Aujourd'hui dans "Punchline", Thierry Cabannes et ses invités débattent du dernier sondage Ifop sur l'antisémitisme en France.
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00:0018h40, vous êtes bien sûr Europe 1 et sur CNew, c'est la dernière ligne droite pour votre punchline week-end.
00:07Toujours à mes côtés, Muriel Wakin Melki, Louis de Ragnel, Véronique Jacquet et François Puponi.
00:13On va reprendre avec un sujet pour vous, malheureusement, Muriel Wakin Melki, avec ses chiffres très inquiétants sur l'antisémitisme en France.
00:20Près d'un quart des Français estiment que les Juifs ne sont pas des gens comme les autres, c'est ce que révèle un sondage Ipsos pour Le Clif.
00:27On voit tout ça avec Mathilde Couvillère-Fleurnoy et on ouvre le débat ensemble.
00:32L'antisémitisme a un niveau historique en France. Presque un Français sur quatre estime que les Juifs ne sont pas des Français comme les autres.
00:40Et seulement 53% des 18-24 ans pensent que les Juifs sont bien intégrés dans la population.
00:45On ne va pas se mentir qu'il y a, on va dire le terme, la haine du Juif qui existe.
00:50Et c'est comme je disais, en fait, moi je ne vois pas qu'est-ce qui le justifie.
00:53Parce que pour moi, je veux dire, être Juif, c'est comme quelqu'un qui est musulman ou chrétien.
00:56C'est juste une religion qui le définit, mais ça ne définit pas sa personne pour autant.
01:01Si tu es une personne forcément Juive, tu vas penser qu'en antisémitisme, on est contre toi.
01:05Alors que ce n'est pas forcément contre toi, c'est plus forcément, c'est plus par rapport à la guerre et ce qui se passe.
01:10Dans la population générale, 12% des Français estiment que le départ des Juifs de France est une bonne chose pour le pays.
01:16Un sentiment encore plus partagé chez les sympathisants de la France insoumise.
01:2020% de ces électeurs souhaitent voir les Juifs partir, comme l'expliquent Robert Ejnes, directeur exécutif du CRIF.
01:26Quand les députés et les filles dont vous avez parlé s'expriment, ils s'expriment essentiellement sur les réseaux sociaux.
01:32Et c'est là qu'ils font effectivement beaucoup de mal, notamment par rapport à la jeunesse.
01:36Il y a une implication, une affection pour le Hamas, un refus de dénoncer le terrorisme,
01:43qui doit nous inquiéter parce que c'est un phénomène de société.
01:47En effet, 25% des électeurs de la France insoumise ont de la sympathie pour le Hamas
01:51et ils sont 40% à refuser de qualifier ce mouvement de terroriste.
01:56Mireille Wacky, c'est le résultat de la stratégie de LFI ?
01:59Bien sûr que c'est le résultat de la stratégie de LFI.
02:02Clairement, je ne vais pas être hypocrite, ça fait un an que je viens expliquer régulièrement ici qu'on a une difficulté majeure
02:09avec cette parole chez certains députés de la France insoumise qui s'est totalement lâchée,
02:14totalement décomplexée au lendemain du pogrom du 7 octobre et qui, pour certains d'entre eux,
02:20a considéré bien souvent que le Hamas est plus un mouvement de résistance qu'un mouvement terroriste,
02:26qui, pour certains d'entre eux, ont justifié le pogrom du 7 octobre par la situation à Gaza dramatique pour les Gazaouis.
02:33Donc on a eu toute cette parole qui présentait Israël comme un état apartheid,
02:38qui présentait Israël comme un état génocidaire, tout en sachant pertinemment
02:41parce que ce n'est pas faute d'avoir tiré la sonnette d'alarme régulièrement
02:45et d'expliquer que quand on tient ce type de propos, directement derrière, on a une flambée d'actes antisémites
02:50et on a des passages à l'acte violents.
02:52Donc on le dit, on le redit.
02:54Je suis toujours très étonnée, en fait, que lorsque l'on interpelle certains députés à l'FI sur ce point,
03:00ils ont l'air surpris, en fait. Ils ont l'impression de découvrir.
03:04Vous verrez juste après, on va parler de la structure de l'humanité.
03:06Et qu'ils nourrissent, tout à fait, qu'ils nourrissent cet antisémitisme qui explose de manière totalement folle
03:12depuis le 7 octobre, mais qui viennent à notre rencontre.
03:15Moi, je ne les ai jamais eus sur un plateau en face de moi.
03:17Je n'ai jamais pu leur expliquer toutes les victimes de la campagne au quotidien.
03:20On les invite.
03:21Ils ne viennent pas.
03:22On les invite.
03:23On fait notre métier, on les invite.
03:25J'ai un tout petit désactualité.
03:27Et l'FI n'a fait qu'amplifier un discours qu'ils entendaient.
03:31Un discours auquel ils adhèrent complètement.
03:33Moi, ce discours-là, je l'entends depuis des années, bien avant la création de l'FI.
03:37L'extrême-gauche a compris que leur électorat, c'était les quartiers,
03:41que dans les quartiers, il y avait de l'antisémitisme à partir du conflit israélo-palestinien
03:46et qu'il fallait y aller.
03:47En plus, ils le pensent.
03:48En plus, ils le pensent.
03:49C'est leur conviction.
03:50Et ils ne se regagent pas.
03:51Et depuis le 7 octobre, ils se sont dit, mais c'est le moment.
03:54Le 7 octobre, c'est terrible parce qu'on pensait qu'il y aurait une solidarité vis-à-vis d'Israël et des victimes.
03:59Et au contraire, c'est une solidarité vis-à-vis de la masse qui s'est développée.
04:02Et ils ont dit, c'est le moment.
04:04C'est open bar.
04:05On peut y aller.
04:06Et donc, on arrive à une situation qui est ce qu'elle est aujourd'hui.
04:08Ils n'ont plus aucun scrupule à taper sur Israël, à considérer que c'est les juifs qui sont responsables.
04:13Ils sont complètement désignés.
04:14Mais parce qu'ils savent très bien qu'électoralement, ça marche.
04:17Ils ont fait toute la campagne des européennes sur le thème.
04:20Et on connaît le résultat, y compris après aux législatives.
04:22Donc, ils disent, c'est un fonds de commerce.
04:24En plus, on y croit.
04:25Donc, allons-y.
04:26Vous verrez.
04:27On va parler dans quelques instants de l'adcubune de l'humanité,
04:29qui est signée uniquement, quasiment exclusivement, par des membres de LFI.
04:34Louis de Regnald.
04:35Moi, je trouve que c'est vraiment très inquiétant.
04:38Et c'est vraiment accablant.
04:39Parce que c'est une photographie à un instant T de ce que pensent notamment les sympathisants de la France insoumise.
04:45Il y a deux chiffres que je retiens.
04:46Celui qu'on voyait pour les téléspectateurs à l'écran.
04:4925 % des sympathisants de la France insoumise qui expriment, je crois, c'est de la sympathie pour le Hamas.
04:54Et puis, 20 % de ces électeurs-là qui veulent que les Français juifs quittent la France.
05:00Le premier, je n'en parle même pas, la sympathie pour un groupe terroriste.
05:04Enfin, je trouve ça gravissime.
05:06Imaginons le même sondage avec des gens qui disent qu'ils ont de la sympathie pour Adolf Hitler ou pour le nazisme.
05:13Je pense que les réactions seraient un peu différentes.
05:15Pas sur ce plateau, mais dans la société française.
05:18Le chiffre très inquiétant, et je trouve qu'il en dit long sur la profondeur, l'enracinement de cet antisémitisme,
05:24c'est sur ceux qui considèrent que 20 % des sympathisants élaphiques veulent que des Français juifs quittent le pays.
05:30C'est-à-dire qu'ils ne considèrent même plus les Français juifs comme des Français.
05:33Pas du tout.
05:35Ils souhaitent en fait une partition de la communauté française, de la communauté nationale.
05:42Et je trouve que c'est quasiment ce qu'il y a de plus grave.
05:45Véronique Jacquet.
05:46Je suis tout à fait d'accord avec vos constats, mais cela dit, ce n'est pas nouveau.
05:52C'est-à-dire que là, on veut que les Juifs quittent la France.
05:55On les juge indésirables.
05:56Ça fait quand même des années qu'ils sont indésirables de certains coins de France,
06:00comme la Seine-Saint-Denis, de certains quartiers.
06:03Et on n'a rien dit.
06:04Nous, les journalistes, on commentait.
06:05Ah tiens, dans telle école, les Juifs ne sont plus les bienvenus.
06:08Pourquoi ?
06:10En parallèle, il y a toujours le corollaire d'une forte présence dans les quartiers
06:14d'une population parfois issue de l'immigration.
06:17Donc, ceci s'explique depuis bien longtemps.
06:19On en parlait déjà dans les territoires perdus de la République.
06:22C'était déjà un sujet qui était abordé.
06:24Le fait qu'on ne pouvait même plus traiter la Shoah dans les salles de classe.
06:28Donc, on a perdu plus de 20 ans.
06:30Alors maintenant, effectivement, le phénomène explose d'une façon extrêmement cynique
06:34depuis le 7 octobre.
06:35Et moi, je m'étonne qu'il n'y ait pas de volonté politique.
06:38Mais on sait pourquoi il n'y est pas cette volonté politique.
06:40Parce qu'on a des hommes politiques qui ont bien trop peur des conséquences.
06:43Mais il me semble bon d'instituer l'antisémitisme comme grande cause.
06:49La lutte contre l'antisémitisme, grande cause nationale dans notre pays.
06:53C'est la seule façon de faire bouger les lignes, notamment par rapport à la France insoumise.
06:58C'est la seule façon de la mettre véritablement dans le champ politique devant ses responsabilités.
07:03Alors, je vous fais réagir dans quelques instants.
07:05Mais on va continuer dans la série.
07:06On va parler de cette tribune chez nos confrères de l'Humanité.
07:12Son titre, pour un après-France-Israël, la jeunesse doit se mobiliser dans les stades.
07:16En gros, ça veut dire quoi ?
07:17Le journal demande tout simplement aux jeunes de se rendre ce week-end
07:21dans tous les stades de France avec le drapeau palestinien.
07:23Tribune signée, entre autres, par Jean-Luc Mélenchon, Mathilde Panot
07:26et de nombreux députés et les filles.
07:28Je vous propose d'écouter, après je vous fais réagir,
07:30Pierre-Frédéric Nérage, qui était mon invité ce midi dans Mili-News,
07:33qui est président de la commission sport du CRIF.
07:35Écoutez-le.
07:38Ce qui me laisse penser, malgré tout, que c'est une nouvelle mascarade
07:42et une nouvelle provocation.
07:43D'ailleurs, dans la liste des signataires, on le voit bien,
07:45vous avez LFI et Sacli, Panot et tous ceux qui sont tombés dedans.
07:49Et pas un champion.
07:51Pourquoi ? Parce qu'en fait, le sport, on en a ras-le-bol.
07:54En fait, on en a ras-le-bol de finalement prendre en otage le sport.
07:57Le sport, c'est sacralisé en France.
07:59C'est sacré.
08:00D'ailleurs, ça ne s'est plutôt pas trop mal passé
08:02lors du match France-Israël.
08:04Et de ce point de vue-là, le sport français, on en a ras-le-bol.
08:08On en a assez que le sport soit l'otage d'activistes militants
08:14totalement obsédés par Israël.
08:16Et quand bien même ce serait une noble cause,
08:19et ça l'est, de défendre les Palestiniens,
08:21je n'ai pas de sujet avec ça.
08:22Dans ce cas-là, si ce n'est pas autre chose qu'un appel à la paix,
08:25alors dans ce cas-là, brandissez deux drapeaux.
08:27Et manifestez-vous, mobilisez-vous,
08:29autant pour la cessation des hostilités que la libération des otages.
08:33Mais ce n'est pas le cas.
08:34D'ailleurs, les drapeaux israéliens n'ont pas plus leur place
08:37dans une enceinte sportive.
08:39C'est bien ça, le sujet.
08:41– Mireille Wacky-Melky, il a raison.
08:43Pierre, une salle de sport, un stade, ça doit être sacralisé.
08:48– Ça doit être sacralisé.
08:49Maintenant, j'ai écrit cette semaine dans Actualité juive
08:55un article justement sur l'antrisme islamiste dans le sport.
08:58Donc, c'est une réalité.
09:01– C'est une réalité.
09:02On sait qu'aujourd'hui, dans le sport en France,
09:05que ce soit dans les terrains de foot, que ce soit dans les clubs,
09:08que ce soit dans les entraînements, vous avez un antrisme islamiste très fort
09:13avec des filières qui sont bien installées depuis des années
09:17et qu'il faut lutter contre cela.
09:19Je ne sais pas si les députés à la FI qui ont signé cette tribune
09:23ont véritablement conscience de la gravité de ce qu'ils sont en train de faire
09:27vis-à-vis de la jeunesse.
09:28– Ils ne s'arrêtent jamais là.
09:29– Non, ils ne s'arrêtent jamais.
09:30Et c'est un exemple absolument catastrophique.
09:32Pour moi, la seule solution encore une fois,
09:35là, dans ce qu'on voit s'organiser sous nos yeux au travers de cette tribune,
09:42d'abord, c'est les parents qui doivent s'opposer,
09:44ne pas laisser leurs jeunes se rendre dans les stades
09:47avec leur drapeau palestinien et ils doivent s'y opposer fermement.
09:50Et puis, enfin, il s'agit aussi de taper du poing sur la table
09:55pour notre gouvernement et de dire encore une fois de manière claire,
09:59de poser les choses clairement, de dire les choses clairement,
10:01on combat l'antrisme islamiste,
10:03on combat le terrorisme de manière claire et ferme
10:06en désignant véritablement nos ennemis terroristes
10:10et en ne se trompant pas de cible, en disant les choses clairement.
10:14Et puis, une fois que tout cela sera bien posé,
10:16une fois qu'on aura mis les actes en adéquation,
10:18on n'aura peut-être plus ce type de tribune avec autant de monde signataire.
10:22Encore une fois, moi, j'appelle à un sursaut citoyen.
10:25Ça doit partir du bas, ça doit aussi partir du haut,
10:27mais ça doit également partir du bas.
10:29Il doit y avoir une prise de conscience citoyenne.
10:31Ce qui est en train de se passer en France est dangereux et grave
10:34et met en danger et en péril notre jeunesse,
10:36donc l'avenir de la France, de manière très claire.
10:38Vous savez quoi ? C'est ce que je disais à Pierre Frenenrath ce midi,
10:40c'est que quand on voit le typho géant qui a pu pénétrer au Parc des Princes,
10:44j'entends, c'est pour ça que je vous dis ça,
10:48un drapeau, ça se cache facilement,
10:51on peut craindre le pire dans les stades, dans les salles.
10:53J'espère que ça ne se produira pas, évidemment,
10:55mais quand on voit avec la facilité...
10:57C'est ce qu'ils ont demandé, là ?
10:58Il faut dire que dans un certain nombre de municipalités,
11:01on fera les comptes dimanche soir,
11:03mais dans les stades d'un certain nombre de municipalités
11:05que je ne citerai pas, mais je vois lesquelles,
11:07je peux vous dire qu'il y aura des drapeaux palestiniens.
11:09Avec le maire et le député local en première ligne,
11:12avec leurs écharpes, alors là, je peux vous dire que...
11:14Si ils font la tribune, c'est qu'il y a déjà l'organisation derrière,
11:19ils ont déjà tout préparé.
11:21François Pipponi.
11:22Loïc de Rugny.
11:23Ce qui est particulièrement frappant, c'est le fait d'assumer,
11:25ce qui est le cas de la France insoumise,
11:27d'utiliser le sport à des fins politiques.
11:29À aucun moment...
11:31Pierre-François, je te dis, les sportifs en auront le bol.
11:33Bien sûr.
11:34Après avoir pris en otage l'école,
11:37après avoir pris en otage l'université,
11:40tout le monde intellectuel, le monde de la culture,
11:42maintenant, ils essayent d'utiliser un sport...
11:46Et on le voit bien que c'est une tendance qu'on observe maintenant
11:49depuis une dizaine d'années.
11:50Et il n'y a pas que les islamistes.
11:51On voit bien, par exemple, la promotion de la culture LGBT,
11:53où parfois il y a des prises d'otages aussi intellectuelles,
11:56psychologiques, politiques, de certains joueurs.
11:58Je pense qu'il faudrait s'en tenir à une règle,
12:00c'est qu'on bannit la politique de toute compétition sportive.
12:05La seule promotion politique qu'on peut faire,
12:07c'est la promotion de l'équipe de France, de la France.
12:09Mais tout le reste sort du stade, ça n'a rien à faire ici.
12:12Mais regardez, cet été, des JO, où il y a tant de médailles,
12:16on était tous fiers, il y avait cette parenthèse enchantée.
12:19Est-ce qu'il y a eu beaucoup d'hommes de gauche
12:23qui se sont mobilisés pour célébrer ?
12:25Non.
12:26Pas beaucoup ?
12:27Pour la cérémonie d'ouverture, oui.
12:28Oui, mais pour les médailles ?
12:29Moins.
12:30On parlait de M. Roussel.
12:32Oui, M. Roussel avait applaudi.
12:35Mais le reste ?
12:36Non.
12:37Non ?
12:38Non.
12:39Parce que...
12:40François Péponi ?
12:41Non, mais quand un personnage d'un certain statut
12:43récupère le sport, c'est classé historique.
12:45L'Église l'a fait en son temps, il y a bien longtemps,
12:47avec le matronage.
12:48Les communistes l'ont fait lorsqu'ils ont pris des incendies de villes.
12:51Ils organisaient les choses pour que les clubs sportifs soient un peu tenus.
12:55Et puis, les frères musulmans, ils font pareil.
12:57Parce que c'est une stratégie.
12:58On occupe tout le champ de la vie des individus.
13:01L'école, le logement, le sport, l'éducation.
13:05Mais vous savez quoi ?
13:06On a envie de dire, mais foutez la paix aux sportifs.
13:08Quand vous êtes dans une logique de prise de pouvoir,
13:11quand vous êtes dans une logique de prise de possession d'un territoire,
13:14vous occupez de tout.
13:15Et le sport, vous n'en avez rien à faire.
13:17Ce qui vous intéresse, c'est prendre les gamins.
13:18D'ailleurs, il n'y a pas de sportifs dans la tribune.
13:20Comme certains ont des religions.
13:22Donc voilà, ceci s'explique très logiquement.
13:25Et pour revenir sur ce que disait Louis Dragonel,
13:27c'est vrai que c'est quand même édifiant de voir la France insoumise
13:29assumer d'occuper le champ du sport à des fins politiques.
13:33C'est comme s'il fallait donner un os à ronger à sa jeunesse.
13:36C'est-à-dire qu'on est en permanence dans une mobilisation.
13:40C'est la mobilisation à Sciences Po.
13:42C'est la mobilisation dans le sport.
13:44C'est la mobilisation partout.
13:45N'oublions pas à quelle fin.
13:48C'est-à-dire que pour Jean-Luc Mélenchon,
13:50c'est de toute façon tenter de réussir sa révolution.
13:54Et ses troupes, c'est cette jeunesse-là.
13:57Le mot de la fin, Marie-Hélène Roekin-Melki ?
14:00On croise les doigts ?
14:02Oui, on croise les doigts.
14:03On se retrousse les manches encore un peu.
14:05On continue à batailler.
14:06On ne lâche rien.
14:07On y croit.
14:08Et il n'en déplaise à ceux qui souhaitent le départ des Juifs de France.
14:13On est là.
14:14On va rester ici.
14:15On va se battre pour notre pays.
14:17Et on n'a pas du tout l'intention de partir.
14:19Et on espère que François Puponi se sera trompé sur son Paris
14:23avec ses fameux drapeaux.
14:24Mais je crois que vous ayez un peu raison, François Puponi.
14:26Hélas.
14:27Ils ne font jamais ça au hasard.
14:29Jamais.
14:30Très bien.
14:31Il y aura deux, trois exemples où ils sont arrivés.
14:32Ils vont avec les drapeaux.
14:33Enfin, minimum deux, trois exemples.
14:34Et on va suivre ça avec une grande attention.
14:36Merci mes amis de m'avoir accompagné durant ces deux heures.
14:38C'est toujours un plaisir de vous avoir à mes côtés.
14:40Merci pour votre grande fidélité à ce Punchline Weekend.
14:42Ça nous fait toujours très plaisir.
14:44Merci à l'équipe qui m'a entouré pour préparer ces deux heures d'émission.
14:46David Poujol, Céline Génaud, Alexis Prince, Axel Thomas, David Gouinet, Barbara Durand pour l'info.
14:51Merci à la promotion.
14:52L'excellent Anthony Bosses-Kahama.
14:54Merci aux équipes en régie.
14:55Je n'ai pas les noms.
14:56Mais je n'ai pas le temps.
14:57Mais je les salue et je les félicite.
14:58Tout de suite, la suite de nos programmes sur Europe 1.
15:01L'excellente Pascale Delatour-Dupin que je salue et que j'embrasse.
15:04Et sur CNews, Philippe Devilliers, Eliott Deval et Geoffroy Lejeune.
15:08Belle soirée sur nos deux antennes.