Morandini Live (Émission du 16/09/2024)

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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:04Lundi 14 septembre 2024.
00:00:06Morandini Live, numéro 1496 sur CNews.
00:00:09Première chaîne Info de France à 10h35.
00:00:12Bienvenue en direct.
00:00:13A la une, un visage.
00:00:14Le visage de l'homme qui est soupçonné
00:00:17d'avoir voulu tuer Donald Trump hier sur son golf en Floride.
00:00:20Ryan Wesley Roff, âgé de 58 ans,
00:00:23est originaire de Caroline du Nord.
00:00:25En 2023, le New York Times l'avait interviewé
00:00:28parmi d'autres volontaires.
00:00:29Prêt à mourir pour défendre l'Ukraine
00:00:32en allant combattre au front.
00:00:34Ryan Roff a déjà été arrêté.
00:00:36Il a été appréhendé en Caroline du Nord en 2002.
00:00:39Après avoir eu des échanges de tir avec des policiers,
00:00:42il avait été alors accusé de port d'armes dissimulées
00:00:45et de possession d'une arme de destruction massive.
00:00:48Les dernières infos.
00:00:50C'est dans son club de golf
00:00:52que Donald Trump aurait été visé une seconde fois en deux mois.
00:00:55Il est aux alentours de 14h locales
00:00:58lorsque des agents du secret de service
00:01:00aperçoivent un individu, l'homme, armé et caché dans un buisson.
00:01:05Il était probablement entre 300 et 500 m.
00:01:08Mais avec un fusil à lunettes comme celui-là,
00:01:11ce n'est pas une longue distance.
00:01:13Repéré, l'individu va prendre la fuite.
00:01:15Un fusil AK-47 est retrouvé sur place
00:01:18ainsi que deux sacs à dos et du matériel d'enregistrement vidéo.
00:01:21Le suspect s'enfuit à bord d'une voiture noire
00:01:24avant que les autorités le retrouvent grâce à un témoin.
00:01:27Il s'agit de ce véhicule entouré en rouge.
00:01:30Nos procureurs préparent actuellement des mandats d'arrêt
00:01:35et une requête en détention provisoire contre le suspect.
00:01:38Il sera maintenu en détention.
00:01:40Que sait-on précisément sur ce suspect,
00:01:43sur cet homme soupçonné d'avoir voulu faire feu
00:01:46sur l'ancien président des Etats-Unis, LCI, ce matin ?
00:01:49Le principal suspect, vous le voyez à l'antenne,
00:01:52est un homme de 58 ans qui a pris la fuite
00:01:54avant d'être arrêté dans son véhicule.
00:01:57On ne l'a pas laissé nous tirer dessus.
00:01:59On a réussi à bloquer la situation,
00:02:02on l'a obligé à sortir de la route, on a braqué nos armes sur lui,
00:02:05on l'a fait sortir du véhicule et ensuite on l'a arrêté sans violence.
00:02:09Y-a-t-il eu une nouvelle faille des services de sécurité ?
00:02:11Car l'homme a pu s'approcher armé à moins de 300 mètres
00:02:15de l'ancien président.
00:02:16Le shérif, hier soir, dans une conférence de presse,
00:02:18affirmait que non, tout était normal.
00:02:21Vous devez comprendre que le terrain de golf
00:02:25est entouré de buissons.
00:02:26Donc, lorsque quelqu'un pénètre dans les buissons,
00:02:29il est pratiquement hors de vue.
00:02:31Il n'est pas le président de la ville.
00:02:32Et comme il ne l'est pas, la sécurité est limitée
00:02:35aux zones que les services secrets jugent nécessaires.
00:02:38J'imagine donc que la prochaine fois qu'il viendra sur un terrain de golf,
00:02:41il y aura probablement un peu plus de monde autour du périmètre.
00:02:44Donald Trump a, lui, réagi en affirmant qu'il ne baissera jamais les bras.
00:02:48« Je ne me rendrai pas », a-t-il dit.
00:02:50C'est la deuxième tentative d'attentat contre lui en quelques semaines.
00:02:54France Info, ce matin.
00:02:56Un événement qui intervient seulement quelques semaines
00:02:59après une première tentative d'assassinat
00:03:02lors d'un meeting en Pennsylvanie.
00:03:05De son côté, la candidate démocrate Kamala Harris
00:03:09a exprimé son soutien à Donald Trump.
00:03:11On reviendra sur toutes ces informations tout à l'heure, après 11h.
00:03:15Témoignage exclusif dans un instant dans Morondini Live.
00:03:18Celui d'un maire qui vient crier son ras-le-bol face aux OQTF.
00:03:21Un OQTF a en effet été arrêté dans sa ville,
00:03:25pour des tags à caractère antisémite.
00:03:27Le suspect, identifié comme Mohamed Zed,
00:03:29âgé de 35 ans et de nationalité tunisienne.
00:03:32Son casier judiciaire ferait état d'une dizaine de condamnations
00:03:36sur les sept dernières années,
00:03:38incluant harcèlement sexuel, outrage, conduite sans permis,
00:03:41violation de domicile et détention et usage de stupéfiants.
00:03:45Le maire demande son expulsion, mais rien ne bouge.
00:03:49Il sera en direct et il en a marre.
00:03:51C'est ce qu'il viendra nous dire.
00:03:52Le procès des viols de Mazan devait reprendre ce matin,
00:03:55mais le principal suspect, Dominique Pellicot,
00:03:58n'est toujours pas là aujourd'hui, pour des raisons médicales.
00:04:01Alors nous sommes allés à Mazan, une ville sous le choc,
00:04:03où nous avons rencontré des habitants
00:04:05qui ont beaucoup de mal à se remettre de cette affaire.
00:04:08Mazan, cette petite commune calme de 6 000 habitants,
00:04:12se retrouve sous le feu des projecteurs.
00:04:14Depuis début septembre, le nom de ce village
00:04:16est associé au procès hors normes des viols de Mazan.
00:04:20Ces habitants sont partagés entre stupeur et dégoût.
00:04:23Il y a un gros coup de projecteur sur Mazan,
00:04:25donc ça fait bizarre, parce qu'on n'est pas habitués.
00:04:28Surprise, autre que surprise, dégoûté surtout, franchement.
00:04:32On disait, c'est pas possible, c'est pas chez nous.
00:04:35Je tiens surtout à dire que Mazan n'est pas le village du violeur.
00:04:39C'est un petit village calme, assez sympathique,
00:04:43mais jamais, jamais j'aurais pensé.
00:04:46D'ailleurs, on est choqués quand on voit le mot Mazan à la télévision.
00:04:4951 hommes sont accusés d'avoir violé Gisèle Pellicot.
00:04:52Plusieurs vivaient à Mazan.
00:04:54Une mauvaise image pour sa commune, selon le maire.
00:04:57Ces gens-là, ils sont peut-être du village ou pas,
00:04:59et on peut les croiser, on peut les voir au bouleau de rhum,
00:05:03on peut les voir dans les commerces, on peut les croiser n'importe où.
00:05:07C'est des gens comme...
00:05:09Et en plus, on s'aperçoit,
00:05:10quand je me fie un petit peu aux informations que je reçois,
00:05:15c'est que tous ces messieurs, c'était des messieurs tout le monde.
00:05:18Une marche blanche bouleversante s'est déroulée hier à Grenoble
00:05:21pour rendre hommage à Lilian Dejean, l'employé municipal
00:05:24qui a été abattu sauvagement.
00:05:26Comme c'est quelque chose qui nous concerne tous en tant que Grenoblois,
00:05:30je me suis dit que c'était une bonne chose,
00:05:32que ma présence, comme tout le monde, est nécessaire.
00:05:35Ça peut nous arriver à vous comme à moi.
00:05:38Bon, je suis maman, je suis grand-mère.
00:05:41Par solidarité et pour dénoncer ce qui se passe sur Grenoble,
00:05:45parce que ça devient de plus en plus dangereux d'habiter Grenoble.
00:05:48La politique avec la fête de l'Humanité qui a été agitée hier
00:05:51pour François Ruffin, qui a été hué après ses critiques
00:05:54contre la France insoumise et contre Jean-Luc Mélenchon.
00:05:57Les militants ont hué Ruffin et applaudi le fichesse.
00:06:01Raphaël Arnault, sans doute un symbole.
00:06:03Applaudissements
00:06:06François Ruffin hué, Raphaël Arnault ovationné.
00:06:09La fête de l'Humanité, ce samedi,
00:06:11a été le théâtre de règlement de compte.
00:06:13Lors du débat, le député de la Somme a reconfirmé
00:06:16son désaccord avec Jean-Luc Mélenchon
00:06:18qu'il accuse d'abandonner une partie de la classe rurale
00:06:21au profit des jeunes et des quartiers.
00:06:23Peut-on unir les classes populaires ?
00:06:25C'est la 1re question. Comment on le fait ?
00:06:27Mais il y a une 1re question qui est, veut-on les unir ?
00:06:30Et là, j'ai un désaccord moral et électoral profond
00:06:34dans la jurée avec Jean-Luc Mélenchon et la France insoumise.
00:06:38La réponse des militants est immédiate.
00:06:41Applaudissements
00:06:44...
00:06:47Et puis, nous allons, ce matin, vous révéler
00:06:50ce qui est une honte, il n'y a pas d'autre mot.
00:06:53Figurez-vous que le pass culture mis en place par le gouvernement
00:06:56ne vous autorise pas à voir le spectacle musical sur Bernadette Soubirous
00:07:00car ce serait, paraît-il, un danger pour la laïcité.
00:07:03Mais en revanche, ce pass culture vous permettait, ce week-end,
00:07:06d'aller à la fête de l'Humanité.
00:07:08C'est à peine croyable que l'air du producteur de Bernadette Soubirous,
00:07:12Roberto Surleo.
00:07:14Petite information rigolote, ce matin.
00:07:17J'ai appris que vous pouviez, avec le pass culture,
00:07:20aller à la fête de l'Huma, je trouve ça génial.
00:07:23En revanche, vous ne pouviez pas aller voir
00:07:26le spectacle de Bernadette Delourde.
00:07:29Ecoutez, je vais réfléchir à tout ça, toute la journée.
00:07:33Vous pouvez aller voir et applaudir Fabien Roussel
00:07:37et tous les politiques qui passeront à la fête de l'Huma,
00:07:42mais vous ne pouvez pas raconter l'histoire, la vraie histoire
00:07:47de Bernadette Soubirous, qui aura marqué le 19e siècle.
00:07:52Je voulais encore remercier le rectorat de Versailles
00:07:56pour cette fabuleuse interdiction.
00:07:59Et il est clair que la laïcité est vraiment en danger.
00:08:03Je suis vraiment d'accord avec ça.
00:08:05Voilà Roberto Surleo qui sera en direct avec nous tout à l'heure
00:08:09à 11h35, car c'est totalement surréaliste.
00:08:12Tout de suite, les tops et les flops d'audience de ce week-end,
00:08:16c'est avec Mister Audience.
00:08:20Vendredi soir, carton pour France 2 et sa série Simon Coleman
00:08:24qui a attiré 4 300 000 personnes, devançant ainsi très largement
00:08:28le grand concours sur TF1 qui fait 1,5 million de moins.
00:08:32M6 est arrivé 3e avec les traîtres sous les 2 millions.
00:08:35Quant à France 3, sa soirée en hommage à Patrice Laffont
00:08:39qui faisait sur France 5.
00:08:41Samedi soir, l'événement était sur France 2
00:08:44avec la soirée Paris 2024.
00:08:46Merci pour célébrer une dernière fois les athlètes médaillés
00:08:49des Jeux olympiques et paralympiques.
00:08:51Mais la fête n'a pas permis à la 2 d'arriver en tête
00:08:54puisqu'elle a été largement battue par la série de France 3 Meurtre
00:08:58à Montauban qui a rassemblé 4 100 000 personnes.
00:09:01En revanche, France 2 est passée devant The Voice Kids sur TF1
00:09:05qui s'est effondré à 2,3 millions.
00:09:08Rappelons que cette nouvelle case pour le jeu d'aventure
00:09:10était censée booster les audiences, mais s'est ratée.
00:09:15Hier soir, peu de monde devant la télé, c'est France 2
00:09:18qui a remporté le match des films du dimanche soir face à TF1
00:09:21et personne n'a dépassé les 3 millions.
00:09:23Avec Couleur de l'Ascendie, les deux ont rassemblé 2 800 000 personnes.
00:09:27La une fait 300 000 de moins avec Bullet Train.
00:09:29Sur M6, le magazine Capital consacre aux appareils et ustensiles de cuisine
00:09:33et 3e avec une audience plutôt correcte à 2 millions d'eux.
00:09:36Pour France 3, en revanche, la soirée est plus compliquée.
00:09:39La série Brokenwood n'est qu'à 1,9 million.
00:09:41Mister Audience vous dit à demain.
00:09:43Je vous présente mes invités qui vont m'accompagner en direct
00:09:46jusqu'à midi. Alice Cordier, bonjour.
00:09:48Merci d'être avec nous, directrice du collectif Nemesis.
00:09:51Nabila Hitakach, bonjour, conseiller Renaissance de Seine-Saint-Denis.
00:09:54Maître Philippe-Henri Reneguer, bonjour. Merci d'être avec nous.
00:09:57Et puis, le maire de Villeneuve-le-Roi nous a rejoint.
00:10:00Didier Gonzalès, bonjour. Bonjour, monsieur le maire.
00:10:02Merci d'être avec nous. Je vous ai demandé de venir aujourd'hui
00:10:05pour vous raconter ce qui arrive dans votre ville
00:10:08et ce coup de gueule que vous avez envie de passer.
00:10:10Alors d'abord, Villeneuve-le-Roi, c'est à peu près 15 km de Paris.
00:10:13C'est une ville avec à peu près 20 000 habitants, c'est ça ?
00:10:16Oui, c'est ça.
00:10:17Et en fait, vous avez un problème avec un OQTF dans votre ville.
00:10:21C'est un individu sous le coup d'une obligation de quitter le territoire
00:10:24qui a été arrêté chez vous pour des tags à caractère antisémite.
00:10:29Il a été identifié. Il s'appelle Mohamed.
00:10:31Il a âgé de 35 ans. Il est de nationalité tunisienne.
00:10:35Et pourquoi vous avez un coup de gueule à passer ?
00:10:37Parce que depuis quelques mois, à peu près six mois,
00:10:40il y a une quinzaine d'OQTF qui scènent le trouble
00:10:44et posent problème de manière récurrente sur l'ensemble de la ville.
00:10:49Donc on les attrape pour différentes conduites.
00:10:54Alors c'est soit squat, soit bris divers et variés.
00:11:00Ils ouvrent des véhicules. Enfin bref.
00:11:02On les voit sur les caméras de surveillance.
00:11:04On les attrape. On les met au commissariat.
00:11:07Au commissariat, ils sont relâchés tout de suite.
00:11:09Et ainsi de suite, ça continue.
00:11:12Et là, cette fois-ci, l'un d'entre eux...
00:11:14Donc c'est pour dire qu'il y a récurrence.
00:11:16L'un d'entre eux a tagué...
00:11:21Donc il a inscrit des tags antisémites sur la gare.
00:11:26Donc ce n'est pas sur une arrière-cour de jardin.
00:11:29Donc bien visible pour que ça se voit bien.
00:11:32Et donc à caractère antisémite.
00:11:34Et donc grâce à la vidéosurveillance de la ville,
00:11:37on l'a clairement identifié.
00:11:38Et toujours grâce à la vidéosurveillance de la ville,
00:11:41on a pu l'interpeller.
00:11:43On l'interpelle.
00:11:44Et là, on s'aperçoit que bien sûr,
00:11:47c'est encore une fois l'un de ces OQTF
00:11:51qui sont de manière récurrente sur la ville
00:11:55et qui causent trouble en permanent.
00:11:57Alors je précise qu'il est visiblement sous OQTF
00:11:59depuis novembre 2023.
00:12:01Et alors visiblement, il est chargé.
00:12:04Il est chargé.
00:12:05Alors j'ai listé visiblement ses infractions.
00:12:07C'est harcèlement sexuel, outrage, conduite sans permis,
00:12:10violation de domicile, détention et usage de la stupéfiante.
00:12:13Voilà. Voilà. Voilà.
00:12:15Et donc c'est juste impossible.
00:12:17Et là, en plus, on arrive avec des tags antisémites
00:12:21où il nous explique gentiment que bien sûr il est nettoyé.
00:12:24Enfin bon, de qui se moque-t-on ?
00:12:26Voilà. Il arrive un moment où trop, c'est trop.
00:12:28Donc moi, j'ai saisi les autorités pour dire
00:12:31écoutez, voilà, c'est un OQTF.
00:12:33Cette personne n'a rien à faire en tous les cas sur la ville.
00:12:36Il y a récurrence et on n'en peut plus.
00:12:39Et on n'en peut plus.
00:12:40Je fais des permanences municipales où je reçois tout le monde.
00:12:44Je peux vous dire que le nombre de fois
00:12:46que les habitants de Villeneuve-le-Roi
00:12:48se plaignent de cette situation
00:12:51et de manière... Enfin, je veux dire, c'est très important.
00:12:54On ne peut plus tolérer ce type de choses.
00:12:56Mais monsieur le maire, vous avez écrit à la préfecture,
00:12:58vous avez écrit au ministère.
00:12:59Qu'est-ce qu'on vous dit ? Qu'est-ce qu'on vous répond ?
00:13:01On me dit que les procédures sont en cours,
00:13:03qu'on va voir ce qu'on va voir, etc.
00:13:05Alors là, en l'occurrence, moi, ça me fait bien rire
00:13:08puisqu'il est censé, puisqu'il a reconnu les faits,
00:13:11évidemment, il a carrément signé mon mot.
00:13:14Donc bon, voilà. Donc c'est lui. Très bien.
00:13:17On l'a vu sur les caméras de surveillance.
00:13:19Il est confondu de partout.
00:13:20Et sur cette affaire,
00:13:23le juge va le convoquer vendredi.
00:13:26Bon, mais il est sans domicile fixe.
00:13:29On ne sait même pas où on va pouvoir le récupérer.
00:13:31Mais ça veut dire que là, il a été remis en liberté.
00:13:33Malgré son casier judiciaire, malgré les OQTF,
00:13:36malgré les tags antisémites, il a été remis en liberté.
00:13:38Exactement. Exactement. Et donc, voilà, ça continue.
00:13:41Et je crains que ça continue. Voilà.
00:13:44D'où le fait que, étant donné que là,
00:13:47il est parfaitement confondu sur des tags antisémites,
00:13:51qui était un registre qu'il n'avait pas encore coché, si vous voulez,
00:13:54parce que là, il est en train de décliner tout le code pénal.
00:13:57Et je ne sais pas ce qu'on attend
00:13:58pour faire que ce type d'individus ne réside plus à cet endroit-là
00:14:02et soit mis hors d'état de nuire.
00:14:04On vous sent à bout, monsieur le maire.
00:14:06Exactement, parce que pensons aux victimes.
00:14:08Qu'est-ce qu'on attend ? Qu'est-ce qu'on attend ?
00:14:10Là, moi, j'ai des gens qui défilent en disant,
00:14:12il y a ci, il y a ça, il y a ça.
00:14:14Donc, ce n'est pas possible. Voilà.
00:14:16Alors, donc, mettons,
00:14:18il est en obligation de quitter le territoire,
00:14:20bon, eh bien, que ce soit exécuté
00:14:23ou alors qu'il soit mis dans un lieu où il soit hors d'état de nuire.
00:14:26Mais on ne peut pas, comme ça, laisser les gens en liberté.
00:14:29Et encore une fois, je le redis,
00:14:31je ne sais pas comment il va pouvoir recevoir
00:14:34sa convocation auprès du juge,
00:14:36dans la mesure où déjà, il est sans domicile fixe
00:14:39et ses conduites antérieures montrent bien le détachement qu'il a.
00:14:43Bon, d'après les informations que vous avez eues,
00:14:45il aurait eu une dizaine de condamnations, déjà.
00:14:47Mais donc, il a été condamné.
00:14:48Ce n'est pas simplement des accusations.
00:14:49Il a été condamné une dizaine de fois,
00:14:51vous nous avez dit, en préparant la mission,
00:14:53sur les sept dernières années.
00:14:54Exactement, et ce sont les informations que vous avez
00:14:56et que j'ai aussi.
00:14:57Bon, et nous, de manière récurrente,
00:15:00on l'a sur la ville, c'est-à-dire que très régulièrement,
00:15:02la police municipale le connaît très bien.
00:15:04Tu vois, il ne change même pas de vêtement,
00:15:06donc tout va bien, parfaitement identifié.
00:15:08Et puis, on le remet au poste de police.
00:15:10Poste de police, après, on le retrouve dans la ville.
00:15:13Et ça continue comme ça.
00:15:14Donc, qu'attend-on pour mettre un terme
00:15:18à ces nuisances qui...
00:15:20Mais encore une fois, M. Le Maire,
00:15:22quand vous contactez le préfet,
00:15:24quand vous contactez les autorités, on vous dit quoi ?
00:15:26On me dit que les procédures doivent être respectées.
00:15:29Je ne doute pas qu'on respecte les procédures.
00:15:31Très bien, mais au bout du compte,
00:15:33pense-t-on aux victimes ?
00:15:34Non. Voilà. Bon.
00:15:36Donc, c'est en cours.
00:15:38Il y a une OQTF.
00:15:40Je ne comprends pas que cette personne
00:15:42ne soit pas mise dans un centre adapté
00:15:45de façon à ce qu'il quitte le territoire
00:15:48ou alors...
00:15:49Il est tunisien, c'est ça ?
00:15:50Il est tunisien, à priori.
00:15:51Il est tunisien et que je sache...
00:15:52Non, non, mais ce n'est pas un pays
00:15:53dans lequel on a des relations compliquées.
00:15:55Voilà, ce n'est pas l'Algérie.
00:15:57Que je sache, il n'y a pas de génocide
00:16:00et il n'est pas en situation difficile.
00:16:03Donc, voilà.
00:16:04La difficulté, c'est pour les victimes.
00:16:06Beaucoup de réactions.
00:16:07Lise Cordier, tout d'abord,
00:16:08ça vous fait réagir et ça vous fait bondir.
00:16:10Ça me fait bondir,
00:16:11mais en même temps, je ne suis pas surprise
00:16:12et je vous remercie, M. le Maire,
00:16:13de monter au créneau
00:16:14parce qu'il y a énormément de victimes
00:16:15aussi dans beaucoup de villes
00:16:16qui ne sont pas autant appuyées
00:16:18et qui se retrouvent totalement démunies
00:16:20face à des commissariats pleins à craquer
00:16:22qui n'arrivent plus, en fait,
00:16:23à traiter aussi ce genre de demandes
00:16:25face à des procureurs ou à des juges
00:16:26qui décident de relâcher ces hommes-là
00:16:28alors qu'on le sait qu'ils ont déjà
00:16:29un casier judiciaire ou des antécédents.
00:16:31On a eu le cas à Nice, à côté de Nice, pardon,
00:16:33pas à Nice même, cet été,
00:16:35où une jeune de nos militantes
00:16:37s'est faite harceler sexuellement par un homme.
00:16:39Elle a filmé la scène, on l'a diffusée.
00:16:40On a eu moult témoignages de la part de femmes
00:16:43qui avaient déjà porté plainte contre ce monsieur
00:16:45pour des faits similaires,
00:16:46voire même pour une tentative de viol.
00:16:48Elle porte plainte aussi.
00:16:49Aucun résultat. On sait qui c'est.
00:16:50Tout le monde sait qui c'est.
00:16:52Le mec a un casier judiciaire,
00:16:53il est identifié, etc.
00:16:54Il finit par tenter de violer une femme
00:16:57dans le sol de l'immeuble.
00:16:58Là, il se fait arrêter.
00:16:59Ma militante va au procès en tant que témoin.
00:17:01On se rend compte qu'il a une double OQTF.
00:17:03Je ne savais même pas que c'était possible.
00:17:04Il a une double OQTF.
00:17:05Il a un casier judiciaire de 10 condamnations.
00:17:08Ce n'est même pas des plaintes,
00:17:09c'est 10 condamnations,
00:17:10notamment pour des faits de violence,
00:17:11de vol en réunion,
00:17:13mais pas de viol cette fois.
00:17:15Il faut attendre qu'il tente de violer une femme
00:17:17pour que des procureurs décident de le mettre
00:17:18en prison, en attendant un procès,
00:17:20qu'on attend toujours, d'ailleurs,
00:17:21parce qu'il a été décalé.
00:17:22Je ne suis pas du tout étonnée.
00:17:23Là, c'est des taquants de simithes,
00:17:24mais parfois, c'est des femmes qui se font violer.
00:17:25Il n'y a pas que ça.
00:17:26Je vous rappelle, il y a harcèlement sexuel,
00:17:29outrage, conduite sans permis,
00:17:30violation de domicile,
00:17:31détention, usage de stupéfiants.
00:17:32Maître Philippe Henri Honegger,
00:17:33c'est du laxisme ?
00:17:34Il faut quand même bien distinguer deux choses.
00:17:36Il y a l'aspect judiciaire,
00:17:37c'est-à-dire que vous commettez des infractions
00:17:39et vous êtes sanctionné.
00:17:40Dans ce cadre-là,
00:17:42c'est les juges judiciaires,
00:17:43quand on va au tribunal correctionnel,
00:17:44qui vont ou non avec le procureur
00:17:46décider qu'on place en détention
00:17:48ou en détention provisoire les personnes.
00:17:49Ça, c'est une première chose.
00:17:50Et puis, il y a une deuxième chose,
00:17:51qui est la justice administrative,
00:17:53qui est totalement distincte.
00:17:54C'est indépendant.
00:17:55Et c'est dans ce cadre-là
00:17:56que la préfecture de police
00:17:57ou le juge administratif
00:17:58délivrent des OQTF,
00:17:59c'est-à-dire des obligations
00:18:00de quitter le territoire.
00:18:01Et normalement,
00:18:02la procédure habituelle,
00:18:03mais j'allais dire,
00:18:04dans ce cadre-là,
00:18:05elle est théoriquement automatique,
00:18:07c'est que si les services de police
00:18:10interpellent une personne
00:18:11sur laquelle il y a une décision
00:18:12de quitter le territoire,
00:18:13on la prend,
00:18:14on la présente
00:18:15à un juge administratif,
00:18:16qui, soit immédiatement,
00:18:18soit dans un certain délai,
00:18:19décide d'expulser la personne.
00:18:21Et normalement,
00:18:22dans ce délai,
00:18:23le temps que soit traitée
00:18:24la procédure,
00:18:25on peut, et c'est le cas
00:18:26normalement systématiquement,
00:18:27le placer dans un centre de rétention.
00:18:29Là, c'est pas ce qui a été fait.
00:18:30Là, ce que vous racontez,
00:18:31le maire de Villeneuve-le-Roi,
00:18:32c'est qu'il a été remis en liberté.
00:18:34C'est pour ça que ça m'étonne,
00:18:35parce que...
00:18:37Elle ne peut pas être réunie,
00:18:38parce que, comme je vous le dis,
00:18:39c'est...
00:18:40Oui, mais il y a une durée,
00:18:41mais c'est pour ça...
00:18:42Non, mais c'est pour ça
00:18:43que c'est très indépendant.
00:18:44C'est-à-dire que quand vous nous dites
00:18:45je contacte la préfecture,
00:18:46c'est-à-dire que, normalement,
00:18:47la personne, elle est interpellée
00:18:48par la police,
00:18:49vous imaginez bien que la police
00:18:50est en contact direct
00:18:51avec la préfecture de police,
00:18:52qui disent on a chez nous
00:18:53quelqu'un qui est sous EQTF,
00:18:54normalement, on dit,
00:18:55vous le prenez,
00:18:56vous le mettez au CRA,
00:18:57vous le mettez au centre de rétention,
00:18:58on va le présenter à un juge
00:19:00Et je dois vous dire que là,
00:19:01je ne comprends pas
00:19:02que la préfecture vous dise
00:19:04il faut respecter la procédure,
00:19:05parce que,
00:19:06en n'interpellant pas cette personne
00:19:08et en ne le présentant pas
00:19:09à un juge administratif,
00:19:10ils ne respectent pas la procédure.
00:19:11Après, il y a une chose,
00:19:12et j'en finis,
00:19:13qui est effectivement récurrente
00:19:14que vous dénoncez un peu
00:19:15à votre manière,
00:19:16c'est qu'aujourd'hui,
00:19:17la justice, qu'elle soit judiciaire
00:19:18ou qu'elle soit administrative,
00:19:19elle n'a pas les moyens
00:19:20de faire son travail
00:19:21parce que le budget général
00:19:23de la justice est bien trop bas
00:19:25par rapport aux nécessités
00:19:26qui sont celles de ces affaires-là.
00:19:28Dans le cas de Villeneuve-Leroy,
00:19:30c'est une personne qui, en plus,
00:19:31est SDF,
00:19:32c'est ce que vous nous dites,
00:19:33donc, en plus,
00:19:34il n'y a même pas d'adresse.
00:19:35Donc, ça veut dire quand même
00:19:36que le remettre en liberté,
00:19:37ça veut dire le retrouver où ?
00:19:38Est-ce qu'il va rester dans la ville ?
00:19:40Est-ce qu'il va partir ?
00:19:41Est-ce qu'il va aller ailleurs ?
00:19:42Comment on va le convoquer
00:19:43chez le juge ?
00:19:44Comment on convoque une personne ?
00:19:45Ça n'a pas de sens, en fait.
00:19:46D'un point de vue judiciaire
00:19:47comme d'un point de vue
00:19:48administratif, à un moment donné,
00:19:49quand on veut reconvoquer quelqu'un,
00:19:50on se pose la question,
00:19:52de ce qu'on appelle
00:19:53les garanties de représentation,
00:19:54c'est-à-dire ces capacités
00:19:55à revenir si jamais on le convoque.
00:19:57Et c'est vrai qu'habituellement,
00:19:58quelqu'un qui est SDF
00:19:59ou quelqu'un qui est récidiviste,
00:20:00on a plutôt tendance
00:20:01soit à le mettre
00:20:02en détention provisoire,
00:20:03soit à le mettre
00:20:04en centre de résidence.
00:20:05Mais là, c'est relativement facile
00:20:06puisqu'en définitive,
00:20:07vous êtes en train de dire
00:20:08qu'on n'a pas de place en prison.
00:20:09Exécutons l'OQTF,
00:20:10l'obligation de quitter le territoire.
00:20:12Et les choses seront réglées
00:20:15de ce fait.
00:20:16Donc, on voit bien que,
00:20:17si on respecte
00:20:18la procédure administrative,
00:20:19ça permet aussi de solder
00:20:20le judiciaire qui suivra.
00:20:22Il y a aussi le problème
00:20:23des associations.
00:20:24Il y a énormément
00:20:25d'associations, on l'a vu,
00:20:26pendant les Jeux olympiques.
00:20:27Le Secours catholique, Caritas,
00:20:28avait fait des panneaux publicitaires
00:20:30pour dire, si vous êtes sous OQTF
00:20:32pendant les JO,
00:20:33nous allons faire en sorte
00:20:34d'accélérer votre procédure
00:20:36pour que vous ne soyez plus OQTF.
00:20:37En fait, il y a des associations
00:20:38telles que la CIMAD aussi,
00:20:39qui sont d'ailleurs financées
00:20:40et qui reçoivent parfois
00:20:41des subventions publiques
00:20:42pour aider les personnes
00:20:43sous OQTF à faire des dossiers,
00:20:44à avoir un avocat
00:20:45et donc à pouvoir rester
00:20:46sur le territoire.
00:20:47Heureusement que si on a des droits,
00:20:48on peut les respecter.
00:20:49Si on est sous OQTF à temps,
00:20:51heureusement qu'on peut faire ça.
00:20:52Le problème, c'est que les victimes
00:20:53ont des droits aussi.
00:20:54C'est ce que nous disait
00:20:55le maire tout à l'heure.
00:20:56C'est ce que vous a dit
00:20:57le maire tout à l'heure.
00:20:58Le maire vous a dit
00:20:59les victimes ont des droits aussi.
00:21:00Il y a des victimes
00:21:01qui aujourd'hui ont le sentiment
00:21:02que leurs droits
00:21:03ne sont pas respectés.
00:21:04Si vous avez un OQTF
00:21:07et que cet OQTF,
00:21:08vous estimez qu'il est irrégulier,
00:21:09vous avez le droit
00:21:10de le contester
00:21:11et dans le cadre
00:21:12de cette contestation,
00:21:13on peut vous mettre
00:21:14et heureusement,
00:21:15c'est parce que vous dites
00:21:16qu'il faut supprimer aux gens
00:21:18le droit de faire des recours
00:21:19contre des décisions.
00:21:20Il a dit condamnation,
00:21:21ce mec-là.
00:21:22Il est SDF
00:21:23et on le remet en liberté.
00:21:24Là, ce que vous me dites,
00:21:25c'est qu'il a une opportunité.
00:21:26C'est certains
00:21:27qui devraient être expulsés.
00:21:28Je ne dis pas le contraire.
00:21:29Oui, parce qu'il a une OQTF.
00:21:30Je ne dis pas le contraire.
00:21:31Mais simplement,
00:21:32on ne va pas priver les gens
00:21:33du droit de faire des recours.
00:21:34On n'est pas encore
00:21:35dans une dictature.
00:21:36Comment vous réagissez
00:21:38au propos du maire
00:21:39qui est en face de vous
00:21:41de Villeneuve-le-Roi ?
00:21:42Alors, je ne vais pas rajouter
00:21:43plus que ce qui vient d'être dit.
00:21:44Monsieur vient de rappeler
00:21:45le droit.
00:21:46Il y a un droit.
00:21:47Il faut le respecter.
00:21:48En l'occurrence,
00:21:49je ne connais pas
00:21:50les détails de ce dossier.
00:21:51C'est vrai que
00:21:52c'est assez anormal.
00:21:53S'il est sous OQTF,
00:21:54qu'il a un casier judiciaire,
00:21:55etc.,
00:21:56ce n'est pas normal.
00:21:57Mais il y a des choses
00:21:58que peut-être vous n'avez pas
00:21:59comme informations
00:22:00que vous ne dites pas.
00:22:01Je ne sais pas
00:22:02s'il y a eu un laissé passer
00:22:03par exemple qui a été délivré
00:22:04par les autorités tunisiennes
00:22:05pour pouvoir le renvoyer.
00:22:06Il y a un certain nombre de choses.
00:22:07Donc, moi, je ne peux pas
00:22:08m'exprimer sur un dossier
00:22:09dont je ne connais pas
00:22:10tous les...
00:22:11Non, mais est-ce qu'il ne faut pas
00:22:12au moins le mettre
00:22:13dans un centre de rétention
00:22:14au minimum en attendant
00:22:15que les choses...
00:22:16Alors, le centre de rétention,
00:22:17vous le savez,
00:22:18c'est 90 jours.
00:22:19C'est 90 jours
00:22:20et ça peut être prolongé
00:22:21par le juge
00:22:22dans le cas où il y a besoin
00:22:23d'attendre un petit peu.
00:22:24Mais malheureusement,
00:22:25vous dites que ça fait un an
00:22:26qu'il est sous OQTF.
00:22:27Depuis novembre 2023.
00:22:28Voilà.
00:22:29Visiblement.
00:22:30Ça fait presque un an.
00:22:31Pratiquement.
00:22:32Non, mais la question,
00:22:33est-ce qu'il y a déjà
00:22:34resté une certaine durée ?
00:22:35Est-ce qu'effectivement,
00:22:36dans ce cadre-là,
00:22:37peut-être la Tunisie
00:22:38a refusé de l'accueillir,
00:22:39qu'il a donc été remis
00:22:40en liberté ?
00:22:41Et là, on est dans
00:22:42une situation de blocage.
00:22:43Mais la théorie,
00:22:44normalement,
00:22:45c'est que vous avez un OQTF,
00:22:46on vous interpelle,
00:22:47on vous met en centre de rétention
00:22:48et si on obtient,
00:22:49j'allais dire,
00:22:50l'accord du pays d'accueil,
00:22:51on vous renvoie.
00:22:52Normalement, c'est comme ça.
00:22:53Et la question que je pose,
00:22:54combien de temps ça va durer ?
00:22:55Combien de temps ça va durer
00:22:56pour la population
00:22:57qui subit ce type de comportement
00:22:58et qui ne comprend pas ?
00:22:59Parce que, si vous voulez,
00:23:00vous avez des gens
00:23:01qui se lèvent le matin,
00:23:02qui vont prendre leur train,
00:23:03c'est une petite banlieue
00:23:04ouvrière populaire,
00:23:05avec des gens
00:23:06qui respectent les règles du jeu
00:23:07et qui sont ennuyés
00:23:08quand ils prennent le train
00:23:09parce que ce type d'individus
00:23:10cible particulièrement les femmes.
00:23:11Ensuite,
00:23:12ils ont le droit
00:23:13de s'occuper
00:23:14d'eux-mêmes.
00:23:15C'est-à-dire qu'ils ont
00:23:16le droit de s'occuper
00:23:17d'eux-mêmes.
00:23:18C'est-à-dire qu'ils ont le droit
00:23:19de s'occuper
00:23:20d'eux-mêmes.
00:23:21C'est-à-dire qu'ils ont le droit
00:23:22de s'occuper
00:23:23d'eux-mêmes.
00:23:24C'est-à-dire qu'ils ont le droit
00:23:25de s'occuper
00:23:26d'eux-mêmes.
00:23:27Ensuite,
00:23:28ils ont des inquiétudes
00:23:29pour leur véhicule,
00:23:30des inquiétudes
00:23:31pour leur logement.
00:23:32Le nombre de squattés
00:23:33est assez important
00:23:34maintenant sur la ville
00:23:35et à chaque fois,
00:23:36on prend toujours les mêmes
00:23:37et on les ressort.
00:23:38Donc, moi, je dis
00:23:39combien de temps
00:23:40ça va durer.
00:23:41C'est pour ça que moi,
00:23:42j'en appelle à l'État
00:23:43de façon à ce qu'on sorte
00:23:44de cette situation.
00:23:45Mais spécifiquement,
00:23:46vous pouvez en appeler
00:23:47à la préfecture de police
00:23:49qui, visiblement,
00:23:50fait quelque chose
00:23:51qui n'est pas très compréhensible.
00:23:52Il y a aussi un ministre
00:23:53de l'Intérieur,
00:23:54même s'il est démissionnaire,
00:23:55mais qui est responsable de ça,
00:23:56qui semble,
00:23:57depuis quelques années,
00:23:58dire qu'il mène une politique
00:23:59dans ce sens.
00:24:00Non, mais je veux dire,
00:24:01vous êtes aussi
00:24:02une autorité locale.
00:24:03J'ai aussi du mal
00:24:04à comprendre
00:24:05que vous ayez du mal
00:24:06à contacter ces gens-là
00:24:07et à ce qu'ils vous donnent
00:24:08des réponses claires
00:24:09et rapides.
00:24:10Je pense que vous les contactez
00:24:11mais vous n'avez pas
00:24:12de réponse, en fait.
00:24:13C'est ça.
00:24:14Ce n'est pas un reproche.
00:24:15Je dis que j'ai du mal
00:24:16à comprendre
00:24:18et à vous respecter.
00:24:19À mon avis,
00:24:20il y a quand même
00:24:21beaucoup de maires
00:24:22qui sont dans ma situation.
00:24:23Donc,
00:24:24on a tous,
00:24:25collectivement,
00:24:26un problème
00:24:27sur le territoire national
00:24:28avec ces questions d'OQTF.
00:24:29Ou alors,
00:24:30il faut changer de nom.
00:24:31Voilà.
00:24:32C'est une obligation.
00:24:33C'est une question de budget.
00:24:34Oui, mais il y a
00:24:35une question de sécurité
00:24:36pour les Français.
00:24:37C'est ça le problème.
00:24:38En ce moment,
00:24:39on n'en parle pas.
00:24:40Discuter du budget
00:24:412025,
00:24:42ce n'est pas compliqué.
00:24:43Personne ne discute,
00:24:44il n'y a personne.
00:24:45Non, mais on devrait
00:24:46en tous les cas en discuter.
00:24:47Parce que,
00:24:48si on veut doubler,
00:24:49toutes ces questions-là
00:24:50disparaissent.
00:24:51Un dernier mot.
00:24:52Monsieur le maire,
00:24:53un dernier mot.
00:24:54Et le coût pour la société.
00:24:55Parce qu'on parle de budget
00:24:56et le coût pour tout.
00:24:57Le fait de se faire pourrir la vie
00:25:00et le coût pour la société.
00:25:01Voilà.
00:25:02Merci beaucoup,
00:25:03monsieur le maire,
00:25:04pour ce coup de gueule.
00:25:05On espère que ça va porter ses fruits.
00:25:06Vous nous tenez au courant
00:25:07et on continuera
00:25:08à suivre cette affaire.
00:25:09Et juste dans un instant,
00:25:10on va parler,
00:25:11parce qu'on l'apprend
00:25:12il y a quelques instants,
00:25:13qu'il y a une soixantaine
00:25:15de migrants
00:25:16qui ont attaqué
00:25:17des chasseurs à Tarningen.
00:25:18Ils ont attaqué trois chasseurs.
00:25:20Ils sont allés,
00:25:21pour visiblement,
00:25:22régler des comptes avec eux.
00:25:23Parce qu'ils avaient été signalés
00:25:24comme migrants.
00:25:25On va vous donner
00:25:26les dernières infos
00:25:27dans un instant.
00:25:28Juste après le CNews Info de 11h,
00:25:29il est signé Isabelle Piblot.
00:25:30L'enseignante de l'école maternelle
00:25:36Frère Voisin,
00:25:37filmée en train de frapper
00:25:38une élève de 3 ans,
00:25:39a été convoquée ce matin
00:25:41au commissariat
00:25:42du 15e arrondissement de Paris.
00:25:43Une convocation
00:25:44en vue de son placement
00:25:45en garde à vue.
00:25:46Les parents de la petite-fille
00:25:47avaient porté plainte
00:25:48contre elle.
00:25:49Peu après les faits,
00:25:50survenu le 3 septembre.
00:25:51Le procès de Peter Scheriff
00:25:52s'est ouvert devant
00:25:53la cour d'assises spéciale de Paris
00:25:55et doit durer jusqu'au 4 octobre.
00:25:57Vétéran français du djihad,
00:25:59il est soupçonné
00:26:00d'avoir joué un rôle
00:26:01auprès de Scheriff Kwashi,
00:26:03un des assaillants
00:26:04de l'attentat de Charlie Hebdo
00:26:05en 2015.
00:26:06Âgé de 42 ans,
00:26:08il doit être jugé
00:26:09pour association
00:26:10de malfaiteurs
00:26:11terroristes criminels
00:26:12entre 2011 et 2018.
00:26:15Commissaire européen
00:26:16au marché intérieur,
00:26:17Thierry Breton,
00:26:18démissionne avec effet immédiat.
00:26:20Selon lui,
00:26:21la présidente Ursula von der Leyen,
00:26:23avec qui il était en froid,
00:26:25avait réclamé son retrait
00:26:26directement à Emmanuel Macron.
00:26:28Notre candidat sera donc proposé
00:26:30pour la France.
00:26:31La chef de l'exécutif européen
00:26:32est en train de former son équipe
00:26:34pour un nouveau mandat
00:26:35de 5 ans.
00:26:4011h24 sur CNews,
00:26:41merci d'être en direct avec nous.
00:26:43On va parler de cette information
00:26:44de dernière minute.
00:26:45Ce sont 3 chasseurs
00:26:46qui ont été violemment agressés
00:26:47par une soixantaine de migrants.
00:26:49Ça s'est passé sur la côte d'Opale
00:26:50à Tarningen.
00:26:52Il y avait 3 chasseurs
00:26:53ainsi qu'un enfant de 3 ans
00:26:55qui passait la nuit
00:26:56dans une hutte
00:26:57puisqu'ils étaient prévus
00:26:59pour faire de la chasse.
00:27:00Et soudain,
00:27:01selon les informations
00:27:02de nos confrères de France Bleue,
00:27:03à 4h du matin,
00:27:05ils ont vu surgir
00:27:06plusieurs dizaines d'hommes
00:27:07visiblement déchaînés,
00:27:09venus pour en découdre
00:27:10des migrants visiblement
00:27:11fous de rage.
00:27:12D'avoir été empêchés
00:27:13par les forces de l'ordre
00:27:14de traverser la Manche
00:27:15pour rejoindre l'Angleterre.
00:27:17Puisqu'à priori,
00:27:18ce sont les chasseurs
00:27:19qui avaient vu les bateaux,
00:27:20qui avaient vu ces migrants,
00:27:21qui avaient contacté
00:27:22les forces de l'ordre.
00:27:23Et c'est pour se venger
00:27:24que cette soixantaine d'hommes
00:27:25s'est alors ruée sur la hutte
00:27:26après avoir détruit
00:27:27les pare-brises des véhicules,
00:27:29volé les effets
00:27:30de leurs victimes.
00:27:31Ils ont été obligés
00:27:32de se barricader
00:27:33une partie de la nuit.
00:27:35La porte de la hutte
00:27:36a résisté
00:27:37à l'expédition punitive
00:27:38jusqu'à l'arrivée
00:27:39des gendarmes au petit matin.
00:27:41Les militaires ont dû intervenir.
00:27:43Ils ont extrait
00:27:44les trois chasseurs
00:27:45qui étaient accompagnés
00:27:46du fils de l'un d'entre eux,
00:27:47un petit garçon de trois ans
00:27:48qui était là
00:27:49et qui a subi ces assauts
00:27:50toute la nuit.
00:27:51Une véritable nuit d'horreur.
00:27:53Réaction du patron des chasseurs
00:27:55à l'instant,
00:27:56Willy Schrein,
00:27:57qui dit
00:27:58« Je suis fier de mes chasseurs.
00:27:59Ils doivent faire face
00:28:00à des migrants très violents
00:28:01qui explosent leurs voitures,
00:28:02saccagent les huttes,
00:28:04décapitent leurs canards.
00:28:05Ils subissent
00:28:06une énorme pression
00:28:07et heureusement ne réagissent pas
00:28:08alors qu'ils ont une arme
00:28:10à la main. »
00:28:11Didier Maisto,
00:28:12bonjour.
00:28:13Merci également
00:28:14de nous avoir rejoint,
00:28:15Jean-Louis,
00:28:16ancien patron de Sud Radio.
00:28:17C'est vrai que l'affaire
00:28:18fait un peu froid dans le dos
00:28:19parce que les chasseurs
00:28:20ont des armes,
00:28:21ils se sont très bien comportés,
00:28:22c'est-à-dire qu'ils n'ont pas
00:28:23utilisé ces armes
00:28:24alors qu'ils étaient quand même
00:28:25trois plus un gamin
00:28:26de trois ans
00:28:27et une soixantaine de migrants
00:28:28qui les harcelaient.
00:28:29On a frôlé le drame,
00:28:30on peut le dire clairement.
00:28:31Oui, il faut faire preuve
00:28:32de beaucoup de sang-froid
00:28:33quand on manie une arme.
00:28:34Je suis tireur sportif
00:28:35donc je peux en parler
00:28:37un petit peu.
00:28:38Il y a une formation spécifique
00:28:40quand on a une arme à feu
00:28:42et il faut garder son sang-froid.
00:28:44Et là, il faut saluer
00:28:45effectivement le comportement
00:28:47de ces chasseurs
00:28:49qui seraient en légitime défense,
00:28:51on peut le dire,
00:28:52et qui n'ont pas réagi.
00:28:54Il y a une question
00:28:55qui m'a toujours interpellé,
00:28:57c'est que la plupart des migrants
00:28:59qui sont sur notre sol
00:29:00veulent aller en Grande-Bretagne,
00:29:03en Angleterre.
00:29:04On fait tout un cinéma
00:29:05pour les en empêcher.
00:29:07Alors s'ils veulent aller
00:29:08en Grande-Bretagne,
00:29:09qui est hors espace Schengen
00:29:10et qui a quitté l'Union Européenne,
00:29:12qu'ils y aillent.
00:29:13Oui, mais la frontière
00:29:14elle est chez nous.
00:29:15En fait, c'est ce qui a été le deal,
00:29:16c'est que la frontière
00:29:17elle est chez nous.
00:29:18Ce que je veux dire par là
00:29:19avec un peu d'ironie,
00:29:20c'est qu'il faudrait être au clair
00:29:21sur les politiques migratoires
00:29:22au sein même de l'espace Schengen
00:29:23et hors espace Schengen.
00:29:24Mais ce qui est intéressant,
00:29:25on va voir l'Allemagne
00:29:26d'ailleurs dans un instant
00:29:27parce que c'est intéressant
00:29:28ce que fait l'Allemagne,
00:29:29mais juste dans cette affaire,
00:29:30la question qu'on peut se poser,
00:29:31c'est pourquoi est-ce que
00:29:32les chasseurs se sont mêlés
00:29:33de cette histoire ?
00:29:34Je pose volontairement
00:29:35la question de façon provoquante.
00:29:36Pourquoi est-ce qu'ils ont prévenu
00:29:38les gendarmes
00:29:39que des migrants voulaient passer ?
00:29:41Et alors le président nordiste
00:29:43de la Fédération des chasseurs
00:29:45dit, lorsque nous voyons
00:29:47des femmes, des enfants,
00:29:48des bébés qu'on envoie
00:29:49à l'abattoir dans ces zodiaques,
00:29:51c'est notre rôle
00:29:52d'avertir les forces de l'ordre.
00:29:53Et forcément,
00:29:54lorsqu'on les empêche
00:29:55de prendre le large,
00:29:56les migrants s'en prennent à nous.
00:29:57Et on peut comprendre
00:29:58que les chasseurs
00:29:59aient envie d'éviter
00:30:00un drame également,
00:30:01parce qu'on voit les morts,
00:30:02il y en a eu 8 encore vendredi,
00:30:03donc ils ont envie d'éviter ça aussi.
00:30:05Ça c'est l'autre aspect,
00:30:06si vous voulez,
00:30:07depuis le début de l'année,
00:30:08en France,
00:30:09on a constaté 43 migrants morts
00:30:11en mer.
00:30:12Donc c'est quand même
00:30:13un drame humain,
00:30:14si vous voulez,
00:30:15quand vous faites ça,
00:30:16c'est que vous ne faites pas ça
00:30:17pour le fun,
00:30:18vous ne faites pas ça
00:30:19pour le plaisir.
00:30:20C'est souvent les plus courageux
00:30:21qui font ça
00:30:22pour trouver des conditions meilleures.
00:30:23Après nous,
00:30:24on n'est pas comptable,
00:30:25évidemment,
00:30:26comme disait l'autre,
00:30:28on est bien démuni
00:30:29pour régler ces questions-là,
00:30:30qui sont aussi des questions humaines
00:30:32et des drames humains.
00:30:33Et comme je le disais,
00:30:36pour une fois,
00:30:37le bon niveau,
00:30:38c'est un niveau européen,
00:30:39il n'y a pas d'harmonisation.
00:30:40Et on le voit bien,
00:30:41de toute façon,
00:30:42dès qu'il y a un problème,
00:30:43que font les pays européens,
00:30:44y compris l'Allemagne,
00:30:45qui est un des plus grands
00:30:46pays européens,
00:30:47elle refait immédiatement
00:30:48ses frontières.
00:30:49Oui, mais elle,
00:30:50elle le fait,
00:30:51alors que la France le fait pas.
00:30:52C'est ça la différence.
00:30:53Il y a une harmonisation
00:30:54au niveau européen.
00:30:55Ce qui est très compliqué,
00:30:56c'est que les États membres
00:30:57sont sous pression
00:30:58et vont prendre des décisions
00:30:59comme l'Allemagne,
00:31:00on vient d'en parler,
00:31:01qui, en fait,
00:31:02brisent tous les efforts
00:31:03que les États sont en train de...
00:31:04Oui, mais elles se protègent.
00:31:05C'est-à-dire que
00:31:06la protection nationale
00:31:07est plus forte
00:31:08que l'Union européenne.
00:31:09Si vous voulez,
00:31:10je vous redonne la parole
00:31:11dans un instant,
00:31:12on va voir ce que fait
00:31:13précisément l'Allemagne.
00:31:14Comme ça,
00:31:15on va parler de choses
00:31:16qu'on comprend bien.
00:31:17Regardez,
00:31:18à partir d'aujourd'hui
00:31:19et depuis ce matin,
00:31:20l'Allemagne rétablit le contrôle
00:31:21à toutes ses frontières.
00:31:22Jusque-là,
00:31:24là, désormais,
00:31:25c'est toutes les frontières,
00:31:26y compris avec la France.
00:31:27Aller en Allemagne
00:31:28sera peut-être
00:31:29un peu moins facile.
00:31:30Ce lundi,
00:31:31les autorités allemandes
00:31:32rétablissent des contrôles
00:31:33avec ses 9 pays limitrophes
00:31:34pour lutter
00:31:35contre l'immigration illégale.
00:31:36Nous allons étendre
00:31:37nos contrôles temporaires
00:31:38à toutes les frontières terrestres
00:31:39de l'Allemagne.
00:31:40Cette mesure permettra
00:31:41de limiter davantage
00:31:42l'immigration irrégulière
00:31:43et de se prémunir
00:31:44contre les graves dangers
00:31:45que représente
00:31:46la terreur islamiste.
00:31:47Ce sujet très politique
00:31:48devient majeur
00:31:49pour la coalition
00:31:50d'Olaf Scholz,
00:31:51surtout depuis
00:31:52le triple meurtre
00:31:53de Solingen
00:31:54fin août
00:31:55par un réfugié syrien,
00:31:56mais également
00:31:57face à la montée
00:31:58de l'extrême droite.
00:31:59Des contrôles aux frontières
00:32:00existent déjà
00:32:01depuis 10 mois
00:32:02de la Pologne
00:32:03à la Suisse.
00:32:04Dans un premier bilan
00:32:05de la police allemande,
00:32:06le nombre d'entrées
00:32:07clandestines
00:32:08a chuté
00:32:09de plus en plus
00:32:10au cours
00:32:11des dernières années.
00:32:12C'est la première fois
00:32:13que l'Allemagne
00:32:14a fait face
00:32:15à un conflit
00:32:16clandestine
00:32:17à chuter d'environ
00:32:1840%
00:32:19et même
00:32:20moins 56%
00:32:21pour la frontière
00:32:22polonaise.
00:32:23Donc à compter
00:32:24du 16 septembre
00:32:25et pour 6 mois,
00:32:26cette dérogation
00:32:27temporaire
00:32:28aux règles
00:32:29de l'espace Schengen
00:32:30risque de tendre
00:32:31les relations
00:32:32entre l'Allemagne
00:32:33et l'ensemble
00:32:34de ses voisins.
00:32:35Vous voyez
00:32:36le nombre
00:32:37d'immigration
00:32:38a baissé
00:32:39à partir du moment
00:32:40où il y a un contrôle,
00:32:41ce qui paraît
00:32:42quasiment évident.
00:32:43Déjà, ce qu'il faut dire
00:32:44c'est que Frontex nous le dit,
00:32:45c'est une réduction
00:32:46d'entrée
00:32:47illégale
00:32:48au niveau
00:32:49de l'Union européenne.
00:32:50L'Allemagne
00:32:51a pris cette décision,
00:32:52c'est conforme
00:32:53aux droits,
00:32:54ils ont une dérogation.
00:32:55Il faut rappeler
00:32:56toujours le contexte.
00:32:57Premier contexte,
00:32:58vous le disiez
00:32:59dans les images
00:33:00qui viennent
00:33:01sur les dernières images,
00:33:02ils sont sous pression.
00:33:03C'est une coalition
00:33:04très fragile,
00:33:05l'extrême droite
00:33:06a fait des scores
00:33:07importants
00:33:08dans certains lenders,
00:33:09donc c'est très problématique.
00:33:10En France aussi,
00:33:11l'extrême droite a fait
00:33:12des scores importants
00:33:13et pourtant
00:33:14ils sont obligés
00:33:15de donner
00:33:16une réponse politique.
00:33:17En fait, il faut que
00:33:18l'extrême droite
00:33:19soit très forte
00:33:20pour que le gouvernement
00:33:21soit obligé de réagir ?
00:33:22Excusez-moi,
00:33:23franchement.
00:33:24Je vais vous dire
00:33:25très sincèrement
00:33:26ce que je pense.
00:33:27Je ne pense pas
00:33:28que ce soit
00:33:29la bonne réponse
00:33:30que fait l'Allemagne
00:33:31actuellement.
00:33:32Vous avez vu les chiffres ?
00:33:33Moins 40%,
00:33:34moins 50% ?
00:33:35En 9 jours,
00:33:36j'en doute.
00:33:37Sur les autres frontières
00:33:38avec la Pologne,
00:33:39ça a été mis en place
00:33:40le 9 septembre.
00:33:41L'Union européenne
00:33:42essaie
00:33:43de trouver
00:33:44des solutions,
00:33:45essaie de se coordonner
00:33:46entre les Etats
00:33:47pour pouvoir améliorer
00:33:48cet Etat.
00:33:49Est-ce que vous ne dites pas
00:33:50sur l'Allemagne...
00:33:51Juste, Nabil Haïta,
00:33:52il y a quelque chose
00:33:53que je ne comprends pas.
00:33:54En quoi ça vous pose problème
00:33:55que la France contrôle
00:33:56ses frontières ?
00:33:57En quoi, vous,
00:33:58ça vous pose problème
00:33:59chez Renaissance ?
00:34:00On a créé,
00:34:01on a voulu
00:34:02un espace européen
00:34:03de libre circulation
00:34:04pour tous les Européens.
00:34:05Mais ça ne marche pas.
00:34:06Je ne parle pas...
00:34:07C'est quelque chose
00:34:08pour tous les...
00:34:09Non, mais écoutez,
00:34:10ça marche,
00:34:11mais il faut trouver
00:34:12des réponses adaptées
00:34:13et pas de l'improvisation.
00:34:14C'est ce que l'Allemagne fait.
00:34:15Contrôler ses frontières,
00:34:16ce n'est pas de l'improvisation.
00:34:17Pourquoi la question
00:34:18en Équipalais ?
00:34:19Ils ne pourront pas
00:34:20le faire éternellement.
00:34:21Vous parlez d'harmonisation,
00:34:22mais il y a aussi
00:34:23une directive européenne,
00:34:24je ne vais pas rentrer trop
00:34:25dans le détail technique,
00:34:26qui dit qu'en fait,
00:34:27les migrants qui arrivent
00:34:28sur une côte,
00:34:29c'est le pays qui est côtier
00:34:30qui doit s'en occuper.
00:34:31Non, c'est le pays
00:34:32de première arrivée
00:34:33qui doit s'en occuper.
00:34:34Par contre,
00:34:35vous savez que ça a été...
00:34:3780% c'est nos côtes.
00:34:38Vous savez que ça a été renégocié
00:34:40avec le pacte asile-migration,
00:34:42que ça va rentrer en 2026,
00:34:44et que justement,
00:34:45il y a un effort de solidarité
00:34:46qui doit être fait
00:34:47par l'ensemble
00:34:48des États européens
00:34:49pour pouvoir justement
00:34:50soulager l'Italie,
00:34:51la Grèce,
00:34:52et répartir le traitement
00:34:54de ces questions migratoires.
00:34:57Vous reconnaissez quand même
00:34:58qu'il y a...
00:34:59Comme le disait Jean-Marc,
00:35:00c'est vrai qu'il faut
00:35:01que l'extrême droite
00:35:02fasse des gros scores
00:35:03chaque fois,
00:35:04pour que...
00:35:05Mais vous ne pensez pas
00:35:06que c'est de l'improvisation ?
00:35:08Non, mais juste
00:35:09pour que les États raisonnables
00:35:11voient qu'il y a
00:35:12un problème d'immigration
00:35:13sur le sol européen.
00:35:15Et comme je le dis souvent,
00:35:16on est au début,
00:35:17malheureusement,
00:35:18du processus de l'immigration.
00:35:19Elles vont être écologiques,
00:35:20politiques,
00:35:21économiques,
00:35:22sociales.
00:35:23On est au début
00:35:24de ce processus.
00:35:25Qu'est-ce que fait l'Allemagne ?
00:35:26Qu'est-ce que fait l'Allemagne
00:35:27en parallèle ?
00:35:28En parallèle,
00:35:29vous parlez de démographie.
00:35:30L'Allemagne,
00:35:31alors M. Olaf Scholz,
00:35:32en ce moment,
00:35:33c'est ce qu'il fait.
00:35:34En 2022,
00:35:35il a été signé
00:35:36un accord
00:35:37pour pouvoir amener
00:35:38beaucoup plus
00:35:39d'immigration
00:35:40dans son pays.
00:35:41Il le fait encore
00:35:42avec la Moldavie,
00:35:43les Philippines,
00:35:44etc.
00:35:45Donc l'Allemagne
00:35:46a besoin d'immigration.
00:35:47Donc là,
00:35:48c'est un signal.
00:35:49Je ne comprends pas.
00:35:50Je suis désolé,
00:35:51je ne comprends pas
00:35:52en quoi c'est un problème
00:35:53de dire aujourd'hui
00:35:54on va contrôler
00:35:55les frontières de la France.
00:35:56Excusez-moi,
00:35:57je ne comprends pas.
00:35:58En fait,
00:35:59ce que vous dites,
00:36:00c'est qu'il faut attendre
00:36:01que le Rassemblement national
00:36:02soit encore plus fort
00:36:03pour qu'à un moment donné,
00:36:04vous vous disiez
00:36:05on va réagir.
00:36:06Je n'ai pas du tout dit ça.
00:36:07Oui, vous avez dit ça.
00:36:08Vous avez dit
00:36:09qu'ils sont obligés
00:36:10de réagir en Allemagne
00:36:11parce que l'extrême droite
00:36:12est très forte.
00:36:13C'est exactement
00:36:14ce que vous avez dit.
00:36:15Oui, ils sont obligés de réagir
00:36:16parce qu'ils se sentent fragiles.
00:36:17Donc c'est politique,
00:36:18c'est un choix politique.
00:36:19On ne fait pas attention
00:36:20à la sécurité des gens,
00:36:21on fait attention
00:36:22à un choix politique.
00:36:23Il ne faut pas non plus
00:36:24totalement réduire ce débat.
00:36:25Là, la question
00:36:26que vous posez,
00:36:27c'est est-ce que
00:36:28pour interpeller
00:36:29les personnes
00:36:31sur le territoire de l'Europe
00:36:32pour les empêcher de rentrer,
00:36:33pour les empêcher
00:36:34qu'ils circulent,
00:36:35la meilleure méthode
00:36:36c'est de les interpeller
00:36:37au niveau des frontières.
00:36:38D'accord ?
00:36:39Ce qu'on a décidé
00:36:40dans le cadre de l'Union européenne
00:36:41c'est de dire
00:36:42non, nous on pense
00:36:43qu'il vaut mieux laisser
00:36:44tous les autres gens
00:36:45qui ne sont pas illégalement
00:36:46sur le territoire
00:36:47pouvoir circuler
00:36:48les biens, les personnes
00:36:49et qu'on ait
00:36:50une capacité
00:36:51à mieux vivre ensemble.
00:36:52Mais ça ne marche pas !
00:36:53Je veux bien
00:36:54qu'on soit dans la théorie,
00:36:55ça ne marche pas !
00:36:56Laissez-moi finir.
00:36:57Et que ces contrôles,
00:36:58au lieu de les faire
00:36:59aux frontières,
00:37:00dans un espace
00:37:01de liberté,
00:37:02on peut les faire partout.
00:37:03C'est-à-dire que
00:37:04ce n'est pas parce qu'il y a
00:37:05plus d'espace aux frontières
00:37:06qu'on n'a pas le droit
00:37:07de faire le reste.
00:37:08En France par exemple
00:37:09d'ailleurs qui a rétabli
00:37:10plusieurs fois
00:37:11les contrôles aux frontières.
00:37:12Vous avez vu le maire tout à l'heure,
00:37:13on les fait partout.
00:37:14Il a un OQTF,
00:37:15il a un OQTF chez lui,
00:37:16on n'arrive pas à le renvoyer.
00:37:17Donc ne le faisons pas rentrer
00:37:18au moins on n'a pas à le renvoyer.
00:37:19Oui mais
00:37:20ce que je veux dire c'est que
00:37:21interpeller les personnes,
00:37:22on peut le faire aux frontières
00:37:23mais on peut le faire aussi
00:37:24à l'intérieur des territoires.
00:37:25Mais on en fait quoi ?
00:37:26On n'arrive pas à les renvoyer.
00:37:27Les OQTF on ne les renvoie pas.
00:37:28Si ils ne sont pas sur le territoire
00:37:29vous n'avez pas à les renvoyer.
00:37:30C'est la même chose.
00:37:31Quand on les interpelle aux frontières
00:37:32on les traite exactement
00:37:33de la même manière.
00:37:34Non ils ne rentrent pas.
00:37:35On leur dit vous restez dehors.
00:37:36Mais vous ne restez pas dehors
00:37:37puisqu'ils sont déjà sur le territoire
00:37:38de l'Union Européenne.
00:37:39Oui mais ils ne sont pas en France.
00:37:40Ça ne change rien.
00:37:41Ou en Allemagne.
00:37:42C'est-à-dire qu'au moment
00:37:43où on les interpelle
00:37:44il faut bien les traiter.
00:37:45C'est-à-dire qu'au moment
00:37:46où on les interpelle
00:37:47il faut bien les traiter.
00:37:48C'est-à-dire que la personne
00:37:49qui arrive,
00:37:50imaginons à la frontière
00:37:51de la France
00:37:52et qui vient de l'Allemagne
00:37:53on ne lui dit pas
00:37:54vous retournez en Allemagne
00:37:55on s'en fiche de vous.
00:37:56Non cette personne
00:37:57on ne l'accueille pas en France.
00:37:58Elle n'est pas en France.
00:37:59En fait elle est illégale
00:38:00et elle va être traité
00:38:01mais elle doit être traité
00:38:02dans le même système.
00:38:03Mais pensez à la protection
00:38:04de la population.
00:38:05Elle n'est pas en France.
00:38:06Mais ce que je vous explique
00:38:07c'est que
00:38:08si on l'interpelle
00:38:09une fois qu'elle est en France
00:38:10c'est la même chose.
00:38:11Non puisqu'on ne peut pas
00:38:12les mettre dehors.
00:38:13Mais quand vous les interpellez
00:38:14à la frontière
00:38:15vous avez le même problème.
00:38:16Si chaque fois que vous aviez
00:38:17un OQTF
00:38:18on arrivait à le renvoyer
00:38:19je serais d'accord
00:38:20avec votre théorie.
00:38:21Simplement les OQTF
00:38:22on n'arrive pas à les renvoyer.
00:38:23Ils sont toujours là.
00:38:24Donc en fait il ne faut pas
00:38:25les faire entrer en France
00:38:26au moins vous n'avez pas
00:38:27à les mettre dehors.
00:38:28Quand vous l'interpellez
00:38:29à la frontière
00:38:30vous êtes dans la même situation
00:38:31c'est-à-dire qu'il faut bien
00:38:32la traiter cette personne.
00:38:33Ce n'est pas la même situation
00:38:34parce qu'ils ne sont pas en France.
00:38:36Donc vous n'allez pas
00:38:37le remettre dehors ?
00:38:38Il y a un moment
00:38:39pourquoi est-ce qu'on en arrive
00:38:40à cette situation
00:38:41où en effet ce qu'on appelle
00:38:42l'extrême droite
00:38:43monte aujourd'hui dans tous les pays
00:38:44c'est parce que des gens
00:38:45votent pour eux.
00:38:46C'est parce que des gens
00:38:47votent pour eux.
00:38:48Moi je pense que
00:38:49le Rassemblement National
00:38:50n'est pas d'extrême droite
00:38:51mais c'est mon avis.
00:38:52Et d'ailleurs vous êtes obligés
00:38:53de vous calquer sur leur politique
00:38:54aujourd'hui.
00:38:55Ceux qui ne sont pas vraiment
00:38:56d'extrême droite
00:38:57ne pourraient pas passer
00:38:58ce genre de politique.
00:38:59On est en train de parler
00:39:00d'un ministère de l'Immigration
00:39:01il me semble que ça fait partie
00:39:02de ce que j'ai envie de dire
00:39:03par rapport à ça.
00:39:04C'est parce que des gens
00:39:05votent pour eux si vous voulez.
00:39:06Aujourd'hui le Rassemblement National
00:39:07c'est 11 millions de personnes.
00:39:08Aujourd'hui l'AFD
00:39:09fait des scores historiques
00:39:10en quelques années.
00:39:11Pourquoi ?
00:39:12Il y a des choses assez simples
00:39:13qui s'expliquent.
00:39:14Énormément de spécialistes
00:39:15ont expliqué que c'était parce
00:39:16qu'il y avait une lassitude
00:39:17de la population vis-à-vis
00:39:18de nombreux faits divers
00:39:19qui explosent.
00:39:20On a quelques chiffres aussi
00:39:21qui nous viennent de l'Allemagne
00:39:22parce que l'Allemagne pratique
00:39:23ce qu'on appelle
00:39:24les statistiques ethniques.
00:39:25Le taux d'Afghans mis en cause
00:39:26dans les violents réunions
00:39:28Le taux d'Algériens mis en cause
00:39:29dans les crimes et délits
00:39:30est 10 fois supérieur
00:39:31au taux de personnes
00:39:32de nationalité allemande.
00:39:33C'est quoi le rapport
00:39:34avec l'immigration ?
00:39:35Vous voulez ?
00:39:36Afghans, Algériens ?
00:39:37C'est quoi le rapport
00:39:38entre est-ce que c'est mieux
00:39:39d'interpeller les gens
00:39:40à la frontière
00:39:41ou au sein du territoire ?
00:39:42Non mais ça c'est votre débat
00:39:43tout seul de savoir
00:39:44s'il faut interpeller ou pas.
00:39:45C'est le débat
00:39:46qu'on a fixé.
00:39:47C'est le débat
00:39:48de pourquoi aujourd'hui
00:39:49on a des Etats
00:39:50qui mettent en place
00:39:51des politiques migratoires
00:39:52beaucoup plus fermes.
00:39:53La question c'est
00:39:54est-ce qu'il vaut mieux
00:39:55faire les contrôles
00:39:56aux frontières
00:39:57ou est-ce qu'il vaut mieux
00:39:58faire les contrôles
00:39:59au sein du territoire ?
00:40:00Les pays bas.
00:40:01Les Suèdes.
00:40:02La Suède.
00:40:03Le Danemark.
00:40:04Qu'est-ce que font les pays bas ?
00:40:05L'Italie.
00:40:06L'Allemagne.
00:40:07Expliquez-moi
00:40:08ce que vient de faire l'Allemagne.
00:40:09Je voudrais vous entendre.
00:40:10C'est très intéressant.
00:40:11L'Allemagne est en train
00:40:12de remettre en place
00:40:13des frontières.
00:40:14Ça dure combien de temps ?
00:40:15Et vous savez pourquoi ?
00:40:16Arrêtez.
00:40:17Répondez à ma question.
00:40:18Ça dure combien de temps ?
00:40:19Si vous n'êtes pas
00:40:20le présentateur, merci.
00:40:21Parce qu'il y avait
00:40:22une atteinte à la sécurité
00:40:23des Allemands.
00:40:24Mais si vous voulez,
00:40:25quand on a 40%,
00:40:26quand on a 40% des viols
00:40:27en Allemagne
00:40:28qui sont faits
00:40:29par des étrangers,
00:40:30à quel moment
00:40:31on considère qu'il faut
00:40:32attendre un attentat
00:40:33pour mettre en place
00:40:34des mesures pour limiter ?
00:40:35Non, vous n'entendez pas
00:40:36ce que je vous dis ici.
00:40:37Parce que vous dites
00:40:38que l'Allemagne
00:40:39fait quelque chose
00:40:40d'extraordinaire
00:40:41que la France
00:40:42ne fait pas d'extraordinaire.
00:40:43Ça va durer combien de temps ?
00:40:44Ça va durer combien de temps ?
00:40:45La France l'a déjà fait
00:40:46au moins 5 ou 6 fois.
00:40:47Le pays bas veut déjà sortir.
00:40:48Vous enfumez les gens.
00:40:52Les solutions d'improvisation
00:40:53ne fonctionnent pas.
00:40:54Les pays bas,
00:40:55le Danemark,
00:40:56la Suède,
00:40:57l'Italie,
00:40:58l'Allemagne
00:40:59et bientôt la France,
00:41:00ça fait quand même beaucoup.
00:41:01On va revenir un instant
00:41:02sur cette information
00:41:03que je vous donnais à 11h.
00:41:04Ces chasseurs
00:41:05qui ont été violemment agressés
00:41:06par une soixantaine de migrants,
00:41:07ça s'est passé à Tarningen,
00:41:08c'est dans la côte d'Opal.
00:41:09On est en direct
00:41:10avec Slimane Hamzy
00:41:11qui est secrétaire départementale
00:41:12Allianz du Pas-de-Calais.
00:41:13Bonjour,
00:41:14merci beaucoup
00:41:15d'être en direct avec nous.
00:41:16Est-ce que vous pouvez
00:41:17nous donner quelques mots
00:41:18sur ce qui s'est passé
00:41:21quelques détails
00:41:22sur ce qui s'est passé ?
00:41:23Bonjour,
00:41:24honnêtement non,
00:41:25je pensais que vous alliez
00:41:26m'en parler
00:41:27sur les migrants
00:41:28et la traversée.
00:41:29Sur ces dates,
00:41:30sur ces attaques,
00:41:31je le découvre
00:41:32en même temps que vous.
00:41:33Donc non.
00:41:34Visiblement,
00:41:35en fait,
00:41:36cette soixantaine de migrants
00:41:37s'en est prise
00:41:38à ces chasseurs
00:41:39qui les avaient signalés
00:41:40aux forces de l'ordre
00:41:41parce que ces migrants
00:41:42allaient faire
00:41:43justement une traversée
00:41:44et donc les chasseurs
00:41:45les avaient signalés.
00:41:46C'était une forme de vengeance.
00:41:47C'était une forme
00:41:48de vengeance.
00:41:49Comment ça se passe
00:41:50par rapport
00:41:51à ces traversées aujourd'hui ?
00:41:52Est-ce que la police
00:41:53est capable d'intervenir
00:41:54pour arrêter ces traversées
00:41:55où il y en a encore beaucoup ?
00:41:56Écoutez,
00:41:57ces discussions,
00:41:58on les a depuis
00:41:59des mois,
00:42:00voire des années.
00:42:01Il faut savoir
00:42:02qu'il y a
00:42:03120 kilomètres de côte
00:42:04de Berck,
00:42:05Stella,
00:42:06jusqu'à Dunkerque,
00:42:07à la limite du Pas-de-Calais.
00:42:08On ne peut pas mettre
00:42:09un policier
00:42:10tous les 2 mètres,
00:42:11tous les 4 mètres,
00:42:12ce n'est pas possible.
00:42:13Mais il faut que ça cesse.
00:42:14On ne peut pas
00:42:15mettre un policier
00:42:16tous les 2 mètres,
00:42:17tous les 4 mètres,
00:42:19La Manche est devenue
00:42:20un cimetière de migrants,
00:42:21ce n'est plus possible.
00:42:22Mes collègues sont là
00:42:23tous les jours
00:42:24à se cacher
00:42:25dans les dunes
00:42:26pour éviter
00:42:27ces embarcations.
00:42:28Mais il faut que
00:42:29nos pouvoirs publics réagissent.
00:42:30Ce n'est plus possible.
00:42:31Ça fait trop d'années
00:42:32que ça dure.
00:42:33Ça fait des années
00:42:34qu'on parle de ce même problème.
00:42:35Le souci,
00:42:36c'est que nous,
00:42:37Calais,
00:42:38nous sommes le Terminus.
00:42:39Le Terminus,
00:42:40puisque tous ces migrants
00:42:41qui viennent du Soudan,
00:42:42de l'Érythrée,
00:42:43de l'Irak,
00:42:44des pays en guerre,
00:42:45veulent aller en Angleterre
00:42:46parce qu'ils pensent
00:42:47que c'est l'Eldorado.
00:42:48Mais à un moment donné,
00:42:49ce n'est plus possible.
00:42:50Nous, les policiers
00:42:51du Pas-de-Calais,
00:42:52avec les renforts
00:42:53d'autres régions,
00:42:54c'est bon,
00:42:55on est à saturation.
00:42:56On en a marre
00:42:57de ramasser des cadavres,
00:42:58des enfants,
00:42:59des femmes.
00:43:00Je pense que
00:43:01nos pouvoirs publics,
00:43:02est-ce qu'ils prennent
00:43:03vraiment ce problème
00:43:04où l'Angleterre
00:43:05doit stopper cet Eldorado ?
00:43:06J'ai entendu le maire
00:43:07d'Angleterre,
00:43:08je ne sais plus,
00:43:09il y a quelque temps,
00:43:10qui disait que l'Angleterre
00:43:11doit arrêter de faire croire
00:43:12que c'est l'Eldorado
00:43:14Mais honnêtement,
00:43:15ce n'est plus possible.
00:43:16Nous, c'est le terminus.
00:43:17Tout le monde veut aller en Angleterre
00:43:18et c'est Calais.
00:43:19Et maintenant,
00:43:20ce n'est plus Calais,
00:43:21c'est Boulogne,
00:43:22c'est Berck,
00:43:23c'est Ardelo,
00:43:24c'est toute la Côte d'Obal
00:43:25qui est à 120 km de côte.
00:43:26On ne peut pas mettre
00:43:27un policier et un gendarme
00:43:28tous les 4 mètres.
00:43:29Ce n'est pas possible.
00:43:30Mais pour être très concret,
00:43:31ces migrants,
00:43:32quand ils sont là,
00:43:33ils attendent pour passer.
00:43:34En fait,
00:43:35il n'y a pas de possibilité
00:43:36de les renvoyer chez eux.
00:43:37C'est bien ça ?
00:43:38Complètement.
00:43:40Les pays en guerre,
00:43:41on ne peut pas les renvoyer chez eux.
00:43:42Donc eux,
00:43:43ils veulent aller en Angleterre.
00:43:44Point barre.
00:43:45On a beau retourner le problème
00:43:46dans tous les sens,
00:43:47ils essaient une fois,
00:43:48deux fois,
00:43:49trois fois,
00:43:50quatre fois.
00:43:51Jusqu'à temps qu'ils y arrivent,
00:43:52il faut savoir que ceux
00:43:53qui sont passés ont la famille.
00:43:54Donc leur famille,
00:43:55ils tentent de rejoindre
00:43:56leurs familles qui sont là-bas
00:43:57ou les époux.
00:43:58Donc forcément,
00:43:59ils voudront toujours
00:44:00retourner en Angleterre.
00:44:01Il faut prendre le problème
00:44:02à la source.
00:44:03Nous,
00:44:04on n'en peut plus
00:44:05d'avoir ce terminus
00:44:06et depuis des années,
00:44:07ça fait 15 ans je pense,
00:44:08que je faisais des renforts
00:44:09déjà sur Calais
00:44:10car il y avait des bagarres
00:44:11entre migrants
00:44:12et ils voulaient traverser.
00:44:13Il y a eu Sangatte,
00:44:14il y a eu la jungle
00:44:15et ça continue
00:44:16même s'il n'y en a pas
00:44:17autant,
00:44:188 000,
00:44:1910 000 qu'à une époque
00:44:20mais il y en a toujours
00:44:21et ils sont dispersés
00:44:22et maintenant,
00:44:23ils sont organisés
00:44:24avec les small boats,
00:44:25les passeurs,
00:44:26ils font toute la Côte d'Opale.
00:44:27Honnêtement,
00:44:28je ne vais pas dire
00:44:29que la police est impuissante.
00:44:30La police fait son travail
00:44:31du mieux.
00:44:32Les collègues sont tous les jours
00:44:33sur la ligue
00:44:34en empêchant
00:44:35les migrants
00:44:37en empêchant
00:44:38ces migrants
00:44:39de vouloir traverser
00:44:40et on n'y arrivera jamais.
00:44:41Je pense que
00:44:42dans une semaine,
00:44:43dans 15 jours,
00:44:44on aura cette même discussion
00:44:45parce qu'on n'avance pas.
00:44:46Je pense que vous faites
00:44:47le même.
00:44:48Les échos qu'on a,
00:44:49c'est quand même
00:44:50qu'il y a de plus en plus
00:44:51de violence malgré tout.
00:44:52C'est que les migrants,
00:44:53les passeurs
00:44:54sont de plus en plus violents
00:44:55avec les forces de l'ordre.
00:44:56Avec les gens,
00:44:57on l'a vu encore
00:44:58avec ces 60 migrants
00:44:59qui ont attaqué
00:45:00ces trois chasseurs
00:45:01dans la nuit de samedi
00:45:02à dimanche.
00:45:03Il y avait un gamin,
00:45:04je le rappelle,
00:45:05il y a trois ans
00:45:06qui était là.
00:45:07Ils ont été attaqués.
00:45:08C'est les gendarmes
00:45:09qui ont été obligés
00:45:10de venir les sécourir.
00:45:11Est-ce que vous ressentez,
00:45:12vous aussi,
00:45:13cette montée de tensions
00:45:14de semaine en semaine ?
00:45:15Pas forcément.
00:45:16Je vous disais,
00:45:17pas forcément.
00:45:18Les tensions,
00:45:19l'agressivité n'est pas plus.
00:45:21À partir du moment
00:45:22où on les empêche de passer,
00:45:23forcément,
00:45:24ils sont agressifs.
00:45:25Mais j'y suis déjà allé.
00:45:26Vous pouvez discuter avec eux.
00:45:27Mais ils ne sont pas forcément…
00:45:28Oui, ça arrive
00:45:29que quand il y a eu des émeutes,
00:45:30je ne vais pas le nier,
00:45:31j'ai déjà vu mes collègues
00:45:32ou le CRS et autres
00:45:33confronter avec eux.
00:45:34C'était très chaud,
00:45:35à coup de hache.
00:45:36Mais ce n'est pas systématique,
00:45:37ce n'est pas tous les jours.
00:45:38Merci beaucoup.
00:45:39Merci Slimane Hamzy,
00:45:40secrétaire départemental
00:45:41de l'Alliance du Pas-de-Calais.
00:45:42Merci d'avoir été
00:45:43en direct avec nous.
00:45:44Didier Maisto,
00:45:45la solution, c'est quoi ?
00:45:46Qu'est-ce qu'on fait
00:45:47de ces gens-là ?
00:45:48Puisqu'on a écouté
00:45:49Philippe-Henri Honegger,
00:45:50on les a laissés rentrer
00:45:51puisqu'ils ont les contrôles
00:45:52pour frontières.
00:45:53Le droit d'asile.
00:45:54Donc, on les a laissés rentrer.
00:45:55Et maintenant,
00:45:56on en fait quoi ?
00:45:58Non mais en fait,
00:45:59je pense qu'il faut
00:46:00dézoomer un petit peu
00:46:01et le problème est politique.
00:46:02La construction européenne,
00:46:03ça s'est fait
00:46:04dans un temps de paix.
00:46:05Et aujourd'hui,
00:46:06nous sommes dans des temps
00:46:07beaucoup plus bouleversés,
00:46:08beaucoup plus compliqués.
00:46:09Je parle de 1992
00:46:10et de tout ce qui a suivi.
00:46:11Là, c'est plus le droit d'asile.
00:46:12Justement,
00:46:13je vais y venir,
00:46:14au droit d'asile.
00:46:15Le droit d'asile,
00:46:16c'est fait dans un temps de guerre.
00:46:17On sortait de la pire horreur
00:46:18qu'ait connue l'humanité
00:46:19et on l'a inventé
00:46:20pour ne pas que ça recommence.
00:46:21On a inventé la guerre
00:46:22pour ne pas que ça recommence.
00:46:23Je dis juste que
00:46:24le droit d'asile,
00:46:25c'est ça.
00:46:26C'est le résultat
00:46:27de l'ensemble des nations
00:46:28qui disent
00:46:29« Nous ne voulons plus
00:46:30que la pire horreur de l'humanité
00:46:31recommence. »
00:46:32C'est Didier Malisto
00:46:33que vous aurez en face de vous
00:46:34et pas de logu,
00:46:35donc il connaît l'histoire.
00:46:36Alors donc,
00:46:37l'histoire, c'est ça.
00:46:38Et donc,
00:46:39qu'est-ce qui s'est passé ?
00:46:40Il s'est passé que,
00:46:41petit à petit,
00:46:42la démocratie,
00:46:43les démocraties européennes,
00:46:44elles sont minoritaires.
00:46:45Et vous avez
00:46:46des faits
00:46:47qui ne sont pas
00:46:48des faits.
00:46:49C'est-à-dire qu'il y a
00:46:50des démocraties européennes
00:46:51qui sont minoritaires.
00:46:52Et vous avez
00:46:53des faits minoritaires
00:46:54et des coalitions
00:46:55qui ne représentent
00:46:56presque plus les gens.
00:46:57Et donc,
00:46:58on le voit aujourd'hui en France,
00:46:59mais c'est vrai dans
00:47:00plein d'autres pays européens.
00:47:01Et même avec des coalitions
00:47:02de plus en plus minoritaires,
00:47:03on n'arrive même pas
00:47:04à faire des majorités.
00:47:05Bon,
00:47:06ça c'est le premier point.
00:47:07Parallèlement à ça,
00:47:08pourquoi l'extrême-droite monte
00:47:09et j'écoutais ce matin
00:47:10Fourquet sur France Info
00:47:12qui faisait une très bonne interview
00:47:13parce qu'il a sorti un bouquin
00:47:14sur le fait que
00:47:15le Rassemblement national
00:47:17aujourd'hui,
00:47:18c'est un vote d'adhésion
00:47:19et non plus un vote
00:47:20de contestation.
00:47:21Parce que les problèmes
00:47:22de frontières,
00:47:23d'identité,
00:47:24de sécurité,
00:47:25de travail,
00:47:27ne sont pas réglés
00:47:28par des gens raisonnables.
00:47:29Donc si vous avez
00:47:31des sociodémocrates
00:47:32qui vous disent
00:47:33il n'y a pas de problème,
00:47:34on est en temps de paix,
00:47:35le grand marché européen
00:47:36c'est super,
00:47:37tout le monde peut circuler,
00:47:38on est tous heureux,
00:47:39on est tous frères.
00:47:40Dans la réalité,
00:47:41ça ne se passe pas comme ça.
00:47:42Et comme ça ne se passe pas
00:47:44comme ça,
00:47:45et bien vous avez évidemment
00:47:46des partis contestataires
00:47:48qui deviennent des partis
00:47:49d'adhésion
00:47:50avec beaucoup de friction
00:47:52dans la population.
00:47:53Et comme je le disais,
00:47:54de toute façon,
00:47:55il y a une question
00:47:56démographique
00:47:57à l'échelle mondiale,
00:47:58quand on voit les flux
00:47:59de population,
00:48:00on sait que ça va augmenter.
00:48:01On sait que ça va augmenter.
00:48:02Donc ça, on s'en bouche les yeux.
00:48:03Jean-Marc,
00:48:04vous avez posé une question,
00:48:05moi j'aimerais, franchement,
00:48:06qu'on y apporte une réponse
00:48:07parce que ce problème,
00:48:08je trouve qu'il est réel.
00:48:09C'est-à-dire quoi ?
00:48:10C'est quoi la solution ?
00:48:11Ne les faites pas rentrer déjà.
00:48:12Ne les faites pas rentrer
00:48:13en France,
00:48:14vous n'aurez pas
00:48:15le droit d'asile.
00:48:16On peut annuler
00:48:17le droit d'asile
00:48:18et on peut dire
00:48:19on laisse les gens mourir
00:48:20dans la guerre.
00:48:21Non, mais ceux qui sont aux frontières,
00:48:22s'il y a un droit d'asile,
00:48:23on les fait rentrer.
00:48:24Mais c'est le cas
00:48:25de ces gens-là.
00:48:26Pas de tous.
00:48:27Ils n'ont pas tous
00:48:28le droit d'asile.
00:48:29Peut-être pas tous,
00:48:30mais une immense majorité.
00:48:31Et d'ailleurs,
00:48:32ils ne demandent pas à la France
00:48:33le droit d'asile
00:48:34puisqu'ils veulent aller
00:48:35en Grande-Bretagne.
00:48:36Ils arrivent d'un pays en guerre,
00:48:37ils sont sur le territoire français,
00:48:38ils peuvent demander
00:48:39le droit d'asile ou pas.
00:48:40Et ensuite,
00:48:42je pose la question
00:48:43qu'est-ce qu'on fait ?
00:48:44C'est quoi nos solutions ?
00:48:45Mais ce n'est majoritairement pas du tout
00:48:46des migrants qui demandent
00:48:47le droit d'asile.
00:48:48La majorité, c'est des migrants économiques.
00:48:49Mais si c'était le cas,
00:48:50on pourrait les renvoyer
00:48:51dans leur pays.
00:48:52Bon, allez, on va avancer.
00:48:53Mais ce n'est pas ce qu'on ne veut pas aujourd'hui.
00:48:54Non, là, ce n'est pas le cas
00:48:55sur ces gens-là.
00:48:56Bien sûr que si.
00:48:57Bah non, je vous le dis.
00:48:58Les gens qui viennent du Maghreb,
00:48:59c'est quoi ?
00:49:00Vous n'avez jamais parlé
00:49:01avec des migrants,
00:49:02je vous le dis à ce point.
00:49:03Moi, j'étais à Lampedusa,
00:49:05en Angleterre,
00:49:06c'est des gens qu'on ne peut pas renvoyer
00:49:08dans leur pays.
00:49:09Non, qu'on ne peut pas renvoyer.
00:49:10Il y a certains pays comme la Suisse,
00:49:11ils ont des médecins...
00:49:12Non, mais vous pouvez mentir aux gens
00:49:13qui regardent la télévision.
00:49:14Mais la majorité des migrants
00:49:15ne sont pas des migrants économiques.
00:49:16Vous pouvez mentir aux gens,
00:49:17il n'y a pas de problème.
00:49:18Mais ce n'est pas la vérité.
00:49:19Je voudrais qu'on parle de Donald Trump
00:49:20quand même juste avant de faire la pause
00:49:22avec ce qui s'est passé hier soir,
00:49:24bien évidemment,
00:49:25avec ce qui semble être clairement
00:49:26une deuxième tentative d'assassinat
00:49:28contre Donald Trump
00:49:29dans son club de golf.
00:49:30Les dernières infos.
00:49:32C'est dans son club de golf
00:49:34que Donald Trump aurait été visé
00:49:36une seconde fois en deux mois.
00:49:38Il est aux alentours de 14h00 local
00:49:40lorsque des agents du secret de service
00:49:42aperçoivent un individu,
00:49:44l'homme, armé et caché dans un buisson.
00:49:48Il était probablement entre 3 et 500 mètres.
00:49:51Mais avec un fusil à lunettes comme celui-là,
00:49:53ce n'est pas une longue distance.
00:49:55Repéré, l'individu va prendre la fuite.
00:49:58Un fusil AK-47 est retrouvé sur place
00:50:00ainsi que deux sacs à dos
00:50:02et du matériel d'enregistrement vidéo.
00:50:04Le suspect s'enfuit à bord d'une voiture noire
00:50:06avant que les autorités le retrouvent
00:50:08grâce à un témoin.
00:50:09Il s'agit de ce véhicule entouré en rouge.
00:50:14Nos procureurs préparent actuellement
00:50:16des mandats d'arrêt
00:50:17et une requête en détention provisoire
00:50:19contre le suspect.
00:50:20Il sera maintenu en détention.
00:50:23Les équipes du candidat républicain
00:50:25ont transféré à la presse
00:50:26des nouvelles de Donald Trump.
00:50:28Le candidat républicain assure être en sécurité
00:50:31et ne rien lâcher
00:50:32face à ceux qui sont contre lui.
00:50:34On est en direct avec le maître Pierre Hourcate
00:50:36qui est un des soutiens en France de Donald Trump.
00:50:38Bonjour maître, merci d'être en direct avec nous.
00:50:40D'abord, comment vous avez réagi en apprenant ça ?
00:50:45C'est surprenant parce qu'il est
00:50:47dans sa propriété de Mar-a-Lago
00:50:50qui est supposée être protégée.
00:50:51Il faut rappeler que les secrets de service,
00:50:53c'est à peu près 7000 agents aux Etats-Unis.
00:50:57Et de nouveau, une faille dans la sécurité.
00:51:02Et Donald Trump, deuxième tentative d'assassinat.
00:51:05Donc c'est assez surprenant et choquant.
00:51:08Beaucoup disent aujourd'hui
00:51:09que ça va sans doute servir Donald Trump dans la campagne.
00:51:13On a dit ça lors de la première tentative d'assassinat.
00:51:16Ça, je l'ignore.
00:51:18Kamala Harris fait une très bonne campagne.
00:51:20Il est possible en effet
00:51:22que la mythologie de Donald Trump,
00:51:25l'indestructible Donald Trump profite
00:51:28de cette tentative d'assassinat.
00:51:30Mais c'est difficile à dire à ce stade.
00:51:32Il reste encore une cinquantaine de jours avant l'élection.
00:51:35Donc c'est assez compliqué à déterminer.
00:51:37Comment vous expliquez qu'il y ait une telle haine
00:51:40contre Donald Trump ?
00:51:41Beaucoup disent également que c'est peut-être
00:51:43une certaine ambiance qui règne aux Etats-Unis,
00:51:45qui est alimentée par certains
00:51:47d'en faire le diable de Donald Trump.
00:51:49Oui, d'abord, Donald Trump a déjà été président
00:51:51pendant quatre ans.
00:51:52Donc on sait que ça n'est pas un dictateur.
00:51:54Pendant les quatre ans dans lesquels
00:51:56il a été président, il a fait de très bonnes choses
00:51:59au niveau économique et dans d'autres domaines.
00:52:02Il y a une relation amour-haine
00:52:05par rapport à Donald Trump aux Etats-Unis
00:52:08et en Europe.
00:52:10Et ce climat, je ne pense pas que ce soit ce climat
00:52:12qui ait motivé le potentiel assassin.
00:52:17Mais il est certain que le climat de cette campagne
00:52:19est extrêmement tendu.
00:52:21Merci beaucoup, maître Pierre Hourcane.
00:52:22Merci d'avoir été en direct avec nous.
00:52:23Une des questions qui se posent également,
00:52:25c'est cette faille dans la sécurité de Donald Trump.
00:52:27Puisque cet homme s'est quand même approché
00:52:29à moins de 300 mètres.
00:52:31C'est ce qu'ont expliqué hier les enquêteurs.
00:52:34Il s'est approché à moins de 300 mètres du président
00:52:36avec une arme, c'est-à-dire avec une Kalachnikov.
00:52:39Et il visait visiblement le président.
00:52:41Donc est-ce qu'il y a une faille
00:52:43et comment est protégé Donald Trump ?
00:52:45Regardez.
00:52:47C'est grâce aux agents du secret de service
00:52:49que le pire a certainement été évité.
00:52:52Les agents du secret de service
00:52:54qui étaient sur le terrain de golf
00:52:55ont fait un travail fantastique.
00:52:57Car depuis l'attaque contre Donald Trump le 13 juillet,
00:53:02la sécurité autour du candidat républicain
00:53:04a été largement renforcée.
00:53:08Cela s'est vu notamment avec cette image marquante,
00:53:10celle du candidat républicain le 21 août,
00:53:12derrière des vitres pare-balles.
00:53:16Depuis la première tentative d'assassinat contre lui,
00:53:18Donald Trump ne monte qu'à bord
00:53:20de véhicules blindés et résistants aux bombes.
00:53:22Cela inclut un cortège de plusieurs véhicules,
00:53:25dont des unités médicales d'urgence,
00:53:27prêtes à intervenir à tout moment.
00:53:29Lorsqu'il assiste à des réunions ou se déplace,
00:53:31des restrictions temporaires de vol
00:53:33sont fréquemment mises en place.
00:53:35Enfin, la cybersécurité
00:53:37constitue un enjeu majeur dans sa protection.
00:53:40Les agents du FBI et le secret de service
00:53:42surveillent constamment les menaces en ligne
00:53:44à son encontre.
00:53:46On est en direct avec Cyril Cardone,
00:53:47ancien officier de renseignement,
00:53:48président d'Arkane Risk.
00:53:49Bonjour, merci d'être avec nous.
00:53:51Moi, j'étais très surpris hier de voir,
00:53:53c'était presque minuit,
00:53:54la conférence de presse des forces de l'ordre,
00:53:56qui expliquait que tout était normal,
00:53:58que tout avait été bien respecté,
00:54:00les consignes étaient respectées.
00:54:01Or, on a un homme armé qui s'approche
00:54:03à moins de 300 mètres du président.
00:54:05Est-ce que, pour vous, il y a une faille
00:54:06dans la sécurité, une nouvelle fois,
00:54:08dans la sécurité de Donald Trump ?
00:54:10Alors, pour l'histoire de la sécurité,
00:54:13on va dire opérationnelle et la protection rapprochée,
00:54:16il faut imaginer, en fait,
00:54:18que c'est comme avant,
00:54:19quand on protégeait un village
00:54:20où on mettait des palissades.
00:54:22Dire que maintenant, il y a eu une faille,
00:54:24je ne suis pas certain,
00:54:25parce que, premièrement,
00:54:27l'environnement, qui est son golfe privé,
00:54:29fait à peu près 7 km de long,
00:54:31donc ce qui est excessivement compliqué à protéger.
00:54:34Deuxièmement, c'est quand même quelqu'un
00:54:36du secret de service qui a découvert l'arme,
00:54:38qui a fait feu,
00:54:39et que l'individu s'est du coup enfui.
00:54:41Troisièmement, il a été arrêté
00:54:43par la dénonciation de quelqu'un
00:54:45qui a vu la voiture circuler,
00:54:47donc l'alerte, on va dire,
00:54:49aux témoins a marché.
00:54:50Et enfin, c'est le cercle large de la sécurité,
00:54:53c'est-à-dire les autorités locales,
00:54:55les polices locales,
00:54:56qui ont arrêté l'individu.
00:54:57Donc, grosso modo,
00:54:59le système a quand même bien fonctionné,
00:55:01même si, effectivement,
00:55:02on peut toujours espérer
00:55:03mettre une bulle à 100% autour de quelqu'un,
00:55:05mais ça paraît très compliqué sur un golfe
00:55:08qui est quand même un champ entouré de forêt,
00:55:10et donc il faudrait des centaines de personnes
00:55:13à chaque fois.
00:55:14Si un homme armé puisse s'approcher
00:55:16à 300 mètres d'une personne
00:55:18qui est un ex-président
00:55:19et peut-être un futur président,
00:55:21ça ne vous choque pas plus que ça ?
00:55:24Je pense qu'il y a beaucoup de choses
00:55:26à prendre en compte,
00:55:27et qu'il y a aussi la personnalité
00:55:29de la personne à protéger,
00:55:31et il doit se sentir quand même
00:55:33parfois un peu invulnérable.
00:55:35Il est sur son lieu privé,
00:55:36il ne faut pas l'oublier,
00:55:37il est chez lui,
00:55:38donc même si on vide le golf club,
00:55:40il faut quand même se dire
00:55:43qu'il se croit chez lui
00:55:44et qu'il a besoin peut-être moins
00:55:47d'avoir de sécurité autour de lui,
00:55:48parce qu'il se sent rassuré.
00:55:50Cyril Cardone,
00:55:51si vous étiez un des conseillers
00:55:52en sécurité de Donald Trump,
00:55:53qu'est-ce que vous lui conseilleriez
00:55:55pour les prochaines semaines ?
00:55:57C'est-à-dire de faire
00:55:58de moins en moins de sorties publiques ?
00:56:01Comme je reviens dessus,
00:56:02l'aspect psychologique
00:56:03de l'autorité qu'on protège,
00:56:04elle prend un grand pas.
00:56:07Si l'individu veut jouer de cela
00:56:10et provoquer le risque,
00:56:11la sécurité est toujours
00:56:12obligée de s'adapter.
00:56:13Donc soit on augmente la sécurité,
00:56:15ce qui est possible,
00:56:16mais après ça nécessite sûrement
00:56:18des fonds, des investissements,
00:56:19il en a,
00:56:20mais une ressource étatique,
00:56:22puisque les secrets de service
00:56:23appartiennent à l'État américain.
00:56:25Et c'est sûr que si c'était moi,
00:56:27je l'inciterais à avoir
00:56:28de moins en moins de sorties privées,
00:56:30sachant que les sorties publiques,
00:56:31elles, elles sont peut-être mieux gérées
00:56:33avec la mise en place
00:56:34de moyens techniques, technologiques,
00:56:36peut-être plus de personnalité,
00:56:37plus de protection rapprochée
00:56:38autour de lui.
00:56:40En clair, les meetings aujourd'hui
00:56:42où il est protégé par des vitres blindées,
00:56:44ça présente moins de risque
00:56:45que lui quand il fait des sorties privées
00:56:47et que quand il va, par exemple,
00:56:48comme ce week-end,
00:56:49jouer dans son golf,
00:56:50c'est ce que vous voulez dire ?
00:56:51Oui, c'est ce que je veux dire.
00:56:53La sphère privée est toujours
00:56:55une problématique parce qu'on se sent bien.
00:56:57Et donc également pour la protection rapprochée,
00:56:59il est nécessaire de ne pas toujours
00:57:00mettre les mêmes équipes,
00:57:01qu'elles se sentent toujours
00:57:02sur le qui-vive
00:57:03et justement qu'elles soient
00:57:05dans un environnement
00:57:06qui soit toujours potentiellement menaçant,
00:57:08même si c'est privé
00:57:09et même si on croit qu'on est en sécurité.
00:57:11Merci beaucoup Cyril Cardone,
00:57:12ancien officier des renseignements
00:57:13et président d'Arkane Risks
00:57:14pour ces explications.
00:57:15On va faire une pause.
00:57:16On est très en retard, désolé.
00:57:17On va faire la pub,
00:57:18le CNews Info
00:57:19et puis ensuite, une honte.
00:57:20Voilà, il n'y a pas d'autre mot.
00:57:21J'ai essayé de trouver un autre mot,
00:57:22je n'ai pas trouvé,
00:57:23qu'on va vous révéler.
00:57:24C'est le pass culture
00:57:25qui est mis en place par le gouvernement
00:57:26permettait ce week-end
00:57:27d'aller à la fête de l'Huma.
00:57:28Donc pourquoi pas, effectivement.
00:57:29Mais en revanche,
00:57:30vous n'avez pas avec ce pass culture
00:57:39A tout de suite,
00:57:40en direct sur CNews.
00:58:09L'absence de l'accusé principal
00:58:10à son audience
00:58:11depuis la semaine dernière
00:58:12est une situation anormale
00:58:13selon l'un des avocats
00:58:14des partis civils.
00:58:15Gisèle Pellicot,
00:58:16elle, reste déterminée
00:58:17à mener son combat
00:58:18jusqu'au bout.
00:58:19Et puis, près de Grenoble,
00:58:20un Italien de 31 ans
00:58:21touché à la tête
00:58:22par des tirs de Kalachnikov
00:58:23est décédé hier
00:58:24vers 23h.
00:58:25Samedi soir,
00:58:26une fusillade a éclaté
00:58:27dans la commune de Fontaine.
00:58:28Un autre trentenaire
00:58:29a été blessé dans le dos.
00:58:30Il est connu
00:58:31des services de police
00:58:32pour des outrages,
00:58:33violences
00:58:34et usage de force.
00:58:35Il est décédé hier
00:58:37La victime décédée,
00:58:38elle, consommait du cannabis.
00:58:39Les auteurs des tirs
00:58:40sont toujours en fuite.
00:58:4111h37,
00:58:4238 même,
00:58:43déjà sur CNews.
00:58:44Merci d'être en direct avec nous.
00:58:45On va vous parler
00:58:46d'un coup de gueule.
00:58:47Un coup de gueule
00:58:48qui est posté
00:58:49par Roberto Surleo
00:58:50qui est le producteur
00:58:51de la comédie musicale
00:58:52Bernadette de Lourdes
00:58:53puisque, je vous le disais,
00:58:54le pass culture
00:58:55a permis,
00:58:56ce week-end,
00:58:57à ceux qui le souhaitaient
00:58:58d'aller à la fête
00:58:59de l'humanité.
00:59:00Ce qui rend
00:59:01le week-end
00:59:02le plus agréable
00:59:03de l'année.
00:59:05Ce qui, en soi,
00:59:06n'est pas condamnable
00:59:07du tout.
00:59:08Mais, en revanche,
00:59:09il l'empêcherait
00:59:10d'aller voir le spectacle
00:59:11Bernadette Soubirous.
00:59:12Roberto Surleo,
00:59:13bonjour.
00:59:14Merci d'être en direct
00:59:15avec nous.
00:59:16Vous avez poussé
00:59:17un coup de gueule
00:59:18ce week-end.
00:59:19Expliquez aux gens
00:59:20pourquoi vous avez poussé
00:59:21ce coup de gueule.
00:59:22Parce que, simplement,
00:59:23le spectacle
00:59:24que nous avons créé
00:59:25avec des producteurs
00:59:26comme Gilbert Coulier,
00:59:27Gad Elmaleh et d'autres
00:59:28qui est un gros spectacle
00:59:29historique
00:59:30qui parle des trois
00:59:31premières semaines
00:59:32durant la période
00:59:33des apparitions
00:59:34de cette dame
00:59:35que Bernadette voyait
00:59:36à Lourdes.
00:59:37Donc, on raconte ça.
00:59:38Ce spectacle-là,
00:59:39c'est dû refuser,
00:59:40cette année,
00:59:41le pass culture
00:59:42en empêchant, ainsi,
00:59:43quasiment 12 000
00:59:44à 13 000
00:59:45jeunes spectateurs
00:59:46de venir voir
00:59:47le spectacle.
00:59:48Car le rectorat
00:59:49de Versailles
00:59:50nous a dit
00:59:51que ça posait des questions
00:59:52quant à la laïcité.
00:59:53Et, en fait,
00:59:54il est là,
00:59:55le coup de gueule.
00:59:56C'est-à-dire,
00:59:57d'un côté,
00:59:58on n'est pas éligible
00:59:59parce qu'on remet
01:00:00en doute la laïcité
01:00:01autour de nous.
01:00:02On remet en doute
01:00:03la laïcité autour
01:00:04de ce spectacle.
01:00:05Et, là,
01:00:06ce week-end,
01:00:07avec de l'argent public,
01:00:08puisque le pass culture,
01:00:09c'est l'argent de nos impôts,
01:00:10vous pouviez aller
01:00:11à la fête de l'Humanité.
01:00:12Donc,
01:00:13quand vous allez voir
01:00:14un spectacle
01:00:15de la fête de l'Humanité,
01:00:16il y a des artistes
01:00:17que j'adore,
01:00:18certains de mes amis,
01:00:19cet argent-là,
01:00:20du pass culture,
01:00:21va financer
01:00:22le spectacle lui-même.
01:00:23Donc, en gros,
01:00:24ce spectacle
01:00:25de la fête de l'Huma
01:00:26a été, en partie,
01:00:27financé
01:00:28par votre argent,
01:00:29mon argent,
01:00:30alors qu'il a été refusé
01:00:31sur Bernadette de Lourdes.
01:00:32C'est un scandale,
01:00:33c'est vraiment,
01:00:34c'est scandaleux.
01:00:35Moi, je trouve ça
01:00:36répugnant,
01:00:37puisque, d'un côté,
01:00:38c'est pas respecter
01:00:39le monde de la culture.
01:00:40Un spectacle comme Bernadette,
01:00:41ça fait vivre directement
01:00:42150 personnes
01:00:43et indirectement
01:00:44de 300 à 400 personnes.
01:00:45Et, de l'autre côté,
01:00:46les meetings
01:00:47présents
01:00:48autour du concert,
01:00:49qui est
01:00:50qu'un prétexte, là,
01:00:51cette fois-ci,
01:00:52ont été financés,
01:00:53en partie,
01:00:54par l'argent public.
01:00:55– Pour être très clair, Roberto,
01:00:56sur le haut,
01:00:57pour que les gens comprennent bien,
01:00:58ce que vous reprochez,
01:00:59c'est pas forcément
01:01:00que le pass culture
01:01:01permette d'aller
01:01:02à la fête de l'Huma.
01:01:03C'est surtout
01:01:04la différence de traitement
01:01:05entre vous.
01:01:06– Mais si !
01:01:07Puisque, pour l'obtention
01:01:08de ce pass culture,
01:01:09pour être éligible,
01:01:10il ne faut pas
01:01:11qu'il y ait de prosélytisme.
01:01:12Donc, quand vous allez
01:01:13à la fête de l'Huma,
01:01:14même si vous allez voir
01:01:15Chaka Pong en concert,
01:01:16vous arrivez
01:01:17dans un environnement
01:01:18hautement politisé.
01:01:19Donc, cet argent-là,
01:01:20l'argent du pass culture,
01:01:21ne peut pas financer
01:01:22le concert
01:01:23de la fête de l'Huma.
01:01:24C'est-à-dire
01:01:25qu'il n'y a pas
01:01:26d'argent public.
01:01:27Il ne peut pas financer
01:01:28le concert
01:01:29de la fête de l'Huma.
01:01:31C'est ça qui me dérange.
01:01:32Pas que uniquement
01:01:33pour notre spectacle.
01:01:34Là, c'est vraiment scandaleux.
01:01:35C'est-à-dire que là,
01:01:36vous avez une commission,
01:01:37quelqu'un…
01:01:38Est-ce que vous savez
01:01:39comment on demande
01:01:40l'obtention
01:01:41de l'offre globale
01:01:42groupée
01:01:43du pass culture ?
01:01:44Vous allez simplement
01:01:45sur un site internet,
01:01:46vous rentrez votre demande
01:01:47et là, vous êtes face
01:01:48à un ordinateur.
01:01:49Donc, vous ne savez pas
01:01:50qui va traiter
01:01:51votre demande derrière.
01:01:52Et vous pouvez
01:01:53à peine
01:01:54appeler
01:01:55ce qu'est
01:01:56votre spectacle.
01:01:57Mais moi, j'imaginais
01:01:58que derrière,
01:01:59des gens allaient
01:02:00se renseigner.
01:02:01Nous, on a une revue
01:02:02de presse, vraiment,
01:02:03je veux dire,
01:02:04avec beaucoup de modestie,
01:02:05extraordinaire,
01:02:06trois pages dans le monde.
01:02:07On ne peut pas dire
01:02:08que le monde
01:02:09soit très proche
01:02:10de l'Église.
01:02:11Des articles
01:02:12dans le monde entier,
01:02:13justement.
01:02:14Et là,
01:02:15après que nous ayons demandé
01:02:16à maintes reprises
01:02:17d'avoir une réponse
01:02:18pour cette abstention,
01:02:19puisqu'on ne nous envoyait
01:02:20pas de réponse,
01:02:21on reçoit un courrier
01:02:22nous disant
01:02:23« Bernadette Delourde
01:02:24a fait un chantat
01:02:25laïcité ».
01:02:26Et de l'autre côté,
01:02:27ce même Passe Culture
01:02:28finance le concert
01:02:29de la fête de l'Huma.
01:02:30C'est juste improbable.
01:02:31Quand vous allez
01:02:32à la fête de l'Huma,
01:02:33vous allez avoir
01:02:34des politiques
01:02:35qui interviennent,
01:02:36des distributions
01:02:37de flyers.
01:02:38C'est politisé.
01:02:39Je me mettais
01:02:40à la place
01:02:41d'un gamin
01:02:42de 15-16 ans
01:02:43qui n'a peut-être
01:02:44pas encore
01:02:45cette conscience politique,
01:02:46qui se pose
01:02:47des questions
01:02:48ou comme beaucoup de jeunes,
01:02:49malheureusement,
01:02:50qui se fichent
01:02:51de la politique
01:02:52mais qui veulent aller voir
01:02:53un DJ électro,
01:02:54un groupe rock
01:02:55qu'ils aiment,
01:02:56ils vont se retrouver
01:02:57plongés
01:02:58dans un endroit
01:02:59hautement politisé
01:03:00avec des idées
01:03:01de gauche,
01:03:02il n'y a pas de problème
01:03:03avec ça,
01:03:04avec des idées
01:03:05d'extrême gauche.
01:03:06Là, ça pose
01:03:07un peu plus de problème
01:03:08mais je ne peux pas
01:03:09me permettre de juger.
01:03:10En revanche,
01:03:11notre argent…
01:03:12Pourquoi ce mesure
01:03:13pour vous Roberto ?
01:03:14Roberto,
01:03:15pourquoi pour vous
01:03:16ce deux poids
01:03:17deux mesures ?
01:03:18Pourquoi vous c'est non
01:03:19et eux c'est oui ?
01:03:20Je vais vous le dire
01:03:21tout simplement
01:03:22parce qu'il y a
01:03:23beaucoup de choses
01:03:24qui sont groupées
01:03:25pour permettre à des jeunes
01:03:26de venir ensemble
01:03:27donc à une école
01:03:28de se voir financée
01:03:29par le pass culture,
01:03:30le pass pour plusieurs
01:03:31centaines de personnes,
01:03:32c'est plus simple
01:03:33que de faire
01:03:34des demandes individuelles
01:03:35donc ma société étant
01:03:36à Boulogne-Biancourt,
01:03:37je dépends du rectorat
01:03:38de Versailles
01:03:39et je pense
01:03:40qu'il y a eu
01:03:41un raccourci,
01:03:42enfin je pense,
01:03:43je sais que c'est ça,
01:03:44ils se sont dit
01:03:45ok,
01:03:46Bernadette de Lourdes,
01:03:47c'est sans doute
01:03:48les écoles
01:03:49avec des élèves
01:03:50dans des écoles
01:03:51qui se demandent
01:03:52on ne va pas
01:03:53leur accorder,
01:03:54c'est simplement ça,
01:03:55c'est vraiment
01:03:56les deux écoles
01:03:57donc ces accusations
01:03:58lourdes
01:03:59mais que je vais
01:04:00porter jusqu'au bout
01:04:01parce qu'on a fait
01:04:02un recours
01:04:03dans les règles de l'art
01:04:04et on n'a toujours
01:04:05pas de réponse,
01:04:06imaginez-vous,
01:04:07je citais cet exemple,
01:04:08demain,
01:04:09Emile Zola
01:04:10qui sera encore
01:04:11vivant de nos jours,
01:04:12sort un bouquin
01:04:13qui s'appelle
01:04:14Lourdes,
01:04:15ça existait,
01:04:16un pamphlet
01:04:17contre Lourdes,
01:04:18il y a quelqu'un
01:04:19de la commission
01:04:20qui a fait cette demande
01:04:21pour qu'une école
01:04:22puisse acheter
01:04:23500 bouquins
01:04:24d'un certain
01:04:25Emile Zola
01:04:26écrivant un bouquin
01:04:27Lourdes,
01:04:28le gars va dire
01:04:29non ça s'appelle
01:04:30Lourdes,
01:04:31on ne finance pas,
01:04:32donc on choisit
01:04:33pour vous,
01:04:34vous n'allez pas
01:04:35voir ce film,
01:04:36vous n'allez pas
01:04:37lire ce livre,
01:04:38vous n'allez pas
01:04:39voir ce spectacle
01:04:40ou vous allez voir
01:04:41la fête de l'UMA,
01:04:42on vous aide,
01:04:43allez on finance
01:04:44vos billets,
01:04:45c'est pas normal,
01:04:46il y a quelque chose
01:04:47qui ne fonctionne pas,
01:04:48c'est une subvention,
01:04:49c'est des rentrées
01:04:50d'argent
01:04:51pour la fête
01:04:52de l'Humanité,
01:04:53c'est pas normal,
01:04:54c'est pas logique,
01:04:55quand c'est une
01:04:56sphère privée,
01:04:57que la production
01:04:58paye
01:04:59des artistes
01:05:00pour venir
01:05:01et que des gens
01:05:02achètent leur place
01:05:03pour aller boire,
01:05:04là je n'ai aucun souci,
01:05:05ils arrivent dans
01:05:06l'environnement
01:05:07qu'ils veulent,
01:05:08en revanche,
01:05:09cet argent doit aller
01:05:10à la culture
01:05:11et sans
01:05:12prosélytisme.
01:05:13C'est très clair,
01:05:14merci beaucoup
01:05:15Roberto Solo,
01:05:16merci.
01:05:17Merci,
01:05:18merci d'avoir été
01:05:19avec nous,
01:05:20on va parler de la fête
01:05:21de l'Humanité
01:05:22justement sur un plan
01:05:23plus politique,
01:05:24cette fois avec François Ruffin
01:05:25qui semble être la nouvelle
01:05:26bête noire
01:05:27des Insoumis,
01:05:28regardez ce qui s'est passé
01:05:29ce week-end.
01:05:30François Ruffin hué,
01:05:34Raphaël Arnaud ovationné,
01:05:36la fête de l'Humanité
01:05:37ce samedi a été
01:05:38le théâtre de règlement
01:05:39de compte.
01:05:40Lors du débat,
01:05:41le député de la Somme
01:05:42a reconfirmé son désaccord
01:05:43avec Jean-Luc Mélenchon
01:05:44qu'il accuse d'abandonner
01:05:46une partie de la classe rurale
01:05:47au profit des jeunes
01:05:48et des quartiers.
01:05:49Peut-on unir
01:05:50les classes populaires ?
01:05:51C'est la première question,
01:05:52comment on le fait ?
01:05:53Mais il y a une première question
01:05:55qui est,
01:05:56veut-on les unir ?
01:05:57Et là,
01:05:58j'ai un désaccord
01:05:59moral et électoral
01:06:00profond
01:06:01dans la durée
01:06:02avec Jean-Luc Mélenchon
01:06:03et la France Insoumise.
01:06:05La réponse des militants
01:06:06est immédiate.
01:06:07C'est un manque
01:06:08de soutien
01:06:09anti-fasciste !
01:06:10C'est un manque
01:06:11de soutien
01:06:12anti-fasciste !
01:06:14Le leader Insoumis
01:06:15a répondu à François Ruffin
01:06:16en stand interposé
01:06:17lors de son meeting
01:06:18organisé samedi.
01:06:19Ce sont les quartiers populaires
01:06:21qui, dans leur majorité,
01:06:22ont voté.
01:06:24C'est eux
01:06:26qui, au deuxième tour,
01:06:28ont sauvé la République.
01:06:30Ce travail,
01:06:32nous l'assumons.
01:06:33Un désaccord
01:06:34qui remonte déjà
01:06:35au 4 juillet dernier
01:06:36où l'ex-Insoumis
01:06:37avait annoncé
01:06:38son départ de l'FI.
01:06:39Et il persiste
01:06:40en sortant un nouveau livre
01:06:41mercredi dernier,
01:06:42Itinéraire,
01:06:43Ma France en entier,
01:06:44pas à moitié,
01:06:45dans lequel il critique
01:06:46ouvertement la stratégie
01:06:47de l'FI.
01:06:48Il dénonce notamment
01:06:49une campagne au faciès.
01:07:09De leur côté,
01:07:10les élus Insoumis
01:07:11s'insurgent et dénoncent
01:07:12une logique de destruction
01:07:13à l'encontre
01:07:14de Jean-Luc Mélenchon.
01:07:45sur des idées
01:07:46on va dire
01:07:47souverainistes.
01:07:48C'était une ligne
01:07:49qui est portée
01:07:50par François Ruffin.
01:07:51Deux lignes,
01:07:52une ligne souverainiste
01:07:53et une ligne,
01:07:54on parle,
01:07:55comme il l'a dit,
01:07:56à la France des tours
01:07:57et des bourgs.
01:07:58Après les élections
01:07:59de 2022
01:08:00et notamment
01:08:01la législative,
01:08:02qu'a fait Jean-Luc Mélenchon
01:08:03qui est tout sauf idiot,
01:08:04c'est un bon politique,
01:08:05il a regardé
01:08:06la carte électorale,
01:08:07il a vu
01:08:08où la France Insoumise
01:08:09était forte.
01:08:10Elle était forte
01:08:11dans les quartiers
01:08:12et notamment
01:08:13il a regardé
01:08:14avec le reste.
01:08:15Et évidemment,
01:08:16moi qui ai beaucoup sillonné
01:08:17la France,
01:08:18vous le savez,
01:08:19pour des documentaires,
01:08:20pour des reportages,
01:08:21etc.,
01:08:22je faisais des émissions
01:08:23qui s'appelaient
01:08:24La France Oubliée,
01:08:25notamment,
01:08:26j'ai rencontré partout
01:08:27dans les villes,
01:08:28dans les villages,
01:08:29dans tous les bassins d'emplois
01:08:30désindustrialisés,
01:08:31ben oui,
01:08:32il y a le Rassemblement National,
01:08:33la gauche ne leur parle plus.
01:08:34Alors après,
01:08:35on peut se boucher les yeux
01:08:36là aussi,
01:08:37on peut dire
01:08:38ça n'existe pas,
01:08:39c'est contre Jean-Luc Mélenchon
01:08:40voire Arnaud.
01:08:41Qu'est-ce qu'il a fait ?
01:08:42Il a fait un petit fascisme.
01:08:43Non mais,
01:08:44moi,
01:08:45ma famille a fui le fascisme
01:08:46en Sicile,
01:08:47c'est installé en Tunisie
01:08:48qui était à l'époque
01:08:49un protectorat.
01:08:50Je peux aussi parler
01:08:51un peu du fascisme,
01:08:52de voir ces jeunes cons,
01:08:53parce que là,
01:08:54je vais pousser mon coup de gueule moi,
01:08:55ces petits fils de bourgeois
01:08:57qui viennent prendre,
01:08:59faire le grand soir,
01:09:00tout plein de trémolos,
01:09:02les fascistes partout,
01:09:03et qui ne veulent pas parler aux ouvriers,
01:09:05qui ne veulent pas parler aux pauvres
01:09:07parce que ça pue,
01:09:08et qu'ils sentent mauvais,
01:09:09qu'ils n'ont pas de dents,
01:09:10ben moi je trouve ça scandaleux.
01:09:11Et ce qui s'est passé
01:09:12à la fête de l'Humanité,
01:09:13la bien nommée fête de l'Humanité,
01:09:15face à l'Unita,
01:09:17où je suis aussi allé en Italie,
01:09:18à Tura,
01:09:19parce qu'elle est partout dans le monde,
01:09:21ce qui s'est passé est une honte,
01:09:23est un scandale.
01:09:24Moi j'ai applaudi Jacques Kigelin
01:09:26il y a des années,
01:09:28à la fête de l'Humanité,
01:09:29c'était d'autres valeurs
01:09:30qui étaient transmises.
01:09:31Gautier Lebret est en direct avec nous,
01:09:32journaliste politique avec nous.
01:09:34Bonjour Gautier,
01:09:35François Ruffin,
01:09:36Nouvelle Bête Noire.
01:09:37Vous venez d'entendre le coup de gueule
01:09:38de Didier Maisto,
01:09:39en fait,
01:09:41les médias qui ont pu être d'accord
01:09:42avec les Insoumis,
01:09:43aujourd'hui,
01:09:44ne comprennent pas ce qui se passe.
01:09:45Oui,
01:09:46et puis je rappelle les multiples purges,
01:09:47la dernière aux dernières législatives.
01:09:49On a purgé Alexis Corbière,
01:09:50on a purgé Raquel Garrido,
01:09:52Clémentine Autain aussi a changé de groupe
01:09:54et a rejoint les écologistes.
01:09:56Et elle a dit d'ailleurs
01:09:57une phrase intéressante
01:09:58dans une interview
01:09:59il y a quelques jours,
01:10:00Clémentine Autain,
01:10:01elle dit il faut arrêter de croire
01:10:02que seuls les médias
01:10:03diabolisent la gauche.
01:10:05Et c'était aussi un leitmotiv
01:10:07au moment des législatives
01:10:09cibler les médias
01:10:10qui auraient diabolisé la gauche.
01:10:11Mais la gauche,
01:10:12elle s'est diabolisée toute seule
01:10:13en refusant d'appeler au calme
01:10:15pendant les émeutes
01:10:16en tentant d'aller même
01:10:17récupérer sur place,
01:10:18on se souvient de ce député
01:10:19qui tente d'aller récupérer sur place
01:10:21les émeutiers
01:10:22et qui se fait même agresser
01:10:23par les émeutiers
01:10:24parce qu'il ne voulait pas
01:10:25être récupéré par la France insoumise.
01:10:26La gauche,
01:10:27elle s'est diabolisée toute seule
01:10:28en refusant,
01:10:29en tout cas la France insoumise,
01:10:30de qualifier l'attaque du Hamas
01:10:32d'attaque terroriste.
01:10:34Et le reste de la gauche
01:10:35qui se dit républicaine,
01:10:37s'est diabolisée
01:10:38en allant pactiser
01:10:39avec le nouveau Front Populaire
01:10:41pour sauver un siège de député.
01:10:43D'ailleurs,
01:10:44François Hollande a réagi
01:10:45à ce qu'a dit François Ruffin
01:10:46en disant,
01:10:47François Ruffin dénonce de l'intérieur
01:10:48ce qu'on dénonce de l'extérieur,
01:10:49mieux votard que jamais.
01:10:50Il dit mieux votard que jamais
01:10:51en parlant de François Ruffin.
01:10:52Mais enfin,
01:10:53François Hollande,
01:10:54il n'est pas mieux placé non plus.
01:10:55Ancien président de la République
01:10:57qui va aller s'allier
01:10:58à Jean-Luc Mélenchon
01:10:59avec les frondeurs
01:11:00qui ont pourri son quinquennat
01:11:02pour être élu député.
01:11:04Alors oui, certes,
01:11:05ça marche,
01:11:06il a été élu député.
01:11:07Mais la question morale,
01:11:08c'est faut-il aller s'allier
01:11:09avec la France Insoumise ?
01:11:10Quand Éric Ciotti va s'allier
01:11:12avec le Rassemblement National,
01:11:14qu'est-ce qu'on peut entendre
01:11:15de cette gauche
01:11:16qui va s'allier
01:11:17avec la France Insoumise
01:11:18qui fait cent fois pire,
01:11:19qui dit mille fois pire
01:11:20que le RN depuis deux ans
01:11:23avec deux stratégies
01:11:24qui s'opposent en tous points ?
01:11:25Écoutez, oui,
01:11:26il n'y a pas de surprise.
01:11:27La Révolution dévore toujours ses enfants.
01:11:29Donc François Ruffin subit
01:11:31ce qu'il a quelque part aussi cautionné
01:11:33en s'alliant avec la France Insoumise
01:11:35jusqu'à peu.
01:11:36Merci beaucoup,
01:11:37Gautier Lebrec,
01:11:38journaliste politique.
01:11:39Merci d'avoir été en direct avec nous.
01:11:40Dans un instant,
01:11:41c'est Sonia Mabrouk.
01:11:42On se retrouve demain en direct
01:11:43à partir de 10h35 sur CNews.
01:11:44Merci pour votre fidélité.
01:11:45A demain et d'ici là,
01:11:46soyez prudents.

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