Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive
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00:00:00Mardi 12 novembre 2024, Morandini Live numéro 1535 sur CNews, première chaîne Info de France.
00:00:10Bonjour et bienvenue en direct.
00:00:12A la une, cet adolescent qui a été défiguré à coups de marteau, ça s'est passé près du lycée Paul-Langevin à Sainte-Geneviève-des-Bois dans l'Essonne.
00:00:20La victime âgée de 16 ans a été gazée avant d'être frappée à coups de marteau et de clé à molette par de nombreux individus vêtus de noir et portant des cagoules.
00:00:29Il est défiguré avec des trous dans les joues.
00:00:32Vu la violence des coups, plusieurs jeunes âgés de 13 et 15 ans ont été interpellés.
00:00:36On va vous raconter ce drame dans quelques instants.
00:00:39Un drame qui intervient à un moment où une vidéo fait beaucoup parler sur Internet.
00:00:43Un jeune issu lui-même des banlieues accuse les parents de ne pas tenir leurs enfants, de ne pas les éduquer.
00:00:49Tout ça va nous retomber dessus, dit-il.
00:00:52Pour sa sécurité, il est obligé de témoigner masqué.
00:00:55Ça veut dire beaucoup de choses d'ailleurs.
00:00:57Écoutez-le, il s'adresse à ces jeunes.
00:01:27Comme ça, vous serez valorisés.
00:01:29Bande de clochards, bande de petits merdeux.
00:01:32C'est ça, être un homme.
00:01:34Au lieu de vous dire, vous avez la paix en France, vous allez travailler, vous allez faire des formations, vous allez faire un bon boulot, vous allez préparer votre permis, vous allez rendre fiers vos parents.
00:01:43Vous mettez des coups de marteau sur les humains.
00:01:46Parce que soi-disant, il n'est pas du même quartier que toi.
00:01:48Parce que soi-disant, il est de l'autre côté.
00:01:50Parce que soi-disant, il ne vient pas de la même banlieue.
00:01:52Bande de clochards.
00:01:55Réveillez-vous, parce qu'un jour ou l'autre, ça va péter.
00:01:57Et quand ça va péter, vous n'allez pas assumer.
00:01:59Salam aleykoum le peuple.
00:02:00Les grands frères, faites le boulot.
00:02:02Les grandes sœurs, les tatas, les oncles, les tontons, faites le boulot.
00:02:07Élevez vos enfants, élevez vos putains d'enfants, parce qu'il y en a marre.
00:02:11Voilà, et on l'écoutera plus longuement dans un instant.
00:02:13Car en fait, il dit ce qu'on est nombreux à dire depuis longtemps.
00:02:16C'est-à-dire la responsabilité des parents.
00:02:18Mais lui, le vit.
00:02:19Et son discours mérite d'être écouté.
00:02:22Ces images de nouvelles violences la nuit dernière à Amsterdam.
00:02:25Avec une nouvelle soirée et des centaines de jeunes
00:02:27qui ont scandé des slogans pro-palestiniens.
00:02:30Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées en début de soirée
00:02:33dans un quartier à l'ouest de la ville.
00:02:35Un tram, vous le voyez, a été incendié.
00:02:38Une personne a été blessée, trois autres arrêtées.
00:02:41Les manifestants scandaient à plusieurs reprises des slogans pro-palestiniens.
00:02:45Plusieurs feux d'artifice ont été tirés,
00:02:47dont certains en direction de ce tram qui a pris feu.
00:02:50Des agents de police ont également été caillassés.
00:02:53Et pendant ce temps, en France,
00:02:55les Insoumis tentent de relativiser les attaques
00:02:57contre les Israéliens à Amsterdam.
00:02:59En clair, pour eux, ils l'ont bien cherché.
00:03:02Écoutez l'Insoumis fiché S, Raphaël Arnaud.
00:03:06Les personnes qui étaient dans les rues ce soir-là,
00:03:07c'était des hooligans d'extrême droite.
00:03:09Et c'est bien de les appeler comme ça.
00:03:10Vous êtes en train de dire que les supporters israéliens
00:03:12qui étaient à Amsterdam pour assister à ce match de foot
00:03:15et qui ont été sévèrement agressés l'ont un peu cherché ?
00:03:17En fait, ce n'est même pas qu'ils l'ont cherché,
00:03:20c'est qu'ils viennent pour ça.
00:03:21Bah, discours surrealiste.
00:03:23Ils viennent pour être lynchés, donc c'est ce qu'ils nous expliquent.
00:03:25Résultat, c'est un dispositif policier sans précédent
00:03:28pour un match qui va être mis en place jeudi
00:03:29pour la rencontre contre la France et Israël.
00:03:31Un match auquel assistera Emmanuel Macron,
00:03:33mais aussi le Premier ministre Michel Barnier,
00:03:36l'ancien président Nicolas Sarkozy,
00:03:38mais pas François Hollande.
00:03:40C'est un dispositif sans précédent
00:03:42qui sera mis en place ce jeudi
00:03:44pour assurer la sécurité de l'équipe israélienne.
00:03:46Le RAID, l'unité d'élite de la police nationale,
00:03:49sera chargé d'accompagner les joueurs
00:03:51et de les protéger pendant le match,
00:03:53comme ça avait déjà été le cas pendant les Jeux Olympiques.
00:03:56Selon nos informations, des officiers de sécurité israéliens
00:04:00devraient également être présents sur place.
00:04:02Concernant la sécurité du match,
00:04:034000 forces de l'ordre seront déployées,
00:04:06aux abords, mais aussi, et c'est un fait rare,
00:04:08au sein même du stade, ainsi que 1600 agents de sécurité.
00:04:12Deux points de contrôle filtreront les spectateurs
00:04:14qui devront être munis d'une pièce d'identité.
00:04:17Tous seront fouillés pour accéder au match.
00:04:19Selon le préfet de police de Paris, Laurent Nunez,
00:04:22aucun débordement ni trouble à l'ordre public ne sera toléré.
00:04:26Mais malgré ce dispositif, les supporters restent frileux.
00:04:29Quelques 20 000 billets ont été vendus pour l'heure,
00:04:32bien loin des 80 000 places disponibles.
00:04:34Et si Emmanuel Macron assistera à lui-même au match de football,
00:04:38de son côté, Israël déconseille à ses ressortissants
00:04:41d'assister à la rencontre.
00:04:43On reste en France avec cet Algérien sous OQTF
00:04:46qui a cambriolé la voiture de Laure Lavalette,
00:04:48députée du Rassemblement national.
00:04:49Et surtout, il a blessé deux policiers
00:04:52qui tentaient de l'interpeller au moment où ils sont arrivés.
00:04:55Il a en effet refusé de les suivre et il a tenté de s'enfuir.
00:04:59Pris en flagrant délit.
00:05:00Vendredi, un homme est aperçu en train de fouiller
00:05:03une dizaine de véhicules, y compris, sans le savoir,
00:05:06celui de Laure Lavalette.
00:05:07La voiture de la députée RN du Var,
00:05:10stationnée à proximité des plages du Mourion,
00:05:12alors que la parlementaire devait participer à une cérémonie
00:05:15avec Catherine Vautrin, au port de Toulon.
00:05:17Je serais arrivée une minute trente avant,
00:05:19je pense que je rentrais dans la voiture à côté de cet homme-là
00:05:22qui avait quand même un couteau, une pince coupante.
00:05:25Alertée par des riverains,
00:05:26la BAC interpelle l'individu dans l'habitacle
00:05:29qui se débat et blesse légèrement deux fonctionnaires.
00:05:32Au-delà du préjudice matériel dérisoire,
00:05:34le profil du suspect soulève l'indignation.
00:05:37Ce que je sais, c'est qu'il est d'une nationalité algérienne,
00:05:39il est dans l'obligation de quitter le territoire,
00:05:41mais dans 95% des cas,
00:05:44les obligations de quitter le territoire français ne s'appliquent pas.
00:05:48Un incident qui soulève des interrogations
00:05:50sur l'efficacité de ces OQTF.
00:05:52J'espère que la volonté politique va enfin jouer
00:05:55et qu'on va arriver à l'expulser,
00:05:56parce que je pense que si on le remet dehors,
00:05:58il commettra évidemment les mêmes effets.
00:05:59L'homme était également sous le coup d'une interdiction de revenir en France.
00:06:03Il a été placé en détention provisoire à l'issue de sa garde à vue.
00:06:06Il sera présenté à la justice en comparution immédiate ce mercredi.
00:06:11Et on reste dans le sud et direction Nice maintenant,
00:06:13où des commerçants vivent l'enfer en plein cœur de la vieille ville.
00:06:16Un habitant jette en effet des projectiles depuis sa fenêtre sur les passants,
00:06:20au risque de blesser certains d'entre eux,
00:06:22d'autant que les rues sont très étroites.
00:06:25Reportage sur place.
00:06:27Au pied de ces commerces, en plein cœur du vieux Nice,
00:06:31des projectiles en tout genre sont lancés depuis ces fenêtres.
00:06:34Écrous à carcasses de poulet,
00:06:37beaucoup en verre, bouteilles en plastique remplies d'eau,
00:06:40des graviers, beaucoup de graviers, des tirs de chars.
00:06:42Cette situation dangereuse dure depuis plusieurs semaines.
00:06:45Les habitants et les propriétaires de ces boutiques ne cachent pas leurs inquiétudes.
00:06:49Il faut que ça s'arrête très rapidement avant qu'il y ait un accident grave.
00:06:53Moi, je pense à une maman qui se promène avec une poussette et un bébé dedans.
00:06:57S'il lui tombe quelque chose, il tue l'enfant.
00:07:00Certains craignent aussi une baisse de la fréquentation.
00:07:03Mais pour l'heure, personne ne connaît les motivations ni l'identité de l'auteur de ces actes.
00:07:08Comme nous l'explique Jean-Luc, un commerçant du quartier.
00:07:10Justement, c'est ça qu'on cherche à savoir.
00:07:12Qu'est-ce qui se passe exactement ? Qui fait ça et pourquoi ?
00:07:14C'est le grand mystère depuis un mois.
00:07:16La mairie de Nice a été alertée.
00:07:18La présence policière a été renforcée sur place.
00:07:22Le choc des savoirs.
00:07:24C'est ainsi que la ministre de l'Éducation va présenter à partir de 11h une série de réformes.
00:07:29Il s'agit a priori de tenter de rehausser le niveau des élèves.
00:07:33Voilà donc ce que va annoncer à 11h Anne Geneté.
00:07:37Le choc des savoirs à l'école entre dans son acte 2.
00:07:41Parmi les nouvelles mesures annoncées par Anne Geneté, la ministre de l'Éducation nationale,
00:07:46l'obtention du brevet obligatoire pour le passage au lycée à partir de 2027.
00:07:52Les élèves qui échoueraient seraient alors orientés vers une filière professionnelle
00:07:55ou vers une classe de prépa seconde pour consolider leurs fondamentaux,
00:07:59selon les mots de la ministre.
00:08:01Toujours au sujet du brevet des collèges,
00:08:03le contrôle continu comptera en 2026 pour 40% de la note finale,
00:08:08moins que l'examen terminal qui sera fixé à 60% de la note, contre 50% aujourd'hui.
00:08:15Depuis le début de l'année scolaire, les élèves de première générale et technologique
00:08:19reçoivent une heure et demie de tronc commun de mathématiques en plus.
00:08:23La ministre a décidé de mettre en place à partir de juin 2026 pour les lycéens en première,
00:08:29une épreuve anticipée de maths sur le même modèle que l'épreuve anticipée de français.
00:08:35Concernant l'encadrement des élèves, Anne Geneté prévoit de recruter à partir de janvier 2025
00:08:40150 CPE et 600 assistants d'éducation supplémentaires.
00:08:44Objectif, renforcer les équipes de vie scolaire des collèges et lycées les plus difficiles.
00:08:49La ministre précise que la répartition sera réalisée localement par les académies.
00:08:54La colère des agriculteurs qui grondent et qui va s'exprimer cette semaine encore
00:08:58et quand on les écoute, ils sentent que rien n'a changé vraiment par rapport à leurs revendications.
00:09:03Il y a quelques mois, beaucoup de promesses comme toujours, mais rien de vraiment concret.
00:09:07Dix mois après la grande mobilisation du monde agricole,
00:09:10pour certains éleveurs, la situation n'a pas beaucoup évolué.
00:09:13Outre les maladies qui terrassent le bétail comme chaque année à cette période,
00:09:17l'avancée des discussions entre l'Europe et les pays sud-américains du Mercosur
00:09:21sur un traité de libre-échange dépasse les agriculteurs.
00:09:24L'état d'esprit du moment, c'est l'impression que tout nous tombe dessus en même temps.
00:09:31Un fardeau qui était déjà bien chargé et qui continue de se charger encore plus.
00:09:34Ce fardeau qu'ils pointent du doigt, c'est un accord qui, en plus d'accroître les relations commerciales
00:09:39entre les deux blocs économiques, prévoit l'importation d'une certaine quantité de produits sud-américains sans droit de douane.
00:09:45On va autoriser aux Français ce qu'on nous interdit de produire depuis plus de 20 ans en France.
00:09:54Du bœuf aux hormones, du maïs au GM, du poulet industriel, c'est un peu simple.
00:10:02Nous, on est d'accord de respecter le bien-être animal, de respecter l'environnement.
00:10:06Mais par contre, on n'importe pas en France des produits qui ne respectent pas les normes que nous, on nous impose.
00:10:15Pour terminer ce zapping de l'actu, cette rumeur qui enfle le pape pourrait se rendre en Corse le mois prochain.
00:10:22Et ce n'est qu'une rumeur, mais elle est prise très au sérieux sur place, au point que certains ont même déjà réservé leur hôtel à Ajaccio
00:10:28pour le week-end du 15 décembre, puisque c'est la date qui est amorcée.
00:10:33En Corse, où la foi chrétienne occupe une place importante,
00:10:37la venue éventuelle du pape François est considérée comme un événement historique et génère un enthousiasme considérable.
00:10:43Depuis que le bruit aurait fuité dans les médias, il y a une effervescence qui naît au cœur des fidèles, de la population,
00:10:48des pratiquants comme des non-pratiquants.
00:10:51Beaucoup appellent pour savoir si c'est rendu officiel, si véritablement les choses sont mises en place.
00:10:56Il y a une véritable attente de la venue du pape, du fait même qu'elle soit historique tout simplement,
00:11:01et parce que les gens sont attachés aussi à la personne du pape.
00:11:04En attendant l'officialisation du Vatican, qui devrait intervenir dans les jours à venir,
00:11:09les fidèles se préparent à l'éventualité de cette visite papale.
00:11:13C'est un moment très important que toute la communauté corse attend avec ferveur.
00:11:17On a déjà réservé notre hôtel avec ma fille et ma cousine.
00:11:22Une chance inouïe, oui, c'est sûr, pour un petit peuple, mais toujours très religieux et toujours très tourné vers lui.
00:11:29J'ai hâte d'aller à Ajaccio pour voir le pape.
00:11:33L'île s'apprête désormais à accueillir des dizaines de milliers de personnes le temps d'un week-end.
00:11:38Selon plusieurs hôteliers de la région ajaccienne, la demande est très forte pour le week-end du 15 décembre
00:11:43et nombreux sont les établissements qui affichent déjà complets.
00:11:46On attend la confirmation, a priori, cette semaine, si tout va bien.
00:11:50Les tops et les flops d'audience d'hier soir avec Mister Audience.
00:11:52Allez, à ce qu'il vienne, on attend.
00:11:57Hier soir en access, TF1, France 2 et France 3 sont arrivés quasiment à égalité.
00:12:02N'oubliez pas les paroles de Nagui sur France 2.
00:12:04Le 19-20 de France 3 ne sont qu'à 10 000 d'écart en frôlant les 3 millions.
00:12:08Le feuilleton de TF1 demain nous appartient est juste derrière.
00:12:12Et sur France 5, cet avou est en forme à 1,4 million.
00:12:17À 20h, le match d'EGT est encore une fois remporté par Gilles Boulot sur TF1,
00:12:21dont le journal est au plus haut à 6 millions de téléspectateurs.
00:12:25L'édition de la 2, présentée par Anne-Sophie Lapix, réalise un record à plus de 4,6 millions,
00:12:30mais elle reste loin derrière.
00:12:31TPMP sur C8 est en forme à 1,5 million, se retrouvant ainsi quatrième devant Quotidien sur TMC.
00:12:40À 21h, nouveau carton pour Touche pas à mon pote sur C8 qui réalise un record historique
00:12:45à plus de 2,5 millions et surtout large leader face à Quotidien sur TMC qui est sous les 2 millions.
00:12:50Touche pas mon poste se paye même le luxe de passer devant France 3 et ainsi grand soleil, c'est du jamais vu.
00:12:58En premier, l'événement était sur TF1 avec le lancement de la série agrobudget 4Sales.
00:13:03La une est arrivée en tête à plus de 4,5 millions en moyenne sur la soirée,
00:13:07à noter le très bon score du premier épisode qui est à 5,1 millions, mais le deuxième est en baisse.
00:13:13C6 arrive deuxième et est en forme avec L'amour est dans le pré qui est à 3,9 millions.
00:13:16Sur France 2, la série Les Invisibles réalise un score correct à 2,5 millions,
00:13:20subit de près par le film de France 3 Skyfall.
00:13:23L'histoire d'audience vous dit, à demain !
00:13:25Allez, je vous présente mes invités qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi.
00:13:28Julien Audoul, bonjour.
00:13:29Bonjour.
00:13:30Merci d'être avec nous, député de Lyon, porte-parole du Rassemblement National.
00:13:33Laurence Ayé, bonjour.
00:13:34Bonjour.
00:13:35Chroniqueuse politique, Alexis Isard, ex-député secrétaire général Renaissance de l'Essonne,
00:13:39et puis Maurice Signolé, ancien commissaire divisionnaire.
00:13:42Dans un instant, je vais vous faire écouter une vidéo qui fait beaucoup de bruit sur les réseaux sociaux.
00:13:47C'est un jeune, un jeune issu des banlieues et qui parle de cette violence sans nom,
00:13:52en disant en gros aux parents, c'est votre faute, éduquez vos enfants, vous allez l'entendre dans un instant.
00:13:58C'est très fort parce que d'une part, il est obligé de témoigner masqué,
00:14:01parce qu'il prend des risques en disant ça, ce qui est un peu surréaliste d'ailleurs.
00:14:05Et puis d'autre part, le contenu de ce qu'il dit est aussi très fort, vous allez l'entendre dans un instant.
00:14:11Et pour illustrer justement ces propos, je voulais qu'on revienne un instant sur ce qui s'est passé dans l'Essonne.
00:14:15Ça s'est passé en fin de semaine dernière, on n'en a pas beaucoup parlé, c'est cet adolescent qui a été défiguré.
00:14:21Vous entendez bien qu'il a été défiguré à coups de marteau et de clé à molette devant son lycée.
00:14:26Ça s'est passé à Sainte-Geneviève-des-Bois lors d'une rixe.
00:14:30Je vous propose d'écouter Amaury Bucot qui racontait précisément les faits.
00:14:35Mercredi après-midi, la police est prévenue qu'il y a eu une rixe près d'un lycée à Sainte-Geneviève-des-Bois, dans une rue pavillonnaire.
00:14:42Les policiers arrivent sur place un peu trop tard puisqu'ils tombent effectivement sur une victime qui est extrêmement mal en point.
00:14:48Alors ce que racontent les témoins et puis la victime, c'est qu'en fait il y aurait un groupe de jeunes cagoulés, habillés de noir,
00:14:55qui lui auraient sauté dessus, qui l'auraient tabassé et qui l'auraient aussi frappé à coups de clé à molette et avec un marteau.
00:15:03Mais la particularité c'est que vous avez des marteaux arrache-clous avec des parties crochetées et ils auraient frappé avec cette partie-là sur le visage de ce jeune homme
00:15:12qui s'appelle Malik, qui a 16 ans, qui est inconnu des services de police et qui a eu des sévices extrêmement graves puisqu'il aurait eu un trou dans la joue,
00:15:22provoqué par ce marteau, des dents cassées, la mâchoire fracturée, des traumatismes faciaux.
00:15:28Il a été emmené à l'hôpital, il va sûrement avoir une panoplie d'opérations chirurgicales à faire.
00:15:32Et après du côté des auteurs, donc la police a interrogé les témoins, a retrouvé huit personnes qui correspondaient à leur signalement, c'est des jeunes âgés de 13 à 15 ans.
00:15:41L'un d'eux a d'ailleurs jeté un marteau et une matraque télescopique au moment de son interpellation.
00:15:46Ils sont placés en garde à vue, aucun n'était connu de la police et ce qui est assez fou, c'est que de source policière, ils ont été tous relâchés,
00:15:53alors où je vous parle, et selon les premiers éléments de la police, ce serait encore une fois, et j'allais dire toujours, une affaire de Rex interquartier,
00:16:00comme l'affaire du RVR, sauf que là, ça serait des quartiers d'Evry, le quartier du Chantier du Coq et le quartier des Zonettes qui,
00:16:06un coup c'est l'un, un coup c'est l'autre, qui se mettent sur la gueule, pour ne pas le dire un peu vulgairement.
00:16:10Et l'histoire, elle est totalement folle, avant d'écouter le grand frère qui essaie de remettre les choses au programme,
00:16:15Julien Audoul, quand même, ils ont entre 13 et 15 ans, ceux qui ont été interpellés, ils ont défiguré leurs camarades.
00:16:22Et vous avez entendu le détail, c'est-à-dire qu'en fait, ils prennent le morceau le plus pointu du marteau, ils lui transpercent la joue,
00:16:30ils lui cassent les dents, ils lui cassent la mâchoire, mais c'est des sauvages.
00:16:34Excusez-moi, j'ai pas d'autres mots, c'est des sauvages, c'est des barbares.
00:16:37– Et la question qui vient, c'est que font les parents, et où sont les parents de ces barbares ?
00:16:42Vous avez des primo-barbares de 13 à 15 ans, qui n'hésitent pas à massacrer un jeune à coup de marteau,
00:16:51c'est qu'à un moment donné, il y a un dysfonctionnement dans l'éducation qui a été donné, ou qui n'a pas été donné,
00:16:57à ces jeunes qui versent dans une barbarie ultime.
00:17:00Moi, je veux bien, mais il faut qu'on arrête l'argument, c'est les jeux vidéo.
00:17:03Non, c'est pas les jeux vidéo.
00:17:04Là, c'est qu'il y a un désintérêt, un abandon, une désertion totale des parents,
00:17:10qui a un laissé-aller, quand on s'attaque à un jeune à coup de marteau à ce niveau-là,
00:17:14c'est qu'on a fait déjà beaucoup de choses avant.
00:17:16C'est qu'il y a eu des signes avant-coureurs…
00:17:18Vous vous rendez compte, ils ont 13 ans, cette histoire, elle est dingue.
00:17:21À un moment donné, la réponse, excusez-moi, mais elle doit être impitoyable vis-à-vis des parents,
00:17:26vis-à-vis des parents qui n'ont pas fait leur boulot, qui ont laissé leurs enfants devenir ces barbares.
00:17:31Je pense que ces parents touchent des allocations familiales, des prestations sociales,
00:17:36sont peut-être dans des logements sociaux.
00:17:38Il faut qu'il y ait une sanction, à un moment donné, on ne peut pas laisser, en toute impunité,
00:17:43comme si ça tombait par enchantement, cette violence débridée s'installer.
00:17:48Nous le proposons au Rassemblement national.
00:17:50Expulsion des logements sociaux, qui sont des aides sociales, on ne le rappellera jamais assez.
00:17:54Suspension des allocations et des prestations sociales.
00:17:56Laurent Saillet, je disais, c'est des barbares, c'est des sauvages.
00:17:59Excusez-moi, mais c'est le seul mot qui me vient à l'esprit.
00:18:01C'est une expédition punitive, avec un total sentiment d'impunité.
00:18:06Je suis d'accord avec M. Audoul sur les parents.
00:18:09Je voudrais juste faire une petite nuance entre les parents qui sont démissionnaires
00:18:12et les parents qui sont dépassés.
00:18:15Je parle d'une petite marge pour des parents qui sont simplement dépassés par les événements.
00:18:18Et je pense qu'il faut en faire la différence.
00:18:20On reparlera des parents dans un instant, parce que vous allez voir ce grand frère,
00:18:23qu'on va entendre dans un instant, il met en cause les parents.
00:18:25Et ça va être intéressant de l'écouter.
00:18:27J'espère qu'on peut encore faire une petite différence.
00:18:29Mais moi je dis, où est la justice ?
00:18:31Parce que tout le problème, c'est que ces jeunes ne seront que très peu punis, très certainement.
00:18:35Vous vous rendez compte, on est encore en train de discuter d'une majorité pénale à 16 ans.
00:18:39Alors on dit, oui, l'excuse de minorité qui peut être levée.
00:18:41Mais non, ça, ça n'existe pas.
00:18:44Évidemment, c'est plus 16 ans la majorité pénale.
00:18:46Mais il faudrait même à 15 ans qu'il y ait une majorité pénale.
00:18:48Ces jeunes seront très peu punis.
00:18:50Et ils le savent.
00:18:52Et c'est pour ça qu'ils font les choses en toute impunité.
00:18:54Avec César ?
00:18:56On se pose énormément de questions quand on voit cette séquence-là.
00:18:58L'excuse de minorité, évidemment qu'elle peut être levée dans cette situation-là.
00:19:00Elle doit être levée.
00:19:0213 ans, non. 13 ans, on ne peut rien faire.
00:19:04L'autre, il me semble, est un peu plus âgé.
00:19:06Ah, ils ont entre 13 et 15 ans.
00:19:08Donc, en fait, ça veut dire que ceux qui ont 13 et 14 ans...
00:19:10C'est réglé.
00:19:12Ce que je veux saluer là-dessus, c'est est-ce que ces jeunes-là,
00:19:14ils vont de leur fait ?
00:19:16Ou alors, est-ce qu'il y a, derrière, des réseaux avec des personnes plus âgées
00:19:18qui les envoient ?
00:19:20Là, c'est des gardes quartiers, à priori.
00:19:22Je pense qu'ils ne savent même pas.
00:19:24Pourquoi ils se battent ?
00:19:26En tout cas, moi, ce que je veux saluer,
00:19:28parce qu'à mon avis, on pense toutes la même chose sur ce fait
00:19:30qui est totalement barbare,
00:19:32c'est moi, le commissariat de Sainte-Geneviève-des-Bois,
00:19:34que je connais bien, étant donné qu'il agissait sur ma circonscription.
00:19:36Je connais bien ces policiers, parce que j'ai eu l'occasion
00:19:38de patrouiller avec eux.
00:19:41Et là, encore, ils sont sur cette affaire-là.
00:19:43C'est rassurant de savoir que des policiers de cette qualité-là
00:19:45soient en train de travailler sur ces sujets-là.
00:19:47Ils protègent les personnes dans ces quartiers.
00:19:49Mais derrière, il ne se passe rien. Donc, ça ne sert à rien, en fait.
00:19:51Parce qu'on les fait bosser, on les fait arrêter, ces jeunes.
00:19:53Et puis, derrière, il n'y a pas de sanctions.
00:19:55Non, on ne peut pas dire qu'il n'y a pas de sanctions.
00:19:57Après, on peut se demander si elles sont assez importantes.
00:19:59Excusez-moi, apparemment, il n'y en a pas beaucoup,
00:20:01parce que pour qu'à 13 ans, on aille avec un marteau défigurer quelqu'un
00:20:03en expédition punitive massée,
00:20:06je ne suis pas sûre qu'ils soient à leur premier coup.
00:20:08Mais est-ce que ces jeunes de 13 ans se sont demandé
00:20:10quelle peine ils allaient encourir quand ils sont allés tabasser
00:20:12avec un coup de marteau ?
00:20:14Ils s'en foutent, ils savent qu'ils n'auront rien.
00:20:16Ils ne se posent même pas la question.
00:20:18Alors, on va écouter ce jeune dont je vous parle depuis tout à l'heure.
00:20:20On va écouter un premier extrait.
00:20:22On va dire les choses. C'est un jeune qui vient de banlieue.
00:20:24C'est un jeune qui est noir.
00:20:26Et même s'il est masqué, on le voit.
00:20:28On le voit à ses mains et on le voit à certaines parties de son visage.
00:20:30Il est témoin de masqué.
00:20:32C'est sur les réseaux sociaux. Ça fait beaucoup parler.
00:20:34Honnêtement, aucun d'entre nous sur ce plateau
00:20:36n'aurait pu le dire sans être accusé de racisme.
00:20:38Parce qu'il dit, vous allez l'entendre,
00:20:40c'est pas Pierre, c'est pas Paul, c'est pas Daniel
00:20:42qui attaquent, c'est nos enfants à nous.
00:20:44Voilà. Il dit des choses très fortes.
00:20:46Et il dit c'est la responsabilité des parents.
00:20:48Bougez-vous les parents.
00:20:50Écoutez-le. Premier extrait.
00:20:52Et cette fois, c'est un extrait destiné aux parents, justement.
00:20:54Aujourd'hui, qu'est-ce qui se passe dans les cités,
00:20:56dans les banlieues ?
00:20:58C'est partout pareil.
00:21:00Les rixes à tout va.
00:21:03Pourquoi ? Et on sait que c'est nos enfants,
00:21:05c'est nos petits frères,
00:21:07c'est nos enfants à nous,
00:21:09c'est pas les autres, c'est pas Pierre, c'est pas Paul,
00:21:11c'est pas Daniel, c'est pas Guillaume,
00:21:13c'est nous. T'as vu ?
00:21:15Faut dire ce qu'il est.
00:21:17Comment ça se fait que nous, on met
00:21:19des enfants sataniques au monde ?
00:21:21Genre, tu mets des enfants au monde,
00:21:23tu les as élevés.
00:21:25Comment ça se fait que ça devienne des tueurs ?
00:21:27Limite, on dirait qu'ils n'ont pas de cœur.
00:21:29Ils ont grandi avec cette haine, cette colère.
00:21:32C'est quoi ça ?
00:21:34Pour un petit bout de rue,
00:21:36du style, ouais mais eux, c'est pas des gens
00:21:38de notre quartier, ils sont de l'autre quartier.
00:21:40Y'a jamais eu de bagarre entre vous,
00:21:42mais vous vous entretuez, vous vous mettez des coups
00:21:44de hache, des coups de couteau,
00:21:46des coups de marteau. C'est quoi cette dinguerie ?
00:21:48C'est quoi ce délire ?
00:21:50Et vous vous prenez pour des bonhommes.
00:21:52Soi-disant, vous défendez un bout
00:21:54de votre quartier. C'est quoi cette merde ?
00:21:58C'est quand que les gens, c'est quand que les humains,
00:22:00c'est quand que vous allez réagir ?
00:22:02C'est quand que les parents, vous allez faire votre taf,
00:22:04votre boulot de merde.
00:22:06Vous mettez des enfants au monde, ça devient des criminels.
00:22:08Ça devient des assassins.
00:22:10Comment ça se fait ?
00:22:12Les petits, aujourd'hui, ils ont 14 ans, ils ont 15 ans.
00:22:14Ça sort de chez eux avec des lames de 20 cm.
00:22:16Ça sort de chez eux avec des haches.
00:22:18Ça sort de chez eux avec des marteaux.
00:22:20Et vous, les parents, dans tout ça,
00:22:22vous êtes où ?
00:22:24Les parents, dans tout ça, vous êtes où ?
00:22:26Vous mettez des enfants au monde,
00:22:29comment ça se fait ?
00:22:31Ton petit, il a 15 ans, il sort de dehors à je ne sais pas quelle heure.
00:22:33Comment ça se fait ?
00:22:35Comment ça se fait que vous n'avez pas vos enfants en temps et en heure où ils sont ?
00:22:37Normalement, ton petit, il a 15 ans, il a 14 ans,
00:22:39tu l'appelles, il est au presto, tu sais où il est.
00:22:41Tu l'appelles, t'es où ?
00:22:43Tu sais en temps et en heure ce qu'il fait, où il est ?
00:22:45À l'école, au collège,
00:22:47à quelle heure il a fini ?
00:22:49De telle heure à telle heure, quel cours il a ?
00:22:51Il faut arrêter au bout d'un moment,
00:22:53parce qu'après, il ne faudra pas venir pleurer.
00:22:55T'as vu, la France, elle en a marre.
00:22:58Elle en a marre de nous.
00:23:00D'accord ?
00:23:02Nos arrière-grands-parents,
00:23:04eux, ils n'étaient pas comme ça.
00:23:06Certes, ils travaillaient, ils faisaient beaucoup d'enfants,
00:23:08mais ils éduquaient leurs enfants de A à Z.
00:23:10Jamais tu ne voyais leurs enfants faire ça.
00:23:12D'accord ?
00:23:14Il y a eu des conneries, d'accord.
00:23:16Mais de là à devenir des criminels,
00:23:18à devenir des assassins,
00:23:20c'est du jamais vu.
00:23:22On est en 2024,
00:23:24croyez-moi, ça va péter, vous n'allez pas assumer.
00:23:26Donc, tenez vos putains d'enfants.
00:23:28Éduquez vos putains d'enfants, ils en ont marre.
00:23:30Alors, il le dit avec ces mots,
00:23:32mais en fait, ces mots, je crois que beaucoup de gens
00:23:34peuvent y adhérer, Julien Audehoule.
00:23:36Il a tout dit.
00:23:38Il faut nommer cet homme ministre de la justice,
00:23:40de la famille ou de la ville.
00:23:42Il a fait un constat et un bilan de la situation
00:23:44qui est apocalyptique
00:23:46dans grand nombre de nos banlieues,
00:23:48qui est édifiant, et effectivement, c'est le seul à le dire.
00:23:50Moi, je dis la même chose, je suis accusé de racisme.
00:23:52C'est ce que j'ai dit avant de le lancer.
00:23:54Il n'y a que quelqu'un venu des banlieues,
00:23:56et en plus, on va dire les choses, quelqu'un qui est noir,
00:23:58qui peut le dire, autrement, on est des racistes.
00:24:00Si on tient le même discours que lui, on est des racistes.
00:24:02Et ce qu'il a dit, notamment,
00:24:04ce n'est pas des Kévin et des Mathéo,
00:24:06selon l'expression de M. Darmanin, bien évidemment.
00:24:08Lui, il dit, ce n'est pas Pierre, ce n'est pas Paul,
00:24:10ce n'est pas Daniel, ce n'est pas Guillaume,
00:24:12ce sont nos enfants.
00:24:14Donc, il y a un lien évident entre l'insécurité,
00:24:16l'ensauvagement, la barbarie qui gangrène une partie de la jeunesse
00:24:18et l'immigration,
00:24:20et le communautarisme.
00:24:22C'est une réalité qu'il relate.
00:24:24Il dit aussi un élément très important,
00:24:26ça n'existait pas avant.
00:24:28C'est-à-dire qu'avant, les générations,
00:24:30ces parents, les grands-parents,
00:24:32éduquaient leurs enfants, étaient assimilés,
00:24:34respectaient les lois de la République.
00:24:36Donc, aujourd'hui, vous avez, d'une part,
00:24:38des parents démissionnaires, dans un environnement
00:24:40communautarisé, ultra-violent,
00:24:42islamisé, parce qu'il faut parler
00:24:44de toutes ces causes, le narcotrafic
00:24:46qui vient s'ajouter.
00:24:48Vous avez des jeunes qui sont livrés à eux-mêmes,
00:24:50qui ne répondent qu'à des gangs,
00:24:52qu'à des caïds, qu'à d'autres lois
00:24:54que celles de la République.
00:24:56Et, effectivement, la violence, elle frappe
00:24:58d'abord, et avant tout, ces jeunes
00:25:00de banlieue, qui sont soit blessés,
00:25:02soit mutilés, soit tués, de plus en plus.
00:25:04Dans un instant, je poserai la question à Maurice Signolet,
00:25:06parce que c'est intéressant d'avoir l'avis d'un
00:25:08policier là-dessus, mais Laurent, ça y est, à la fin, il dit
00:25:10la France en a marre de nous, et ça va péter.
00:25:12Mais voilà, en fait, comment rendre les gens
00:25:14racistes ? C'est-à-dire que quand vous êtes un jeune
00:25:16de banlieue aujourd'hui, et si plus est
00:25:18vous êtes de couleur, et que
00:25:20vous hésitez de vous en sortir, et bien c'est
00:25:22vous la victime de tout ça. Parce que vous, vous
00:25:24ne pouvez pas émerger. Vous allez vous battre, vous allez faire
00:25:26des études, vous allez faire ce que vous voulez,
00:25:28mais vous serez évidemment
00:25:30catégorisé dans
00:25:32le même groupe que ces jeunes-là,
00:25:34si vous voulez, qui ne respectent rien.
00:25:36C'est atroce. C'est comme ça
00:25:38qu'on crée du racisme en France.
00:25:40Et il est obligé de témoigner masqué. Il est obligé
00:25:42de faire son message sur les réseaux sociaux masqué.
00:25:44C'est une sanction punitive.
00:25:46Ça veut dire que la République, aujourd'hui, n'est pas
00:25:48en capacité de le protéger. C'est-à-dire que
00:25:50aujourd'hui, vous ne pouvez pas prendre la parole pour dénoncer
00:25:52des choses de manière franche, sans
00:25:54avoir peur, et c'est pas lui que je mets en cause
00:25:56évidemment, parce que vous avez compris
00:25:58que la loi qui s'applique dans ces quartiers,
00:26:00ce n'est plus pour beaucoup la loi de la République.
00:26:02Moi, je pense à tous ceux qui essaient de s'en sortir
00:26:04dans ces quartiers, qui se battent.
00:26:06Ces femmes qui travaillent, qui lèvent leurs enfants.
00:26:08Et c'est lui qui défend. C'est ces gens-là qui défend en fait.
00:26:10Et ces jeunes qui essaient de faire des études
00:26:12et qui, en fait, sont les premières victimes
00:26:14de tout ça. Mais en même temps, contrairement à vous, lui,
00:26:16il accuse les parents. Il dit, les parents,
00:26:18tenez vos enfants.
00:26:20Tenez vos enfants. J'ai vu des situations
00:26:22où des femmes,
00:26:24c'est souvent le cas, n'arrivaient
00:26:26plus à avoir autorité sur leurs enfants
00:26:28et demander de l'aide, en disant
00:26:30je ne peux plus. Vous savez quand vous avez un grand gaillard.
00:26:32Quand il a 13 ans, vous devez savoir
00:26:34où est votre gamin. Vous devez l'appeler.
00:26:36Il doit être à la maison quand vous l'appelez.
00:26:38Je ne veux pas défendre les parents. Je veux dire, il y a peut-être 90%
00:26:40de démissionnaires. Je veux juste penser à 10%
00:26:42de dépassés. Pourquoi je dis ça ?
00:26:44Quand vous êtes une femme, que vous travaillez,
00:26:46que vous avez plusieurs enfants, et que vous avez
00:26:48un gamin de 15 ans qui fait 1m90
00:26:50qui vous bouscule pour... Attendez, je finis.
00:26:52Je parle d'une minorité. Comprenez que...
00:26:54Notre minorité.
00:26:56La grande majorité, c'est des parents de démissionnaires.
00:26:58Mais je veux penser aussi à ces parents
00:27:00qu'il faut aider et sortir les gamins
00:27:02justement.
00:27:04Parce que...
00:27:06Vous avez énormément de parents.
00:27:08J'en connais beaucoup dans Lyon,
00:27:10dans la ruralité, qui sont dépassés, qui n'arrivent pas
00:27:12pour des raisons
00:27:14sociologiques, pour des raisons économiques.
00:27:16Mais leurs enfants ne vont pas
00:27:18massacrer pour autant un autre enfant
00:27:20à coup de marteau. Je veux dire, ils vont avoir
00:27:22des difficultés. Ils vont appeler à l'aide.
00:27:24Ils ont besoin de soutien.
00:27:26Et ils sont pour autant
00:27:28que leurs enfants versent dans la délinquance
00:27:30ou la sauvagerie.
00:27:32Je ne suis pas dans l'inspiration de l'excuse.
00:27:34Et ce qu'il dit quand il dit les parents,
00:27:36c'est que vous allez faire votre boulot de merde, je cite,
00:27:38vous mettez des enfants au monde, ça devient des criminels
00:27:40et des assassins. Qu'est-ce que vous faites ?
00:27:42Reprenez-vous en main et faites votre boulot.
00:27:44On va continuer à en parler dans un instant. On écoutera un autre extrait
00:27:46également de ce qu'il dit. Pour l'instant, il est 11h.
00:27:48Le CNews Info. Sommeil à l'habitude.
00:27:52Groupe de besoins, brevets,
00:27:54bac. Anne Geneté déroule sa
00:27:56feuille de route pour redresser l'éducation nationale.
00:27:58Au programme, trois mesures phares.
00:28:00Brevet obligatoire dès 2017.
00:28:02Création de groupe de besoins sur mesure
00:28:04en quatrième et troisième.
00:28:06Et recrutement de 600 assistants
00:28:08d'éducation prioritaire.
00:28:10Pas d'impact sur le
00:28:12trafic aérien ce jeudi, même si
00:28:14le syndicat des pilotes de ligne appelle à une journée
00:28:16de mobilisation. Décision
00:28:18qui fait suite à l'approbation par l'Assemblée
00:28:20nationale de l'alourdissement
00:28:22de la fiscalité sur le transport aérien.
00:28:24Et puis le sénateur
00:28:26Yann Brossat va déposer une
00:28:28proposition de loi pour permettre aux villes
00:28:30d'interdire la circulation des SUV.
00:28:32Ces véhicules lourds et
00:28:34imposants ont à nouveau été pointés du doigt
00:28:36le mois dernier après la mort d'un jeune
00:28:38cycliste écrasé à Paris.
00:28:40Pour l'élu communiste, il est urgent
00:28:42de restreindre leur présence en ville.
00:28:44...
00:28:46...
00:28:4811h05 sur CNews, merci d'être en direct
00:28:50avec nous. On continue à parler de cette
00:28:52vidéo qui fait beaucoup parler. Vous le voyez, c'est cet
00:28:54homme masqué, cet homme qui vient des cités
00:28:56visiblement, qui est noir
00:28:58et qui dit les choses.
00:29:00Qui dit les choses, encore une fois, que sur un plateau
00:29:02télé, normalement, on n'a pas le droit de dire parce qu'on
00:29:04est blanc, parce qu'on n'est pas issu
00:29:06de ces cités-là. Et il dit
00:29:08ce sont nos enfants à nous qui mettent la
00:29:10pagaille. Ce n'est pas Pierre, ce n'est pas Paul, ce n'est pas
00:29:12Daniel, ce n'est pas Guillaume, ce sont nos enfants à nous.
00:29:14Comment ça se fait que l'on met ces enfants
00:29:16au monde et qu'on les laisse devenir des
00:29:18tueurs ? Ils n'ont pas de cœur, ils ont grandi
00:29:20dans la haine et la colère. Pour un petit
00:29:22bout de rue, vous vous entretuez des
00:29:24coups de hache, des coups de marteau. C'est quoi ce délire ?
00:29:26Et vous les parents, quand est-ce que vous allez
00:29:28faire votre boulot de merde ? Je le cite.
00:29:30Vous mettez des enfants au monde, ça devient des criminels
00:29:32et des assassins. Et il dit
00:29:34la France en a marre de nous, ça va
00:29:36péter. On le réécoutera dans un instant avec
00:29:38un autre extrait. Maurice Ignolet,
00:29:40est-ce que vous êtes d'accord avec ce
00:29:42que dit ce garçon ?
00:29:44Oui, bien sûr. Si on
00:29:46prend encore un peu plus de hauteur,
00:29:48moi je trouve que c'est
00:29:50une leçon d'anthropologie extraordinaire.
00:29:52Il y a
00:29:54toujours une parité entre
00:29:56le lien et le lieu.
00:29:58Ça s'appelle l'enracinement.
00:30:00Aujourd'hui, on voit que notre société
00:30:02totalement éclatée n'a plus
00:30:04cette règle d'enracinement qui permettait
00:30:06de transmettre de génération en génération
00:30:08des règles, des us et des coutumes.
00:30:10C'est ce qu'il dit d'ailleurs. Il dit qu'il y a
00:30:12quelques années, les enfants étaient bien
00:30:14élevés. Ces enfants-là
00:30:16étaient tenus. Et c'est vrai que c'est juste
00:30:18une nouvelle génération qui semble poser problème
00:30:20aujourd'hui. Anthropologiquement, on s'aperçoit
00:30:22que ces arrivées massives
00:30:24de gens venus d'ailleurs, avec des règles
00:30:26venues d'ailleurs...
00:30:28Je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous. Parce que
00:30:30ceux qui sont arrivés il y a
00:30:32plusieurs années, c'est-à-dire la première
00:30:34génération, deuxième génération, sont plutôt bien.
00:30:36C'est aujourd'hui la troisième
00:30:38ou la quatrième génération qui pose problème.
00:30:40Elles étaient les règles de socialisation.
00:30:42Elles étaient très
00:30:44strictes. Il y avait une socialisation
00:30:46disciplinée, et non pas disciplinaire,
00:30:48qui n'existe plus aujourd'hui. Aujourd'hui,
00:30:50c'est au contraire
00:30:52l'expression de l'individualisme,
00:30:54c'est l'expression des atypismes, des
00:30:56particularismes, etc.
00:30:58Il y a peut-être une haine de la France, excusez-moi.
00:31:00Personne ne l'a dit jusque-là, mais
00:31:02il y a aussi une haine de la France,
00:31:04et on ne sait pas trop pourquoi.
00:31:06Et quand ce garçon, il dit la France,
00:31:08on en a marre de vous, il dit attention, ça va
00:31:10péter. C'est-à-dire qu'à un moment donné,
00:31:12il va y avoir
00:31:14une guerre civile, entre guillemets.
00:31:16Il alerte sur ça,
00:31:18Alexis Isard. N'importe quel pays
00:31:20en aurait marre de ce genre de situation,
00:31:22et c'est pour ça qu'on comprend l'intervention
00:31:24de ce monsieur. Vous savez,
00:31:26je pense que ces jeunes, ils s'appellent
00:31:28Pierre, Paul, Jacques, ou d'un autre prénom,
00:31:30ce n'est pas vraiment ça le sujet, vous savez.
00:31:32Il n'y a pas de mauvais
00:31:34hommes, pas de mauvaises graines,
00:31:36que des mauvais cultivateurs.
00:31:38C'était Victor Hugo, déjà, qui le disait.
00:31:40Le problème, c'est l'éducation de ses enfants, peu importe
00:31:42comment ils s'appellent.
00:31:44Le renseigner vous dit que c'est important.
00:31:46C'est important leurs origines.
00:31:48Vous pouvez nous raconter un baratin
00:31:50pour nous dire que Pierre, Paul, Jacques, c'est la même chose.
00:31:52Donc l'intérêt, c'est l'origine
00:31:54de l'enfant et pas comment il est éduqué.
00:31:56Donc ce n'est pas l'éducation le problème. C'est quoi ?
00:31:58Permettez-moi de vous dire que monsieur fait un constat dans son témoignage.
00:32:00Il y est ou pas dans la situation ?
00:32:02Le monsieur, ce qu'il dit, justement, c'est qu'il y a un problème d'éducation
00:32:04de ses enfants. Non, il dit surtout qu'il y a
00:32:06un problème d'éducation, notamment
00:32:08dans des familles, si vous voulez, qui portent ces prénoms.
00:32:10Je suis désolée, c'est ce qu'il dit, lui.
00:32:12Là, c'est un vrai problème, parce qu'il vous parle
00:32:14de problème d'éducation des enfants, de ce type
00:32:16d'enfants-là, et vous dites que le problème, c'est le prénom
00:32:18et pas les enfants en question.
00:32:20Restez dans votre monde, tout va bien,
00:32:22où il n'y a pas de problème, complètement déconnectés.
00:32:24Vous l'entendez, ce monsieur qui témoigne ou pas ?
00:32:26Vous regardez le doigt, là.
00:32:28Vous pouvez me faire des théories.
00:32:30Vous regardez ailleurs, excusez-moi.
00:32:32Non, pas du tout.
00:32:34La déclaration est limpide.
00:32:36J'ai rien au dos.
00:32:38La déclaration est limpide.
00:32:40Le constat, il est extrêmement clair.
00:32:42C'est un habitant des quartiers qui le dit,
00:32:44visiblement issu de l'immigration,
00:32:46partage ces réalités-là.
00:32:48Il vous dit qu'il y a un problème d'assimilation,
00:32:50qu'il y a un problème d'éducation,
00:32:52qu'il y a un problème d'immigration aussi,
00:32:54et que cette immigration
00:32:56pose des soucis de sécurité.
00:32:58C'est le constat qu'il fait. Alors, vouloir nier en disant
00:33:00que c'est juste un problème d'éducation,
00:33:02non. Pourquoi ça marchait avant ?
00:33:04Pourquoi ça marchait avant ?
00:33:06D'une part parce qu'il n'y avait pas une immigration anarchique.
00:33:08D'autre part parce qu'il y avait un principe
00:33:10qui était l'assimilation républicaine
00:33:12et l'Etat français imposait des règles
00:33:14et les immigrés souhaitaient
00:33:16faire corps avec la communauté nationale,
00:33:18s'assimiler, devenir français,
00:33:20adopter les us, les coutumes, ce qui n'existe plus
00:33:22parce qu'aujourd'hui on est dans une détestation
00:33:24de la France et on est dans une affirmation
00:33:26des communautés, des particularismes
00:33:28comme ça a été dit.
00:33:30Donc tout ce compte-là mène
00:33:32à l'ultra-violence et mène à la cessation
00:33:34d'une partie de la jeunesse.
00:33:36C'est pas une revendication communautaire, c'est deux jeunes
00:33:38qui font des actes de barbarie sans se rendre même compte
00:33:40de la dangerosité de ce qu'ils font.
00:33:42Parce qu'ils ne sont pas éduqués.
00:33:44Ils ne revendiquent rien.
00:33:46C'est ce que je dis Jean-Marc.
00:33:48Ils revendiquent leur quartier, ils ne revendiquent pas rien.
00:33:50Leur quartier ce n'est pas leur origine.
00:33:52Justement, on va écouter la suite
00:33:54de la vidéo de ce garçon
00:33:56qui s'adresse aux jeunes cette fois
00:33:58et qui leur dit que la violence
00:34:00c'est quelque chose que vous ne connaissez pas.
00:34:02C'est ce qu'il leur dit.
00:34:04Écoutez-le.
00:34:06Vous connaissez la violence, vous ?
00:34:08Parce que vous voulez faire les kékés
00:34:10devant vos potes ?
00:34:12En fait, c'est à celui qui va faire
00:34:14la plus grosse dinguerie, ce sera celui qui sera
00:34:16le plus respecté. Pourtant, si on vous
00:34:18prend un par un sur un ring, vous allez pleurer.
00:34:20Un par un, vous n'allez pas porter vos couilles
00:34:22sur un ring. Mais comme vous êtes,
00:34:24il y a l'effet de bande, vous voulez faire le kéké,
00:34:26celui qui fera la plus grosse dinguerie,
00:34:28celui qui mettra le plus gros coup de marteau dans le trame
00:34:30de l'ennemi, de l'adversaire, c'est même pas de l'ennemi.
00:34:32Comme ça, vous serez valorisés.
00:34:34Bande de clochards, bande de petits merdeux.
00:34:36C'est ça, être un homme.
00:34:38Au lieu de vous dire
00:34:40vous avez la paix en France,
00:34:42vous allez travailler, vous allez faire des formations,
00:34:44vous allez faire un bon boulot, vous allez préparer
00:34:46votre permis, vous allez rendre fiers vos parents,
00:34:48vous mettez des coups de marteau sur les humains.
00:34:50Parce que soi-disant,
00:34:52il n'est pas du même quartier que toi. Parce que soi-disant,
00:34:54il est de l'autre côté. Parce que soi-disant,
00:34:56il ne vient pas de la même banlieue. Bande de
00:34:58clochards,
00:35:00réveillez-vous parce qu'un jour ou l'autre, ça va péter.
00:35:02Et quand ça va péter, vous n'allez pas assumer.
00:35:04Salam aleykoum le peuple. Les grands-frères,
00:35:06faites le boulot. Les grandes-sœurs,
00:35:08les tatas, les oncles, les tontons,
00:35:10faites le boulot.
00:35:12Élevez vos enfants. Élevez
00:35:14vos putains d'enfants parce qu'il y en a marre.
00:35:16– Voilà. Et en fait,
00:35:18ce discours, il faudrait le montrer à tous ces jeunes
00:35:20parce qu'ils parlent avec leur langage.
00:35:22– À leurs parents. – Oui.
00:35:24Et à eux aussi, ils parlent avec leur langage.
00:35:26Directement. Bossez. Allez travailler.
00:35:28Faites votre boulot. C'est ça
00:35:30ce qu'il leur dit. Construisez-vous une vie au lieu de jouer au con.
00:35:32Parce que c'est ça. Dans la rue,
00:35:34vous allez finir en prison.
00:35:36C'est ça le vrai problème.
00:35:38– Il y a quelque chose de très prémonitoire
00:35:40dans ce qu'il vient de dire.
00:35:42Elle a dû monter sur un ring et vous allez voir,
00:35:44vous allez vite comprendre. C'est très prémonitoire
00:35:46parce que j'ai peur qu'on soit arrivés
00:35:48à un tel niveau que le recours
00:35:50à la force, sous
00:35:52toutes ses formes, va être
00:35:54l'un des seuls recours possibles
00:35:56avec notre état de droit
00:35:58dont on parle tout le temps à un moment donné.
00:36:00– Le ras-le-bol.
00:36:02Et vous voyez la phrase que j'ai sortie,
00:36:04c'est « parents, tenez et éduquez
00:36:06vos putains d'enfants ». C'est ça ce qu'il dit.
00:36:08– Moi je ne suis pas optimiste sur le sujet.
00:36:10Parce que des parents qui ont laissé dériver autant
00:36:12l'éducation de leur enfant déjà à 13 ans, je pense que c'est irrécupérable.
00:36:14Ce qu'il faut faire,
00:36:16c'est lorsque l'on détecte des enfants
00:36:18qui ont des comportements, si vous voulez,
00:36:20qui vont à l'encontre des règles
00:36:22et qu'on constate que les parents
00:36:24ne font rien, il faut protéger
00:36:26ces enfants. Protéger ces enfants,
00:36:28très jeunes, et il n'y a pas
00:36:30assez de structure pour ça.
00:36:32Si vous ne les sortez pas
00:36:34de leur quartier, si vous ne les sortez pas
00:36:36de leur contexte, ça ne va faire que s'aggraver.
00:36:38Les parents ne vont pas dire « ah bah ouais, ok,
00:36:40je vais changer », etc. L'éducation,
00:36:42c'est une structure. – Si ils n'ont plus
00:36:44leurs allocations familiales et si on les expulse
00:36:46du logement social, je pense que ça va faire réfléchir
00:36:48pour qu'ils tiennent leurs gosses, effectivement.
00:36:50Si on les tape au cou, on les tape au portefeuille.
00:36:52– Oui, mais la sanction des enfants aussi.
00:36:54Un enfant, il doit comprendre,
00:36:56c'est même plus des enfants à 13 ans, franchement.
00:36:58Quand vous allez fracasser le crâne de quelqu'un
00:37:00avec un marteau, vous n'êtes pas un enfant.
00:37:02– Mais c'est intéressant d'avoir
00:37:04quelqu'un, c'est pour ça que ce témoignage est très fort
00:37:06quand même, c'est intéressant d'avoir quelqu'un
00:37:08qui vient de ses quartiers, quelqu'un qui les connaît
00:37:10parfaitement, qui dit la vérité,
00:37:12qui dit la vérité que beaucoup
00:37:14de gens ne veulent pas entendre.
00:37:16Beaucoup de gens ne veulent pas l'entendre quand il dit
00:37:18comment tenez, éduquez vos enfants.
00:37:20Ici, sur ce plateau, moi, quand je parle avec des gens de gauche
00:37:22et je leur dis qu'il y a une responsabilité des parents,
00:37:24ils vous répondent, ah non, mais les mères célibataires,
00:37:26les parents qui élèvent, tout ça, ils trouvent des excuses.
00:37:28Lui, il le dit directement, c'est la faute.
00:37:30Moi, je veux bien le recevoir, ce garçon d'ailleurs.
00:37:32S'il veut me contacter sur les réseaux sociaux,
00:37:34il me contacte et je veux bien l'avoir sur ce plateau
00:37:36parce que j'ai envie de parler avec lui,
00:37:38parce que ce discours, il faut l'entendre.
00:37:40On dit toujours, vous parlez des choses qui ne vont pas,
00:37:42mais des gens comme lui, on ne les entend jamais dans les médias.
00:37:44Je pense que les premières victimes de tout ça,
00:37:46ce sont ceux qui essaient de s'en sortir
00:37:48et qui portent, comme on l'a dit, le même prénom, monsieur.
00:37:50Vous pouvez le nier, c'est très compliqué,
00:37:52maintenant, quand vous avez des comportements
00:37:54comme ça avec des personnes
00:37:56qui portent le même prénom que vous
00:37:58et ils salissent le prénom, en fait, qu'ils portent.
00:38:00C'est ça, c'est le problème.
00:38:02Non, je ne comprends pas trop la stigmatisation
00:38:04sur le prénom, le problème, c'est que tous ces jeunes,
00:38:06peu importe comme ils s'appellent,
00:38:08c'est ce que vous ressortez du témoignage,
00:38:10peu importe, en tout cas, je pense qu'on est d'accord
00:38:12qu'il y a un problème d'éducation de ces enfants-là,
00:38:14qui commettent des actes de barbarie, évidemment, dans les quartiers.
00:38:16Il y a quand même une majorité
00:38:18de parents qui tiennent leurs enfants, c'est vrai.
00:38:20Dans les quartiers, il y a vraiment des parents qui sont
00:38:22exemplaires, qui sont exemplaires, qui tiennent leurs enfants.
00:38:24Les enfants ont peur de leurs parents, ça ne passe pas bien.
00:38:26Et il y a une minorité de parents
00:38:28qui ne s'occupent plus de leurs enfants, comme dit le monsieur,
00:38:30qui ne savent pas à une heure
00:38:32tard le soir où traînent leurs enfants
00:38:34et ça, ce n'est pas normal, le monsieur.
00:38:36Mais il y a plein de gens comme ce monsieur aussi
00:38:38qui disent que c'est nous qui sommes en train de payer
00:38:40de ce laxisme, c'est nous qui sommes en train de payer
00:38:42ce manque d'éducation.
00:38:44Ça fait monter deux choses, selon moi.
00:38:46C'est tout d'abord une frange de la classe politique
00:38:48qui va dire que c'est eux le problème,
00:38:50peu importe,
00:38:52vraisemblablement, s'ils portent ce prénom-là, ce sera le problème.
00:38:54Et une autre partie de la classe politique qui va dire
00:38:56mais non, ce n'est pas de leur faute, parce que regardez,
00:38:58ils ont des problèmes et donc ils sont mis dans une espèce
00:39:00de classe de personnes
00:39:02qu'il faudrait plaindre
00:39:04et qu'il faudrait mettre dans une case de misérabilisme,
00:39:06alors que ces gens-là font tout pour s'en sortir
00:39:08et une grande partie d'entre eux s'en sortent.
00:39:10Allez dans les quartiers, il n'y a pas que des personnes,
00:39:12il n'y a pas que des dealers.
00:39:14La première mesure pour les aider,
00:39:16c'est d'arrêter l'immigration anarchique.
00:39:18Parce que vous ne pouvez rien faire
00:39:20si vous accueillez chaque année
00:39:22500 000 personnes, de manière légale.
00:39:24C'est impossible.
00:39:26Si vous renforcez le communautarisme
00:39:28et donc que ces familles-là sont totalement
00:39:30noyées dans des quartiers qui sont submergées
00:39:32par l'immigration, vous ne pouvez pas assimiler,
00:39:34vous ne pouvez pas éduquer,
00:39:36vous ne pouvez pas restaurer l'ordre, c'est impossible.
00:39:38Donc la première mesure pour favoriser
00:39:40l'intégration et l'assimilation
00:39:42de nos compatriotes d'origine étrangère
00:39:44et des étrangers eux-mêmes,
00:39:46leur rendre service, et d'ailleurs ils le demandent
00:39:48de plus en plus, c'est de mettre un terme
00:39:50à l'immigration anarchique et de restaurer
00:39:52l'ordre républicain partout.
00:39:54Avec des sanctions, avec des peines très claires,
00:39:56avec une dissuasion judiciaire qui aujourd'hui n'existe pas.
00:39:58Mais il y a un autre problème aussi,
00:40:00c'est l'utilisation des armes blanches.
00:40:02Parce que là, on est passé à un niveau qui est totalement surréaliste
00:40:04avec ces armes blanches
00:40:06qui sont des haches,
00:40:08parfois, on est avec des haches, on est avec des katanas.
00:40:10Regardez ce reportage
00:40:12qui montre la hausse justement de cette utilisation.
00:40:14C'est à coup de hache
00:40:16qu'en gare d'Osoir-la-Ferrière
00:40:18lundi dernier, une dizaine
00:40:20d'adolescents ont blessé quatre jeunes.
00:40:22Selon approche d'un des membres du groupe
00:40:24agressé, les assaillants seraient même
00:40:26arrivés avec des machettes et un katana.
00:40:28Des armes blanches, de plus en plus
00:40:30utilisées dans les rixes entre jeunes.
00:40:32Il faut se rendre compte dans les contrôles
00:40:34que nous faisons au quotidien
00:40:36que beaucoup d'individus
00:40:38et malheureusement souvent mal intentionnés
00:40:40voire très mal intentionnés
00:40:42sont en possession d'un couteau
00:40:44ou d'un objet coupant
00:40:46ou pire encore, de hachettes,
00:40:48de katanas, de sabres.
00:40:50Ça nous est déjà arrivé de contrôler des individus
00:40:52porteurs de ces objets
00:40:54et là, ça veut dire qu'on atteint
00:40:56le paroxysme de la violence.
00:40:58Certains rappeurs affichent même ces armes dans leurs clips.
00:41:00Comme l'opinel numéro 13,
00:41:02devenu très fréquent lors des bagarres entre bandes.
00:41:06Selon Rudy Mana,
00:41:08cette violence véhiculée sur internet
00:41:10peut avoir une influence sur les jeunes.
00:41:12Il peut y avoir aussi une inspiration
00:41:14de ce que voient ces jeunes sur les réseaux sociaux
00:41:16puisqu'on a souvent
00:41:18des images de
00:41:20fights entre bandes
00:41:22avec des couteaux.
00:41:24Ça peut être aussi une inspiration
00:41:26de rappeurs
00:41:28qui ont des textes extrêmement
00:41:30durs envers la société.
00:41:32Ça peut être aussi par rapport
00:41:34à des jeux vidéo.
00:41:36Ces armes, classées en catégorie D, peuvent être achetées
00:41:38et détenues librement si l'on est majeur.
00:41:40Leur port sur la voie publique est néanmoins
00:41:42interdit, sauf motif légitime.
00:41:44Maurice Ignolet, comment vous expliquez
00:41:46le fait qu'aujourd'hui, chez les ados,
00:41:48ça s'est banalisé à ce point-là, l'utilisation
00:41:50de ces armes blanches ?
00:41:52Par effet pendulaire, j'ai l'impression
00:41:54qu'on retourne à l'ère de Néandertal.
00:41:56Pour nuancer un petit peu,
00:41:58parce qu'il ne faut pas trop stigmatiser,
00:42:00vous savez d'où vient l'expression « 22 v'là les flics ».
00:42:02A l'origine,
00:42:04il semblait que c'était, quand on voyait les flics arriver,
00:42:06on sort un
00:42:08moustache, un couteau, qui faisait
00:42:1022 cm, du temps des
00:42:12apaches de casques d'or.
00:42:14Mais on avait réussi
00:42:16à endiguer tout ça.
00:42:18C'est quoi, c'est le laxisme qui fait qu'on y revient ?
00:42:20Non, ce qu'il y a, c'est qu'on ne peut pas,
00:42:22sans vouloir stigmatiser, bien sûr,
00:42:24enfin, on est quand même obligé de constater
00:42:26qu'il y a quand même une très grande proportion
00:42:28de ces adolescents en possession
00:42:30d'armes qui sont issus de l'immigration.
00:42:32Ou qui viennent de ces quartiers.
00:42:34Alors nous dire qu'il y a aussi
00:42:36des gens qui s'en sortent dans les quartiers, c'est évident.
00:42:38Mais c'est toujours pareil,
00:42:40il faut en revenir à
00:42:42toutes ces dérives qu'on a laissées
00:42:44faire depuis 40 ans.
00:42:46Quand vous lisez le livre de Jérôme Fourquet
00:42:48sur les statistiques, les dernières statistiques,
00:42:50en 40 ans, on s'aperçoit que la France
00:42:52s'est transformée dans des proportions absolument
00:42:54inimaginables. Et tous les critères
00:42:56de socialisation qui étaient très forts
00:42:58auparavant, ont disparu.
00:43:00On n'arrêtait pas tout à l'heure de parler
00:43:02de l'éducation. Souvenons-nous
00:43:04de l'étymologie du mot éducation.
00:43:06Éducaré, sortir, faire sortir
00:43:08ce qui est en toi. C'est-à-dire la violence
00:43:10qui est en toi, etc. Si tous les
00:43:12curseurs de socialisation
00:43:14qu'on avait mis en place depuis mille ans,
00:43:16et j'en reviens à cet enracinement,
00:43:18ont disparu, à la fois de notre
00:43:20faute. On a voulu une société
00:43:22très libertaire,
00:43:24pas libertariste, très libertaire.
00:43:26Et aujourd'hui, quelque part, c'est ces
00:43:28banlieues-là qui conjuguent
00:43:30tout énormément
00:43:32de handicaps qui, en fin de compte, sont les
00:43:34premières victimes. – Juste, Alex Sizar,
00:43:36chaque fois que Maurice Signolet prononce le mot
00:43:38immigration, je vois faire un
00:43:40petit sursaut. Oui, oui, quand il dit, par exemple,
00:43:42s'il y a beaucoup d'armes aussi, c'est parce qu'on a une population
00:43:44qui est un peu issue de l'immigration. Vous faites
00:43:46un petit sursaut, genre... – Parce qu'à l'écran,
00:43:48je suis un peu mal à l'aise
00:43:50avec ces mots-là. – C'est peut-être inconscient.
00:43:52– Vous êtes d'accord avec ça ? C'est aussi lié
00:43:54à l'immigration, le fait de l'utilisation des armes blanches ?
00:43:56– C'est un lien qui est
00:43:58quand même assez particulier, je crois, de dire que l'immigration
00:44:00est liée... – C'est pas un sursaut inconscient, donc.
00:44:02– Les armes blanches sont liées à l'immigration,
00:44:04mais en l'occurrence, ce qui est certain,
00:44:06ce qui est certain, c'est que
00:44:08on a un vrai...
00:44:10un vrai essor
00:44:12des attaques à l'arme blanche. – Oui, mais pourquoi ? La question,
00:44:14c'est pourquoi ? Et Maurice Signolet vous dit que c'est aussi
00:44:16lié à l'immigration. – C'est pas un jugement,
00:44:18c'est pas un jugement, c'est inconscient.
00:44:20– Monsieur est un ancien commissaire des visionnaires qui a certainement
00:44:22des chiffres qui appuient ceux-là, je vais le croire, moi j'ai pas
00:44:24de chiffres... – Le ministère de l'Intérieur a des chiffres
00:44:26exponentiels sur les violences, vous prenez
00:44:28les vols dans le
00:44:30métro parisien, vous prenez
00:44:32les agressions sexuelles dans les transports parisiens,
00:44:34vous prenez les agressions sexuelles dans pratiquement
00:44:36toutes les métropoles,
00:44:38qui sont liées principalement
00:44:40en majorité à l'immigration.
00:44:42Les violences de rue,
00:44:44les violences de rue sont majoritairement
00:44:46issues
00:44:48de gens qui sont issus de l'immigration,
00:44:50c'est une réalité.
00:44:52– Ce qui est dingue quand même,
00:44:54c'est le mutisme, ne pas vouloir
00:44:56voir les choses, ce témoignage tout à l'heure,
00:44:58il était clair, nous avons commenté
00:45:00le témoignage de ce monsieur
00:45:02qui vous donne une réalité,
00:45:04nous avons porté ce commentaire là-dessus,
00:45:06vous arrivez, si vous voulez, à nier même la réalité
00:45:08qu'il vous met. – C'est vrai, c'est ça, parce que je ne crois pas que ce soit
00:45:10ce que j'ai fait de nier la réalité, j'étais d'accord avec ce monsieur
00:45:12sur le fait qu'il fallait mieux éduquer.
00:45:14– Vous avez été choqué par l'histoire des prénoms,
00:45:16moi je ne dis pas avoir été choqué, je commentais
00:45:18ce que disait ce monsieur, je commentais
00:45:20une réalité. – Je me suis peut-être mal exprimée,
00:45:22ce que j'ai voulu dire, c'est que lorsque vous dites
00:45:24que c'est cette population qui pose le problème,
00:45:26en fonction des prénoms, ça veut dire que
00:45:28tout le quartier… – Ça c'est votre interprétation.
00:45:30– Alors peut-être que je me trompe, mais je veux
00:45:32éclaircir mon propos dans ce cas-là. – Parce que ce que vous avez oublié dans mon propos,
00:45:34c'est d'expliquer que dans ces quartiers, il y a des jeunes qui se battent
00:45:36et qui ont des prénoms à consonance étrangère
00:45:38et qui sont victimes de tout ça, c'est ça que je veux dire.
00:45:40– Mais moi c'est ça le problème, que de les mettre en tant que victime,
00:45:42alors que ces gens-là ne veulent pas être des victimes,
00:45:44ces gens-là s'en sortent comme tout le monde.
00:45:46C'est ça que je reproche. – Là le garçon qu'on a entendu,
00:45:48il expliquait aussi que c'était une victime.
00:45:50– Mais tout le monde est victime de ces jeunes-là,
00:45:52tout le monde, il n'y a pas que les personnes qui portent le même prénom,
00:45:54tout le monde est victime de ces jeunes-là qui viennent
00:45:56de traverser le marteau. Mais il faut arrêter
00:45:58avec ce discours de bien-pensance, c'est ça le problème,
00:46:00ce discours de bien-pensance, il ne faut pas mettre ces gens-là…
00:46:02– Les personnes qui sont victimes des coups de marteau,
00:46:04qui portent le même prénom ou non,
00:46:06ils sont tous victimes de ça.
00:46:08– Je dis qu'ils sont victimes de la stigmatisation
00:46:10qui est liée au fait que des personnes issues de l'immigration
00:46:14se comportent mal et donc ceux qui sont issues de l'immigration
00:46:18et qui se comportent bien sont victimes
00:46:20parce qu'effectivement le regard qui sera porté sur eux
00:46:22est un regard d'amalgame.
00:46:24– Arrêtez d'avoir ce portrait-là, la personne qui porte le même prénom
00:46:26issue de l'immigration n'est pas la même personne…
00:46:28– Un dernier moment résignolé sur ce sujet en avance.
00:46:30– Si vous permettez, loin de moi l'idée de stigmatiser
00:46:34une population comme ça, c'est simplement de dire
00:46:36que statistiquement les faits sont là
00:46:38et ça démontre qu'il y a une carence éducative évidente.
00:46:42– Je suis d'accord.
00:46:44– Est-ce que vous savez pourquoi on se serre la main dans l'Occident ?
00:46:48On se serre la main parce que justement on montrait
00:46:50qu'on n'avait pas d'armes dans sa main
00:46:52et comme l'autre n'en avait pas, on se serre en la main,
00:46:54ça voulait dire on ne va pas s'attaquer,
00:46:56on n'a pas d'armes dans sa main.
00:46:58Ça n'a l'air de rien, ça remonte à très très loin,
00:47:02mais ce que je veux vous dire c'est que s'il n'y a pas
00:47:04cette longueur dans l'enracinement, dans l'acquis de faits sociétaux,
00:47:14on va avoir un mal de chien à s'intégrer, il n'est pas question.
00:47:18C'est pas parce qu'ils sont d'origine étrangère,
00:47:20c'est simplement qu'on nous démontre statistiquement
00:47:24qu'il y a d'énormes difficultés d'assimilation.
00:47:28En fait l'immigration elle s'est longtemps bien passée,
00:47:30la réalité c'est qu'il y a trois vagues migratoires en France je crois,
00:47:32il y a la première vague migratoire post seconde guerre mondiale,
00:47:34donc on a vu les Européens, les Portugais, les Italiens
00:47:37qui sont venus travailler pour reconstruire la France,
00:47:39ils se sont intégrés par le travail, ils ont beaucoup travaillé.
00:47:41Il y a eu une seconde vague pendant les années 60,
00:47:43la France se portait bien, on avait besoin de main d'oeuvre,
00:47:45c'est là où la population du Maghreb a commencé à venir en France,
00:47:48à travailler, c'est extrêmement bien intégré,
00:47:50vous les voyez, ils tiennent des commerces,
00:47:52c'est très intégré, très attaché au pays.
00:47:54Et ensuite on a la troisième vague qui est plutôt liée au rapprochement familial.
00:47:58Et c'est là où on a commencé certainement à avoir une montée
00:48:01de questionnements de la France.
00:48:03Il y a une génération qui s'est dit mais regardez comment nos parents ont travaillé,
00:48:06pourquoi ils ont plus travaillé que les autres,
00:48:08et c'est là où il y a commencé à y avoir un questionnement de la France.
00:48:10C'est une manière édulcorée de parler de l'immigration
00:48:13qui pour bon nombre de Français était un cauchemar.
00:48:15Il ne faut pas chercher à le contester.
00:48:17Non mais j'aime beaucoup le questionnement de la France,
00:48:20parce que vous savez, depuis 40 ans,
00:48:22le résultat des politiques d'immigration massive dans le quotidien des Français,
00:48:25est-ce que vous comprenez que c'est un enfer ?
00:48:27Est-ce que vous comprenez qu'on n'en peut plus ?
00:48:29Est-ce que vous comprenez que les Français, aujourd'hui,
00:48:31en ont marre de payer, en ont marre de payer dans leur chair
00:48:33les conséquences de l'insécurité massive
00:48:35dans le carburant et l'immigration ?
00:48:37Qu'est-ce que vous retrouvez à contester de ce que je viens de dire ?
00:48:39Vous n'êtes pas obligé de tout contester.
00:48:41Il y a une façon très légère de parler de l'immigration,
00:48:43de nous dire qu'il y a un questionnement.
00:48:45Ce n'est pas un questionnement et c'est même parfois de la haine.
00:48:47C'est même parfois de la haine de la France.
00:48:49Aujourd'hui, tous les enfants de France
00:48:51peuvent aller à l'école publique,
00:48:53ont le droit à une éducation,
00:48:55peuvent faire du sport.
00:48:57La France donne la chance à tous.
00:48:59C'est ce que disait d'ailleurs le monsieur qui parlait masqué tout à l'heure.
00:49:01La France donne la chance à tous les enfants.
00:49:03Aucun enfant ne peut se dire qu'est-ce qu'on a fait à mes grands-parents.
00:49:05Ça, vous leur mettez dans la tête en disant ça.
00:49:07C'est là où vous leur donnez...
00:49:09Autre sujet dans l'actualité,
00:49:11ce qui s'est passé à Amsterdam la semaine dernière
00:49:13et ce qui s'est passé hier soir,
00:49:15c'est qu'il y a eu à nouveau hier soir une manif pro-palestinien
00:49:17et à nouveau, hier soir,
00:49:19des incidents qui se sont produits à Amsterdam.
00:49:21On va y revenir dans un instant avec Claude Moniquet
00:49:23qui va nous expliquer ce qui s'est passé.
00:49:25Tout d'abord, les images de la nuit.
00:49:27Amsterdam, en proie de nouvelles émeutes.
00:49:29Dans la soirée,
00:49:31ce tramway est sauvagement attaqué,
00:49:33brûlé par des dizaines de personnes
00:49:35armées de bâtons et de pétards.
00:49:37Ces violences urbaines font suite
00:49:39à ces abominables scènes.
00:49:41Des supporters du Maccabie Tel Aviv
00:49:43traqués puis roués de coups
00:49:45dans les rues de la ville jeudi soir.
00:49:47Le profil des individus
00:49:49à l'origine de ces violentes agressions
00:49:51a été dévoilé par le Premier ministre néerlandais.
00:49:53J'ai également vu les images.
00:49:55Et étant donné qu'un groupe
00:49:57spécifique de jeunes issus de l'immigration
00:49:59est surreprésenté dans ces délits
00:50:01de violence et de fuite,
00:50:03il est clair que nous devons régler
00:50:05ce problème national ensemble.
00:50:07Des actes inadmissibles
00:50:09dont la nature ne fait aucun doute
00:50:11selon le chef
00:50:13du gouvernement du pays.
00:50:15C'était de l'antisémitisme pur et simple.
00:50:17De la violence antisémite
00:50:19pure et simple.
00:50:21Jeudi soir,
00:50:23environ 60 personnes ont été interpellées
00:50:25parmi lesquelles figurent des mineurs.
00:50:2710 personnes vont être jugées
00:50:29dans le cadre de procès accélérés.
00:50:31Nous ne pouvons pas répondre
00:50:33à l'intolérance par la tolérance.
00:50:35Nous devons faire preuve de fermeté
00:50:37et fixer des limites.
00:50:39Le Premier ministre néerlandais
00:50:41dit avoir honte de ce qu'il s'est passé.
00:50:43Ce soir-là, près de 25 personnes
00:50:45ont été blessées.
00:50:475 ont été hospitalisées.
00:50:49Ce qui est assez surréaliste, c'est que
00:50:51le Premier ministre et la police
00:50:53disent que ce sont des actes antisémites.
00:50:55En France, vous en avez certains
00:50:57chez les insoumis qui vous disent
00:50:59que ça n'a rien à voir.
00:51:01D'abord, ce qui s'est passé hier soir.
00:51:03C'est assez étonnant de voir que ça a recommencé.
00:51:05Claude Moniquet, bonjour.
00:51:07Qu'est-ce qu'on sait
00:51:09sur ce qui s'est passé hier soir ?
00:51:11Bonsoir, Jean-Marc.
00:51:13Ce qui s'est passé hier soir,
00:51:15c'est très simple.
00:51:17Après le pogrom,
00:51:19pour utiliser un mot exact,
00:51:21de la nuit de jeudi à vendredi,
00:51:23la maire d'Amsterdam, une écologiste,
00:51:25Femke Alsema,
00:51:27avait pris une mesure d'urgence,
00:51:29une injonction d'urgence
00:51:31au BIBAS,
00:51:33c'est-à-dire une interdiction de manifester
00:51:35dimanche soir.
00:51:37Elle a été contestée dans un référé dimanche.
00:51:39Le référé a été perdu par ceux qui contestaient.
00:51:41Et il y a déjà eu
00:51:43une manifestation dimanche
00:51:45avec quelques dizaines d'arrestations.
00:51:47Et puis hier, c'est rebelote.
00:51:49Hier, ce sont donc des jeunes
00:51:51issus de l'immigration,
00:51:53avec des drapeaux palestiniens,
00:51:55qui ont apparemment contesté cette mesure
00:51:57et qui s'en sont pris à ce qu'ils appellent
00:51:59la répression policière
00:52:01et qui ont mis
00:52:03l'Amsterdam à sac,
00:52:05comme on le voit sur ces images.
00:52:07Et ça va sans doute recommencer aujourd'hui
00:52:09puisqu'aujourd'hui, il y a de nouveau
00:52:11un référé contestant la mesure d'interdiction
00:52:13de manifester et une manifestation
00:52:15qui est appelée à midi,
00:52:17dans une demi-heure, devant l'hôtel de ville,
00:52:19pour protester contre, d'une part, je cite,
00:52:21les massacres à Gaza
00:52:23et d'autre part, la répression policière.
00:52:25– Claude Moniquet, c'est intéressant les mots
00:52:27que vous employez, parce que ce sont
00:52:29les mots qui ont été employés également par le Premier ministre
00:52:31dans les extraits qu'on a vus.
00:52:33On dit, ce sont des jeunes issus de l'immigration.
00:52:35En France, personne n'oserait dire ça.
00:52:37On va dire les choses.
00:52:39Quand il y a une manif comme ça, personne n'oserait dire
00:52:41ce sont des jeunes issus de l'immigration.
00:52:43C'est-à-dire quand même, à Amsterdam,
00:52:45aux Pays-Bas, on dit un peu plus
00:52:47les choses que nous.
00:52:49– Écoutez, je vous dirais,
00:52:51d'abord en ce qui me concerne, je ne suis pas en politique,
00:52:53je suis un technicien,
00:52:55un technicien spécialiste des violences
00:52:57et de ce genre de choses,
00:52:59je dis ce que je vois, ce que je constate.
00:53:01Et effectivement, c'est frappant du côté hollandais,
00:53:03les hollandais,
00:53:05les autorités, autant on peut
00:53:07se poser de sérieuses questions sur la manière
00:53:09dont la police a réagi et a géré
00:53:11les situations de la nuit de jeudi à vendredi,
00:53:13autant les autorités, dès vendredi matin,
00:53:15que ce soit la maire écologiste
00:53:17Femke Alkema,
00:53:19le Premier ministre,
00:53:21même le roi des Pays-Bas,
00:53:23ont utilisé les mots très clairs
00:53:25en parlant d'antisémitisme, de pogrom,
00:53:27etc.,
00:53:29et en mettant en cause
00:53:31effectivement des jeunes issus de l'immigration,
00:53:33parce que c'est un fait.
00:53:35Après, effectivement, ce qui est remarquable,
00:53:37c'est que les Pays-Bas sont un pays
00:53:39extrêmement, extraordinairement
00:53:41même inclusif
00:53:43et accueillant, extrêmement
00:53:45tolérant, mais manifestement,
00:53:47la coupe est en train de déborder
00:53:49et là, ils disent simplement ce qu'ils voient.
00:53:51Ils ne disent pas que c'est l'ensemble
00:53:53des immigrés, bien entendu, qui sont responsables.
00:53:55Personne ne dit ça, ce serait stupide,
00:53:57mais ils disent qu'il y a un sérieux
00:53:59problème et qu'il faut le régler.
00:54:01Maintenant, il reste à caractériser le problème.
00:54:03Est-ce que c'est un manque d'éducation ?
00:54:05C'est manifestement un échec.
00:54:07C'est un échec de l'école,
00:54:09c'est un échec des familles,
00:54:11c'est un échec de la gestion
00:54:13politique de l'immigration aux Pays-Bas
00:54:15qui fait qu'on voit ce qui s'est
00:54:17passé et qui se passera sans doute
00:54:19encore aujourd'hui dans les rues d'Amsterdam.
00:54:21Merci beaucoup, Claude Monique, spécialiste
00:54:23du terrorisme et des renseignements.
00:54:25C'est intéressant de voir que c'est vrai que
00:54:27les Pays-Bas comme la Suède
00:54:29sont des modèles d'intégration,
00:54:31c'est des modèles d'acceptation de l'étranger.
00:54:33Mais quand il se passe des choses,
00:54:35on le dit. En France, on dit
00:54:37oui, on est des modèles, mais quand il se passe des choses,
00:54:39on ne le dit pas parce qu'on est raciste si on le dit.
00:54:41Imaginez sur les plateaux quelqu'un qui dit
00:54:43oui, mais les manifestations qu'il y a eues, ce sont des gens issus de l'immigration,
00:54:45on aurait dit vous êtes raciste.
00:54:47Là, le Premier ministre le dit, les autorités
00:54:49le disent, tout le monde le dit,
00:54:51c'est normal chez eux.
00:54:53Et Claude Monique nous le disait, c'est normal de dire ce qu'on voit.
00:54:55Chez nous, non.
00:54:57Je regardais le traitement de ce qui s'est passé à Amsterdam
00:54:59par France Info.
00:55:01France Info ne parle évidemment pas
00:55:03de jeunes issus de l'immigration,
00:55:05mais ne parle même pas d'attaques antisémites.
00:55:07Ne parle pas des cris qui ont été
00:55:09lancés hier
00:55:11lors de l'attaque et de l'incendie de ce tramway.
00:55:13Notamment, cancer de juif
00:55:15qu'on a entendu de la part de ces racailles.
00:55:17Et effectivement,
00:55:19le lien avec l'immigration, il est parfait.
00:55:21Pourquoi les matchs
00:55:23qui concernent
00:55:25l'équipe d'Israël ou du Maccabi
00:55:27sont délocalisés en Hongrie ?
00:55:29Parce qu'il n'y a pas d'immigration arabo-musulmane
00:55:31en Hongrie. C'est tout.
00:55:33Et excusez-moi de le dire, mais vu ce qui s'est passé,
00:55:35les pogroms qu'on a vus,
00:55:37on a traqué, on est allé chercher des juifs,
00:55:39on a les agressé, on a les demandé jusqu'à leur passeport
00:55:41pour vérifier leur nationalité,
00:55:43pour les agresser, pour les lyncher.
00:55:45On voit bien que le nazisme
00:55:47sur le continent européen
00:55:49a été remplacé par l'islamisme.
00:55:51Et que les mêmes phénomènes que l'on a connus
00:55:53malheureusement dans les années 30
00:55:55sont en train de se reproduire en Europe.
00:55:57On croyait que c'était éradiqué, c'est en train de se reproduire
00:55:59avec l'islamisme.
00:56:00On va faire la pause depuis, on va faire le signe de la feuille,
00:56:02puis on va continuer à en parler dans un instant, parce que je vais vous faire écouter
00:56:04deux LFI. Daniel Obono,
00:56:06qui refuse de parler d'antisémitisme,
00:56:08et l'autre, c'est
00:56:10Raphaël Arnaud, fichiers et députés LFI,
00:56:12qui lui dit, en gros,
00:56:14ils l'ont cherché. Voilà. Ils sont venus,
00:56:16vous allez voir, c'est des supporters, ils l'ont bien
00:56:18cherché. C'est très intéressant de voir
00:56:20comment, en fait, ils refont l'histoire. C'est-à-dire qu'ils vont même,
00:56:22à l'inverse de ce que disent les autorités
00:56:24sur place, à l'inverse de ce que dit le Premier
00:56:26ministre sur place, ils ont leur histoire, ils ont
00:56:28leur façon de raconter les choses. On en parle juste
00:56:30après la pause. A tout de suite.
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01:07:02Nous on fait le ménage.
01:07:04Attendez, vos candidats qui se justifient de ne pas être antisémites parce qu'ils ont un médecin juif, je suis désolé, c'est compliqué d'avoir des candidats comme ça.
01:07:11Et là vous nous demandiez de choisir à l'époque entre vos candidats qui font des débats politiques catastrophiques.
01:07:16Laissez-le parler.
01:07:17Vous nous demandiez de choisir à l'époque entre vos candidats qui font des débats catastrophiques, qui proutènent des propos qui n'ont rien à voir, et les propos insoumis qui ne sont pas mieux.
01:07:26Et Laurent ça y est, après Julien Audoule vous répondez.
01:07:29Je suis la voix de la raison.
01:07:30La voix de la raison à la bande de voix.
01:07:32Non mais il faut arrêter de dire tout et son contraire.
01:07:35Ne niez pas que vous aviez des candidats, vous l'avez reconnu vous-même, que vous aviez sélectionné qui auraient pu être élu.
01:07:41Mais on a fait le ménage.
01:07:42Non vous ne l'avez pas fait.
01:07:43Mais bien sûr que si.
01:07:44Il y a eu 10% même pas d'erreurs de casting qui arrivent dans tous les mouvements.
01:07:49Sauf que quand c'est l'ERN, on en fait des tonnes, il y a des coupures de journaux, en veux-tu en voilà.
01:07:54Quand c'est l'FI, visiblement ça ne choque pas.
01:07:56On ne va pas refaire l'élection.
01:07:58Des antisémites, des trafiquants et même des fichiers.
01:08:00De toute façon.
01:08:01On va parler d'éducation parce qu'il y a quelques instants à 11h, la ministre Anne Genetet a présenté ce qu'elle appelle le choc des savoirs.
01:08:09Avec un retour en force des mathématiques et une épreuve anticipée entre autres.
01:08:12Voici ce qu'elle a annoncé.
01:08:14Le choc des savoirs à l'école entre dans son acte 2.
01:08:18Parmi les nouvelles mesures annoncées par Anne Genetet, la ministre de l'éducation nationale,
01:08:23l'obtention du brevet obligatoire pour le passage au lycée à partir de 2027.
01:08:29Les élèves qui échoueraient seraient alors orientés vers une filière professionnelle ou vers une classe de prépa seconde pour consolider leurs fondamentaux selon les mots de la ministre.
01:08:38Toujours au sujet du brevet des collèges, le contrôle continu comptera en 2026 pour 40% de la note finale.
01:08:45Moins que l'examen terminale qui sera fixé à 60% de la note contre 50% aujourd'hui.
01:08:53Depuis le début de l'année scolaire, les élèves de première générale et technologique reçoivent une heure et demie de tronc aux mains de mathématiques en plus.
01:09:00La ministre a décidé de mettre en place à partir de juin 2026 pour les lycéens en première,
01:09:06une épreuve anticipée de maths sur le même modèle que l'épreuve anticipée de français.
01:09:12Concernant l'encadrement des élèves, Anne Genetet prévoit de recruter à partir de janvier 2025,
01:09:17150 CPE et 600 assistants d'éducation supplémentaires.
01:09:21Objectif, renforcer les équipes de vie scolaire des collèges et lycées les plus difficiles.
01:09:26La ministre précise que la répartition sera réalisée localement par les académies.
01:09:31On est en direct avec Maxime Repère, vice-président du syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur.
01:09:36Bonjour, merci d'être en direct avec nous. Est-ce que vous êtes sous le choc, le choc des savoirs ?
01:09:41Non, pas du tout. Malheureusement, ces annonces tombent un petit peu comme ça.
01:09:51Elles ne nous paraissent pas prioritaires du tout. Les priorités sont ailleurs.
01:09:56Elles ne sont pas au niveau pédagogique, elles sont au niveau structurel.
01:09:59La priorité, c'est avant tout d'avoir un enseignant dans chaque classe.
01:10:05La priorité, c'est de donner de meilleures conditions de travail pour les personnels de l'éducation nationale
01:10:12afin de favoriser la réussite des élèves et également le climat scolaire.
01:10:17Or, là, on a uniquement du pédagogique.
01:10:20On a des annonces, si vous voulez, qui sont des usines à gaz qui sont annoncées,
01:10:28que ce soit par rapport au groupe de besoins, dont il est question de généraliser au niveau de 4e et 3e,
01:10:34pareil au niveau des épreuves anticipées de mathématiques ou du DNB.
01:10:39Je prends juste un exemple sur le brevet du collège. On parle de le faire passer en 2027.
01:10:44Moi, il va falloir m'expliquer comment on va organiser l'affectation de milliers d'élèves au mois de juillet,
01:10:50c'est-à-dire après la diffusion de ces résultats.
01:10:55Même s'il y a des choses qui peuvent paraître intéressantes sur le papier,
01:10:58je pense notamment à un contrôle continu qui serait inférieur, passer de 50% à 40%,
01:11:05pour donner plus de poids à l'examen, ça c'est très bien.
01:11:09Mais pour le reste, ce sont des annonces. Nous attendions autre chose de notre ministère et de notre ministre.
01:11:18Maxime Ruffert, pour résumer, vous me direz si j'ai bien compris ce que vous me dites,
01:11:21vous êtes en train de m'expliquer qu'en gros, concernant les priorités, elle est totalement à côté de la plaque.
01:11:27Oui, on a un ministère qui est totalement déconnecté de la réalité, dans le sens où l'urgence est ailleurs.
01:11:36Comprenez qu'on a des classes qui sont surchargées,
01:11:39on a des classes qui n'ont pas vu certains profs depuis des semaines ou des mois,
01:11:46qui n'ont pas eu telle ou telle matière.
01:11:49On va expliquer à ces élèves, à ces parents, qu'on va mettre en place d'autres choses,
01:11:54alors que l'essentiel, en fait, il n'est pas là.
01:11:56Et le problème du manque de personnel, le problème de la crise de recrutement,
01:12:03elle ne va pas se résoudre avec ce type d'annonce,
01:12:06surtout que derrière, en plus, à chaque fois, il n'y a pas les moyens adéquats.
01:12:10Donc on se retrouve à faire du bricolage.
01:12:12Vous savez, l'éducation nationale, c'est la première entreprise bricoleuse.
01:12:15Merci beaucoup, Maxime Ruffert, vice-président du SNAC.
01:12:18Merci d'avoir été avec nous. On continuera à en parler.
01:12:20Laurence, ça y est, vous aviez des choses à dire, vous le direz pendant la pub.
01:12:22Sonia Mabrouk, c'est Dans un instant, à demain, 10h35, bye bye.