• il y a 3 mois
Député Rassemblement national du Nord et vice-président du RN, Sébastien Chenu était interrogé par Olivier Bost (RTL), Pauline Buisson (M6), Perrine Tarneaud (Public Sénat) et Claire Conruyt (Le Figaro).

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Transcription
00:00Dans quel état d'esprit, Sébastien Chenu, abordez-vous ce procès ?
00:04Combattif et serein.
00:05Combattif et serein parce que d'abord il y a
00:08zéro enrichissement personnel.
00:10Je veux le dire, il n'y a pas
00:12un euro d'argent public qui a atterri dans la poche
00:15des dirigeants du Rassemblement National, c'est important de le dire. Zéro
00:17emploi fictif. On ne reproche pas
00:19de faux emplois, on reproche que ces emplois n'aient pas été faits au bénéfice du Parlement européen.
00:24Mais moi je dis une chose, nos collaborateurs
00:26ne sont pas les collaborateurs du Parlement européen,
00:29ce sont les collaborateurs des députés Rassemblement National
00:32qui contestent le fonctionnement
00:34et la finalité de cette Union européenne telle qu'elle est construite aujourd'hui.
00:38Donc on a des députés...
00:40Le fonds du Parlement précise bien que les assistants doivent travailler
00:44pour les députés européens,
00:46en l'occurrence pas pour le parti, ce qui était le cas.
00:49Mais nos collaborateurs sont aussi des militants politiques,
00:51ce ne sont pas des fonctionnaires.
00:53Mais vous réfutez le fait que le Rassemblement National ait voulu
00:56et cherché, parce qu'il était dans une situation financière à ce moment-là,
00:59compliquée à faire des économies en utilisant effectivement une ressource
01:02qui était les assistants parlementaires européens
01:04pour son propre service.
01:05Oui, mais nous le contestons et d'ailleurs on dit
01:07vos collaborateurs avaient des fonctions dans le parti politique,
01:10mais c'était su.
01:11Il y a un organigramme du parti politique qui ne l'était pas caché.
01:14On ne s'est jamais caché que nos collaborateurs avaient des engagements.
01:16Oui, mais il y avait dans les échanges internes même du parti
01:19des calculs qui permettaient de voir quelle économie réalisait le parti
01:23grâce à cette utilisation-là.
01:24Ce n'était pas la finalité.
01:25La finalité c'est que nos collaborateurs, et ils le sont tous,
01:28sont aussi des militants politiques.
01:30Et c'est vrai qu'ils mènent une bataille contre cette institution.
01:34Et d'ailleurs c'est un procès, je ne dirais pas un procès politique,
01:36mais c'est un procès contre un parti politique qui est fait.
01:39Je rappelle que c'est M. Schultz, il y a dix ans, le président socialiste.
01:43Il y a trois partis français poursuivis pour les mêmes causes.
01:46Oui, c'était le président socialiste du Parlement européen
01:48qui n'a cessé de nous combattre.
01:49Donc c'est un procès fait à un parti politique et à d'autres aussi.
01:52Ça a été fait à la France Insoumise et à François Bayrou.
01:57Donc on voit bien que le Parlement européen ne supporte pas
02:01d'avoir des députés qui ont des collaborateurs qui font de la politique
02:05et qui ne suivent pas uniquement la ligne du Parlement européen.
02:07Donc vous considérez que c'est un procès politique alors ?
02:08C'est le procès de parti politique.

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