• il y a 2 mois
Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue ce matin à l'heure des pros, jusqu'à 9h30 sur Europe 1, jusqu'à 10h30 sur CNews.
00:00:07Les petits hommes gris de Bercy ont frappé et ils ont fait ce qu'ils savent le mieux faire.
00:00:14Taxer, imposer, saigner, et tant pis si ces mesures seront improductives,
00:00:20et tant pis si la croissance ralentira, si l'investissement baissera, si la consommation fléchira.
00:00:26Cette hausse tous azimuts, cette cure d'austérité, ce matraquage fiscal sont pilotés par un homme de droite,
00:00:33Michel Barnier, soutenu par un autre homme de droite, Laurent Wauquiez.
00:00:38J'écoutais tout à l'heure le ministre du budget, Laurent Saint-Martin, dire
00:00:42« il faut que les français comprennent », etc.
00:00:46Mais qui est ce jeune homme que je ne connaissais pas il y a encore 8 jours et qui vient nous faire la leçon ?
00:00:54Il faut que les français comprennent.
00:00:56Je comprends surtout que ceux qui dirigent le pays ont mis la voiture dans le mur,
00:01:00et que les français doivent payer la note.
00:01:02Le désastre budgétaire nécessiterait de couper les dépenses publiques,
00:01:06de stopper ces subventions bidons, tout cet argent public gaspillé,
00:01:12ces trucs et ces machins qui ne servent à rien,
00:01:15du conseil économique et social au fameux service d'information du gouvernement,
00:01:19qui coûte cher et ne rapporte rien.
00:01:21Hélas, les dépenses publiques augmenteront l'année prochaine.
00:01:25L'État est incapable de baisser les dépenses et les impôts augmenteront.
00:01:29Merci qui ? Merci Emmanuel Macron.
00:01:32À ce niveau de déconfiture politique, économique, diplomatique, sécuritaire, scolaire, etc.,
00:01:40le président de la République est un champion.
00:01:42Merci pour tout.
00:01:439h01, Chana Lusso.
00:01:51Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:01:58La tension monte encore d'un cran en Martinique.
00:02:01L'aéroport Aimé Césaire a été fermé cette nuit et devrait rouvrir ce matin.
00:02:05Une cinquantaine de militants contre la Vichère ont envahi la piste.
00:02:09Il y a eu de violents affrontements à tel point que les passagers qui devaient embarquer
00:02:13ont dû être confinés dans l'aéroport et que trois vols ont été détournés vers la Guadeloupe.
00:02:18Le préfet de la Martinique espère une fin de crise grâce aux négociations.
00:02:21Écoutez.
00:02:22Nous avons bon espoir de pouvoir donner une perspective avec l'aboutissement des négociations
00:02:29sur la Vichère qui devrait permettre de solutionner l'accès à des produits de grande nécessité,
00:02:38de grande consommation.
00:02:39Et on connaît les détails du budget 2025, on nous parle de 20 milliards d'euros de hausse
00:02:45d'impôts et de 40 milliards de baisse des dépenses publiques.
00:02:49Les impôts vont augmenter pour les Français qui gagnent plus de 250 000 euros par an et
00:02:53pour 400 grandes entreprises.
00:02:55Pour les baisses des dépenses, c'est plus flou.
00:02:57Le budget de la justice va être amputé de 500 millions d'euros et 2 200 postes de fonctionnaires
00:03:02d'État vont être supprimés sur les 2 500 000 postes existants.
00:03:07Et puis, belle victoire des Bleus hier soir face à Israël en Ligue des Nations.
00:03:11Quatre buts à un.
00:03:12C'est le deuxième succès d'affilée pour les Français en trois matchs.
00:03:15La rencontre a été marquée par le premier but de Nkoukou sous le maillot bleu après
00:03:2011 sélections.
00:03:21Prochain match de l'équipe de France, ça sera lundi contre la Belgique à Bruxelles.
00:03:24Voilà pour l'essentiel de l'information, c'est à vous Pascal.
00:03:27Merci chère Shana, et passez un excellent week-end.
00:03:30Nous sommes ce matin avec Fanny Marceau que vous connaissez, que vous pouvez écouter
00:03:34sur Europe 1 dans la matinale.
00:03:37Bonjour Fanny Marceau, vous nous parlerez de ce qui se passe en Martinique avec le couvre-feu.
00:03:41Nous sommes avec Eugénie Bastier, avec Georges Fenech, avec Rachel Kahn, avec André Valigny
00:03:47et avec Gautier Lebret.
00:03:48Alors, j'ai un espoir, j'ai un espoir, parce que je sais ce qui va se passer les
00:03:54prochaines années.
00:03:55Les petits hommes gris n'existeront plus, parce qu'Elon Musk hier a présenté ceux
00:04:00qui vont remplacer les petits hommes gris et vous allez les voir, parce que c'était
00:04:05formidable.
00:04:06Voilà ce qui va se passer ces prochaines années.
00:04:10Vraiment, c'est ça qui est nouveau.
00:04:12C'était formidable.
00:04:13Alors, il a présenté ces gens-là, d'abord ce seront des amis, vous pourrez leur parler.
00:04:18Ils feront des tâches humaines quotidiennes comme apporter un colis sous le porche ou
00:04:22arroser les plantes.
00:04:23Ça s'appelle l'optimus, marchera bientôt parmi vous, regardez l'optimus, a déclaré
00:04:29Musk.
00:04:30Alors, je dis pour nos amis d'Europe 1 qui ne voient pas ce dont je parle, ce sont des
00:04:36robots, tout simplement, qui vont entrer dans nos vies et qui vont faire ce que nous
00:04:40ne pouvons pas faire.
00:04:41Mais on peut revoir, c'est génial, regardez ces images, il n'y aura plus de petits hommes
00:04:44gris, il y aura des petits hommes cyber je ne sais pas quoi, c'est des robots humanoïdes.
00:04:51Ils ont carrément joué les barmans pendant l'événement, ce robot peut désormais
00:04:54faire à peu près n'importe quoi.
00:04:56Musk cite même quelques exemples concrets comme promenez votre chien, par exemple, alors
00:05:00tu l'appelleras, tu lui diras va promener le chien, hop, il ira promener le chien, regardez
00:05:04comme c'est bien.
00:05:06Et puis il ne sera pas arrogant comme parfois les petits hommes gris ou comme les gens qui
00:05:10travaillent dans les cabinets des ministères, il pourra garder nos enfants, il pourra tondre
00:05:17la pelouse pour ceux qui ont un jardin et même vous servir à boire.
00:05:20Voilà, voilà l'avenir mesdames, messieurs, c'est beau.
00:05:23Vous savez qu'en fait ce qui risque de se passer c'est peut-être…
00:05:25Et il pourra présenter l'œuvre des pros.
00:05:27Ah non, ah non, ah non, ah non, ah non, ah non, ah non, ah non, ah non, ah non, ah non,
00:05:30ah non, ah non, ah non, ah non, ah non, ah non, ah non, ah non, ah non, ah non, ah non, ah non,
00:05:32Et à mon avis ça coûtera moins cher.
00:05:33Ça c'est sûr.
00:05:34Ça c'est sûr.
00:05:35Vous savez que…
00:05:36Voilà, et puis il n'y aura que des journalistes, alors il n'y aura qu'un chef, il viendra
00:05:43le matin, il parlera aux petits hommes gris, aux petits hommes robots.
00:05:45C'est un peu trop peur parce qu'en fait on parle beaucoup des robots humanoïdes etc.
00:05:48C'est génial.
00:05:49Ce qui va vraiment remplacer les gens c'est l'intelligence artificielle et c'est en
00:05:51fait les métiers, pas les métiers manuels mais les métiers intellectuels qui vont être
00:05:54remplacés, notamment dans le droit, effectivement dans l'administration probablement, l'intelligence
00:06:00artificielle va permettre de renvoyer beaucoup de gens, mais en fait les tâches manuelles
00:06:05très fatigantes, très bas salaire vont continuer à être exercées par des humains parce que
00:06:09ça coûtera plus cher d'avoir des robots.
00:06:10Pour les métiers intellectuels, on a eu très peur il y a quelques mois, on s'aperçoit
00:06:13qu'il faudra toujours un œil humain, un regardant humain pour contrôler ce que fait
00:06:20l'intelligence artificielle.
00:06:21Mais André Vallini, je vais vous dire ce que vous dites, en fait, ni vous ni moi ne
00:06:24le savons, parce que dans 100 ans, dans 200 ans…
00:06:27Ah oui, dans 100 ans oui.
00:06:28Ah oui.
00:06:29Et dans le moyen terme, dans 10 ans, on a eu peur que l'intelligence artificielle
00:06:32subisse beaucoup de métiers.
00:06:33Et dans 150 ans, on s'en souviendra.
00:06:34Ça ne fera plus, non.
00:06:35Et dans 150 ans…
00:06:36Chadjipiti, ça a deux ans.
00:06:37Vous l'utilisez tous les jours ?
00:06:38Tous les jours, on l'utilise, Chadjipiti.
00:06:39Tous les jours.
00:06:40Ah bon ?
00:06:41Oui.
00:06:42Ah oui, ça se voit.
00:06:43Franchement, parce que…
00:06:44Pour réparer vos interventions.
00:06:45Je me demandais d'où ça venait.
00:06:46En fait, c'est parce que vous parlez comme Chadjipiti.
00:06:47C'est pour ça.
00:06:48C'est notre problème, Georges.
00:06:49Effectivement.
00:06:50Vous devriez penser par vous-même.
00:06:51Vous faites Chadjipiti.
00:06:52Mais j'avais remarqué.
00:06:53Rassurez-vous.
00:06:54J'ai aussi une intelligence naturelle.
00:06:55Ah bah oui.
00:06:56Mais sérieusement, vous l'utilisez pourquoi ?
00:06:57Tous les jours.
00:06:58Tous les jours, j'utilise n'importe quelle question qui me vient à l'esprit.
00:06:59Ah bon ?
00:07:00Ça répond.
00:07:01Ça a l'air Chadjipiti.
00:07:02Mais vous avez une vie passionnante, Georges.
00:07:03Bon, le budget.
00:07:04Alors là, c'est…
00:07:05Ça a l'air Chadjipiti.
00:07:06Ça a l'air Chadjipiti.
00:07:07Ça a l'air Chadjipiti.
00:07:08Ça a l'air Chadjipiti.
00:07:09Ça a l'air Chadjipiti.
00:07:11J'avais l'impression que c'était la Maison Roblo qui faisait une conférence de presse.
00:07:12Ils sont arrivés tous.
00:07:13Alors vraiment, c'est tristounet leur affaire.
00:07:14Bon.
00:07:15Il faut faire un effort.
00:07:16Nous dit-on.
00:07:17C'est toujours les mêmes qui font un effort.
00:07:18Bien évidemment.
00:07:19Et puis surtout, ce qui est insupportable, je trouve, c'est l'arrogance.
00:07:20Quand j'entends « il faut faire un effort ».
00:07:21C'est l'arrogance.
00:07:22C'est l'arrogance.
00:07:23C'est l'arrogance.
00:07:24C'est l'arrogance.
00:07:25C'est l'arrogance.
00:07:26C'est l'arrogance.
00:07:27C'est l'arrogance.
00:07:28C'est l'arrogance.
00:07:29C'est l'arrogance.
00:07:30C'est l'arrogance.
00:07:31C'est l'arrogance.
00:07:32C'est l'arrogance.
00:07:33C'est l'arrogance.
00:07:34C'est l'arrogance.
00:07:35C'est l'arrogance.
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00:08:00C'est l'arrogance.
00:08:01C'est l'arrogance.
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00:08:13C'est l'arrogance.
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00:10:40C'est l'arrogance.
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00:15:06C'est l'arrogance.
00:15:07C'est l'arrogance.
00:15:08C'est l'arrogance.
00:15:10Évidemment que c'est des sujets délicats, mais les Français, ils ne sont pas du tout...
00:15:13On ne leur demande pas leur avis.
00:15:15Non, non, ça c'est sûr.
00:15:16On ne leur demande pas leur avis.
00:15:17Donc vous avez un président de la République qui fait des chèques, qui fait des chèques,
00:15:20qui fait des chèques, qui fait des chèques.
00:15:21Et après c'est les Français qui payent.
00:15:22Oui.
00:15:23Enfin c'est quand même invraisemblable.
00:15:25Et ça fait 7 ans que ça dure.
00:15:27Et c'est un génie, paraît-il, cet homme-là.
00:15:29Comment se fait-il que M. le Premier n'intervienne pas là-dessus ?
00:15:32Ben écoutez...
00:15:33Quand même lui qui a le pouvoir aujourd'hui.
00:15:34Bon, écoutons.
00:15:35M. Baverès était avec vous ?
00:15:36Oui.
00:15:37Au Figaro ?
00:15:38Au Figaro TV.
00:15:39Je vous propose qu'on l'écoute parce que j'ai trouvé que c'était intéressant ce
00:15:41qu'il disait, Nicolas Baverès.
00:15:44Alors le geste du Président de la République, il était tout à fait insensé.
00:15:49Une dissolution, normalement, c'est fait pour régler une crise politique.
00:15:52Il a inventé la dissolution qui crée la crise politique.
00:15:55Donc ça, c'est vrai que...
00:15:58Et il a réussi à bloquer des institutions de la Ve République qui sont normalement extrêmement
00:16:04solides et stables.
00:16:05Mais il est vrai que je reprendrais ce qui a été dit par Marcel Gouget d'une certaine
00:16:09manière.
00:16:10C'est la clarification que l'on n'attendait pas.
00:16:13Donc il n'y a aucune clarification politique, c'est le blocage complet.
00:16:16Mais là où je pense qu'il y a clarification, c'est qu'Emmanuel Macron a poussé le mal
00:16:23français au bout de sa logique.
00:16:26Et donc la clarification, c'est que ce qui apparaît, c'est la vérité sur l'effondrement
00:16:31du pays.
00:16:32On a donc une crise financière qui est l'équivalent de celle de 1981-1983.
00:16:37Maintenant, on emprunte plus cher que la Grèce et que l'Espagne, et on se retrouve avec
00:16:45un trou de 60 milliards non prévus, donc c'est gigantesque.
00:16:49On a perdu le contrôle de la dépense et de la dette publique.
00:16:52Derrière cet éclatement, il y a une décomposition de la société française, une paupérisation
00:16:59accélérée qui est spectaculaire.
00:17:02Et il y a une dernière crise qui est larvée et dont on parle peu, mais qui est quand même
00:17:07la crise diplomatique.
00:17:08Sous Emmanuel Macron, la France s'est fait sortir d'Afrique.
00:17:11Avec la Nouvelle-Calédonie, on est en train de se faire sortir de l'Asie pacifique.
00:17:16Les relations avec le Maghreb sont épouvantables.
00:17:19Dans l'Union Européenne, on n'existe plus, on est marginalisé au Parlement.
00:17:24Dans la Commission, on nous a donné un titre ronflant, mais M. Séjourné n'a aucun pouvoir.
00:17:31Et à cause des revirements successifs, on s'est ridiculisé en Ukraine et au Moyen-Orient.
00:17:38Donc voilà le tableau.
00:17:42C'est vrai que derrière cette initiative politique insensée, elle fait la vérité.
00:17:51Et c'est là où je pense qu'on peut reprendre le titre du livre de Marcel Gaucher.
00:17:56C'est là où on a un nœud.
00:17:58C'est ce qu'on pouvait appeler chez les Grecs le nœud gordien.
00:18:02C'est vrai que poursuivre M. Baverez depuis beaucoup d'années, ce n'est pas le plus optimiste toujours.
00:18:09Mais le réquisitoire qu'il vient de dresser, qui peut le contester ?
00:18:15Vous avez un génie à l'Élysée quand même.
00:18:17Vous avez un génie à l'Élysée, on ne peut pas dire autre chose.
00:18:19Dans tous les domaines, le pays est par terre.
00:18:23C'est quand même sécuritaire, scolaire, justice, dépenses publiques, diplomatiques.
00:18:30Je pense que le problème d'Emmanuel Macron, c'est peut-être son trop grand optimisme.
00:18:34Il y a un côté, l'intendance suivra.
00:18:37Il suffit de relancer l'économie et finalement, pas grave si on dépense, les recettes viendront couvrir les dépenses.
00:18:43Et finalement, si on rétablit l'emploi en France, tout va suivre et le budget va suivre.
00:18:48Je pense qu'il a eu ce défaut d'optimisme qui est dans sa nature, son nature libérale, optimiste, il s'est fait rattraper par la réalité.
00:18:54Il y a peut-être un peu de psychologie.
00:18:56L'indifférence à la dépense publique d'Emmanuel Macron, il y a quelque chose de psychologique.
00:19:00Oui, l'indifférence peut-être à ce que sont les autres aussi.
00:19:03A pas force de penser que tous les autres sont des cons sauf lui, on a le résultat.
00:19:07Il y a aussi ce domaine-là. Cette dimension-là, elle est importante.
00:19:11En matière diplomatique, ça fait des ravages.
00:19:13On l'a vu récemment avec ce qu'il a dit sur Israël pour donner des gages de l'autre côté.
00:19:17En même temps, en matière diplomatique, ça fait des ravages.
00:19:19Il se fait huer.
00:19:21Fanny Marceau est avec nous. Je voudrais qu'on voit le sujet sur la Martinique et que vous nous disiez votre analyse et votre diagnostic sur ce qui se passe.
00:19:30J'ai vu que le couvre-feu est déclaré. Voyez le sujet de Farah Fenzari.
00:19:38Une épaisse fumée noire et des voitures en feu sur le parking de l'aéroport Aimé Césaire dans la commune du Lamantin en Martinique.
00:19:47Des voyageurs en détresse et des scènes de chaos en témoignent ces images.
00:19:55La zone de l'aéroport a été cette-mis le théâtre d'affrontements entre une cinquantaine de manifestants et forces de l'ordre.
00:20:02Des habitants venus dénoncer l'arrivée de renforts de police alors que les manifestations violentes contre la vie chère se poursuivent dans toute l'île.
00:20:12Ce sont des mouvements orchestrés par des jeunes souvent motorisés à deux roues qui ont une très grande mobilité
00:20:20et qui ont pour objectif principalement cette nuit de s'affronter hors de l'ordre, de piller des grandes surfaces, des magasins.
00:20:29Les voyageurs ont dû être confinés dans l'aéroport pour leur sécurité.
00:20:33Jusqu'à un retour au calme, des militaires ont sécurisé le site aux alentours de 20 heures.
00:20:40L'aéroport reste tout de même fermé.
00:20:43Selon la préfecture, trois vols ont été déroutés vers Pointe-à-Pitre en Guadeloupe avec plus de 1000 passagers au total.
00:20:52Un couvre-feu a été mis en place entre 22h et 5h du matin.
00:20:57Un couvre-feu a été mis en place entre 22h et 5h du matin.
00:21:02Les établissements scolaires resteront fermés aujourd'hui.
00:21:06Monsieur, vous êtes notre envoyé spécial permanent à Paris de la Martinique.
00:21:10Vous êtes né en métropole, vous avez grandi en Martinique.
00:21:13Et travaillé longtemps.
00:21:14Et vous avez travaillé longtemps et c'est vrai que vous avez une expertise forcément sur ce qui se passe que nous n'avons pas.
00:21:18Donc je voulais savoir votre avis sur ce qui se passe ce matin.
00:21:22Écoutez, il ne faut pas confondre je pense d'une part les émeutiers violents et la mobilisation contre la Vichère
00:21:29qui donne lieu aussi à des négociations avec le préfet, avec les élus, etc.
00:21:33Ils se revoient d'ailleurs dans la journée aujourd'hui pour essayer de faire avancer la problématique.
00:21:37La problématique de la Vichère elle est réelle, on en a déjà parlé.
00:21:40C'est quand même cela dit l'arbre qui cache la forêt, si vous voulez mon avis.
00:21:43Parce que des problèmes, la Martinique elle en a énormément.
00:21:46Il y a le problème de la pauvreté, de la pollution en Chlordécone,
00:21:50des problèmes d'eau, du trafic de drogue, du trafic d'armes.
00:21:52On n'est pas loin de l'Amérique du Sud, donc on est aussi une plateforme, si vous voulez, une plaque tournante de la drogue.
00:21:59Et c'est aussi un territoire qui a cette difficulté d'avoir du mal à trouver sa place quelque part, son équilibre dans la République,
00:22:07qui a du mal avec le regard que l'État peut porter sur lui.
00:22:11Et c'est donc compliqué pour les gens là-bas finalement de savoir où ils doivent aller, comment y aller,
00:22:16avec cette impression toujours d'être méprisés.
00:22:18Et là, quand on voit les violences qui se passent, ce que je trouve assez éloquent,
00:22:23c'est les retours que vous pouvez avoir de certains dans la population qui vous disent
00:22:28c'est parce qu'on a envoyé la CRS 8 que ça a envenimé la situation, que la situation s'est envenimée.
00:22:34Et en vérité, il y avait déjà des altercations, il y avait déjà des affrontements avec les forces de l'ordre,
00:22:38il y avait déjà des policiers blessés, la CRS 8 a été envoyée en réponse, en renfort.
00:22:42Et finalement, la population là-bas a l'impression que c'est parce qu'on les a envoyés
00:22:46que justement la situation s'est embrasée et que ça a accéléré la problématique.
00:22:49Alors que c'était au départ pour protéger la population.
00:22:52Et il y a cette difficulté à faire confiance à l'État, à faire confiance aux préfets,
00:22:56à faire confiance même aux élus locaux, alors qu'on les a mis là, on a voté pour eux.
00:23:00On a du mal aussi à eux, à leur faire confiance.
00:23:02Il y a une défiance permanente, mais qui vient aussi quelque part d'une problématique du long terme.
00:23:07Bien sûr. Georges, vous avez travaillé je crois.
00:23:11Moi j'ai exercé des fonctions au parquet de Pointe-à-Pitre.
00:23:15Je suis désolé de vous interrompre, mais l'ami Thomas Hill,
00:23:18on ne met plus la sirène parce qu'elle était trop anxiogène.
00:23:21Et donc maintenant, nous avons l'excellent Thomas Hill. Bonjour Thomas.
00:23:24Bonjour Pascal, vous allez bien ?
00:23:26Ça va très bien. Vous avez qui ce matin, en 10 secondes ?
00:23:29Roberto Alagna, et le patron des programmes de Canal+.
00:23:32Ah, écoutez, transmettez-lui nos amitiés.
00:23:35Je le saluerai de votre part, bien sûr.
00:23:37Il est 9h23 et Georges Fenech avait la parole pour parler de la marque unique.
00:23:42Merci.
00:23:43Oui, je voudrais un peu nuancer ce qu'a dit, avec beaucoup de justesse par ailleurs, Fanny.
00:23:48Je ne crois pas que la Martinique cherche son identité.
00:23:51La Martinique s'est déjà prononcée par référendum, l'article 73, etc.
00:23:56Elle est française.
00:23:58Mais là, vous n'avez pas la question.
00:23:59Non, mais vous avez semblé dire, on est près de l'Amérique latine, etc.
00:24:02On cherche l'identité.
00:24:03Quand je vous parle d'identité, c'est que vous êtes dans une société métissée.
00:24:05Vous êtes dans une société qui a deux influences,
00:24:07et qui est née sur un principe de racisme.
00:24:11Vous voyez, c'est là où on diverge.
00:24:13Et ça reste.
00:24:14Ce sont des départements français.
00:24:16Mais là, ce n'est pas la question.
00:24:17Ça parle d'un point de vue administratif.
00:24:19Il y a les difficultés de la vie chère, vous avez raison.
00:24:21Moi, quand j'étais magistrat là-bas, je touchais 40% de plus indemnité vie chère.
00:24:26C'est-à-dire que sur notre salaire, on avait 40% de plus que la métropole.
00:24:29Ce que n'ont pas les salariés privés.
00:24:31Ce que n'ont pas les salariés privés.
00:24:32Donc, il y a un vrai problème avec le droit de mer, etc.
00:24:35Mais de grâce, n'enfoncez pas un coin sur ce qu'est cette identité française martiniquaise.
00:24:41Fanny, vous dites que la Martinique s'est construite sur une société raciste, sur une société divisée, sur une douleur.
00:24:50C'est quand même une société qui naît de l'esclavage.
00:24:52Parce qu'avant, vous aviez des Amérindiens qui ont été chassés, battus par les colons français qui sont arrivés.
00:24:59Et qui ont importé des Africains, puis qui ont importé des Indiens après l'abolition de l'esclavage.
00:25:03Pour avoir la main d'œuvre locale, pour pouvoir avoir des champs de cannes, de bananes, etc.
00:25:08C'est donc une société qui est née forcément sur la division et sur du racisme.
00:25:13Et vous trouvez que ça reste présent dans l'ADN des martiniquais ?
00:25:15Ça reste présent parce que, vous voyez, au moment de l'abolition de l'esclavage, vous avez l'État français qui indemnise les colons de l'époque.
00:25:23Et donc les colons de l'époque, ce sont des familles importantes qui sont toujours aujourd'hui des familles qui ont hérité, de génération en génération, de la puissance.
00:25:31Ça s'appelle les béquets, c'est ça ?
00:25:32Oui, ce sont les béquets.
00:25:33Qui ont hérité, à mesure des générations, de toute la fortune qu'avaient déjà leurs ancêtres.
00:25:38Et donc cette impression que la société n'a pas bougé et que les pauvres sont toujours les pauvres et que les riches sont toujours les riches,
00:25:42c'est très imprégné dans cette société qui ressent encore cette espèce de douleur, de discrimination.
00:25:49Et en fait, comme c'est entretenu avec le temps et les générations, c'est quelque chose qui n'est pas réglé.
00:25:54Et c'est pour ça que votre témoignage est intéressant, parce que vous en parlez.
00:25:58C'est quelque chose qu'on ne peut pas voir d'ici, quand on n'a jamais vécu là-bas, ou quand on n'est pas originaire.
00:26:02Mais je suis complètement d'accord avec vous, et c'est pourquoi votre témoignage est passionnant. Rachel Gann ?
00:26:05Merci. Il y a un travail qui n'a absolument pas été fait de réparation sur ces territoires.
00:26:10C'est-à-dire que je partage effectivement l'identité française, mais le sujet n'est pas là, et vos propos sont très puissants parce qu'ils sont incarnés.
00:26:17Que ce soit Martinique, avec des problématiques différentes, Martinique, Guadeloupe, mais aussi Guyane.
00:26:23Guyane, bien sûr.
00:26:24Cette histoire, évidemment, de l'esclavage, mais sans être dans la culture de l'excuse, le problème n'est pas là.
00:26:29C'est que normalement, on nous dit que la France est indivisible. Il y a un vrai souci d'inégalité, de continuité territoriale.
00:26:37Je vous donne juste un exemple sur la culture. En 1981, il a été voté le prix unique du livre.
00:26:43Ça n'a pas été le cas pour les Antilles. Il a fallu attendre 30 ans pour qu'on ait un prix unique du livre.
00:26:48Donc ça veut dire que les ouvrages, les manuels scolaires, tout ça a été multiplié par 4.
00:26:53Donc l'accès même à la culture, alors même qu'on a des écrivains formidables.
00:26:57Édouard Glissant, qui était mon papa de cœur. Eh bien, la population ne peut pas...
00:27:05Quand j'étais à l'école primaire, on me faisait acheter des livres scolaires dans l'Hexagone.
00:27:11Quand je rentrais pour les vacances, pour qu'ils ne me coûtent pas cher, parce que ça ne coûtait pas cher.
00:27:15Un mot, les deux îles françaises, Martinique et Guadeloupe, malgré les problèmes de pauvreté, restent les îles où on vit le mieux dans tout l'arc-Antillais.
00:27:23Ça, je tenais à le dire.
00:27:25Oui, mais évidemment, mais vous prenez l'exemple au milieu d'une Caraïbe indépendante.
00:27:30Parce que ça reste des territoires français, mais d'un point de vue administratif et économique, bien sûr.
00:27:34Là, on parlait de culture et d'identité.
00:27:37Fanny, en tout cas, je vous remercie grandement de venir régulièrement sur ce plateau pour parler, comme vous parlez, de ces territoires.
00:27:45Je sais qu'on nous écoute également là-bas.
00:27:48Vraiment, je salue nos amis ultramarins, comme on dit.
00:27:53Et nous allons continuer cette actualité avec beaucoup de choses qui nous intéressent, et notamment la violence à l'école.
00:28:00Et puis, on pourra écouter une séquence surprenante.
00:28:03Hier, dans l'église Sainte-Eustache, où pour la première fois, on a chanté la chanson d'un film célèbre, mais en lui mettant quelque chose de plus sacré, peut-être, dans ses notes de musique.
00:28:18Donc restez avec nous, et à 9h28, nous revenons dans quelques instants.
00:28:25On va parler de la violence à l'école et revenir peut-être sur les infos que vous donniez, Gauthier Lebret, et que vous avez pu confirmer ces dernières heures.
00:28:33Mais Mickaël Dorian est avec nous. Ce n'est pas un robot, c'est encore un journaliste en chair et en os qui nous présente ces informations.
00:28:42Le cœur de Beyrouth bombardé hier par l'armée israélienne, selon le dernier bilan du ministère de la Santé, 22 personnes ont été tuées et 117 blessées.
00:28:53L'ONU accuse l'État hébreu d'avoir blessé deux casques bleus de la Finul et d'avoir tiré de façon répétée sur ses positions.
00:29:00La tension monte encore d'un cran en Martinique. L'aéroport Aimé Césaire est actuellement fermé en raison de violents affrontements.
00:29:07Un nouveau couvre-feu a été décrété de 21h à 5h du matin et les manifestations et rassemblements ont été interdits.
00:29:13Les établissements scolaires resteront fermés aujourd'hui.
00:29:16Et puis Elon Musk dévoile son premier robotaxi Tesla et envisage un début de production avant 2027.
00:29:23Le cybercab est dépourvu de volant et de pédale. Il devrait être commercialisé à moins de 30 000 dollars, soit 27 500 euros.
00:29:32Il sera selon Elon Musk 10 à 20 fois plus sûr qu'une voiture conduite par un humain.
00:29:40Eh bien merci beaucoup. On avait parlé tout à l'heure d'un robot pour tondre la pelouse, mais on aura aussi un robot pour conduire sa voiture et la vie sera belle. Je n'en doute pas.
00:29:52Nous continuons cette actualité. On parle effectivement de la violence dans les collèges.
00:29:57Parce qu'au-delà de ce qui s'est passé à Tourcoing, avec cette professeure qui avait été giflée.
00:30:04C'est vrai que ce matin, j'écoutais avec Romain Desarbres, un proviseur qui était là, qui s'appelle Patrice Romain, qui a écrit l'OMERTA dans l'éducation nationale.
00:30:15Et là encore, c'est saisissant d'écouter cet homme-là.
00:30:18Mais écoutez d'abord ce que dit Maxime Ruppert, qui représente le syndicat, le SNALC.
00:30:25Si vous voulez, de plus en plus, on entend la même chanson, le même refrain.
00:30:31C'est-à-dire une banalisation de la violence en milieu scolaire, qui touche tous les personnels.
00:30:36Ici, c'était un surveillant de l'établissement.
00:30:39Mais tout simplement, il y a un ras-le-bol. Il y a un ras-le-bol parce que vous ne pouvez pas vous dire, je travaille dans un établissement scolaire.
00:30:46Et je suis susceptible de mettre mon intégrité physique en danger, de mettre ma santé en danger, de mettre ma vie en danger.
00:30:54Et c'est ce qui se passe de plus en plus.
00:30:56Des collègues qui sont agressés, menacés de mort.
00:30:59Avec, en plus, au-delà de tout ça, un manque cruel de personnel, de moyens.
00:31:05Il y a cette fameuse pénurie d'enseignants qui va s'intensifier avec les dernières annonces.
00:31:11Donc voilà, on est tout simplement dans une forme de révolte, de dégoût.
00:31:17Nous sommes seuls, nous sommes en souffrance.
00:31:20Le SNALC, c'est le syndicat national des lycées, collèges, écoles du supérieur.
00:31:25Alors, Patrice Romain, et c'était formidable de l'écouter chez Romain Desarbres ce matin.
00:31:29Il est professeur, il est proviseur, pardonnez-moi, et écoutez le constat qu'il fait.
00:31:36Déjà, ce qui est surprenant, c'est qu'on soit surpris.
00:31:38Parce que ce n'est absolument pas étonnant.
00:31:41Moi, sur ces affaires, ce qui me choque, c'est un petit peu l'attitude de la direction des établissements.
00:31:53Parce qu'un principal, il a le choix.
00:31:57Enfin, un chef d'établissement a le choix.
00:31:59Soit il adhère à la doxa ambiante, c'est-à-dire surtout ne pas faire de vagues.
00:32:06Et protéger les fauteurs de trouble.
00:32:10Parce que s'ils mettent le bazar, c'est justement qu'on ne les a pas suffisamment aidés.
00:32:14Donc ça, c'est la première attitude.
00:32:16Et la deuxième attitude, c'est tout simple.
00:32:18Un fauteur de trouble, c'est conseil de discipline et on l'exclut.
00:32:22Simplement, quand on veut exclure un élève, il faut avoir des coronets, comme on dit.
00:32:29Parce que ça induit...
00:32:31Je vais le traduire par du courage.
00:32:34Il n'y a pas de courage, surtout vis-à-vis de la hiérarchie.
00:32:37Parce qu'étant donné que la hiérarchie demande au chef d'établissement de faire le moins possible de conseil de discipline,
00:32:44pour que les statistiques soient bonnes, puisque tout va bien à l'éducation nationale,
00:32:48et bien un chef d'établissement qui fait trop de conseil de discipline est mal vu de sa hiérarchie,
00:32:53donc risque de ne pas être promu ou muté s'il en a envie.
00:32:57C'est terrible, je vous assure, ce pays est terrible.
00:33:00Je ne peux pas vous dire autre chose, c'est désespérant.
00:33:02Et la seule chose qu'a le service public à faire, c'est de faire hier soir un reportage sur Stanislas.
00:33:07C'est la seule chose qui les intéresse.
00:33:09Qui produit de l'élite et qui produit HEC dans les plus grandes écoles de la République.
00:33:16C'est vrai que quand tu sors d'un milieu plus favorisé, tu as plus de chances dans la vie, bien sûr.
00:33:20Puisque vous parlez de Stanislas, il faut savoir qu'il y a de plus en plus de parents de classe moyenne
00:33:25qui mettent leurs enfants dans le privé pour échapper à ce qui se passe dans le public.
00:33:29Alors ça, c'est très intelligent ce que vous dites, c'est très vrai.
00:33:31Et des gens qui se saignent.
00:33:33Oui, qui se saignent.
00:33:34Et des gens de gauche aussi.
00:33:35Surtout les gens de gauche.
00:33:37Qui mettent des gens dans le privé.
00:33:38Ils ont bien compris les gens de gauche.
00:33:40Ce qui est en plus inquiétant, c'est que dans les économies budgétaires annoncées hier soir,
00:33:44il y a une espèce de purge à l'éducation nationale, alors que c'est là qu'il faut mettre plus d'agents,
00:33:50pas seulement des professeurs, mais aussi des agents de sécurité à l'entrée du collège,
00:33:55à la sortie du collège, dans les couloirs.
00:33:58Il faudrait libéraliser l'éducation nationale surtout.
00:34:00Donner plus de place au privé.
00:34:01Le privé est plafonné en France à 30%.
00:34:03Pourquoi ?
00:34:04Si vous voulez que les FATA fassent des économies, libérez les écoles privées.
00:34:08Multipliez les écoles privées.
00:34:10Il y a des gens qui font la queue pour aller dans le privé.
00:34:12C'est intéressant ce que dit.
00:34:13Oui, c'est intéressant.
00:34:14Leurs contrats sont aujourd'hui en France hyper contrôlés.
00:34:17La croix et la bannière pour créer un contrat, ça ne coûte pas d'argent à l'État.
00:34:20Pourquoi ?
00:34:21Pourquoi est-ce qu'on serre la visse absolument ?
00:34:22Pourquoi on fait la chasse au privé ?
00:34:24Pour faire des économies à l'éducation nationale.
00:34:27Pour moi, il faut libéraliser l'éducation nationale.
00:34:30C'est intéressant ce que dit.
00:34:32Ce n'est pas avec Anne Geneté qu'on va faire bouger les lignes.
00:34:36Vous la connaissez ?
00:34:37Elle ne s'est jamais exprimée sur l'école.
00:34:40Elle n'est absolument pas spécialiste du sujet.
00:34:43Elle découvre le sujet.
00:34:44Je trouve ça un peu léger.
00:34:45Il faut faire une équation entre les partis politiques.
00:34:48Il faut mettre un tel et l'autre tel.
00:34:50Il y en a un qui avait compris le sujet.
00:34:52C'est quand même une légèreté par rapport aux enjeux.
00:34:54Anne Geneté, on nous dit qu'elle était à Singapour.
00:34:56Elle faisait les plats cuisinés des expatriés.
00:34:59Je n'ose croire que c'était elle.
00:35:01Cinq ministres de l'éducation nationale en deux ans.
00:35:05Et le seul qui était bien, c'était Blanquer.
00:35:08C'était Blanquer.
00:35:09Il fallait garder Blanquer.
00:35:11Rachel Khan.
00:35:13Ce qui est terrible dans ce qui vient d'être dit,
00:35:16c'est comment le courage est démonétisé.
00:35:19Quand on a des proviseurs qui sont courageux,
00:35:22quand on a des professeurs qui tiennent,
00:35:24finalement, c'est ceux-là qui sont punis.
00:35:26On va les considérer comme clivants.
00:35:28Il faut les cacher.
00:35:29Parce que le politique n'est pas courageux.
00:35:32C'est-à-dire que le politique devrait donner le signal.
00:35:34Il devrait dire, vous me faites tout remonter.
00:35:36Mais comme tous ces gens-là ne pensent qu'à eux,
00:35:38leur carrière uniquement,
00:35:40et leur avancement,
00:35:42et qu'il n'y a aucune vision sur la France.
00:35:44Voilà, 40 ans de famille.
00:35:46Il y a de l'abandon.
00:35:47Les rectorats ne soutiennent pas toujours.
00:35:49Les collègues ne soutiennent pas toujours.
00:35:52Qu'est-ce qui s'est passé d'ailleurs ?
00:35:55Vous avez été attaqué par Libération.
00:35:59Oui, c'est un cas d'école.
00:36:01C'est le cas de le dire.
00:36:03Nous sortons sur ce plateau mercredi.
00:36:05Selon une source proche du dossier,
00:36:07une dizaine de professeurs minoritaires
00:36:10dans l'établissement à Tourcoing
00:36:12n'ont pas soutenu leurs collègues,
00:36:14mais ont soutenu l'élève,
00:36:16parce que selon eux,
00:36:18leur collègue n'aurait pas dû demander à cet élève
00:36:20de retirer son voile.
00:36:21Elle était aux toilettes,
00:36:22elle a remis son voile.
00:36:23La prof lui a dit, tu l'enlèves,
00:36:25même si tu te diriges vers la sortie,
00:36:27puisqu'on ne porte pas le voile
00:36:28dans l'établissement scolaire.
00:36:29Et au lieu de soutenir la collègue
00:36:30qui a été giflée,
00:36:31ils soutiennent l'élève
00:36:32parce qu'il ne fallait pas lui demander
00:36:33de retirer son voile.
00:36:34Donc je le dis selon une source
00:36:35proche du dossier.
00:36:36Là, Check News,
00:36:38avec deux journalistes
00:36:39qui s'appellent Elsa de La Roche-Saint-André
00:36:41et Anaïs Condomines de Libération,
00:36:43font un papier pour dire
00:36:45qu'ils n'ont pas réussi à prouver
00:36:47que ce qu'on a dit était vrai.
00:36:49Mais ils n'ont pas réussi non plus à prouver
00:36:50que ce qu'on a dit était faux.
00:36:51Donc c'est magnifique.
00:36:52Et qu'est-ce qu'ils ont fait
00:36:53pour essayer de nous démentir ?
00:36:54Ils ont contacté trois syndicats
00:36:55de profs de gauche
00:36:56et une source policière obscure
00:36:59qui ne donne pas plus d'informations
00:37:01à Tourcoing.
00:37:02Pas de chance pour eux.
00:37:03Hier, j'ai le ministère de l'Intérieur
00:37:05et le cabinet de Bruno Rotailleau
00:37:06au téléphone
00:37:07qui me confirment l'information
00:37:08qu'il y a bien une dizaine de professeurs,
00:37:11minoritaires encore une fois,
00:37:12qui n'ont pas fait le choix
00:37:13de soutenir leur collègue
00:37:14mais qui ont fait le choix
00:37:16C'est un cas d'école.
00:37:17Puisque c'est CNews qui le dit
00:37:18pour Libération,
00:37:19c'est forcément faux.
00:37:20Donc il faut gratter.
00:37:21Et puisqu'ils n'ont pas réussi
00:37:22à prouver que c'était vrai,
00:37:23ça veut dire que c'est faux.
00:37:24Et c'est extraordinaire ce papier.
00:37:25C'est un cas d'école chimiquement pur.
00:37:27Revenons à Patrice Romain,
00:37:28ce proviseur.
00:37:29Je rappelle d'ailleurs
00:37:30qu'on peut réécouter la matinale
00:37:31de notre ami Romain Desarbres.
00:37:33On peut l'écouter sur le site,
00:37:34bien sûr.
00:37:35En tout cas, les meilleurs passages
00:37:36si vous le souhaitez.
00:37:37Et vraiment, c'était très intéressant
00:37:38Patrice Romain,
00:37:39proviseur de l'Education nationale
00:37:41qui, cette fois-ci,
00:37:42nous parle des effectifs.
00:37:44On a le personnel pour ce retour
00:37:45de l'autorité à l'école ou pas ?
00:37:48Oui.
00:37:49Sauf que les profs le veulent.
00:37:53C'est-à-dire que le professeur
00:37:54qui est seul face à 30 élèves,
00:37:56évidemment que c'est trop.
00:37:57Il faudrait peut-être aller gratter,
00:37:59vous parliez d'économie à l'instant,
00:38:01il faudrait aller gratter
00:38:02du côté de toutes les administrations,
00:38:04de tous les chargés de mission,
00:38:05de tous ceux qui sont délégués, etc.
00:38:07C'est-à-dire qu'au départ,
00:38:09c'étaient des personnels,
00:38:11des professeurs
00:38:12qui avaient les compétences
00:38:13pour être face aux élèves
00:38:15et qui ensuite se sont débrouillés
00:38:16pour avoir tel poste, telle signature
00:38:18et qui ne sont plus face aux élèves.
00:38:20Donc oui, je crois qu'il y a
00:38:22866 000 enseignants de mémoire
00:38:26pour 12 millions d'élèves.
00:38:27Ça fait à peu près un professeur
00:38:29pour 14 élèves.
00:38:30Donc oui, on a le personnage,
00:38:31le personnel.
00:38:34Ça ne va pas être simple
00:38:35les prochaines années.
00:38:36Mais la solution, par exemple,
00:38:38de Génie Bastille,
00:38:39elle est intéressante.
00:38:40C'est vrai, moi je ne connaissais pas,
00:38:41je ne savais pas que le privé
00:38:42était limité à 30 %.
00:38:43Oui, pourquoi ?
00:38:44Parce qu'il y a une espèce
00:38:45de statu quo.
00:38:46Alors qu'il y a la queue
00:38:48pour entrer dans le privé,
00:38:49il y a une pression.
00:38:50Et du coup, c'est pour ça
00:38:51que d'ailleurs il n'y a que
00:38:52les plus riches qui rentrent
00:38:53dans le privé.
00:38:54C'est qu'il y a une telle pression
00:38:55qu'effectivement,
00:38:56il y a de la sélection.
00:38:57Donc ce sont les plus riches
00:38:58qui vont dans le privé
00:38:59parce qu'on prive les pauvres
00:39:00du privé puisqu'on plafonne
00:39:01l'enseignement privé.
00:39:09Ils s'en sortent toujours.
00:39:11Ils s'en sortent toujours.
00:39:12Ils n'ont pas de soucis.
00:39:13C'est-à-dire que quand on a la chance,
00:39:15et je cite souvent mon cas,
00:39:17bien sûr que j'ai les moyens
00:39:19de mettre mes enfants
00:39:20dans des écoles privées
00:39:21s'ils étaient encore à l'école.
00:39:23Et puis à l'hôpital,
00:39:24j'ai aussi les moyens
00:39:25d'aller dans un hôpital privé
00:39:26et de ne pas attendre 12 heures
00:39:27comme tout le monde.
00:39:28Et de payer un dépassement
00:39:29d'un horaire
00:39:30pour avoir le meilleur spécialiste.
00:39:31Exactement.
00:39:32Et c'est ça qui est scandaleux.
00:39:33Parce que dans la France
00:39:34dans laquelle j'ai grandi,
00:39:35ce n'était pas comme ça.
00:39:36C'est vrai.
00:39:37C'est vrai qu'il y a un décalage
00:39:38entre tous ces événements
00:39:39qu'on voit effectivement
00:39:40de violences scolaires
00:39:41ou même les dérapages
00:39:42qu'on voit dans les facultés
00:39:43dérapages islamo-gauchistes
00:39:44et antisémites
00:39:45et l'acharnement
00:39:46qu'on a contre les écoles privées.
00:39:47Puisque je rappelle
00:39:48à l'Immaculée Conception à Pau,
00:39:49au Kaouzou à Toulouse,
00:39:50à Stanislas,
00:39:51tous ces collèges privés
00:39:52qui sont pris pour cibles.
00:39:53On déclenche.
00:39:54Il y a eu un rapport
00:39:55du LFI Paul Vannier
00:39:56en mai dernier
00:39:57qui a un rapport accablant
00:39:58pour le privé,
00:39:59acharge totalement
00:40:00qu'il n'y ait plus
00:40:01qui disait que le privé
00:40:02était un repère de fanatiques.
00:40:03Eh bien ça a mobilisé les académies.
00:40:04Maintenant les académies
00:40:05qu'est-ce qu'elles font ?
00:40:06Elles déclenchent des inspections
00:40:07à tour de bras
00:40:08contre les lycées privés.
00:40:09Est-ce que c'est vraiment
00:40:10la priorité ?
00:40:11Le service public hier,
00:40:12le reportage de Stanislas
00:40:13c'est vraiment la chose la plus importante.
00:40:14Ils n'ont rien trouvé en plus,
00:40:15que des vieilles affaires.
00:40:16Moi j'ai regardé,
00:40:17c'était lamentable
00:40:18parce que ça m'intéressait.
00:40:19Vraiment je regardais.
00:40:20La seule chose
00:40:21qui était dite
00:40:22c'est effectivement
00:40:23le niveau de la prévention
00:40:24de la prévention
00:40:25qui est un niveau
00:40:26qui est un niveau
00:40:27La seule chose
00:40:28qui était dite
00:40:29c'est effectivement
00:40:30le niveau social
00:40:32est plus important.
00:40:33Bien sûr qu'il l'est sans doute.
00:40:36Parce que vous évoquez la santé.
00:40:39On ne l'a pas dit encore
00:40:40mais dans le budget de M. Barnier
00:40:42il y a l'augmentation
00:40:43du ticket modérateur.
00:40:44Et ça ce sont les gens
00:40:45les plus faibles
00:40:46qui vont encore payer l'addition.
00:40:48C'est-à-dire que le coût
00:40:49pour aller voir un médecin
00:40:50ne sera plus remboursé
00:40:51comme avant.
00:40:52C'est ça qu'il faut bien comprendre
00:40:53et qu'on n'a pas dit tout à l'heure
00:40:54parce qu'on a dit
00:40:55ça sera les 400 entreprises
00:40:56qui auront plus de profits.
00:40:57Les 0,3% des ménages
00:40:59les plus riches
00:41:00ça va toucher tout le monde.
00:41:01Tous les retraités
00:41:02on l'a évoqué avec Eugénie
00:41:03il y aura des malus
00:41:04quand vous achetez une voiture
00:41:05des taxes plus importantes
00:41:08sur les billets d'avion
00:41:09alors là on peut dire
00:41:10c'est aussi les plus aisés.
00:41:11En fait ça va toucher.
00:41:12Ce ne sont pas les plus aisés
00:41:13qui prennent les avions.
00:41:14Non.
00:41:15Quand même.
00:41:16Mais non.
00:41:17Arrêtez.
00:41:18Vous êtes allés
00:41:19dans des aéroports.
00:41:20Tout le temps, oui.
00:41:21Il n'y a que des gens
00:41:22qui...
00:41:23Non mais bon.
00:41:24Quand on gagne le SMIC
00:41:25c'est compliqué
00:41:26de prendre un billet d'avion.
00:41:27Voilà c'est tout ce que je veux dire.
00:41:28Mais ça coûte moins cher
00:41:29qu'un billet de train
00:41:30parfois un billet d'avion.
00:41:31Et bien oui.
00:41:32C'est aussi compliqué
00:41:33de prendre le train.
00:41:34Je veux dire
00:41:35ne dites pas...
00:41:36Non mais c'est sûr
00:41:37ça va toucher tout le monde.
00:41:38Je disais que ça touchait tout le monde.
00:41:39Grenoble.
00:41:40Juste sur l'école.
00:41:41Grenoble.
00:41:42Je peux dire
00:41:43un petit mot sur l'école.
00:41:44Oui.
00:41:45Parce que vous voyez
00:41:46cette histoire
00:41:47de la ministre de l'éducation
00:41:48qui nous parle de laïcité
00:41:49on l'a déjà dit
00:41:50c'est pas du tout
00:41:51une question de laïcité
00:41:53et de séparatisme
00:41:54à l'école.
00:41:55Donc le public
00:41:56ouvre la porte à ça
00:41:57et on ne met pas des mots
00:41:58sur les choses
00:41:59donc on ne peut pas agir.
00:42:00Mais il y avait un texte
00:42:01cette loi contre les séparatismes
00:42:03et aussi le discours
00:42:04du président de la République
00:42:05Au Mureau.
00:42:06Au Mureau.
00:42:07Le discours des Mureaux.
00:42:08Qui était excellent.
00:42:09Excellent.
00:42:10Le 2 octobre.
00:42:11Son meilleur discours.
00:42:12Le 2 octobre 2020.
00:42:1310 jours plus tard
00:42:14il se passe
00:42:15Samuel Paty.
00:42:16Ce mois d'octobre
00:42:17c'est le mois
00:42:18où les enseignants
00:42:19aussi il faut se le dire
00:42:20Samuel Paty
00:42:21Samuel Paty
00:42:22c'était au mois d'octobre
00:42:23Dominique Bernard
00:42:24c'était au mois d'octobre
00:42:25aujourd'hui on a
00:42:26cette professeure
00:42:27qui est harcelée
00:42:28notamment sur les réseaux sociaux
00:42:29et qui n'est pas soutenue
00:42:30il faut le dire aussi
00:42:31cette temporalité
00:42:32presque mystique
00:42:33et on ne fait rien
00:42:34et on laisse passer
00:42:35je trouve ça inadmissible
00:42:36penser à nos professeurs.
00:42:37On va parler de Grenoble
00:42:38avec ce qui s'est passé hier
00:42:39les braqueurs du fourgon
00:42:40blindés
00:42:41sont toujours en fuite
00:42:42armés de Kalachnikov
00:42:43ils ont ouvert le feu
00:42:44en pleine rue
00:42:45sur le véhicule
00:42:46hier matin
00:42:47sous les yeux de Rivray
00:42:48qui était sidéré.
00:42:49Je vous propose de voir
00:42:51L'attaque a eu lieu
00:42:52en plein centre de Grenoble
00:42:53et au coeur de la matinée
00:42:54des braqueurs armés
00:42:55ont ciblé vers 10h
00:42:56un fourgon blindé
00:42:57au moins deux véhicules
00:42:58ont pris en tenaille
00:42:59les convoyeurs de fond
00:43:00devant les passants
00:43:01une scène surréaliste
00:43:02à laquelle a assisté
00:43:03Stéphane Albert
00:43:04gérant d'un restaurant
00:43:05ça a duré une minute
00:43:06une minute intense
00:43:07et il y a eu
00:43:08je pense entre 30 et 40
00:43:09coups de fusil tirés
00:43:10en mode rafale
00:43:11et après il y a eu
00:43:12courses de fusil
00:43:13qui ont été tirés
00:43:14et qui ont été
00:43:15tirées
00:43:16et qui ont été
00:43:17tirées
00:43:18et qui ont été
00:43:19tirées
00:43:20et après il y a eu
00:43:21course poursuite
00:43:22c'est à dire que
00:43:23la Brinks a réussi
00:43:24effectivement à faire
00:43:25marche arrière
00:43:26et à partir
00:43:27Un automobiliste
00:43:28coincé entre le fourgon
00:43:29et les assaillants
00:43:30raconte ses quelques
00:43:31minutes de cauchemar
00:43:32J'ai vu quand la camionnette
00:43:33est rentrée sur
00:43:34le camion de la Brinks
00:43:35après il y a une Mercedes
00:43:36qui a bloqué la route
00:43:37moi j'étais juste
00:43:38moi je voulais
00:43:39tourner à gauche
00:43:40quand j'ai vu
00:43:41qu'il était cagoulé
00:43:42qu'il est sorti
00:43:43avec une arme
00:43:44ça commence à tirer
00:43:45moi j'ai fait
00:43:46marche arrière
00:43:47j'ai voulu me sauver
00:43:48j'ai voulu me sauver
00:43:49En prenant la fuite
00:43:50les malfaiteurs
00:43:51mettent le feu
00:43:52à leur camionnette
00:43:53Lors de l'attaque
00:43:54des coups de feu
00:43:55ont été échangés
00:43:56comme l'explique
00:43:57Eric Vaillant
00:43:58le procureur de Grenoble
00:43:59Les agents qui étaient
00:44:00dans le fourgon
00:44:01ont ouvert le feu
00:44:02et ont réussi
00:44:03à prendre la fuite
00:44:04ils sont aujourd'hui
00:44:05en sécurité
00:44:06ils se sont mis
00:44:07en sécurité
00:44:08en allant jusqu'à
00:44:09la brigade de gendarmerie
00:44:10de Cessinay
00:44:11Le butin n'a pas
00:44:12pu être dérobé
00:44:13les assaillants
00:44:14ont pris la fuite
00:44:15des dizaines
00:44:16de policiers
00:44:17et gendarmes
00:44:18sont mobilisés
00:44:19pour les retrouver
00:44:20Alors Alain Carignan
00:44:21disait ce matin
00:44:22il faut vérifier bien sûr
00:44:23est-ce que vous savez
00:44:24pourquoi l'attaque
00:44:25a lieu précisément
00:44:26à ce lieu là
00:44:27parce qu'il n'y a pas
00:44:28de caméra de surveillance
00:44:29il disait que c'était
00:44:30mal équipé
00:44:31donc ils le savent
00:44:32ceux qui attaquent
00:44:33il n'y a pas de caméra
00:44:34donc ils ont fui
00:44:35on ne peut pas les retrouver
00:44:36puisque Monsieur Piolle
00:44:37le maire de Grenoble
00:44:39ce n'est pas un fan
00:44:40des caméras de surveillance
00:44:41et c'était pareil
00:44:42pour ce que nous disions
00:44:43ce matin Alain Carignan
00:44:44pour l'agent municipal
00:44:45de Grenoble
00:44:46qui a été assassiné
00:44:47il y a 15 jours
00:44:48Donc vous êtes au cœur
00:44:49comme toujours
00:44:50de l'idéologie
00:44:51avec des gens
00:44:52qui ne veulent pas
00:44:53voir la réalité
00:44:54et qui mettent le pire
00:44:55Les policiers municipaux
00:44:56qui ne sont pas armés
00:44:57Mais ils ont été réélus
00:44:58Voilà ils ont été réélus
00:44:59C'est au Grenoblo
00:45:00alors vous connaissez bien
00:45:01cette région
00:45:02Monsieur Valini
00:45:03Ils ont été réélus
00:45:04Ah oui
00:45:05il a même fait 46%
00:45:06au premier tour
00:45:07Henri Piolle
00:45:08donc il a été très très bien
00:45:09réélu
00:45:10mais c'est vrai
00:45:11qu'il n'est pas favorable
00:45:12à l'armement
00:45:13des policiers municipaux
00:45:14et je pense qu'il est
00:45:16Il n'est pas favorable
00:45:17aux caméras de vidéosurveillance
00:45:18Il en a mis le minimum
00:45:19et il a tort
00:45:20Mais je ne sais pas
00:45:21si la prochaine fois
00:45:22les grenoblois
00:45:23n'ont pas changé d'avis
00:45:24sur lui
00:45:25Ils ne se présentent pas
00:45:26la prochaine fois
00:45:27Normalement ils ne se présentent pas
00:45:28Alors ils vont avoir
00:45:29une nouvelle députée
00:45:30peut-être Lucie Castex
00:45:31Sachez que le député
00:45:32sortant à l'FI
00:45:33a démissionné
00:45:34puisqu'il y a eu
00:45:35des accusations internes
00:45:36d'agression sexuelle
00:45:37donc la France Insoumise
00:45:38l'a exclue
00:45:39et ensuite
00:45:40l'a demandé de démissionner
00:45:41donc le mandat
00:45:42est redistribué
00:45:43c'est-à-dire
00:45:45c'était la circonscription
00:45:46d'Olivier Véran
00:45:47avant
00:45:48et donc la gauche
00:45:49est en train de se disputer
00:45:50pour savoir
00:45:51quels candidats
00:45:52ils vont imposer
00:45:53et les filles qui disent
00:45:54c'était notre circonscription
00:45:55il faut qu'on garde cela
00:45:56le maire de Grenoble
00:45:57qui a son mandat
00:45:58qui se termine dans deux ans
00:45:59Eric Piolle se dit
00:46:00c'est peut-être l'occasion
00:46:01de partir au Palais Bourbon
00:46:02l'EPS qui dit non
00:46:03c'est plutôt notre circonscription
00:46:04on avait la circonscription
00:46:05avant Olivier Véran
00:46:06et donc peut-être
00:46:07qu'ils vont se mettre d'accord
00:46:08sur un nom
00:46:09Lucie Castex
00:46:10puisqu'elle n'est plus
00:46:11à la mairie de Paris
00:46:12Elle cherche un boulot
00:46:13C'est le retour
00:46:14des attaques de fourgons
00:46:15qu'on ne voyait pas
00:46:16depuis des années
00:46:17à une époque
00:46:18il y avait une dizaine
00:46:19d'attaques par an
00:46:20maintenant
00:46:21il y en avait quoi
00:46:22certaines années
00:46:23pas une seule
00:46:24on voit arriver
00:46:25ce grand banditisme
00:46:26de nouveau
00:46:27Restez avec nous
00:46:28parce que
00:46:29vous allez écouter
00:46:30quelqu'un
00:46:31que vous n'entendrez
00:46:32sur aucun plateau
00:46:33de télévision
00:46:34Il s'appelle
00:46:35Jean de Kervasdoué
00:46:36à chaque fois
00:46:37qu'il sort un livre
00:46:38nous l'invitons
00:46:39chez Albin Michel
00:46:40ça s'appelle
00:46:41La Grande Manche
00:46:42ça s'appelle
00:46:43La Grande Mystification
00:46:44écologie
00:46:45une imposture
00:46:46qui ne dit pas son nom
00:46:47écologie
00:46:48une imposture
00:46:49qui ne dit pas son nom
00:46:50c'est évidemment
00:46:51politiquement incorrect
00:46:52il écrit
00:46:53beaucoup dans Le Point
00:46:54Monsieur de Kervasdoué
00:46:55c'est toujours
00:46:56extrêmement
00:46:57documenté
00:46:58et argumenté
00:46:59donc nous allons
00:47:00l'écouter
00:47:01avec beaucoup de plaisir
00:47:02à tout de suite
00:47:06La Grande Mystification
00:47:07écologie
00:47:08une imposture
00:47:09qui ne dit pas son nom
00:47:10Jean de Kervasdoué
00:47:11c'est formidable
00:47:12à chaque fois
00:47:13de vous recevoir
00:47:14parce que
00:47:15évidemment
00:47:16on vous entend nulle part
00:47:17c'est dommage
00:47:18parce qu'on vous lit
00:47:19dans Le Point
00:47:20vous écrivez toujours
00:47:21pour Le Point
00:47:22c'est très intéressant
00:47:23d'ailleurs
00:47:24vos papiers sont toujours
00:47:25extrêmement intéressants
00:47:26mais alors je ne sais pas
00:47:27pourquoi vous n'avez pas
00:47:28le droit de parler
00:47:29on n'a pas le droit
00:47:30d'entendre
00:47:31en France
00:47:32sur le service public
00:47:33comme c'est une religion
00:47:34on n'accepte pas
00:47:35ceux qui ne croient pas
00:47:36c'est fascinant
00:47:37vraiment c'est fascinant
00:47:38et puis c'est très argumenté
00:47:39je l'ai dit tout à l'heure
00:47:40Michael Dorian
00:47:41nous rappelle les titres
00:47:45Moins de fonctionnaires
00:47:46et plus d'impôts
00:47:47pour les grandes entreprises
00:47:48et les plus riches
00:47:49le gouvernement a donné
00:47:50sa stratégie pour redresser
00:47:51les comptes publics
00:47:52il prévoit notamment
00:47:53une hausse d'impôts
00:47:54de 20 milliards d'euros
00:47:55400 grandes entreprises
00:47:56sont concernées
00:47:57ainsi que les Français
00:47:58gagnant plus de
00:47:59250 000 euros par an
00:48:01On n'en sait plus
00:48:02sur le dispositif
00:48:03mis en place
00:48:04à la réouverture
00:48:05de Notre-Dame
00:48:06la cathédrale rouvrira
00:48:07ses portes le 8 décembre
00:48:08et du monde est attendu
00:48:09on estime le nombre
00:48:10de visites
00:48:11à 40 000 par jour
00:48:12il faudra donc
00:48:13réserver un créneau
00:48:14et pour ça
00:48:15un site sera prochainement
00:48:16mis en ligne
00:48:17et puis on termine
00:48:18avec ces images
00:48:19sublimes
00:48:20d'aurores boréales
00:48:21à Portland
00:48:22aux Etats-Unis
00:48:23il s'agit d'une tempête solaire
00:48:24qui a frappé
00:48:25la surface de la Terre
00:48:26des aurores boréales
00:48:27ont été aperçues
00:48:28la nuit dernière
00:48:29dans une grande partie
00:48:30de l'hémisphère nord
00:48:31Merci Michael
00:48:32Monsieur de Kervasdoué
00:48:33vous êtes économiste
00:48:34de la santé
00:48:35vous êtes ancien
00:48:36diplômé de l'agro
00:48:37et des eaux
00:48:38et forêts
00:48:39vous avez été directeur
00:48:40des hôpitaux
00:48:41sous la gauche
00:48:42vous connaissez peut-être
00:48:43avec M.Valini
00:48:44vous avez publié
00:48:45plusieurs livres
00:48:46très documentés
00:48:47sur l'environnement
00:48:48il y a beaucoup de choses
00:48:49évidemment
00:48:50dans votre livre
00:48:51je voudrais lire
00:48:52deux ou trois choses
00:48:53d'abord
00:48:54on confond
00:48:55climat et météorologie
00:48:56dites-vous
00:48:57on se réfère
00:48:58à une nature
00:48:59qui n'a jamais existé
00:49:00on affirme que
00:49:01certaines techniques
00:49:02sont dangereuses
00:49:03pour le climat
00:49:04ou mieux encore
00:49:05pour la santé
00:49:06alors que c'est l'inverse
00:49:07notamment
00:49:08concernant
00:49:09les deux grands ennemis
00:49:10des idéologues verts
00:49:11l'énergie nucléaire
00:49:12et les techniques
00:49:13de génie génétique
00:49:14M.Valini
00:49:15oui
00:49:16ce qui est très étonnant
00:49:17c'est que
00:49:18le mouvement écologiste
00:49:19allemand
00:49:20est né
00:49:21d'une reconversion
00:49:22de la bande abadère
00:49:23et qui ont voulu
00:49:24acquérir
00:49:25de la respectabilité
00:49:26financée d'ailleurs
00:49:27par l'économie
00:49:28et par l'économie
00:49:29et par l'économie
00:49:30et par l'économie
00:49:31et par l'économie
00:49:32et par l'économie
00:49:33et par l'économie
00:49:34et par l'économie
00:49:35et par l'économie
00:49:36financée d'ailleurs
00:49:37par les soviétiques
00:49:38du temps d'Allemagne
00:49:39de l'Est
00:49:40pour permettre
00:49:41la Russie
00:49:42de rattraper
00:49:43le retard
00:49:44qu'ils avaient
00:49:45dans le domaine
00:49:46du nucléaire
00:49:47alors quand on regarde
00:49:48la politique
00:49:49des écologistes
00:49:50ils ont toujours
00:49:51été contre le nucléaire
00:49:52alors que c'est l'énergie
00:49:53qui rejette
00:49:54le moins de gaz
00:49:55à effet de serre
00:49:56c'est de très loin
00:49:57l'énergie
00:49:58la moins dangereuse
00:49:59puisque
00:50:00un nombre de morts
00:50:01par terre à watt
00:50:02puisque c'est comme ça
00:50:03qu'on calcule
00:50:04le charbon
00:50:05le charbon
00:50:06c'est 4000
00:50:07alors que le nucléaire
00:50:08c'est moins de 10
00:50:09donc
00:50:10il n'y a pas
00:50:11que les écologistes
00:50:12parce que
00:50:13j'entendais par exemple
00:50:14Jean-Luc Mélenchon
00:50:15qui se faisait applaudir
00:50:16il y a 8 jours
00:50:17sur un thème
00:50:18on a 58
00:50:19centrales nucléaires
00:50:20je crois en France
00:50:21il disait
00:50:22c'est 58 cibles
00:50:23pour ceux qui voudraient
00:50:24déposer une bombe
00:50:25et qui fait que
00:50:26si une bombe
00:50:27était déposée
00:50:28et qu'il y avait
00:50:29un accident nucléaire
00:50:30on ne pourrait pas
00:50:31revenir pendant
00:50:3210 000 ans
00:50:33c'était ses arguments
00:50:34c'est ce qu'il disait
00:50:35dans la salle
00:50:36vous aviez toute
00:50:37la France insoumise
00:50:38qui a pleuré
00:50:39non mais
00:50:40est-ce que
00:50:41non mais
00:50:42la question mérite
00:50:43d'être posée
00:50:44est-ce que
00:50:45si on bombarde
00:50:46une centrale nucléaire
00:50:47il y a possibilité
00:50:48effectivement
00:50:49de créer
00:50:50un incident
00:50:51quoi
00:50:52plus que ça
00:50:53c'est déjà
00:50:54c'est déjà arrivé
00:50:55c'est à dire que
00:50:56les suédoïtiques
00:50:57n'étaient pas très
00:50:58précautionneux
00:50:59donc
00:51:00et notamment
00:51:01du temps
00:51:02du très sympathique
00:51:03ministre de Staline
00:51:04il avait parqué
00:51:05tous les savants suédoïtiques
00:51:06à Kaminsk-Uralski
00:51:07dans l'est
00:51:08qui n'étaient pas
00:51:09atteignables
00:51:10par les avions allemands
00:51:11donc c'est pour ça
00:51:12que ça avait été fait
00:51:13et il y avait
00:51:14donc des éléments
00:51:15radioactifs
00:51:16dans un étang
00:51:17l'étang s'est vidé
00:51:18et ça a explosé
00:51:19alors il se trouve
00:51:20qu'en 91
00:51:21quand est tombé
00:51:22le mur de Berlin
00:51:23il y a eu un appel
00:51:24d'offres européens
00:51:25que j'ai gagné
00:51:26avec l'achat
00:51:27du curry
00:51:28donc on est allé
00:51:29voir
00:51:3040 ans après
00:51:31le nombre
00:51:32de décès
00:51:33dû à cette explosion
00:51:34de matériaux fissiles
00:51:35parce que c'est ça
00:51:36qu'on peut craindre
00:51:37dans l'explosion
00:51:38d'une centrale
00:51:39et en résumé
00:51:40on n'a trouvé
00:51:41aucune différence
00:51:42entre les gens
00:51:43qui vivaient
00:51:44sous
00:51:45le panache
00:51:46radioactif
00:51:47et le nombre
00:51:48de morts
00:51:49de Tchernobyl
00:51:50et ça c'est
00:51:51très facilement
00:51:52contrôlable
00:51:53aujourd'hui
00:51:54qu'on peut nommer
00:51:55c'est 87
00:51:56donc
00:51:57ce danger
00:51:58existe
00:51:59il y a quand même
00:52:00des carapaces
00:52:01de béton
00:52:02enfin bref
00:52:03devant tout ça
00:52:04mais c'est un danger
00:52:05qui est un danger
00:52:06beaucoup moins dangereux
00:52:07que d'autoriser
00:52:08les mines de charbon
00:52:09vous vouliez dire
00:52:10un mot ?
00:52:11non non
00:52:12je voulais juste
00:52:13vous demander
00:52:14est-ce que
00:52:15j'ai l'impression
00:52:16que dans votre livre
00:52:17vous êtes critique
00:52:18du mouvement écologique
00:52:19tel qu'il se développe
00:52:20aujourd'hui
00:52:21notamment effectivement
00:52:22cette aberration
00:52:23sur le nucléaire
00:52:24et même sur les OGM
00:52:25on peut en discuter
00:52:26mais est-ce que
00:52:27vous remettez en question
00:52:28l'idée même
00:52:29de l'écologie ?
00:52:30oui alors
00:52:31il se trouve que
00:52:32moi j'ai une formation d'écologiste
00:52:33donc j'ai fait
00:52:34l'agro
00:52:35j'ai fait l'éco des eaux et forêts
00:52:36donc il faut avoir
00:52:37quelques notions d'écologiste
00:52:38qui est rare
00:52:39chez les écologistes politiques
00:52:40mais
00:52:41clairement
00:52:42la température
00:52:43du globe augmente
00:52:44néanmoins
00:52:45nous sommes
00:52:46le plus souvent
00:52:47dans des variations
00:52:48saisonnières
00:52:49enfin ce qui est extraordinaire
00:52:50c'est que
00:52:51quand on ouvre
00:52:52la télévision
00:52:53le soir
00:52:54le réchauffement
00:52:55climatique
00:52:56c'est
00:52:57voilà
00:52:58le réchauffement climatique
00:52:59c'est
00:53:00l'équivalent
00:53:01et c'est ce que je rappelle
00:53:02de
00:53:03l'explication à tout faire
00:53:04du poumon
00:53:05dans la pièce de Molière
00:53:06de Malade imaginaire
00:53:07donc
00:53:08il se réchauffe
00:53:09c'est le réchauffement climatique
00:53:10il fait froid
00:53:11c'est le réchauffement climatique
00:53:12il pleut
00:53:13c'est le réchauffement climatique
00:53:14enfin bon bref
00:53:15et vous regardez aujourd'hui
00:53:16les tornades
00:53:17puisque c'est
00:53:18l'actualité
00:53:19en Floride
00:53:20le GIEC
00:53:21dit
00:53:22qu'il n'y a pas
00:53:23d'augmentation
00:53:24notoire
00:53:25des tornades
00:53:26et il y a même
00:53:27une baisse des tornades
00:53:28en Australie
00:53:29en Nouvelle-Zélande
00:53:30enfin
00:53:31on ne peut pas nier
00:53:32c'est important
00:53:33que la planète
00:53:34se réchauffe
00:53:35oui
00:53:36c'est un fait
00:53:37après la discussion
00:53:38existe
00:53:39de savoir
00:53:40la part
00:53:41de l'homme
00:53:42dans ce réchauffement
00:53:43il y a une deuxième
00:53:44il y a une deuxième
00:53:45discussion quand même
00:53:46qui est la plus importante
00:53:47c'est
00:53:48est-ce qu'on peut
00:53:49lutter
00:53:50contre nous
00:53:51les petits français
00:53:52ou est-ce
00:53:53qu'il faut s'adapter
00:53:54et moi je pense
00:53:55que
00:53:56l'essentiel
00:53:57de notre argent
00:53:58devrait
00:53:59aller
00:54:00à l'adaptation
00:54:01y compris
00:54:02de l'agriculture
00:54:03d'ailleurs
00:54:04en sélectionnant
00:54:05des plantes
00:54:06et des arbres
00:54:07qui permettent
00:54:08de résister
00:54:09à ce réchauffement
00:54:10et que notre rôle
00:54:11dans la lutte
00:54:12contre ce réchauffement
00:54:13il est
00:54:14nul
00:54:15c'est-à-dire
00:54:16écoutez
00:54:17non mais c'est intéressant
00:54:18donc par exemple
00:54:19les voitures électriques
00:54:20tout ça c'est rien
00:54:21oui
00:54:22c'est pire
00:54:23que ce que vous dites
00:54:24ça n'a pas
00:54:25d'effet
00:54:26sur le réchauffement
00:54:27mais nous avons
00:54:28ou nous sommes
00:54:29en train de tuer
00:54:30la grande industrie européenne
00:54:31qui est l'industrie automobile
00:54:32donc vous regardez
00:54:33l'actualité
00:54:34aujourd'hui
00:54:35sur
00:54:36Volkswagen
00:54:37sur
00:54:38les fabricants
00:54:39de
00:54:40comme
00:54:41Valeo
00:54:42ou l'équivalent allemand
00:54:43ils sont en train
00:54:44de licencier
00:54:45bon alors en fait
00:54:46on est en train de faire
00:54:47avec la voiture électrique
00:54:48ce qu'on a fait parfois
00:54:49avec le nucléaire
00:54:50et puis on s'est rendu compte
00:54:51on a fait marche arrière
00:54:52avec la voiture électrique
00:54:53en fait
00:54:54elle n'est pas performante
00:54:55aujourd'hui
00:54:56la voiture électrique
00:54:57elle n'est pas aussi performante
00:54:58que la voiture thermique
00:54:59elle a beaucoup
00:55:00alors
00:55:01elle
00:55:02d'abord
00:55:03elle n'est
00:55:04elle n'est non polluante
00:55:05que si l'électricité
00:55:06est non polluante
00:55:07donc ce n'est pas
00:55:08le cas en Allemagne
00:55:09puisque comme vous le savez
00:55:10ils ont encore
00:55:11de l'essence centrale
00:55:12au gaz
00:55:13et au charbon
00:55:14en France
00:55:15ça l'est
00:55:16mais
00:55:17la façon
00:55:18de faire
00:55:19avec la voiture électrique
00:55:20c'est de
00:55:21faire avec du charbon
00:55:22mais
00:55:23la fabrication
00:55:24de la voiture électrique
00:55:25elle est faite
00:55:26avec du charbon chinois
00:55:27parce que l'essentiel
00:55:28aujourd'hui
00:55:29ces voitures
00:55:30elles sont faites en Chine
00:55:31et la voiture à hydrogène
00:55:32c'est une farce
00:55:33ancienne
00:55:34et puis elle est consommatrice
00:55:35de métaux rares
00:55:36absolument
00:55:37le lithium notamment
00:55:38et vous avez raison
00:55:39ça introduit
00:55:40des nouveaux
00:55:41des nouveaux types de dépendants
00:55:42exactement
00:55:43en tout cas
00:55:44c'est intéressant
00:55:45de vous écouter
00:55:46et traditionnellement
00:55:47dans cette dernière partie
00:55:48d'émission
00:55:49nous recevons toujours
00:55:50de présenter un livre
00:55:51et puis en même temps
00:55:52nous poursuivons
00:55:53l'actualité
00:55:54qui est la nôtre
00:55:55ce matin
00:55:56et je voulais qu'on revienne
00:55:57simplement sur Cavaillon
00:55:58avec la sécurité
00:55:59des habitants
00:56:00parce que
00:56:01que disent les habitants
00:56:02que vous allez entendre
00:56:03dans ce sujet
00:56:04de Tancré
00:56:05de Guillotel ?
00:56:06Ils disent tous la même chose
00:56:07il y a des gens
00:56:08qui habitent à Cavaillon
00:56:09qui disent
00:56:10moi je ne reconnais plus
00:56:11ma ville en fait
00:56:12ça fait 50 ans
00:56:13que j'habite là
00:56:14avant on pouvait se promener
00:56:15tranquillement
00:56:16maintenant on ne peut plus
00:56:17bon alors
00:56:18là aussi
00:56:19c'est un sujet
00:56:20de Tancré de Guillotel
00:56:21Appelé en renfort
00:56:22pour soutenir
00:56:23les forces de police locale
00:56:24plusieurs dizaines de CRS
00:56:25patrouillent au coeur
00:56:26de la cité
00:56:27du docteur M
00:56:28à Cavaillon
00:56:29la police nationale
00:56:30y a interpellé
00:56:3115 individus
00:56:32et saisit
00:56:33plusieurs kilos de drogue
00:56:34lors d'une opération
00:56:35anti-stupidien
00:56:36en 11 jours
00:56:37dans ce quartier
00:56:38devenu l'une des plaques
00:56:39tournantes du trafic
00:56:40de drogue
00:56:41dans le sud de la France
00:56:42les habitants
00:56:43ne se sentent plus
00:56:44en sécurité
00:56:45C'est depuis 72
00:56:46que j'habite là monsieur
00:56:47c'était un quartier
00:56:48c'était un quartier
00:56:49formidable
00:56:50bon mais ça s'est dégénéré
00:56:51les petits jeunes
00:56:52qu'est-ce qu'il faut faire
00:56:53oui je rentre vite chez moi
00:56:54j'arrive chez une amie
00:56:55et je rentre
00:56:56voilà je vais me bloquer
00:56:57c'est fini
00:56:58je ne sors plus
00:56:59jusqu'à demain matin
00:57:00on n'a plus de belle vie
00:57:01on n'a pas une belle vie
00:57:02moi ça fait 25 ans
00:57:03que j'y habite
00:57:04donc au début
00:57:05on était tranquille
00:57:06bon ça a évolué
00:57:07maintenant c'est
00:57:08c'est la guerre quoi
00:57:09je veux dire
00:57:10moi une fois
00:57:11il y a eu des tirs
00:57:12juste après
00:57:13il y a eu une rafale
00:57:14je suis vite parti en courant
00:57:15rentrer chez moi
00:57:16me mettre à l'abri
00:57:17la présidence de près
00:57:18de 900 logements
00:57:19a connu une recrudescence
00:57:20des fusillades
00:57:21pour protéger sa famille
00:57:22cette mère de 3 enfants
00:57:23a refusé d'y emménager
00:57:245 ans que j'attendais
00:57:25au logement
00:57:26et au bout de 5 ans
00:57:27on m'a donné
00:57:28là où il y a le réseau
00:57:29là où il y a le grand réseau
00:57:30le docteur M
00:57:31c'est connu pour ça
00:57:32pour les stupéfiants
00:57:33et tout ça
00:57:34moi je ne peux pas
00:57:35amener mes enfants là-bas
00:57:36ils sont adolescents
00:57:37et je n'ai pas envie
00:57:38qu'ils touchent
00:57:39ces choses-là
00:57:40afin de lutter
00:57:41plus efficacement
00:57:42contre le narco-banditisme
00:57:43le commissariat de Cavaillon
00:57:44dispose depuis le début
00:57:45de la guerre
00:57:46d'une brigade anti-criminalité
00:57:47au total
00:57:48la circonscription
00:57:49de police de Cavaillon
00:57:50compte 76 agents
00:57:51appuyés par des renforts
00:57:52réguliers de CRS
00:57:53il peut y avoir
00:57:54une tentation André Valigny
00:57:55de fermer le poste
00:57:56un jour
00:57:57de dire
00:57:58en fait
00:57:59un jour S
00:58:00c'est quoi ?
00:58:01c'est fait pour témoigner
00:58:02de la réalité
00:58:03mais il y a un moment
00:58:04les gens qui nous écoutent
00:58:05ils vont peut-être
00:58:06en avoir assez
00:58:07de cette réalité
00:58:08ils en ont déjà assez
00:58:09ils en ont déjà assez
00:58:10c'est invraisemblable
00:58:11depuis que l'émission
00:58:12a commencé
00:58:139h ce matin
00:58:14il y avait
00:58:16je vous assure
00:58:17j'aimerais parler
00:58:18d'autre chose
00:58:19j'aimerais parler
00:58:20d'autre chose
00:58:21alors il y a ceux
00:58:22qui ont décidé
00:58:23de ne pas en parler
00:58:24ça ça existe
00:58:25parce que tout va très bien
00:58:26madame la maire crise
00:58:27au nom justement
00:58:28de pas de vagues
00:58:29alors tu as
00:58:30chez les journalistes
00:58:31comme tu as
00:58:32chez les hommes politiques
00:58:33les mêmes
00:58:34c'est les mêmes psychologies
00:58:35et puis il y a
00:58:36ceux qui en parlent
00:58:37mais surtout
00:58:38ça serait quand même pas mal
00:58:39de faire des idées
00:58:40de faire quelque chose
00:58:41vous entendez ces gens là
00:58:42c'est les gens les plus populaires
00:58:43ce qu'ils disent
00:58:44c'est insupportable
00:58:45cela dit
00:58:46Georges
00:58:47qui a été magistrat
00:58:48c'est bien que les magistrats
00:58:49les policiers
00:58:50font tout ce qu'ils peuvent
00:58:51que des réseaux
00:58:52sont démantelés
00:58:53que des réseaux
00:58:54sont démantelés
00:58:55que des narcotrafiquants
00:58:56sont arrêtés
00:58:57que des délinquants
00:58:58sont arrêtés aussi
00:58:59est-ce que la justice
00:59:00est assez sévère
00:59:01pas toujours
00:59:02est-ce que ça demande
00:59:03un travail de fond
00:59:04sur le long terme
00:59:05évidemment
00:59:06et notamment
00:59:07le trafic de drogue
00:59:08on sait qu'il y a
00:59:09des ramifications
00:59:10à l'international
00:59:11donc tout ça
00:59:12est désespérant comme ça
00:59:13ne sous-estimons pas
00:59:14quand même l'action
00:59:15de la police
00:59:16de la justice
00:59:17Georges
00:59:18ce qui me frappe
00:59:19dans cette affaire
00:59:20ça c'est quand même
00:59:21un peu sans précédent
00:59:22c'est le fait
00:59:23qu'on attaque
00:59:24une bande rivale
00:59:25qui est la police nationale
00:59:26qui s'est permis
00:59:27de faire des perquisitions
00:59:28et des saisies
00:59:29en matière de drogue
00:59:30vous imaginez
00:59:31l'état d'esprit
00:59:32aujourd'hui
00:59:33de ces trafiquants
00:59:34ils n'y vont pas
00:59:35ils vont pour régler
00:59:36des comptes
00:59:37avec la police
00:59:38c'est ça qui est saisissant
00:59:39on est passé à un stade
00:59:40vraiment supérieur
00:59:41et malgré les efforts
00:59:42de la police
00:59:43et la justice
00:59:44moi je crois malheureusement
00:59:45qu'on joue vraiment
00:59:46petit bras
00:59:47contre cette guerre
00:59:48qu'il faudrait mener
00:59:49avec d'autres moyens
00:59:50d'ailleurs il y a quelqu'un
00:59:51dans le reportage
00:59:52qui dit c'est la guerre
00:59:53il y a un homme
00:59:54il dit c'est la guerre
00:59:55alors la drogue
00:59:56là aussi
00:59:57la drogue
00:59:58il y a une bonne initiative
00:59:59c'est le préfet de la Drôme
01:00:00qui lance une campagne
01:00:01de publicité
01:00:02qui cible les consommateurs
01:00:03ah enfin
01:00:04tu consommes
01:00:05tu cautionnes
01:00:06évidemment
01:00:07donc je suis désolé
01:00:08je suis d'accord
01:00:09donc tous ces bobos
01:00:10qui nous écoutent
01:00:11qui sont en ce moment
01:00:12peut-être
01:00:13qui
01:00:14oui
01:00:15dans certains milieux
01:00:16et qui fument leurs petits pétards
01:00:17le soir
01:00:18ben ils ont du se...
01:00:19mais oui
01:00:20ben oui
01:00:21je suis désolé longtemps
01:00:22c'est bien de faire prendre conscience
01:00:23ben bien sûr
01:00:24leur complicité
01:00:25mais bien sûr
01:00:26la complicité
01:00:27je crois qu'on l'a pas fait
01:00:28on l'a pas fait depuis
01:00:29pendant longtemps
01:00:30finalement
01:00:31tolérer la consommation
01:00:32mais ça ne sert à rien
01:00:33de faire prendre conscience
01:00:34il faut les taxer
01:00:35il faut les verbaliser
01:00:36il faut que ça coûte très cher
01:00:37d'accord mais il faut aussi
01:00:38ça fait des années que je dis
01:00:39qu'il faut taxer les consommateurs
01:00:40il faut envoyer les campagnes
01:00:41sur l'alcool
01:00:42la cigarette partout
01:00:43matin, midi et soir
01:00:44en disant que c'est pas bien
01:00:45c'est hallucinant que la drogue
01:00:46ben on fasse rire
01:00:47oui mais vous savez pourquoi ?
01:00:48ben oui parce que c'est pas légal
01:00:49ben oui
01:00:50mais bon c'est une hypocrisie sans nom
01:00:51ben oui
01:00:52il faut
01:00:53alors je crois que le préfet
01:00:54de la Drôme
01:00:55non seulement c'est dangereux
01:00:56mais c'est criminel
01:00:57le préfet de la Drôme
01:00:58il s'appelle Thierry de Vimeux
01:00:59et il était ce matin
01:01:00dans l'excellente matinale
01:01:01de Romain Desarbres
01:01:02et le sujet
01:01:03c'est ceux qui
01:01:04consomment de la drogue
01:01:05en ayant l'impression que
01:01:06la violence
01:01:11et le message que je promeux
01:01:13c'est de leur dire
01:01:14si c'est votre problème
01:01:15parce que c'est à cause de vous
01:01:16plutôt grâce à vous
01:01:17que les dealers ont de l'argent
01:01:19peuvent donc acheter des armes
01:01:21peuvent provoquer des guerres
01:01:22entre des guerres de territoire
01:01:23et avoir des effets
01:01:24collatéraux désastreux
01:01:25à l'image du chauffeur de VTC
01:01:27qu'on a été tué
01:01:28il y a quelques jours à Marseille
01:01:29peut-être qu'il faut aller
01:01:30dans tous les milieux
01:01:31milieu politique
01:01:32milieu artistique
01:01:33milieu journalistique
01:01:34il faut aller voir
01:01:35qui consomme de la drogue
01:01:36qui prend de la cocaïne
01:01:37qui exactement
01:01:38il faut y aller
01:01:39il faut avoir ce courage là
01:01:40et puis ceux qui donnent
01:01:41des leçons
01:01:42sur ces sujets
01:01:43à partir du moment
01:01:44où ils prennent de la cocaïne
01:01:45où ils fument un pétard
01:01:47ils alimentent les filières
01:01:49bien évidemment
01:01:50il me semble-t-il
01:01:51qu'il faut être impitoyable
01:01:52exact
01:01:53merci monsieur Valini
01:01:55autre...
01:01:56ce qui me frappe
01:01:57je ne connais personne
01:01:58dans mon entourage
01:01:59qui prend de la drogue
01:02:00alors je me dis
01:02:01mais qui sont ces gens
01:02:02qui se droguent
01:02:03vous êtes sérieux ?
01:02:04là vous avez fait rire
01:02:05mais vous êtes sérieux ou quoi ?
01:02:07donc vous en prenez alors
01:02:09moi je ne connais personne
01:02:10ni dans ma famille
01:02:11ni dans mes amis
01:02:12mais André
01:02:13c'est l'été
01:02:14qu'on se rend compte de ça
01:02:16parce que l'été
01:02:17on est dans d'autres milieux
01:02:18parfois
01:02:19et puis tout d'un coup
01:02:20il y a un repas
01:02:21avec des jeunes
01:02:22et puis il y a des gens
01:02:23qui se rondent à la restauration
01:02:24et puis il y a un commercial
01:02:25qui est là
01:02:26et puis tu apprends
01:02:27que tous ces jeunes gens
01:02:28prennent de la cocaïne
01:02:29régulièrement
01:02:30le commercial
01:02:31celui qui travaille
01:02:32dans la restauration
01:02:33et tu lui dis
01:02:34mais c'est fréquent
01:02:35ah ben dans la restauration
01:02:36tout le monde en prend
01:02:37tout le monde en prend
01:02:38c'est une expression
01:02:39je précise
01:02:40bien évidemment
01:02:41je ne veux pas généraliser
01:02:42mais tu apprends ça
01:02:43parce que nous
01:02:44moi je suis à des années de ça
01:02:45je n'ai jamais fumé un pétard
01:02:46de ma vie
01:02:47moi non plus
01:02:48donc je ne sais même pas
01:02:49ce que c'est
01:02:50donc la cocaïne
01:02:51évidemment
01:02:52sur ce plateau
01:02:53on est 7
01:02:54personne n'en prend
01:02:55je pense que
01:02:56la jeunette
01:02:57non mais ça va pas
01:02:58jamais jamais
01:02:59jamais jamais
01:03:00jamais jamais
01:03:01jamais jamais
01:03:02jamais jamais
01:03:03jamais jamais
01:03:04jamais jamais
01:03:05jamais jamais
01:03:06ça n'existe pas
01:03:07moi j'ai 3 neveux
01:03:08qui ont autour de 20-25 ans
01:03:09ils n'ont jamais fumé
01:03:10à mon avis
01:03:11il ne veut pas vous le raconter
01:03:12mais
01:03:13oui
01:03:14non mais
01:03:15je l'ai dit
01:03:16il a fumé
01:03:17non mais ce qui choque moi
01:03:18c'est que je connais des gens
01:03:19même parfois
01:03:20qui sont très à droite
01:03:21très pour des mesures
01:03:22très très dures
01:03:23envers les dealers
01:03:24etc
01:03:25et qui consomment eux-mêmes
01:03:26et j'ai envie de leur dire
01:03:27vous êtes complices
01:03:28de ce trafic
01:03:29c'est vraiment honteux
01:03:30vous êtes complice
01:03:31vous êtes partie de la chaîne
01:03:32et ça je trouve
01:03:33qu'il faut faire passer
01:03:34le message
01:03:35à des gens
01:03:36qui votent à droite
01:03:37et qui fument des bêtards
01:03:38de temps en temps
01:03:39ils sont complices
01:03:40ils sont complices
01:03:41de ce système
01:03:42je rappelle que l'usage
01:03:43est puni d'un an d'emprisonnement
01:03:44je rappelle au passage
01:03:45et le joli monde artistique
01:03:47qui donne des leçons
01:03:48parfois à la terre entière
01:03:49et voilà
01:03:50ils ont les mains
01:03:51souvent ils sont pour la légalisation
01:03:54oui
01:03:55comme ça ça sera plus simple
01:03:56effectivement
01:03:57bon
01:03:58monsieur De Kerr
01:03:59va se douer
01:04:00avec nous ce matin
01:04:01le voyage hallucinant
01:04:02chez les Verts
01:04:03on en parlera dans une seconde
01:04:04mais un mot
01:04:05parce que hier
01:04:06c'était évidemment très émouvant
01:04:07les obsèques de Michel Blanc
01:04:09et vous avez pu voir
01:04:11tous les artistes précisément
01:04:13et surtout la bande du Splendide
01:04:14qui était là
01:04:15Christian Clavier
01:04:16Thierry Lhermitte
01:04:17Josiane Balasco
01:04:19Gérard Juniau
01:04:20Bruno Moineau
01:04:21qui étaient présents
01:04:22Martin Lamotte
01:04:23Martin Lamotte
01:04:24ils étaient au premier rang
01:04:25je ne sais pas si on voit
01:04:26des images d'ailleurs
01:04:27d'hier après-midi
01:04:31il y a eu également
01:04:33c'était tout à fait étonnant
01:04:34vous reconnaissez bien sûr
01:04:35Gérard Juniau
01:04:36il y avait également
01:04:37ce skieur
01:04:40puisque Jean-Claude Duss
01:04:42avait tenté de prendre
01:04:44le train à Garcin-Lazare
01:04:45pour aller dans les Alpes
01:04:46et il n'est jamais arrivé
01:04:47à destination
01:04:48et puis il y a cette séquence
01:04:49toujours émouvante
01:04:50parce que c'est une tradition
01:04:51chez les artistes
01:04:52puisque c'est la dernière fois
01:04:53qu'ils sont applaudis
01:04:54c'est lorsque
01:04:56le cercueil est sorti
01:04:58et qu'il a été applaudi
01:04:59je vous propose de voir
01:05:00cette séquence
01:05:01ça vient d'Italie ça
01:05:02l'applaudissement
01:05:03l'applaudissement
01:05:34l'applaudissement
01:05:35l'applaudissement
01:05:36l'applaudissement
01:05:59c'était une cérémonie émouvante
01:06:02avec deux prises de paroles, celles de Josiane Balasco et de Jean-Paul Rouvre.
01:06:05Et puis, il y a eu la chanson iconique « Quand te reverrais-je »
01:06:11qui a été réinterprétée d'une manière un peu plus sacrée,
01:06:14sans doute, dans l'église de Sainte-Eustache.
01:06:32Quelques témoignages à la sortie de l'église, je crois.
01:06:34D'abord Josiane Balasco.
01:06:38C'était une très belle cérémonie.
01:06:40Il y avait beaucoup de gens. Il y avait même un Jean-Claude Duss derrière.
01:06:42Je crois qu'il aurait aimé.
01:06:45Il y a du décorant, de la bonne musique.
01:06:47Et beaucoup de gens qui l'aimaient.
01:06:50Le Jean-Claude Duss, on l'écoutera dans un instant,
01:06:52mais tout d'abord, écoutons Martin Lamotte.
01:06:55Il a fait pour nous embêter, mais c'est bien.
01:06:59Ça ne lui ressemblait pas du tout.
01:07:01C'est pour ça que c'est bien.
01:07:03C'est un hommage magnifique. C'était très, très beau.
01:07:07Maintenant, je vais rentrer.
01:07:11Et puis, écoutons Jean-Claude Duss.
01:07:13Généralement, chacun l'a vu avec ses skidines stars.
01:07:19Très émouvant. Très émouvant à son image.
01:07:22Je tenais à le féliciter à ma manière,
01:07:26tant en tant qu'artiste qu'en tant que réalisateur.
01:07:29Ça m'a beaucoup touché de pouvoir assister à la cérémonie.
01:07:33Il fallait venir habillé comme ça pour vous aujourd'hui ?
01:07:35Oui, il fallait venir comme ça.
01:07:37Depuis Bordeaux, à la gare.
01:07:39J'ai raté le train de Boursa-Maurice,
01:07:41donc j'ai pris celui de Bordeaux-Paris-Montparnasse.
01:07:44Que vous ont dit ses proches en vous voyant habillé comme ça ?
01:07:47Ils ont souri. Ils m'ont dit merci.
01:07:50Vous avez même un peu chanté dans l'église ?
01:07:52Un petit peu, oui.
01:07:54Vous avez reconnu Pierre Barbin qui est passé par CNews.
01:07:57Les écologistes, Jean Decker-Vasdoué,
01:08:00l'idéologie, c'est terrible, l'idéologie,
01:08:03parce qu'elle est plaquée sur le réel
01:08:05et on sait bien qu'elle fait des malheurs parfois.
01:08:09Et vous écrivez des écologistes politiques
01:08:11plaides pour la décroissance,
01:08:13seule manière incontestable selon eux de ralentir le réchauffement de la planète.
01:08:16Ils sont en cela cohérents.
01:08:18Mais la grande pollution, comme la croissance, sont en Asie.
01:08:21Et les conséquences de leur militantisme
01:08:23se traduisent par la désindustrialisation
01:08:27et le déclin de l'agriculture en France
01:08:29où le paradigme de l'écologie politique règne
01:08:32dans le moindre des domaines,
01:08:34l'opinion a été efficacement manipulée.
01:08:36C'est ça qui est toujours fou avec l'idéologie.
01:08:39C'est-à-dire que c'est nous les premières victimes.
01:08:41Oui, ce qui est dramatique,
01:08:44c'est que ça a pénétré au sein de l'administration,
01:08:47que Mme Borne avait organisé une formation
01:08:51de tous les préfets,
01:08:53d'abord ça a commencé par eux,
01:08:55puis les directeurs de cabinet,
01:08:57les directeurs d'administration centrale.
01:08:59On les a formés en trois heures à l'écologie.
01:09:01Et on applique des mesures complètement folles.
01:09:06Par exemple ?
01:09:08Le pire de tout, c'est l'agriculture.
01:09:11Parce que ça se fait à bas bruit.
01:09:13Nous avons évoqué tout à l'heure la voiture électrique.
01:09:17Les gens sont relativement conscients
01:09:21qu'on a décarboné l'électricité qui était déjà décarbonée.
01:09:28Puisqu'on a voulu réduire les centrales nucléaires,
01:09:30on a fermé Fessenheim,
01:09:32alors qu'on n'a pas besoin d'électricité.
01:09:34Je ne sais pas si vous avez remarqué,
01:09:36que contrairement à toutes les prévisions,
01:09:38la consommation électrique baisse, elle n'augmente pas.
01:09:40Donc on a cru que tout allait devenir électrique,
01:09:42mais ce n'est pas le cas.
01:09:44Tout ne devient pas électrique.
01:09:46On a du mal à faire de l'acier sans charbon.
01:09:49On a du mal à faire du béton sans énergie fossile.
01:09:57Mais l'agriculture, c'est absolument dramatique.
01:10:01Donc nous avons pour la première fois
01:10:03une balance des paiements agricoles en France
01:10:05qui n'est positive que grâce au vin et au spiritueux.
01:10:09Et en plus, cette année a été très mauvaise.
01:10:11Quel exemple concret ?
01:10:13Il n'y en a rien.
01:10:15Par exemple, on interdit aux paysans de tailler leurs haies.
01:10:23Ça me permet d'ouvrir une parenthèse.
01:10:26Vous avez remarqué qu'il y a eu beaucoup d'inondations
01:10:29dans le Nord-Pas-de-Calais cet hiver.
01:10:32Mais je ne sais pas si vous avez remarqué
01:10:35qu'il n'y en a pas eu aux Pays-Bas.
01:10:37C'était 100 km.
01:10:39Ça amène des pressions.
01:10:41Autant d'eau.
01:10:43Simplement, aux Pays-Bas, on aménage les fossés,
01:10:46on cure et on a des pompes.
01:10:49Donc nous, on indemnise mal
01:10:51parce qu'au nom de la biodiversité,
01:10:53on garde des ruisseaux qui n'ont pas été curés.
01:10:56C'est de la folie.
01:10:58Le pire, c'est que quand vous regardez
01:11:01par exemple les producteurs bretons
01:11:04de semences de pommes de terre,
01:11:06ils n'exportent plus vers l'Égypte notamment
01:11:10parce qu'on autorise pour les pommes de terre
01:11:14qu'un seul produit phytosanitaire
01:11:17alors qu'on en utilise 2 ou 3 aux Pays-Bas.
01:11:20Quand un lot part en Égypte
01:11:23et s'il y a une pomme de terre qui est touchée,
01:11:26on renvoie tout.
01:11:28Donc on ne le fait plus.
01:11:30Quand vous regardez les poulets,
01:11:32aujourd'hui on achète 50% des poulets français
01:11:34qui viennent de Pologne.
01:11:36Au nom de la limitation de nos élevages,
01:11:39on n'achète pas plus de 28 000 poulets.
01:11:41C'est 1 million en Pologne.
01:11:43On peut décliner.
01:11:45J'avais une petite question.
01:11:47C'est très court.
01:11:49C'est parce que simplement sur l'idéologie politique
01:11:53des vers et leur détestation d'Israël,
01:11:56alors même qu'Israël d'un point de vue écologique
01:11:59est quand même un des modèles au niveau mondial
01:12:02notamment dans la plantation des arbres.
01:12:04Vous avez raison.
01:12:06Les Israéliens, il y a longtemps,
01:12:09le goût à goutte
01:12:11et ce qu'on appelle dry farming,
01:12:13c'est-à-dire comment il faut labourer
01:12:16pour éviter que la terre...
01:12:18Comme il est 10h25 et que nous sommes très en retard
01:12:21et que nous sommes vendredi et que c'est habituel,
01:12:24on va faire Vendredi Vendroux
01:12:26et voir où est notre ami Jacques Générique.
01:12:32Générique avec Jacques Vendroux.
01:12:35Que se passe-t-il ?
01:12:37Il n'est pas là Jacques ?
01:12:39Marine Lanson, est-ce qu'on peut avoir le générique ?
01:12:52Je vais découvrir parce que je découvre chaque vendredi
01:12:55où est notre ami...
01:12:57Oh là là, il est en jet ski désormais.
01:13:00Bonjour Jacques, là vous me faites peur.
01:13:02Comment ça va Pascal ?
01:13:04Vous êtes un personnage,
01:13:06vous sortez de la brume, c'est magnifique.
01:13:08Vous êtes beau comme tout.
01:13:10Je suis à Villene-sur-Seine,
01:13:12dans le club Villene-sur-Seine,
01:13:15dans un club de jet ski.
01:13:17Le jet ski fait partie de la Fédération française motonautique
01:13:20et je voulais rendre hommage à ce sport très connu.
01:13:23Tout le monde peut faire du ski nautique,
01:13:26enfin du ski...
01:13:28Du jet ski.
01:13:30Parce qu'il fait un peu froid là
01:13:32et je veux dire Pascal qu'il faut être un peu comme moi,
01:13:34un athlète hors normes
01:13:36et surtout un tout petit peu inconscient.
01:13:39Parce que là, en 2020 par exemple,
01:13:42la Fédération comptait environ
01:13:442000 licenciés, ce qui est pas mal du tout,
01:13:4610% de licenciés féminines.
01:13:48En tous les cas, pour vous, en direct,
01:13:50sur CNews, dans l'heure des pros,
01:13:52je vais partir.
01:13:54Je le mets en marche, regardez.
01:13:56Je le mets en marche, voilà, d'accord ?
01:13:58Voilà.
01:14:00Je le mets en marche.
01:14:04Voilà, voilà, voilà.
01:14:06Je m'en vais tout doucement, regardez.
01:14:08Il ne va pas vous arriver grand chose là.
01:14:10Il a une belle combinaison.
01:14:12Allez les gaz !
01:14:14Vous savez que c'est très dangereux,
01:14:16le jet ski,
01:14:18notamment pour les vertèbres.
01:14:20Là, il va à deux à l'heure.
01:14:22Non mais Pascal, je ne peux pas faire plus,
01:14:24je ne peux pas faire plus pour vous, regardez.
01:14:26Vous êtes parfait,
01:14:28c'est un drôle de jet ski.
01:14:30Vous pourriez me féliciter quand même
01:14:32de tous les risques que je prends.
01:14:34Je suis d'accord avec vous, au contraire,
01:14:36c'est ce que je suis en train de dire,
01:14:38que vous faisiez formidable tout le temps.
01:14:40Mais il ne faut pas de permis pour un jet ski.
01:14:42Non, non, non.
01:14:44Je suis à Villene,
01:14:46et je peux vous dire que là, pour la première fois
01:14:48de ma vie, c'est du jet ski,
01:14:50j'en ai fait il y a 40 ans,
01:14:52c'est pas le même.
01:14:54Et là, le jet ski,
01:14:56il est électrique votre jet ski ?
01:14:58Non, non, pas du tout, il y a de l'essence.
01:15:02Bon, Jacques, c'est formidable.
01:15:04Cette séquence est formidable.
01:15:06Elle est formidable, cher Jacques.
01:15:08On va revenir vous voir dans une seconde.
01:15:10Simplement, demain à 10h30, Brigitte nous dira
01:15:12comment prendre soin de nos yeux,
01:15:14à quel point la vue n'est pas un sens comme les autres.
01:15:16C'est bonjour docteur Millaud,
01:15:18vous faites attention à vos yeux.
01:15:20J'ai eu des opérations. J'ai eu six grèves de corne.
01:15:22Ah bon ? Mais pourquoi ?
01:15:24Je ne sais pas, c'est congénital, paraît-il.
01:15:26Donc j'ai subi six grèves de corne
01:15:28depuis une vingtaine d'années.
01:15:30C'est peut-être pas fini.
01:15:32Enfin, ça se fait très bien.
01:15:34Il y a un progrès considérable. Les premières grèves de corne
01:15:36duraient des heures, avec 15 jours
01:15:38d'hospitalisation. Aujourd'hui,
01:15:40l'opération dure 45 minutes
01:15:42et au bout de trois jours, vous sortez.
01:15:44Il y a des progrès considérables qui ont été faits.
01:15:46Mais évidemment, pendant ces 15 jours,
01:15:48votre...
01:15:50On ne fait jamais les deux en même temps.
01:15:52Oui, toujours un, et puis ensuite,
01:15:54deux ou trois ans après, on fait l'autre.
01:15:56Et là, ça va bien.
01:15:58Bon, écoutons Brigitte Millot.
01:16:02Il y a des centaines,
01:16:04des millions d'années. En fait,
01:16:06l'œil était fait pour voir
01:16:08de loin. Nos yeux étaient faits pour
01:16:10voir de loin. Pour voir les dangers,
01:16:12pour attraper une preuve.
01:16:14Voilà. Et puis,
01:16:16petit à petit, avec l'arrivée
01:16:18de la lecture, de l'écriture,
01:16:20et surtout des écrans,
01:16:22l'œil a été obligé
01:16:24de s'adapter, si tu veux.
01:16:26On assiste à une épidémie
01:16:28galopante de myopie.
01:16:30L'Organisation mondiale
01:16:32de la santé prévoit qu'en
01:16:342050, une personne
01:16:36sur deux sera myope.
01:16:38La myopie, c'est un œil qui est trop long.
01:16:40Trop long, c'est-à-dire ?
01:16:42La vision normale, la lumière,
01:16:44l'image, elle arrive sur la rétine.
01:16:46Quand l'œil est trop long, l'image,
01:16:48elle n'arrive pas au réflexe.
01:16:50Donc, elle est fou.
01:16:52Donc, c'est demain à
01:16:5410h30.
01:16:56Je voulais vous dire également un petit mot
01:16:58de Nadal. Je ne sais pas si vous êtes
01:17:00nadaliste ou vous ne faites rien.
01:17:02Je fais des rêves.
01:17:04Beaucoup plus stylé.
01:17:06Les deux.
01:17:08Vous jouez au tennis ? Oui, beaucoup.
01:17:10Vous avez beaucoup joué ? Vous étiez classé peut-être ?
01:17:12C'est vrai ? Vous aviez un bon classement ?
01:17:14Non, pas bon.
01:17:16J'étais 15-4.
01:17:18C'est un très bon classement. Vous jouez toujours ?
01:17:20Oui.
01:17:22J'ai eu 4 pontages coronariens.
01:17:24Les docteurs pensent que ce n'est pas raisonnable.
01:17:26Je joue toujours un peu.
01:17:28C'est formidable.
01:17:30Vous préfériez ?
01:17:32J'aime les deux. Je trouve que c'est tous les deux
01:17:34des joueurs extraordinaires. Il est style différent.
01:17:36C'est vrai que l'un était plus élégant
01:17:38que l'autre.
01:17:40C'est des joueurs étonnants.
01:17:42La chance pour les spectateurs d'avoir eu
01:17:44ces trois joueurs avec Djokovic
01:17:46pendant quasiment 15 ans.
01:17:48Les joueuses sont aussi étonnantes.
01:17:50Oui, je suis d'accord avec vous.
01:17:52Je suis parfaitement d'accord avec vous.
01:17:54Il y a eu une très jolie une de l'équipe ce matin.
01:17:56Je ne sais pas si nous l'avons.
01:17:58La terre s'arrêta.
01:18:00Il a gagné 14 fois Roland-Garros.
01:18:02Vous vous rendez compte ?
01:18:04Regardez la belle une de l'équipe.
01:18:06Nous, on a gagné un Roland-Garros depuis 1983.
01:18:08C'était Yannick Noah.
01:18:10Ça fait 41 ans qu'on en a gagné un.
01:18:12Depuis, on n'a toujours pas gagné
01:18:14un titre du Grand Chelem.
01:18:16Il y a eu Wimbledon avec la joueuse.
01:18:18Ah oui, on a eu des joueuses.
01:18:20Vous avez raison.
01:18:22Mais on n'a pas eu de...
01:18:24C'était Marion Bartoli.
01:18:26Vous avez sûrement vu les mains
01:18:28de Nadal ces dernières années.
01:18:30Il devait souffrir.
01:18:32Il devait souffrir.
01:18:34Je ne sais pas comment il tenait sa raquette.
01:18:36Vous disiez que vous étiez Djokovic.
01:18:38Oui, je suis Djokovic.
01:18:40Écoutez,
01:18:42il prend sa retraite
01:18:44après le master.
01:18:46La grande mystification,
01:18:48Jean de Kerr va se douer.
01:18:50Ce qui m'intéresse...
01:18:52J'essaie toujours de comprendre
01:18:54pourquoi ceux qui dirigent,
01:18:56qu'il y ait des associations,
01:18:58qu'il y ait des militants.
01:19:00Vous parliez par exemple
01:19:02d'Elisabeth Borne.
01:19:04Quel est au fond le but
01:19:06de ces hommes ou femmes politiques
01:19:08qui savent sans doute
01:19:10qu'ils sont dans l'erreur
01:19:12et qui continuent ?
01:19:14Je pense qu'il y a eu
01:19:16sûrement une partie électorale.
01:19:18C'est-à-dire que l'alliance
01:19:20de la gauche avec
01:19:22les Verts a joué un rôle
01:19:24très important.
01:19:26Et puis, il y a un lobbying
01:19:30d'enfer,
01:19:32aussi bien à Bruxelles
01:19:34qu'en France.
01:19:36Récemment,
01:19:38les très grandes associations
01:19:40sont financées
01:19:42par l'industrie
01:19:44pétrolière.
01:19:46C'est quoi, les très grandes associations ?
01:19:48WWF, par exemple.
01:19:50Il faut les prendre au sérieux.
01:19:52Ils ont publié hier que 70%.
01:19:54C'est n'importe quoi.
01:19:56D'abord, ils confondent
01:19:58le nombre d'espèces
01:20:00et le nombre d'individus par espèce.
01:20:02J'ai entendu que toute la presse
01:20:04plonge là-dessus.
01:20:0670% des animaux sauvages ont disparu.
01:20:08C'est ce que dit WWF.
01:20:10En volume, oui, c'est probablement vrai.
01:20:12Mais le nombre d'espèces, ce n'est pas le cas.
01:20:14Effectivement, au fur et à mesure
01:20:16que les gens s'installent au Kenya,
01:20:18où aujourd'hui on cultive des roses,
01:20:20là où il y avait des girafes,
01:20:22des éléphants et des lions,
01:20:24les surfaces
01:20:26de transhumance
01:20:28des grands animaux en Afrique de l'Est
01:20:30se réduisent,
01:20:32c'est sûr.
01:20:34Mais c'est ennuyeux.
01:20:36C'est regrettable.
01:20:38Allez expliquer aux Kenyans
01:20:40qu'il y a des terres très fertiles.
01:20:42Ce sont des terres très fertiles
01:20:44qui préfèrent les éléphants
01:20:46à la vie de la population.
01:20:48Ce n'est pas vrai.
01:20:50On cultive.
01:20:52Ce n'est pas tout à fait vrai non plus.
01:20:54Comme vous le savez, en France,
01:20:56le nombre de sangliers a été multiplié par 4.
01:20:58Aujourd'hui, il y a 2 millions de sangliers.
01:21:00On organise des battues pour les éliminer.
01:21:02Il n'y en a pas assez.
01:21:06Dernière chose.
01:21:08Vous êtes sur ce plateau.
01:21:10Vous allez être invité nulle part pour votre livre ?
01:21:14Les télévisions publiques
01:21:16et les radios publiques
01:21:18ne m'invitent pas.
01:21:20Le monde
01:21:22ne publie que
01:21:24les articles que j'écris sur la santé,
01:21:26mais jamais sur l'écologie.
01:21:28Sachant qu'il y a au monde
01:21:30certains de vos confrères
01:21:32qui sont des militants.
01:21:34Stéphane Foucard
01:21:36est un militant écologiste
01:21:38d'une honnêteté discutable.
01:21:40Moi, je me suis désabonné du monde
01:21:42parce que je ne pouvais plus.
01:21:44Vous avez des rendez-vous
01:21:46sur d'autres barrières ?
01:21:48Non.
01:21:52J'ai aujourd'hui une page
01:21:54dans le Figaro Magazine.
01:21:56Les échos.
01:21:58La seule télévision
01:22:00importante
01:22:02est celle que vous faites ce matin.
01:22:06Je m'amuse,
01:22:08mais je pose tellement souvent cette question.
01:22:10Je trouve ça tellement incroyable.
01:22:14Ce qui a beaucoup frappé le point
01:22:16où je tiens une chronique sur le point électronique
01:22:18depuis 5 ans,
01:22:20c'est qu'ils n'ont jamais eu de demande
01:22:22de droit de réponse.
01:22:24Donc, ils s'attendaient
01:22:26à recevoir du papier bleu.
01:22:28Comme j'ai une formation scientifique,
01:22:30j'étais professeur,
01:22:32chercheur, j'ai créé une école de santé publique.
01:22:34Je fais très attention à ce que je dis
01:22:36et je pense être
01:22:38plus proche de la vérité,
01:22:40même si je le dis de façon un peu ferme
01:22:42par moments.
01:22:46Sans provocation,
01:22:48à l'image de l'intervention
01:22:50que vous avez faite ce matin.
01:22:52Merci grandement,
01:22:54monsieur de Kervasdoué,
01:22:56la grande mystification.
01:22:58Un voyage hallucinant
01:23:00chez les Verts, Albin Michel.
01:23:02Que me dit Marine Lanson ?
01:23:04Merci Jacques Vendredi, bien sûr.
01:23:06Il est où l'ami Jacques ?
01:23:08Je suis toujours là, Pascal.
01:23:10Bravo Jacques, vraiment bravo.
01:23:12J'ai une faveur à vous demander.
01:23:14Vous êtes notre héros.
01:23:16Demain,
01:23:18à Ménilentel, à 15h,
01:23:20le 2500ème match
01:23:22de l'histoire du Variety Club de France.
01:23:24C'est la faveur que je vous demande.
01:23:26Elle est accordée.
01:23:28On aura une pensée pour notre ami Thierry Roland
01:23:30qui a longtemps été le président.
01:23:322500ème match du Variety.
01:23:34Répétez la ville.
01:23:36Ménilentel dans l'Oise.
01:23:38Ménilentel dans l'Oise.
01:23:40On vous attend, Pascal.
01:23:42Demain, j'aurai du mal.
01:23:44Vous ne voulez pas jouer quelques minutes
01:23:46avec le numéro 10 ?
01:23:48Pas sûr que ce soit une bonne chose pour l'équipe.
01:23:50Thibaut Palfroy, merci en tout cas.
01:23:52On reste avec vous en train de vous regarder
01:23:54en se disant au revoir.
01:23:56Thibaut Palfroy était à la réalisation.
01:23:58Dominique Raymond, regardons-le, notre ami Jacques.
01:24:00Dominique Raymond était à la vision.
01:24:02Grégory Possidalo, regardez, c'est notre héros.
01:24:04Grégory Possidalo était au son.
01:24:06Merci à Marine Lanson, à Hélène Charpy.
01:24:08Toutes ces émissions sont retrouvées sur cnews.fr.
01:24:10Et un grand merci à Nicolas Nissim.
01:24:12Vraiment, parce que lui et son équipe
01:24:14sont remarquables avec nous.
01:24:16Nicolas, hier, on a réussi
01:24:18grâce à Nicolas, à avoir
01:24:20le proviseur de Creil.
01:24:22Il viendra nous voir lundi
01:24:24ou mardi prochain, je crois.
01:24:26Mardi, il vient mardi.
01:24:28Merci, merci beaucoup.
01:24:30Passez un excellent week-end.
01:24:32A lundi, Jean-Marc Morronini dans une seconde.

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