Aujourd'hui dans "Punchline", Thierry Cabannes et ses invités débattent des nouveaux noms tombés pour un possible gouvernement.
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00:00...
00:07Merci de nous accueillir sur Europe 1 et sur CNews.
00:09C'est la dernière lue droite pour votre punchline week-end.
00:12Toujours avec moi, Véronique Jacquet, Pierre Lelouch,
00:14Pierre-Henri Bovis et Samy Biazheni.
00:16Les amis, je vous propose, sans oublier évidemment,
00:19j'allais oublier Eva Tardy qui est avec nous,
00:21qui reste avec nous pour te parler du syndicat indépendant
00:22des commissaires de police.
00:25On va terminer par évoquer encore la politique
00:28qu'est encore ce futur gouvernement.
00:31Quand est-ce que la fumée blanche va arriver
00:33pour la présentation de ce gouvernement de Michel Barnier ?
00:37C'est plus difficile qu'il n'y paraît évidemment,
00:39mais ça ce n'est pas un scoop, ce n'est pas une surprise.
00:41On fait un point avec Thomas Bonnet qui est à Matignon.
00:45Thomas Bonnet.
00:46Pas d'annonce du gouvernement ce vendredi
00:49parce que Matignon estime nécessaire de procéder
00:51à des derniers ajustements.
00:53Derrière ce terme se cachent en réalité les attermoments,
00:56les doutes d'une partie de la Macronie.
00:58Le MoDem en tête, le parti de François Bayrou
01:01a organisé deux réunions ce vendredi
01:04parce qu'une partie des députés du MoDem
01:07estime qu'ils n'ont pas intérêt à entrer dans le gouvernement,
01:11un gouvernement jugé trop à droite.
01:13Mais finalement, au cours d'une deuxième réunion
01:16ce vendredi après-midi,
01:18les 36 députés du MoDem ont finalement acté
01:22leur participation à ce gouvernement.
01:24Mais cela illustre les critiques qui ont émané
01:27de la part du Bloc central.
01:29Certains ont estimé qu'il y avait également des nominations
01:32qui étaient malvenues.
01:34Celle de Laurence Garnier,
01:35proposée par Michel Barnier comme ministre de la Famille.
01:38Celle de Bruno Retailleau,
01:39proposée également comme ministre de l'Intérieur.
01:42Leur prise de position passée sur des sujets de société
01:45ont refait surface.
01:47Et pour certains, il était impossible de s'associer avec eux.
01:50Et c'est donc pour répondre à toutes ces problématiques
01:53que Michel Barnier a besoin d'un peu plus de temps.
01:55Aussi pour continuer à passer au peigne fin
01:58via la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique,
02:01les patrimoines des ministrables potentiels.
02:04C'est donc une question d'heures.
02:06La nomination officielle du gouvernement interviendra
02:08de toute façon avant dimanche, nous annonce Matignon.
02:11Bon, on verra si Thomas Bonnet a raison ou pas,
02:14avant dimanche ou pas.
02:15En tous les cas, à gauche comme à droite,
02:18il y a des réactions.
02:19On voit tout cela et on écoute Chloé Tarka.
02:22Et réaction de votre part juste après.
02:25Le gouvernement se dessine.
02:27Parmi les premières informations qui ressortent,
02:29sept ministres devraient être issus du camp macroniste,
02:32trois des Républicains et deux du Modem.
02:34Un gouvernement bien trop à droite
02:37pour l'eurodéputée de la France insoumise Manon Aubry.
02:40J'ai un peu le sentiment qu'on prend les mêmes et on recommence.
02:42Et le message qui est envoyé aux Français,
02:44c'est que le meilleur moyen de gouverner dans ce pays,
02:47c'est de perdre les élections.
02:48Parmi les 16 ministres de plein exercice,
02:51un seul serait issu du parti divers gauche.
02:53Pour Jérôme Guedj, député du Parti socialiste de l'Essonne,
02:56ce nouveau gouvernement représente ni plus ni moins
02:59un refus du vote des Français.
03:01Tout ça pour ça.
03:02Il y a une inversion du message démocratique.
03:05Les gens se demandent à quoi sert le vote.
03:07Du côté du vice-président du Rassemblement national
03:09et député du Nord Sébastien Chenu,
03:12pas facile de cacher son sentiment de déjà-vu
03:14devant ce potentiel gouvernement.
03:16Sur le réseau social X, il joue le sarcasme en tweetant
03:20« Vous reprendrez bien un peu de ce plat à varier ».
03:22Face à ces réactions, Geoffroy Didier,
03:24secrétaire général du Parti des Républicains,
03:26préfère temporiser.
03:28« Nous n'avons pas gagné cette élection
03:29et nous avançons depuis le début avec une grande humilité.
03:32Nous allons tenter de travailler ensemble.
03:34Ce n'est pas facile. »
03:35A l'heure actuelle, Michel Barnier n'a pas encore communiqué
03:37officiellement la liste de ses ministres.
03:39Selon Matignon, l'annonce officielle du gouvernement
03:42devrait avoir lieu avant dimanche.
03:45Bon réaction Samy Biazony.
03:46Manon Rouilly dit que le meilleur moyen de gouverner,
03:48c'est de perdre les élections.
03:51Bonne réaction à gauche et à droite.
03:52On vous a fait un petit cocktail.
03:54La France Insoumise a 71 postes,
03:5772 avec un apparenté,
03:58donc je crois qu'elle a aussi perdu l'élection.
04:01Et en fait, tout le point, ce n'est pas une boutade.
04:03Tout le monde l'a perdu.
04:04Donc à partir du moment où tout le monde l'a perdu,
04:06toutes ses positions en réalité sont des postures.
04:08C'est une posture tout à fait malhonnête intellectuellement.
04:10Puisque tout le monde l'a perdu, personne n'a gagné.
04:12Voilà la tautologie de départ.
04:14À partir de cela, seul le plus malin
04:16et celui qui a les cartes en main réussit.
04:19C'est exactement le tour de force du président de la République.
04:21C'est ce qu'il fait.
04:23Et comme je l'avais déjà exprimé,
04:24il réalise une sorte de compromis
04:26puisqu'il ne faut pas trop à l'extrême gauche,
04:28trop à l'extrême droite.
04:29On va aller au centre.
04:30Ça fait une espèce de moyenne.
04:31Voilà ce qui a été proposé.
04:33Ce n'est pas la pire des situations en réalité.
04:35Par ailleurs, je l'ai également dit,
04:37il y a une forme de tropisme à droite
04:38qui fait qu'on arrive à réconcilier
04:40une forme de centre et une droite qui est arrivée...
04:43Enfin, en tout cas, à la Ration internationale
04:45qui est arrivée première en nombre de voix exprimées
04:48et également en nombre de sièges,
04:49en tant que parti d'une terre.
04:51Donc, on est en train de, à mon sens,
04:53respecter ce vote qui est très étrange.
04:55Effectivement, il n'y avait pas forcément
04:57une meilleure manière de le faire.
04:58C'est vrai qu'on a donné la parole aux Français
05:00tout à l'heure et je le rappelle,
05:01ils sont tous un peu perdus
05:03et ils se demandent à quoi a servi les différents votes,
05:06quelle que soit leur couleur politique.
05:07C'est le moins qu'on puisse dire.
05:08Et l'autre question, pourquoi cette dissolution aussi ?
05:13Pour en arriver là ?
05:14Je vais être la boussole sud de mon voisin.
05:16Soyez la boussole sud.
05:18De mon voisin, je suis en total désaccord
05:20avec ce qui vient d'être dit.
05:22Là, pour moi, les premiers sont les derniers,
05:24les derniers sont les premiers.
05:25Dans ce que dit Martine Aubry, elle a...
05:28Marion Aubry.
05:31C'est Martine Aubry là où elle est.
05:33Marion Aubry, elle a raison,
05:34c'est la première fois qu'on va se retrouver
05:36avec un gouvernement sans légitimité démocratique.
05:40Quoi qu'elle pourrait dire ça, Martine Aubry aussi.
05:41Elle pourrait peut-être aussi dire ça.
05:44Quand vous dites que la France insoumise
05:45avait avec soi 71 postes,
05:47mais la France insoumise a réussi le pari
05:50de mener une coalition à gauche pour ces élections
05:53et arriver en tête.
05:54Ça peut déplaire, ça peut en révolter certains,
05:58surtout quand on voit l'attitude de certains députés
06:00de la France insoumise à l'Assemblée nationale
06:03avant ces élections.
06:04On peut se révolter et encore plus
06:06avec les propos qu'ils tiennent récemment.
06:07Mais c'est un fait.
06:08Les Français ont porté à la tête de l'Assemblée nationale
06:11une coalition qui est le NFP.
06:14Le NFP est totalement écarté de ce gouvernement.
06:18Il y a aussi le Rassemblement national
06:20qui est arrivé largement en tête au premier tour
06:22et qui, au deuxième tour, cumule avec plus de 12 millions de voix.
06:27Donc on a ces deux forces politiques,
06:28qui sont ces deux pans, la droite et cette coalition à gauche,
06:34qui sont totalement écartés au profit de partis
06:37qui sont arrivés derniers.
06:39C'est quand même incroyable.
06:40Et d'ailleurs, Geoffroy Didier, que j'aime beaucoup par ailleurs,
06:44là, je vois l'équilibriste.
06:46Et on voit bien qu'il est mal à l'aise dans son message.
06:50Il veut dire qu'on avance avec humilité
06:51puisque nous ne sommes pas arrivés premiers,
06:54et de loin, et il le sait.
06:56Mais on va quand même essayer de travailler.
06:57Parce qu'il sait très bien que la place des Républicains,
07:00à l'heure actuelle, elle n'est pas au gouvernement.
07:03Lorsque des Français se déplacent pour voter
07:06et lorsqu'ils rejettent massivement
07:08la force politique du président de la République
07:12et en même temps se bloquent à droite,
07:15il faut en tirer les leçons.
07:16Et on note un point,
07:18parce qu'il a été beaucoup construit ces derniers jours.
07:21Lorsque Dominique de Villepin dit à la télévision
07:25« mais il faut respecter aussi les us et coutumes de la démocratie,
07:28enfin de la Vème République », et lorsqu'il y a une force politique…
07:30– Il l'a dit à la Fête de l'Humanité.
07:32– Oui, mais peu importe où il le dit.
07:34En tout cas, il dit, lorsqu'il y a une force politique,
07:37lorsqu'il y a une force politique qui arrive en tête,
07:39il faut lui laisser sa chance.
07:40Et ensuite, après, sa chance, elle arrive à la saisir ou pas ?
07:44Et le Premier ministre est renversé ou pas ?
07:48En tout cas, on ne peut pas mettre sous le tapis des élections
07:53et le vote des Français en disant, de toute façon, les Français ont tort
07:56et on va mettre au gouvernement des partis qui sont arrivés derniers.
08:00Pas possible.
08:00– Samy, vous savez ce que je veux dire,
08:01mais ensuite, je souhaite absolument donner la parole
08:03à Véronique Jaquet et à Pierre Lelouch.
08:05Rapidement, Samy.
08:06– Extrêmement bref.
08:07– Extrêmement bref.
08:08– On dit en première partie déjà les partis de gauche
08:10que vous citez ont refusé certains accords gouvernementaux,
08:13donc c'est leur responsabilité.
08:15Ce n'est pas tout à fait comme ça s'est passé.
08:16– Bien sûr.
08:16– Le Parti socialiste n'a pas voulu rencontrer Michel Pardy.
08:19– Je dirais que c'est tout blanc, attention.
08:21– Second élément, numérique et quantitatif,
08:23je crois que le bloc NFP, c'est moins de 200 députés,
08:26donc ce n'est pas la majorité sur 577.
08:28Ce qui veut dire que le bloc résiduel, centre, LR, Rassemblement national,
08:32bien évidemment, il n'est pas dans le gouvernement,
08:34mais il a donné une sorte de blanche immorale,
08:36forme une majorité, voilà l'équilibre.
08:37C'est pour cela que…
08:38– Non, il n'y a pas de majorité.
08:39– Non mais, attendez, majorité, de potentialité,
08:43il n'y en a pas de toute façon de ce que j'exprimais au départ.
08:45– Vous avez commencé par dire qu'il n'y a pas de majorité,
08:47puis qu'il y a ce qui forme une majorité.
08:48– C'est Pierre Lelouch qu'on écoute, je le dis pour nos auditeurs d'Europe 1.
08:52Véronique Jacquet, Pierre Lelouch,
08:53vous allez un peu me faire une synthèse de tout ça en tant qu'ancien ministre.
08:57Je vous vois les yeux baissés, je le dis, vous avez l'air déplité Pierre Lelouch.
09:00Mais Véronique Jacquet.
09:01– Inquiets pour mon pays.
09:03– Oui, moi aussi je suis très inquiète pour notre pays
09:05parce qu'on tord de toute façon le bras et l'esprit de la Constitution de la Vème République.
09:12D'abord parce que peut-être qu'on aurait dû justement laisser la force politique
09:16arriver en tête, constituer un gouvernement, donc la gauche,
09:19et puis motion de censure, et puis ce gouvernement n'aurait pas duré longtemps
09:23et ne serait plus dans la posture aujourd'hui de jouer les victimes
09:26et de réclamer quoi que ce soit.
09:28Ça c'est la première des choses, la Constitution de la Vème République,
09:30qu'elle est faite pour qu'il y ait une grande lisibilité.
09:32Donc il ne faut pas non plus après la tordre dans tous les sens
09:35pour essayer de faire ce qu'on veut, ça c'est la première chose.
09:37La deuxième c'est qu'on pourrait tirer le meilleur de ce qui se fait
09:41dans d'autres pays européens, à savoir que quand on veut soi-disant
09:45être capable d'avoir une culture de compromis
09:47ce qu'on n'est pas capable d'avoir dans notre pays,
09:49à minima on s'entend de prime abord sur un programme
09:53et ensuite on dit voilà qui vient travailler avec moi
09:56sur le programme que je veux élaborer.
09:58Là on a un Michel Barnier qui est dans l'impossibilité de travailler
10:01si j'ose dire sereinement, puisqu'on lui demande de constituer une équipe
10:05mais on comprend bien en filigrane où il veut aller
10:08mais il ne dit pas clairement quel va être son cap
10:11et quelle va être sa vision.
10:12D'abord on ne sait même pas combien de temps il va durer.
10:14Donc tout cela me paraît extrêmement compliqué.
10:17– Pierre Lelouch, dites-moi, je ne vous ai pas posé la question,
10:19si on vous avait appelé, vous y seriez allé où ?
10:22– Non mais il n'y avait aucune chance, parce que je suis extrêmement sévère
10:27à l'égard de la présidence de M. Macron.
10:30– Oui, M. Macron a fait appel à Michel Barnier, vous connaissez Michel Barnier.
10:35– Je connais Michel Barnier, mais lui et moi on diffère sur un certain nombre de sujets
10:39notamment sur les questions européennes, où l'essentiel de sa vie
10:43c'était d'être européiste, il s'est découvert un légèrement souverainiste
10:47tout à fait à la fin pour faire sa primaire LR.
10:50Moi je suis clairement dans un camp qui est celui de mon pays,
10:54je suis un patriote national français.
10:56– Justement, c'est pour ça que je vous ai posé la question Pierre,
10:58sachant ça, on vous aurait appelé dans la mesure où la situation de ce pays
11:01est dans une grosse difficulté.
11:03– Là on tombe sur ce que dit très justement M. Jacquet,
11:06à savoir que Barnier est nommé, mais il annonce la couleur,
11:10mon programme c'est celui-là, et les gens qui vont me revenir
11:13à venir autour de moi vont mener ce programme.
11:15Or là il ne l'a pas fait, ce qui a permis à M. Macron au bout de 15 jours
11:19d'imposer les siens sur une ligne qu'il va lui-même contrôler,
11:23et donc Barnier de facto ne contrôle pas.
11:25Vous voyez, c'est ça le sujet, et Mme Jacquet a complètement raison.
11:29Quand on est nommé Premier ministre, surtout quand le Président
11:31n'a plus de légitimité parlementaire, il était en position de dire
11:35moi j'ai été nommé, j'accepte la nomination parce que je veux servir mon pays,
11:39mais voilà ce à quoi je vais me livrer dans les mois qui viennent,
11:44j'ai ou j'ai pas les ministres et le soutien.
11:47Et là il annonçait tout de suite la couleur,
11:49sauf qu'il n'a rien annoncé du tout, des choses très très vagues,
11:52et que derrière, pardonnez-moi l'expression c'est un peu vulgaire,
11:55on lui a enfilé un gouvernement de l'extérieur, c'est-à-dire de l'Elysée,
11:59et maintenant quels sont ses choix politiques à partir de quelque chose
12:02qui a déjà été concocté, cuisiné à l'avance ?
12:05Pas très grand.
12:06Est-ce qu'il serait en plus capable Michel Barnier de claquer la porte ?
12:08Il n'aurait pas dû attendre dix ans, il n'aurait pas dû attendre dix ans.
12:10Est-ce qu'il serait capable de claquer la porte en disant bon ben ça va,
12:13je m'en vais parce qu'effectivement ça suffit, j'avale des couleuvres,
12:16et c'est pas possible.
12:18Est-ce qu'il est capable de le faire, vous qui le connaissez bien ?
12:20Je ne veux pas me prononcer là-dessus, c'est une question très personnelle,
12:25mais je dis que le choix politique qui était le sien,
12:28c'est celui d'imposer une ligne de laquelle découlait un gouvernement,
12:34et pas l'inverse, c'est-à-dire pas une espèce de truc à la quatrième
12:38où je mets un peu de sel, un peu de poivre, il faut que tout le monde soit représenté,
12:41et puis après on a un gloubi-glouba où il n'y a pas de ligne politique
12:46sauf celle que M. Macron continuera à imposer,
12:48puisqu'il aura la majorité à l'intérieur du gouvernement.
12:50Donc autour de la table du Conseil des ministres,
12:53au lieu que ce se fasse à Matignon, autour des réunions interministérielles
12:57où c'est le Premier ministre qui est désormais le patron,
12:59parce que c'est quand même ça l'histoire aujourd'hui,
13:01c'est le PM qui est le patron, c'est plus le président.
13:04Or quand je vois le président à Chartres s'afficher en disant
13:07« laissons-le travailler », on n'a pas changé de système,
13:10mais il y a eu des élections, donc moi je peux comprendre
13:12que les électeurs de gauche se sentent cocus,
13:14que les électeurs de l'extrême droite se sentent…
13:16enfin de Front National, on appelle ça « extrême droite »,
13:18mais bon, le Rassemblement national se sent floué,
13:22et au milieu, les gens qui voudraient que le pays s'en sorte sont très inquiets.
13:26Donc moi je fais partie des gens très inquiets,
13:29parce que je ne vois pas comment Michel Barnier,
13:31que j'aime bien par ailleurs, qui a des qualités,
13:35qui a beaucoup d'expérience, va se sortir d'une situation
13:38où il ne s'est pas imposé dès le premier jour,
13:41et qu'un jour après, il se fait enfiler un gouvernement
13:44qui de toute façon n'est pas à sa main.
13:46– On va attendre les amis, on touche à la fin de cette émission,
13:49on voulait dire quelque chose peut-être, Pierre-Yves Auvis, de votre conclusion ?
13:53– Non, on partageait cette interrogation,
13:54on dirait la raison pour laquelle il n'y a pas eu de grand discours
13:56de politique générale dès sa nomination, mais ce que vous avez dit, c'est…
13:59– Eh bien ça sera le mot de la fin, les amis, ça sera le mot de la fin,
14:03on va suivre avec attention, pas demain, peut-être après-demain,
14:07enfin on verra, pour ce futur gouvernement de Michel Barnier.
14:09Merci de m'avoir accompagné, en tous les cas, et sur Europe 1 et sur CNews,
14:14merci à vous, merci pour votre grande fidélité à ce rendez-vous,
14:16ça nous fait toujours très plaisir,
14:17vous êtes de plus en plus nombreux à nous suivre.