné la durée de cotisation du privé
16:51sur le public.
16:52Donc, je pense qu'aligner le public et privé
16:54sur ces conditions-là, c'est quelque chose
16:56de tout à fait logique.
16:57Et c'est, je pense, important.
16:59Et donc, il me paraît nécessaire d'avoir
17:02des réformes de cette nature.
17:03Est-ce que vous savez, en 10 ans,
17:05de combien de pourcents a augmenté
17:07le nombre d'absences dans la fonction ?
17:0880.
17:09Exactement.
17:10Et ça coûte combien ?
17:1115 milliards.
17:1215 milliards.
17:1380% en 10 ans.
17:14Vous pensez que c'est uniquement à la maladie,
17:16M. D'Artigolle, les 80% ?
17:17Alors, d'abord, première...
17:21C'est venu naturellement.
17:24C'est venu comme ça.
17:25Si ça vient naturellement.
17:2615 milliards par an, plus 80%.
17:28D'abord, il est faux de dire que c'est
17:31un alignement sur le privé.
17:33C'est un alignement sur les conditions
17:35les plus défavorables dans le privé.
17:37Puisqu'un grand nombre de personnes
17:40qui travaillent dans le privé ont leur jour
17:43de carence compensé.
17:44Premièrement.
17:45Deuxièmement, j'aimerais bien...
17:46En effet, l'absentéisme est un problème.
17:48Plus 80%.
17:49Il est important, par exemple,
17:50dans la fonction publique territoriale.
17:51Il est aussi important chez les policiers.
17:53Beaucoup.
17:54Vu la souffrance au travail,
17:55les mauvaises conditions de travail.
17:56Plus 80%.
17:57Il est important dans la fonction publique
17:58hospitalière.
17:59Parce qu'il y a des soignants
18:00qui sont à bout.
18:01Donc, j'aurais préféré qu'on s'occupe
18:03des conditions de travail,
18:05de ce qui provoque parfois cet absentéisme,
18:08alors que là, nous sommes uniquement
18:10sur un aspect budgétaire.
18:12Il faut aller chercher un milliard d'œufs
18:14dans les poches des fonctionnaires malades.
18:16Vous avez répondu,
18:17mais pas à la première question.
18:18Plus 80%.
18:19Pourquoi ?
18:20Le nombre moyen de jours d'absence
18:21des fonctionnaires est de 14 jours par an
18:23pour les villes de moins de 1000 habitants.
18:25Pour les villes de plus de 100 000 habitants,
18:27il est de 34 jours d'absence par an.
18:30Johan ?
18:31Non, mais...
18:32Il est évident qu'il...
18:33Non, mais...
18:34Il y a un phénomène.
18:35Non, mais...
18:36Là, j'aurais dû vous...
18:37Johan a la parole.
18:38Non, mais...
18:39C'est rare qu'il dise ça.
18:41C'est rare qu'il dise ça.
18:42Non, mais...
18:43Et si vous pouvez me marquer ça,
18:45voilà, c'est ça.
18:46Il faut le graver, il faut le graver.
18:48Voilà.
18:49Non, mais il est évident
18:50qu'il y a un problème
18:51de conditions de travail,
18:52mais pour beaucoup de salariés,
18:53pas seulement pour le secteur public.
18:54Néanmoins, ça n'est pas cela
18:55qui explique jusqu'à 34 jours
18:57d'arrêt maladie par an
18:59dans certains secteurs.
19:00Ça n'est évidemment pas possible.
19:02Aujourd'hui, on n'a plus le luxe
19:04de se permettre ça.
19:05Mais c'est pas parce qu'il y a des allus
19:06qu'il faut soutenir les différences.
19:07Non, mais...
19:08Plus 80% en un an,
19:1034 jours en un an.
19:11Ce qui est marquant,
19:12c'est que ça a surtout explosé
19:13depuis le Covid, en réalité.
19:15Ce qui montre quand même
19:16qu'une partie des Français
19:17n'a plus envie de travailler.
19:18Il y a aussi cette réalité-là.
19:19Les Français, de manière générale...
19:21Mais là, vous donnez un point
19:22peut-être aussi à Yohann,
19:24mais à Olivier,
19:25c'est que pendant le Covid,
19:26les soignants ont travaillé sans moyens.
19:28Et pendant les hôpitaux,
19:29les policiers...
19:30J'entends bien.
19:31Et les policiers,
19:32pas que pendant les policiers.
19:33Alors là, pour le coup,
19:34pour les policiers...
19:35Mais beaucoup s'en sont bien.
19:36Aujourd'hui, on n'a plus les moyens
19:37de se permettre ce luxe-là
19:38sans compter quand même
19:39que les fonctionnaires,
19:40de manière générale,
19:41bénéficient quand même
19:42de nombreux avantages
19:43que n'ont pas
19:44les salariés du privé.
19:45Bien sûr.
19:46Vous avez entièrement raison.
19:47La sécurité de l'emploi,
19:48ça n'est pas rien.
19:49Vous avez mis le gendarme
19:50et le policier en démissionnés.
19:51Non, mais d'accord.
19:52La sécurité de l'emploi,
19:53les retraites qui sont calculées
19:54d'une manière plus avantageuse.
19:55Mais évidemment.
19:56Bien sûr.
19:57Il y a des listes.
19:58Alors que le salaire moyen
19:59dans le privé est désormais
20:00quasiment le même
20:01que dans le public.
20:02La publicité ?
20:03On revient dans un instant.
20:04On parlera de la drogue à Rennes.
20:09Tout est bon pour m'empêcher
20:10de répondre.
20:11Pourquoi, monsieur l'homme ?
20:12Comme par hasard,
20:13c'est la publicité.
20:14À qui vous allez répondre ?
20:16Vous n'êtes jamais...
20:17Vous êtes toujours le meilleur.
20:18Vous êtes toujours le meilleur.
20:19Ce n'était pas question
20:20que je mette en question
20:21les vaches sacquées
20:22de fonctionnaires
20:23de M. Darmanin.
20:24Vous êtes le meilleur en or.
20:25Quand la lumière s'éteint,
20:26là, vous êtes bon.
20:27Quand la lumière s'allume,
20:28ça devient compliqué.
20:29C'est fini.
20:30Je perds tous mes moyens.
20:31La pub.
20:36On va revenir
20:38ensemble
20:39sur ce qui s'est passé à Rennes.
20:40Ce drame a passé
20:41près de Rennes, en Bretagne,
20:42où le prénestic vital
20:43de l'enfant de 5 ans
20:44grièvement blessé par balle
20:45samedi soir
20:46est toujours engagé.
20:47Au moment des faits,
20:48son père se savait en danger.
20:49Voyons le sujet
20:50d'Isabelle Publot
20:51et Antoine Durand.
20:54Morpa,
20:55c'est de ce quartier
20:56qu'est originaire
20:57le père de l'enfant blessé,
20:58connu des services de police
20:59pour trafic de drogue.
21:00Alerté qu'un groupe
21:01d'individus
21:02était à sa recherche,
21:03l'homme de 29 ans
21:04a voulu se mettre à l'abri
21:05avec son fils
21:06chez la mère du garçon.
21:07Il est près de 23h
21:08samedi,
21:09lorsqu'en chemin,
21:10il s'aperçoit
21:11qu'un véhicule le suit
21:12avec à son bord
21:13des personnes cagoulées.
21:14Sa voiture
21:15essuie alors des tirs
21:16dans une course-poursuite
21:17qui se termine à passer.
21:18L'enfant est touché
21:19à la tête
21:20à deux reprises.
21:21Une enquête
21:22pour tentative d'homicide
21:23en bande organisée
21:24et association de malfaiteurs
21:25en vue de commettre
21:26un crime
21:27a été ouverte.
21:28Plus tôt dans la journée,
21:29vers 10h,
21:30des tirs en rafale
21:31éclatent à Morpa,
21:32près de la station
21:33de métro Groschennes.
21:34Depuis plusieurs jours,
21:35certains quartiers de Rennes
21:36sont en proie
21:37à des fusillades
21:38sur fond de trafic
21:39de stupéfiants
21:40aux grandes dames
21:41des habitants.
21:42Marie, 74 ans,
21:43vit à Morpa
21:44depuis 17 ans
21:45et a vu la situation
21:46se dégrader
21:47au fil du temps.
21:48Quand vous ouvrez
21:49votre fenêtre
21:50et que vous les voyez
21:51devant chez vous
21:52tous les jours
21:53à 50 mètres
21:54ou 70 mètres,
21:55qu'est-ce que vous voulez faire ?
21:56Je ne sais pas
21:57quand est-ce qu'on s'en sortira.
21:58Ça rapporte trop d'argent.
21:59La CRS 82
22:00a été déployée
22:01dès la nuit dernière
22:02à Rennes
22:03sur demande
22:05De quoi
22:06ce nouveau drame
22:07est-il le nom ?
22:08D'abord,
22:09le nom de l'irresponsabilité
22:10du père,
22:11défavorablement connu
22:12des services de police
22:13pour reprendre
22:14l'expression visitée,
22:15du trafic de drogue,
22:16bien sûr,
22:17et l'argent
22:18que cela génère.
22:19Une habitante
22:20dit aujourd'hui
22:21qu'on aurait tout
22:22pour être heureux.
22:23On a une biothèque,
22:24une piscine,
22:25des commerces,
22:26un parc.
22:27Mais notre vie
22:28est pourrie,
22:29littéralement pourrie,
22:30du matin au soir
22:31par le trafic de drogue.
22:32Question,
22:33est-ce que dans sa visite
22:34au Maroc,
22:35Emmanuel Macron
22:36évoquera
22:37la question
22:38de la drogue
22:39vis-à-vis de ce pays
22:40dont on sait
22:41qu'un commerce
22:42important
22:43part du Maroc
22:44pour venir
22:45en France
22:46avec des produits
22:47illicites ?
22:48Éric Piolle,
22:49le maire de Grenoble.
22:50La situation
22:51à Grenoble
22:52est une catastrophe.
22:53Ce sont les habitants
22:54qui le disent.
22:55Ils changent
22:56leur quotidien,
22:57leur mode de vie
22:58parce que,
22:59justement,
23:00il y a ce trafic de drogue
23:01qui gangrène la ville.
23:02Éric Piolle
23:03qui,
23:04aujourd'hui,
23:05demande
23:06à ce qu'il y ait
23:07des nouveaux fonctionnaires
23:08de police,
23:09des CRS,
23:10qui soient présents.
23:11Il implore
23:12le ministre de l'Intérieur,
23:13Éric Piolle,
23:14qui ne faisait pas
23:15de la sécurité
23:16sa priorité.
23:17Écoutez attentivement
23:18Éric Piolle
23:19qui se permet ce matin
23:20sur France Info,
23:21sur la question de la drogue,
23:22de faire des leçons
23:23à Nice,
23:24etc.
23:25pour dire
23:26que c'est un échec partout
23:27et qu'il parle même
23:28de l'égaliser.
23:29Allez voir à Nice,
23:30il y a des fusillades partout.
23:31C'est un échec complet.
23:32À Valence,
23:33la ville du ministre
23:34de la Sécurité du Quotidien,
23:35c'est un échec complet.
23:36Des morts,
23:37des fusillades.
23:38Partout,
23:39c'est le même échec.
23:40Donc,
23:41il y a un moment,
23:42on ne peut pas se dire
23:43qu'on va répéter
23:44les mêmes erreurs.
23:45Il faut avancer
23:46sur les questions
23:47de santé,
23:48santé mentale.
23:49Si les gens se droguent,
23:50ce n'est plus récréatif.
23:51C'est pour la cocaïne,
23:52la performance au travail,
23:53l'anxiété.
23:54Et puis,
23:55il faut arriver maintenant
23:56à parler de l'égalisation
23:57parce que nous sommes en échec.
23:58C'est vraiment
24:02l'anxiété,
24:03l'anxiété,
24:04la performance au travail.
24:05Mais quelle indécence
24:06de parler de ça ce matin.
24:07Il est complètement
24:08à côté de la plaque.
24:09Quelle indécence.
24:10Ce qui est terrible,
24:11c'est avec quelle autorité
24:12il s'exprime.
24:13Moi,
24:14je ne sais pas
24:15si j'étais quelqu'un
24:16qui,
24:17depuis 20 ans,
24:18a favorisé
24:19l'immigration massive,
24:20a empêché
24:21les policiers
24:22de faire leur travail,
24:23a refusé
24:24la télésurveillance,
24:25a refusé
24:26de faire
24:27la surveillance,
24:28a refusé
24:29de faire
24:30la surveillance.
24:31Je veux dire,
24:32il me semble
24:33que j'adopterais...
24:34Refuser d'armer
24:35la police municipale.
24:36Oui.
24:37Allez-y,
24:38il y a une liste.
24:39On peut faire
24:40une liste complète.
24:41Considère que les peines,
24:42ça ne sert à rien.
24:43La peine,
24:44la prison,
24:45ne sert à rien.
24:46Il me semble
24:47que j'adopterais
24:48une position
24:49plus modeste.
24:50Mais ça s'appelle
24:51l'indécence,
24:52William.
24:53Il la ramène.
24:54Le pire,
24:55c'est qu'il...
24:56Pardon encore une fois
24:57de faire ma fixation
24:58sur l'extrême gauche.
25:00Ce qui caractérise
25:01l'extrême gauche,
25:02c'est non seulement
25:03le refus
25:04d'entendre
25:05ou de lire les autres,
25:06mais c'est
25:07d'asséner
25:08souverainement
25:09des pauvretés.
25:10Vous avez vu
25:11comment il vous a regardé,
25:12Paul Melun ?
25:13Vous avez voulu le reprendre.
25:14Regarde-moi.
25:15Non, c'était un regard
25:16bienveillant.
25:17Laissez tranquille
25:18Paul Melun,
25:19William Golnadel.
25:20Faites attention.
25:21Vous n'avez pas...
25:22Vous n'avez pas
25:23le monopole
25:24de la parole
25:25sur ce plateau.
25:26Paul,
25:27pourquoi
25:28n'avez-vous pas
25:29le monopole
25:30de la parole
25:31sur ce plateau ?
25:32Vous savez,
25:33quand on parle
25:34de Paul Melun,
25:35il est aussi
25:36un peu immodeste.
25:37J'y vois juridiquement
25:38une injure.
25:39Maître Piolle,
25:40laissez parler
25:41s'il vous plaît,
25:42Paul Melun.
25:43Je taquine
25:44notre ami William.
25:45Non, il est vrai
25:46qu'il y a
25:47chez Éric Piolle,
25:48effectivement,
25:49je ne vais pas revenir
25:50sur ce qui a été dit,
25:51une forme
25:52d'assurance idéologique
25:53alors même
25:54qu'il est dans
25:55le refus
25:56du saut d'obstacle
25:57de la diffusion
25:58du narcotrafic en France,
25:59c'est-à-dire le sujet
26:00des frontières
26:01et le sujet
26:02de l'immigration.
26:03Et de son échec
26:04cuisant
26:05sur les questions
26:06de sécurité
26:07dans sa ville.
26:08Et de son échec
26:09cuisant
26:10sur les questions
26:11de sécurité
26:12dans sa ville.
26:13Et de son échec
26:14cuisant
26:15sur les questions
26:16de sécurité
26:17dans sa ville.
26:18Il faudrait le répéter
26:1915 fois.
26:20Pourquoi a-t-il été élu ?
26:21Alors déjà,
26:22il faudrait peut-être
26:23regarder le contexte
26:24dans lequel
26:25il a été réélu.
26:27Et ensuite,
26:28on parlera de
26:29Gérard Depardieu.
26:30D'abord,
26:31il est évident
26:32que M. Piolle
26:33et ses amis
26:34ont une lourde
26:35responsabilité
26:36dans la situation
26:37de la France actuelle.
26:38Ça, c'est une certitude.
26:39Donc,
26:40quand on a dit cela,
26:41après, on est quand même
26:42obligé de constater
26:43que la deuxième partie
26:44de son propos
26:45est juste.
26:46Quand il dit
26:47c'est un échec partout.
26:48La situation s'aggrave
26:49partout.
26:50C'est un échec.
26:51On a essayé
26:52beaucoup de choses
26:53dans la lutte
26:54contre les stupéfiants.
26:56Et il déplore
26:57les effets
26:58d'antichéisme.
26:59C'est une évidence.
27:00Il précise,
27:01il souligne
27:02à l'antenne
27:03sur France Info
27:04plutôt que
27:05de s'occuper de sa ville
27:06que c'est un échec
27:07dont il est lui aussi responsable.
27:08L'Europe écologique et verte
27:09dirige l'État
27:10depuis 2017.
27:11L'Europe écologique et verte
27:12dirige l'État
27:13depuis 2017 ?
27:14Non, mais un certain
27:15nombre de mairies, oui.
27:16Non, mais lui
27:17et ses amis
27:18sont responsables
27:19en partie
27:20de la situation
27:21de ce pays.
27:22Ça, c'est incontestable.
27:23Et quand on a dit cela,
27:24ça veut dire
27:25qu'il faudra peut-être
27:26essayer d'autres solutions
27:27contre le trafic de stupéfiants
27:28parce que tous les ans,
27:29c'est de pire en pire.
27:30Vous avez raison.
27:31On ne va pas continuer
27:32à appeler la même politique
27:33qui ne fonctionne pas.
27:34Il y en a une
27:35qui fonctionne pas.
27:36Non, mais il y en a une
27:37qui est radicale.
27:38En tous les cas,
27:39les Français la souhaitent.
27:40Ils sont 71%
27:41à la souhaiter.
27:42C'est l'armée
27:43dans les quartiers sensibles.
27:44Mais l'armée,
27:45il ne faut pas y aller.
27:46Je parle des Français.
27:47Les 71%
27:48des Français
27:49sont favorables
27:50à ce que l'armée intervienne.
27:51Les Français
27:52n'ont pas
27:53leur mot à dire.
27:54Monsieur Tartigold,
27:55avec ironie,
27:56demande si c'est l'État
27:57qui…
27:58L'Europe écologie
27:59dirige l'État.
28:00Mais l'État
28:01est dirigé
28:02par le Conseil d'État,
28:03par le Conseil constitutionnel,
28:04par les médias
28:05et par l'Europe.
28:06Les gouvernements
28:07n'ont plus
28:08leur mot à dire.
28:09La réalité,
28:10elle est là.
28:11Vous ne voulez pas
28:12la voir.
28:13Rappelez-vous
28:14le juge Falcon.
28:15Remontez les filières.
28:16D'accord.
28:17Ou l'air du noir et blanc.
28:18Allez,
28:19actualité judiciaire.
28:20Actualité judiciaire.
28:21Actualité judiciaire.
28:22Le procès
28:23de Gérard Depardieu
28:24est donc renvoyé,
28:25vous le savez,
28:26au 24 et 25 mars.
28:27Voilà plus d'un an
28:28que Gérard Depardieu
28:29est jugé
28:30et condamné
28:31médiatiquement.
28:32C'est un fait.
28:33Pour agression sexuelle.
28:34Mais la justice
28:35en France,
28:36dites-moi si je me trompe,
28:37elle ne se règle pas
28:38dans la rue,
28:39dans les manifestations,
28:40ou dans les médias
28:41ou sur les réseaux sociaux.
28:42Donc,
28:43on va attendre
28:44ce qui va se passer
28:45parce qu'il y a
28:46une valeur cardinale,
28:47c'est la présomption
28:48de l'innocence.
28:49Regardez cette séquence.
28:50Jérémie Assos,
28:51qui est son avocat,
28:52alors je ne sais pas
28:53s'il quitte le tribunal
28:54ou s'il rentre dans le tribunal,
28:55va voir quelques militantes
28:56qui vont le huer.
28:57Il a du courage,
28:58Jérémie Assos,
28:59parce qu'il va dire
29:00aux médias qu'il le filme.
29:01Toutes les caméras
29:02sont sur lui,
29:03bien évidemment.
29:04Et il va dire,
29:05non mais attendez,
29:06filmez ces personnes-là
29:07qui sont en train
29:08de me siffler.
29:10C'est qui ?
29:11Ah c'est vous.
29:12Filmez-les.
29:13Regardez,
29:14vous avez vraiment
29:15des gens
29:16qui ne supportent pas,
29:17c'est la manifestation
29:18évidente
29:19que ce sont des personnes
29:20qui ne supportent pas
29:21la contradiction.
29:22C'est-à-dire
29:23qu'ils n'acceptent même pas,
29:24ils aimeraient
29:25qu'on vive
29:26dans une société
29:27où il y a
29:28des gens
29:29qui ne supportent pas
29:30la contradiction.
29:31C'est-à-dire
29:32qu'ils n'acceptent
29:33même pas
29:34et ils aimeraient
29:35qu'on vive
29:36dans une société
29:37où il y a
29:38des gens
29:39qui ne supportent pas
29:40la contradiction.
29:41C'est-à-dire
29:42qu'ils aimeraient
29:43qu'on vive
29:44dans une société
29:45où une personne
29:46ne peut même pas
29:47se défendre
29:48par un avocat.
29:49Il y avait
29:50une manifestation,
29:51le procès est renvoyé
29:52parce que pour des raisons
29:53de santé,
29:54je ne vous l'ai pas dit,
29:55pour Gérard Depardieu
29:56qui ne pouvait pas
29:57être au tribunal
29:58aujourd'hui.
29:59Il y avait donc
30:00une manifestation
30:01avant même le procès
30:02avec plusieurs militantes
30:03et je vais vous donner
30:04le témoignage
30:05de ces militantes.
30:06Il y avait
30:07des militantes
30:08très connues
30:09et c'est ces mêmes militantes
30:10qui étaient présentes
30:11par exemple
30:12en juillet 2020
30:13pour scander
30:14un violeur
30:15à l'intérieur
30:16au moment de la nomination
30:17de Gérald Darmanin.
30:18Dites-moi si je me trompe.
30:19Encore une fois,
30:20la justice
30:21ce n'est pas dans la rue,
30:22c'est dans les tribunaux.
30:23C'est été blanchi.
30:24On les écoute
30:25et je vous donne la parole
30:26bien sûr.
30:27J'espère que le tribunal
30:28va maintenir l'audience
30:29et qu'il va être jugé
30:30sans sa présence,
30:31que la procédure
30:32va continuer,
30:33qu'on va arrêter
30:34de faire attendre
30:35les victimes
30:36qu'on va arrêter
30:37de mettre en place
30:38des procédures
30:39très longues
30:40et très douloureuses
30:41pour les victimes,
30:42qu'on va favoriser
30:43la parole des victimes,
30:44qu'on va l'attendre
30:45et si M. Depardieu
30:46n'est pas là,
30:47c'est pas grave.
30:48Qu'on entend
30:49les victimes
30:50et qu'on agisse.
30:51Les procédures pénales
30:52sont extrêmement longues
30:53en France.
30:54Principalement
30:55par manque de moyens
30:56de la justice.
30:57C'est normal
30:58que ça dure un moment
30:59parce qu'il y a des enquêtes
31:00mais par contre
31:01quand ça dure 10 ans
31:02une procédure pour viol,
31:03il y a un truc
31:04qui ne fonctionne pas.
31:05On sait qu'il y a
31:06près de 94%
31:07des plaintes
31:08pour viol
31:09qui sont classées sans suite
31:10et 86%
31:11dans le cadre
31:12des violences sexuelles.
31:13Donc ça démontre
31:14quand même
31:15que la plupart du temps
31:16lorsqu'une personne
31:17porte plainte,
31:18dénonce
31:19et parle de ses violences,
31:20ce n'est pas forcément
31:21bien entendu,
31:22bien écouté,
31:23ça ne va pas jusqu'au procès
31:24et ce n'est pas normal.
31:25William,
31:26vous voulez y réagir ?
31:27Oui, parce que ça
31:28c'est le côté
31:29le plus épouvantable
31:30de la justice médiatique
31:31et idéologique.
31:32J'entendais,
31:33pardon,
31:34le fait
31:35que l'avocat
31:36veuille demander
31:37un renvoi
31:38parce que
31:39là,
31:40son client a des problèmes
31:41cardiaques
31:42avec un certificat médical,
31:43c'était un scandale.
31:44Ils ont fait entendre
31:45une responsable
31:46d'association
31:47de femmes
31:48qui considérait
31:49que c'était inique.
31:50Ça se fait tous les jours
31:51et tous les jours
31:52il y a des renvois,
31:53même si ça ne me fait pas plaisir
31:54que mon adversaire
31:55demande un renvoi,
31:56c'est comme ça.
31:57Mais j'attire
31:58votre attention
31:59sur cet aspect
32:00de la justice médiatique,
32:01de la condamnation
32:02à l'avance.
32:03Je vous assure
32:04que c'est vrai
32:05dans tous les procès
32:06terroristes,
32:07y compris
32:08l'affaire de Mme Pannol,
32:09Mme Halimi, etc.
32:10Je n'ai jamais vu,
32:11je n'ai jamais vu
32:12de manifestation
32:13devant le tribunal,
32:14je n'ai jamais vu
32:15et j'en aurais été furieux,
32:16j'en aurais été furieux,
32:17je n'ai jamais vu
32:18des avocats
32:19des terroristes,
32:20des avocats
32:21des terroristes
32:22se faire huer
32:23quand ils sortaient
32:24de la justice médiatique.
32:25Je vous assure
32:26que c'est vrai
32:27dans tous les procès
32:28terroristes,
32:29y compris
32:30l'affaire
32:31de Mme Pannol,
32:32Mme Halimi, etc.
32:33Je n'ai jamais vu
32:34de manifestation
32:35devant le tribunal,
32:36je n'ai jamais vu
32:37de manifestation
32:38devant le tribunal
32:39quand ils sortaient
32:40de la salle du tribunal
32:41ou quand ils y entraient.
32:42Jamais.
32:43Non, non.
32:44Vous pourrez toujours me dire.
32:45Non, mais attendez.
32:46Juste, je me permets
32:47de vous répondre.
32:48Il y avait un reportage
32:49très intéressant
32:50sur les avocats
32:51de Salah Abdeslam
32:52qui expliquait
32:53qu'ils avaient,
32:54en défendant Abdeslam,
32:55eu des pressions,
32:56etc.
32:57Ecoutez, je menace.
32:58Non, mais attendez.
32:59Si les mots ont un sens,
33:00c'est qu'il y avait
33:01défendu le frère
33:02de Mohamed Merah.
33:03Comme c'était son droit
33:04et qu'il y a
33:05quelques avocats
33:06qui l'ont critiqué,
33:07j'étais le premier
33:08pour le défendre.
33:09Je veux dire,
33:10vous voyez là
33:11ces manifestations-là,
33:12c'est inique.
33:13La tartufferie,
33:14c'est aussi
33:15que ces mêmes personnes
33:16défendent l'état de droit
33:17pour d'autres causes,
33:18d'autres sujets.
33:19Ces mêmes personnes,
33:20ces mêmes tartuffes
33:21ne sont pas là
33:22pour huer
33:23l'état de droit
33:24pour d'autres causes,
33:25pour d'autres sujets.
33:26Ces mêmes personnes,
33:27ces mêmes tartuffes
33:28ne sont pas là
33:29pour huer
33:30les associations
33:31qui ont applaudi
33:32le 7 octobre.
33:33Et en revanche,
33:34là,
33:35elles condamnent
33:36une personne
33:37qui n'est même pas
33:38devant les yeux.
33:39Depuis un an.
33:40Depuis un an,
33:41il est condamné.
33:42C'est laquelle ?
33:43Il y a une autre dimension.
33:44Je suis d'accord
33:45avec vous
33:46concernant les excès.
33:47Oui.
33:48Ça commence mal.
33:49Allez-y,
33:50Olivier.
33:51Les excès.
33:52Il ne faut pas
33:53non plus oublier
33:54dans ce procès
33:55qu'il y a donc
33:56des personnes
33:57qui se disent victimes,
33:58qui sont des petites mains
33:59du cinéma français.
34:00Mais qui dit le contraire ?
34:01Attendez.
34:02Puisque ça n'a pas été dit,
34:03je le dis.
34:04Qui ont donc
34:05porté plainte
34:06dans cette procédure.
34:07Donc,
34:08le procès est renvoyé.
34:09C'est le droit
34:10parfaitement
34:11du conseil
34:12de Gérard Depardieu
34:13de renvoyer ce procès
34:14pour des raisons médicales.
34:15Mais n'oublions pas
34:16que c'est grâce
34:17à ces associations
34:18que le mouvement
34:19MeToo
34:20existe.
34:21Il a permis
34:22une évolution
34:23positive
34:24de la société française.
34:25Une évolution
34:26positive
34:27de la société française.
34:28Quand bien même.
34:29Quand bien même.
34:30Il y avait une évolution
34:31positive.
34:32Pas besoin de hurler.
34:33Je m'excuse.
34:34Pas besoin de hurler.
34:35Non mais vous avez raison
34:36de le dire.
34:37Une évolution positive
34:38pour la société française
34:39qui permet à des victimes
34:40aujourd'hui de dire
34:41oui,
34:42j'ai ce courage-là.
34:43Qui permet
34:44Madame Pellicot
34:45de dire
34:46on lève le huis.
34:47Deux choses quand même.
34:48Et donc il y a
34:49deux affaires
34:50qui me semblent être différentes.
34:51En revanche,
34:52pardonnez-moi,
34:53vous voulez le dire ?
34:54C'est très intéressant
34:55mais c'est complètement
34:56indifférent.
34:57Vous avez entièrement
34:58raison de le dire Olivier
34:59mais soyez précis,
35:00ce ne sont pas pour l'instant
35:01des victimes,
35:02ce sont des plaignantes.
35:03Oui.
35:04Voilà.
35:05C'est deux éléments.
35:06Encore une fois,
35:07c'est très intéressant
35:08de parler de victimes.
35:09Justement par rapport
35:10à ce procès
35:11et au mouvement MeToo.
35:12La libération de la parole
35:13de la femme.
35:14Il y a un rapport
35:15dû au conseil
35:16à l'égalité
35:17entre hommes et femmes
35:18qui indique précisément
35:19que ce mouvement-là
35:20ne concerne que 14%
35:21des femmes
35:22sur le territoire français.
35:23Donc déjà,
35:24c'est un échec complet
35:26C'était mieux avant.
35:27C'était peut-être mieux avant,
35:28je ne sais pas,
35:29mais en tout cas,
35:30MeToo n'a pas, à mon sens,
35:31favorisé la libération
35:32de toutes les femmes
35:33dans ce pays.
35:34Justement,
35:35puisqu'on parle de cette affaire,
35:36moi je me souviens
35:37de Enda Ayari,
35:38la plaignante
35:39de l'affaire Tariq Ramadan.
35:40Je n'ai pas vu
35:41ces féministes
35:42dans les cours
35:43des tribunaux
35:44soutenir les plaignantes
35:45d'un autre prédateur sexuel.
35:46La seule chose
35:47qu'il faudrait défendre
35:48aujourd'hui,
35:49la seule chose
35:50qu'il faudrait défendre
35:51aujourd'hui,
35:52ce sont les droits fondamentaux.
35:54C'est la justice,
35:55c'est la présomption
35:56d'innocence,
35:57c'est que justice
35:58soit rendue
35:59et qu'on puisse savoir
36:00si oui ou non,
36:01comme vous dites,
36:02ce sont des victimes,
36:03et si oui ou non,
36:04Gérard Depardieu
36:05sera condamné.
36:06C'est aussi simple
36:07que ça.
36:08C'est simple
36:09et aussi sain que ça.
36:10Sauf que ce procès
36:11se déroule,
36:12ou pouvait se dérouler
36:13dans des conditions
36:14malsaines,
36:15avec manifestations
36:16et des avocats
36:17qui sont hués.
36:18Non mais on est
36:19dans un monde de...
36:20Non mais,
36:21allez,
36:23moi, contrairement
36:24à Olivier,
36:25je suis horrifié
36:26par ce que je viens
36:27d'entendre
36:28des féministes
36:29qu'on a écoutées
36:30il y a deux minutes.
36:31Je voulais vraiment
36:32qu'on les entende.
36:33Mais est-ce que vous entendez
36:34bien ce que dit
36:35l'une d'entre elles ?
36:36Elle dit,
36:37il faut que la justice
36:38favorise la parole
36:39des victimes.
36:40C'est-à-dire qu'on accorde
36:41plus d'importance
36:42à la parole des victimes
36:43qu'à ceux
36:44qui doivent se défendre.
36:45C'est précisément
36:46ce que dit Sandrine Rousseau.
36:47Nous devons croire
36:48la parole des femmes.
36:49Les femmes ne mentent jamais.
36:50Eh bien non,
36:51mais c'est ce qu'elle dit.
36:52Je ne dis pas ça.
36:53C'est ce que disent
36:54ces féministes.
36:55C'est d'une dangerosité
36:56formelle.
36:57C'est gravissime.
36:58C'est malgré des exemples dangereux.
36:59William Golmadel,
37:00s'il vous plaît.
37:01J'attire votre attention
37:02lorsque M. Dartigold,
37:03avec une belle assurance,
37:04dit qu'il a
37:05confiance dans la justice.
37:06Oui.
37:07Moi,
37:08quand c'est
37:09un procès médiatique,
37:10j'ai moins confiance
37:11dans la justice.
37:12C'est Mero Jaffery
37:13qui disait,
37:14lorsque l'opinion publique,
37:15cette catin,
37:16rentre dans le prétoire,
37:17la justice en ressort.
37:19J'observe.
37:20J'observe,
37:21en passant,
37:22que dans l'affaire Bedos,
37:23après ce grand bastage médiatique,
37:25le tribunal a été au-delà
37:27des réquisitions du parquet.
37:29Comme par hasard.
37:30Actualité internationale,
37:32mais qui concerne
37:33évidemment la France.
37:34Déplacement pour renouer l'entente
37:36Franco-Marroquaine,
37:38distendue depuis maintenant
37:39trois ans.
37:40Emmanuel Macron
37:41est arrivé sur place.
37:42On va découvrir les images.
37:44Accompagné de son épouse
37:46et reçu par le roi Mohamed VI.
37:48Une visite d'État
37:49de trois jours.
37:50Alors il y a des enjeux
37:51évidemment économiques,
37:52bien sûr,
37:53des enjeux sécuritaires,
37:54mais aussi des enjeux migratoires.
37:56Thomas Bonnet,
37:57notre envoyé sur place.
38:00Emmanuel Macron
38:01a été reçu
38:02avec le faste
38:03que peut offrir
38:04le royaume shérifien.
38:05Visite d'État
38:06de trois jours
38:07du président
38:08de la République française
38:09ici à Rabat.
38:10Beaucoup de sujets
38:11à l'ordre du jour.
38:12Des sujets économiques
38:13ou encore culturels.
38:14Mais il y a évidemment
38:15un dossier épineux
38:16entre les deux pays.
38:17C'est celui
38:18de la lutte
38:19contre l'immigration
38:20illégale.
38:21Il faut se souvenir
38:22qu'en 2021,
38:23la France avait décidé
38:24de restreindre drastiquement
38:25le nombre de visas
38:26accordés aux pays du Maghreb.
38:27Ce que l'on avait appelé
38:28la crise des visas
38:29et qui n'avait pas
38:30véritablement eu
38:31d'efficacité.
38:32Mais depuis,
38:33il y a un nouveau ministre
38:34de l'Intérieur
38:35Bruno Retailleau
38:36qui dit vouloir instaurer
38:37un dialogue franc
38:38avec les pays d'origine.
38:39Il pointe
38:40l'asymétrie,
38:41le décalage
38:42entre le nombre
38:43de ces visas accordés
38:44notamment aux ressortissants marocains
38:45et le nombre
38:46en retour
38:48qui sont octroyés
38:49par le royaume du Maroc.
38:50Il veut donc instaurer
38:51ce dialogue
38:52avec cette question.
38:53Est-ce qu'il aura
38:54le champ libre
38:55ici à Rabat
38:56pour mener
38:57ces discussions ?
38:58Réponse
38:59dans les prochaines heures.
39:00Il va falloir arriver
39:01à inverser
39:02le rapport de force
39:03aujourd'hui
39:04sur les questions migratoires
39:05où c'est
39:06un parcours
39:07du combattant
39:08pour avoir
39:09ces fameux
39:10laissés-passer consulaires.
39:11Mais là,
39:12vis-à-vis du Maroc,
39:13ce n'est pas qu'une question
39:14de rapport de force.
39:15Il y a une question
39:16qui est fondamentale.
39:17C'est que la France
39:18a reconnu la souveraineté
39:19du royaume du Maroc
39:20sur le Sahara occidental.
39:21Ça, c'est une concession
39:22qui est très importante
39:24et qui nous a froissés,
39:25nous Français,
39:26avec l'Algérie.
39:27Encore plus, disons.
39:28Il faut,
39:29il est très important
39:30que la France ait
39:31une bonne relation
39:33avec le Maroc.
39:34Le Maroc
39:35est un pays ami
39:36et il est fondamental,
39:37ce déplacement
39:38est fondamental
39:39parce que sur la base
39:40de cette relation
39:41franco-marocaine,
39:42nous pouvons travailler
39:43à la coopération stratégique
39:44dans la bande sahélo-saharienne
39:45face au groupe terroriste.
39:46Nous pouvons travailler
39:47sur les flux migratoires
39:48parce que c'est fondamental
39:49que ce soit pour les départs
39:50ou pour les arrivées
39:51parce que le Maroc
39:52est la porte d'entrée
39:53aussi de l'Afrique
39:54et du détroit Gibraltar.
39:55Je suis totalement d'accord
39:56avec ce qui vient d'être dit.
39:57Le Maroc, non seulement
39:58c'est un pays ami
39:59mais c'est un pays francophile.
40:00Absolument.
40:01Quand on va au Maroc,
40:02on est très bien reçu.
40:03C'est un peu le contraire.
40:04Je veux dire,
40:05ça n'est pas un pays
40:06comme son pays voisin
40:07qui est basé sur le ressentiment
40:08contre la France.
40:09C'est pas la même histoire
40:10d'oubli.
40:11Raison de pourquoi,
40:12d'ailleurs,
40:13ce pays s'en sort mieux.
40:14Et moi, je salue,
40:15effectivement,
40:16pour une fois,
40:17je ne suis pas critique,
40:18la diplomatie française
40:19qui a reconnu
40:20le Sahara marocain
40:21très clairement.
40:22J'observe également,
40:23pour terminer,
40:24que le Maroc
40:25est davantage amical
40:26envers sa population berbère
40:27que l'Algérie ne l'est
40:28envers la population cabine.
40:29Alors, parmi les images,
40:30c'est ce qu'on voit
40:31sur les images
40:32de ce qu'on voit
40:33sur les images
40:34de ce qu'on voit
40:35sur les images
40:36de ce qu'on voit
40:37sur les images
40:38de ce qu'on voit
40:39sur les images
40:40de ce qu'on voit
40:41de ce qu'on voit
40:42de ce qu'on voit
40:43de ce qu'on voit
40:44sur les images.
40:45Les premières images,
40:46vous savez qu'il y a
40:47une délégation XXL.
40:48Vous avez un nombre
40:49de ministres,
40:50de chefs d'entreprise,
40:51des artistes.
40:52Des artistes,
40:53exactement,
40:54des artistes,
40:55des écrivains,
40:56des sportifs.
40:57Je sais que Teddy Riner,
40:58Djamel Debbouze,
40:59Gérard Darmont,
41:00Ben Jeloul,
41:01Leila Slimani
41:02sont présents.
41:03Et puis, alors,
41:04dans cette délégation
41:05nous apprend Thomas Bonnet,
41:06non annoncé dans la composition
41:07de la délégation officielle,
41:08un certain Yassine Bellatar.
41:09Vous allez voir
41:10Yassine Bellatar de dos,
41:11en train d'échanger avec le ministre des armées, Yassine Belattar est donc présent au Maroc pour la visite d'Etat d'Emmanuel Macron.
41:20Est-ce que cette image vous surprend ? Qui veut réagir ?
41:25Il est dans la continuité de son activité. Il a été pressenti pour le comité interministériel des villes pour établir une nouvelle politique de la ville.
41:36On dit qu'il aurait dit au président de la République de ne pas manifester auprès des Français de confession juive pour ne pas visiblement exalter toutes les pulsionalités des personnes habitant dans les banlieues.
41:49Aujourd'hui, il est présent à un voyage officiel auprès du président de la République. Il n'y a rien de surprenant.
41:54Le tribunal correctionnel de Paris a condamné le lundi 18 septembre 2023, je le rappelle, à quatre mois d'emprisonnement avec sursis l'humoriste Yassine Belattar
42:02qui était poursuivi pour des menaces de mort et de crimes visant plusieurs personnalités du monde du spectacle en 2018 et 2019.
42:11Vous restez muet, William Golnadel. Ça vous laisse sans voix, cette image.
42:15Je pensais à l'instant en Montfort que plus rien ne m'étonne de la part de M. Macron. Pardon de vous le dire.
42:22Le pédigré du personnage a été donné. Ce qui sera intéressant de voir dans ce voyage, c'est l'arbitrage qui sera rendu entre une position offensive assez dure de Bruno Rotaillot sur les questions...
42:37Oui, mais là, on est en train de parler de M. Belattar. Je sais que ça vous dérange, mais là, on est plus sur le fait que dans la délégation présentée par l'Élysée, il y avait un pléthore de noms.
42:47Je trouve que c'est une liste peut-être non exhaustive, bien évidemment, mais que Yassine Belattar qui échange et qui a l'air de bien s'entretenir avec le ministre des Armées, visiblement, il est là.
42:57C'est important, justement, pour William Golnadel, ce qui m'arrive de temps en temps. Plus rien ne nous surprend.
43:01Dans l'actualité également, je voulais vous parler de l'ONU, l'interdiction du hijab dans le sport en France, jugée, je cite, discriminatoire, selon les experts de l'ONU.
43:10Ils ont également ajouté que cette interdiction devait être annulée. Tiens, l'ONU qui considère que l'interdiction du hijab dans le sport...
43:19Dans quel monde vivez-vous ?
43:21Non, mais votre étonnement m'étonne. Vous savez ce que c'est que l'ONU, maintenant ?
43:25À quel moment vous avez senti que j'étais étonné ?
43:27C'est dans la manière dont je l'ai lancé ?
43:29Tout le monde a vu votre étonnement.
43:30Ah bon ?
43:32L'ONU et sa majorité automatique, c'est une sorte de conférence islamique permanente.
43:38Non, non.
43:39Ah ben non, non, non.
43:41Mais la réalité, elle est là. Il ne faut pas s'étonner d'ailleurs.
43:44Des condamnations automatiques de l'État d'Israël, de l'indulgence particulière envers la République islamique, c'est une...
43:54On découvre à l'antenne le communiqué de l'ONU.
43:58L'ONU, c'est l'islamisme ?
44:00Ah ben l'ONU, l'ONU, à sa majorité automatique, qui est basée sur l'alliance, si j'ose dire,
44:09entre des pays comme la dictatoriaux, telle la Russie par exemple, et les pays islamiques.
44:18Ma question est de savoir si vous mettez un trait d'égalité entre l'ONU et l'islamisme.
44:22Non, mais la question est de savoir si les femmes qui portent le poil sont discriminées en France.
44:25Est-ce que les mots principes arrivent à m'exprimer normalement ?
44:27Je vous parle de la majorité automatique, ça a un sens, ils ont la majorité automatique.
44:33Sinon vous m'expliquerez pourquoi c'est un hommage au hijab, il faudra m'expliquer pourquoi.
44:39La question vis-à-vis de l'ONU, c'est pas la première fois effectivement, c'est surtout qu'ils comprennent absolument rien à la laïcité à la française.
44:46Et d'ailleurs on le voit dans leur communiqué, ils disent, ils invoquent la liberté d'expression, la liberté de culte, etc.
44:51Ok, sauf qu'il y a quelque chose en France qui s'appelle la laïcité qu'ils n'ont jamais compris.
44:55Et d'ailleurs dans la plupart des pays anglo-saxons, laïcité chez eux ça veut dire islamophobie.
44:59Donc ils n'ont rien compris à la France, la France se fait attaquer.
45:01J'ai l'impression qu'ils n'ont rien compris à beaucoup de choses.
45:03Ces fameux experts de l'ONU, il ferait mieux de s'occuper des dictatures et des personnes.
45:09Juste un petit mot, quand on sait que l'ONU a invité l'Iran et son comité consultatif du droit des femmes,
45:16c'est vraiment un crachat à la figure de toutes les femmes iraniennes qui risquent leur vie pour retirer ce vote.
45:20Dans l'actualité également, c'est une tribune très intéressante d'Eric Ciotti à nos confrères du Figaro.
45:26Comme quoi il peut y avoir des tribunes le lundi qui sont intéressantes publiées dans le Figaro.
45:31Pourquoi avez-vous l'impression que je parlais de votre tribune du lundi dans le Figaro ?
45:39Je trouve que ça arrive bien tard.
45:41Elle était sur quoi ? Permettez-moi, je ne l'ai pas lu.
45:44Le titre est assez évocateur, c'est lorsque monsieur Macron court derrière monsieur Mélenchon.
45:49On pourrait peut-être en parler demain.
45:51Eric Ciotti, les pistes ne manquent pas pour ceux qui sont prêts à couper les têtes de l'hydre de la puissance publique.
46:02Suppression de centaines, des centaines d'organismes coûteuses et inutiles.
46:07Vous allez avoir des problèmes ceux qui vont parler. Faites attention à vous.
46:11Oh regardez ! Courage Fillon du côté d'Elle.
46:15Comme l'Arkhom ou le CESE. Paul Melun, c'est à vous.
46:21C'est peut-être votre dernière intervention.
46:24Vous me mettez de la pression Eliott.
46:26Sujet épineux, moment de démission.
46:29Je ne suis pas d'accord là-dessus avec Eric Ciotti.
46:32Je pense que le CESE et l'Arkhom, on peut penser ce qu'on veut du CESE et de l'Arkhom, du reste.
46:35Financièrement, budgétairement, ça ne représente absolument rien.
46:39C'est une goutte d'eau et c'est la goutte d'eau de la goutte d'eau du budget de l'État.
46:43Donc s'il pense que c'est ces organismes-là, par leur suppression, qui vont rapporter de l'argent, il a tort.
46:47Deuxièmement, pour ce qui est du CESE, je lui trouve quand même une utilité, je pourrais le développer.
46:51Et sur l'Arkhom, il peut y avoir des réformes sans qu'il y ait de suppression.
46:54Je ne dis pas que tout va bien à l'Arkhom, mais on peut peut-être changer les modalités de fonctionnement de l'Arkhom sans pour autant supprimer.
47:00Laurent Gérard, est-ce que vous avez le courage de répondre ?
47:07Non mais je ne parle pas de ça moi. J'ai des pistes d'économiste.
47:11C'est de couper justement les subventions à la CIMAD, par exemple, qui est complice,
47:17qui est complètement complice des clandestins.
47:21Et éventuellement, raboter un petit peu le budget de l'audiovisuel.
47:25Vous qui êtes un aficionado du Figaro, il y avait un papier extraordinaire ce week-end sur le CNRS.
47:37Ce qui est devenu le CNRS, le coût du CNRS, les financements accordés à la recherche.
47:43Je vous invite à lire ce papier.
47:45Laurent Gérard, pour terminer avant de rejoindre Julien Pasquet.
47:48Alors on est très triste parce qu'Anne Roumanoff ne lit plus le journal du dimanche.
47:52Vraiment, je suis très inquiet. C'est un journal d'extrême droite.
47:55Donc vraiment, c'est perdre une lectrice pour en récupérer sur un an 220 000.
48:00C'est grave.
48:02En revanche, il y en a un qui a eu le courage de parler.
48:05Pas comme vous, William Gonalet. Il s'appelle Laurent Gérard.
48:09Alors la différence de Laurent Gérard, c'est que vous, vous n'êtes pas invité chez la Salamé pour votre livre.
48:13Je le constate.
48:15Laurent Gérard qui a dit, il y en a marre.
48:17Une minorité, pardonnez-moi l'expression, mais ce sont ces mots.
48:20Une minorité emmerde la majorité.
48:23Une minorité woke.
48:25Oui, particulièrement. On sent qu'il y a une minorité qui emmerde une majorité.
48:30Donc c'est vrai que moi...
48:33C'est le moment où vous nous permettez...
48:35Non, non, non. Je n'ai pas allé dans le sens du wokisme, du néo-féminisme, du véganisme et de tous les trucs en ism qui nous emmerdent.
48:46On voit que Mme de Zagazan, qui est juste à côté...
48:48Partage pas.
48:49Ah si, si. Alors là, on sent qu'elle est d'accord.
48:52Elle est en communion.
48:54Il y a une alchimie sur le plateau.
48:57Ils sont rares les artistes qui disent ça. Ou les comédiens.
49:00Il m'a certainement critiqué pour ce qu'il a dit.
49:02Il peut se le permettre.
49:04Il peut ?
49:05Oui, je pense qu'il peut se le permettre.
49:06Vous êtes d'accord avec lui ?
49:07Moi, je ne suis pas woke.
49:08Non, mais je ne vous demande pas si vous êtes woke ou pas woke.
49:12Je vous demande si vous êtes raccord avec la position.
49:15C'est une minorité qui nous aggrave.
49:17Bon, on avait énormément de choses à voir.
49:19Je voulais vous faire écouter Alain Finkielkraut qui parle d'Aya Nakamura.
49:23Je voulais vous faire écouter...
49:25Et comme par hasard, vous n'en parlez pas.
49:27Alors, sachez-le.
49:29Le terrorisme intellectuel, le woke, ça marche bien.
49:33Étant donné que vous vous levez aux alentours de 10h, 10h30, vous n'avez pas vu, mais ce matin dans l'heure des pro 1, nous avons parlé...
49:44Je ne regarde pas ici.
49:45Ah oui, d'accord.
49:46Il est très persuadant.
49:47Je ne regarde pas.
49:48D'accord.
49:49Miroir, miroir.
49:50Qui est le meilleur avocat ?
49:51Par contre, on l'a déjà diffusé.
49:54Je vais me re-regarder.
49:55Bien sûr.
49:56Je le dis aux téléspectateurs de CNews, demain matin, ce sera Philippe Devilly qui sera l'invité de l'heure des pro 1.
50:04Julien Pasquier est prêt.
50:06Bonsoir.
50:07Bonsoir, cher Julien.
50:09Il y a de la lumière ici.
50:10Vous n'êtes pas dans le studio.
50:12Ah, c'est ça.
50:14C'est bien.
50:15C'est beau chez vous.
50:16Cher Julien, bonsoir.
50:17J'espère que vous avez passé un bon week-end.
50:18Excellent.
50:19Vous êtes un grand supporter du Paris Saint-Germain.
50:21Vous êtes un homme heureux.
50:22Vous savez, le football, c'est derrière moi, tout ça.
50:24C'est vrai.
50:25Vous ne regardez pas.
50:26Mais c'est une très belle victoire du Paris Saint-Germain avec ce carton rouge ultra mérité.
50:29Je ne sais même pas pourquoi il y a eu un des débats.
50:30Moi non plus.
50:31Vous avez vu le plan ?
50:32Oui.
50:33Il lui enfonce le crampon dans la poitrine.
50:34Normalement, s'il n'y a pas rouge là, il n'y a jamais rouge.
50:36Il a une marque de 20 cm.
50:37Pardon ?
50:39Je ne comprends même pas la polémique de hier soir.
50:40Mais bon.
50:41On ne va pas en parler dans 100% Politique.
50:42Je vous rassure.
50:43Les amis, on va se retrouver dans trois minutes, jusqu'à minuit, comme chaque soir, pour
50:48entamer cette nouvelle semaine de commentaires, de décryptage de l'actualité avec l'excellent
50:52Yoann Uzaï.
50:53On va se poser cette question.
50:55Parce que c'est vrai que les mots sont forts.
50:57Une guerre totale contre les narcos.
51:00On a envie d'entendre ce genre de mots.
51:02Mais quand on voit que 24 heures plus tôt, il y a un gamin de 5 ans qui se prend une
51:05balle dans la tête, on se demande si le mot n'est pas un petit peu galvaudé et qu'il
51:08faudrait peut-être agir avant de parler concernant le gouvernement.
51:12Emmanuel Macron est au Maroc.
51:14Pour faire du business, ça c'est une chose.
51:16Mais obtiendra-t-il des choses avec ses ministres sur la question de l'immigration ?
51:18C'est une autre question à laquelle on tentera de répondre.
51:20On sera sur place à Rabat avec Thomas Bonnet tout à l'heure.
51:23Et puis le budget.
51:24Le budget fait beaucoup parler ces dernières heures avec cette histoire de carence pour
51:27les fonctionnaires qui passeraient à trois jours.
51:30Justes, injustes ?
51:31On posera la question notamment à Nicolas Bouzou, expert en économie.
51:34A tout à l'heure.
51:35Je peux rester ?
51:37Vous m'entendez me mettre sur mes pneus ?
51:40Je n'ai pas compris la réaction.
51:41C'est de la jalousie ?
51:42Non, non.
51:43Je lis toujours attentivement.
51:46Nicolas Bouzou ?
51:47Oui.
51:48Vous l'écouterez à 22h30.
51:49Merci beaucoup Julien Pasquet.
51:52On vous retrouve dans un instant.
51:53Je vais remercier Arnold Cara à la réalisation, à la vision c'était David Tonnelier, c'était
51:58Anatole Ausson, Benjamin Naud bien sûr pour la préparation de cette émission, Lucas
52:02Consalves et Félix Pérola.
52:04Toutes les émissions sont à retrouver sur cnews.fr.
52:07100% politique dans une seconde et nous on se retrouve demain matin.
52:10A demain matin.