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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue sur Europe 1 ce matin, jusqu'à 9h30 sur CNews, jusqu'à 10h30 pour l'heure des pros.
00:00:08La défiance de la parole politique connaît un nouvel épisode avec cette affaire du déficit budgétaire.
00:00:15Au printemps, Bercy annonce 4,9% du produit intérieur brut, le PIB.
00:00:226 mois plus tard, c'est 6,2%, une différence de 50 milliards.
00:00:29Ce n'est jamais arrivé.
00:00:31Bruno Le Maire a déclaré « la vérité finira par éclater ».
00:00:35Que veut-il dire ? Qu'il avait alerté l'Elysée et Matignon du dérapage et qu'on a masqué les chiffres ?
00:00:42Bruno Le Maire comprend que l'exécutif le désignera comme bouc émissaire.
00:00:47Il a pourtant présenté avant les élections européennes, avant la dissolution, un budget drastique que le couple Macron-Attal a refusé.
00:00:55Il avait aussi scellé un accord avec les Républicains pour qu'ils ne censurent pas le budget à l'automne.
00:01:01Emmanuel Macron n'a pas cru en ce deal.
00:01:03Il n'a jamais beaucoup apprécié son ministre des Finances avec qui il a dîné une seule fois en tête à tête en sept ans.
00:01:10Ce ministre qui lui dictait la fin du « quoi qu'il en coûte » et comment appréhender la situation post-Covid.
00:01:18L'opposition est en droit de demander des comptes.
00:01:20Le Parlement a la possibilité de contrôler l'action du gouvernement.
00:01:25Une commission d'enquête parlementaire verra peut-être le jour afin de comprendre comment la présidence Macron a plongé le pays dans une dette abyssale.
00:01:35Il est 9h01, Chana Lusso.
00:01:40Musique.
00:01:48Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:01:50Benyamin Netanyahou promet de frapper le Hezbollah sans pitié.
00:01:54Le Premier ministre israélien assure qu'Israël va poursuivre ses frappes sur le Liban, y compris sur Beyrouth.
00:02:00Il l'a dit hier soir au lendemain de l'attaque de drones menée par le mouvement islamiste dans le nord d'Israël qui a tué quatre soldats de Tsaïl.
00:02:07Écoutez Benyamin Netanyahou.
00:02:10Je tiens à être clair, nous continuerons à frapper sans pitié le Hezbollah dans toutes les parties du Liban, y compris à Beyrouth.
00:02:18Tout cela en fonction de considérations opérationnelles.
00:02:21Nous l'avons prouvé récemment et nous continuerons à le prouver dans les jours à venir.
00:02:25En Martinique, le couvre-feu est prolongé jusqu'à lundi prochain.
00:02:30Décision prise cette nuit après les violences urbaines qui se poursuivent malgré une amélioration ces dernières 48 heures.
00:02:36La septième réunion de négociations doit se tenir aujourd'hui entre l'État et les militants contre la vie chère.
00:02:42En attendant, les forces de l'ordre sont toujours mobilisées.
00:02:45La CRS 8 a été envoyée en renfort.
00:02:48Et puis avis aux fans de voitures.
00:02:50Le salon de l'automobile ouvre ses portes aujourd'hui à Paris Expo, porte de Versailles.
00:02:55Les plus grands constructeurs ont répondu présent avec au total plus de 400 voitures et 200 exposants.
00:03:00La star cette année, c'est encore la voiture électrique.
00:03:03Avec par exemple les toutes nouvelles Twingo et Renault R5.
00:03:06Alors Pascal, si vous êtes intéressé, c'est ouvert jusqu'à ce dimanche.
00:03:10Mais si vous me parlez de R5, il n'y a pas de soucis.
00:03:14J'ai vu que la 4L aussi ressortait.
00:03:17On parle de la déesse.
00:03:18C'est vraiment la nostalgie complète.
00:03:20Merci beaucoup Shana Lustow.
00:03:23Et nous sommes ce matin avec Sarah Salman.
00:03:26Avec Vincent Hervouet, qui nous parlera des Etats-Unis.
00:03:2955 ans, visiblement.
00:03:31Mais avantage Trump.
00:03:33Il dépend des Etats.
00:03:35Oui.
00:03:37Je rappelle que vous êtes éditorialiste de politique étrangère.
00:03:41Sur l'avenir, oui.
00:03:43Non mais je lis.
00:03:45On se plante à chaque fois.
00:03:47On se plante toujours ou pas ?
00:03:48On se plante tout le temps.
00:03:49En 2000, je me rappelle, la ministre des Affaires étrangères
00:03:52qui fêtait l'élection d'Al Gore, non pas sur ce plateau,
00:03:56mais sur le plateau d'une chaîne en face.
00:03:58On s'est planté.
00:04:00Hillary Clinton est repartie pour New York
00:04:02en sablant le champagne dans l'avion
00:04:04alors que Trump avait été élu.
00:04:06Et la dernière fois, Trump n'a pas cru d'ailleurs
00:04:08qu'il avait été battu.
00:04:09Non, on se trompe régulièrement, systématiquement
00:04:12sur l'élection américaine.
00:04:13Ça rend prudent.
00:04:14Je suis d'accord avec vous.
00:04:15Mais c'est vrai que c'est une élection qui nous passionne.
00:04:17C'est le 6 novembre.
00:04:18Les gens disent généralement les choses telles
00:04:20qu'ils voudraient qu'elles soient.
00:04:21Exactement.
00:04:22Les Français ont quelque part l'impression, l'illusion
00:04:25qu'ils participent à l'élection, qu'ils votent.
00:04:27Les Français et les éditorialistes ont l'illusion
00:04:30qu'ils votent Harris.
00:04:32Ils ont la conviction que Trump élu serait une calamité
00:04:35et qu'il faut absolument conjurer par toutes sortes de papiers.
00:04:37Joseph Macescaron est avec nous.
00:04:39Joachim Lefloquimat, je l'ai lu,
00:04:41un papier très intéressant dans Le Figaro la semaine dernière.
00:04:44Et puis notre ami Gautier Lebray qui est là.
00:04:47Avant de parler d'Mbappé, quelques images.
00:04:52Je le dis pour nos amis d'Europe 1.
00:04:54Je pense à eux bien sûr qui les verront peut-être
00:04:57moins que ceux qui regardent la télévision par définition.
00:05:00Mais le tapis...
00:05:01Hier soir il y avait France-Belgique.
00:05:02Il y avait Belgique-France.
00:05:04Belgique-France et la France a gagné.
00:05:06Mais il y avait France-Belgique à l'Élysée.
00:05:08France-Belgique.
00:05:09Et il y avait le tapis rouge.
00:05:10Donc c'est toujours un moment de voir qui est là,
00:05:12qui n'est pas là et on regarde.
00:05:14Et moi je vous propose ces quelques images du tapis rouge
00:05:18qui manque la voix de Léon Zitrone.
00:05:20J'aurais préféré par exemple Stéphane Berne
00:05:22avec Hermine de Clermont-Tonnerre
00:05:24qui était...
00:05:25Alors une robe rouge sur un tapis rouge.
00:05:27S, effectivement, c'est parfois un fashion faux pas,
00:05:31me dit Marine Lanson qui est experte là-dedans.
00:05:34Vous reconnaissez Bernard Arnault et son épouse
00:05:37qui est régulièrement invitée à ses grands dîners d'État.
00:05:40Parce qu'hier soir c'était un dîner d'État.
00:05:44Servi par Emmanuel Macron.
00:05:46Il y a...
00:05:47Pas lui qui sait.
00:05:48C'est pas lui qui sait.
00:05:51Ça y est, il a trouvé un emploi.
00:05:52Charles Michel.
00:05:53Charles Michel, le président du...
00:05:55Alors M. Bigaud.
00:05:56Il est venu tout seul, M. Bigaud.
00:05:58C'est le matin de démissionner.
00:05:59Il n'est pas encore là.
00:06:00Il était là.
00:06:01M. Niel et son épouse.
00:06:06En voisin...
00:06:07Alors là, c'est Mme Braune-Pivet
00:06:09qui est venue avec son mari avec une très jolie...
00:06:12Il est venu avec sa parquet, M. Rodrigueau.
00:06:14Il était en voisin.
00:06:16M. Darmanin avait remis sa cravate.
00:06:18C'est dire si la soirée était importante.
00:06:20Avec son épouse.
00:06:21Et puis, le roi des Belges, Philippe,
00:06:23et son épouse, la reine Mathilde, M. Bonsoir,
00:06:25se sont rendus à l'invitation du président Emmanuel Macron
00:06:29pour célébrer la proximité culturelle franco-belge.
00:06:31Alors je trouve qu'il y avait des faux airs de M. Barnier.
00:06:35Le roi Philippe.
00:06:37Mélange aussi un peu du prince Charles.
00:06:40Donc il y a eu une centaine d'invités.
00:06:42Vous serez invité ?
00:06:44Vous avez fait des dîners d'Etat ?
00:06:46Il y a longtemps.
00:06:47Il y a longtemps ?
00:06:48Sous De Gaulle ?
00:06:49Sous René Cotti ?
00:06:50Non mais c'est vrai ?
00:06:51Sérieusement ?
00:06:52Est-ce que vous avez été invité à un dîner d'Etat ?
00:06:54Oui.
00:06:56Vous êtes allé avec votre épouse ce jour-là ?
00:06:59Non.
00:07:02Vous n'aviez qu'un seul carton d'invitation.
00:07:04Je devais avoir une demi-invitation.
00:07:06Une demi-invitation.
00:07:07On va en voir ce type d'image de plus en plus souvent.
00:07:09Parce que c'est la seule chose qui reste encore au Président de la République.
00:07:12Et puis il y a un petit toast.
00:07:14Il y a eu un petit toast qu'on peut voir.
00:07:16Est-ce qu'on a le son du toast qui a été cher ?
00:07:19Alors la France hier n'a pas bien fait des choses.
00:07:21Parce que la France a gagné.
00:07:23Au football.
00:07:24Cinquième fois d'affilé.
00:07:25Oui.
00:07:26Surtout la France n'a plus perdu contre la Belgique depuis 1981.
00:07:30Oui c'est ça.
00:07:32On avait perdu 4-3 en match amical.
00:07:34C'est quasiment la seule chose qui soit arrivée de bien depuis 1981.
00:07:38On continue.
00:07:39C'est que l'équipe de France n'est pas perdue contre la Belgique.
00:07:42Vous comprenez, Belgique a un ami de vacances.
00:07:44C'est le Premier ministre français.
00:07:46Michel Barnier.
00:07:47Ils font tous les matins le tour de l'île-dieu à vélo ensemble.
00:07:51Parce que Michel Barnier va à l'île-dieu ?
00:07:53Mais oui.
00:07:54Surtout Michel Barnier fait du vélo.
00:07:56À l'île-dieu il n'y a pas de voiture.
00:07:59Il est venu à l'Elysée à vélo lors de son rendez-vous secret avec Emmanuel Macron
00:08:04où il annonçait qu'il allait être nommé dans les 24 heures.
00:08:06Il est venu à vélo.
00:08:07Certains l'ont photographié.
00:08:09Je l'ai croisé en vélo rue de Bourgogne aussi.
00:08:11À vélo.
00:08:12Et le roi des Belges ?
00:08:14Tout le matin il fait le tour de l'île-dieu.
00:08:16Ce n'est pas très long.
00:08:17Il est vrai.
00:08:18Elle n'est pas si vaste.
00:08:19Ça ne monte pas trop non plus.
00:08:21Mais bon il est sportif.
00:08:22Il fait aussi de la planche.
00:08:23C'est quand même une émission essentielle où il se dit des choses.
00:08:26Et sur Europe 1 et sur CNews.
00:08:28À 9h08.
00:08:29Les gens qui nous écoutent.
00:08:31Si vous avez regardé, vous voyez passer le roi des Belges et le Premier ministre.
00:08:34Exactement.
00:08:35Flanqué de loin par deux gendarmes.
00:08:38L'affaire Mbappé.
00:08:40Qui est, si j'ose dire, intéressante quand même.
00:08:44Parce que d'abord vous avez ce tweet de Mbappé aujourd'hui.
00:08:48Puisqu'il est accusé.
00:08:50L'équipe de France jouait hier en Belgique.
00:08:53Il est soupçonné par un média local suédois d'agressions sexuelles.
00:08:58L'attaquant a d'ailleurs réagi sur les réseaux sociaux.
00:09:01Fake news.
00:09:02Ça en devient prévisible.
00:09:04Veille d'audience comme par hasard.
00:09:06Il fait allusion à une audience devant la Ligue.
00:09:09Parce que le Paris Saint-Germain lui doit 55 millions d'euros.
00:09:13Il est visé par une enquête de police suédoise.
00:09:15Pour viols et agressions sexuelles.
00:09:17Après son passage la semaine dernière à Stockholm.
00:09:19C'est ce qu'a affirmé le quotidien Expressen.
00:09:21Selon le journal suédois.
00:09:23Il est considéré comme raisonnablement suspect dans cette enquête.
00:09:26Soit le degré de suspicion le plus faible.
00:09:28Prévu par la législation suédoise.
00:09:31Mais il a mis en cause donc le Paris Saint-Germain.
00:09:33C'est ça qui est tout à fait sidérant.
00:09:35D'ailleurs je suis très étonné de la réaction d'Mbappé.
00:09:37Faut jamais réagir à chaud.
00:09:39La com' de crise.
00:09:41Tous ceux qui réagissent en com' de crise tout de suite.
00:09:43Ils se mordent les doigts après.
00:09:45C'est François Fillon.
00:09:47Je pourrais en citer plein.
00:09:48Tout ce qu'ils disent dans les premières heures.
00:09:50C'est une erreur.
00:09:52Donc il vaut mieux rien dire.
00:09:54Ça remet une pièce dans la machine.
00:09:56Le PSG a répondu.
00:09:58C'est une honte.
00:10:00Nous ne ferons aucun commentaire.
00:10:02Nous garderons notre dignité.
00:10:04Et notre classe.
00:10:06A dit le Paris Saint-Germain.
00:10:08Il n'y a pas grand chose à dire d'autre que cela.
00:10:10Sauf à écouter Didier Deschamps.
00:10:12Qu'on a parlé hier.
00:10:14Après la victoire de l'équipe de France.
00:10:16Je ne vais pas échanger.
00:10:18Avec lui là-dessus.
00:10:20Je pense qu'il est assez grand.
00:10:22Pour savoir communiquer.
00:10:24Il a suffisamment de moyens.
00:10:26Pour communiquer.
00:10:28Mais oui.
00:10:30Je ne sais pas.
00:10:32Je vous le dis.
00:10:34Je vous le redis.
00:10:36Je ne vais pas pointer quelqu'un.
00:10:38Plus du doigt.
00:10:40Chacun est libre de dire ce qu'il veut.
00:10:42Mais il y a un environnement.
00:10:44Très négatif.
00:10:46Il vaut mieux prendre un peu de recul.
00:10:48Avant de sortir tout.
00:10:50Et n'importe quoi.
00:10:52Mais ce n'est pas une bonne chose.
00:10:54Pour l'équipe de France.
00:10:56C'est vrai que c'est menté.
00:10:58Il en restera toujours quelque chose.
00:11:00Hier soir, il a fait une story.
00:11:02Tout le monde ne sait pas ce qu'est une story.
00:11:04C'est ce qu'on met sur Instagram.
00:11:06Et ça a une durée de 24 heures.
00:11:08Exactement.
00:11:10Il a fait une petite story sur Instagram.
00:11:12Il y a beaucoup de gens qui nous écoutent.
00:11:14Quand je dis Instagram, ça peut être un autre réseau.
00:11:16TikTok.
00:11:18Snapchat.
00:11:20Il n'y a pas de story sur Facebook.
00:11:22Quand vous allez sur la page,
00:11:24vous voyez des stories.
00:11:26Vos amis vous montrent des stories.
00:11:28Je n'ai pas d'amis.
00:11:30Généralement, les gens de votre génération
00:11:32sont plus sur Facebook que sur Instagram.
00:11:34Oui, c'est vrai.
00:11:36Les gens de ma génération sont sur le Minitel.
00:11:38Il y a des pneumatiques.
00:11:40Il fallait répondre à ça.
00:11:42Les gens de ma génération lisent.
00:11:44Vous savez ce que c'était les pneumatiques ?
00:11:46Non.
00:11:48Vous ne savez pas ce que c'était les pneumatiques ?
00:11:50Mais un Minitel, j'en ai déjà vu.
00:11:52Il y avait des réseaux dans Paris.
00:11:54Dans le film des années 70.
00:11:56Bien sûr.
00:11:58C'était un télégramme accéléré
00:12:00avec des tuyaux
00:12:02qui circulaient dans la ville.
00:12:04J'en ai déjà vu.
00:12:06Moi, j'en ai vu.
00:12:08Il y a quelques années encore.
00:12:10Voilà ce qu'on pouvait dire sur Mbappé.
00:12:12À suivre.
00:12:14Dans l'actualité,
00:12:16je voulais vous parler
00:12:18de ce qui s'est passé
00:12:20avec cet adolescent de 15 ans
00:12:22qui a été agressé dimanche soir
00:12:24par deux individus
00:12:26en entrant dans une station de métro
00:12:28à Levallois-Perret.
00:12:30De confession juive.
00:12:32Il portait une kippa.
00:12:34Une plainte a été déposée au commissariat.
00:12:36C'est pas un fait divers.
00:12:38C'est ce qu'on appelle
00:12:40un fait de société.
00:12:42C'est pourquoi on en parle.
00:12:44C'est pas isolé.
00:12:46C'est ce que vivent
00:12:48beaucoup de Français juifs aujourd'hui.
00:12:50Ils ne sont pas tous agressés
00:12:52mais tous ont peur.
00:12:54Et ce garçon,
00:12:56vous allez le voir dans le sujet
00:12:58avec Mathieu Devese,
00:13:00il portait une kippa.
00:13:02Donc le signe, effectivement,
00:13:04vous voyez le sujet de Mathieu Devese.
00:13:06Il est aux alentours de 19h ce dimanche
00:13:08quand un adolescent de 15 ans
00:13:10est pris à partie à l'entrée
00:13:12d'une station de métro
00:13:14à Levallois-Perret.
00:13:16Il portait une kippa.
00:13:18Il enlève rapidement sa kippa
00:13:20mais les deux individus font demi-tour
00:13:22et commencent à lui dire
00:13:24« Et toi, le juif, attends-nous ! »
00:13:26Et mon fils s'arrête
00:13:28mais sans s'arrêter se retourne
00:13:30pour regarder qui sont ces personnes
00:13:32et continue d'avancer
00:13:34mais il y en a un qui arrive à l'attraper
00:13:36par la capuche et ils le mettent dans un coin
00:13:38à côté d'une autre sortie de métro
00:13:40et ils lui disent
00:13:42« Donne-nous ton portable ! »
00:13:44Ils lui arrachent ses oreillettes
00:13:46qu'il avait dans les oreilles
00:13:48et là, ils lui ont mis des coups au visage
00:13:50et à la bouche.
00:13:52La mère de la victime publie
00:13:54sur les réseaux sociaux une photo de son fils
00:13:56les lèvres en sang.
00:13:58Selon le premier adjoint au maire,
00:14:00les confessions juives doivent redoubler
00:14:02de vigilance à Levallois-Péret.
00:14:04Ça peut arriver n'importe où en France
00:14:06à n'importe quelle heure
00:14:08et forcément, ça arrive dans des zones
00:14:10où il y a plus de juifs
00:14:12Levallois est la ville
00:14:14où il y a la plus grande communauté juive de France
00:14:1620 000 juifs pour 65 000 habitants
00:14:18donc forcément, les risques sont accrus.
00:14:20La mère de la victime regrette
00:14:22de devoir demander à son fils
00:14:24de ne plus porter de kippa.
00:14:26Une plainte a été déposée au commissariat.
00:14:28C'est quelque chose
00:14:30qui n'existait pas dans la France
00:14:32des années 70, 80, 90
00:14:34ces agressions
00:14:36et vous avez vu la photo
00:14:38qu'a postée sa mère
00:14:40et elle avait un petit texte que je vous lis
00:14:42à toutes les mamans qui pensent
00:14:44que laisser son fils de 15 à 16 ans
00:14:46traîner dans Levallois est safe.
00:14:48Voilà comment mon fils est rentré ce soir
00:14:50je ne sais pas si on voit la photo
00:14:52deux gars lui ont sauté dessus
00:14:54heureusement qu'il s'est défendu
00:14:56à le mettre par terre
00:14:58et lui mettre des coups de pied dans la bouche
00:15:00tout ça en pleine rue
00:15:02c'est pas rien quand même
00:15:04c'est résiduel nous dirait Jean-Luc Mélenchon
00:15:06c'est pas rien
00:15:08et évidemment que ce n'est pas rien
00:15:10beaucoup de personnes de la communauté juive s'adaptent
00:15:12vous en avez qui enlèvent les mezuzot
00:15:14donc c'est la mezuza
00:15:16à l'entrée de l'appartement vous en avez qui ne portent plus les étoiles de David
00:15:18la kippa
00:15:20et ce n'est pas aux juifs de s'adapter
00:15:22ce serait une réponse forte
00:15:24Emmanuel Macron, la ligne directrice qu'il a pris depuis le 7 octobre
00:15:26qu'elle est-elle ?
00:15:28il n'est pas venu à la marche
00:15:30une jeune fille a été violée à courbe voie
00:15:32il nous a répondu
00:15:34on va discuter une heure du racisme et de l'antisémitisme à l'école en plein mois de juin
00:15:36ensuite monsieur Nasrallah est décédé
00:15:38par un mot de remerciement
00:15:40il a fait des déclarations indignes et abjectes
00:15:42à deux jours du 7 octobre
00:15:44donc là quel est le sursaut collectif ?
00:15:46rien qu'on critique Jean-Luc Mélenchon
00:15:48c'est une chose mais moi je trouve qu'Emmanuel Macron a lâché la France
00:15:50pour la communauté juive
00:15:52en France
00:15:54la dernière partie de votre démonstration
00:15:56abjecte et indigne
00:15:58c'est évidemment votre interprétation
00:16:00c'est les propos uniquement
00:16:02vous avez parlé de la France des années 60
00:16:04Pascal
00:16:06mais la France des années 60 était aussi différente
00:16:08d'un point de vue démographique
00:16:10parce que je note quand même qu'il y a une forme d'inconséquence dans l'actuel gouvernement
00:16:12qui prétend combattre l'antisémitisme en France
00:16:14mais qui chaque année par une politique migratoire
00:16:16qui est quand même devenue hors de contrôle
00:16:18fait venir des dizaines de milliers d'islamistes
00:16:20sur le sol de France
00:16:22et tout ça ça participe de ces lames de fond antisémites
00:16:24avec 192% d'actes antisémites en plus
00:16:26l'an dernier
00:16:28après il y a toujours eu beaucoup d'antisémites
00:16:30mais le 7 octobre a libéré la parole antisémite
00:16:32et donc les actes antisémites
00:16:34l'antisémitisme ne demandait qu'à s'exprimer
00:16:36il n'y a pas plus d'antisémites aujourd'hui
00:16:38qu'après le 7 octobre
00:16:40il y en a toujours autant mais il l'exprime
00:16:42beaucoup plus
00:16:44il y en a plus aujourd'hui
00:16:46certains ont jeté de l'huile sur le feu
00:16:48il l'était déjà
00:16:50vous ne vous réveillez pas en étant antisémite
00:16:52il l'était déjà et il l'exprime parce que le 7 octobre
00:16:54a permis cette expression
00:16:56autre sujet
00:16:58monsieur Harfi
00:17:00dit quelque chose
00:17:02qui me semble juste
00:17:04et en même temps effrayant
00:17:06c'est à dire que l'on constate
00:17:08à chaque fois une explosion de l'antisémitisme
00:17:10ça monte d'un cran
00:17:12à chaque fois qu'il y a des exactions antisémites
00:17:14en France
00:17:16il a constitué un tableau
00:17:18et une correspondance
00:17:20et ça c'est quelque chose de terrible
00:17:22parce que ça veut dire que ce n'est pas
00:17:24un fait divers
00:17:26ce n'est pas un fait de société
00:17:28mais moi je pense que ce n'est même pas un fait de société
00:17:30c'est un fait de civilisation
00:17:32dans l'actualité également
00:17:34une figure du narcobanditisme marseillais
00:17:36libéré avant son procès
00:17:38Pascal Gomez-Galliot
00:17:40est présenté comme une figure
00:17:42du narcobanditisme
00:17:44il a 5 ans en détention provisoire
00:17:46il a été remis en liberté le 3 octobre
00:17:48c'est stupéfiant
00:17:50il a été mis en examen
00:17:52dans plusieurs dossiers de complicité d'assassinat
00:17:54et tentative de meurtre
00:17:56ce qui est intéressant
00:17:58c'est toujours les exemples concrets
00:18:00je ne vais pas faire le raisonnement par l'exemple
00:18:02mais monsieur Migaud, ça serait intéressant
00:18:04il dit que la justice n'est pas l'axis
00:18:06pour ça tu lui dis mais pourquoi ?
00:18:08il va te dire que ce n'est pas son dossier
00:18:10c'est pas moi etc...
00:18:12Mathieu Devez
00:18:14C'est en homme libre
00:18:16que Pascal Gomez-Galliot
00:18:18s'est présenté hier devant la justice
00:18:20pour une affaire de corruption
00:18:22cette figure du narcobanditisme
00:18:24marseillais a été remise en liberté
00:18:26le 3 octobre dernier
00:18:28après une décision de la cour de cassation
00:18:30selon laquelle sa détention provisoire
00:18:32n'était plus nécessaire
00:18:34il y avait passé 5 ans et 10 mois
00:18:36les policiers eux sont écoeurés
00:18:38c'est pas le père drôle de l'année
00:18:40c'est quelqu'un qui s'est caché
00:18:42et ces policiers ont pris énormément de risques
00:18:44pour l'interpeller
00:18:46et aujourd'hui ils se rendent compte
00:18:48qu'ils n'ont pas servi à grand chose
00:18:50puisqu'une fois qu'il a fait 5 ans de préventive
00:18:52il est sorti alors que c'est quand même un gros bonnet
00:18:54et loin d'être le père drôle de l'année
00:18:56depuis son arrestation en 2019
00:18:58après un an de cavale
00:19:00Pascal Gomez-Galliot, aujourd'hui âgé de 44 ans
00:19:02a été mis en examen dans 5 affaires différentes
00:19:04et notamment pour des faits de complicité d'assassinat
00:19:06et tentative d'assassinat
00:19:08il n'a pour l'instant été jugé dans aucun de ses dossiers
00:19:10et selon la police
00:19:12les narcotrafiquants ont largement les moyens
00:19:14d'assurer leur défense
00:19:16forcément ils peuvent se payer les meilleurs avocats
00:19:18qui sont justement là que pour garder
00:19:20ces débits de procédures, de formes
00:19:22dans le cas des procédures policières
00:19:24ou dans le cadre
00:19:26du non-respect
00:19:28notamment des droits liés en matière
00:19:30de détention provisoire ou autre
00:19:32Pascal Gomez-Galliot est la 3ème personne
00:19:34présentée comme un chef de clan
00:19:36à être libérée avant même
00:19:38d'avoir été jugée
00:19:40bon
00:19:42espèce de commentaire
00:19:44quand on arrive libre à l'audience ça présente mieux
00:19:46que quand on arrive de détention provisoire
00:19:48c'est très intéressant et alors dans les petites
00:19:50nouvelles judiciaires également
00:19:52sans doute est-ce accessoire
00:19:54mais personne ne parle de ce
00:19:56dont je vais vous parler à l'instant
00:19:586 personnes étaient
00:20:00hier jugées pour avoir participé
00:20:02à l'organisation d'une REF party
00:20:04sans leur autorisation
00:20:06le 31 décembre 2020
00:20:08en pleine
00:20:10pandémie
00:20:12à Lioron
00:20:14en pleine crise du Covid-19
00:20:16ils ont été relaxés
00:20:18ce lundi soir par le tribunal correctionnel de Rennes
00:20:20déjà ça arrive 4 ans plus tard
00:20:224 ans plus tard
00:20:24c'est les organisateurs de la REF party
00:20:26selon le président du tribunal les éléments du dossier ne permettaient pas
00:20:28de déterminer que les 6 hommes
00:20:30de 24 à 30 ans étaient les organisateurs
00:20:32faute d'éléments prouvants
00:20:34en amont mais il doit se tenir l'écho de ces gens-là
00:20:36tu fais une REF party c'est en plein Covid
00:20:38tu n'es pas sanctionné c'est relax
00:20:40mais la France
00:20:42la France est bonne fille évidemment
00:20:44même si l'implication de 5 déprévenus dans la location
00:20:46le déplacement, la dissimulation
00:20:48d'un groupe électrogène a été reconnu
00:20:50par le tribunal
00:20:52ce dernier n'a pas estimé cela suffisant
00:20:54qu'est-ce qu'il faut de plus ?
00:20:56je vous jure mais ce pays est magnifique
00:20:58j'adore ces histoires-là parce que personne
00:21:00n'en parle
00:21:02j'aimerais voir le président en face de là
00:21:04ils ont loué
00:21:06ils ont déplacé, ils ont dissimulé
00:21:08le groupe électrogène mais c'est pas suffisant
00:21:10pour les considérer comme les organisateurs
00:21:12et les condamner, les 3 poursuivis pour le recel
00:21:14et l'utilisation de plaques d'immatriculation
00:21:16ont également été relaxés
00:21:18tout le monde est content, il s'agit
00:21:20d'une décision légitime correspondant aux éléments du dossier
00:21:22a réagi maître Rémi Cassette
00:21:24avocat de la défense pour cette
00:21:26Saint-Sylvestre en pleine crise sanitaire
00:21:28il y avait 2000 à 2500 personnes
00:21:30qui s'étaient réunies dans des hangars privés
00:21:32pour une rêve partie à Luron
00:21:34malgré le couvre-feu qui était de 20h à 6h du matin
00:21:36force de l'ordre qui avait
00:21:38tenté de s'opposer à l'installation de la fête
00:21:40avait essuyé des jets de pierre, des rondins
00:21:42de bois, des bouteilles de verre
00:21:44un des véhicules des gendarmes avait été incendié
00:21:46les 5 avocats de la défense ont
00:21:48dénoncé dans leur plaidoirie
00:21:50des pressions médiatiques et politiques
00:21:52et des décisions disproportionnées
00:21:54c'est magnifique la France. Allez-y les gars
00:21:56faites ce que vous voulez, les tribunaux vous relaxent
00:21:58faites ce que vous voulez, il n'y a pas de soucis
00:22:00formidable
00:22:02c'est un sentiment relaxiste
00:22:04cette histoire
00:22:06cette histoire est juste lunaire
00:22:08lunaire
00:22:10alors elle est à la fois dérisoire
00:22:12parce que c'est pas très grave
00:22:14une rêve partie en soi
00:22:16mais elle révèle
00:22:18mais est-ce que ça vous étonne ?
00:22:20non, en fait non
00:22:22tout ça ne m'étonne pas
00:22:24alors pas un mot
00:22:26là vous ouvrez tous les journaux
00:22:30ouvrez tous les journaux
00:22:32un mot nulle part
00:22:34bonjour
00:22:36Big Ben
00:22:38est-ce que vous aviez chez vos grands-parents
00:22:40parfois une horloge comme ça
00:22:42ah oui, moi je l'avais chez mes grands-parents précisément
00:22:44celle-là elle y était
00:22:46donc ça réveille
00:22:48et moi
00:22:50ma grand-mère avait ça
00:22:52mais alors tu n'arrives pas
00:22:54ça doit être gêné la nuit
00:22:56non, je l'entends bien
00:22:58donc c'était étonnant
00:23:00j'ai vu que monsieur Hill est là
00:23:02oui, bonjour Pascal
00:23:04j'étais en train de me recoiffer parce que j'avais une antenne qui partait sur le côté
00:23:06on a tous des antennes
00:23:08c'est comme ça qu'on réceptionne
00:23:10bien sûr, bien sûr
00:23:12et vous avez un casque avec une seule oreille
00:23:14ah oui toujours, avec une seule oreille pour rester à l'écoute d'Anissa
00:23:16c'est important pour moi
00:23:18écoutez, bonne émission
00:23:20à tout à l'heure
00:23:22jusqu'à 11h vous êtes sur l'antenne d'Europe 1
00:23:24vous voulez qu'on parle de Cavaillon
00:23:26parce que ceux qui font bien leur job
00:23:28et il faut les féliciter
00:23:30c'est les flics
00:23:32les policiers ont retrouvé deux jeunes ont été mis en examen
00:23:34écroués ce dimanche après un incendie de quatre véhicules de police à Cavaillon
00:23:36vous voyez le sujet d'Isabelle Piboulot
00:23:38bon, ils prennent les gens
00:23:40après c'est pas grave
00:23:42la justice les relâche
00:23:44mais au moins les flics ils bossent
00:23:46et ils font bien le job
00:23:48d'Isabelle Piboulot
00:23:52La façade du commissariat de Cavaillon
00:23:54porte encore les stigmates du sinistre
00:23:56âgés de 19 et 24 ans
00:23:58les deux suspects écroués ce dimanche
00:24:00sont originaires de la région parisienne
00:24:02des vêtements portant des traces d'hydrocarbures
00:24:04ont été retrouvés lors d'une perquisition
00:24:06des preuves qui ont permis d'établir
00:24:08des liens entre l'incendie criminel
00:24:10et plusieurs interpellations
00:24:12pour des faits de trafic de stupéfiants
00:24:14réalisés entre le 1er et le 9 octobre
00:24:16à Cavaillon
00:24:18une commune de 25 000 habitants
00:24:20gangrénée par le fléau
00:24:22au moment où il y a les faits, il y a encore
00:24:24des personnes qui venaient d'être interpellées
00:24:26moins de 48 heures avant
00:24:28pour du trafic de stupéfiants
00:24:30déjà connus des services de police
00:24:32les deux hommes avaient été interpellés en septembre
00:24:34dans le cadre d'une autre enquête
00:24:36pour violation de domicile et détention de stupéfiants
00:24:38les forces de l'ordre restent déterminées
00:24:40à endiguer le phénomène
00:24:42ils n'ont qu'un souhait
00:24:44d'être déterminés à aller jusqu'au bout
00:24:46et à aller chercher n'importe quelle personne
00:24:48en lien direct
00:24:50avec ces faits criminels
00:24:52mais également toute personne
00:24:54susceptible de participer à ce trafic de stupéfiants
00:24:56les deux individus en cours
00:24:58jusqu'à 20 ans de prison
00:25:00et une amende de 150 000 euros
00:25:02on va marquer
00:25:04rapproché du narcotrafiquant
00:25:06libéré
00:25:08la France prend des allures de Mexique
00:25:10de plus en plus
00:25:12c'est assez frappant
00:25:14la différence c'est que au Mexique
00:25:16les narcos font brûler
00:25:18les palais de justice
00:25:20et là c'est un commissariat
00:25:22mais j'ai vu que
00:25:24franchement
00:25:26avec des territoires
00:25:28qui sont totalement maintenant en dehors du droit
00:25:30ça prend vraiment une allure de Mexique de plus en plus
00:25:32j'ai entendu ce
00:25:34samedi chez Léa Salamé
00:25:36Jean-Michel Lecugis
00:25:38qui vient de faire manifestement une enquête
00:25:40journaliste du Parisien
00:25:42et qui connait bien ces domaines là
00:25:44il a dit il n'y a plus rien à faire
00:25:46pour la drogue tellement elle est
00:25:48enquistée en France
00:25:50il n'y a plus rien à faire
00:25:52et quelqu'un a dit sur le plateau
00:25:54sauf la solution salvadorienne
00:25:56donc on a beau parler
00:25:58c'est pas la mienne
00:26:00évidemment c'est pas la mienne
00:26:02j'avais souligné qu'effectivement
00:26:04il y a deux choses, il y a le changement de logiciel et la solution salvadorienne
00:26:06mais vous y viendrez peut-être
00:26:08parce qu'ici il n'y a plus rien à faire
00:26:10donc après c'est deux alternatives
00:26:12ou salvador ou on laisse faire
00:26:14il reste en France un état
00:26:16quand même, pas simplement le simulacre
00:26:18il y a encore un peu d'état
00:26:20oui il y a un état
00:26:22on le voit, il avait prévu 4,9%
00:26:24de budget
00:26:26il est arrivé à 6,2%
00:26:28il faut bien le gérer
00:26:30qu'il soit ségare et que les pans entiers de la société
00:26:32échappent à son contrôle
00:26:34c'est un fait, tout le monde le voit et tout le monde s'en plaint
00:26:36on va marquer
00:26:38non non, terminez
00:26:40non vous n'avez aucun intérêt à ce que je dise
00:26:42terminez, ne soyez pas vexé
00:26:44je vous en prie, terminez
00:26:46sincèrement il n'y avait rien à rajouter
00:26:48il est cabot
00:26:50il est cabot
00:26:52on dirait mes enfants
00:26:54quand j'ai pas terminé une phrase
00:26:56je veux plus
00:26:58bon on va marquer une pause
00:27:00et figurez-vous que sur la ref party
00:27:02un spectateur renaît
00:27:04attentif
00:27:06très attentif à notre émission que je salue
00:27:08il me dit
00:27:10au moment de la ref party le CHU de Rennes
00:27:12explosait juste après
00:27:14c'est à dire que c'est 2500 ref party
00:27:16évidemment le covid
00:27:18à ce moment là était très présent
00:27:20et le CHU de Rennes
00:27:22explosait, mais le tribunal a relaxé
00:27:24pas de problème, on sera avec Jean-Louis Debré tout à l'heure
00:27:26et Valéry Bochenec en coulisses
00:27:28côté politique, côté théâtre
00:27:30il viendra nous parler à 10h de son livre
00:27:32on marque une pause
00:27:34et nous parlons du
00:27:36la quantième loi sur l'immigration ?
00:27:38la 33ème ?
00:27:40depuis 45
00:27:42on est autour de 120
00:27:44on va flirter avec les 120
00:27:46flirtons !
00:27:48non pas ensemble, mais flirtons
00:27:50les gestes barrières
00:27:56si vous nous avez écouté la semaine dernière
00:27:58vous avez revu peut-être avec plaisir
00:28:00l'ancien principal du collège
00:28:02Gabriel Aves de Creil
00:28:04et M. Chénière lorsqu'il était avec nous
00:28:06on était en visio le matin
00:28:08bonjour M. Chénière
00:28:10et on vous avait dit
00:28:12qu'on allait vous inviter
00:28:14d'abord ça me fait plaisir parce que j'avais dit à l'antenne
00:28:16que vous étiez un prof à l'ancienne
00:28:18et la première chose que vous avez dite
00:28:20et faite en venant sur ce plateau, vous avez regardé
00:28:22le petit scarabée et vous lui avez dit je te connais par coeur
00:28:24tout de suite
00:28:26et ça c'est
00:28:28nos profs
00:28:30d'avant
00:28:32qui nous scannaient
00:28:34alors on ne bougeait pas
00:28:36parce qu'on avait compris qu'il savait
00:28:38et vous, vous avez ça
00:28:40ce radar dans les yeux j'ai l'impression
00:28:42c'est une déformation professionnelle
00:28:44c'est vrai ?
00:28:46oui
00:28:48c'est un excellent outil de travail
00:28:50mais oui, mais alors vous voyez
00:28:52vous avez vu c'est un jeune turbulent
00:28:54c'est un jeune qui va aller loin
00:28:56je le suis de près
00:28:58je l'observe et je me réjouis
00:29:00de sa jovialité toujours présente
00:29:02parce que vous lui regardez régulièrement ?
00:29:04tous les jours
00:29:06les gens ne nous disent toujours pas tous les jours de temps en temps
00:29:08tous les jours
00:29:10de 9h à 10h30 ?
00:29:12oui
00:29:14c'est à dire que je suis à la retraite
00:29:16de l'éducation nationale
00:29:18et que maintenant
00:29:20mon esprit peut travailler
00:29:22tranquillement chez moi
00:29:24devant l'écran
00:29:26et bon
00:29:28votre esprit a l'air vif et alerte en tout cas
00:29:30je le lui souhaite
00:29:36vous avez arrêté quand
00:29:38le lycée de Creil ?
00:29:40le lycée de Creil
00:29:42je l'ai
00:29:44arrêté
00:29:46dans les années
00:29:4880 on veut dire
00:29:50oui, vous étiez en 89
00:29:52et on verra tout à l'heure
00:29:54on vous reverra en parlant
00:29:56et puis vous nous direz
00:29:58l'éducation nationale parce qu'on est tellement inquiet
00:30:00sur ce qui se passe dans l'éducation nationale
00:30:02aujourd'hui mais je vois qu'il est déjà
00:30:049h36 Audrey Bertheau
00:30:06il y a lieu de l'être
00:30:08Audrey Bertheau, qu'est-ce qui se passe ?
00:30:10rien ne va plus, tout augmente 9h36
00:30:16se faire vacciner contre la grippe et le Covid
00:30:18en même temps, c'est le réflexe annuel
00:30:20les autorités sanitaires espèrent faire naître en France
00:30:22surtout pour les personnes à risque
00:30:24c'est-à-dire les plus de 65 ans, les résidents des PAD
00:30:26ou encore les personnes atteintes de
00:30:28certaines maladies chroniques
00:30:30la campagne de vaccination débute aujourd'hui
00:30:3213 stations de métro
00:30:34sont trop polluées selon Air Paris
00:30:36s'il s'agit des stations Belleville,
00:30:38Liena, Trocadéro ou encore Pigalle
00:30:40toutes se situent sur les lignes
00:30:42de 5 et 9, la forte concentration
00:30:44de l'air, en particules fines, peut favoriser
00:30:46des maladies respiratoires
00:30:48enfin, Kylian Mbappé est visé
00:30:50par une enquête pour viol et agression sexuelle
00:30:52après son passage la semaine dernière en Suède
00:30:54selon le journal suédois
00:30:56l'attaque en français est considérée comme
00:30:58« raisonnablement suspecte » dans cette enquête
00:31:00soit le degré de suspicion le plus faible
00:31:02prévu par la législation suédoise
00:31:04je ne sais pas ce que veut dire d'ailleurs
00:31:06cette expression « raisonnablement suspecte »
00:31:08oui, je trouve que c'est...
00:31:10c'est faible, mais c'est pas faible
00:31:12et puis c'est...
00:31:14alors je dis que c'est au niveau
00:31:16le plus faible de la suspicion
00:31:18on n'empêche pas que son nom est déjà sali partout
00:31:20je suis d'accord avec vous
00:31:22la laïcité, puisqu'on en parle
00:31:24mais au-delà de la laïcité, c'est évidemment
00:31:26le modèle français qui est attaqué
00:31:28le mode de vie
00:31:30l'intelligence française
00:31:32la culture française, les lumières
00:31:34françaises, je voulais d'abord
00:31:36avant de donner la parole à monsieur Chénière
00:31:38écouter cet échange à distance
00:31:40entre Gabriel Attal qui était interrogé
00:31:42hier sur France Inter et Valérie Pécresse
00:31:44sur effectivement le nombre
00:31:46d'atteintes à la laïcité qui peut exister
00:31:50La nouvelle ministre de l'éducation nationale
00:31:52annonce ce week-end une baisse
00:31:54très nette, ce sont ces termes
00:31:56du nombre d'atteintes à la laïcité
00:31:58dans les établissements scolaires en cette rentrée 2024
00:32:00avec des chiffres qui sont même flagrants
00:32:02ça signifie quoi ? Que le combat est en train d'être gagné ?
00:32:04Il y a encore du chemin
00:32:06mais ça veut dire qu'il y a une détermination
00:32:08qui est très forte, elle a indiqué
00:32:10le ministre Anne Jeuneté que c'est notamment
00:32:12dû à la diminution des atteintes à la laïcité
00:32:14sur le port de tenue religieuse
00:32:16vous savez qu'il y a un an, quand j'étais ministre
00:32:18de l'éducation nationale, j'avais pris la décision
00:32:20d'interdire le port de la baïa et du camis
00:32:22dans nos établissements scolaires
00:32:24qui vient d'être validé par le conseil d'Etat
00:32:26il y a à peine deux semaines, le conseil d'Etat a validé cette décision
00:32:28que j'avais prise, je m'en réjouis
00:32:30pour l'école et pour la République
00:32:32et effectivement on a vu depuis cette décision
00:32:34une diminution très forte des atteintes
00:32:36à la laïcité s'agissant du port de tenue
00:32:38maintenant on n'est pas au bout du problème
00:32:40Ce chiffre qui a été donné par le ministère
00:32:42moi je ne me juge pas très crédible
00:32:44au regard des retours
00:32:46que j'ai de terrain dans ma région
00:32:48Île-de-France, au contraire j'ai l'impression que la laïcité
00:32:50est de plus en plus questionnée
00:32:52de plus en plus critiquée
00:32:54et donc
00:32:56j'avais demandé au gouvernement
00:32:58de nous donner les chiffres
00:33:00en temps réel, de mettre fin
00:33:02à l'opacité des données sur ces
00:33:04atteintes à la laïcité, parce que moi
00:33:06j'avais toujours peur, vous savez, du pas de vague
00:33:08j'ai peur de l'autocensure, j'ai peur que les professeurs
00:33:10n'osent plus déclarer, voire même
00:33:12qu'ils s'habituent à des comportements
00:33:14qui sont inacceptables
00:33:16Monsieur Chénière, c'était déjà le cas il y a 30 ans ?
00:33:18Plus que ça d'ailleurs, puisqu'on est en 1989
00:33:20C'était le cas ?
00:33:22Non, ce n'était pas le cas
00:33:24parce qu'en fait
00:33:26le problème qui s'est posé
00:33:28au collège Gabriel Lavez
00:33:30que j'avais l'honneur
00:33:32de diriger en qualité de principal
00:33:34a été le premier
00:33:36au sein duquel
00:33:38se soit manifestée
00:33:40cette volonté
00:33:42de porter accroc
00:33:44à la République
00:33:46en pénétrant
00:33:48dans les lieux
00:33:50d'enseignement avec une tenue
00:33:52très typée
00:33:54d'une
00:33:56voilà
00:33:58d'une religion
00:34:00d'une vocation
00:34:02Donc il s'agissait à l'époque
00:34:04de trois filles
00:34:06On les utilise bien des choses
00:34:08ma foi
00:34:10Mais comment vous analysez ces 35 ans ?
00:34:12C'est l'éducation nationale
00:34:14C'est pas de vague
00:34:16C'est l'absence de courage
00:34:18C'est l'absence
00:34:20également de discernement
00:34:22de ne pas voir ce qui se met en place
00:34:24Quel est au fond votre analyse
00:34:26que vous faites de ces 35 ans ?
00:34:28Eh bien c'est une sorte
00:34:30de somnambulisme
00:34:32si vous voulez
00:34:34qui résulte du bonheur
00:34:36spontané que
00:34:38les membres de notre société
00:34:40éprouvent et donc
00:34:42ils jouissent
00:34:44Alors ils n'imaginent pas
00:34:46c'est un problème d'imagination
00:34:48Bon d'autres diront de conscience politique
00:34:50et sociale
00:34:52Mais ils n'imaginent pas
00:34:54les dangers
00:34:56qui peuvent se
00:34:58dissimuler
00:35:00derrière certaines situations
00:35:02ou certains comportements
00:35:06Je vous propose d'écouter
00:35:08parce qu'ils imaginent parfois bien
00:35:10et puis il y a aussi un aspect politique
00:35:12je vous propose d'écouter par exemple
00:35:14ce que dit madame Rousseau
00:35:16parce qu'on lui parle de ça
00:35:18et elle parle de ce qui se passe aux Etats-Unis
00:35:20Vous savez ma femme qui est prof me disait maintenant
00:35:22tous les 3 mois il y a des entraînements
00:35:24alerte intrusion dans les établissements scolaires
00:35:26tous les 3 mois ils forment les élèves
00:35:28et les professeurs par la même occasion
00:35:30à lutter contre une intrusion, à avoir les bons gestes
00:35:32en cas d'intrusion. Ce n'est pas à cause des cathos intégristes
00:35:34parce que c'est ce que dit Sandrine Rousseau
00:35:36Alors écoutez en plus elle se trompe
00:35:38parce qu'elle parle des Etats-Unis, des cathos intégristes
00:35:40des Etats-Unis alors que les Etats-Unis sont
00:35:42protestants et que
00:35:44il n'y a pas de rapport
00:35:46mais bon elle dit n'importe quoi
00:35:48Ecoutons madame Rousseau
00:35:50Une inconséquence
00:35:52Pensez-vous qu'il y a une offensive
00:35:54d'un courant islamiste radical
00:35:56à l'éducation nationale
00:35:58est-ce que c'est un fait pour vous ?
00:36:00Mais il y a une offensive de tous les conservatismes
00:36:02sur l'école. De toute façon l'école
00:36:04est un lieu où il y a des offensives
00:36:06Mais celle-là en particulier
00:36:08Mais celle-ci comme il y a
00:36:10aussi une offensive des conservateurs
00:36:12catholiques, on le voit d'ailleurs
00:36:14aux Etats-Unis dont on parle
00:36:16Ils n'assassinent personne
00:36:18En tous les cas ils retirent les livres
00:36:20des bibliothèques par exemple
00:36:22Oui mais ce qui n'est pas bon signe
00:36:24sur la manière dont on éduque
00:36:26Moi je suis contre tous les conservatismes
00:36:28Celui-ci est dangereux
00:36:30Il n'y a pas de problème
00:36:32D'autres aussi le sont
00:36:34Je voudrais vraiment que l'on préserve
00:36:36l'école des assauts
00:36:38des conservatismes
00:36:40Ses propos sont juste
00:36:42délirants. Au bout d'un moment il faut dire les choses
00:36:44Sandrine Rousseau dit qu'elle s'oppose
00:36:46aux conservateurs mais c'est elle qui est réactueuse
00:36:48dans l'histoire. Pourquoi ? Parce qu'elle ne voit pas
00:36:50que tous les pays où l'islam politique a pris le pouvoir
00:36:52ce sont d'abord les minorités, les jeunes filles
00:36:54qui en ont subi les conséquences
00:36:56en termes de régression de leurs droits fondamentaux
00:36:58de leur liberté. Qu'on se souvienne de ce qui s'est passé
00:37:00en Iran pendant les décennies noires, en Algérie
00:37:02en Tunisie où un million de jeunes filles ont été déscolarisées
00:37:04comme le rappelle très bien Pierre Wermeren dans le Figaro
00:37:06ce matin. Et j'ajoute quand même que la laïcité
00:37:08dans l'histoire que Sandrine Rousseau a renoncé à défendre
00:37:10elle est émancipatrice pour toutes les jeunes filles
00:37:12Il y a eu une étude par exemple qui a montré que la loi de 2004
00:37:14a le plus bénéficié aux jeunes filles musulmanes
00:37:16de progression scolaire. Ca je pense que la gauche
00:37:18m'a attiré d'ouvrir les yeux là-dessus plutôt que d'être dans une forme
00:37:20de collusion avec une forme
00:37:22d'islamisme politique depuis 1989
00:37:24Je vous propose d'écouter Manon Aubry
00:37:26qui était là ce matin
00:37:28Il y a toute forme de conservatisme
00:37:30qui met en danger
00:37:32l'école comme un terrain
00:37:34d'apprentissage. Lesquels par exemple ?
00:37:36Vous prenez certains établissements
00:37:38privés par exemple qui enseignent
00:37:40que le droit à l'avortement c'est tuer
00:37:42des fœtus et tuer des enfants
00:37:44Moi je suis en profond désaccord avec ça
00:37:46mais c'est pas une question de point de vue
00:37:48c'est une question aussi de s'assurer que la République
00:37:50maintienne son principe
00:37:52qui est écrit d'ailleurs sur le fronton des écoles
00:37:54Liberté, Égalité, Fraternité
00:37:56et l'école doit le garantir
00:37:58et c'est pour ça qu'il faut lutter contre toutes les formes d'obscurantie
00:38:00Ernest Chénier était avec nous ce matin
00:38:02il était l'ancien principal du collège Gabriel Aves de Creil
00:38:04et c'est lui en 1989
00:38:06qui a dû gérer, j'aime pas ce mot là
00:38:08mais qui a dû gérer cette crise
00:38:10A l'époque vous avez dit pas de foulard
00:38:12à l'école
00:38:14est-ce qu'on vous en a tenu rigueur ?
00:38:16D'abord il faut
00:38:18resituer la chose dans son contexte
00:38:20car les foulards
00:38:22ne sont pas tombés du ciel
00:38:24bon
00:38:26une délégation
00:38:28de professeurs est venue me trouver
00:38:30à mon bureau
00:38:32pour se plaindre
00:38:34et me dire
00:38:36bon monsieur le principal
00:38:38il se passe telle chose
00:38:40trois jeunes filles viennent
00:38:42dans l'établissement
00:38:44de manière arrogante
00:38:46elles veulent imposer le foulard
00:38:48nous les avons
00:38:50conduites vers
00:38:52un respect
00:38:54de la laïcité en leur expliquant
00:38:56que cela ne devait pas se faire
00:38:58que cela ne faisait pas etc
00:39:00mais nous n'en venons pas à bout
00:39:02alors nous vous demandons
00:39:04s'il vous plaît
00:39:06Est-ce qu'on vous en a tenu rigueur ?
00:39:08Est-ce que le ministre de l'éducation nationale
00:39:10vous souriez ?
00:39:12mais sont essentielles ces questions
00:39:14bien sûr
00:39:16alors bon
00:39:18il faut rendre à César
00:39:20et vous savez
00:39:22je définis le contexte
00:39:24vous savez lorsque
00:39:26répondez à ma question quand même
00:39:28je vais répondre
00:39:30j'ai l'habitude de répondre aux questions qu'on me pose
00:39:32mais lorsque
00:39:34vous avez dans votre bureau
00:39:36trois malabars
00:39:38musulmans qui viennent et qui sont
00:39:40des agents
00:39:42du mouvement
00:39:44que vous êtes appelés
00:39:46à endiguer et à combattre
00:39:48et qui vous disent mais de toute façon
00:39:50pour l'instant c'est trois foulards
00:39:52dans votre établissement
00:39:54mais bientôt toutes les filles à Creil seront comme ça
00:39:56bon
00:39:58toutes les filles aujourd'hui à Creil ne sont pas comme ça d'ailleurs
00:40:00vous savez je vais vous dire
00:40:02j'ai un tel vécu à Creil
00:40:04que je n'y mets plus les pieds
00:40:06bon ça c'est clair
00:40:08ça serait intéressant d'ailleurs de voir comment Creil vit
00:40:10aujourd'hui 35 ans plus tard
00:40:12mais est-ce qu'on vous a dit
00:40:14allez taisez-vous un peu
00:40:16ou soyez sur une position différente
00:40:18alors bien entendu l'administration de l'éducation nationale
00:40:20aurait souhaité
00:40:22que
00:40:24pas de vague
00:40:26voilà
00:40:28naturellement les gens
00:40:30que j'avais comme interlocuteur
00:40:32dans cette communauté
00:40:34n'étaient pas les braves
00:40:36émigrés
00:40:38qui vivent leur vie, s'intègrent etc
00:40:40c'était de
00:40:42véritables commandos
00:40:44qui avaient une stratégie
00:40:46bien réfléchie
00:40:48en utilisant les jeunes filles
00:40:50et le foulard islamique
00:40:54d'ailleurs je vous donne un exemple
00:40:56ils ont monté
00:40:58des élèves
00:41:00parce qu'ils manipulent les jeunes
00:41:02ils ont monté des élèves
00:41:04contre moi
00:41:06et dans cette période
00:41:08j'avais des réunions quotidiennes
00:41:10qui se terminaient tard
00:41:1210h du soir
00:41:14il fait noir
00:41:16je rentre à mon appartement
00:41:18après une de ces réunions
00:41:20je laisse mes affaires
00:41:22au bureau
00:41:24je vais chercher ma chienne
00:41:26ma gentille chienne
00:41:28et
00:41:30surgissent de l'ombre
00:41:32entre deux bâtiments
00:41:34se rusent sur moi
00:41:368 personnes
00:41:388 garçons
00:41:40armés de couteaux
00:41:42et de bâtons
00:41:44la presse l'a relaté ça à l'époque ?
00:41:46non parce que
00:41:48je n'en ai même pas trop parlé
00:41:50mais je vais vous dire
00:41:52dans mon bureau
00:41:54ce qui prouve que
00:41:56ce secteur
00:41:58n'était pas simple
00:42:00dans mon bureau
00:42:02lorsque j'ai commencé à faire de l'ordre
00:42:04qu'est-ce que je trouve ?
00:42:06un revolver
00:42:08alors je dis mais
00:42:10dans le bureau d'un principal
00:42:12qu'est-ce que ça fait là cette arme ?
00:42:14je la prends, je vais voir l'agent comptable
00:42:16et je lui dis madame nous sommes en train
00:42:18de faire le point sur
00:42:20les fournitures qui ne sont pas nécessaires
00:42:22dans l'établissement et dont il faut se débarrasser
00:42:24je trouve ça
00:42:26elle me dit je revois toujours son geste
00:42:28elle me dit oh monsieur
00:42:30le principal ne vous en faites pas
00:42:32remettez-le où vous l'avez trouvé
00:42:34c'était un de vos prédécesseurs
00:42:36qui que etc
00:42:38mais
00:42:40le soir
00:42:42où je vous raconte que
00:42:44j'ai été attaqué par cette escouade
00:42:48je ne sais pas
00:42:50quelle inspiration
00:42:52m'avait dit
00:42:54prends le revolver
00:42:56bon
00:42:58une première fois cette chose me
00:43:00dit ça
00:43:02je fais un pas et je me dis
00:43:04mais attends écoute reviens sur terre
00:43:06tu ne vas pas faire ça
00:43:08j'ai pris le revolver
00:43:10quand ils ont foncé sur moi
00:43:12surgissant de l'ombre
00:43:14j'ai sorti le revolver
00:43:16je les ai braqués, ils se sont arrêtés
00:43:18comme mes chevaux
00:43:20à clôture électrique
00:43:22en criant ouais il a un flingue
00:43:24il a un flingue
00:43:26et ils se sont sauvés
00:43:28si je n'avais pas eu
00:43:30ce revolver
00:43:32ce soir là
00:43:34je ne serais pas
00:43:36en train de vous parler
00:43:38la presse à l'époque, moi ce qui m'intéresse
00:43:40c'est l'espace médiatique, qu'est-ce que vous avez senti
00:43:42qu'est-ce que vous étiez soutenu, est-ce que la presse
00:43:44vous avait en parlé
00:43:46je vous explique, Creil
00:43:48il y a eu une collusion entre
00:43:50les islamistes
00:43:54la mairie de Creil
00:43:56n'est-ce pas
00:43:58parce que
00:44:00on cherchait
00:44:02des appuis pour
00:44:04les élections
00:44:06la presse vous a aidé
00:44:08la presse
00:44:10était au service de la mairie
00:44:12oui mais la presse nationale
00:44:14ah oui non
00:44:16la presse nationale
00:44:18est-ce que vous avez eu le sentiment à l'époque que les politiques
00:44:20vous ont aidé
00:44:22à l'époque oui, alors les politiques, la presse nationale
00:44:24mais pas la presse régionale
00:44:26parce que la presse régionale
00:44:28était dans la poche de la mairie
00:44:30tous ces gens là
00:44:32fonctionnaient
00:44:34en gang
00:44:36bon
00:44:38on va marquer une pause, vous restez quand même quelques secondes avec nous
00:44:40je vais être obligé peut-être de libérer
00:44:42monsieur Gauthier Lebray parce que malheureusement
00:44:44je n'ai plus de place
00:44:46et alors figurez-vous
00:44:48que Jean-Louis Debray va être là
00:44:50si vous voulez c'est ma place au président du conseil constitutionnel
00:44:52ça va
00:44:54mais pas que, il a, je regardais
00:44:56le plus beau CV de la politique française
00:44:58Laurent Fabius c'est pas mal aussi
00:45:00oui vous avez raison
00:45:02mais lui, vous avez raison
00:45:04ils ont des postes en commun d'ailleurs, président de l'Assemblée nationale
00:45:06président du conseil constitutionnel
00:45:08mais il a un CV extraordinaire
00:45:10une famille extraordinaire
00:45:12et donc c'est tout à fait étonnant
00:45:14la généalogie des Debray
00:45:16oui c'est vrai
00:45:18une famille de premier ministre
00:45:20et puis alors le summum
00:45:22il a un de ses fils qui est journaliste
00:45:24donc c'est vous dire si la famille a atteint le nirvana
00:45:26à tout de suite
00:45:32Jean-Louis Debray est avec nous ce matin
00:45:34il publie chez Plon
00:45:36avec Valérie Baucheneck
00:45:38en coulisses, côté politique
00:45:40côté théâtre
00:45:42et je vous remercie d'être là monsieur Debray
00:45:44alors chacun vous connait, mais regardez votre CV
00:45:46vous avez un CV quand même extraordinaire
00:45:48je comprends
00:45:50vous êtes le fils de Michel Debray qui a écrit la Constitution
00:45:52ça vous n'a pas écrit oui
00:45:54vous êtes le petit-fils de Robert Debray
00:45:56qui était sans doute le plus grand pédiatre de son temps
00:45:58nous sommes d'accord
00:46:00vous avez été président du conseil constitutionnel
00:46:02président de l'Assemblée nationale
00:46:04vous avez été ministre de l'intérieur
00:46:06vous avez été évidemment député
00:46:08de longues années
00:46:10il y a très peu de gens
00:46:12maire et conseiller général
00:46:14et vous oubliez
00:46:16ce qui est le plus important pour moi
00:46:18c'est d'avoir été juge d'instruction
00:46:20pendant de nombreuses années à Paris
00:46:22c'est ici
00:46:24c'est le plus important
00:46:26mais si
00:46:28le fils d'une petite famille bourgeoise
00:46:30élevée
00:46:32qui dans les années
00:46:3480
00:46:36devient juge d'instruction à Paris
00:46:38spécialisé dans le terrorisme
00:46:40et dans le grand banditisme
00:46:42vous savez dans la vie on croise beaucoup de copies
00:46:44et peu d'originaux
00:46:46et bien là pendant quelques années
00:46:48j'ai croisé des originaux
00:46:50ça ne veut pas dire que je les admirais
00:46:52mais tout d'un coup
00:46:54vous vous rendez compte que vous avez été élevé
00:46:56dans une espèce de
00:46:58monde extraordinaire
00:47:00avec un grand-père, avec un arrière-grand-père
00:47:02avec ma grand-mère
00:47:04la première femme chef de service
00:47:06d'un hôpital, parfait !
00:47:08On est élevé dans le culte
00:47:10de la France, de la République
00:47:12et tout d'un coup vous êtes là
00:47:14et en face de vous vous avez
00:47:16des terroristes
00:47:18du grand banditisme
00:47:22Et alors aujourd'hui vous faites du théâtre
00:47:24et souvent je dis que les gens disent parfois des choses
00:47:26plus intéressantes en dehors de l'antenne qu'à l'antenne
00:47:28vous êtes arrivé en nous disant, voilà j'étais à Bourgogne hier
00:47:30j'étais à Sarguemines l'autre jour
00:47:32je ne connais pas ce qu'est la France
00:47:34le théâtre dans lequel vous avez joué
00:47:36il n'avait pas rouvert depuis deux ans
00:47:38les gens n'osent plus sortir
00:47:40parce qu'ils ont peur et vous m'avez fait un tableau
00:47:42apocalyptique de la France
00:47:44Mais c'est la réalité !
00:47:46Retomber sur terre
00:47:48quand je vais, moi je ne fais plus de politique
00:47:50ça ne m'intéresse plus
00:47:52ce n'est plus mon monde
00:47:54mais quand je vais dans une ville
00:47:56je fais trois choses
00:47:58je joue au théâtre
00:48:00et si on veut
00:48:02et si on me demande, je vais le matin
00:48:04dans les écoles parler de la république
00:48:06de la laïcité
00:48:08de la nation, du sentiment national
00:48:10et le soir
00:48:12après le théâtre, on répond aux questions
00:48:14et on va dîner avec les gens
00:48:16qui veulent bien dîner dans le petit bistro
00:48:18s'il y a un bistro ouvert
00:48:20et qu'est-ce que j'entends ?
00:48:22d'abord une surnostalgie du passé
00:48:24à votre époque
00:48:26c'est normal
00:48:28une inquiétude quant au présent
00:48:30une angoisse quant à l'avenir
00:48:34plus qu'une angoisse
00:48:36face à deux phénomènes
00:48:38la drogue
00:48:40la drogue qui arrive
00:48:42dans toutes les petites villes
00:48:44quand on fait une place nette
00:48:46dans une grande ville
00:48:48les mecs vont dans les petites villes
00:48:50et deuxièmement
00:48:54l'immigration
00:48:56l'immigration en ce sens
00:48:58vous avez découvert le Pérou à Orléans
00:49:00on le sait
00:49:02on en parle matin, midi et soir
00:49:04vous avez dirigé ce pays
00:49:06je ne vous engueule pas
00:49:08vous avez dirigé le pays
00:49:10c'est ça que je veux vous dire
00:49:12j'entends ce que vous dites
00:49:14mais vous avez été président de l'assemblée nationale
00:49:16vous avez été ami de Jacques Chirac
00:49:18vous êtes responsable
00:49:20de ce qui s'est passé dans ce pays
00:49:22mon cher monsieur
00:49:24vous vous souvenez quand j'étais ministre de l'intérieur
00:49:26mais souvenez-vous des 45 charteurs qu'on a fait partir
00:49:28souvenez-vous
00:49:30de l'évacuation
00:49:32de l'église Saint-Antoine
00:49:34ou tous les bobos
00:49:36de droite et de gauche
00:49:38j'ai payé très cher
00:49:40monsieur Debré, vous comprenez
00:49:42le rôle que je joue là
00:49:44ce n'est pas vous que je vise personnellement
00:49:46je dis que la France
00:49:48et notamment la droite
00:49:50a manqué de courage
00:49:52Jacques Chirac a manqué de courage
00:49:54sur ces questions-là
00:49:56vous savez, je dis ce que tout le monde pense
00:49:58moi je vous dis aussi tout ce que je pense
00:50:00depuis
00:50:0240 ans
00:50:04on ne regarde pas la réalité
00:50:06mais le vrai problème
00:50:08Jacques Chirac a été au pouvoir 12 ans
00:50:10ça va échapper
00:50:12mais on est tous responsables
00:50:14la société est responsable
00:50:16mais on n'est pas tous responsables
00:50:18pardonnez-moi
00:50:20moi je n'entends pas ça
00:50:22je ne suis pas responsable de ce que vous avez fait
00:50:24vous n'êtes pas responsable
00:50:26de ce que j'ai fait, mais moi je vois
00:50:28quand j'étais mis à l'intérieur, ce que je me suis fait engueuler
00:50:30quand j'ai évacué l'église
00:50:32Saint-Nicolas, c'était dramatique
00:50:34il y avait même des artistes, il y avait même des gens de télévision
00:50:36qui allaient devant le plateau
00:50:38disant c'est scandaleux, il y avait même une artiste
00:50:40qui avait chez elle 3 employés du Cap Vert
00:50:42et qui venaient gueuler
00:50:44parce que j'étais complètement
00:50:46on a dit je faisais des rafles
00:50:48quand j'ai envoyé 45 charteurs
00:50:50à la suite de Pasqua
00:50:52quelqu'un était condamné
00:50:54et hop on n'attendait pas
00:50:56qu'il y ait une obligation
00:50:58de quitter un territoire, on renvoyait
00:51:00on a fait 45 charteurs, mais à chaque fois
00:51:02il y avait des manifestations contre moi
00:51:04des bobos de droite et de gauche
00:51:06c'est la France, mais le problème aujourd'hui
00:51:08c'est pas l'immigration
00:51:10c'est le fait qu'il n'y a plus d'intégration
00:51:12une nation
00:51:14disait Renan
00:51:16c'est un rêve d'avenir partagé
00:51:18c'est une histoire
00:51:20c'est un passé
00:51:22mais c'est aussi une volonté de vivre
00:51:24ensemble, or aujourd'hui
00:51:26eh bien
00:51:28les gens qui viennent
00:51:30ne veulent plus vivre ensemble
00:51:32et c'est ça le drame de la France
00:51:34Audrey Bertheau va donner
00:51:36les informations, mais finalement j'ai raison
00:51:38de temps en temps de bousculer les uns et les autres
00:51:40parce que ce que vous dites, vous voyez
00:51:42ce que vous venez de dire, j'ai simplement envie
00:51:44d'applaudir ce que vous venez de dire
00:51:46mais c'est vrai que
00:51:48je regrette
00:51:50que ce qui vient de se passer depuis 1981
00:51:52à grand trait
00:51:54bien sûr, je regrette la France
00:51:56telle qu'elle est devenue, et quand vous dites
00:51:58responsabilité collective, non
00:52:00responsabilité de ceux qui ont gouverné, oui
00:52:02et du parti médiatique
00:52:04vous avez parfaitement raison
00:52:06quand vous parlez des artistes, mais il faut pouvoir
00:52:08les affronter les artistes, les journalistes, les médias
00:52:10il faut y aller
00:52:12et c'est là que la droite a manqué peut-être de courage
00:52:14Audrey Bertheau et après on revient
00:52:16mais cher monsieur, je veux dire un mot
00:52:18je vous en prie, quand j'ai commencé à jouer au théâtre
00:52:20pour trouver un théâtre
00:52:22on disait non, ah non, ah non, pas de vrai
00:52:24pas de vrai, c'est un mec
00:52:26oh la la, non non, il a viré les mecs
00:52:28il a viré les mecs
00:52:30non on n'en veut pas
00:52:32heureusement j'ai trouvé La Guetée Montparnasse
00:52:34et heureusement ça a été un succès
00:52:36et là maintenant tous les mecs disent
00:52:38est-ce que vous pouvez pas venir jouer chez moi
00:52:40ce que je veux dire c'est que
00:52:42toute la France et pas simplement
00:52:44les politiques, la France
00:52:46médiatique, les journalistes
00:52:48les personnalités de droite et de gauche
00:52:50quand on, à mon époque
00:52:52quand je touchais
00:52:54à l'immigration
00:52:56je suis à l'origine de la première loi
00:52:58de la lutte contre l'immigration illégale
00:53:00et souvenez-vous des débats
00:53:02à l'Assemblée Nationale où je me suis fait engueuler
00:53:04par tout le monde, où il y avait
00:53:06un problème et je disais, c'est très simple
00:53:08si on ne le traite pas maintenant
00:53:10ça sera dramatique dans quelques années
00:53:12et c'est dramatique aujourd'hui
00:53:14mais nous sommes tous responsables
00:53:16même vous
00:53:18je suis responsable de rien
00:53:20Audrey Bertheau nous rappelle les infos
00:53:22c'est passionnant de vous écouter
00:53:24comme en plus vous êtes libéré aujourd'hui
00:53:26en politique, vous dites ce que vous pensez
00:53:28il y a une parole vraie
00:53:30qui fait écho et ce que vous venez de dire là
00:53:32me semble-t-il est important
00:53:34Audrey, pardonnez-moi
00:53:36c'est le jeu de notre émission
00:53:38Audrey, allez-y
00:53:42Couvre-feu prolongé
00:53:44jusqu'au 21 octobre en Martigny
00:53:46qui a été instauré de 21h à 5h du matin
00:53:48la situation reste tendue
00:53:50après les violences urbaines
00:53:52de ces derniers jours
00:53:54mais aucun incident notable n'a été relevé
00:53:56par la police au cours des dernières 48h
00:53:58Au Moyen-Orient, Benyamin Netanyahou
00:54:00promet de frapper le Hezbollah
00:54:02sans pitié, le Premier ministre israélien
00:54:04assure qu'Israël va poursuivre ses frappes
00:54:06sur le Liban, une réaction
00:54:08après l'attaque de drones menée par le mouvement islamiste
00:54:10dans le nord d'Israël qui a tué
00:54:12je le rappelle, 4 soldats de Tsaïl
00:54:14enfin, le salon de l'auto ouvre ses portes
00:54:16aujourd'hui, porte de Versailles
00:54:18les grands constructeurs internationaux sont présents
00:54:20avec plus de 400 voitures et 200 exposants
00:54:22Emmanuel Macron, vous le voyez
00:54:24en a testé quelques-unes hier en avant-première
00:54:26si vous êtes intéressé, le salon est ouvert
00:54:28jusqu'à dimanche
00:54:30Jean-Louis Debré est avec nous, mais si vous nous écoutez depuis ce matin
00:54:32Ernest Chénière est là, c'est l'ancien principal
00:54:34du collège Gabriel Aves de Creil
00:54:36en 1989, je voulais simplement qu'on écoute
00:54:38une archive vous concernant
00:54:40dans un journal d'antenne 2
00:54:42vous dites à l'époque les choses
00:54:44telles que vous les voyez
00:54:46Ah
00:54:48Il y a un certain vététariat
00:54:50attaché à la personne de ces jeunes filles
00:54:52est-ce que vous ne croyez pas
00:54:54qu'il serait temps
00:54:56de parler aussi des professeurs
00:54:58qu'il serait temps de parler aussi
00:55:00du système public d'éducation
00:55:02qui a je crois son moitié
00:55:04je ne penserais être
00:55:06particulièrement ferme
00:55:08sur des principes
00:55:10qui dans le fond ne sont pas remis en cause
00:55:12par les gens sérieux
00:55:14car à travers l'histoire
00:55:16ils ont fait la preuve
00:55:18qu'ils étaient le seul rempart
00:55:20à la barbarie
00:55:22et aux affrontements interculturels
00:55:24interculturels, intercommunautaires
00:55:26aux affrontements civils
00:55:28donc ceci n'est remis en cause
00:55:30par personne
00:55:32je ne suis pas particulièrement ferme
00:55:34je fais tout simplement mon travail
00:55:36bon
00:55:38je vous trouve vraiment indulgent
00:55:40rétrospectivement parce que
00:55:42Lionel Jospin vous a désavoué
00:55:44Daniel Mitterrand
00:55:46femme du président de la république
00:55:48n'était pas sur votre position
00:55:50le conseil d'état
00:55:52le conseil d'état à l'époque j'ai retrouvé ce qu'il dit
00:55:54il dit que s'il n'y a pas de prosélytisme
00:55:56le foulard devra être autorisé
00:55:58donc tout le monde
00:56:00quand vous parliez du peu de l'espace
00:56:02médiatique qui influence
00:56:04et aujourd'hui vous leur lancez
00:56:06pas la pierre alors Mme Mitterrand n'est plus là
00:56:08mais M. Jospin il vous désavoue
00:56:10oui oui mais
00:56:12c'est important quand même de dire ça
00:56:14parce que quand on parlait de la responsabilité
00:56:16Lionel Jospin moi je le prends pour responsable
00:56:18de ce qui se passe aujourd'hui je suis désolé de le dire
00:56:20comme ça. Bien sûr ils sont responsables
00:56:22et dans
00:56:24cette situation de conflit
00:56:26j'ai été
00:56:28dramatiquement seul
00:56:30s'il n'y avait pas eu
00:56:32je suis heureux de vous l'entendre dire
00:56:34c'est la vérité sauf que
00:56:36sauf que
00:56:38ils ont très bien
00:56:40compris
00:56:42quand même que j'étais menacé
00:56:44ce qui fait
00:56:46que alors au départ
00:56:48il m'avait flanqué d'un
00:56:50inspecteur des renseignements généraux
00:56:52oui mais c'est pas ça le sujet
00:56:54de vous protéger personnellement
00:56:56moi j'ai pas de soucis là dessus mais protéger
00:56:58la France, les mœurs
00:57:00ça me paraît plus important
00:57:02je vous explique au départ il s'agissait
00:57:04je vais employer un terme
00:57:06populaire de me fliquer
00:57:08parce qu'il se
00:57:10demandait ce
00:57:12que
00:57:14mijotait ce chénière
00:57:16chef d'établissement
00:57:18connu pour
00:57:20fréquenter
00:57:22des gens
00:57:24de gauche
00:57:26bon et au départ
00:57:28effectivement
00:57:30que vous étiez dans des organisations
00:57:32non pas secrètes
00:57:34oui
00:57:36des organisations
00:57:38où on réfléchit le soir c'est ça que vous voulez dire
00:57:40j'ai compris dans ce que vous avez dit
00:57:42c'est tout à fait ça
00:57:44vous vouliez dire que vous étiez franc-maçon
00:57:46oui j'étais franc-maçon
00:57:48non mais je le dis
00:57:50et je le fuse le reste
00:57:52que ce soit
00:57:54donc cet officier
00:57:56des renseignements généraux était supposé
00:57:58me, je vais employer un terme familier
00:58:00fliquer
00:58:02mais il s'est rendu compte
00:58:04des comportements des uns et des autres
00:58:06et il a lui
00:58:08vu tout de suite qu'il fallait
00:58:10me protéger parce que
00:58:12j'étais menacé
00:58:14non mais nous sommes d'accord
00:58:16le reste effectivement la société française
00:58:18n'a pas vu ce qui se jouait à cette époque là
00:58:20alors Jean-Louis Debré ça m'intéresse
00:58:22parce que vous êtes un démoin
00:58:24en 89
00:58:26vous avez cité le nom de Lionel Jospin en 89
00:58:28bon c'est un élément important
00:58:30il paraît cette semaine
00:58:32un livre
00:58:34qui me paraît essentiel
00:58:36qui est une biographie de Pierre Lambert
00:58:38qui s'appelle
00:58:40Pierre Lambert le parrain rouge de François Bazin
00:58:42et qu'est-ce que ça montre
00:58:44que Monsieur Lionel Jospin
00:58:46était agent
00:58:48et était traité
00:58:50comme un agent par Pierre Lambert
00:58:52et la question justement
00:58:54parce qu'à ce moment-là si vous voulez vous voyez tout d'une manière différente
00:58:56d'accord et justement
00:58:58le fait que
00:59:00Jospin ou ses services
00:59:02et pensez à un moment donné que vous pouviez être
00:59:04que vous pouviez manigancer
00:59:06quoi que ce soit appartenait à cette paranoïa
00:59:08c'est un élément
00:59:10pardonnez-moi c'est un élément
00:59:12important pour décrypter pour comprendre
00:59:14c'est facile de juger
00:59:16aujourd'hui ce qu'il s'est passé
00:59:18il y a 40 ans
00:59:20je me souviens
00:59:22du discours
00:59:24en 1959 de la première
00:59:26femme musulmane membre
00:59:28d'un gouvernement de la république
00:59:30c'était Nafissa Sitkara
00:59:32elle était dans le gouvernement de mon père
00:59:34et elle a fait une déclaration
00:59:36en disant je souhaite que les femmes
00:59:38soient accueillies à l'école
00:59:40et si elles pouvaient
00:59:42enlever leur voile mais ne les forcer pas
00:59:44premièrement
00:59:46deuxièmement au moment de l'affaire de Creil
00:59:48comme vous mettiez en accusation
00:59:50Chirac
00:59:52je me souviens qu'à la suite de Creil
00:59:54il y a eu la première loi
00:59:56sur le port de signes religieux
00:59:58à l'école, le signe incitatoire
01:00:00il y avait le rapport
01:00:02Stasi et la commission
01:00:04que je présidais
01:00:06en tant que président de l'Assemblée nationale
01:00:08qui a l'unanimité
01:00:10à accepter un projet
01:00:12de loi sur le port
01:00:14de signes ostentatoires
01:00:16donc je ne dis pas qu'on n'ait pas rien fait
01:00:18Monsieur Chirac a nommé
01:00:20Monsieur Stasi parce que justement il pensait
01:00:22que Monsieur Stasi allait dans une direction
01:00:24et Monsieur Stasi n'est pas allé dans la direction
01:00:26attendue par Monsieur Chirac
01:00:28il faut l'éliminer
01:00:30pour moi c'est pas exactement le sujet
01:00:32mais peu importe
01:00:34vous êtes là d'abord pour parler théâtre
01:00:36et puis j'ai une archive à vous montrer aussi
01:00:38parce que j'ai retrouvé un document de 1973
01:00:40vous vous rendez compte ?
01:00:42Mais d'abord, vous connaissez
01:00:44Monsieur Hervouet ?
01:00:46Qui ne connait pas ?
01:00:48Je peux mourir maintenant !
01:00:50Comment vous faites quand vous imitez Jacques Chirac ?
01:00:52Ah putain !
01:00:54Arrêtez de m'emmerder !
01:00:58Vous devez faire du théâtre !
01:01:00On pourrait faire une émission
01:01:02mais j'ai une chance inouïe dans ma vie
01:01:04j'étais au conseil consonnel
01:01:06entouré de deux hommes
01:01:08qui s'aimaient d'un amour tendre
01:01:10Chirac et Chirac
01:01:12et alors là, je peux en parler pendant des heures
01:01:14parce que je notais à chaque fois
01:01:16Juste une petite anecdote
01:01:18que vous n'avez pas dite
01:01:20Chirac est à ma droite
01:01:22Chirac est à ma gauche
01:01:24Chirac rentre et s'assoit
01:01:26à la place de Giscard
01:01:28au moment où Giscard ratre
01:01:30et je dis à Chirac non, c'est pas votre place
01:01:32il est très haut et très fort
01:01:34quand je m'assois sur ce siège
01:01:36je sens l'intelligence monter
01:01:40Bon, juste
01:01:42un petit mot de Vincent Hervouet
01:01:44parce que c'est le spécialiste évidemment
01:01:46de l'étranger
01:01:48de la politique étrangère
01:01:50je ne sais pas si vous avez
01:01:52une préférence entre Trump et Camilla Harris
01:01:54l'homme de droite que vous êtes
01:01:56je ne suis pas de droite
01:01:58je ne suis pas de gauche
01:02:00je suis républicain
01:02:02et je suis gaulliste
01:02:04d'accord, mais si vous n'êtes pas de droite
01:02:06vous n'êtes pas de gauche
01:02:08c'est pour ça que les gens se perdent
01:02:10je ne suis pas en même temps
01:02:12je suis républicain
01:02:14ça ne veut rien dire
01:02:16on est tous républicains
01:02:18il va falloir qu'on vous prenne en main
01:02:20il va falloir qu'on vous prenne en main
01:02:22je suis gaulliste, profondément gaulliste
01:02:24avec une certaine idée de la France
01:02:26une certaine conception de l'état
01:02:28une certaine idée de la société
01:02:30on se rejoint
01:02:32et convenez que
01:02:34aujourd'hui la société a changé
01:02:36vous ne m'avez pas répondu
01:02:38vous préférez Trump ?
01:02:40Trump non
01:02:42donc Camilla Harris
01:02:44par défaut
01:02:46c'est intéressant
01:02:48elle en a beaucoup
01:02:50qui va gagner ?
01:02:52qui va gagner ?
01:02:54je n'ai pas ma boule de cristal
01:02:56je n'en sais rien
01:02:58c'est très tangent
01:03:00ça se passe dans quelques états
01:03:02une demi-douzaine
01:03:04le truc est très curieux
01:03:06en cette élection
01:03:08que ce soit tangent, c'est le cas depuis 25 ans
01:03:10aux Etats-Unis
01:03:12et jusqu'au bout on ne le saura pas
01:03:14le suspense dure, même au-delà parfois du vote
01:03:16il faut en appeler à la cour suprême
01:03:18ou alors aux grands électeurs
01:03:20c'est très complexe
01:03:22la curiosité cette fois-ci
01:03:24c'est très tangent
01:03:26sauf qu'il y a un vote genré
01:03:28c'est-à-dire que les hommes
01:03:30votent Trump
01:03:32et les femmes votent Camilla Harris
01:03:34il y a 15 points d'écart
01:03:36ce qui n'est jamais arrivé
01:03:38paraît-il
01:03:40ça c'est vraiment très particulier
01:03:42elle joue la sérénade
01:03:44en permanence
01:03:46et lui il s'adresse aux chasseurs
01:03:48aux pêcheurs
01:03:50aux types qui lèvent le coude
01:03:52aux Irlandais et autres
01:03:54voilà
01:03:56aux reines électriques
01:03:58et autres polonais
01:04:00la campagne est vraiment comme ça l'estomac
01:04:02bon
01:04:04comment on va faire
01:04:06vivre le suspens
01:04:08et découvrir une Amérique tellement clivée
01:04:10tellement différente
01:04:12c'est pire qu'en France
01:04:14votre rêve est là, tout brisé à vos pieds
01:04:16votre rêve d'Amérique, c'est fini
01:04:18Jean-Louis Debré est avec nous
01:04:20parce que vous faites du théâtre
01:04:22la dernière chose que je voulais voir
01:04:24avec votre CV
01:04:26c'est que vous avez célébré votre anniversaire
01:04:28il y a très peu de temps, le 30 septembre
01:04:30mais vous êtes né à Toulouse
01:04:32et qu'est-ce que vous faisiez à Toulouse en 44 ?
01:04:34c'est parce que ma mère
01:04:36était réfugiée
01:04:38mon père faisait de la résistance
01:04:40et on avait mis ma mère
01:04:42chez sa famille qui est dans Lotte-et-Garonne
01:04:44pas très loin de Toulouse
01:04:46et comme il y avait des jumeaux
01:04:48et Bernard d'ailleurs
01:04:50est régulièrement venu sur ce plateau
01:04:52et on a une pensée pour lui
01:04:54parce qu'on avait beaucoup d'affection pour lui
01:04:56ça veut dire qu'il n'a pas d'affection pour moi ?
01:04:58non mais vous êtes moins venu
01:05:00mais c'est vrai, je vais vous dire quelque chose
01:05:02j'avais beaucoup d'affection parce que je le connaissais
01:05:04je plaisante
01:05:06et j'ai beaucoup d'affection pour vous, autrement je ne vous parlerais pas comme ça
01:05:08c'est parce que j'ai beaucoup d'affection
01:05:10que je vous parle vraiment comme ça
01:05:12et puis, comment ?
01:05:14quand c'est de l'amour, alors c'est fantastique
01:05:16alors là on voit que c'est l'homme de théâtre
01:05:18vous êtes sur scène
01:05:20mais c'est un plaisir pour vous
01:05:22c'est une jouissance
01:05:24c'est un plaisir et c'est un bonheur
01:05:26de rencontrer des femmes
01:05:28et des hommes que je ne rencontrais pas
01:05:30très différents du monde politique
01:05:32car en politique
01:05:34il ne vient assister aux réunions
01:05:36que des sympathisants, des partisans
01:05:38et des gens...
01:05:40là aussi, c'est des gens qui vous aiment bien et qui vont au théâtre
01:05:42non, non, attendez
01:05:44à partir...
01:05:46on a été vu par 25 000 personnes déjà
01:05:48j'ai beaucoup d'amis
01:05:50mais je n'ai pas que 25 000 amis
01:05:52quand vous allez
01:05:54comme j'étais avant-hier
01:05:56à Bourgoin-Jaillieu
01:05:58je suis désolé mais je ne connais personne à Bourgoin-Jaillieu
01:06:00et ça a été rempli
01:06:02quand on va à Aix-en-Provence
01:06:04jouer 5 jours de suite
01:06:06bon et alors c'est quoi ce spectacle ?
01:06:08parce que c'est votre compagne
01:06:10Valérie Baucheneck est votre compagne
01:06:12c'est quoi ? qu'est-ce que vous proposez aux gens ?
01:06:14je propose aux gens de connaître
01:06:16l'histoire, notre histoire
01:06:18est écrite par des hommes
01:06:20vous qui êtes très cultivés
01:06:22il paraît
01:06:24d'après vos concurrents
01:06:26si je vous interroge sur
01:06:28l'arrivée des femmes dans l'enseignement
01:06:30secondaire et supérieur
01:06:32vous allez me parler de Jules Ferry
01:06:34de Victor Nurelli, de Camille C
01:06:36mais jamais de la première femme qui a passé le bachot
01:06:38la première femme avocate
01:06:40j'ai pris les livres, on ne trouve pas
01:06:42et pourtant il y a une première femme avocate
01:06:44et lorsqu'elle vient pour prêter le serment
01:06:46l'avocat général lui dit madame
01:06:48vous ne prêterez jamais le serment d'avocat, pourquoi monsieur l'avocat général ?
01:06:50parce que la place des femmes c'est dans la cuisine
01:06:52et que la justice
01:06:54il faut avoir accès au raisonnement juridique
01:06:56quand les femmes n'ont pas accès
01:06:58la première femme médecin quand elle veut
01:07:00devenir interne, les internes
01:07:02viennent de Plaza Concorde avec des
01:07:04pancartes en disant
01:07:06une femme à l'hôpital
01:07:08transformait les hôpitaux en bordel
01:07:10c'était ça, mais toutes ces femmes
01:07:12quelles qu'elles soient, et c'est ça
01:07:14l'enseignement, étaient des républicaines
01:07:16elles croyaient en la liberté
01:07:18et il n'y a pas de liberté sans égalité
01:07:20c'est ça le fond du message
01:07:22et il est effectivement, c'est vrai que l'histoire
01:07:24est faite par des hommes, vous avez parfaitement raison
01:07:26quand on voit dans le ministère
01:07:28de votre père, quand il est premier
01:07:30ministre en 59-60
01:07:32il y a une femme ?
01:07:34oui, la puissance est de Cara
01:07:36c'est ça qui est
01:07:38à l'Assemblée Nationale par exemple quand vous étiez
01:07:40dans l'Assemblée Nationale
01:07:42parce que Chirac avait
01:07:44c'est une grande discussion que j'avais
01:07:46il avait mis des quotas pour les partis politiques
01:07:48pour imposer la présence des femmes
01:07:50alors ça me choquait, mais il m'avait répondu
01:07:52s'il n'y a pas de quotas, ils ne prendront pas
01:07:54des femmes
01:07:56je trouve qu'il a plutôt raison
01:07:58et je trouve que les quotas c'était vrai aussi pour Sciences Po
01:08:00c'était intéressant de mettre des quotas
01:08:02parce qu'autrement, les jeunes gens défavorisés
01:08:04n'entraient pas
01:08:06alors bien sûr on peut regretter les quotas
01:08:08mais autrement, c'est un moindre mal
01:08:10mais est-ce que c'est bien de mettre une femme parce qu'elle est une femme ?
01:08:12c'est une question
01:08:14écoutez, je pense
01:08:16je ne sais pas répondre
01:08:18à cette question, mais c'est vrai que
01:08:20les quotas ont un effet sans doute
01:08:22pervers, mais autrement
01:08:24dans les deux exemples
01:08:26on peut reconnaître que des femmes ont des compétences sans que ce soit pour remplir
01:08:28des quotas
01:08:30je pense qu'aujourd'hui ce débat est un peu dépassé
01:08:32il n'est pas dépassé ce débat
01:08:34tout ce qui sépare
01:08:36les féministes
01:08:38au féministe d'aujourd'hui
01:08:40les féministes aujourd'hui pensent qu'il y a un être humain
01:08:42qui peut être homme ou femme
01:08:44les féministes du 19ème et du 20ème siècle
01:08:46considèrent qu'il y a un homme
01:08:48et qu'il y a une femme, mais que ce sont deux êtres
01:08:50qui ont les mêmes droits et les mêmes libertés
01:08:52et c'est ça
01:08:54l'enseignement de toutes ces femmes
01:08:56moi j'ai lu votre livre
01:08:58effectivement il y a des choses étonnantes
01:09:00un jour il y a un réalisateur
01:09:02qui vous contacte
01:09:04vous pouvez pas tourner avec lui parce que c'est un réalisateur
01:09:06qui a fait des films porno
01:09:08et vous découvrez, vous tapez sur internet
01:09:10vous dites ah bah non je vais pas aller
01:09:12en sortant d'une radio j'avais dit
01:09:14j'ai envie de faire du théâtre et du cinéma
01:09:16et donc je suis contacté par un type
01:09:18qui dit oh j'ai un rôle pour vous c'est fantastique
01:09:20qu'est-ce que je suis content
01:09:22on se donne rendez-vous
01:09:24dans un bistro
01:09:26près de l'école militaire à Paris
01:09:28on regarde et il avait fait
01:09:30des films porno
01:09:32et j'appelle
01:09:34vous voyez
01:09:36les journalistes
01:09:38vous voyez CNews
01:09:40de la politique au porno
01:09:42c'est un rôle peut-être
01:09:44il est prédestiné
01:09:46j'aurais assumé mon rôle
01:09:48je dis au type c'est pas possible
01:09:50et il m'a engueulé
01:09:52en 73 j'ai trouvé une archive, vous êtes tout jeune en 73
01:09:54vous avez pas 30 ans
01:09:56peut-être la jeunesse c'est la tête
01:09:58mais c'est vrai que vous portez beau comme on disait jadis
01:10:00oui
01:10:02et alors la question
01:10:04alors en 73 j'ai trouvé
01:10:06le service de politique est dirigé par
01:10:08Danielle Brem
01:10:10et elle envoie un jeune journaliste
01:10:12qui s'appelle Jean-Claude Paris
01:10:14à Calais pour faire
01:10:16un reportage sur votre
01:10:18première fois que vous vous présentez à l'élection
01:10:20législative, vous voyez quelques images
01:10:22je crains le pire
01:10:26vous voyez quelques images
01:10:28et c'est
01:10:30le présentateur
01:10:32qui était très doué parait-il
01:10:34en 73 dont j'oublie le nom
01:10:36qui est décédé
01:10:38très jeune et qui lance
01:10:40le sujet, je vais retrouver son nom
01:10:42dans une seconde
01:10:44nous vous avons présenté hier soir
01:10:46deux candidats parmi ceux que
01:10:48l'on peut appeler les fils à papa de la politique
01:10:50sans que cette expression ait quoi que ce soit de désobligeant
01:10:52il s'agissait de Patrice Hernu
01:10:54et de Ladislas Pognatovski
01:10:56voici ce soir
01:10:58Gilbert Mitterrand, fils de François
01:11:00et Jean-Louis Debray, fils de Michel
01:11:02ministre d'état chargé de la défense nationale
01:11:04candidat dans la 7ème circonscription du Pas-de-Calais
01:11:06âgé de 28 ans
01:11:08marié, Jean-Louis Debray est assistant
01:11:10à la faculté de droit de Sceau
01:11:12c'est quand même pas mal non ?
01:11:14me tartiner la figure c'est
01:11:16quoi je trouve
01:11:18et Roméo il faudrait que vous me donniez des leçons un peu
01:11:20Roméo ouais
01:11:22physiquement vous ressemblez un peu
01:11:24à votre père, est-ce que ça vous aide ?
01:11:28pour vous
01:11:30je ressemble à mon père, c'est une question
01:11:32d'appréciation
01:11:34si j'avais été un fils à
01:11:36papa comme on dit, croyez moi
01:11:38j'aurais trouvé les circonscriptions plus faciles
01:11:40vous croyez que ça le sert de s'appeler
01:11:42Debray ?
01:11:44je ne dis pas que ça le sert, je ne dis pas
01:11:46nécessairement que ça le sert de s'appeler Debray
01:11:48je ne demande qu'une seule chose c'est qu'il soit connu
01:11:50il y a beaucoup de monde, le plus de monde possible pour qu'on puisse apprécier
01:11:52ses qualités
01:11:54c'est la première campagne électorale que vous faites
01:11:56c'est la première campagne électorale que je fais effectivement
01:11:58est-ce que vous avez eu l'impression au début des erreurs
01:12:00que vous avez dû rectifier ?
01:12:02j'en ai commis beaucoup
01:12:04je ne voudrais pas vous le dire
01:12:06sinon les adversaires s'en serviraient
01:12:08santé
01:12:10c'est compromettant
01:12:16vous êtes obligé de boire beaucoup dans une journée
01:12:18je ne bois que de l'eau
01:12:20j'ai un grand-père qui est président de la ligue anti-alcoolique
01:12:22alors je voudrais que son petit-fils
01:12:24reste dans la même ligne
01:12:26le style décontracté
01:12:28plaît à certains, ne plaît pas à tout le monde
01:12:30vous avez dû mettre un peu d'eau dans votre vin
01:12:32j'ai dû mettre un gilet
01:12:34j'ai dû mettre une cravate
01:12:36moi ce qui me frappe quand je vois ces images, deux choses
01:12:38d'abord je trouve que vous êtes gentil
01:12:40et c'est vraiment pas un
01:12:42c'est pas un défaut dans ma bouche
01:12:44il y a quelque chose d'aimable et de gentil chez vous
01:12:46vous êtes bien élevé
01:12:48et il y a autre chose que je distingue
01:12:50vous êtes timide, est-ce que je me trompe ou pas ?
01:12:52je suis très timide
01:12:54c'est pour ça que je suis agressif avec vous
01:12:56vous n'êtes pas agressif du tout
01:12:58je suis réservé
01:13:00mais j'aime les gens et j'aime aller au contact
01:13:02on parlait de la laïcité
01:13:04mais personne ne le sait
01:13:06depuis la présidence de l'assemblée
01:13:08et j'ai continué
01:13:10jusqu'à aujourd'hui, je le fais encore
01:13:12mais je ne veux pas de journaliste
01:13:14de parlementaire, je vais dans les écoles
01:13:16parler de la laïcité
01:13:18je suis allé à Marseille
01:13:20je suis allé à toutes les écoles
01:13:22parce que j'aime rencontrer les gens
01:13:24j'aime leur parler
01:13:26j'aime les toucher, pas vous mais...
01:13:28mais on voit
01:13:30quelque chose là-dedans
01:13:32mais vous auriez aujourd'hui 30 ans
01:13:34et ça c'est une vraie question, elle est sérieuse celle-là
01:13:36parfois on blague
01:13:38mais celle-là elle est sérieuse, est-ce que vous feriez de la politique ?
01:13:40si vous voulez
01:13:42je sais pas ce que je ferais
01:13:44mais moi j'appartiens à une famille profondément républicaine
01:13:46et je me souviens
01:13:48le discours de mon père
01:13:50disant voilà
01:13:52ayez un métier
01:13:54mais il y a un moment
01:13:56dans votre vie
01:13:58il faudra servir la république
01:14:00car la république
01:14:02si génération après génération
01:14:04les jeunes ne vont pas la servir
01:14:06elle va délirer
01:14:08alors est-ce que vos enfants par exemple ont repris le flambeau
01:14:10d'ailleurs qui est journaliste
01:14:12mais est-ce qu'il y a un enfant qui sert la république
01:14:14dans la famille Debré ou est-ce que...
01:14:16pour l'instant pas encore mais je souhaite
01:14:18qu'il y ait un moment
01:14:20mais quelle que soit la fonction
01:14:22c'est intéressant de voir qu'à un moment ça s'arrête
01:14:24parce que faire de la politique aujourd'hui à 30 ans
01:14:26c'est un sacerdoce
01:14:28entre nous le spectacle donné
01:14:30le spectacle donné par la politique
01:14:32aujourd'hui n'est pas un spectacle
01:14:34euphorisant
01:14:36Emmanuel Pacron vous en parlez dans ce livre
01:14:38côté théâtre, alors il est écrit à deux voix
01:14:40avec Valérie Baucheneck
01:14:42et vous dites Emmanuel Macron m'accueille en bras de chemise
01:14:44tout sourire, je m'interroge toujours sur la raison
01:14:46de ce rendez-vous, il me demande ce que je fais en ce moment
01:14:48puis comment je perçois la situation
01:14:50après l'assassinat du professeur Samuel Paty
01:14:52je lui fais part de mon inquiétude
01:14:54face à la montée de la violence, sentiments qu'il partage
01:14:56et le sens me dit-il de ses dernières
01:14:58interventions sur le séparatisme islamiste
01:15:00et de la loi sur la laïcité
01:15:02vous avez un regard, un spectre
01:15:04très large sur la Vème République, quelle place
01:15:06laissera selon vous Emmanuel Macron
01:15:08dans la Vème République ?
01:15:10C'est trop tôt mais
01:15:12ce qui me frappe
01:15:14beaucoup c'est que jusqu'à
01:15:16aujourd'hui la Vème République
01:15:18elle s'incarnait dans des personnages importants
01:15:20alors on pouvait ne pas être De Gaulle
01:15:22mais De Gaulle dominait, on pouvait ne pas
01:15:24aimer Mitterrand mais il dominait
01:15:26on pouvait ne pas apprécier Chirac ou Giscard
01:15:28mais il dominait, aujourd'hui
01:15:30plus personne ne domine rien
01:15:32et donc je pense
01:15:34que Macron
01:15:36ne laissera
01:15:38il n'y aura pas de place
01:15:40deuxièmement
01:15:42il est illisible
01:15:44je relisais
01:15:46il y a quelques jours sa profession
01:15:48de foi lors de la première élection
01:15:50présidentielle
01:15:52où il a été élu
01:15:54qu'est-ce qu'il disait ? Réduction du nombre
01:15:56des fonctionnaires, il les a augmentés
01:15:58retour à l'équilibre
01:16:00budgétaire
01:16:02et c'est lui qui a le plus déstabilisé
01:16:04la France
01:16:06influence internationale, la France est en déclin
01:16:08nous sommes allés jouer au Liban
01:16:10il y a quelques mois
01:16:12et qu'est-ce qu'ils nous ont dit au Liban ?
01:16:14Ne nous renvoyez pas Macron
01:16:16ce que je veux dire c'est que
01:16:18il y a là
01:16:20dans le moment
01:16:22mais il faut être optimiste, le pessimisme
01:16:24et l'humeur et l'optimisme de volonté
01:16:26eh bien
01:16:28là on traverse une période
01:16:30où il n'y a plus de
01:16:32grands personnages qui puissent
01:16:34dominer et entraîner la France
01:16:36alors c'est pas propre à la France, parce que regardez
01:16:38l'Allemagne, personne ne connait le nom
01:16:40du Jean Joly allemand alors qu'il y a
01:16:42encore 20 ans, 15 ans, on connaissait
01:16:44et dans votre famille gaulliste qui aujourd'hui peut relever
01:16:46le gant ?
01:16:48je ne vois personne
01:16:50Laurent Wauquiez ?
01:16:52non mais attendez, ne me faites pas aller
01:16:54je n'ai pas envie, je ne connais pas
01:16:56j'ai quitté la politique
01:16:58j'ai quitté, elle m'intéresse
01:17:00Edouard Philippe ?
01:17:02mais vous êtes terrible, vous auriez
01:17:04dû être juge d'instruction
01:17:06vous auriez bien vu, vous auriez été terrible
01:17:08Gérald Darmanin ?
01:17:10non, non, pour l'instant
01:17:12je ne sais pas
01:17:14Gérald Bardella ?
01:17:16non, c'est pas mes idées
01:17:18mais si on veut lutter
01:17:20contre l'extrémisme de droite
01:17:22ah bon ?
01:17:24si on veut lutter contre l'extrémisme de droite
01:17:26réglons les vrais problèmes
01:17:28auxquels sont confrontés les français
01:17:30et notamment le problème
01:17:32de la lutte contre l'immigration illégale
01:17:34ça, bon, deuxièmement
01:17:36attachons-nous
01:17:38à
01:17:40quand je vois la situation
01:17:42de l'agriculture
01:17:44dramatique
01:17:46et bien sûr
01:17:48je trouve que le nouveau gouvernement
01:17:50et Michel Barnier
01:17:52devraient
01:17:54il faut laisser agir
01:17:56en plus j'avais envie
01:17:58de dire ce petit coup de gueule
01:18:00quand on demande des économies aux français
01:18:02et que je vois dans le budget de la France
01:18:04dans le projet de budget
01:18:06une augmentation du budget
01:18:08de la présidence de la république
01:18:10une augmentation du budget de l'Assemblée nationale
01:18:12une augmentation du budget, c'est là que je dis non
01:18:14vous pouvez, mais vous êtes, où êtes-vous ?
01:18:16où êtes-vous ?
01:18:18quoi ?
01:18:20c'est de la folie, c'est pas les sommes
01:18:22c'est le principe et donc ce que je trouve
01:18:24et c'est ce qui m'angoisse
01:18:26c'est que toute la classe politique de droite, de gauche
01:18:28d'ailleurs de nulle part et de partout
01:18:30est en dehors des réalités
01:18:32et des réalités des français qui souffrent
01:18:34mais on a fait des conneries
01:18:36on a fait que des conneries
01:18:38notamment le fait de faire
01:18:40qu'un député ne peut plus être maire
01:18:42d'une grande ville, il n'est plus à l'écoute
01:18:44il n'est plus au milieu de ses concitoyens
01:18:46le fait de sans arrêt
01:18:48lorsqu'on
01:18:50ramène le mandat à 5 ans
01:18:52il dit à la mode
01:18:54voulu par Pompidou, repris par
01:18:56Mitterrand dans ses 110 propositions
01:18:58objet d'une
01:19:00proposition de loi organique de Giscard
01:19:02proposé par Jospin, réalisé par Chirac
01:19:04est-ce que je peux être taquin
01:19:06votre père était député de la Réunion
01:19:08et maire d'Ambroise, oui alors
01:19:10bah oui, ça fait des expériences de terrain
01:19:12un peu plus difficiles
01:19:14Monsieur Debré, moi je suis un fan
01:19:16absolu de la Vème République
01:19:18qui a réuni dans un texte
01:19:201000 ans d'histoire
01:19:22cette demande monarchique que nous avions
01:19:24et en même temps cette tradition parlementaire
01:19:26elle était formidable la Vème République
01:19:28avec 7 ans elle était formidable
01:19:30avec la possibilité
01:19:32alors évidemment l'interprétation de la Vème
01:19:34c'est qu'il fallait démissionner quand tu perdais en route
01:19:36ce qu'avait fait De Gaulle, bien sûr
01:19:38mais elle a été dévoyée et celui qui avait
01:19:40tout vu s'est erré mon bar en 1986
01:19:42qui avait dit pas de cohabitation
01:19:44et quand Chirac est allé cohabiter
01:19:46avec François Mitterrand, déjà ce jour-là
01:19:48il a mis un calife dans les institutions
01:19:50une petite devinette, vous savez
01:19:52combien il y avait de ministres au départ dans la Vème République ?
01:19:54pas beaucoup si vous me posez la question
01:19:5619, maintenant il y en a 40
01:19:58le Rockerman c'est Rockart avec 50
01:20:00bien sûr, mais les cabinets
01:20:02sont 10, quand ils viennent
01:20:04nous voir à CNews, j'ai envie de leur dire
01:20:06ils sont 10, le directeur de cab
01:20:08le sous-directeur de la com'
01:20:10et tout ça c'est avec l'argent des français
01:20:12alors qu'il y a de l'administration qui pourrait être au service
01:20:14des cabinets, donc ne me parlez pas de ça
01:20:16parce qu'après on se fait traiter de populiste
01:20:18quand on dit ça
01:20:20juste une petite remarque aussi sur l'immigration
01:20:22parce qu'il est 1h33, il reste 2 minutes
01:20:24moi je m'en fous
01:20:26regardez Audrey, elle attend derrière
01:20:28Audrey, regardez
01:20:30j'arrive
01:20:32le problème est très simple
01:20:34quand j'entends
01:20:36l'ancienne majorité
01:20:38gueuler contre
01:20:40l'annonce d'une nouvelle loi
01:20:42sur l'immigration, d'abord ils gueulent
01:20:44ils ne savent pas ce qu'il y aura dedans, deuxièmement
01:20:46ils ont fait voter une loi et les décrets d'application
01:20:48ne sont pas encore sortis, si c'était important
01:20:50si cette loi était urgente
01:20:52ils devaient faire sortir, alors arrêtons
01:20:54de nous emmerder avec des débats qui sont
01:20:56stupides, je suis d'accord avec vous
01:20:58je ne vous ai jamais vu aussi bon que ce matin
01:21:00c'est parce que vous m'inspirez, je vous remercie
01:21:02mais c'est vrai que vous dites des choses
01:21:04c'est ça qu'on veut, me semble-t-il
01:21:06un homme politique, il est fait de chair et de sport
01:21:08c'est ça ce que j'entends tous les jours au théâtre
01:21:10mais j'entends ce que vous dites
01:21:12bon tant mieux
01:21:14bon Audrey, il est
01:21:16il vous reste une minute
01:21:18vous allez raccourcir parce qu'autrement Jean-Marc Mandini
01:21:20ne va pas être content, ah oui c'est de votre faute
01:21:22mais c'est moi qui dois raccourcir
01:21:24vous avez vu, les femmes ont pris le pouvoir, elles ont raison
01:21:26pardonnez-moi, vous avez parfaitement raison Audrey
01:21:28allez-y
01:21:30un adolescent
01:21:32de 15 ans de confession juive a été
01:21:34agressé ce dimanche à Levallois-Péret
01:21:36à l'hôpital de Paris
01:21:38deux individus l'ont frappé au visage avant de lui voler son téléphone
01:21:40le jeune homme portait une kippa
01:21:42les agresseurs l'auraient appelé en disant
01:21:44le juif vient ici, une plainte a été déposée
01:21:46au commissariat
01:21:48un réflexe annuel que les autorités sanitaires
01:21:50espèrent faire naître en France
01:21:52se vacciner contre la grippe et le Covid en même temps
01:21:54la campagne de vaccination débute aujourd'hui
01:21:56les personnes à risque sont appelées
01:21:58à se rendre en pharmacie ou chez leur médecin
01:22:00et puis c'est une première pour un pays
01:22:02membre de l'Union Européenne
01:22:04l'Union Européenne a transféré un premier groupe de migrants
01:22:06hier vers les centres qu'elle gère en Albanie
01:22:08Georgia, Mélanie salue cet accord
01:22:10courageux selon elle, les bateaux étaient partis
01:22:12de Libye
01:22:14c'était vraiment un plaisir de vous avoir Jean-Louis Desbruys
01:22:16parce que comme tout à chacun vous devez avoir des défauts mais vous êtes un honnête homme
01:22:18et la preuve
01:22:20c'est que vous êtes un des seuls à avoir restitué
01:22:22un bout des réserves à l'Assemblée Nationale
01:22:24vous êtes l'un des seuls
01:22:26à avoir fait ça
01:22:28ce qui en dit beaucoup forcément
01:22:30je vais vous remercier grandement
01:22:32rappelez votre livre
01:22:34dire à nos amis téléspectateurs
01:22:36qui sont peut-être inquiets parce que M. Chénière
01:22:38et M. Debré avaient gardé leur écharpe
01:22:40donc les gens pensent peut-être que sur d'autres plateaux
01:22:42il fait froid
01:22:44pas du tout
01:22:46merci beaucoup M. Chénière
01:22:48c'était un plaisir, vous reviendrez M. Debré ?
01:22:50vous reviendrez ?
01:22:52si on m'invite, moi je ne reviens pas quand on ne m'invite pas
01:22:54et alors le prochain théâtre
01:22:56c'est quand ?
01:22:58dans 15 jours
01:23:00on viendra vous voir
01:23:02non mais pas à Paris
01:23:04à Paris on ne vient pas avant un an
01:23:06on est complet jusqu'en février
01:23:08mars 2025
01:23:10c'est formidable
01:23:12on aura fait 250 représentations
01:23:14et bien vraiment merci
01:23:16grandement, merci grandement
01:23:18Thibault Balfroy était à la réalisation, Dominique Rémond était à la vision
01:23:20merci à Guillaume Marceau, Marine Lançon et Félix Pérola
01:23:22étaient là, toutes ces émissions sont à retrouver
01:23:24sur cnews.fr
01:23:26et c'est Florian Bachelier
01:23:28qui m'avait donné cette information
01:23:30puisque lui-même avait été
01:23:32caster je crois à l'Assemblée Nationale
01:23:34et c'est un des rares moments
01:23:36durant sa mandature
01:23:38où la casture avait rendu de l'argent
01:23:40et en tout cas n'en avait pas dépensé davantage
01:23:42donc c'est important de bien utiliser
01:23:44les données publiques.

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