Morandini Live (Émission du 11/09/2024)

  • il y a 3 jours
Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00Mercredi 11 septembre 2024, Morandini Live numéro 1493 sur CNews, première chaîne Info de France à 10h35.
00:00:12Bonjour et bienvenue en direct.
00:00:14A la une, Matteo, le jeune homme qui a tué Camilia en faisant une roue arrière à Valoris et qui a été remis en liberté, va-t-il aller dès ce midi en prison ?
00:00:24La chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Aix-en-Provence examine l'appel du parquet de Grasse et rendra sa décision aujourd'hui à 11h45 et nous la vivrons en direct.
00:00:34Contrairement au parquet et au juge d'instruction qui avaient demandé la mise en détention provisoire du jeune homme, le juge d'application des peines avait en effet décidé de le laisser en liberté sous contrôle judiciaire.
00:00:46Réponse donc à 11h45 pour savoir si cette décision est cassée ou pas et nous serons en direct.
00:00:52Et justement, à quelques kilomètres de Valoris, à Nice, une jeune femme a été poignardière en pleine rue par un inconnu alors qu'elle regagnait son domicile vers 22h.
00:01:01En fait, l'homme n'aurait pas supporté que la jeune fille refuse ses avances.
00:01:05Les faits se sont produits dans le nord de la ville, dans un quartier résidentiel et désormais, sur place, la peur est présente.
00:01:12On n'est plus épargnés et je pense qu'il faut que maintenant, on fasse quelque chose parce que ça commence à devenir récurrent.
00:01:22Moi, il m'arrive souvent d'aller manger chez ma fille, je rentre à 22h, 21h30, 22h. Maintenant, je n'irai plus, j'ai peur.
00:01:31Louis Boyard renouvelle ses graves accusations contre Marine Le Pen dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux.
00:01:37Le député insoumis répète en effet des propos qui lui valent pourtant d'être convoqués par la justice, mais visiblement, il s'en fiche.
00:01:44Il évoque donc une nouvelle fois les partisans de Marine Le Pen en affirmant que ce sont des militants du Rassemblement National qui arpentent les rues pour commettre des crimes racistes.
00:01:55Rien que ça.
00:01:56On a reçu une plainte de Marine Le Pen.
00:01:58Marine Le Pen ?
00:01:59Marine Le Pen.
00:02:00C'est la raciste, celle qui s'allie avec Macron, celle qui est au tribunal dans un mois pour détournement de fonds publics ?
00:02:04Eh oui, j'ai reçu le courrier du tribunal. Apparemment, Marine Le Pen veut qu'on aille faire une sortie ensemble.
00:02:08Ce n'est pas une partie de plaisir, mais je vais quand même vous raconter l'histoire.
00:02:10Après le match France-Maroc, il y avait eu des violences racistes.
00:02:13Et j'avais tweeté ça.
00:02:15Marine Le Pen avait déjà menacé de porter plainte contre moi.
00:02:17Mais ce n'est pas pour ses propos qu'elle porte plainte contre moi.
00:02:19C'est pour les propos suivants que j'ai tenus.
00:02:21Le matin, ces militants votent pour vous.
00:02:23Le soir, ils arpentent les rues pour commettre leurs crimes racistes.
00:02:26Portez plainte, vous ne m'empêcherez jamais de le dire.
00:02:28Vous êtes la candidate de ces milices qui ont du sang sur les mains.
00:02:32J'ai raison, c'est bien.
00:02:33Voilà, une violence incroyable dans la bouche de ce député.
00:02:36On va avoir l'occasion d'y revenir et d'en débattre.
00:02:38Kamela Harris et Donald Trump se sont durement affrontés cette nuit lors d'un débat télévisé au ton très offensif,
00:02:43s'accusant mutuellement de mentir.
00:02:45Les deux candidats, qui ne s'étaient jamais retrouvés face à face,
00:02:48ont rapidement fait de ce débat à Philadelphie une foire d'emploi sur l'économie, l'avortement ou encore l'immigration.
00:02:55Deux extraits, simplement, dont vous allez entendre parler toute la journée.
00:02:58Tout d'abord, Donald Trump, qui affirme que certains migrants mangent des chiens et des chats dans certains villages.
00:03:04Ce qu'ils ont fait à notre pays, c'est de permettre à des millions et des millions de personnes de venir.
00:03:10Voyez ce qu'il se passe dans les villages américains,
00:03:13des petits villages dont on ne parle jamais, par Aurora ou Springfield,
00:03:16des petits villages dont personne ne parle.
00:03:19Quelle honte ce qu'il se passe là-bas.
00:03:21À Springfield, les migrants mangent les chiens et les chats.
00:03:26Les chiens et les chats des Américains.
00:03:34C'est ce qui se passe dans notre pays, c'est une honte.
00:03:36Voilà, ça c'est un extrait qui est très commenté aujourd'hui sur les réseaux sociaux.
00:03:40Deuxième extrait, Kamala Harris, cette fois qui explique que pour elle, Donald Trump est un homme dangereux.
00:03:45Si vous voulez savoir qui est vraiment l'ancien président, parlez à des anciens collègues.
00:03:50Son ancien chief of staff a dit qu'il avait dégradé la constitution des Etats-Unis.
00:03:55Son ancien conseiller en sécurité dit qu'il est dangereux et qu'il n'est pas prêt au poste.
00:04:03D'autres ont dit que cette nation ne survivrait pas à un nouveau mandat Trump.
00:04:09Et quand on entend ce type de discours, quand on a des problématiques qui concernent le peuple américain,
00:04:16dont on ne parle même pas, je pense que cela est très clair.
00:04:19Président Trump, vous avez une minute.
00:04:21Merci, parce que quand j'entends ça, moi je ne suis pas comme eux, je les ai virés.
00:04:29Alors bon, je leur ai montré la porte, ils ont fait un mauvais travail.
00:04:33Eux, ils n'ont viré personne.
00:04:35Voilà, et après le débat, la méga-star de la pop américaine Taylor Swift a annoncé à ses 283 millions de followers sur Instagram
00:04:43qu'elle votera pour la candidate démocrate Kamala Harris lors de l'élection présidentielle.
00:04:48Car elle se bat, dit-elle, pour les causes et les droits auxquels je crois.
00:04:52Retour en France et on le sait, de plus en plus d'appartements ou de villas sont cambriolés.
00:04:56Mais ce ne sont pas les seules victimes.
00:04:58Les propriétaires de péniches sont également des victimes de voleurs et ils sont obligés de renforcer la sécurité.
00:05:04Au pied de la Bastille à Paris, le port de l'Arsenal, où se trouvent des péniches qui, depuis quelque temps, sont victimes d'intrusions.
00:05:13Toujours fermé, sachant qu'on a pas mal de visites.
00:05:17Très souvent pour faire la fête et qui sont parfois détériorées.
00:05:22Je me suis fait cambrioler deux fois.
00:05:24Une fois, on m'a pris un sac avec mes affaires, ordinateur et montre.
00:05:30Et une deuxième fois, on m'a pris mes papiers avec forcément de l'argent.
00:05:34On a relevé l'escalier qui était ici, on l'a fixé.
00:05:38Parce que des fois la nuit, il y avait des gamins qui montaient et qui venaient boire des coups.
00:05:43Par exemple, il y a une dizaine d'années, quand j'ai pris ce bateau, tout était fermé à partir de 10h.
00:05:48Comme dans un jardin pour enfants.
00:05:50À 10h, à 8h, on ferme.
00:05:52Tandis que là maintenant, le ponton est ouvert.
00:05:54À droite, c'est ouvert.
00:05:55À gauche, c'est ouvert.
00:05:56Tout le monde va, tout le monde rentre.
00:05:58Sans aide ni effectif de sécurité supplémentaire de la part de la mairie de Paris,
00:06:03les propriétaires de ces bateaux optent pour des caméras de surveillance et surtout de l'entraide.
00:06:09Une petite alarme, mais la plupart des gens, là c'est mon voisin, sont là.
00:06:14Donc on s'aide entre nous.
00:06:16Tous les systèmes habituels, la caméra, la vidéo, le son, la lumière.
00:06:20Et puis on est solidaires aussi, il y a une question de solidarité.
00:06:23Ces intrusions dans les lieux privés sont passibles de 3 ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende.
00:06:30Allez, direction Nantes maintenant.
00:06:32Nantes qui espère rouvrir dans les prochaines semaines sa cathédrale,
00:06:35quatre ans après un terrible incendie qui avait fait de très gros dégâts la situation sur place.
00:06:41Quatre ans après l'incendie de la cathédrale de Nantes, tout a été refait, consolidé, dépollué.
00:06:48Les ouvriers ont aspiré tout le plomb projeté par le feu
00:06:51et apporté par des dizaines d'années de pollution atmosphérique.
00:06:55Ici, les joints sont nettoyés un à un et restaurés autour de la clé de voûte.
00:07:00Les voûtes, les pieds, les piliers, à n'importe quel endroit, en fait, il y avait du plomb
00:07:06puisque avec les courants d'air, la pollution s'est répartie partout,
00:07:11aussi bien près de l'incendie qu'au niveau de la source de l'incendie que plus loin.
00:07:16Quand je vous dis du sol au plafond, c'était un grand ménage.
00:07:18Les vitraux, les orgues, la façade sont les prochains grands chantiers avec le réseau électrique
00:07:24et les capteurs et futures caméras de surveillance et de levée de doute qui seront installées.
00:07:29Et puis enfin, comme tous les jours, un mot sur l'actualité télé avec cet événement
00:07:32qui arrive sur la plateforme Amazon le 18 octobre prochain.
00:07:35Il s'agit de la première série qui raconte l'histoire de la télé-réalité en France.
00:07:40Vous vous en souvenez, tout a débuté en 2001 par une émission sur M6 qui s'appelait Loft Story,
00:07:45une émission qui a fait scandale à l'époque.
00:07:47Cette série sur Amazon vous propose d'entrer dans les coulisses de cette émission.
00:07:51Voici les toutes premières images de la série qui s'appelle Cult
00:07:55et vous allez reconnaître des acteurs qui interprètent les rôles de Lohana, Jean-Edouard
00:07:59ou encore celles qui mènent la danse.
00:08:01Alexia Larosse-Joubert.
00:08:05Ça va être un carton, j'en suis sûr.
00:08:07On a besoin d'une pointure.
00:08:08Je ne suis peut-être pas une pointure, mais je suis une machine de guerre.
00:08:11Casting.
00:08:12On va avoir besoin de bras, là.
00:08:14J'appelle qui ?
00:08:15Tout le monde.
00:08:16Toutes les couleurs de l'arc-en-ciel, tous les âges, tous les territoires.
00:08:18Le casting, c'est la France. Allez !
00:08:21Moi, quand je vais voir le casting vidéo, il faut que j'ai...
00:08:24un coup de chaud.
00:08:26On arrête tout.
00:08:28Qu'est-ce qui a merdé ?
00:08:29Voyeur, malsain, abétissant.
00:08:32On est en avance sur notre temps, apparemment.
00:08:33On change le concept en émission de dating.
00:08:35Les candidats seront là pour trouver l'amour.
00:08:37Lohana.
00:08:38C'est bon, ça, Love Story ?
00:08:39Loft, Loft Story.
00:08:41C'est juste une fille qui galère et ça, il y a tout le monde qui peut s'identifier.
00:08:45Les Américains ont amour pour ça, disent le buzz.
00:08:48J'arrive dans trois minutes, là. Ils sont toujours dans la piscine ?
00:08:51En direct.
00:08:52C'est une blague ?
00:08:53On va se prendre le CSA en pleine gueule.
00:08:55Il y aura un avant et après, Love Story croit en moi.
00:08:59C'est un peu chaud, quand même, non ?
00:09:00Mais ils savent qu'il y a des caméras.
00:09:02La télévision française a-t-elle encore une morale ?
00:09:06Ce qui vous choque, c'est qu'on vous a montré une jeunesse qui vous ressemble pas.
00:09:09Cinq.
00:09:10On a un impact sur des millions de gens.
00:09:11Quatre.
00:09:12T'as pas fait de sacrifice, toi ?
00:09:13Trois.
00:09:14Deux.
00:09:16Un.
00:09:18Voilà, ça s'appelle Kult.
00:09:19Ce sera le 18 octobre sur Amazon.
00:09:22Ça raconte les coulisses de Love Story.
00:09:23Ça nous a tous marqués.
00:09:24En particulier, cette scène de la piscine dont Kevin Vatan ne s'est toujours pas remis.
00:09:28Les tops et les flops d'audience.
00:09:29C'est parti.
00:09:32Hier soir en Access, la bataille a été très rude entre TF1 et France 3.
00:09:36Le 19-20 de la 3 a repris la tête du classement à 2,4 millions, suivi de près par le feuilleton de la 1.
00:09:41Demain, nous appartient.
00:09:43Sur France 2, n'oubliez pas les paroles de Nagui reléguées à la 3e place.
00:09:46Sur France 5, c'est à vous de dépasser encore une fois tout juste le million.
00:09:52À 20h hier soir, la nouvelle formule du journal d'Anne-Sophie Lapix, ce qui dure désormais une heure,
00:09:56décroche déjà sur France 2 à seulement 3,5 millions, face à 5,2 millions pour l'édition de TF1 assurée par Gilles Boulot.
00:10:03C'est une grosse déception pour la 2, d'autant qu'après 20h30, le journal tombe même à moins de 3 millions.
00:10:08Sur M6, scène de ménage est 3e. La 4e place est attribuée à Quotidien sur TMC, qui est stable à 1,3 million.
00:10:17À 21h hier soir, pour sa dernière partie, Quotidien sur TMC est parvenu à repasser la barre des 2 millions.
00:10:21Et sur C8, TPMP est 2e.
00:10:26En Prime, France 3 a encore une fois pu compter sur le succès de Michel Bernier dans la série La Stagiaire,
00:10:30qui est arrivé en tête à 3,7 millions, devant cent d'un million de téléspectateurs Koh-Lanta sur TF1, qui est en baisse.
00:10:37Le doc de France 2 au cœur des Jeux est 3e, et largement devant la série de M6, 9-1-1, qui est toujours en grosse difficulté, à seulement 1,5 million.
00:10:44Mister Audience vous dit à demain.
00:10:48Allez, je vous présente mes invités qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi.
00:10:51Gantch, Laurent Aucan, bonjour.
00:10:52Bonjour.
00:10:53Merci d'être avec nous, journaliste éditorialiste chez Frontières Média.
00:10:55Maître Muriel Wackling-Melki, bonjour.
00:10:57Bonjour.
00:10:58Merci également d'être avec nous.
00:10:59Vous êtes également, en plus d'être avocate, présidente de l'organisation juive.
00:11:02Michel Fayard, bonjour.
00:11:03Vous êtes politologue, et puis Valérie Barny, bonjour.
00:11:05Bonjour.
00:11:06Présidente, citoyen responsable et conseiller municipal à Surennes.
00:11:10On va commencer avec Valoris, puisqu'on va savoir dans un peu moins d'une heure si le jeune homme qui a tué Camilia en faisant une roue arrière,
00:11:18vous vous en souvenez à Valoris, et bien si ce jeune homme qui avait été remis en liberté contre l'avis du parquet, contre l'avis du juge d'instruction,
00:11:26et bien s'il va aller finalement en prison, puisqu'un appel a été formulé devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Aix en Provence,
00:11:34et bien le verdict sera rendu tout à l'heure à 11h45.
00:11:37Nous le vivrons d'ailleurs en direct dans cette émission.
00:11:40On va retrouver tout de suite Célia Barraud, journaliste police-justice à CNews.
00:11:44Bonjour Célia.
00:11:45Merci d'être avec nous.
00:11:46Vous étiez hier là-bas, à Aix-en-Provence, pour écouter à la fois les différents avocats.
00:11:53Tout d'abord, ça s'est déroulé comment hier, l'audience ?
00:11:56Eh bien, l'audience a duré un peu moins d'une heure.
00:12:00Le jeune homme n'avait pas pour l'obligation de venir.
00:12:04Il pouvait être représenté par son avocat, mais il a fait le choix de se confronter à la justice, de se confronter aussi à la presse.
00:12:12De nombreux journalistes étaient présents.
00:12:14Le jeune homme à la barre, avec une voix tremblante, a expliqué que le lieu où s'est déroulé l'effet, c'était une route qu'il connaissait très bien.
00:12:22Il empruntait souvent cette itinéraire.
00:12:25Il a expliqué que cela faisait longtemps qu'il n'avait pas emprunté sa moto.
00:12:29Il s'agit d'une moto quand même très nerveuse.
00:12:32Il a qualifié son engin de très nerveux.
00:12:35Mais c'est quand même une moto bridée pour laquelle il avait le bon permis de conduire.
00:12:41Il était en règle.
00:12:42Et je vous le rappelle, ses analyses étaient négatives à la consommation d'alcool, mais aussi à la consommation de stupéfiants.
00:12:49C'est une audience sur laquelle nous ne sommes pas rentrés dans les détails sur l'effet.
00:12:54Mais le jeune homme de 19 ans qui est étudiant en IUT à Nice est revenu quand même sur l'effet.
00:13:01Il a expliqué que la cabrure de sa moto était involontaire.
00:13:08Il a expliqué qu'il a essayé de se déboîter pour doubler les véhicules qui étaient sur cette route.
00:13:15Il a fait un dépassement, un dépassement qui a été jugé non conforme au code de la route par le président de la Cour d'appel d'Aix-en-Provence.
00:13:22Mais lorsqu'il a passé la seconde, sa moto s'est levée et il n'a plus été maître de son véhicule.
00:13:29Mais il a percuté Camilia à ce moment-là et le corps de la fillette a été projeté sur une vingtaine de mètres.
00:13:36Quels sont les arguments qui ont été évoqués pour lui éviter d'aller en prison ?
00:13:41Conduisent ces avocats ?
00:13:44Du côté de la défense, on explique que ce jeune homme ne va plus remonter sur un engin motorisé,
00:13:52qu'il ne souhaite plus refaire de la moto puisqu'il est très choqué.
00:13:55Il explique qu'il est très traumatisé, qu'il ne dort plus depuis ce drame et qu'il ne souhaite plus reprendre la route.
00:14:02Mais l'avocat général explique qu'il faut le placer en détention provisoire
00:14:06puisque même si son permis de conduire lui a été retiré,
00:14:10l'avocat général craint qu'il y ait un renouvellement de l'infraction
00:14:13et qu'il recommette ce dépassement qui n'était pas conforme au code de la route.
00:14:18Et on a parlé également d'une accélération impulsive, excessive.
00:14:23Donc il y a beaucoup d'éléments qui ont été confrontés hier durant cette audience.
00:14:28Nous allons connaître cette décision en fin de matinée, vers 11h45, on l'espère pour votre émission Jean-Marc.
00:14:35Il faudra connaître aussi les motivations de cette décision puisque, je vous le rappelle,
00:14:39le JLD, à la suite de sa garde à vue, avait décidé de le placer sous contrôle judiciaire.
00:14:44Il y a plusieurs critères pour placer quelqu'un en détention provisoire.
00:14:49Mais l'avocat général n'a retenu qu'un seul critère pour ce jeune homme,
00:14:56c'est celui du renouvellement, donc de l'infraction.
00:14:59En matière délictuelle, il est impossible de retenir le critère de trouble à l'ordre public,
00:15:04un critère qui est retenu en matière criminelle.
00:15:07Et justement, l'avocat général a expliqué que le futur ministre de la Justice
00:15:11devra se pencher sur cette question, sur ce critère pour placer les gens en détention provisoire
00:15:18lorsqu'il s'agit d'un domicile routier.
00:15:20Puisque même si c'est valable en matière criminelle, ce n'est pas valable en matière délectuelle.
00:15:26Et il faut que le législateur se penche sur ce critère, notamment en matière domicile routier.
00:15:31– Merci beaucoup Célia, on vous retrouve tout à l'heure à 11h45
00:15:33parce qu'on va essayer d'avoir en direct dans cette émission le verdict et de le commenter
00:15:36parce que c'est important de comprendre ce qui se passe.
00:15:38Merci Célia et à tout à l'heure.
00:15:40Maître, moi j'ai besoin de comprendre autre chose sur le plan purement judiciaire quand même.
00:15:44Comment on peut expliquer que vous avez le parquet qui demande sa mise en détention,
00:15:48vous avez le juge d'instruction de grâce qui demande sa mise en détention
00:15:51et vous avez un juge qui dit, ben non, il reste libre.
00:15:54– C'est toute la force de notre droit et de notre procédure pénale qui prévoit justement…
00:15:58– C'est la force ou la faiblesse ?
00:16:00– C'est une force en soi parce qu'elle est supposée garantir les droits de la défense
00:16:05et donc nous, en tant qu'avocats, même si nous sommes régulièrement aussi du côté des victimes,
00:16:10nous considérons que c'est une force du droit.
00:16:12Après, la traduction en fait dans les faits, dans le quotidien,
00:16:17c'est que ce pouvoir revient à un seul magistrat finalement
00:16:21et c'est là où effectivement il y a peut-être une évolution à prévoir.
00:16:25C'est compliqué de laisser une telle décision entre les mains d'un seul homme ou d'une seule femme
00:16:29qui va décider si oui ou si non, placement en détention.
00:16:32Moi, je serais plus favorable à un collège en fait, pour qu'on puisse en discuter
00:16:36et pour qu'il puisse y avoir véritablement un débat entre des magistrats
00:16:39et que ce soit une décision collégiale qui décide ou non le placement en détention.
00:16:42– Mais juste, ce que j'ai besoin de comprendre,
00:16:44c'est là on va avoir la décision aux heures 45, la nouvelle décision,
00:16:46qu'est-ce qui peut faire que la décision change au fond ?
00:16:48Ça veut dire que c'est juste un avis personnel ?
00:16:51– Ah non, pas du tout.
00:16:52– Parce que les éléments sont les mêmes ?
00:16:53– Les éléments sont les mêmes mais ils vont être portés à la connaissance de plusieurs magistrats
00:16:57puisque la chambre d'instruction, c'est une chambre collégiale,
00:17:00donc il y a plusieurs magistrats qui vont décider ou non de se maintenir
00:17:04sous contrôle judiciaire ou le placement en détention.
00:17:06Et donc c'est le deuxième degré en fait.
00:17:09– Oui mais c'est des avis personnels, puisque les éléments sont les mêmes.
00:17:13– Oui bien sûr, mais la justice reste une appréciation humaine.
00:17:16Jean-Marc, la réalité de notre droit c'est celle-ci,
00:17:19elle est rendue, la justice est rendue par les hommes,
00:17:21ça reste une justice humaine avec des textes de droit qui sont là
00:17:24pour donner une espèce de ligne.
00:17:28Et lorsque l'on demande à une justice d'être plus ferme, d'être moins laxiste,
00:17:31à qui on pose cette question, avec qui on a ce type d'exigence,
00:17:35on l'a bien envers des êtres humains que sont les magistrats.
00:17:38Donc oui bien sûr, et pour reprendre ce que disait votre journaliste,
00:17:43le point de savoir s'il faut faire évoluer le droit,
00:17:46pour savoir si en matière d'homicide routier,
00:17:49qui sont des délits et non pas des crimes,
00:17:52il faut prendre en considération le trouble excessif à l'ordre public,
00:17:56c'est-à-dire est-ce qu'il y a eu une telle indignation dans la société ?
00:18:00Est-ce que…
00:18:01– La réponse est oui là, sur ce cas-là, la réponse est oui, sans hésiter.
00:18:04– La réponse est oui.
00:18:05– Sur l'indignation, je ne parle pas de…
00:18:07– Sur l'indignation, il faudrait le prendre en considération
00:18:09et c'est vrai qu'on a tellement d'inflation de ces morts par délit routier,
00:18:16pour l'instant on est sur des délits,
00:18:18qu'il faut véritablement que les législateurs se posent la question
00:18:20et qu'il y ait des débats au Parlement pour qu'on sache si oui ou sinon
00:18:23on fait évoluer notre droit sur ce point-là.
00:18:25– En tout cas on aura l'occasion d'y revenir et d'en débattre tous ensemble
00:18:27tout à l'heure à 11h45 puisqu'on devrait avoir la décision en direct dans cette émission,
00:18:32donc on y reviendra dans un instant.
00:18:33On va partir maintenant pas très loin de Valoris puisqu'on va partir à Nice
00:18:36et un drame s'est déroulé puisqu'une jeune fille a été poignardée 10 fois en pleine rue.
00:18:41Selon les informations de nos confrères du Figaro,
00:18:44cette jeune femme a été poignardée vers 22h
00:18:48parce qu'elle aurait simplement refusé les avances d'un homme
00:18:51qu'elle ne connaissait pas dans la rue et il n'aurait pas supporté ce refus.
00:18:54Regardez notre reportage sur place.
00:18:57– À première vue, la vie semble paisible dans ce quartier niçois.
00:19:01Pourtant, à la une du journal local, les faits divers sont quotidiens.
00:19:05Le dernier en date, l'agression au couteau d'une étudiante de 23 ans vendredi soir.
00:19:10Depuis chez lui, Alain a tout entendu.
00:19:14– De mon balcon, j'ai entendu crier et c'est donc là qu'on s'est aperçu
00:19:18que c'était une agression et pas une dispute.
00:19:21On croyait que c'était une agression, une agression pour l'arracher le collier
00:19:25mais la première personne qui est venue a dit elle saigne.
00:19:28Donc on s'est dit c'est plus grave que ça.
00:19:31– Dans la ville, les discussions tournent souvent autour de ces multiples agressions.
00:19:36L'inquiétude gagne les habitants.
00:19:39– On n'est plus épargnés et je pense qu'il faut que maintenant
00:19:44on fasse quelque chose parce que ça commence à devenir récurrent.
00:19:49– Moi il m'arrive souvent d'aller manger chez ma fille,
00:19:52je rentre à 22h, 21h30, 22h, maintenant je n'irai plus, j'ai peur.
00:19:58– Face à ce sentiment d'insécurité grandissant,
00:20:01les syndicats de police locaux demandent plus de fermeté.
00:20:04– Il va falloir songer vraiment maintenant à ce que le port d'armes blanches
00:20:08soit systématiquement, et c'est ce qu'on demande dans notre choc d'autorité,
00:20:13soit systématiquement assortie d'une peine.
00:20:16On contrôle quelqu'un, il a un couteau sur lui, une peine,
00:20:19dissuasive, comme ça on pourra peut-être à terme endiguer le phénomène.
00:20:24– Le pronostic vital de la victime de 23 ans,
00:20:26touchée à l'épaule et à l'une des jambes, n'est pas engagée.
00:20:29Une enquête a été ouverte.
00:20:31– Alors on ne va pas commenter précisément ce qui s'est passé à Nice
00:20:34parce que la justice mène son enquête.
00:20:37Mais ce qui m'intéresse dans ce reportage, c'est d'entendre la vie des gens dans la rue
00:20:41et ils vous disent, on est en train de changer nos habitudes.
00:20:43Il y avait cette dame qui vous dit, moi je ne vais plus aller manger chez ma fille
00:20:46parce que j'ai peur.
00:20:47C'est ça aujourd'hui la France.
00:20:48– Oui, mais quand en face on a un ministre de la Justice sortant du pont Moretti
00:20:53qui explique qu'il y a un sentiment d'insécurité dans ce pays,
00:20:57on se moque des Français en leur disant que ce qu'ils voient, ils ne le voient pas,
00:21:01ce qu'ils ressentent, ils ne le ressentent pas, et ce qu'ils vivent, ils ne le vivent pas.
00:21:04Aujourd'hui on est dans un pays où on est passé de 370 000 crimes et délits graves
00:21:08à 550 000 en moins de 10 ans à peu près.
00:21:12Qu'est-ce qui s'est passé ? Personne ne fait rien.
00:21:15Il y a le côté de la justice laxiste dont on parle souvent.
00:21:18Moi il y a un corps que je chargerai pas, c'est la police,
00:21:21parce qu'eux font leur travail comme ils peuvent, avec les moyens qu'ils peuvent.
00:21:25On a une justice laxiste, on a un énorme problème avec l'immigration,
00:21:29je suis désolé d'en parler parce qu'il y a quand même…
00:21:31– Ça n'a pas du tout été évoqué dans le sujet.
00:21:33– Oui, mais je vais vous donner juste un chiffre,
00:21:35c'est que les personnes étrangères d'origine africaine
00:21:38commettent 7,7 fois plus de crimes et délits que les français.
00:21:42Et ça c'est les chiffres du ministère de la justice.
00:21:44– Ça, ça fait rager en Valérie Barnier.
00:21:45– Oui, je suis désolé, ça c'est des chiffres du ministère de la justice.
00:21:47– Évidemment, parce qu'on ne connaît pas l'individu, la police ne l'a pas attrapé,
00:21:51donc à un moment donné, toujours stigmatiser l'immigration systématiquement,
00:21:57je pense que ce n'est pas un bon message pour toutes les personnes qui viennent en France,
00:22:02qui respectent les lois de la République, et qui travaillent en France,
00:22:06qui créent des richesses, et à un moment donné, il faut arrêter ce langage,
00:22:11toujours unilatéral, qui stigmatise beaucoup de nos concitoyens aujourd'hui.
00:22:16– Pourquoi est-ce que quand on va en Pologne, en Hongrie, en Serbie, en Croatie,
00:22:21les femmes peuvent se balader la nuit très tard ?
00:22:24Parce que ce sont tous des pays qui n'ont pas subi l'immigration de masse,
00:22:27et c'est toujours la même variable, et on le voit dans tous les pays
00:22:31où l'immigration est massive, la criminalité explose, la délinquance explose.
00:22:36– Alors j'ai envie de vous dire, excusez-moi du peu, l'immigration,
00:22:39on peut dire tout ce qu'on veut de l'immigration, qu'on peut la lier aussi à l'insécurité,
00:22:43mais regardez, ce jeune qui a tué Camilia, il n'est pas issu de l'immigration,
00:22:48jusqu'à preuve du contraire, donc à un moment donné, je pense que systématiquement…
00:22:51– À part que c'est un accident. – Oui, c'est un accident.
00:22:53– C'est un accident de la route.
00:22:54– J'entends, c'est un accident de la route, mais il l'a quand même tué,
00:22:56quoi qu'il arrive, il l'a tué, voilà.
00:22:58C'est un délit, c'est condamné par la loi, on est d'accord.
00:23:01Donc à un moment donné, moi j'estime que l'immigration a ses bienfaits.
00:23:06– Mais ce problème de la sécurité, il vient où d'après vous alors ?
00:23:08– Non, moi je dis que… – Parce qu'il existe, il existe.
00:23:10– Mais évidemment qu'il existe, mais il explose aussi parce que je pense
00:23:14qu'on a un problème aussi de moyens, moi je le dis avec beaucoup de puissance,
00:23:18un moyen de nos services de sécurité qui ne sont pas tout le temps,
00:23:22et systématiquement ils n'ont pas le nombre nécessaire pour pouvoir…
00:23:27– Oui mais la sécurité elle augmente de toute façon, et justement,
00:23:29enfin c'est un cercle vicieux, il faut plus de policiers, plus de gendarmes,
00:23:32parce que la sécurité augmente.
00:23:33– Je suis d'accord avec vous M. Mordini.
00:23:34– Ce n'est pas parce qu'il y a moins de gendarmes qu'il y a plus d'insécurité.
00:23:36– Je suis assez d'accord, moi j'ai envie de dire sur ça,
00:23:38c'est qu'on est aujourd'hui dans une société hyper violente,
00:23:41qui est congrénée aussi par la télé, les films un petit peu violents…
00:23:48– On va reculer avec ça, franchement, ça franchement à une époque on disait
00:23:52c'est les jeux vidéo, vous allez sortir que c'est la faute de la télé, des séries télé,
00:23:57franchement, excusez-moi, c'est un peu des tartes à la crème.
00:24:00– Ça y joue un petit peu, moi je pense que ça y joue un petit peu.
00:24:03– Mais non, franchement, Michel Fayad là-dessus ?
00:24:06– Je pense qu'il faut interroger les jeunes filles
00:24:08qui se baladent dans la rue et dans les métros.
00:24:10– Elles ont peur ? On les connait, on leur parle, on a nos amis,
00:24:14on a nos copines qui sont là, vous leur posez la question,
00:24:16elles ont peur aujourd'hui quand elles se promènent.
00:24:18– Mais justement, et leur demander par qui elles sont agressées,
00:24:20on aura une réponse claire, je pense que la plupart des agressions
00:24:24sont le fait de personnes d'origine étrangère.
00:24:27Très clairement, je veux dire, dans la rue ce sont ces personnes
00:24:30et dans les métros ce sont ces personnes.
00:24:32– Il n'y a pas que ces personnes, il faut aussi apporter de la nuance,
00:24:35il n'y a pas que ces personnes.
00:24:36– L'écrasante majorité comme c'est dit.
00:24:38– Vous en avez des statistiques sur le métro à Paris ?
00:24:40– Maître là-dessus, puisque vous êtes la seule femme sur ce plateau,
00:24:42cette peur vous la ressentez ?
00:24:44– Alors, vous savez que je prône les sports de défense et de self-combat,
00:24:48on avait eu cet échange sur votre plateau, donc il faut qu'on s'adapte,
00:24:53il faut qu'on évolue et vous demandiez justement au début de votre intervention,
00:24:57vous disiez, est-ce qu'on est en train de changer,
00:24:58est-ce que la société est en train d'évoluer ?
00:25:00Ok, il faut apprendre à se défendre, ça c'est le premier point.
00:25:02Après, savoir si l'insécurité qu'on constate au quotidien
00:25:06est le fait seul et unique de l'immigration, ma réponse c'est non.
00:25:10Évidemment qu'il y a un problème avec l'immigration,
00:25:12je pense qu'on en a largement parlé, qu'on l'a largement pointé,
00:25:15pas toute l'immigration, une partie de l'immigration,
00:25:17une partie peut-être importante, qu'il faut contrôler la qualité,
00:25:20le profil des personnes qu'on autorise ou non à rentrer sur notre territoire national.
00:25:24Et ne pas garder tout le monde, peut-être les renvoyer quand elles font des fautes,
00:25:27parce qu'on voit des gens qui ont fait 12, 13, 14, 15 infractions.
00:25:31Quand j'ai démarré au barreau, il y a quand même quelques années de ça maintenant,
00:25:35il y avait Charles Pasqua qui avait eu une idée à l'époque,
00:25:38qui avait fait un tollé, qui était de dire,
00:25:41une personne qui a la double nationalité, si elle commet des délits,
00:25:44elle repart au pays.
00:25:45Ils appellent ça la double peine et ça a été supprimé.
00:25:48Ça avait fait un tollé.
00:25:50Aujourd'hui, ça revient finalement, on commence à réfléchir à cette option.
00:25:54Peut-être une évolution importante.
00:25:58On va faire le CNews Info et puis après je vais vous faire réagir sur autre chose,
00:26:03je vais vous faire réagir sur cette photo que vous allez voir.
00:26:05Vous la voyez, c'est le club de trois de foot qui a partagé cette photo.
00:26:10Vous voyez que les genoux sont floutés.
00:26:12Les genoux de ce joueur de 17 ans sont floutés.
00:26:15Il est de confession musulmane et le club de trois a décidé,
00:26:18en postant cette photo, de flouter pour respecter la confession musulmane de ce jeune homme.
00:26:23Ça a fait scandale.
00:26:24Le club de foot a finalement retiré cette photo.
00:26:26On va en parler dans un instant.
00:26:27Le CNews Info sommeille à la midi.
00:26:33Après une hospitalisation hier, Dominique Pellicot dispensait d'audience aujourd'hui
00:26:37en raison de son état de santé.
00:26:39Son avocate a demandé une expertise médicale pour savoir si son client,
00:26:43le principal accusé du procès des viols de Mazan, sera en état d'être interrogé demain.
00:26:48Michel Barnier enquête d'un nouveau gouvernement, pas d'un remaniement,
00:26:53après sa rencontre avec les macronistes hier.
00:26:56Le nouveau Premier ministre déjeunera ce midi à Reims avec les députés du groupe Horizon.
00:27:01Et puis vous découvrez ces images dévoilées par l'armée israélienne.
00:27:05Vous allez les voir dans un instant.
00:27:08Des images du tunnel étroit dans lequel Tzahal dit avoir retrouvé six corps d'otages
00:27:12assassinés par le Hamas il y a une dizaine de jours dans le sud de la bande de Gaza.
00:27:17Évidemment, ce ne sont pas ces images.
00:27:19Vous l'aurez remarqué.
00:27:23Merci beaucoup Sommeil à la midi.
00:27:25Désolé pour ce petit problème d'images.
00:27:27On va donc maintenant vous parler d'une autre image.
00:27:29C'est celle qui a été postée par ce club de foot qui s'appelle l'Estac A3,
00:27:33qui a partagé une série de clichés mettant à l'honneur des joueurs
00:27:36sélectionnés en équipe de France U19, et notamment son défenseur de 19 ans
00:27:40qui s'appelle Anis Ouzénadji.
00:27:42Et sur l'une des photos, vous le voyez, les genoux du footballeur de confession musulmane
00:27:45ont été floutés au préalable.
00:27:47C'est une pratique de plus en plus répandue par les jeunes musulmans
00:27:51qui visent à dissimuler ce qu'ils appellent leur arroi.
00:27:54C'est la partie du corps qu'il convient de cacher entre le nombril et le genou
00:27:58pour les hommes, pour respecter l'appui de leur islamique.
00:28:01Et si vous allez sur les réseaux sociaux, vous voyez des vidéos justement
00:28:04où des jeunes musulmans vous expliquent comment cacher cette partie du corps.
00:28:08Regardez une qu'on a prise au hasard sur TikTok.
00:28:11Je m'adresse à tous mes rêves qui sont musulmans.
00:28:13Je viens de trouver une technique, enfin je ne l'ai pas trouvée,
00:28:15c'est quelqu'un qui me l'a dit, pour cacher sa holla,
00:28:17sans payer des cachaolas qui coûtent hyper cher là.
00:28:19Regardez, je vous montre, c'est hyper pratique.
00:28:21Bref les gars, la technique elle est super simple.
00:28:23Ce que vous faites, c'est que vous prenez un cycliste et vous le descendez
00:28:25jusqu'en bas des genoux comme ça, et vous prenez votre short
00:28:27et vous le remontez au-dessus du nombril.
00:28:29Bon là, je le tiens parce qu'il est petit, mais si vous avez un grand,
00:28:31ça suffit largement. C'est grave bien.
00:28:33Pour 5 euros, vous pouvez la cacher facilement.
00:28:35Voilà, et on a donc ce club qui a décidé de respecter cette règle
00:28:40dans un premier temps, avant qu'il y ait, je l'ai dit, une levée de bouclier
00:28:42et que finalement il fasse marche arrière.
00:28:44Dire qu'on devrait être en train de penser à comment on va faire
00:28:47pour coloniser Mars, et on s'occupe de cacher ses genoux
00:28:51pour plaire à la religion islamique.
00:28:53Non mais il y a un vrai problème, c'est l'emprise islamique
00:28:58qui est absolument sans limite dans ce pays,
00:29:00avec la bénédiction de l'extrême gauche
00:29:02qui considère le musulman comme le nouveau lumpen proletariat.
00:29:05Ils ont abandonné les ouvriers pour considérer que c'est les musulmans.
00:29:08Mais c'est de la soumission de faire ça, par exemple ?
00:29:10Bien sûr que c'est de la soumission, c'est de la soumission à l'islam.
00:29:12Donc aujourd'hui, on va devoir cacher sur les...
00:29:14C'est un club de football qui, sur les photos officielles
00:29:17qu'elle met sur Twitter, floute les genoux.
00:29:19On est en train de devenir fou.
00:29:21Et cette extrême gauche, qui est bouffeur de curés,
00:29:24qui a passé les 150 dernières années à insulter le christianisme,
00:29:27aujourd'hui, je la vois, elle se met à quatre pattes devant l'islam.
00:29:30Et c'est honteux.
00:29:31A quel point on va laisser l'emprise islamique
00:29:33prendre du pouvoir en France ?
00:29:35Quelles sont les limites ?
00:29:37Est-ce qu'on va devoir obliger demain toutes les femmes à se voiler
00:29:39parce que ça fait peur ?
00:29:41A-t-il commis un crime ou un délit ?
00:29:43Pas du tout.
00:29:44Donc à un moment donné...
00:29:45Il n'y a pas de crime et de délit.
00:29:46Là, en fait, c'est une question civilisationnelle.
00:29:48Non mais je comprends ce que vous dites.
00:29:50Oui, on peut s'interroger.
00:29:53On peut s'interroger sur le point de savoir
00:29:55qu'est-ce qui pousse ce club, finalement, à flouter.
00:29:57Je suis assez d'accord avec vous.
00:29:58Il y a deux pistes.
00:29:59La première piste, c'est évidemment l'antrisme.
00:30:00C'est la piste la plus évidente.
00:30:01Et la deuxième piste, c'est le financement du club.
00:30:03Moi, je veux savoir qui finance.
00:30:05Je veux savoir qui finance, à qui ça répond, effectivement,
00:30:07ce floutage de ses genoux.
00:30:09Je posais la question de la soumission.
00:30:11Est-ce que c'est une forme de soumission ?
00:30:12C'est une forme de soumission.
00:30:13C'est une forme de soumission.
00:30:14On sait qu'il y a un antrisme majeur de l'islamisme
00:30:16au sein des clubs de foot, au sein des clubs de sport.
00:30:19C'est une réalité aussi.
00:30:21Et on voit bien que ça finit par fonctionner.
00:30:24La problématique évidente, c'est que ce sont des jeunes.
00:30:27Ce sont des très jeunes.
00:30:28Ce sont des gamins entre 16 et 17 ans.
00:30:30Ils n'ont pas encore complètement formé.
00:30:32Ils n'ont pas encore leur recul.
00:30:33Ils ne sont pas encore en mesure de savoir
00:30:35si c'est bon pour eux ou si ce n'est pas bon pour eux.
00:30:37Ils n'ont pas ça.
00:30:38Et ceux qui sont leurs référents,
00:30:39ce sont leurs entraîneurs ou les responsables du club.
00:30:42Quand les responsables du club font cela,
00:30:44ils leur passent un message et ils les orientent dans une direction.
00:30:46Il reste à savoir si c'est ce qu'on veut pour notre jeunesse.
00:30:48C'est une jeunesse française.
00:30:49Moi, je ne la considère pas comme une jeunesse différente.
00:30:51Je ne la considère pas comme une jeunesse qui est exclue de la société.
00:30:54C'est une jeunesse française et il faut s'interroger
00:30:56pour savoir si ces personnes-là sont motivées
00:30:59véritablement parce qu'elles sont en phase de soumission.
00:31:02Est-ce qu'elles sont financées par des financements étrangers
00:31:05et le Qatar et le reste qui cherchent véritablement
00:31:08à faire de l'antrisme et à faire de l'islamisme
00:31:10au sein de nos institutions et en touchant notre jeunesse en priorité ?
00:31:13Ce sont des questions qu'il faut poser.
00:31:15Il ne faut pas se cacher.
00:31:16Et puis, il ne faut pas avoir peur de dire les choses aussi.
00:31:18Il ne faut pas avoir peur d'y réfléchir.
00:31:20Il faut être ouvert.
00:31:21Vous allez rébarder ? Est-ce qu'elle vous choque cette photo ?
00:31:23Alors, je comprends.
00:31:24Moi, personnellement, elle ne me choque pas.
00:31:25Vous trouvez cela normal en France qu'on cache le genou d'un joueur ?
00:31:28Encore une fois de plus, c'est l'exercice de son culte.
00:31:31Moi, je pense qu'on est dans un pays laïc jusqu'à preuve du contraire.
00:31:34Et à un moment donné, tant que ce garçon n'a pas commis de crime ni de délit...
00:31:39Ça n'a rien à voir avec un crime ou un délit.
00:31:42Ce n'est pas le garçon qui est pointé.
00:31:43Je suis en train d'essayer de vous expliquer que ce gamin-là,
00:31:46je suis presque certaine qu'il n'a pas la conscience exacte de ce pour quoi il est en train de rentrer.
00:31:50Non, je ne le sais pas.
00:31:51Je vous dis juste qu'il est très jeune.
00:31:53Mais moi, ce n'est pas lui.
00:31:55Ce n'est pas lui le problème.
00:31:56C'est le club le problème.
00:31:57Non, c'est le club qui diffuse cette photo floutée.
00:31:59C'est de ça dont je parle.
00:32:01Vous vous interrogez sur le club et les financements.
00:32:03Les financements et la volonté.
00:32:05Mais moi, je suis choqué que vous ne soyez pas choqué, excusez-moi Valérie Barny.
00:32:08Ça ne vous choque pas de voir un club qui se soumet à la religion musulmane ?
00:32:12Parce que c'est ça.
00:32:13La réalité, c'est ça.
00:32:14C'est un club français.
00:32:16Un club à trois qui est en train de se soumettre à la religion musulmane,
00:32:19qui dit qu'il ne faut pas montrer son genou.
00:32:21Et le club se soumet.
00:32:23Et ça ne vous choque pas ?
00:32:24En France, en 2024 ?
00:32:26Non, comme je dis, le club est libre aussi de faire ce qu'il veut.
00:32:31Non, il y a une soumission.
00:32:33Il y a un message qui est envoyé à la société, excusez-moi.
00:32:35Je ne pense pas qu'il se soumette à la religion musulmane.
00:32:37Je pense qu'il se soumet à l'islamisme.
00:32:39C'est un petit peu différent, Jean-Marie.
00:32:41Il se soumet à une lecture.
00:32:43Une lecture très pratique.
00:32:45Je vais vous amener un élément parce qu'on va regarder ce que dit la Fédération française de foot sur ce dossier.
00:32:48Parce qu'on avait fait un reportage il y a quelques temps qui expliquait tout ça.
00:32:51Regardez.
00:32:52On voit tes genoux.
00:32:53Qu'est-ce que tu fais là ?
00:32:54Non, mais je n'ai pas d'autre solution.
00:32:55Mais regarde, regarde ce que j'ai moi.
00:32:56Voilà.
00:32:57Ce n'est pas mieux comme ça ?
00:32:58C'est un phénomène de plus en plus fréquent.
00:33:00La volonté de se vêtir pour cacher les genoux.
00:33:03Des tenues de plus en plus présentes dans les matchs amateurs.
00:33:06Il y a eu, c'est vrai, une recrudescence en fin d'année dernière des signalements de comportement qui n'étaient pas conformes.
00:33:16Et le président de la Ligue du football amateur, Vincent Volorg, a adressé une lettre rappelant les grands principes qui sont aussi les valeurs du football.
00:33:27Parce que les valeurs de la République, dans lesquelles on inclut naturellement la laïcité, sont aussi les valeurs du football.
00:33:36Pour éviter une montée du phénomène, la Fédération française de football a décidé de rappeler les règles en vigueur.
00:33:42Il vous est rappelé que ces équipements ne pouvaient être autorisés que pour une raison médicale avérée.
00:33:47Ces équipements, s'ils sont autorisés par la commission médicale fédérale, ne sauraient être portés avec des signes ostensibles visibles d'appartenance.
00:33:55Tels qu'interdits par nos statuts.
00:33:57Le refus d'ôter ou de cacher la tenue ou le signe ostensible doit conduire à une application stricte de la règle.
00:34:03Les sanctions réglementaires et disciplinaires doivent alors être engagées.
00:34:07Si un joueur ne respecte pas la tenue du règlement de la Fédération française de football, il risque de ne pas participer à la rencontre.
00:34:14En cas de refus, de quitter le terrain, le match ne pourra se jouer.
00:34:18Michel Fayad, je parlais de soumission du club.
00:34:22Absolument, parce que le sport est censé unir les gens.
00:34:25Et là, en faisant de la sorte, on favorise la différence.
00:34:29Et la différence, c'est du séparatisme.
00:34:31On veut qu'il y ait deux peuples sur le sol français.
00:34:34C'est le but des islamistes que vous citiez.
00:34:36Et je pense qu'aujourd'hui, il faut utiliser le sport pour unir les gens.
00:34:40Pour qu'on soit un seul et même peuple.
00:34:42Et non pas qu'il y ait deux peuples qui se regardent, qui vivent séparément.
00:34:45Et qui donnent une image aux jeunes, comme quoi il n'y a pas un peuple en France, mais deux.
00:34:50Pour vous, c'est un club qui a peur ?
00:34:52Ou c'est un club qui veut faire passer un message ?
00:34:54Ou les deux d'ailleurs ?
00:34:55Passer un message, je ne crois pas que le club est un club islamiste.
00:34:58Mais je pense que le club s'est soumis à cette volonté islamiste d'imposer le fait qu'il y ait deux nations sur le territoire français.
00:35:06Et je le répète, deux nations sur le territoire français, ça conduit tôt ou tard à la guerre civile.
00:35:10Donc le sport doit être là pour éviter cette guerre civile.
00:35:14Éviter qu'il y ait deux peuples qui se regardent l'un en face de l'autre.
00:35:17Et essayer d'unir les jeunes, unir les gens.
00:35:19Et donner ce message d'unité de la nation.
00:35:21Alors le club a publié un communiqué après la polémique autour de ça.
00:35:24Il explique, le club, que ce club veut être une institution sportive neutre.
00:35:28Ouverte au plus grand nombre, sans distinction.
00:35:30Portée par des valeurs de respect et d'authenticité.
00:35:33Mais c'est tout le contraire qu'ils font là.
00:35:34Parce que là, ils font la distinction.
00:35:36Là, ils font la différence en floutant les jambes de ce joueur.
00:35:38Ils font une différence.
00:35:39Surtout, l'emprise islamique se fait étape par étape.
00:35:44Aujourd'hui, on floute les genoux.
00:35:45Demain, est-ce qu'on doit flouter les femmes ?
00:35:47Est-ce qu'ils vont être obligés de flouter les femmes qui seront sur les photos avec les joueurs ?
00:35:50Ou est-ce qu'après demain, on interdira les femmes d'apparaître sur les photos du club de trois ?
00:35:54Parce qu'on n'a pas le droit de mettre des femmes sur les photos.
00:35:56C'est quoi la limite ?
00:35:57Je sais que pour les islamistes, il n'y a pas de limite.
00:36:00Mais nous, français, jusqu'où est-ce qu'on va accepter d'aller et de se soumettre à cette islamisation de la société ?
00:36:07C'est pour ça qu'il faut mettre des barrières très vite, très tôt.
00:36:10Pour empêcher ces essais, petit à petit, de voir jusqu'où ils peuvent aller.
00:36:14Mais ce qui est dingue, c'est que personne dans le club ne s'émeut de ça avant que ça soit posté sur les réseaux sociaux.
00:36:19C'est-à-dire que tout le monde laisse faire, on met cette photo, on laisse faire.
00:36:24Et s'il n'y avait pas eu un mouvement, s'il n'y avait pas eu aussi nos confrères du journal du dimanche qui avaient fait un article là-dessus,
00:36:29ce ne seraient pas ces crèmes.
00:36:31C'est-à-dire qu'aujourd'hui, ça n'émeut plus les gens.
00:36:34Mais moi, ce n'est pas la première fois que je vois ce genre de photos.
00:36:36Les gens eux-mêmes, si c'est des particuliers qui le font, ils font ce qu'ils veulent, ils peuvent le faire.
00:36:42Mais là, on est sur un club de foot d'une ville qui s'appelle Croix, en France, et qui fait ça.
00:36:47C'est pour ça qu'on a une importance absolue, nous, les journaux, les médias,
00:36:51c'est qu'on ait une caisse de résonance qui permette de voir ce que la plupart des gens ne voient pas.
00:36:55Aujourd'hui, en fait, dans ce club de foot, je peux vous le dire, vu que c'est le cas à peu près partout,
00:36:59aucun des autres joueurs n'était vraiment choqué de ça.
00:37:02Parce que l'emprise et l'entrisme est tellement puissant.
00:37:06C'est parce qu'on a eu cette caisse de résonance et que nous, médias, avons rendu ça public que le club s'est excusé.
00:37:11— Valérie Bardi, dites-nous que ça n'a pas sa place en France.
00:37:14— Excusez-moi. — Non, non, non, mais écoutez-moi.
00:37:17Dites-nous que ça n'a pas sa place en France.
00:37:19— Non, mais bien sûr. Toutes les formes de signes ostentatoires...
00:37:24— Oui, mais vous n'êtes pas choqué par la photo. J'ai envie de dire, dites-nous que ça n'a pas sa place.
00:37:27— Non, parce que moi, ça m'intéresse parce qu'on y s'amuse tout, en fait.
00:37:29— Mais c'est pas parce que le photographe a raté la photo.
00:37:32— Non, mais moi, ce que j'ai envie de vous dire aussi, c'est qu'il faut prendre un petit peu de hauteur à ça quand même
00:37:36et se dire aussi qu'il y a beaucoup d'enfants, moi, pour travailler aussi...
00:37:39— Excusez-moi. À force de prendre de la hauteur, on se fait bouffer.
00:37:41On accepte tout à force de prendre de la hauteur. Il y a un moment, il faut parler des choses.
00:37:44— Bien sûr. — Il faut parler des faits. Là, on est sur un exemple précis.
00:37:47Dites-moi que ça vous choque.
00:37:49— J'entends ce que vous dites. J'entends avec beaucoup de sérieux ce que vous dites. Il n'y a pas de souci.
00:37:54Mais ce que je dis aussi, c'est qu'il y a beaucoup, beaucoup d'enfants dans nos clubs de foot, aujourd'hui aussi,
00:37:58et pourtant, ils ne sont pas musulmans. Donc c'est parce que c'est...
00:38:01— Quoi ? Qu'ils veulent qu'on floute leur genou ?
00:38:03Qu'ils veulent qu'on floute leur genou ? Qu'est-ce que vous nous racontez ?
00:38:05— Non, non, je ne parle pas de flouter leur genou.
00:38:07— Oui, mais c'est de ça dont on est en train de parler.
00:38:09— Oui, mais je peux finir. Je finis.
00:38:11— Oui, mais si vous parlez d'autre chose, excusez-moi. Là, on est en train de parler de cette image.
00:38:13— J'entends. Mais... — Est-ce qu'elle vous choque ou pas ?
00:38:15— Le club de foot... — Est-ce qu'elle a sa place en France ou pas ?
00:38:17— Non. — La réponse, elle est simple. C'est oui ou c'est non.
00:38:19— Non. La chose que vous êtes en train d'essayer de me faire dire, c'est que...
00:38:21— C'est que ça n'a pas sa place en France.
00:38:23— C'est que ça n'a pas sa place en France. Mais moi, ce que je suis en train de vous dire, c'est que...
00:38:25— Est-ce que vous êtes d'accord ou pas ?
00:38:27— Non. M. Morandini, s'il vous plaît.
00:38:29Moi, ce que je suis en train de vous dire, tout simplement, c'est que
00:38:31islamiser
00:38:33toutes les situations...
00:38:35— Mais pourquoi c'est flouté, d'après vous ?
00:38:37Vous ne croyez pas que c'est un rapport avec l'islam,
00:38:39avec l'islamisme, le fait que ce soit flouté ?
00:38:41— Moi, je pense que non.
00:38:43— Non ? — Non.
00:38:45— Pourquoi elle a été floutée ?
00:38:47— Pourquoi elle a été floutée ?
00:38:49— Non, mais je vous le réponds, moi.
00:38:51Je vous le réponds.
00:38:53Elle a été floutée pour respecter la fameuse arroi
00:38:55qui consiste à cacher une partie du corps.
00:38:57— Mais c'est l'Etat qui vous l'a dit, ça ?
00:38:59— Mais c'est... Ils se sont excusés.
00:39:01Ils ont fait marche arrière.
00:39:03— Ah non, mais je pense que ça, c'est parce que c'est le temps...
00:39:05— Mais ça a été flouté pourquoi, d'après vous ?
00:39:07— Jean-Marc, si vous permettez, juste une question à ce moment-là.
00:39:09On va affiner. Comme ça, on aura votre position, parce qu'elle m'intéresse
00:39:11véritablement. J'ai envie de savoir ce que vous pensez sur ce point-là.
00:39:13— Bien sûr. Pas de souci.
00:39:15— Dans l'hypothèse... Dans l'hypothèse où le club de Troyes a flouté,
00:39:21justement par respect pour cette indication de cacher les genoux
00:39:25pour des motifs supposés religieux.
00:39:27Est-ce que ça, ça vous choque ?
00:39:29Si on se place dans cette hypothèse ?
00:39:31— Bien sûr. Si c'est dans l'hypothèse où ils ont flouté parce que c'est pour...
00:39:35— Mais vous croyez qu'ils ont flouté pourquoi ?
00:39:37— Enfin ! Mais arrêtons d'être naïfs !
00:39:39— Alors j'ai une deuxième question.
00:39:41— Arrêtons d'être naïfs, enfin !
00:39:43— J'ai une deuxième question.
00:39:45— Non, moi, je suis pas d'accord avec ça.
00:39:47Parce que le football doit être un sport qui doit réunir,
00:39:49comme monsieur disait, et qui doit unir
00:39:51toutes les valeurs républicaines
00:39:53que nous avons dans notre pays.
00:39:55Et ça, c'est une réalité.
00:39:57— Donc j'ai une deuxième question. Il y a 10 ans de ça,
00:39:59est-ce que vous aviez déjà constaté que sur les terrains de foot,
00:40:01des genoux pouvaient être couverts
00:40:03ou qu'on floutait des photos ?
00:40:05— Alors qu'on floutait, non, parce que je suis jamais tombé
00:40:07sur ce champ de photos. Mais j'ai déjà vu,
00:40:09parce que moi, comme je vous dis,
00:40:11dans un quartier populaire, ils vivent,
00:40:13ils travaillaient proches des clubs de football,
00:40:15beaucoup d'enfants, énormément d'enfants,
00:40:17alors ils sont pas forcément musulmans,
00:40:19c'est des fois un peu un style,
00:40:21j'ai envie de vous dire,
00:40:23ils montent leurs chaussettes jusqu'aux genoux !
00:40:25— Non, mais ils montent...
00:40:27— Enfin, c'est pas pareil de monter ses chaussettes jusqu'aux genoux,
00:40:29excusez-moi... — Il y a même des professionnels qui le font, voyez ?
00:40:31— Non, non, mais on n'arrive pas, parce que, honnêtement,
00:40:33juste, Valéry Barney, je pense que vous jouez avec les mots
00:40:35et c'est pas sincère. — Non !
00:40:37— Je vous le dis clairement, vous savez que je vous aime bien,
00:40:39je vous le dis clairement, non, non, vous n'êtes pas sincère,
00:40:41vous essayez de nous manipuler,
00:40:43vous nous manipulez, Valéry Barney,
00:40:45honnêtement, vous nous manipulez,
00:40:47c'est pas un problème de mode,
00:40:49c'est pas flouté pour, je sais pas,
00:40:51pour de la mode, c'est flouté pour des raisons
00:40:53religieuses, reconnaissez-le !
00:40:55Mais c'est flouté pour quoi, autrement ?
00:40:57Enfin, on est chez les dingues, excusez-moi !
00:40:59— Je suis pas le président du club 2-3 !
00:41:01— Mais enfin, on est chez les dingues, d'après vous, ils ont flouté pour quoi ?
00:41:03— Moi, je pourrais pas vous dire,
00:41:05moi, personnellement, je suis pas le président du club 2-3.
00:41:07— Excusez-moi, c'est un naufrage, Valéry Barney.
00:41:09— Pourquoi c'est un naufrage ?
00:41:11— C'est un naufrage parce que vous vous en sortez pas.
00:41:13— Non, parce que c'est une évidence,
00:41:15c'est flouté pour ça, et que ce qui est intéressant,
00:41:17c'est de dépasser, en fait, et de réfléchir ensemble.
00:41:19On a tous plus ou moins des avis qui peuvent être
00:41:21un peu différents, et on a tous un objectif.
00:41:23Et M. Fayad l'a dit très justement,
00:41:25le sport est là pour rassembler.
00:41:27On a eu les Jeux Olympiques, on a vu ce que ça mobilisait,
00:41:29on a juste une envie, c'est que ça continue.
00:41:31Si on commence à se retrouver avec des photos floutées
00:41:33sur les genoux, on va carrément dans l'autre sens.
00:41:35Donc l'idée, c'est quand même d'avancer.
00:41:37On voit bien qu'on a un souci avec
00:41:39cet antrisme et cet islamisme
00:41:41qui touchent nos jeunes et qui touchent les clubs
00:41:43de sport, et notamment le foot qui est ultra-populaire.
00:41:45Je pense que des personnalités
00:41:47comme vous, elles ont leur rôle.
00:41:49Vous avez un message à délivrer.
00:41:51Dites que c'est pas bien, dites que ça va pas dans la bonne direction.
00:41:53Dites que ça vous inquiète, parce que c'est ça, la réalité.
00:41:55Ça doit vous inquiéter.
00:41:57Ça doit véritablement vous inquiéter.
00:41:59Moi, je considère que ce gamin-là, il fait partie du peuple français.
00:42:01Je le considère pas comme un étranger.
00:42:03Je le considère pas comme un immigré.
00:42:05Je le considère comme un de nos jeunes.
00:42:07J'ai envie qu'il aille bien.
00:42:09J'ai envie qu'il s'élève contre le fait qu'on a flouté ses genoux
00:42:11sans lui demander son autorisation.
00:42:13Parce qu'il joue en short.
00:42:15Il a pas mis la tenue.
00:42:17Donc j'aimerais bien savoir ce qu'il en pense.
00:42:19J'aimerais savoir comment on est arrivés à cette photo-là.
00:42:21J'aimerais savoir qui paye.
00:42:23Moi, j'ai juste une question pour vous Valérie Barny.
00:42:25Vous êtes présidente, citoyen responsable.
00:42:27Vous êtes conseiller municipal à Surenne.
00:42:29Vous avez peur de quoi ?
00:42:31Vous avez peur que quand vous rentrez en Surenne,
00:42:33on vous reproche d'avoir critiqué cette photo ?
00:42:35Honnêtement, vous avez peur de quoi ?
00:42:37Parce que vous êtes trop intelligent pour que je croie
00:42:39les arguments bidons que vous avancez.
00:42:41Honnêtement.
00:42:43Vous êtes trop intelligent et vous êtes trop malin pour ça.
00:42:45Je peux comprendre.
00:42:47Si vous me dites que j'ai peur comme le reproche de Maassurenne,
00:42:49je le comprends et on passe à autre chose.
00:42:51Non, pas du tout.
00:42:53J'ai peur de rien.
00:42:55Comment vous pouvez tenir cette position ?
00:42:57C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
00:42:59vous avez un enfant qui met des chaussettes
00:43:01au-dessus de ses genoux.
00:43:03Je vous parle du floutage.
00:43:05Je vous parle d'un club de foot qui floute une photo.
00:43:07Mais quelle est l'intention du club de foot ?
00:43:09C'est quoi d'après vous ?
00:43:11Quand on voit de plus,
00:43:13vous pensez qu'il supporte l'islamisme ?
00:43:15Non, je pense que ça a été fait pour des raisons religieuses.
00:43:17Après, je ne sais pas si le club supporte.
00:43:19Ça a été fait pour des raisons religieuses
00:43:21qui n'ont pas leur place dans un club de foot.
00:43:23Moi, je vous le dis clairement.
00:43:25C'est pour des raisons religieuses.
00:43:27Je contamne cela.
00:43:29Pourquoi d'autres vous voulez qu'on soit fait ?
00:43:31Parce que moi, je ne sais pas.
00:43:33Moi, je pense que vous avez peur
00:43:35de ce qu'on va vous dire à Surel.
00:43:37Je pense que vous avez peur
00:43:39de ce qu'on va vous dire
00:43:41quand vous allez rentrer à Surel
00:43:43et qu'on va vous reprocher.
00:43:45Je voulais juste dire qu'en France,
00:43:47on voit de plus en plus une islamisation du sport
00:43:49avec énormément de choses vestimentaires
00:43:51comme vous le disiez.
00:43:53Par exemple, si on voit en Iran
00:43:55où la population est de moins en moins
00:43:57en faveur de cet islamisme,
00:43:59il n'y a pas ce genre de problème.
00:44:01Les footballeurs ne se cachent pas les genoux.
00:44:03Les images ne sont pas floutées.
00:44:05Pourtant, ils sont dans une république islamique.
00:44:07C'est ça qui est malheureux.
00:44:09C'est que sous une république islamique,
00:44:11les gens sont de moins en moins en faveur de cet islamisme
00:44:13et ne veulent plus rien cacher.
00:44:15De l'autre côté, on a une France
00:44:17qui est censée être laïque,
00:44:19qui est censée imposer ses règles et ses lois
00:44:21et qui se soumet malheureusement
00:44:23à certaines exigences d'une minorité.
00:44:25On va changer de sujet.
00:44:27On va parler de la violence à l'école
00:44:29et de cette vidéo qui a beaucoup fait parler.
00:44:31La ministre de l'Education nationale a demandé
00:44:33la suspension immédiate d'une enseignante
00:44:35après des violences commises sur une élève de 3 ans
00:44:37dans une école du 15e arrondissement.
00:44:39L'avocate des parents a annoncé déposer plainte.
00:44:41On revoit cette vidéo tout d'abord.
00:44:51On va écouter le témoignage de la maman
00:44:53de cette petite fille frappée par son enseignante
00:44:55qui a témoigné hier soir dans Touche pas à mon poste.
00:44:57En fait, ma fille,
00:44:59elle a beaucoup hâte pour la rentrée.
00:45:01Premier jour, elle est beaucoup contente.
00:45:03Elle est partie avec moi à 8h30.
00:45:05J'ai pris les photos, les vidéos pour elle.
00:45:07Elle est contente, vraiment.
00:45:09J'ai laissé jusqu'à 11h30,
00:45:11juste le matin, le premier jour.
00:45:13J'ai laissé jusqu'à 11h30, juste le matin.
00:45:15J'ai laissé jusqu'à 11h30, juste le matin.
00:45:17J'ai laissé jusqu'à 11h30, juste le matin.
00:45:19C'était juste la rentrée ?
00:45:21Premier jour, oui.
00:45:23Non, ça, c'est le deuxième jour.
00:45:25Ça, c'est le deuxième jour.
00:45:27Le premier jour, elle est restée jusqu'à 11h30.
00:45:29Le deuxième jour,
00:45:31j'ai posé ma fille à 8h45.
00:45:33J'ai sorti de la classe,
00:45:35ça, à 9h.
00:45:3715 minutes après moi.
00:45:39Ça, c'est 15 minutes,
00:45:41elle a tapé, elle, comme ça.
00:45:43En fait, c'est normal, elle pleure derrière moi.
00:45:45Petite section, jamais...
00:45:47Tout le temps, elle évoque moi.
00:45:49Jamais elle n'est partie à la crèche.
00:45:51Tout le temps, elle est colère.
00:45:53C'est la première fois de séparation.
00:45:55Voilà, la maman qui était hier soir dans Touche pas à mon poste.
00:45:57Il va y avoir des poursuites contre le professeur.
00:45:59Il va y avoir également, visiblement,
00:46:01des poursuites contre la dame qui filme cette scène.
00:46:03parce qu'on s'est beaucoup interrogé
00:46:05de savoir qui avait filmé cette séquence.
00:46:07C'est une maman, visiblement,
00:46:09qui était présente dans la salle de classe à ce moment-là.
00:46:11La maman qui a choisi de filmer
00:46:13et non pas d'intervenir.
00:46:15C'est aussi ce qui interroge.
00:46:17Écoutez ce qu'en disait ce matin Laure Bécaud
00:46:19à les procureurs de Paris.
00:46:21Il appartient au raisonnement de chacun
00:46:23de faire sien ce qu'il doit faire.
00:46:25Mais c'est vrai qu'on peut être
00:46:27quelque peu surpris
00:46:29de ce fait de filmer
00:46:31de cette non-intervention
00:46:33si les effets de violence
00:46:35tels qu'ils semblent être répercutés
00:46:37par les vidéos
00:46:39qui sont diffusées sur les réseaux sociaux
00:46:41sont avérés.
00:46:43L'intervention aurait été sans doute
00:46:45la meilleure des solutions.
00:46:47Mais encore une fois,
00:46:49les enquêtes sur ce type de faits
00:46:51qui sont rares,
00:46:53les plaintes de parents
00:46:55contre les enseignants sont très peu nombreuses.
00:46:57Alors on est en direct avec
00:46:59Josiane Rinanovic, expert psychologue
00:47:01auprès des tribunaux de Paris.
00:47:03Bonjour Madame, merci beaucoup d'être en direct avec nous.
00:47:05D'abord, quand vous voyez ces images,
00:47:07ça évoque quoi pour vous ?
00:47:09C'est épouvantable.
00:47:11D'abord, c'est épouvantable
00:47:13parce qu'on peut connaître
00:47:15des pétages de plomb
00:47:17dans n'importe quelle profession,
00:47:19mais quand il s'agit d'enfants,
00:47:21c'est quand même malvenu.
00:47:23Ça évoque une femme
00:47:25qui effectivement est use de violence,
00:47:27use de sadisme,
00:47:29parce qu'on ne voit pas la suite de la vidéo,
00:47:31mais la suite,
00:47:33c'est d'abord, elle n'aide pas l'enfant
00:47:35qui est tombé quand elle a reçu le coup.
00:47:37Elle est tombée, l'enfant,
00:47:39elle ne l'aide pas à se relever,
00:47:41elle ne lui dit pas des mots apaisants,
00:47:43par contre, en revanche, plutôt,
00:47:45elle va relever la chaise qui est tombée aussi.
00:47:47C'est un choix.
00:47:49Ensuite, l'enfant, une fois qu'elle se relève,
00:47:51court vers la porte
00:47:53et s'apercevra,
00:47:55c'est violent, chaque fois que je revois ces images,
00:47:57je me dis, est-ce qu'elle a voulu
00:47:59vraiment la taper dans le dos
00:48:01ou est-ce qu'elle visait les fesses ?
00:48:03On admet qu'elle n'a peut-être pas
00:48:05voulu la taper dans le dos,
00:48:07c'est impossible la violence
00:48:09avec laquelle elle agit.
00:48:11La petite fille va vers la porte,
00:48:13elle ne peut pas ouvrir la porte
00:48:15parce que la maîtresse d'école
00:48:17a fermé la porte dès que
00:48:19le parent est sorti,
00:48:21à clé apparemment.
00:48:23Elle revient,
00:48:25elle se peigne un peu,
00:48:27elle remet ses cheveux derrière ses oreilles,
00:48:29elle est coquette sans doute,
00:48:31et tout d'un coup, elle va chercher
00:48:33ce qui sert d'habitude
00:48:35pour donner un peu d'eau aux plantes
00:48:37et on suppose qu'elle lui met
00:48:39de l'eau sur le visage
00:48:41ou sur la tête, on ne sait pas trop
00:48:43parce qu'on ne la voit plus à ce moment-là,
00:48:45et elle dit, voilà, ça va,
00:48:47ça va bien maintenant, tu es contente,
00:48:49quelque chose comme ça,
00:48:51avec un ton qui est assez sadique,
00:48:53qui est méchant,
00:48:55donc je trouve vraiment que c'est...
00:48:57Quant à la procureure qui dit,
00:48:59bon, c'est très rare
00:49:01que des parents portent plainte,
00:49:03c'est vrai qu'ils n'osent pas beaucoup,
00:49:05c'est-à-dire que le rectorat n'est pas
00:49:07non plus tout à fait
00:49:09habilité, enfin,
00:49:11il fait un peu la sourde oreille,
00:49:13je sais que j'ai dû alerter un jour
00:49:15le rectorat, ils ont fini par
00:49:17m'appeler à mon domicile
00:49:19pour me demander ce qui s'était passé, mais ça a été long,
00:49:21et puis ça demande énormément d'énergie
00:49:23et l'envie de se battre,
00:49:25donc que des parents portent pas de plainte,
00:49:27ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas de plainte.
00:49:29C'est intéressant ce que vous dites,
00:49:31hier, la maman qui était dans Touche pas à mon poste
00:49:33a expliqué quelle avait été la réaction de l'école
00:49:35quand elle est allée expliquer
00:49:37ce qui s'était passé, vous allez l'entendre,
00:49:39elle dit, on m'a dit que j'avais qu'à changer
00:49:41ma fille d'école et que de toute façon,
00:49:43ce n'était pas très grave parce qu'elle n'avait pas tué ma fille.
00:49:45Écoutez, c'est assez surprenant
00:49:47et ça correspond exactement à ce que vous êtes en train de nous dire.
00:49:49Votre fille,
00:49:51aujourd'hui, votre petite fille,
00:49:53vous l'avez remise à l'école ou pas ?
00:49:55Non, elle ne veut pas. Elle ne veut plus ?
00:49:57Elle ne veut pas même pas sortir.
00:49:59Vraiment, elle ne veut pas.
00:50:01Ce deuxième jour d'école, c'est ça ?
00:50:03C'est ça. Après le troisième jour.
00:50:05Ce que veulent savoir aussi les spectateurs,
00:50:07qu'est-ce que vous a dit l'établissement ?
00:50:09En fait, l'établissement,
00:50:11il m'a dit, tu peux changer ta fille
00:50:13de l'école.
00:50:15C'est n'importe quoi ça.
00:50:17C'est toujours comme ça.
00:50:19A chaque fois, c'est le gamin qui doit changer
00:50:21l'école. Quand on dit qu'on marche sur la tête
00:50:23dans ce pays, ils se sont excusés ?
00:50:25Oui.
00:50:27Elle a dit quoi la directrice ?
00:50:29En fait, comme j'ai parlé avec elle
00:50:31et les parents, devant tous les parents,
00:50:33comme j'ai parlé avec elle,
00:50:35elle a dit juste taper, elle n'a pas tué.
00:50:37D'accord.
00:50:39Elle a vu la vidéo, la directrice ?
00:50:41Oui, elle a vu la vidéo.
00:50:43Elle m'a dit juste, elle a tapé, elle n'a pas tué.
00:50:45Elle a dit, elle a tapé, elle n'a pas tué.
00:50:47Heureusement.
00:50:49Elle est dangereuse.
00:50:51Elle l'a tapé, elle ne l'a pas tué.
00:50:53Qu'est-ce qu'on peut entendre ?
00:50:55C'est exactement ce que vous disiez, finalement.
00:50:57On ne prend pas vraiment, dans certains endroits,
00:50:59on ne prend pas vraiment en compte
00:51:01ce qui se passe et on se dit, ce n'est pas très grave, au fond.
00:51:03C'est terrible ce qu'elle répond, la directrice, quand même.
00:51:05Oui, c'est terrible.
00:51:07Mais c'est aussi terrible de considérer
00:51:09qu'une violence n'existe que
00:51:11quand il y a un coup qui vous a mis dans les pommes
00:51:13ou qui vous a conduit
00:51:15à l'hôpital.
00:51:17Les violences sont de toute nature.
00:51:19Je me souviens d'un
00:51:21directeur d'école qui a fait la lune des journaux
00:51:23à une époque parce qu'il mettait
00:51:25la main dans les culottes
00:51:27des petites filles.
00:51:29Effectivement, il ne les a pas tuées.
00:51:31Enfin, il les a abîmées pour toute leur vie.
00:51:33Et puis, surtout,
00:51:35il faut considérer que la petite section
00:51:37de maternelle, c'est là où il va y avoir
00:51:39les abus les plus faciles à commettre.
00:51:41Pourquoi ? Parce que
00:51:43les enfants, on leur dit,
00:51:45tu vas rentrer à l'école, c'est formidable,
00:51:47c'est la petite école de la maternelle,
00:51:49tu vas voir, ce n'est pas comme à la maison,
00:51:51tu obéisses, etc.
00:51:53Donc, quand on leur met la main dans la culotte,
00:51:55elles pensent que c'est la petite école de la maternelle,
00:51:57c'est comme ça.
00:51:59On ne leur a pas expliqué,
00:52:01mais ils sont capables de croire
00:52:03tout de ce qui se passe.
00:52:05– Je voudrais vous poser une autre question
00:52:07qui est volontairement provocante,
00:52:09donc comprenez-moi.
00:52:11La question, c'est, est-ce qu'on n'en fait pas trop autour de ça ?
00:52:13Est-ce que c'est si grave,
00:52:15au fond, si cette maîtresse
00:52:17a pété les plombs parce qu'on ne sait pas
00:52:19ce qui s'est passé avant, ce n'est pas ce qui s'est passé après,
00:52:21si elle avait 25 enfants qui étaient en train de pleurer ?
00:52:23Si elle a juste pété les plombs,
00:52:25est-ce que c'est si grave ?
00:52:27– Oui.
00:52:29Alors, quand on le dit comme ça,
00:52:31on se dit, après tout,
00:52:33elle peut se prendre une gifle dans sa vie.
00:52:35D'ailleurs, en général, quand elle se prend une gifle,
00:52:37si elle s'en prend une, c'est par ses parents.
00:52:39Ce n'est pas la même chose,
00:52:41parce que la mère peut revenir dessus le lendemain
00:52:43et dire, bon, excuse-moi, c'est vrai que j'étais un peu fort,
00:52:45tu m'as beaucoup énervé,
00:52:47tu as fait tel bêtise, j'ai eu peur pour toi.
00:52:49Bon, il y a plein de choses.
00:52:51Et puis la mère, ainsi que le père, évidemment,
00:52:53vont donner de l'amour par ailleurs,
00:52:55vont les faire rire
00:52:57à d'autres moments, etc.
00:52:59La maîtresse d'école, non,
00:53:01elle est là dans son rôle,
00:53:03elle ne va pas venir s'excuser après.
00:53:05– Trois temps. – Oui, c'est grave.
00:53:07C'est grave parce que plus tard, la petite fille,
00:53:09comme par hasard, c'est ce qu'on constate,
00:53:11on essaiera d'en parler peut-être un autre jour,
00:53:13mais ce qu'on constate, c'est que ces petites filles-là,
00:53:15plus tard,
00:53:17sont souvent victimes de harcèlement,
00:53:19de coups qui sont donnés par un conjoint,
00:53:21de méchanceté
00:53:23de la part des autres. Pourquoi ?
00:53:25Parce qu'elles ont déjà connu ça,
00:53:27elles ont peut-être aussi plus l'habitude,
00:53:29finalement, on leur a dit qu'elles étaient insupportables,
00:53:31on leur a dit que
00:53:33ce n'était pas possible de les supporter.
00:53:35– Là, justement,
00:53:37vous parlez peut-être de coups répétés,
00:53:39je ne pense pas que cette gamine,
00:53:41parce qu'elle s'est pris une fois un coup de la part de sa maîtresse,
00:53:43elle va avoir tout son avenir
00:53:45qui va être perturbé,
00:53:47je ne sais pas, c'est vous la psy,
00:53:49mais je n'ai pas le sentiment que toute sa vie
00:53:51va être perturbée par ce coup.
00:53:53– Ce n'est pas un coup seulement,
00:53:55c'est un coup qu'elle a pris,
00:53:57alors qu'elle était quand même
00:53:59en panique totale,
00:54:01perdue, elle hurlait,
00:54:03c'était vraiment très impressionnant.
00:54:05Donc déjà, ça veut dire que
00:54:07quand on est à deux doigts,
00:54:09peut-être de la mort,
00:54:11c'est à peu près une panique aussi importante
00:54:13qu'elle se ressentait.
00:54:15Déjà, les gens qui doivent s'occuper de vous
00:54:17peuvent ne pas s'occuper,
00:54:19peuvent vous frapper,
00:54:21ensuite viennent vous asperger d'eau
00:54:23en disant, alors, ça va te calmer ça ?
00:54:25Enfin, c'est quoi ce comportement
00:54:27avec qui que ce soit ?
00:54:29Quels adultes sont-ils ?
00:54:31Quels adultes créent-ils ?
00:54:33Effectivement,
00:54:35il y a des parents qui vont atténuer la chose
00:54:37et puis il y a des services de psy possibles,
00:54:39mais c'est inhumain
00:54:41à cet âge-là
00:54:43de rencontrer des gens d'une telle violence.
00:54:45Merci beaucoup.
00:54:47Merci, Josiane Rinanovi, merci d'avoir été avec nous.
00:54:49Vous avez publié un livre également qui s'appelle
00:54:51La révolution des chrysanthèmes, roman de politique-fiction.
00:54:53Et je précise par rapport à ma question,
00:54:55bien évidemment, qu'elle était volontairement provoquante
00:54:57et bien évidemment, on ne fera pas un enfant
00:54:59quel que soit son âge.
00:55:01Voilà, que les choses soient claires, parce que je sais qu'en ce moment,
00:55:03comme on est très observé, alors on fait des petits montages,
00:55:05de petits morceaux,
00:55:07je n'ai pas dit que j'étais pour la violence, bien au contraire,
00:55:09on est contre la violence et la violence est interdite
00:55:11sur les enfants d'ailleurs.
00:55:13En France, on n'a pas le droit d'les frapper, même les parents n'ont pas le droit.
00:55:15Oui, oui, mais ce que je veux dire,
00:55:17c'est qu'un parent n'a pas le droit de mettre des claques, par exemple,
00:55:19à son enfant en France et ça, c'est la loi
00:55:21et c'est très bien comme ça. On fait une pause
00:55:23et juste après, on va parler d'une autre forme de violence,
00:55:25on va parler de Louis Boyard.
00:55:27Figurez-vous que Louis Boyard a tenu une nouvelle fois
00:55:29et il recommence des propos surrealistes
00:55:31sur Marine Le Pen et sur les gens qui votent
00:55:33Marine Le Pen, puisqu'il a dit
00:55:35qu'il candidate des milices qui ont du sang sur les mains,
00:55:37les élus du Rassemblement National
00:55:39banalisent la haine
00:55:41et cela contribue à l'explosion
00:55:43des violences racistes. Voilà, il parle
00:55:45de violences qu'il ne parle jamais d'antisémitisme.
00:55:47Louis Boyard, ça c'est un truc qu'il ne connaît pas,
00:55:49il ne se rend pas compte que ça existe, il n'en sait rien du tout,
00:55:51alors on va peut-être lui expliquer dans un instant.
00:55:53Reste avec nous, à tout de suite en direction CNews.
00:55:59Un policier blessé
00:56:01à l'arme blanche à Marseille,
00:56:03ce qui se sont produits au petit matin
00:56:05après le signalement d'un riverain
00:56:07qui a vu un homme jeter deux bidons au niveau d'une station
00:56:09service de la ville.
00:56:11A l'arrivée de la police, l'individu tente de fuir
00:56:13et attaque au couteau le fonctionnaire qui lui courait
00:56:15après. Le suspect a finalement
00:56:17été maîtrisé et emmené au commissariat.
00:56:19Une étudiante de 23 ans
00:56:21poignardée en rentrant
00:56:23chez elle à Nice, la jeune femme a été
00:56:25plaquée au sol par un inconnu en pleine rue
00:56:27avant d'être attaquée à plusieurs reprises.
00:56:29Une enquête a été ouverte
00:56:31pour retrouver le suspect qui a pris la fuite.
00:56:33Et puis, 600 pots vendus
00:56:35et autant de consommateurs
00:56:37en danger, la préfecture d'Indre-et-Loire
00:56:39cherche à identifier toutes les personnes
00:56:41ayant consommé ou acheté du pesto à l'ail d'ours.
00:56:43Cinq personnes sont
00:56:45actuellement en réanimation après en avoir ingéré.
00:56:47Des analyses sont en cours
00:56:49pour confirmer le botulisme.
00:56:5311h36 sur CNews, merci d'être en direct
00:56:55avec nous. Alors on va parler de Louis Boyard.
00:56:57Parce que Louis Boyard en fait des siennes comme toujours.
00:56:59A la fin, on se demande s'il fait ça pour faire du buzz
00:57:01et pour faire parler de lui
00:57:03ou s'il pense ce qu'il dit.
00:57:05Il a renouvelé de graves accusations contre Marine Le Pen
00:57:07et contre les militants du RN.
00:57:09Dans une vidéo qu'il a postée
00:57:11sur les réseaux sociaux, il répète
00:57:13en effet des propos qui valent pourtant
00:57:15déjà d'être convoqués par la justice
00:57:17à l'initiative de Marine Le Pen.
00:57:19Mais visiblement, il s'en fiche, il prend un malin plaisir
00:57:21à les répéter. Il évoque
00:57:23donc une nouvelle fois ceux qui votent
00:57:25pour Marine Le Pen en affirmant que des militants
00:57:27du RN arpentent
00:57:29les rues pour commettre des crimes racistes.
00:57:31Premier extrait donc de cette vidéo
00:57:33de Louis Boyard.
00:57:35On a reçu une plainte de Marine Le Pen. Marine Le Pen ?
00:57:37Marine Le Pen, c'est la raciste,
00:57:39celle qui s'allie avec Macron, celle qui est au tribunal
00:57:41dans un mois pour détournement de fonds publics ?
00:57:43Eh oui, j'ai reçu le courrier du tribunal, apparemment Marine Le Pen
00:57:45veut qu'on aille faire une sortie ensemble, c'est pas une partie de plaisir
00:57:47mais je vais quand même vous raconter l'histoire. Après le match
00:57:49France-Maroc, il y avait eu des violences racistes
00:57:51et j'avais tweeté ça.
00:57:53Marine Le Pen avait déjà menacé de porter plainte contre moi
00:57:55mais c'est pas pour ces propos qu'elle porte plainte contre moi
00:57:57c'est pour les propos suivants que j'ai tenu.
00:57:59Le matin, ces militants votent pour vous.
00:58:01Le soir, ils arpentent les rues pour commettre
00:58:03leurs crimes racistes. Portez plainte,
00:58:05vous ne m'empêcherez jamais de le dire.
00:58:07Vous êtes la candidate de ces milices qui ont du sang
00:58:09sur les mains.
00:58:11Voilà, c'est très grave, les propos qui sont prononcés
00:58:13gardent, je t'en recommande. Bien sûr.
00:58:15Alors, c'est très grave, c'est Louis Boyard.
00:58:17C'est Louis Boyard.
00:58:19Oui, d'accord, mais bon, en même temps,
00:58:21les accusations sont graves.
00:58:23Il explique que les militants
00:58:25de Marine Le Pen vont commettre des crimes racistes.
00:58:27Alors, vous allez parler à n'importe quel policier
00:58:29qui m'appelle à peu près tous les jours pour raconter ce qui se passe
00:58:31en France. Les crimes racistes
00:58:33d'extrême droite, c'est ce qu'il y a de plus bas sur l'échelle
00:58:35des problèmes de la police aujourd'hui.
00:58:37Aujourd'hui, c'est les agressions sur les personnes.
00:58:39C'est très, très, très, très, très, très, très
00:58:41rarement des gens d'extrême droite.
00:58:43Beaucoup de gens d'extrême gauche, par contre,
00:58:45qui sont, eux, extrêmement violents.
00:58:47On le voit à chaque manifestation. Ils cassent
00:58:49tout ce qu'il y a. Ils agressent des gens.
00:58:51Il y a des manifestations, aussi,
00:58:53de racailles à chaque fois qu'il y a des émeutes.
00:58:55Ça, c'est un vrai problème.
00:58:57Il lui dit, vous êtes la candidate de ces milices
00:58:59qui ont du sang sur les mains.
00:59:01Le sang sur les mains de l'extrême droite, je n'en ai pas vu depuis très, très longtemps.
00:59:03Depuis 1945.
00:59:05Par contre, le sang sur les mains de l'extrême gauche, il y en a beaucoup.
00:59:07Et je vous rappelle que ces gens
00:59:09d'extrême gauche se disent communistes.
00:59:11Le communisme, c'est 100 millions de morts.
00:59:13Personne n'a jamais eu d'excuses
00:59:15de la part de ces gens qui défendent
00:59:17une idéologie mortifère.
00:59:19Ce que je sais, c'est que Marine Le Pen,
00:59:21elle ne se dit pas qu'elle vient du 3ème Reich.
00:59:23Au contraire, elle passe son temps à critiquer
00:59:25l'extrême droite, la vraie extrême droite.
00:59:27C'est elle qui, aujourd'hui, est le premier soutien des juifs
00:59:29en France. C'est elle qui a été mise à l'honneur
00:59:31à la manifestation contre l'antisémitisme
00:59:33où l'extrême gauche n'est pas venue,
00:59:35où Jean-Luc Mélenchon n'est pas venu,
00:59:37où les militants de la LFI ne sont pas venus.
00:59:39Il va falloir revoir les priorités.
00:59:41Les crimes racistes d'extrême droite,
00:59:43c'est quasiment inexistant en France.
00:59:45Alors que les crimes de la racaille,
00:59:47les islamistes, les attentats,
00:59:49les crimes d'extrême gauche, eux sont bien présents
00:59:51et arrivent tous les jours en France.
00:59:53– Valérie Barni, ça vous choque les propos
00:59:55qui sont tenus par Louis Boyard ?
00:59:57– De toutes les manières, Louis Boyard,
00:59:59il n'est pas à son coup d'essai, j'ai envie de dire.
01:00:01– Mais il recommence tout le temps et personne l'arrête.
01:00:03– À un moment donné, de manière, comme je dis,
01:00:05les militants, alors il y a des militants
01:00:07du Rassemblement National ou bien des électeurs
01:00:09parce que les militants, c'est aussi des électeurs.
01:00:11Moi, je pense que même s'ils votent
01:00:13au Rassemblement National, c'est pour des raisons
01:00:15qui sont propres à eux, il faut respecter cela.
01:00:17Après, comme je dis,
01:00:19le Rassemblement National, il faut le combattre
01:00:21sur le débat des idées, toujours et encore,
01:00:23je ne cesserai de le dire, et les sorties
01:00:25de ces genres de sorties ne sont pas…
01:00:27– Ça dessert ceux qui luttent contre…
01:00:29– Exactement, qui ne luttent que contre
01:00:31l'antisémitisme, qui luttent contre
01:00:33toute forme de la haine contre l'autre
01:00:35parce que c'est une forme d'haine,
01:00:37comme on dit, c'est une forme de haine…
01:00:39– Alors, on va écouter un autre extrait de Louis Boyard,
01:00:41je vous fais réagir parce que c'est un extrait
01:00:43parce qu'il explique que les hausses
01:00:45des violences racistes ont augmenté de 32%
01:00:47en 2023, et tout ça, ce serait la faute
01:00:49du Rassemblement National, ce serait la faute
01:00:51de Marine Le Pen, et ce qui est très intéressant,
01:00:53vous allez entendre dans cet extrait, à aucun moment,
01:00:55il ne parle d'antisémitisme. L'antisémitisme, ça n'existe pas
01:00:57parce qu'il aurait pu dire, oui, l'antisémitisme
01:00:59a énormément augmenté, les attaques antisémites
01:01:01ont énormément augmenté, et ça, c'est notre faute
01:01:03à nous, aux insoumis, mais ça, il ne dit pas. Écoutez.
01:01:05– Depuis qu'il y a des députés Rassemblement National
01:01:07et qu'ils passent partout sur les plateaux télé,
01:01:09on voit une explosion de la violence raciste
01:01:11et j'affirme que c'est lié. Parce que quand, à longueur
01:01:13de journée, vous avez des politiques qui racontent
01:01:15qu'il y aurait des personnes dont la discrimination serait
01:01:17justifiée en fonction de leur origine ou de leur religion,
01:01:19qui racontent à longueur de journée
01:01:21qu'il y aurait des ennemis de l'intérieur qu'il faut sacrifier,
01:01:23forcément, ça pousse certains militants d'extrême droite
01:01:25à passer à l'acte. En 2023,
01:01:27les violences racistes ont explosé de plus 32%
01:01:29selon la gendarmerie, et vous avez
01:01:31des histoires que vous connaissez au sujet de ces violences
01:01:33d'extrême droite, comme celle de ce maire à
01:01:35Saint-Brévin qui a vu sa maison brûlée parce qu'il voulait
01:01:37ouvrir un centre d'accueil pour migrants, ou même
01:01:39celle de cette mosquée à Guingamp qui a été
01:01:41taguée par des militants d'extrême droite, ou même
01:01:43cette agression raciste à Lyon
01:01:45où une personne a été passée à tabac,
01:01:47poignardée avec 20 coups de couteau par 3 militants
01:01:49d'extrême droite, et laissée pour morte.
01:01:51Donc oui, je l'affirme, plus vous avez
01:01:53de politique d'extrême droite à l'Assemblée
01:01:55et à la télévision, plus vous avez une explosion
01:01:57des violences racistes, parce que l'extrême droite
01:01:59justifie ces violences.
01:02:01Maître Muriel Waking-Melki, comment vous agissez
01:02:03quand vous entendez ça ? C'est surréaliste quand même.
01:02:05Un député de la nation. C'est navrant, mais c'est tout le problème.
01:02:07C'est tout le problème qu'on a avec ces députés,
01:02:09certains de ces députés de la France Insoumise.
01:02:11Je vous rappelle quand même que Jean-Luc Mélenchon, son gourou,
01:02:13avait expliqué que l'antisémitisme
01:02:15était résiduel en France.
01:02:17Il ne tient évidemment pas compte
01:02:19de l'explosion des actes antisémites.
01:02:21Les 32% dont il parle, je pense qu'ils sont
01:02:23composés à 90%, voire 95%
01:02:25des actes antisémites.
01:02:27Et il ne donne aucun exemple d'actes antisémites.
01:02:29Vous avez bien remarqué ces exemples.
01:02:31Mais il ne donne aucun exemple, parce que comme
01:02:33toute personne qui contribue
01:02:35à faire monter la haine
01:02:37anti-juive, anti-sémite,
01:02:39et qui appartient à ce groupe
01:02:41politique,
01:02:43parce que pour moi, la France Insoumise n'est pas
01:02:45un groupe politique en tant que tel,
01:02:47ils n'ont absolument aucune considération
01:02:49pour la chose publique, ils n'ont absolument aucune considération
01:02:51pour la nation. C'est comme ça que
01:02:53je les comprends pour bon nombre
01:02:55d'entre eux, et notamment pour
01:02:57M. Louis Boyard.
01:02:59Il est absolument
01:03:01navrant, catastrophique.
01:03:03Véritablement que ce type de personne
01:03:05ait autant d'audience, et qu'il soit
01:03:07autant suivi. Et lorsque j'appelle
01:03:09un sursaut citoyen,
01:03:11lorsque j'appelle à des prises
01:03:13de conscience citoyenne, j'appelle
01:03:15véritablement les citoyens à se désolidariser
01:03:17de ce type
01:03:19de personnage. A dire qu'ils ne cautionnent
01:03:21pas venir parler d'augmentation
01:03:23des actes racistes,
01:03:25sans évoquer le sort
01:03:27des citoyens français
01:03:29de confession juive, qui depuis
01:03:31un an maintenant vivent
01:03:33un quotidien qui est quand même
01:03:35sacrément difficile.
01:03:37Il n'y a pas eu une heure qui passe
01:03:39sans que je ne reçoive de nouveaux signalements
01:03:41de faits à caractère antisémite.
01:03:43Aujourd'hui en France, en 2024, on en est là.
01:03:45C'est une façon de le nier.
01:03:47Ne pas en parler, c'est une façon de le nier.
01:03:49Il n'y a
01:03:51aucune prise de
01:03:53conscience de ce qui s'est passé sur notre
01:03:55sol national depuis un an. Il n'y a aucune prise de conscience
01:03:57de leur part de responsabilité
01:03:59dans ce qu'ils ont commis, dans ce qu'ils ont permis
01:04:01d'arriver dans notre
01:04:03quotidien en France
01:04:05en 2024. Ce sont bien leurs propos
01:04:07qui depuis un an
01:04:09se déversent sur les réseaux sociaux, sur la sphère
01:04:11publique, qui sont des propos qui très
01:04:13souvent frisent avec la provocation à l'aide,
01:04:15avec les apologies du terrorisme pour lesquelles nous avons déposé
01:04:17des plaintes et des plaintes et des plaintes.
01:04:19Nous attendons d'ailleurs toujours que
01:04:21le Pari se positionne
01:04:23sur ces plaintes-là. Et encore une fois,
01:04:25nous appelons à ce positionnement de la justice
01:04:27par rapport à cette parole
01:04:29qui est problématique et qui génère
01:04:31au quotidien un antisémitisme
01:04:33véritablement compliqué à vivre pour
01:04:35les citoyens français de confession.
01:04:37Un mot rapide là-dessus, Michel Fayad.
01:04:39Ces députés, vous savez, ils cautionnent les appels
01:04:41à l'intifada en plein Paris.
01:04:43On en a parlé hier.
01:04:45Non, non, non, bien sûr, allez-y.
01:04:47En fait, ils pensent que
01:04:49libérer Jérusalem
01:04:51passe par la libération de Paris.
01:04:53Ces propos-là ont été tenus autrefois
01:04:55au Liban par le numéro 2 de Yasser Arafat
01:04:57qui disait que la libération de Jérusalem
01:04:59passe par la libération de Jounier.
01:05:01Et de même qu'au Liban,
01:05:03l'extrême-gauche, la gauche, s'étaient alliées
01:05:05aux Palestiniens pour faire la guerre
01:05:07contre les talibanais. Et les talibanais,
01:05:09qui étaient la plus ancienne démocratie
01:05:11du Moyen-Orient, avaient dit
01:05:13qu'elles plaçaient en état d'arrêt.
01:05:15En fait, ils avaient déclaré hors la loi
01:05:17tous les leaders de la gauche
01:05:19qui s'étaient alliés à ces propos.
01:05:21Et en France, il ne se passe rien.
01:05:23C'est quand même assez troublant
01:05:25qu'en France, on veut donner des leçons de démocratie,
01:05:27qu'on ne passe pas le pas.
01:05:29Et qu'on ne déclare pas
01:05:31hors la loi des gens pareils.
01:05:33Voilà donc ce qu'on pouvait dire là-dessus.
01:05:35C'est important de ne pas laisser ça dans l'ombre
01:05:37parce que ça circule énormément sur les réseaux sociaux
01:05:39et c'est bien de le décrypter et d'expliquer ce qui se passe.
01:05:41En parlant de politique, Gauthier Lebret,
01:05:43bonjour, journaliste politique à AC News.
01:05:45Ce nouveau gouvernement, est-ce que ça avance ?
01:05:47Est-ce qu'on sait qui part, qui reste ?
01:05:49Est-ce que ça va vraiment bouger ?
01:05:51Oui, ça avance.
01:05:53Ça n'arrivera pas avant ce week-end.
01:05:55Ça arrivera probablement en milieu de semaine prochaine.
01:05:57Michel Barnier était hier face
01:05:59aux députés de l'ancienne majorité présidentielle.
01:06:01Les députés Renaissance,
01:06:03désormais Ensemble pour la République.
01:06:05C'est dur à suivre puisqu'ils changent de nom
01:06:07toutes les trois semaines.
01:06:09Et il leur a dit de manière très claire que ce n'était pas un remaniement
01:06:11mais un changement de gouvernement.
01:06:13C'est pourquoi, dans les cabinets ministériels
01:06:15où on attend la sentence,
01:06:17il se dit que seulement trois
01:06:19à quatre ministres actuellement
01:06:21en poste devraient rester.
01:06:23Alors, la place la plus
01:06:25convoitée en ce moment
01:06:27par les Républicains, c'est la place Beauvau.
01:06:29C'est le ministère de l'Intérieur.
01:06:31C'est le siège de Gérald Darmanin.
01:06:33Place Beauvau, les cartons sont déjà faits.
01:06:35Gérald Darmanin va quitter
01:06:37son siège de ministre de l'Intérieur.
01:06:39Ça, ça ne fait pas de doute. Mais qui pour le remplacer ?
01:06:41Il y a une concurrence entre Bruno Rotailleau
01:06:43et Laurent Wauquiez. Laurent Wauquiez, je le rappelle,
01:06:45qui ne voulait même pas, le lendemain
01:06:47du second tour des législatives,
01:06:49d'un Premier ministre LR.
01:06:51Et désormais, vu que c'est le grand retour
01:06:53des Républicains au gouvernement, avec seulement,
01:06:55je le rappelle, 47 députés
01:06:57à l'Assemblée nationale, c'est pourquoi un de ces 47 députés
01:06:59me disait que c'est un véritable
01:07:01hold-up, Laurent Wauquiez est en train
01:07:03de se dire, je ne vais pas être le seul
01:07:05qui ne prend pas de portefeuille ministériel
01:07:07et être en dehors, même si j'ai
01:07:09un agenda personnel, à savoir évidemment
01:07:11l'élection présidentielle de 2027.
01:07:13Vaut mieux que je sois à l'Intérieur et que je brille
01:07:15de portefeuille important.
01:07:17Si Bruno Rotailleau ne va pas à l'Intérieur,
01:07:19il pourra aller au ministère de la
01:07:21Justice. Et s'il est à l'Intérieur,
01:07:23il y a un autre nom qui circule pour la Justice,
01:07:25c'est François-Noël Buffet, sénateur
01:07:27LR, moins connu, pour ne pas dire inconnu
01:07:29des Français, qui est président actuellement
01:07:31de la Commission des lois au Sénat.
01:07:33Gérald Darmanin fait partie des ministres
01:07:35qui pourraient malgré tout rester au sein du gouvernement
01:07:37de Michel Barnier, mais dans un
01:07:39nouveau ministère. Il y a deux
01:07:41ministères Darmanin compatibles,
01:07:43après 4 ans Place Beauvau,
01:07:45le ministère des Armées et le
01:07:47ministère des Affaires étrangères, avec
01:07:49deux hommes tout de même bien installés, Sébastien Lecornu,
01:07:51qui est ministre des Armées depuis
01:07:532022 et qui pourrait totalement être
01:07:55compatible avec Michel Barnier,
01:07:57il vient des Républicains. Stéphane Séjourné,
01:07:59ce n'est pas son cas aux Affaires étrangères, il ne vient pas
01:08:01de la droite, mais il est très proche,
01:08:03vraiment très proche d'Emmanuel Macron
01:08:05et on sait qu'Emmanuel Macron veut garder
01:08:07le pouvoir sur les Affaires
01:08:09étrangères, mais ce n'est pas lui faire un
01:08:11juge que de dire que Stéphane Séjourné n'a pas vraiment
01:08:13brillé depuis qu'il est arrivé
01:08:15au Quai d'Orsay. Donc, Gérald Darmanin
01:08:17est en campagne pour
01:08:19lui succéder et on sait qu'il voudrait transformer
01:08:21le Quai d'Orsay en un
01:08:23ministère ultra-politique, ce qui n'est plus depuis
01:08:25bien longtemps, et aller notamment dans les
01:08:27pays d'Afrique du Nord ou d'Afrique subsaharienne
01:08:29pour leur demander les fameux
01:08:31laissés-passés consulaires en cas
01:08:33d'OQTF. Vous voyez aussi
01:08:35sur le carton qu'on vous a mis à l'écran, le nom de
01:08:37Valérie Pécresse qui pourrait faire son entrée
01:08:39au gouvernement du côté de Bercy,
01:08:41mais aussi d'Annie Gennevard ou de François
01:08:43Xavier Bellamy, dont on parle pour l'Éducation
01:08:45nationale. Merci beaucoup
01:08:47Gautier, il va falloir qu'il tombe ce gouvernement
01:08:49quand je vois vos yeux fatigués au bout de
01:08:51dix jours de rentrée, je me dis
01:08:53qu'il va falloir qu'on commence à savoir
01:08:55qui est dans ce gouvernement. Merci
01:08:57beaucoup. Il est 11h48
01:08:59sur CNews, on va avoir
01:09:01dans les minutes qui viennent normalement
01:09:03le verdict concernant
01:09:05le chauffard de Valorice, le jeune homme qui a
01:09:07tué la petite Camilia, va-t-il aller
01:09:09en prison ou pas ? On va avoir la réponse
01:09:11dans un instant. On est allé à
01:09:13Valorice pour voir quelle était
01:09:15justement l'ambiance sur place.
01:09:17Il y a
01:09:19douze jours, Camilia traversait ce passage
01:09:21piéton avant de se faire percuter
01:09:23par un motard. Elle décède
01:09:25trois jours plus tard de ses blessures.
01:09:27Près de deux semaines après le drame, l'émotion
01:09:29est toujours aussi forte à Valorice.
01:09:31Moi je descends tous les jours,
01:09:33ranger les fleurs pour voir,
01:09:35broser les plantes, l'émotion
01:09:37est toujours très très grande.
01:09:39Les gens ils ont été choqués, une fillette
01:09:41de 7 ans, ça les a beaucoup touchés.
01:09:43Il y a eu un avant, à priori
01:09:45il y aura certainement un après. Ça a été un choc
01:09:47dans le quartier, ça a parlé pendant bien
01:09:49huit, dix jours facilement et peut-être encore un peu
01:09:51aujourd'hui. Un choc pour tous les Valoriens,
01:09:53le drame reste gravé dans les mémoires
01:09:55au point de changer les habitudes des plus jeunes.
01:09:57Moi quand je traverse,
01:09:59maintenant je fais beaucoup plus d'attention
01:10:01et quand je traverse ça me rappelle de la petite
01:10:03et ça me fait, j'avoue, ça me fait un peu
01:10:05peur en même temps.
01:10:07Je regarde tout parce qu'il faut faire attention
01:10:09pour ne pas se faire percuter
01:10:11et pour ne pas mourir.
01:10:13Je regarde de droite à gauche
01:10:15en faisant attention bien sûr parce qu'on n'est pas
01:10:17à l'abri de quelque chose.
01:10:19L'avenue du tapis vert est malheureusement connue pour ses nombreux excès de vitesse.
01:10:21Les habitants demandent depuis longtemps des nouvelles
01:10:23mesures de sécurité.
01:10:2512 jours après le drame, les riverains sont
01:10:27toujours en attente.
01:10:29La décision qui doit être rendue publique à 11h45
01:10:31c'est Yabarote.
01:10:33On vous retrouve. Est-ce que la décision est tombée
01:10:35ou toujours pas ?
01:10:37Toujours pas de délibéré,
01:10:39j'en remarque à cette heure-ci.
01:10:41On sait que le temps de la justice est parfois long.
01:10:43Je suis en attente
01:10:45et je suis en contact avec la Cour
01:10:47d'appel d'Aix-en-Provence
01:10:49pour connaître ce délibéré.
01:10:51Tout l'enjeu, je vous rappelle, de l'audience
01:10:53qui s'est déroulée hier était de savoir
01:10:55si le chauffard allait rester
01:10:57sous contrôle judiciaire
01:10:59s'il avait décidé le juge des libertés
01:11:01et de la détention suite à sa garde à vue
01:11:03ou s'il va être placé en détention
01:11:05provisoire. L'avocat général
01:11:07hier a expliqué qu'il fallait
01:11:09qu'il soit placé en détention provisoire
01:11:11notamment pour éviter
01:11:13qu'il renouvelle l'infraction.
01:11:15Un seul critère a été
01:11:17évoqué pour cette motivation
01:11:19de placement en détention provisoire
01:11:21puisque, je vous le rappelle,
01:11:23en matière correctionnelle, en matière
01:11:25délictuelle, il n'y a pas
01:11:27le critère du trouble
01:11:29à l'ordre public n'est pas maintenu
01:11:31c'est seulement en matière
01:11:33criminelle. Certains magistrats,
01:11:35certains procureurs demandent
01:11:37aux futurs législateurs de revoir
01:11:39notamment ce critère
01:11:41en matière de délit routier,
01:11:43d'homicide routier puisqu'il y a
01:11:45beaucoup d'émotions, on l'a vu. L'avocat
01:11:47général a expliqué que dans cette
01:11:49affaire il y avait vraiment un mélange de colère
01:11:51mais aussi d'émotions.
01:11:53L'avocat général qui a expliqué qu'il fallait
01:11:55que ces conquérants de
01:11:57la route, ces conquérants qui bravent les interdits
01:11:59soient punis, soient
01:12:01sanctionnés, il fallait envoyer un message
01:12:03fort. Alors est-ce que cette affaire
01:12:05va être un exemple ?
01:12:07Est-ce que la justice va décider
01:12:09de taper fort ou encore
01:12:11de placer ce jeune
01:12:13homme de 19 ans qui est scolarisé
01:12:15et qui suit des études, de le placer
01:12:17en détention provisoire ? On va devoir
01:12:19attendre la justice et sa décision.
01:12:21Réponse dans quelques instants
01:12:23a priori, ce sera avec Sonia Marouc.
01:12:25Merci beaucoup Célia, merci de nous avoir suivis.
01:12:27On se retrouve demain en direct à partir de 10h35.
01:12:29A demain et d'ici là, soyez prudents !

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