Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive
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00:00:00Vendredi 11 octobre 2024, Morandini Live numéro 1515 sur CNews, première chaîne Info de France.
00:00:11Bonjour et bienvenue en direct.
00:00:13A la une, un document et un témoignage exclusif.
00:00:16Vous allez voir les réalités du quartier Barbès à Paris.
00:00:19Comment des journalistes ont été empêchés de travailler et agressés physiquement
00:00:23alors qu'ils réalisaient des interviews.
00:00:25Comment des gens veulent faire la loi en plein Paris,
00:00:27traitant de racistes tous ceux qui posent la moindre question dans la rue.
00:00:30Regardez un extrait de ce document.
00:00:33C'est des racistes.
00:00:35C'est des racistes.
00:00:37C'est des racistes, il ne faut pas leur parler.
00:00:39Pourquoi on est des racistes ?
00:00:41C'est pour vous, c'est pour vous.
00:00:43Non, non, c'est bien.
00:00:45Non, non, tu ne nous agresses pas.
00:00:48Tu ne nous agresses pas.
00:00:50Donc voyez, ça c'est ça.
00:00:52Tu peux nous montrer, petit tué ?
00:00:54Tu peux nous montrer ? Enlève ton masque.
00:00:57Sois courageux, baisse ton masque.
00:00:59Baisse ton masque.
00:01:01Pour que les gens sachent que...
00:01:05On va vous laisser en tout cas.
00:01:11Vous êtes irrespectueux, irrespectueux.
00:01:14On t'avoue.
00:01:20Donc voilà, ça c'est ce qu'on vit tous les jours.
00:01:23Ça c'est ce qu'on vit tous les jours.
00:01:26Tous les jours.
00:01:28Pour eux, on est des racistes.
00:01:30Pour eux, on est des racistes.
00:01:32Et ils n'arrivent pas à comprendre
00:01:34qu'ils viennent en France, ok.
00:01:37Mais c'est à eux de s'intégrer.
00:01:39Ce n'est pas à nous d'accepter leur agressivité.
00:01:42On est d'accord.
00:01:44Voilà, et on va y revenir dans un instant
00:01:46avec en direct Jordan Florentin de Frontières
00:01:48qui est le journaliste que vous avez vu avec son micro
00:01:50dans ce sujet, il sera en plateau avec nous
00:01:52pour vous expliquer ce qui s'est passé
00:01:54et puis on vous montrera d'autres extraits également.
00:01:56A Toulouse cette fois, le maire se dit horrifié
00:01:58par ce qui s'est passé dans sa ville.
00:02:00En marge d'une marche de soutien
00:02:02aux Palestiniens à Toulouse,
00:02:04des militants ont tenté d'intimider plusieurs commerces
00:02:06et des commerçants qui seraient selon eux
00:02:08détenus par des personnes juives.
00:02:10Des actes d'intimidation qui ont visé
00:02:12au moins quatre anciennes Toulousaines.
00:02:14Nous allons là encore y revenir.
00:02:16Et pendant ce temps en toute impunité,
00:02:18sur le média d'extrême gauche Blast,
00:02:20Michel Ciboni affirme que le 7 octobre,
00:02:22et je cite,
00:02:24une guerre de l'hypération d'un peuple opprimé,
00:02:26des propos insupportables qui provoquent
00:02:28la colère sur les réseaux sociaux.
00:02:30Mais en réalité,
00:02:32si on acceptait de considérer que les Juifs
00:02:34qui ont été tués le 7 octobre
00:02:36ont été tués parce qu'ils sont pris
00:02:38dans le système colonial
00:02:40qui fait d'eux des privilégiés, qu'ils le veuillent ou non,
00:02:42qu'ils soient des gens bien ou pas,
00:02:44c'est pas la question.
00:02:46Structurellement, ils sont pris dans un système
00:02:48qui les désigne comme cibles.
00:02:50D'où la peur des Israéliens,
00:02:52et une peur justifiée,
00:02:54sauf qu'on lui donne de faux motifs
00:02:56à cette peur.
00:02:58On lui dit c'est le terrorisme. Non, c'est pas le terrorisme.
00:03:00Il y a une guerre de libération.
00:03:02Le 7 octobre, c'est un des épisodes,
00:03:04et tout ce qui s'est passé depuis,
00:03:06parce que c'est pas le 7 octobre,
00:03:08c'est un des épisodes d'une guerre de libération
00:03:10d'un peuple opprimé et colonisé.
00:03:12Tant qu'on n'accepte pas ça,
00:03:14on est dans une forme de barbarie,
00:03:16qui est un narratif qui écrase l'autre,
00:03:18et un peuple qui en écrase un autre.
00:03:20Voilà comment cette dame
00:03:22justifie en toute liberté, en toute impunité
00:03:24les attaques terroristes du 7 octobre.
00:03:26On va y revenir, bien évidemment, dans notre émission.
00:03:28En Martinique, l'aéroport est fermé
00:03:30depuis hier en raison des violences
00:03:32qui se poursuivent depuis plusieurs jours,
00:03:34alors que les forces de l'ordre tentent de rétablir l'ordre.
00:03:36Une épaisse fumée noire
00:03:38et des voitures en feu
00:03:40sur le parking de l'aéroport Aimé Césaire
00:03:42dans la commune du Lamantin en Martinique.
00:03:44Des voyageurs en détresse
00:03:46et des scènes de chaos
00:03:48en témoignent ces images.
00:03:50La zone de l'aéroport
00:03:52a été cette nuit
00:03:54le théâtre d'affrontements
00:03:56entre une cinquantaine de manifestants
00:03:58et forces de l'ordre,
00:04:00des habitants venus dénoncer
00:04:02l'arrivée de renforts de police,
00:04:04alors que les manifestations violentes
00:04:06contre la vie chère
00:04:08se poursuivent dans toute l'île.
00:04:10Les voyageurs
00:04:12ont dû être confinés
00:04:14dans l'aéroport
00:04:16pour leur sécurité.
00:04:26Jusqu'à un retour au calme,
00:04:28des militaires ont sécurisé le site
00:04:30aux alentours de 20h.
00:04:32Sur le continent cette fois,
00:04:34après l'attaque du commissariat à Cavaillon,
00:04:36ce sont des habitants désespérés
00:04:38que nous avons rencontrés.
00:04:40Vous allez entendre ces riverains
00:04:42qui sont vraiment à bout.
00:05:10Juste après, il y a eu une rafale,
00:05:12je suis vite parti en courant,
00:05:14je suis rentré chez moi, me mettre à l'abri.
00:05:16Cette violence touche aussi les ados,
00:05:18vous le savez, de plus en plus jeunes,
00:05:20comme on le dit pour Marseille depuis plusieurs jours.
00:05:22Autre exemple, dans le Val d'Oise,
00:05:24cette fois avec ce déchaînement de violences
00:05:26entre deux bandes.
00:05:28Résultat, c'est un jeune de 13 ans
00:05:30qui a été grièvement blessé et transporté
00:05:32en urgence à l'hôpital.
00:05:34Il y a un jeune qui s'est fait agresser.
00:05:36C'était juste ici.
00:05:38On l'a retrouvé, il était au sol.
00:05:40Juste ici.
00:05:42Il est aux alentours de 21h
00:05:44lorsqu'une rique s'éclate entre des jeunes
00:05:46de ce quartier sensible de Valparisi,
00:05:48à Saint-Leu, La Forêt.
00:05:50Le ton monte rapidement et un des adolescents
00:05:52reçoit un coup violent à l'abdomen.
00:05:54Alertés par des voisins, les forces de l'ordre
00:05:56réussissent à intervenir à temps
00:05:58et à prendre en charge le jeune homme.
00:06:00Pour les habitants de ce quartier,
00:06:02le niveau de sécurité aurait baissé,
00:06:04rendant leur quotidien très compliqué.
00:06:06Il y a toujours pas de sécurité.
00:06:08J'ai été choqué, on n'a pas l'habitude
00:06:10de ce genre de choses ici.
00:06:12Ils sont jeunes.
00:06:14Je trouve qu'il y a un ensauvagement
00:06:16de la société qui est inquiétante.
00:06:18Surtout très jeunes comme ça.
00:06:20De son côté, la maire de la ville,
00:06:22interrogée par nos confrères du Parisien,
00:06:24assure que le quartier a été calme
00:06:26depuis quelques temps.
00:06:28Le dernier affrontement, selon elle,
00:06:30remonterait à plus d'un an et demi.
00:06:32Malgré tout, elle a assuré
00:06:34que la protection du quartier serait renforcée
00:06:36avec non seulement des patrouilles plus régulières
00:06:38de police municipale mutualisée
00:06:40mais aussi de la police nationale.
00:06:42Grenoble maintenant.
00:06:44Que sait-on sur ce fourgon qui a été attaqué
00:06:46hier matin en plein centre-ville ?
00:06:48C'est une action spectaculaire qui s'est produite
00:06:50vers 10h30 devant des passants
00:06:52et des commerçants médusés.
00:06:54Plusieurs échanges de coups de fond
00:06:56ont eu lieu entre les agresseurs et les convoyeurs de fond.
00:06:58Les malfaiteurs ont abandonné la fourgonnette
00:07:00qu'ils ont tenté d'incendier en prenant la fuite.
00:07:02L'attaque a eu lieu
00:07:04en plein centre de Grenoble
00:07:06et au cœur de la matinée.
00:07:08Des braqueurs armés ont ciblé vers 10h
00:07:10un fourgon blindé.
00:07:12Au moins deux véhicules ont pris en tenaille
00:07:14les convoyeurs de fond
00:07:16devant les passants.
00:07:18Une scène surréaliste
00:07:20à laquelle a assisté Stéphane Albert,
00:07:22gérant d'un restaurant.
00:07:24Ça a duré une minute intense
00:07:26et il y a eu entre 30 et 40 coups de fusil tirés
00:07:28en mode rafale.
00:07:30Après il y a eu course-poursuite
00:07:32c'est-à-dire que la Brinks a réussi à faire marche arrière
00:07:34et à partir.
00:07:36Un automobiliste coincé entre le fourgon et les assaillants
00:07:38raconte ces quelques minutes de cauchemar.
00:07:40J'ai vu quand
00:07:42la camionnette est rentrée
00:07:44sur le camion de la Brinks
00:07:46après il y a une Mercedes
00:07:48qui a bloqué la route
00:07:50moi je voulais tourner à gauche
00:07:52quand j'ai vu qu'il était cagoulé
00:07:54qu'il est sorti avec une arme
00:07:56ça commence à tirer
00:07:58je voulais faire marche arrière
00:08:00j'ai voulu le sauver.
00:08:02En prenant la fuite, les malfaiteurs mettent le feu à leur camionnette.
00:08:04Lors de l'attaque,
00:08:06des coups de feu ont été échangés
00:08:08comme l'explique Eric Vaillant, le procureur de Grenoble.
00:08:10Aux Etats-Unis,
00:08:12l'ouragan Milton a fait moins de dégâts
00:08:14que prévu mais il y a au moins 10 morts
00:08:16selon un bilan diffusé ce matin par les autorités
00:08:18en Floride. Mais les journalistes
00:08:20des chaînes de télé se sont donnés à fond.
00:08:22Exemple sur The Weather Channel, la chaîne météo
00:08:24où le spécialiste de l'ouragan s'est pris une branche
00:08:26en plat direct.
00:08:56On ne sait plus si c'est de l'info ou du show
00:08:58même punition pour un autre journaliste
00:09:00Anderson Cooper, lui c'est la star de CNN
00:09:02et malgré les appels à rentrer
00:09:04il est resté en direct dans la rue
00:09:06et lui s'est pris un débris en plein visage et en direct.
00:09:26Il explique qu'après il va se mettre à l'abri.
00:09:30Il est en les top et les fleuves d'odeur d'hier soir c'est d'avec lui sa audition
00:09:32ça y est ce qui vit ?
00:09:34À l'avec.
00:09:36Hier soir en access n'oubliez pas
00:09:38les paroles sur France 2 a réussi à regagner
00:09:40du terrain en étant large leader
00:09:42à 2 millions 9. Le feuilleton de TF1
00:09:44demain nous appartient à le 19-20
00:09:46de France 3 sont à égalité à 2 millions 4
00:09:48et sur France 5 c'est à vous,
00:09:50c'est à 1 million 3.
00:09:52A 20h, Anne-Sophie Lapix a progressé à 4,5 millions sur France 2 en profitant d'un 20h
00:09:58sur TF1 plus court pour cause de foot. Malgré tout, le journal de Gilles Boulot reste largement
00:10:03leader avec 1 million de téléspectateurs de plus. La quatrième place est pour Quotidien
00:10:07sur TMC dont la deuxième partie est à 1,2 million.
00:10:10A 21h, c'est une égalité parfaite entre Cyril Hanouna et Yann Barthez. Touche pas
00:10:16mon poste sur C8 et Quotidien sur TMC sont à 1,9 million. Des scores faibles là encore
00:10:21en raison du foot. En prime, ce fameux match de la Ligue des
00:10:26Nations a permis à TF1 d'arriver en tête. La rencontre Israël-France a attiré près
00:10:30de 4 millions de téléspectateurs. France 3 et M6 sont quant à elles à égalité.
00:10:35Le téléfilm Pour l'honneur d'un fils et le lancement de la nouvelle saison du meilleur
00:10:39pâtissier désormais présenté par Laetitia Milot sont à 2,1 millions. Sur France 2,
00:10:44c'est une nouvelle fois une audience très moyenne pour envoyer spécial à 1,4 million.
00:10:47Mister Audience vous dit à lundi.
00:10:51On va vous accompagner en direct jusqu'à midi. Jordan Florentin, bonjour. Merci d'être
00:10:54avec nous, reporter à Frontières. Maître Muriel Wagnin-Melki, bonjour. Avocate et président
00:10:58de l'Organisation Juive Européenne. Maître Laure-Alice Bouvier, bonjour. Merci d'être
00:11:02avec nous, docteur en droit. Plus maître, donc centimètre. Et Jean-Christophe Gallien,
00:11:08bonjour. Docteur en sciences politiques, c'était l'habitude. On va commencer avec vous, Jordan
00:11:14Florentin, parce qu'on a montré un extrait tout à l'heure dans Le Sommaire de ce qui
00:11:17s'est passé lors de votre reportage à Barbès. Et on va y revenir dans un instant, parce
00:11:21que vous avez été pris pour ci, vous avez été bousculé quand vous étiez à Barbès.
00:11:24D'abord, je voudrais savoir pourquoi vous êtes allé à Barbès ? On est allé à Barbès
00:11:28en fait pour faire le bilan, trois ans après mon premier reportage que j'avais fait avec
00:11:31le média Livre Noir, qui avait fait des millions de vues. On était allé poser la question
00:11:36à l'époque du grand remplacement directement à ceux qu'on accuse justement de nous remplacer.
00:11:41Vous savez, c'était Éric Zemmour qui avait lancé ce débat dans l'opinion publique,
00:11:44qui d'ailleurs a été complètement aujourd'hui accepté, admis. Je crois que plus personne
00:11:47ne conteste le grand remplacement. Il y a du monde qui conteste, on ne peut pas dire
00:11:50que plus personne ne conteste. Je veux dire, ils ne le contestent pas à gauche, ils enjolivent
00:11:53le terme. Ils parlent de créolisation, ils parlent de métissage, mais c'est la même
00:11:56chose en fait. Ça veut dire exactement la même chose quand Jean-Luc Mélenchon parle
00:11:59de nous remplacer. Restons sur votre reportage. Et donc sur Barbès, c'est un lieu où j'étais
00:12:04allé il y a trois ans. Et ça s'était bien passé ? Il y a trois ans, on n'a pas été
00:12:08agressé, mais on a pu voir déjà la situation de jeunes. Moi, je me souviens vraiment du
00:12:12témoignage terrible d'un jeune qui nous disait pourquoi il était venu en France,
00:12:15pour se faire soigner. Et donc, le sujet, il était de se dire qu'est-ce qui a évolué
00:12:20en trois ans. Loi Immigration, Gérald Darmanin, Dupond-Moretti, Emmanuel Macron, la présidentielle,
00:12:27des Français qui à 70%, 80% veulent réduire l'immigration, veulent qu'on devienne beaucoup
00:12:31plus ferme. Résultat, en trois ans, 500 000 entrées des migrants légaux sur notre sol,
00:12:38600 000 à 900 000 clandestins sur notre sol. La loi Immigration qui a fait pschitt,
00:12:43des OQTF toujours plus nombreuses, on n'arrive pas à les expulser. Donc, on est allé constater
00:12:47sur le terrain que la situation n'avait pas évolué à une chose près, c'est que le
00:12:51conflit aujourd'hui, il est quasiment quotidien. On a eu aussi, alors si, j'oubliais une chose
00:12:55qui a évolué en trois ans, le nombre de victimes, Lola, Thomas, Philippine, victime
00:12:59d'une immigration qui tue aujourd'hui. Et puis, une violence qui ne vient plus seulement
00:13:04des banlieues, des quartiers, des cités aujourd'hui, mais qui vient aussi d'une partie de la classe
00:13:06mythique et notamment ces antifas qui viennent avec très peu de courage, il faut le reconnaître,
00:13:11avec un masque. Quand je lui demande de retirer son masque...
00:13:13Alors, on va voir l'extrait. Vous allez nous expliquer après. En fait, qu'est-ce qui vous
00:13:17reproche qu'on comprenne bien l'extrait ? Qu'est-ce qui vous reproche ?
00:13:19Alors, ce qui est étonnant...
00:13:21Parce qu'on vous voit interroger, en plus, une dame qui a le voile et on l'entendra tout
00:13:24à l'heure d'ailleurs.
00:13:25D'ailleurs, elle reconnait qu'on fait un travail qui est parfaitement honnête et on lui demande
00:13:28simplement quel est son point de vue à elle. Cet antifa qui vient nous adresser, il ne
00:13:32sait même pas qui est Frontier, le magazine Frontier. Qu'est-ce qu'il voit ? Il voit
00:13:35une bonnette rouge. La bonnette rouge, c'est CNews, c'est Valores Actuelles, c'est Livres
00:13:41Noirs, c'est Frontier. La bonnette rouge, aujourd'hui, dans le journalisme, elle interne
00:13:44des médias dits de droite, dits d'extrême droite par certains. Et donc, ça leur fait
00:13:47peur. Et puis, ils se disent, il y a un journaliste qui est là, qui est à Barbès, qui est en
00:13:51train de montrer la réalité de ce qui se passe. Et c'est quoi la réalité ? C'est
00:13:53qu'il y a seulement deux policiers qui tournent autour de 20 à 30 types qui sont là, qui
00:13:58errent, qui vendent des cigarettes à l'unité, qui font du travail illégal pour payer leur
00:14:02loyer au noir, en Seine-Saint-Denis, la plupart du temps, et qui ne sont pas vraiment arrêtés
00:14:07par la police.
00:14:08– Alors, on va regarder l'extrait, on va regarder un premier extrait, on regarde un
00:14:13premier extrait, on va voir comment les choses se sont passées. Vous êtes en train de faire
00:14:16l'interview, et tout à coup, il y a des gens qui arrivent, qui vous prennent la partie,
00:14:19il y en a même un qui, a priori, veut vous en mettre une. On regarde.
00:14:22– C'est des racistes, c'est des racistes, vous ne pouvez pas leur parler.
00:14:28– Pourquoi on est des racistes ? – Vous nous agressez, vous ne nous agressez
00:14:38pas, donc vous voyez, ça c'est ça.
00:14:40– Tu veux nous montrer qui tu es ? Tu peux nous montrer ? Enlève ton masque, sois courageux,
00:14:46baisse ton masque, baisse ton masque.
00:14:49– Il faut que les gens sachent que… – On va vous laisser en soutien.
00:14:54– Vous êtes irrespectueux, irrespectueux, on t'aboue.
00:15:04– Donc voilà, ça c'est ce qu'on vit tous les jours, ça c'est ce qu'on vit tous
00:15:14les jours, tous les jours. Pour eux, on est des racistes, et ils n'arrivent pas à comprendre
00:15:23qu'ils viennent en France, ok, mais c'est à eux de s'intégrer, c'est pas à nous
00:15:29d'accepter leur agressivité ou quoi que ce soit.
00:15:32– Cette séquence est assez folle Jean-Christophe Gagnon, c'est-à-dire qu'on est dans Paris,
00:15:35on le rappelle quand même, on est au cœur de Paris, on a une équipe de journalistes
00:15:38qui fait son travail, et d'ailleurs vous avez une sécurité quand vous faites ça ?
00:15:41– Hélas non, non, parce que contrairement à cet antifa, moi j'ai le courage d'y aller
00:15:45à visage découvert, et puis je leur dis, parce que Raphaël Arnault qui m'avait menacé
00:15:48d'envoyer des jeunes de la Jeune Garde me courir après, courir après des journalistes
00:15:53en France, il peut continuer longtemps, nous on va continuer aussi à montrer ce réel.
00:15:56– Réaction Jean-Christophe Gagnon à ces images ?
00:15:57– Pour celles et ceux qui ne connaissent pas l'endroit, il faut savoir quand même
00:16:00qu'on est à côté du métro Barbès, donc c'est un lieu quand même assez historique,
00:16:04mais qui est en fait le point d'un triangle, le point avancé, c'est pas forcément le
00:16:09pire de cette zone, le triangle il fait un an qu'il va de Barbès à Châteaurouse
00:16:12et jusqu'à Stalingrad, et dans cette zone-là, en face il y a un Luxor, un cinéma dans lequel
00:16:16on a mis beaucoup d'argent pour faire un vrai lieu, il y a des choses qui sont…
00:16:19Mais dans ce triangle-là, on est dans une zone différente, dans une extra-territorialité
00:16:25s'il faut le dire comme ça, et là c'est l'une des pointes avancées, alors évidemment
00:16:28ça paraît très… quand on y passe, moi j'y passe souvent, c'est un endroit où
00:16:31il y a effectivement des ventes, alors qu'est-ce qu'ils vendent, on ne sait pas trop ce qu'ils
00:16:34vendent en permanent, ils occupent l'espace, c'est vrai qu'on peut y passer sans être
00:16:37forcément embêté, mais c'est en tout cas quelque chose, et encore une fois je
00:16:40vous dis, c'est le point avancé d'un triangle qui est à l'intérieur de ce triangle
00:16:43les plus embêtants, parce qu'à ce moment-là se jouent d'autres activités qu'on connaît,
00:16:46trafic de drogue entre Stalingrad et Barbès, il y a toute une zone où depuis toujours,
00:16:50alors on parle du krach à Stalingrad, mais au milieu il y a bien d'autres substances
00:16:53et d'autres choses qui se passent, et donc ça c'est effectivement dans Paris, inscrit,
00:16:56structuré, c'est-à-dire que c'est structurant, c'est pas du tout un truc qui est conjoncturel
00:16:59qui a bougé, on ne l'a jamais fait bouger, contrairement à ce qu'on pense, pendant
00:17:02longtemps on a voulu faire des développements immobiliers à côté, alors le paradoxe
00:17:05c'est que vous faites 150 mètres, vous allez à l'avenue, comment ça s'appelle
00:17:10Luc, vous allez en gros en remontant vers le 18ème arrondissement, et bien vous avez
00:17:13un quartier qui est très différent, immédiatement différent, donc c'est vraiment du zonage
00:17:17qu'on a accepté.
00:17:18– Mais ça veut dire qu'on a du mal à y aller, on les laisse faire en fait, c'est-à-dire,
00:17:21on les laisse faire, moi je vais vous dire, il y a un an je crois, on a voulu aller faire
00:17:25une émission là-bas en direct, et on nous a dit mais non, mais non, c'est impossible,
00:17:27c'est impossible, n'y allez pas en direct, n'y allez pas, vous allez vous faire taper
00:17:31dessus, vous allez vous faire agresser, et en revanche…
00:17:33– Vous en avez parlé à votre antenne, il y a des journalistes italiens qui n'ont
00:17:35pas pu… – Exactement.
00:17:36– C'est la caméra.
00:17:37– Tout à fait, c'est la caméra, et il y a une équipe de CNews qui en 2022 avait
00:17:41fait un reportage justement à Barbès, je vous propose de le regarder, c'est le reportage
00:17:45de 2022, parce qu'on comprend bien exactement tout ce que vous décrivez, tout ce petit
00:17:48business au quotidien, regardez, un gros business.
00:17:51– Dans le quartier Barbès à Paris, en quelques minutes seulement, nous assistons
00:17:56à des dizaines de ventes de cigarettes à la sauvette, un fléau qui empoisonne la
00:18:01vie des riverains au quotidien.
00:18:02– Je me sens dans la peur totale, jour et nuit, je vois des trafics jour et nuit, mais
00:18:08je ne peux rien dire, parce que je ne suis qu'une femme seule, j'ai peur de ma sécurité.
00:18:13– Depuis de nombreuses années, ce quartier est soumis à la délinquance alimentée par
00:18:18des agressions et de nombreux trafics, sur ces images par exemple, un individu se fournit
00:18:23en pilule.
00:18:24– Il y a des gens bien et il y a des gens méchants ici, ici c'est chaud.
00:18:28– Dans ce quartier, même si la police tente d'être de plus en plus active, les habitants
00:18:34ont le sentiment que rien ne change.
00:18:36– La police elle est présente mais elle est statique, elle n'est pas forcément là
00:18:40aux heures où il y a beaucoup de problèmes, j'étais à côté d'un élu qui m'a expliqué
00:18:45qu'une fois que le dentifrice est sorti du tube, on ne peut plus le remettre, ce qu'il
00:18:49voulait dire en français, qu'il vaut mieux que les problèmes soient concentrés dans
00:18:52un quartier que diffusés dans tout Paris.
00:18:55Pour tenter d'endiguer ce phénomène, le commissariat du 18ème arrondissement a créé
00:19:00en 2017 la brigade anti-soviet de Paris.
00:19:04Mais alors que les chiffres d'interpellation et de saisie sont impressionnants, la plupart
00:19:09des habitants ne croient plus en un avenir serein.
00:19:12– Voilà, c'était en 2022 ce reportage et les choses n'ont pas beaucoup changé,
00:19:16on peut le dire dans ce que vous avez vu.
00:19:17– Tout simplement pour conclure sur le reportage, en fait ça montre trois contradictions de
00:19:21la gauche, la première c'est sur la sécurité des femmes, elles sont en danger complètement
00:19:23dans ces quartiers, l'accueil de ces migrants, c'est-à-dire qu'on importe des masses
00:19:27et des masses en France pour qu'ils finissent ici à vendre des cigarettes à l'unité
00:19:31à Barbès, et puis enfin sur le manque de budget de la ville de Paris sur la sécurité
00:19:36et puis cette femme voilée qui nous dit…
00:19:38– Alors on va l'avoir, on va l'entendre dans un instant cette femme voilée, Laure-Alice Bouvier.
00:19:44– Oui, effectivement ça fait écho à ce dont on avait parlé déjà sur votre plateau
00:19:49à Stalingrad où on empêchait justement les journalistes de pouvoir filmer en leur
00:19:53disant mais vous aimeriez pas qu'on filme ça chez vous, alors que c'est méprisant
00:19:57pour les citoyens français, on a besoin de savoir ce qui se passe, je trouve qu'on
00:20:01est ici, on a développé une culture, malheureusement parce qu'on s'est trop habitués, une
00:20:05culture de la guerre urbaine, et on a l'impression qu'on n'a plus le contrôle sur rien,
00:20:11c'est-à-dire qu'on a des narcotrafics qui sont effectivement, comme l'a dit Jean-Christophe,
00:20:15extrêmement structurés, on a même des mafias qui font des communiqués de presse, enfin
00:20:19les investisseurs étrangers quand ils doivent voir ça, ils doivent se demander…
00:20:21Et puis quand ils voient ces images, ces images en plein cœur de Paris…
00:20:24On contrôle plus rien, et si je peux me permettre de terminer Jean-Marc, il y a cette question
00:20:28de violence, il y a la question de l'antisémitisme qui est croissant, c'est-à-dire qu'on
00:20:31a un ensemble, on a un effet systémique qui fait qu'on a l'impression qu'on ne contrôle
00:20:34plus rien.
00:20:35Maître.
00:20:36Alors moi je rappelle ici qu'en fait en 2006 vous avez un livre qui est sorti qui
00:20:39s'appelle Les Territoires perdus de la République, si vous vous souvenez, 2006 c'était il y
00:20:42a 18 ans, la situation n'a absolument pas changé, elle s'est totalement dégradée.
00:20:48Dans cet ouvrage qui avait été mené par Georges Bensoussan et par Barbara Lefebvre,
00:20:53il était expliqué en fait comment finalement la République avait reculé, c'est-à-dire
00:20:57que les lois de la République n'étaient plus appliquées dans certains secteurs en
00:21:01France, des quartiers entiers, des cités entières, et comment finalement on avait
00:21:06renoncé à faire respecter nos principes de République, notre droit, nos valeurs,
00:21:12notre morale, notre éthique, et comment dans ces quartiers-là, l'islamisme avait gangréné
00:21:16finalement toutes ces régions, jusqu'à permettre le développement effectivement
00:21:22ce que vous avez évoqué tout à l'heure, de trafic, que ce soit dans les stupéfiants,
00:21:28que ce soit dans les cigarettes, dans un premier plan, et dans un deuxième temps comment nos
00:21:31forces de l'ordre dans ces quartiers-là n'arrivent plus à intervenir et n'arrivent plus à venir
00:21:36finalement prêter secours ou assistance lorsqu'on les appelle, parce que ce que ne dit pas votre
00:21:39reportage c'est que quand nos policiers, nos forces de l'ordre interviennent dans ces
00:21:42quartiers-là, ils se font cahiers assistants.
00:21:45Et la sécurité des citoyens n'est plus assurée, de fait.
00:21:49Jordan, ce qui est intéressant, c'est que vous êtes traité de raciste, c'est le premier
00:21:52truc qu'on vous dit, de toute façon ça aujourd'hui, dès que vous dites un truc, vous êtes traité
00:21:55de raciste, mais au moment où ils interviennent, vous êtes en train d'interroger justement
00:21:58une dame voilée, et c'est cette dame voilée qui va prendre votre défense, c'est-à-dire
00:22:01qu'au micro, c'est elle qui va vous défendre en se disant mais non mais c'est pas raciste,
00:22:05imposez des questions toutes simples, on va écouter cette dame, parce que c'est important
00:22:08quand même, parce que ça donne un peu l'état d'esprit de ces gens qui par définition vous
00:22:12accusent d'être raciste, même quand vous avez des propos tout à fait normaux, écoutez.
00:22:16Au fait compte, il n'y a aucun racisme qui est en jeu là, le journaliste me pose tranquillement
00:22:24des questions, il veut savoir comment pense la religion musulmane, parce que je porte
00:22:29le foulard, mais ça ne va pas dire que je porte le foulard, qu'il y a un souci ou il
00:22:34y a un problème derrière.
00:22:35Il me pose les questions le plus normalement possible, pour voir comment on est en tant
00:22:41que personne.
00:22:42Il ne m'a pas agressé ou quoi que ce soit, il ne m'a rien dit de mal, voilà ce que je
00:22:45peux vous dire.
00:22:46C'est important quand même d'entendre ça, c'est révélateur et moi j'aimerais être
00:22:50la grande grande majorité silencieuse de musulmans en France qui pensent l'hommel,
00:22:54qui ne veulent pas être assimilés, qui ne veulent pas être amalgamés à ces délinquants,
00:22:57ces criminels, ces badauds qui viennent, qui sont sous au QTF mais qui squattent à Barbès,
00:23:02prennent la parole comme cette dame.
00:23:04C'est très intéressant et puis surtout, je veux dire, quelle était la question ? La
00:23:07question était simplement est-ce que les choses ont changé en trois ans ? C'est tout.
00:23:10Qu'est-ce qu'il y a de raciste dans cette question ? Est-ce que la situation a évolué
00:23:14en trois ans ? Et il n'y avait rien de raciste non plus dans le reportage qu'on a fait avec
00:23:17Livre Nord il y a trois ans.
00:23:18On était venu les voir, on leur posait la question, est-ce que vous avez le sentiment
00:23:21qu'il y a un droit en placement en France ? Vous êtes les principaux accusés, les
00:23:24principaux concernés et moi j'invite vraiment toute cette gauche à aller voir le reportage
00:23:28dans son intégralité, qu'on vienne me trouver une seule phrase, un seul propos qui puisse
00:23:32être assimilé à du racisme, à de l'espèce d'extorsion d'information qui serait coupée,
00:23:37montée, erronée.
00:23:38Il n'y a rien de tout cela, donc vraiment allez voir le reportage sur la chaîne Frontières
00:23:41sur Youtube, il n'y a absolument rien de raciste dedans.
00:23:44Merci beaucoup.
00:23:45Dans un instant on va faire le CNews Info et puis ensuite on sera avec Bérangère.
00:23:48Alors Bérangère c'est intéressant parce que c'est une mère de famille, elle sera
00:23:51en direct avec nous, une mère de famille dont la fille est en seconde au lycée et
00:23:55simplement il y a des manifestations pro-palestinienne qui se multiplient et Bérangère a décidé
00:23:59de changer sa fille d'établissement.
00:24:01Elle va nous raconter quelle est l'ambiance dans les lycées parce que ça aussi c'est
00:24:04une réalité, c'est une réalité dont ils font parler et dont on veut vous parler.
00:24:08Tout de suite le CNews Info, c'est Mickaël Dorian.
00:24:3411h04 sur CNews, merci d'être en direct avec nous.
00:25:04Je voulais vous montrer une photo tout d'abord.
00:25:06Regardez cette photo, c'est une photo qui a été prise dans un lycée.
00:25:10C'est une mère de famille qui s'appelle Bérangère qui a publié cette photo et je
00:25:15vous lis le tweet qu'elle a publié en même temps.
00:25:17Elle a dit « Photo du lycée de ma fille en seconde, je la change d'établissement.
00:25:23Outre le fait que ces crétins ne comprennent pas que ces mouvements ne font que baisser
00:25:26leur niveau déjà catastrophique.
00:25:28Non, ma fille n'a rien en commun avec un mouvement terroriste qui brûle et viole
00:25:32des jeunes filles comme elle.
00:25:33Pourquoi le public devient une décharge ? Pour ça, les gens avec encore un peu d'espoir
00:25:38protègent les enfants de ces folies.
00:25:40Bonjour Bérangère.
00:25:41Bonjour Jean-Marc.
00:25:42Merci beaucoup d'être en direct avec nous.
00:25:44D'abord, je sais, on va dire les choses parce que j'aime bien quand on est très
00:25:47transparent.
00:25:48Je sais que vous avez beaucoup hésité avant de nous parler parce que vous avez peur
00:25:52des suites.
00:25:53C'est ça, on va dire les choses.
00:25:54Il y a eu des retombées.
00:25:56Tout d'abord, un méa culpa, j'ai fait ce tweet sur le coup de la colère et de la
00:26:00peur.
00:26:01Peut-être était-il excessif, effectivement.
00:26:03En revanche, ce qui est vrai, c'est qu'aujourd'hui, je suis en colère en tant que mère de famille
00:26:07parce que nos enfants, dans le public, ont des blocus chaque année pour les retraites,
00:26:11pour le climat, pour la Palestine.
00:26:13Et pendant ce temps, les enfants du privé, eux, ils avancent.
00:26:15Donc, je trouve qu'il y a une espèce d'escroquerie aujourd'hui qui fait qu'on pénalise les
00:26:20élèves du public, les classes populaires qui vont avoir un niveau qui ne fait que baisser
00:26:25à cause de ça.
00:26:27Je suis aussi en colère parce qu'à 15 ans, je trouve que nos enfants n'ont pas allé
00:26:31à l'école en tant que militants pro-palestiniens, pro-israéliens, pro-ukrainiens, pro-russes.
00:26:35Ils n'ont pas allé à l'école en tant que juifs, en tant que musulmans, en tant
00:26:38que catholiques, en tant qu'athées.
00:26:39Ils vont à l'école en tant qu'élèves.
00:26:40Et je trouve ça catastrophique qu'à 15 ans, il faille se positionner.
00:26:44Donc, le mélange de tout ça, trois jours après le 7 octobre, effectivement, m'a fait
00:26:49dire mais où est-ce que je mets mes enfants ? J'ai eu un réflexe primaire, on va dire
00:26:53de peur, d'inquiétude et de colère, les trois mélangés.
00:26:56Vous avez eu des échos à ce tweet ?
00:26:59Il y a eu bien sûr des échos.
00:27:00Je ne pensais pas que ce tweet allait faire autant.
00:27:02Et d'ailleurs, les échos sont révélateurs.
00:27:04Outre beaucoup de soutien, j'ai beaucoup de « ferme ta gueule sale pute », « crève
00:27:08connasse », « chiale bourgeoise ».
00:27:10Et en fait, ces insultes-là sont révélatrices parce qu'aujourd'hui, quand vous êtes
00:27:14sur Twitter, quand vous avez une vision qui n'est pas celle qu'on attend, vous êtes
00:27:19immédiatement insultés, menacés, mais comme c'est par des gens qui se revendiquent du
00:27:23camp du bien, ils ont le droit.
00:27:25Donc ça aussi, c'est intéressant.
00:27:26On n'a pas le droit d'être inquiets quand nos enfants ne peuvent pas étudier.
00:27:30On n'a pas le droit d'être inquiets quand des mouvements politiques pénètrent dans
00:27:33des lycées sur des enfants qui sont mineurs.
00:27:35Mais en revanche, nous insulter, nous menacer, ça devient légitime.
00:27:38Et je trouve qu'on perd tous, en tant qu'adultes, le sens des responsabilités.
00:27:43Où est-ce qu'on voit que des mineurs sur Twitter vont dire à quelqu'un « ferme
00:27:46ta gueule » ou « crève », c'est inacceptable.
00:27:48Où est-ce qu'on voit que des mineurs bloquent l'entrée à un lycée, c'est inacceptable.
00:27:52Où est-ce qu'on voit que des militants, parce que bien sûr, derrière, c'est politisé.
00:27:56Où est-ce qu'on voit que des adultes politisés vont derrière mobiliser des enfants.
00:28:01Si ces enfants auraient fait grève ou auraient fait un blocus pour la paix dans le monde,
00:28:04je pense que je n'aurais pas eu la même réaction.
00:28:06Mais aujourd'hui, la société est déjà hyper fragilisée, elle est scindée.
00:28:10Et je trouve qu'on ne peut pas encore plus scinder en demandant à nos enfants de prendre
00:28:14partie dans un conflit que personne n'a pu régler depuis quasiment 100 ans quand même.
00:28:18Donc ce n'est pas des gamins de 15 ans qui vont le régler.
00:28:20Et pour moi, ce n'est que de la manipulation qui met en danger leur avenir, je crois.
00:28:24Mais cette photo qu'on est en train de voir à l'image, elle est assez dingue quand même.
00:28:28Parce qu'on a le sentiment qu'il y a eu cette mobilisation des jeunes qui, à 15 ans,
00:28:32sont là à se battre pour les palestiniens, en tout cas à vouloir combattre pour cette cause,
00:28:38sans forcément comprendre d'ailleurs de quoi il s'agit.
00:28:41Cette photo m'a fait peur parce que quand je l'ai vue, elle a diffusé sur les réseaux,
00:28:45quelqu'un me l'a envoyée.
00:28:46Je trouvais qu'elle avait un côté justement guerrier, militant.
00:28:49J'aurais vu un sitting avec des gamins de 15 ans tous assis en disant
00:28:52« paix à Gaza », ça n'aurait pas fait la même image.
00:28:54Je trouvais aujourd'hui que les drapeaux brandis, que les tenues,
00:28:58qu'il y avait quelque chose de guerrier à l'intérieur d'un établissement
00:29:01où pour nous on doit être apaisé.
00:29:03Je suis une génération, aujourd'hui j'ai 40 ans un peu plus,
00:29:05moi je suis une génération où mes amis étaient de tout horizon,
00:29:08parce qu'on n'allait pas à l'école, je le répète encore,
00:29:11on n'allait pas à l'école en tant que juif, en tant que musulman, en tant que catholique,
00:29:14on allait à l'école en tant qu'élève et du coup on se rencontrait.
00:29:17Comment aujourd'hui on peut se rencontrer comme ça ?
00:29:19J'imagine si j'étais juive, si mes enfants étaient juifs,
00:29:23comment ils se sentiraient dans ce lycée ?
00:29:25Est-ce qu'ils se sentiraient en sécurité ?
00:29:27Et il y a aussi ça quand même, on ne peut pas nier le regard de l'antisémitisme en France.
00:29:31Tout ça m'a fait de la peine, ça m'a fait de la peine pour ces gamins
00:29:34qui pour moi sacrifient un peu leur avenir,
00:29:36ça me fait de la peine pour les enfants juifs qui ne se sentent pas en sécurité,
00:29:40ça me fait de la peine pour plein de raisons de voir autant de violence je crois.
00:29:43– Vous parlez dans votre tweet de votre fille, qu'est-ce qu'elle vous dit ?
00:29:45Je crois d'ailleurs qu'elle vous a poussé à accepter notre invitation aussi
00:29:49parce que vous vous hésitiez un peu.
00:29:51– Moi j'ai hésité, ma fille me dit tu n'es pas moi,
00:29:54alors voilà, tu es une femme, tu es indépendante, tu as des convictions,
00:29:57porte tes convictions, en tout cas je ne veux pas que tu te limites vis-à-vis de moi.
00:30:01Donc voilà, j'ai hésité effectivement
00:30:03parce que peut-être que ce n'est pas facile de prendre la parole
00:30:05mais je crois qu'il y a énormément de parents qui pensent comme moi,
00:30:07il y a énormément de parents, il faut quand même savoir que les blocus aujourd'hui,
00:30:10les enfants de village qui viennent au lycée,
00:30:13ils se lèvent à 6h du matin, ils prennent le bus à 7h,
00:30:15ils sont arrivés à 8h, ils n'ont pas pu aller en cours,
00:30:18ils ont patienté dans la rue jusqu'à 14h.
00:30:20En fait ce n'est pas drôle, ce n'est pas un jeu,
00:30:22je pense qu'il faut un retour pour le coup de l'adulte.
00:30:25L'adulte doit dire aux enfants, tu veux manifester pour Gaza, c'est super,
00:30:28vas-y le samedi, on ne fait pas ça dans le lycée.
00:30:31Où était le proviseur, où étaient les enseignants ?
00:30:33Je pense que l'école doit rester un sanctuaire.
00:30:35Il y a une enseignante qui s'est fait frapper il y a une semaine,
00:30:37une enseignante s'est encore fait tuer il y a bientôt un an, etc.
00:30:41Aujourd'hui l'école doit rester un sanctuaire et pour qu'elle soit un sanctuaire,
00:30:44je pense qu'il n'y a pas de drapeau autre que le drapeau français
00:30:47et encore ça peut prêter à polémique, à mettre dans nos écoles.
00:30:50L'école est un sanctuaire, point.
00:30:51Mais Bérangère, il y a des profs, il y a des proviseurs,
00:30:55qu'est-ce qu'ils disent dans l'école de votre fille ?
00:30:57Parce que cette image quand même, ils la voient,
00:30:59ils le savent normalement, enfin s'ils font bien leur boulot,
00:31:01ils savent ce qui se passe dans l'école.
00:31:02Ils ne réagissent pas, ils ne bougent pas, ils ont peur,
00:31:04on va dire les choses, ils ont peur de réaction.
00:31:07Je ne sais pas, je ne me prononcerai pas pour les enseignants.
00:31:09Moi j'ai mes enfants dans le public par conviction,
00:31:11je trouve que les enseignants font un métier formidable.
00:31:13Après je pense que le pas de vague, ça fait peur aujourd'hui.
00:31:16Que va faire le proviseur ?
00:31:17Il va sortir, il va dire aux élèves que ce n'est pas le lieu,
00:31:19il va être pris à partie.
00:31:21Je pense que dans un climat qui est hyper conflictuel,
00:31:24qui est très polarisé, nous on a un maire à Montpellier
00:31:27avec qui on peut être en désaccord par exemple,
00:31:29mais on a un maire qui a toujours été exemplaire
00:31:31sur les questions républicaines, sur les questions de laïcité
00:31:35et qui aujourd'hui, dans des tracts dégueulasses,
00:31:38se fait traiter et menacer d'islamophobes
00:31:40et se fait mettre une cible dans le dos.
00:31:42Je trouve ça honteux, je trouve ça fou que des femmes
00:31:44comme Sophia Aram, qui ont toujours été exemplaires,
00:31:47soient traitées de fachants.
00:31:49Aujourd'hui on met des cibles dans le dos à tout le monde
00:31:51dès lors que quelqu'un a une vision différente.
00:31:54Ma vision elle est qu'en seconde tu as 15 ans,
00:31:57tu vas au lycée pour étudier,
00:31:59qu'on n'empêche pas les gens de rentrer dans des blocus coercitifs.
00:32:02Que ces blocus coercitifs, encouragés politiquement
00:32:04par l'extrême gauche, font que les enfants manquent
00:32:06d'heures de cours alors qu'il y a un niveau
00:32:08qui ne fait que baisser.
00:32:09Que cette heure de cours, eux dans le privé,
00:32:11ils ne les manquent pas.
00:32:12Et que l'écart social, l'écart de niveau,
00:32:14il est en train de se créer là.
00:32:16Je trouve qu'on sacrifie une partie de la jeunesse.
00:32:18Dernière question Bérangère, vous allez la changer
00:32:20d'établissement votre fille ?
00:32:22Alors j'ai dit je la change sur un coup de colère
00:32:24parce que j'ai eu peur, je ne voulais pas que ma fille
00:32:26tous les matins aille en cours en traversant des blocus,
00:32:28des drapeaux et des cris guerriers.
00:32:30A réfléchir aussi avec elle, à réfléchir, à voir.
00:32:33C'est vrai que cette photo m'a fait peur,
00:32:35donc j'ai peut-être réagi excessivement, je l'entends.
00:32:37Mais cette photo en tant que mère m'a fait profondément peur.
00:32:41J'ai été étudiante, j'ai été militante,
00:32:44j'ai fait plein de choses, j'ai fait grève,
00:32:46j'ai manifesté contre le CPE.
00:32:47Voilà, on a fait des choses.
00:32:49Mais j'ai été majeure, j'ai été étudiante.
00:32:51Nos enfants ont 15 ans.
00:32:53Le conflit israélo-palestinien est très complexe.
00:32:56Trois jours ou deux jours après le 7 octobre
00:32:58où des jeunes comme nos enfants se sont fait tuer,
00:33:01violés, massacrés,
00:33:02je crois qu'il y avait d'autres hommages à rendre que celui-là.
00:33:04J'en suis intimement convaincue.
00:33:06Merci beaucoup Bérangère et merci d'avoir été avec nous.
00:33:09Vous avez bien fait de parler,
00:33:10parce que vous parlez formidablement bien.
00:33:12Bravo à vous et bravo pour votre lucidité
00:33:14et votre regard sur ce qui est en train de se passer.
00:33:16Merci beaucoup Bérangère.
00:33:17Merci d'avoir été en direct avec nous.
00:33:19Maître Waktin Melki, vous avez...
00:33:21On réagit à ça quand même.
00:33:22On se dit, mais c'est bien qu'il y ait encore des gens comme ça.
00:33:24C'est parfait, elle a une réaction parfaite.
00:33:26Elle est là où on l'attend.
00:33:27Elle incarne tout ce qu'on a envie d'entendre en ce moment.
00:33:29Elle rappelle les valeurs.
00:33:30Elle rappelle une droiture.
00:33:31On voit l'éducation qu'elle a dû donner à sa gamine.
00:33:34On voit le type de parent que c'est.
00:33:36C'est ce qu'on attend.
00:33:37Et quand on parle de sursaut citoyen,
00:33:39c'est des gens comme ça qu'on a envie de voir un peu partout.
00:33:43Et elle a raison.
00:33:44La photographie est une photographie de guérille.
00:33:47C'est le fameux appel à l'intifada
00:33:49qui a été lancé sur les réseaux et en plein cœur de Paris
00:33:52et pour lesquels des plaintes sont en cours
00:33:53et pour lesquelles des gens vont être convoqués
00:33:55et jugés fin octobre à Paris.
00:33:57Donc oui, elle a bien identifié le problème.
00:33:59C'est peut-être un peu avancé en disant qu'elle changerait sa fille de lycée
00:34:02parce que 15 ans, c'est une adolescente
00:34:04et qu'il va falloir gérer le contexte après.
00:34:06Oui, elles vont le faire ensemble.
00:34:07Vous avez vu ?
00:34:08Les deux sont très bien.
00:34:09Parce que vous avez entendu sa fille qui lui dit
00:34:11mais vas-y, t'es libre, vas-y.
00:34:13Tu as tes convictions exprimées.
00:34:15C'est parfait.
00:34:16Elles sont formidables ces deux femmes.
00:34:18Je le dis depuis un an.
00:34:19Je me rends compte que les gens dans la rue viennent au contact
00:34:22pour nous dire on est avec vous.
00:34:23On comprend ce que vous dites.
00:34:24On veut combattre avec vous.
00:34:25C'est parfait.
00:34:26C'est ce dont nous avons besoin là aujourd'hui.
00:34:28Tant qu'on aura des gens comme ça
00:34:29qui s'expriment aussi bien
00:34:30et qui sont prêts à le dire
00:34:32en étant à découvert, en donnant leur identité
00:34:34et en assumant leur position,
00:34:36on a encore de l'espoir.
00:34:37Voilà.
00:34:38Et puis si je peux me permettre aussi,
00:34:39elle dit je ne suis pas juive
00:34:40puisqu'elle dit si j'étais juive.
00:34:41Et c'est encore plus fort.
00:34:42J'ai envie de dire parce que ça veut aussi dire
00:34:44parce qu'on dit souvent
00:34:45oui mais il n'y a que les juifs qui se mobilisent.
00:34:47Et c'est pas vrai.
00:34:48Il y a aussi des gens dans la population qui le font.
00:34:51Le fameux sursaut citoyen.
00:34:52Et quand je dis que ça ne touche pas que les juifs
00:34:54et que ça touche l'ensemble de la communauté,
00:34:56elle en est l'exemple vivant.
00:34:57Et elle le dit très bien.
00:34:58Oui.
00:34:59J'aimerais beaucoup remercier cette dame
00:35:01pour son discours
00:35:02parce qu'il est vraiment très juste.
00:35:03Encore une fois, ça montre que
00:35:05on ne contrôle pas grand-chose.
00:35:07Les proviseurs, les professeurs
00:35:09n'ont pas l'air de faire grand-chose non plus
00:35:11dans ce cadre-là
00:35:12alors que c'est très grave.
00:35:13C'est-à-dire que là,
00:35:14on connaissait le mouvement dans les universités.
00:35:15Maintenant, le mouvement arrive dans les lycées.
00:35:17Il faut le stopper tout de suite.
00:35:18C'est vraiment essentiel.
00:35:19J'ajouterais que
00:35:20on n'a quand même eu dans les écoles
00:35:22aucune commémoration pour le 7 octobre.
00:35:24Il faudrait quand même expliquer aussi
00:35:26peut-être à ces élèves
00:35:28ce qui se passe,
00:35:29qu'il y a des civils qui sont tués
00:35:30à cause du Hamas,
00:35:31à cause du Hezbollah.
00:35:32Leur expliquer la situation aussi
00:35:34des civils palestiniens
00:35:36comme des civils israéliens
00:35:37qui sont tous aussi difficiles.
00:35:38C'est-à-dire que
00:35:39le fait qu'il n'y ait pas eu de commémoration du 7 octobre,
00:35:41moi, ça m'a beaucoup choqué
00:35:42parce que j'ai l'impression que
00:35:43on laisse faire.
00:35:44Encore une fois.
00:35:45Et c'est comme cette jeune fille
00:35:47qui a agressé...
00:35:48Je crois surtout qu'on a peur.
00:35:49On a peur, oui, c'est ça.
00:35:50Moi, je vais vous dire,
00:35:51je pense que ce n'est pas
00:35:52on laisse faire,
00:35:53c'est on a peur.
00:35:54Là, on traîne l'autre.
00:35:55On a le procès
00:35:56de l'affaire Samuel Paty
00:35:57qui arrive,
00:35:58dans lequel on sera
00:35:59sur le banc des partis civils
00:36:00dans quelques semaines.
00:36:01On voit bien
00:36:02et on sait,
00:36:03on comprend.
00:36:04Moi, je comprends aussi
00:36:05le proviseur de cet établissement.
00:36:06Il monte au créneau
00:36:07et il se met sur les réseaux
00:36:09où il indique
00:36:10qu'il va interdire
00:36:11ce type de manifestation.
00:36:12Le lendemain,
00:36:13c'est très compliqué
00:36:14pour lui de retourner
00:36:15dans son établissement.
00:36:16Et c'est la même chose
00:36:17pour les professeurs.
00:36:18C'est une réponse globale
00:36:19à avoir
00:36:20et une réaction
00:36:21et une solution à apporter
00:36:22différentes
00:36:23de celles qui pourraient
00:36:24se circonscrire
00:36:25au seul établissement.
00:36:26C'est une réponse globale
00:36:27qu'on doit avoir.
00:36:28Bien sûr.
00:36:29Juste une question.
00:36:30Muriel, vous répondez
00:36:31sur ce que vous dites.
00:36:32Qu'est-ce que vous pensez
00:36:33du fait que
00:36:34plusieurs enseignants
00:36:35manifestent leur soutien
00:36:36à l'élève
00:36:37qui a agressé son enseignante
00:36:39dans le lycée Sévigné
00:36:41et en raison de...
00:36:42C'est un peu différent.
00:36:43Ce n'est pas le même sujet.
00:36:44Non, ce n'est pas du tout
00:36:45le même sujet.
00:36:46Il ne faut pas mélanger
00:36:47tous les sujets.
00:36:48Il ne faut pas mélanger
00:36:49tous les sujets.
00:36:50Honnêtement,
00:36:51c'est un autre sujet.
00:36:52Je crois qu'il ne faut pas
00:36:53minimiser
00:36:54la réalité
00:36:55du risque
00:36:56que subissent
00:36:57ces proviseurs
00:36:58et ces professeurs
00:36:59lorsqu'ils se positionnent
00:37:00couvertement.
00:37:01On va rester
00:37:02sur ce sujet.
00:37:03En revanche,
00:37:04sur le sujet
00:37:05du 7 octobre
00:37:06parce que moi,
00:37:07je voulais vous faire écouter
00:37:08ce qui s'est passé
00:37:09sur le site Blast
00:37:10le 7 octobre justement
00:37:11parce que ça,
00:37:12c'est quand même sur Alice.
00:37:13Il y a une dame
00:37:14qui est invitée,
00:37:15qui est une militante.
00:37:16Elle s'appelle
00:37:17Michelle Ciboni.
00:37:18Elle est militante
00:37:19de l'organisation
00:37:20anti-sioniste
00:37:21pro-palestinienne.
00:37:22Donc déjà,
00:37:23rien que d'intituler
00:37:24l'organisation,
00:37:25on a compris
00:37:26ce que c'est.
00:37:27Mais écoutez son discours.
00:37:28Écoutez son discours
00:37:29qu'elle fait
00:37:30dans un calme
00:37:31absolu,
00:37:32en toute liberté,
00:37:33sans que personne
00:37:34ne s'y oppose
00:37:35et sur Alice
00:37:36puisqu'elle est en train
00:37:37de justifier
00:37:38les meurtres
00:37:39de centaines de Juifs
00:37:40qui se sont déroulés
00:37:41le 7 octobre.
00:37:42Elle est en train
00:37:43de justifier
00:37:44une attaque terroriste
00:37:45et c'est normal
00:37:46ce qui s'est passé.
00:37:47Ce n'est pas autre chose
00:37:48ce qu'elle dit.
00:37:49Écoutez-la.
00:37:50Mais en réalité,
00:37:51si on acceptait
00:37:52de considérer
00:37:53que les Juifs
00:37:54qui ont été tués
00:37:55le 7 octobre
00:37:56ont été tués
00:37:57parce qu'ils sont pris
00:37:58dans le système colonial
00:37:59qui fait d'eux
00:38:00des privilégiés,
00:38:01qu'ils le veuillent ou non,
00:38:02qu'ils soient des gens
00:38:03bien ou pas,
00:38:04ce n'est pas la question.
00:38:05Structurellement,
00:38:06ils sont pris
00:38:07dans un système
00:38:08qui les désigne
00:38:09comme cibles.
00:38:10D'où la peur
00:38:11des Israéliens
00:38:12et une peur justifiée
00:38:13sauf qu'on lui donne
00:38:14de faux motifs
00:38:15à cette peur.
00:38:16On lui dit
00:38:17c'est le terrorisme.
00:38:18Non, ce n'est pas le terrorisme.
00:38:19Il y a une guerre
00:38:20de libération.
00:38:21Le 7 octobre
00:38:22c'est un des épisodes
00:38:23et tout ce qui s'est passé depuis
00:38:24parce que ce n'est pas
00:38:25le 7 octobre,
00:38:26c'est un des épisodes
00:38:27d'une guerre de libération
00:38:28d'un peuple opprimé
00:38:29et colonisé.
00:38:30Tant qu'on n'accepte pas ça,
00:38:31on est dans
00:38:32une forme de barbarie
00:38:33qui est un narratif
00:38:34qui écrase d'autres
00:38:35et un peuple
00:38:36qui en écrase un autre.
00:38:37Voilà,
00:38:38et c'est toujours
00:38:39le même système.
00:38:40C'est-à-dire
00:38:41on renverse
00:38:42les choses.
00:38:43C'est la justification
00:38:44en fait
00:38:45d'un massacre.
00:38:46Donc la légitimation
00:38:47du pogrom du 7 octobre
00:38:48ce qui constitue
00:38:49clairement pour moi
00:38:50à mon sens
00:38:51une apologie du terrorisme.
00:38:52Je pense aussi.
00:38:53Après,
00:38:54c'est à la justice
00:38:55de faire son travail.
00:38:56Vous allez déposer plainte ?
00:38:57Évidemment,
00:38:58il y a déjà une plainte
00:38:59qui est déposée
00:39:00si je ne veux pas
00:39:01trop m'avancer
00:39:02mais il me semble bien
00:39:03qu'elle a été déposée.
00:39:04Elle va l'être.
00:39:05Après, c'est à la justice
00:39:06de venir rappeler
00:39:07la règle de droit.
00:39:08Tant que nous n'aurons pas
00:39:09suffisamment de décisions
00:39:10rapides et fermes
00:39:11sur ce que
00:39:12on considère aujourd'hui
00:39:13en droit français
00:39:14comme des apologies du terrorisme,
00:39:15tant qu'on ne dira pas
00:39:16qu'on n'a pas le droit
00:39:17de tenir ce type de propos,
00:39:18on aura ce type de personnage.
00:39:19Et là, on est clairement
00:39:20dans une apologie du terrorisme
00:39:21parce qu'elle justifie
00:39:22ce qui s'est passé.
00:39:23Justifier des actes
00:39:24commis par des terroristes
00:39:25ce qui était le cas
00:39:26du 7 octobre,
00:39:27c'est faire de l'apologie
00:39:28du terrorisme.
00:39:29C'est ce que prévoit
00:39:30le Code pénal
00:39:31en droit français.
00:39:32C'est ce que prévoit aussi
00:39:33toutes les décisions
00:39:34qui ont été rendues
00:39:35en matière d'apologie
00:39:36du terrorisme
00:39:37jusqu'à ce jour
00:39:39Et elle peut même justifier
00:39:40et donner des idées à certains
00:39:41en disant
00:39:42puisque c'est justifié,
00:39:43moi aussi je vais passer à l'action,
00:39:44moi aussi je vais le faire.
00:39:45C'est pour ça que le législateur
00:39:46a prévu une peine aussi lourde.
00:39:47On est à 5 ans
00:39:48d'emprisonnement
00:39:49pour ce délit-là
00:39:50parce que le législateur
00:39:51sait que ces propos-là
00:39:52peuvent s'imprimer
00:39:53dans des esprits
00:39:54moins bien construits,
00:39:55plus faibles
00:39:56et que c'est ces esprits-là
00:39:57qui pensant
00:39:58qu'on a le droit
00:39:59de commettre
00:40:00des actes de terreur
00:40:01parce qu'on pourrait
00:40:02les légitimer
00:40:03comme des actes de résistance
00:40:04passeront à l'acte
00:40:05et commettront soi-même
00:40:08soit des actes criminels
00:40:09soit des actes terroristes.
00:40:10Jordan.
00:40:11Oui, ce qui était différent,
00:40:12moi j'avais noté vraiment
00:40:13précisément dans les propos
00:40:14ce qu'elle dit
00:40:15quand elle parle de tuer
00:40:16parce que pris
00:40:17dans un système colonial
00:40:18comme s'ils n'étaient pas tués
00:40:19parce qu'ils étaient juifs
00:40:20et détestés par le Hamas
00:40:21et par ses organisations.
00:40:22Elle dit ce n'est pas le terrorisme
00:40:23c'est une guerre de libération.
00:40:24C'est une libération
00:40:25d'aller violer des femmes
00:40:26à l'arrière des pick-up,
00:40:27sérieusement.
00:40:28Elle dit ne pas l'accepter.
00:40:29Ne pas l'accepter,
00:40:30c'est une libération,
00:40:31c'est une forme de barbarie.
00:40:32Pardon, mais la barbarie
00:40:34Et puis dans le communiqué de Blast
00:40:35qui est encore plus effrayant
00:40:36Blast qui soutient du coup
00:40:37son émission
00:40:38qui dit
00:40:39écoutez bien
00:40:40analyser l'effondrement
00:40:41du paysage médiatique
00:40:42et politique français
00:40:43dans sa capacité
00:40:44à rendre compte
00:40:45avec rigueur
00:40:46et nuance
00:40:47de cette guerre.
00:40:48Pardon, mais c'est Rima Hassan
00:40:49qui a écrit ce communiqué.
00:40:50C'est Rima Hassan
00:40:51qui a menacé des journalistes
00:40:52de BFM
00:40:53après avoir voulu envoyer
00:40:54des journalistes
00:40:55à l'intérieur de la rédaction
00:40:56de TF1
00:40:57saccager les locaux
00:40:58parce qu'ils avaient eu
00:40:59l'outrecuidance d'inviter
00:41:00Benjamin Netanyahou.
00:41:01Maintenant, elle veut menacer
00:41:02les journalistes
00:41:03en leur demandant
00:41:04de rendre des comptes.
00:41:05Mais vous vous rendez compte
00:41:06que Blast
00:41:07ils sont en train d'expliquer
00:41:08que c'est eux en fait
00:41:09qui sont droits
00:41:10c'est eux qui sont clean
00:41:11c'est eux qui disent la vérité.
00:41:12C'est surréaliste.
00:41:13Une toute petite parenthèse
00:41:14là-dessus
00:41:15parce que vraiment
00:41:16pour que les gens
00:41:17se rendent compte de la folie
00:41:18c'est que Blast
00:41:19a fait partie des sociétés
00:41:20enfin avec d'autres sociétés
00:41:21journalistes
00:41:22ils ont dénoncé
00:41:23l'intégration très récente
00:41:24de Brunobil
00:41:25de député RN
00:41:26au Haut Conseil de la FP
00:41:27disant que ça allait jouer
00:41:28sur le rapport
00:41:29des médias
00:41:30entre politiques et médias
00:41:31pour que pratiquement
00:41:32il puisse y avoir
00:41:33un autre penchant politique
00:41:34qui vienne remettre un peu d'ordre
00:41:35et rendre un peu plus neutre
00:41:36si vous voulez
00:41:37l'information
00:41:38qui est communiquée en France.
00:41:39Vous voyez Blast
00:41:40c'est toujours comme ça
00:41:41et un dernier exemple
00:41:42Salomé Saquet
00:41:43qui est une journaliste de Blast
00:41:44qui s'est offusqué
00:41:45j'en parle à titre personnel
00:41:46parce qu'elle s'est offusqué
00:41:47de ma présence
00:41:48dans une émission de TF1 Info
00:41:49elle a refusé de venir débattre
00:41:50d'échanger avec nous.
00:41:51Voilà ce qu'est Blast
00:41:52Blast ce sont des...
00:41:53Non mais je vais vous dire
00:41:54il y a autre chose sur Blast
00:41:55par exemple en 2023
00:41:56en septembre 2023
00:41:58a été obligé de sortir son pistolet
00:41:59parce qu'il était attaqué
00:42:00et Blast avait diffusé la vidéo
00:42:01en coupant toute l'attaque
00:42:02contre le policier
00:42:04je crois qu'on a eu une photo d'ailleurs
00:42:05de ce moment là
00:42:06ils ont diffusé
00:42:07toute l'attaque
00:42:08contre le policier
00:42:09non ils n'ont pas diffusé
00:42:10l'attaque contre le policier
00:42:11voilà
00:42:12ils ont juste sorti
00:42:13le moment où il sort son arme
00:42:14en fait en disant
00:42:15regardez le policier
00:42:16menace la foule
00:42:17oubliant tout ce qui avait été avant
00:42:18c'est une manipulation totale
00:42:20de l'information
00:42:21et il a fallu
00:42:22que la vidéo entière
00:42:23soit diffusée par d'autres sites
00:42:24pour qu'ils disent
00:42:25ah oui mais notre journaliste
00:42:26n'était pas là avant
00:42:27mais c'est quoi leur métier ?
00:42:28c'est quoi ?
00:42:29qu'ils aillent nettoyer des vitres ?
00:42:30je mentionnais
00:42:31c'est un message
00:42:32il faut par exemple
00:42:33inviter partout
00:42:34sur le service public
00:42:35pour tenir ce type de propos là
00:42:36et de discours
00:42:37Jean-Christophe
00:42:38c'est là où ça fait lien
00:42:39avec ce qu'on disait depuis tout à l'heure
00:42:40c'est à dire qu'il y a une vraie
00:42:41guerre narrative
00:42:42qui est à l'oeuvre
00:42:43une guerre narrative
00:42:44qui part avec un
00:42:45là aussi c'est un point élevé Blast
00:42:46mais en fait en réalité
00:42:47ce qu'il faut regarder
00:42:48c'est la conversation sociale
00:42:49quand vous l'analysez
00:42:50très concrètement
00:42:51qu'elle soit sur Twitter
00:42:53comme Instagram
00:42:54qui sont pourtant à la base
00:42:55des réseaux qui ne sont pas faits pour ça
00:42:56où il n'y a pas du tout cette tonalité
00:42:57et ça vit
00:42:58et ça fait des effets de rebond
00:42:59et d'écho
00:43:00très bien organisés
00:43:01c'est à dire qu'on est sur des bases
00:43:02qui sont avec des gens
00:43:03qui s'organisent
00:43:04en termes de manipulation
00:43:05on appelle ça presque du nudge
00:43:06c'est presque ce niveau là
00:43:07si vous voulez
00:43:08quand vous élargissez le scope
00:43:09c'est à dire que vous n'êtes pas qu'en France
00:43:10vous voyez que ça se passe au niveau européen
00:43:11la France en particulier
00:43:12elle a ça parce que
00:43:13il faut le dire
00:43:14on a un rapport de force
00:43:15qui est bien avant
00:43:16quand on parle d'importation du conflit
00:43:17c'est pas le 7 octobre
00:43:18que les choses existaient
00:43:19que l'antisémitisme existait
00:43:20que les zones dont on parle soient
00:43:21quand LFI fait son marketing électoral
00:43:24sur la France créolisée
00:43:25quand ils analysent
00:43:26ce qu'ils travaillent vraiment en profondeur
00:43:27quand ils font l'analyse
00:43:28c'est quoi ces gens ?
00:43:29comment ils pensent ?
00:43:30et bien il y a antisémitisme
00:43:31à un moment donné
00:43:32donc Mélenchon
00:43:33il n'est pas plus antisémite
00:43:34qu'il l'était auparavant
00:43:35il n'est pas vraiment
00:43:36mais en fait en réalité
00:43:37c'est un instrument narratif
00:43:39qui fonctionne
00:43:40pour capter un électorat
00:43:41et le mobiliser
00:43:42donc en réalité
00:43:43il donne de l'écho
00:43:44donc cet ensemble là
00:43:45il est très au-delà de Blast
00:43:46même s'il est en dessous
00:43:47il est à l'école
00:43:48oui on découvre rien
00:43:49on découvre rien
00:43:50quand on est au collège
00:43:51aujourd'hui
00:43:52c'est pas le lycée qui est concerné
00:43:53c'est le collège qui est concerné
00:43:54avec une difficulté
00:43:55oui pour les enseignants
00:43:56d'aller le situer dans un contexte
00:43:57parce que
00:43:58un hommage au 7 octobre
00:43:59c'est très difficile à réaliser
00:44:00parce qu'à ce moment là
00:44:01vous avez des zones de conflit dans le monde
00:44:02partout
00:44:03il y a en permanence des drames
00:44:04au Soudan
00:44:05parfois malheureusement
00:44:06plus important en quantité
00:44:07si vous voulez
00:44:08que ce qui s'est passé le 7
00:44:09mais c'est très symbolique le 7 évidemment
00:44:10maintenant pour la France
00:44:11c'est compliqué
00:44:12quand vous faites ça
00:44:13par contre
00:44:14qu'on situe
00:44:15avec un cours d'histoire
00:44:16avec un cours
00:44:17et aujourd'hui
00:44:18on n'arrive même plus à le faire
00:44:19parce que c'est compliqué
00:44:20alors pas partout
00:44:21il faut parler des choses
00:44:22il faut raconter
00:44:23mais l'hommage
00:44:24c'est un geste compliqué
00:44:25honnêtement ce qui est terrible
00:44:26c'est le silence
00:44:27juste un petit point
00:44:28vous évoquez les conflits dans le monde
00:44:29et qu'il faudrait à ce moment là
00:44:30faire des hommages un peu partout
00:44:31non pas des hommages
00:44:32des explications
00:44:33des explications
00:44:34mais je rappelle quand même
00:44:35qu'il y a eu 43 français
00:44:36oui oui oui
00:44:37en plus
00:44:38donc on aurait peut-être pu
00:44:39envisager de manière cohérente
00:44:40de rendre un hommage
00:44:41dans les écoles
00:44:42une minute de silence
00:44:43pour les 43 gars
00:44:44au moins pour les français
00:44:45même pour Samuel Paty
00:44:46c'est difficile à entendre
00:44:47je vais vous dire
00:44:48le problème
00:44:49c'est le silence
00:44:50sur ce qui se passe
00:44:51en France aussi
00:44:52c'est ça le problème
00:44:53le déni
00:44:54je voudrais qu'on s'arrête
00:44:55un instant
00:44:56parce que moi
00:44:57j'ai vu cette info
00:44:58honnêtement
00:44:59je suis allé la vérifier
00:45:00trois fois
00:45:01parce que je me suis demandé
00:45:02si c'était vrai
00:45:03sur ce qui s'est passé
00:45:04à Toulouse
00:45:05il y a 48 heures
00:45:06à Toulouse
00:45:07figurez-vous
00:45:08qu'il y a eu une manif
00:45:09les manifestants
00:45:10sont allés devant
00:45:11des magasins
00:45:12qu'ils pensaient
00:45:13qu'ils disent
00:45:14tenus par des juifs
00:45:15et ils sont allés
00:45:16coller des octocollants
00:45:17devant ces magasins
00:45:18alors je sais que c'est vrai
00:45:19parce que le maire de Toulouse
00:45:20a réagi
00:45:21le maire de Toulouse
00:45:22s'est déhorifié
00:45:23par ce qui s'est passé
00:45:24dans un tweet
00:45:25il y a eu des actes d'intimidation
00:45:26alors parmi elles
00:45:27ici des boutiques
00:45:28la boutique Sabon
00:45:29par exemple
00:45:30qui est une marque de sabon
00:45:31d'origine israélienne
00:45:32qui a été rachetée
00:45:33par la maison mère d'Yves Rocher
00:45:34depuis 8 ans
00:45:35des militants ont bloqué
00:45:36l'entrée aux clients
00:45:37allant même
00:45:39à Toulouse
00:45:40qui tentait de passer
00:45:41la porte du commerce
00:45:42depuis ils ont été obligés
00:45:43d'embaucher un vice-ville
00:45:44ça s'est passé
00:45:45devant le McDo
00:45:46place du Capitole
00:45:47parce qu'on a dit
00:45:48que le McDo
00:45:49soutenait
00:45:50s'est placé devant
00:45:51Optical Center
00:45:52parce que le PDG
00:45:53s'appelle Laurent Lévy
00:45:54voilà ce qui se passe
00:45:55mais ça devrait faire la une
00:45:56ces choses là
00:45:57ça devrait faire la une
00:45:58des médias
00:45:59c'est une honte absolue
00:46:00Jean-Marc
00:46:01une chose
00:46:02ça se passe à Toulouse
00:46:03Toulouse
00:46:042012
00:46:05aux Aratora
00:46:06l'école
00:46:07donc Toulouse
00:46:08deuxièmement
00:46:09on sait
00:46:10que depuis Toulouse
00:46:11sont partis
00:46:12quantité de terroristes
00:46:13qui ont commis
00:46:14les attentats
00:46:15de l'hypercachère
00:46:16on a tout
00:46:17on a
00:46:18très très bien
00:46:19on connait très bien les parcours
00:46:20on sait qu'on a un berceau
00:46:21à Toulouse
00:46:22du terrorisme
00:46:23et des djihadistes
00:46:24qui partent vers le djihad
00:46:25on connait les quartiers
00:46:26on sait tout ça
00:46:27ça c'est le premier point
00:46:28le deuxième point
00:46:29c'est que c'est le résultat
00:46:30en fait
00:46:31de la non application
00:46:32d'une législation en France
00:46:33qui existe
00:46:34qui interdit
00:46:35l'appel au boycott
00:46:36donc c'est interdit en France
00:46:37lorsque nous nous saisissons
00:46:38de plaintes
00:46:39la justice française
00:46:40pour dire
00:46:41tel magasin
00:46:42a été boycotté
00:46:43tel produit en provenance d'Israël
00:46:44a été boycotté
00:46:45nous n'arrivons pas à obtenir
00:46:46de condamnation
00:46:47la justice nous répond
00:46:48que ce sont des délits politiques
00:46:49et que donc
00:46:50elle ne fait pas de politique
00:46:51et qu'elle ne tranche pas
00:46:52ces affaires de discrimination
00:46:53donc pire
00:46:54elle les juge
00:46:55mais elle refuse de condamner
00:46:56donc ce qui s'est passé
00:46:57à Toulouse
00:46:58c'est la conséquence directe
00:46:59de ce laxisme
00:47:00et de cette réponse judiciaire
00:47:01qui n'en est pas une
00:47:02au problème d'appel du boycott
00:47:03des produits
00:47:04en provenance d'Israël
00:47:05ce sont des magasins
00:47:06pas israéliens
00:47:07ce sont des magasins
00:47:08tenus par des juifs
00:47:09et éventuellement
00:47:10en plus
00:47:11il n'y a même pas
00:47:12de certitude
00:47:13il y a une réponse
00:47:14il y a une réponse
00:47:15il y a une réponse
00:47:16il y a une réponse
00:47:17notre garde des Sceaux
00:47:18notre garde des Sceaux
00:47:19doit apporter une réponse
00:47:20à ce qui s'est passé
00:47:21à Toulouse
00:47:22il faut qu'on se professionne
00:47:23on est en direct avec
00:47:24maître Corine Serfati-Chetrit
00:47:25bonjour maître
00:47:26merci d'être avec nous
00:47:27vous êtes à Toulouse
00:47:28vous êtes avocate
00:47:29qu'est-ce qui se passe dans votre ville ?
00:47:31il se passe ce que vous venez de décrire
00:47:34ça n'est pas du tout un rêve
00:47:36comme vous l'avez dit
00:47:37c'est une réalité
00:47:38et effectivement
00:47:39on ne peut qu'être
00:47:40abasourdi
00:47:41complètement abasourdi
00:47:42par cette réalité
00:47:43où ce qui se passe
00:47:44c'est un véritable
00:47:45ciblage
00:47:46d'entreprise
00:47:47tenue
00:47:48ou supposée
00:47:49être tenue
00:47:50par des personnes juives
00:47:51et que l'on va
00:47:52cibler de manière
00:47:53extrêmement violente
00:47:54puisque
00:47:55en plus de ce que
00:47:56vous avez dit
00:47:57il faut savoir que
00:47:58c'est la rue la plus
00:47:59commerçante de Toulouse
00:48:00la rue Alsace-Aurennes
00:48:01en pleine journée
00:48:02des manifestants
00:48:03qui sont venus
00:48:04avec des pancartes
00:48:05très grandes
00:48:06où était écrit
00:48:07cette entreprise
00:48:08qu'il ciblait
00:48:09qu'il désignait
00:48:10participe à la colonisation
00:48:11de la Palestine
00:48:12Israël assassin
00:48:13on citait le nom
00:48:14de l'entreprise
00:48:15que l'on qualifiait
00:48:16également d'assassin
00:48:17en le liant à Israël
00:48:18donc là
00:48:19on est dans
00:48:20un ciblage
00:48:21d'entreprise
00:48:22derrière ces entreprises
00:48:23bien évidemment
00:48:24il y a des individus
00:48:25qu'on cible
00:48:26en tant que juifs
00:48:27que l'on assimile
00:48:28à la politique israélienne
00:48:29c'est-à-dire que
00:48:30c'est une entreprise
00:48:31d'une politique israélienne
00:48:32c'est-à-dire que
00:48:33c'est une manifestation
00:48:34extrêmement grave
00:48:35de l'antisémitisme
00:48:36sous prétexte
00:48:37du conflit israélo-palestinien
00:48:38qu'on importe
00:48:39en pleine journée
00:48:40en pleine ville de Toulouse
00:48:41dans un contexte
00:48:42particulièrement grave
00:48:43et en prenant un parti
00:48:44bien évidemment
00:48:45puisque ces manifestants
00:48:46ils brandissaient
00:48:47ces grandes pancartes
00:48:48et ces grandes banderoles
00:48:49en interpellant les gens
00:48:50regardez on est là
00:48:51regardez cette entreprise
00:48:52est la complice
00:48:53des génocidaires
00:48:54en Israël
00:48:55donc là
00:48:56on gravit
00:48:57à l'extrême-droite
00:48:58c'est-à-dire
00:48:59à l'extrême-droite
00:49:00on gravit à mon sens
00:49:01avec un ciblage
00:49:02en particulier
00:49:03dans des conditions
00:49:04ouvertes
00:49:05et extrêmement débridées
00:49:06un antisémitisme
00:49:07qui est une gravité
00:49:08extrême
00:49:09Maître
00:49:10comment vous expliquer
00:49:11en fait
00:49:12qu'on n'en parle pas plus
00:49:13excusez-moi
00:49:14mais moi
00:49:15je peux vous dire
00:49:16j'ai trouvé
00:49:172-3 articles
00:49:18sur les réseaux sociaux
00:49:19je n'ai pas vu
00:49:20un seul média
00:49:21parler de ça
00:49:22or vous l'avez dit
00:49:23et je l'ai dit également
00:49:24moi je trouve
00:49:25que c'est très grave
00:49:26ils en sont
00:49:27à prendre des photos
00:49:28visiblement
00:49:29dans des magasins
00:49:30et elles vont aller
00:49:31où ces photos ?
00:49:32sur les réseaux sociaux
00:49:33en disant
00:49:34attaquez-vous à ces gens-là
00:49:35parce qu'ils vont
00:49:36dans des magasins
00:49:37qui seraient éventuellement
00:49:38tenus par des juifs
00:49:39c'est d'une gravité
00:49:40extrême ce qui s'est passé
00:49:41mais c'est un appel
00:49:42à la violence
00:49:43totalement clair
00:49:44totalement précis
00:49:45ces manifestations
00:49:46sont un appel
00:49:47à la violence
00:49:48en désignant
00:49:49les personnes
00:49:50qu'il faut attaquer
00:49:51alors je partage
00:49:52totalement votre avis
00:49:53Monsieur Morandini
00:49:54celui qui a été également
00:49:55donné avant moi
00:49:56sur le plateau
00:49:57en fait
00:49:58il est dans une libération
00:49:59de la parole
00:50:00extrêmement grave
00:50:01et ce qui m'étonne
00:50:02c'est ce silence également
00:50:03je rappelle toujours
00:50:04que le silence tue
00:50:05le silence tue
00:50:06autant que ces appels
00:50:07à la violence
00:50:08de ces manifestants
00:50:09qui sont des antisémites
00:50:10il n'y a pas d'autre mot
00:50:11et qui en plus
00:50:12d'être antisémite
00:50:13ont un rôle actif
00:50:14dans l'appel à la violence
00:50:15donc je ne comprends pas
00:50:16non plus ce silence
00:50:17et il faut multiplier
00:50:18les interventions
00:50:19il faut multiplier
00:50:20les manifestations
00:50:21il faut multiplier
00:50:22les manifestations
00:50:23il faut multiplier
00:50:24les manifestations
00:50:25il faut multiplier
00:50:26les manifestations
00:50:28les informations
00:50:29à l'égard de tous
00:50:30pour dire
00:50:31regardez ce qui se passe
00:50:32quand on parle
00:50:33d'antisémitisme
00:50:34c'est pas seulement
00:50:35de la théorie
00:50:36c'est pas seulement
00:50:37un chiffre
00:50:38l'antisémitisme
00:50:39c'est concrètement
00:50:40dans la vie
00:50:41de tous les jours
00:50:42dans les plus grandes
00:50:43villes de France
00:50:44que des actes antisémites
00:50:45concrètement
00:50:46de plus en plus graves
00:50:47et les manifestations
00:50:48en sont
00:50:49un vecteur
00:50:50à mon avis
00:50:51essentiel
00:50:52le fait que
00:50:53des manifestations
00:50:54de ce style
00:50:55et que toutes les manifestations
00:50:56le samedi
00:50:57dans toutes les villes de France
00:50:58continuent à être autorisées
00:50:59ou en tout cas
00:51:00même lorsqu'elles ne le sont pas
00:51:01continuent à intervenir
00:51:02sur le sol français
00:51:03c'est un vecteur
00:51:04d'antisémitisme
00:51:05qui fait monter
00:51:06en pression
00:51:07et qui fait monter
00:51:08en gravité
00:51:09les actes antisémites
00:51:10oui il faut en parler
00:51:11oui le silence tue
00:51:12et il n'est pas normal
00:51:13qu'à l'instar
00:51:14de votre chaîne
00:51:15et de votre émission
00:51:16toutes les télés
00:51:17toutes les radios
00:51:18de France
00:51:19n'en parlent pas
00:51:20c'est totalement
00:51:21pas normal
00:51:22moi j'ai trouvé
00:51:23l'article
00:51:24sur le site
00:51:25Actu Toulouse
00:51:26je vais dire les choses
00:51:27qui est un site
00:51:28d'information très sérieux
00:51:29je suis allé sur
00:51:30France 3 Toulouse
00:51:31France 3 Occitanie
00:51:32je crois
00:51:33ça s'appelle ?
00:51:34il n'y a rien
00:51:35il n'y a pas un reportage
00:51:36il n'y a pas une image
00:51:37ils ne sont pas allés
00:51:38interroger les commerçants
00:51:39victimes
00:51:40ils ne sont pas allés
00:51:41dans la rue
00:51:42ils n'ont rien fait
00:51:43France 3 Toulouse
00:51:44alors on va me dire
00:51:45ça ne mérite pas
00:51:46une portée nationale
00:51:47moi je pense que oui
00:51:48personnellement je pense que oui
00:51:49c'est pour ça que j'en parle
00:51:50mais même France 3 Toulouse
00:51:51n'a pas fait de reportage
00:51:52là-dessus
00:51:53mais on est où ?
00:51:54je veux dire que l'idéologie
00:51:55est plus forte que tout
00:51:56on est en train de passer ça
00:51:57sous silence
00:51:58et c'est très grave
00:51:59c'est très grave
00:52:00merci beaucoup maître
00:52:01d'avoir été avec nous
00:52:02Laure Alice Bouvier
00:52:03effectivement c'est très grave
00:52:04c'est révoltant
00:52:05et il faut en parler
00:52:06parce que ça rappelle quand même
00:52:07la montée du nazisme
00:52:08dans les années 30
00:52:09et on réagit absolument pas
00:52:10et je voudrais aussi rebondir
00:52:12sur ce qui vient d'être dit
00:52:13c'est à dire que
00:52:14ces événements-là
00:52:15ils ne se passent pas
00:52:16qu'à Toulouse
00:52:17je vais vous dire
00:52:18à Paris
00:52:19j'ai un ami à moi
00:52:20qui a un commerce
00:52:21je n'en dirai pas plus
00:52:22parce que je ne veux pas
00:52:24sans qu'il me dise
00:52:25je reçois des insultes antisémites
00:52:27on vient vérifier ma boutique
00:52:29il y a des gens bizarres devant chez moi
00:52:31il y a des personnes qui rentrent
00:52:32et qui me lancent des insultes antisémites
00:52:33j'ai peur qu'on m'assécuritait
00:52:35et ça c'est incroyable
00:52:37qu'on ne fasse rien
00:52:38c'est aussi pour ça
00:52:39qu'il est essentiel
00:52:40dans les écoles
00:52:41d'en parler
00:52:43on ne peut pas laisser
00:52:45se repasser un épisode
00:52:47comme les heures les plus sombres
00:52:49de notre histoire
00:52:50mais là c'est terrible
00:52:51parce que ce qui est en train de se passer
00:52:52c'est écrit
00:52:54ça rappelle tellement de choses
00:52:55et je précise juste
00:52:56que le JDD en a parlé
00:52:58le JDD a parlé
00:53:00quand vous regardez
00:53:01La Dépêche du Midi
00:53:02je viens de le regarder très rapidement
00:53:03il y a quand même
00:53:04la pique
00:53:05moi en local
00:53:06j'ai le site Actu
00:53:07j'ai le site Toulouse7.com
00:53:09et Toulousecom
00:53:10La Dépêche du Midi
00:53:11c'est comme le journal de 20h à Toulouse
00:53:12si vous voulez
00:53:13d'une autre chaîne
00:53:14vous voyez ce que je veux dire
00:53:15France 3 en parle pas
00:53:16France 3
00:53:17enfin France 3 Toulouse
00:53:18ils auraient dû faire 3 reportages
00:53:20il questionne la vérité ou pas
00:53:22au-delà de ça
00:53:23c'est qu'on a une libération des mots
00:53:25dans la conversation quotidienne
00:53:27moi ça m'est arrivé dans un magasin
00:53:28du 3ème arrondissement
00:53:29vous voyez ce que c'est le 3ème arrondissement à Paris
00:53:30c'est pas le 4ème
00:53:31mais c'est quand même une histoire aussi
00:53:33liée à une population juive
00:53:35dans Paris
00:53:36très concrètement
00:53:37et dans ce commerce
00:53:38là c'est l'inverse
00:53:39c'est-à-dire que
00:53:40je vous raconte pas le niveau de la conversation
00:53:42et comment on est arrivé là
00:53:43mais à un moment donné
00:53:44on est arrivé à dire
00:53:45la personne qui était responsable
00:53:46pourtant d'un commerce
00:53:47qui se tenait plutôt très bien
00:53:48m'a fait la promotion du Hamas
00:53:50m'a fait la promotion du Hezbollah
00:53:51m'a dit
00:53:52mais vous êtes blanc
00:53:53moi je travaille plus avec les blancs
00:53:54et après d'ailleurs
00:53:55je travaille plus avec les juifs
00:53:56je vous parle de ça dans Paris
00:53:573ème arrondissement
00:53:58et j'ai eu un écho correspondant
00:54:00alors ça prouve que c'est très européen
00:54:01à Athènes récemment
00:54:02et dans d'autres villes en Europe
00:54:03donc ce que vous dites est très vrai
00:54:04il y a en ce moment
00:54:05c'est pas porté simplement
00:54:07par des gens d'ailleurs
00:54:08qui sont musulmans
00:54:09qui sont migrants
00:54:10ou n'importe quoi
00:54:11c'est porté aussi par une partie
00:54:12on le voit bien
00:54:13de la population française native
00:54:14on va dire
00:54:15et depuis longtemps
00:54:16qui aujourd'hui est embarquée
00:54:17dans cette espèce de mouvement
00:54:19incroyable
00:54:20parce que
00:54:21quand on a ces actes là
00:54:22quand on a les mots
00:54:23quand on vous dit dans un magasin
00:54:24aujourd'hui
00:54:25je ne veux plus travailler avec les blancs
00:54:26le type il emprunte des blancs
00:54:27entre parenthèses
00:54:28je ne veux plus que les juifs
00:54:29rentrent dans mon magasin
00:54:30il le dit dans Paris
00:54:31vous vous rendez compte ?
00:54:32c'est à dire que vous n'avez pas 50 solutions
00:54:33soit vous portez plainte
00:54:34soit vous le cognez
00:54:35on en est là aujourd'hui
00:54:36et ça veut dire qu'on a à la fois
00:54:37des gens qui vont montrer du droit
00:54:38il y a une des deux solutions
00:54:39qui est plus efficace que l'autre
00:54:40Jordan Florentin
00:54:41c'est très vrai
00:54:42c'est à la limite d'ailleurs
00:54:43il ne faut pas oublier aussi
00:54:45je n'ai pas dit laquelle
00:54:46c'est utile parfois
00:54:47il ne faut pas oublier aussi
00:54:48le triste exemple de Liberty Hachère
00:54:50qui avait été aussi ciblé
00:54:51dans le cadre des attentats islamistes
00:54:52de 2015
00:54:53parce que
00:54:54commerce juif qui vendait
00:54:55aujourd'hui c'est plus diffusé
00:54:56cette situation qu'on connait
00:54:58aujourd'hui en France
00:54:59Jean-Marc
00:55:00elle est le résultat de trois ambiguités
00:55:01il y a celle de Jean-Luc Mélenchon
00:55:02qui envoie des lycéens
00:55:03avec des drapeaux palestiniens
00:55:04dans nos écoles
00:55:05c'est Jean-Luc Mélenchon
00:55:06c'est à dire qu'en deux jours
00:55:07on est quand même passé
00:55:08du visage de Philippines
00:55:09aux drapeaux palestiniens
00:55:10je ne sais pas si on se rend compte
00:55:15je reprends le propos
00:55:16de cette très courageuse
00:55:17mère de famille
00:55:18qui dit qu'on l'a traité
00:55:19on lui a dit
00:55:20chiale bourgeoise
00:55:21mais les bourgeoises
00:55:22c'est ses enfants
00:55:23de parents bourgeois
00:55:24qui sont dans des lycées
00:55:25qui ont cette culture pro Hamas
00:55:26qui ont cette culture pro Palestine
00:55:27ce sont eux
00:55:28les enfants de bourgeois
00:55:29ensuite il y a
00:55:30l'ambiguïté
00:55:31juste d'Emmanuel Macron
00:55:32qui a tenu des propos
00:55:33on ne sait plus
00:55:34du coup
00:55:35quelle est sa position sur Israël
00:55:36et puis enfin
00:55:37vous l'aviez dit
00:55:38il y a l'ambiguïté
00:55:39des journalistes
00:55:40qui eux-mêmes
00:55:41appellent au boycott
00:55:42au boycott de McDonald's
00:55:43on peut les citer
00:55:44à Cyril Moedem
00:55:45il y en a beaucoup
00:55:46il y a à Masbach
00:55:47il y en a énormément
00:55:48des journalistes
00:55:49du service public
00:55:50qui appellent au boycott
00:55:51comme ça de produits
00:55:52et qui nous disent ensuite
00:55:53vous avez vous
00:55:54une façon
00:55:55qui n'est pas neutre
00:55:56de traiter l'actualité
00:55:57vous vous rendez compte
00:55:58en fait c'est complètement
00:55:59comme toujours
00:56:00on va faire une pause depuis
00:56:01on va faire une pause depuis
00:56:02merci beaucoup
00:56:03dans un instant
00:56:04on parlera d'argent d'ailleurs
00:56:05on va parler du budget
00:56:06parce qu'on sait maintenant
00:56:07comment les choses vont se passer
00:56:08et c'est pas une surprise
00:56:09on va payer plus
00:56:10comme toujours
00:56:11on va payer plus
00:56:12c'est la seule solution
00:56:13qu'on trouve en France
00:56:14plus on paye
00:56:15moins ils ont d'argent
00:56:16il va falloir nous expliquer
00:56:17comment ça se passe
00:56:18à tout de suite
00:56:19en direct sur CNews
00:56:20la pub et le CNews Info
00:56:25Moins de fonctionnaires
00:56:26plus d'impôts
00:56:27pour les grandes entreprises
00:56:28et les plus riches
00:56:29le gouvernement a donné
00:56:30sa stratégie pour redresser
00:56:31les comptes publics
00:56:32il prévoit notamment
00:56:33une hausse d'impôts
00:56:34de 20 milliards d'euros
00:56:35400 grandes entreprises
00:56:36sont concernées
00:56:37ainsi que les français
00:56:38gagnant plus
00:56:39de 250 000 euros par an
00:56:41le coeur de Beyrouth
00:56:42bombardé hier
00:56:43par l'armée israélienne
00:56:44selon le dernier bilan
00:56:45du ministère de la Santé
00:56:4622 personnes ont été tuées
00:56:47et 117 blessées
00:56:48l'ONU accuse
00:56:49l'état hébreu
00:56:50d'avoir blessé
00:56:51deux casques bleus
00:56:52de la finule
00:56:53et d'avoir tiré
00:56:54de façon répétée
00:56:55sur ses positions
00:56:56et puis le prix Nobel
00:56:57de la paix
00:56:58a été décerné
00:56:59au groupe japonais
00:57:00Nihon Idankyo
00:57:01l'organisation regroupe
00:57:02des survivants
00:57:03des bombardements nucléaires
00:57:04de 1945
00:57:05sur Hiroshima
00:57:06et Nagasaki
00:57:07elle est récompensée
00:57:08pour avoir démontré
00:57:09par des témoignages
00:57:10que les armes nucléaires
00:57:11ne doivent plus jamais
00:57:12être utilisées
00:57:13a déclaré
00:57:14le président
00:57:15du comité Nobel
00:57:16norvégien
00:57:17On va entrer en tête
00:57:18sur ces news
00:57:19merci d'être en direct
00:57:20avec nous
00:57:21on va parler d'argent
00:57:22maintenant toujours
00:57:23plus de taxes
00:57:24et d'impôts
00:57:25c'est la solution magique
00:57:26qui a été trouvée
00:57:27par le gouvernement
00:57:28alors on va résumer
00:57:29en gros
00:57:30ce qui a été annoncé
00:57:31en tout cas ce qui est
00:57:32dans le budget
00:57:33pour faire des économies
00:57:34les français vont être mis
00:57:35à contribution
00:57:36notamment les retraités
00:57:37leurs pensions
00:57:38le début janvier
00:57:39c'est repoussé
00:57:40à cet été
00:57:41une hausse des taxes
00:57:42sur l'électricité
00:57:43le gouvernement
00:57:44fait aussi le choix
00:57:45d'augmenter
00:57:46les impôts
00:57:47des français
00:57:48les plus fortunés
00:57:49acheter une nouvelle voiture
00:57:50vous coûtera plus cher
00:57:51les billets d'avion
00:57:52vont être surtaxés
00:57:53bref il y en a partout
00:57:54le résumé avec Eric Derry
00:57:55de matin
00:57:56Tous les français
00:57:57payeront
00:57:58ça c'est clair
00:57:59il faut le retenir
00:58:00d'abord avec
00:58:01les facteurs d'électricité
00:58:02c'est le premier point
00:58:03la taxe intérieure
00:58:04sur l'électricité
00:58:05va augmenter
00:58:06plus que prévu
00:58:07comme le prix
00:58:08d'électricité
00:58:09va baisser
00:58:10parce que le marché
00:58:11se porte mieux
00:58:12au niveau européen
00:58:13on va en profiter
00:58:14pour augmenter les taxes
00:58:15mais là manque de chance
00:58:16ça va quand même
00:58:17avoir un impact
00:58:18sur les facteurs
00:58:19d'un certain nombre de français
00:58:20deuxième point
00:58:21la santé
00:58:22les médicaments
00:58:23seront remboursés
00:58:24et donc les mutuelles
00:58:25vont monter au créneau
00:58:26et les cotisations
00:58:27vont augmenter
00:58:28les arrêts maladies
00:58:29seront un peu plus encadrés
00:58:30notamment lors
00:58:31du quatrième jour
00:58:32d'arrêt de travail
00:58:33ça va être resserré
00:58:34lors du remboursement
00:58:35par la sécu
00:58:37sauf ceux qui ont
00:58:38le minimum vieillesse
00:58:39et enfin le dernier point
00:58:40les revenus
00:58:41les salaires
00:58:42ceux qui gagnent vraiment bien
00:58:43leur vie
00:58:44les cadres supérieurs
00:58:45à partir de 250 000 euros
00:58:46de revenus nets fiscaux
00:58:47il y aura une sorte
00:58:48de flat tax
00:58:4920% d'impôt minimum
00:58:50pour éviter
00:58:51l'optimisation fiscale
00:58:52On est en direct
00:58:53avec Philippe Herlin
00:58:54qui est économiste
00:58:55bonjour
00:58:56merci beaucoup
00:58:57d'être en direct avec nous
00:58:58alors expliquez-moi une chose
00:58:59que moi j'ai du mal à comprendre
00:59:00mais j'ai toujours dit
00:59:01que je suis un garçon très basique
00:59:02donc c'est compliqué pour moi
00:59:03comment vous expliquer
00:59:04qu'on paye
00:59:05de plus en plus d'impôts
00:59:06qu'on est de plus en plus taxé
00:59:07et que le déficit
00:59:08est de plus en plus gros
00:59:09au niveau de l'Etat
00:59:10il est gros
00:59:11parce qu'en fait
00:59:12les recettes fiscales diminuent
00:59:13parce que l'économie française
00:59:14est en train de rentrer
00:59:15en stagnation
00:59:16et quasiment en récession
00:59:17l'INSEE vient d'annoncer
00:59:18que le dernier trimestre
00:59:19on serait à 0% de croissance
00:59:20et c'est tout le problème
00:59:21de ce plan d'économie
00:59:22c'est-à-dire que
00:59:23le fait d'augmenter
00:59:24les impôts
00:59:25au moment
00:59:26où l'économie française
00:59:27rentre quasiment en récession
00:59:28c'est très dangereux
00:59:29parce que c'est
00:59:30un déficit
00:59:31et aussi d'augmenter
00:59:32les faillites
00:59:33parce que je rappelle
00:59:34qu'en termes de faillites
00:59:35d'entreprises
00:59:36nous avons dépassé
00:59:37le niveau
00:59:38juste après la crise
00:59:39de 2008
00:59:40la crise du subprime
00:59:41de 2008
00:59:42ce qui est extrêmement grave
00:59:43et le fait de rajouter
00:59:44les impôts
00:59:45pour moi c'est vraiment
00:59:46pas une bonne idée
00:59:47il aura fallu
00:59:48plutôt se concentrer
00:59:49sur des économies budgétaires
00:59:50plutôt que d'augmenter
00:59:51les impôts
00:59:52voilà vraiment
00:59:53donc c'est un déficit
00:59:54et c'est un déficit
00:59:55et c'est un déficit
00:59:56et c'est un déficit
00:59:57et c'est un déficit
00:59:58et c'est un déficit
00:59:59et c'est un déficit
01:00:01comment vous expliquez
01:00:02qu'on est déjà
01:00:03le pays le plus taxé
01:00:04et on nous rajoute
01:00:05encore des impôts
01:00:06et on est à 8 000 milliards
01:00:07en ce qui concerne le budget
01:00:12il y a un truc
01:00:13que je ne comprends pas
01:00:14il y a un truc que je ne comprends pas
01:00:15dans le fonctionnement
01:00:16ce matin j'entendais
01:00:17sur ses news
01:00:18ils parlaient du Portugal
01:00:19par exemple
01:00:20il expliquaient que le Portugal
01:00:21n'est pas du tout
01:00:22dans la même situation
01:00:23oui le problème
01:00:24c'est qu'en France
01:00:25on n'arrive pas
01:00:26à diminuer les dépenses publiques
01:00:27parce que ce qui a été annoncé
01:00:28hier
01:00:29milliards d'économies pour le budget de l'État, ce qui en soi est déjà pas mal,
01:00:34mais premièrement c'est assez mal détaillé, donc 40 milliards ça me semble optimiste,
01:00:39et puis surtout ce qui n'est pas dit c'est qu'il y a d'autres postes de dépenses de l'État qui
01:00:45vont continuer d'augmenter, et ça ça a été prouvé par le Haut conseil des finances publiques qui a
01:00:52reçu lui le budget il y a déjà quelques jours, et qui a expliqué qu'en fait les dépenses publiques
01:00:57globalement en France vont continuer d'augmenter en 2025, et vont augmenter de 2,1%, alors c'est au
01:01:05lieu de 4,2%, donc c'est simplement pour limiter la casse de ce qui est fait en ce moment, c'est
01:01:12même pas pour inverser la dépense publique, et ça c'est quelque chose de très grave, alors pourquoi
01:01:16est-ce que ça augmente alors qu'on a 40 milliards d'économies, pour une raison très simple c'est
01:01:20que d'un côté il y a 40 milliards d'économies qui à mon avis c'est optimiste, mais bon en tout
01:01:24cas c'est sur le papier, mais de l'autre côté il y a d'autres postes qui continuent d'augmenter, par
01:01:29exemple la charge de la dette qu'on paye tous les ans, c'est à dire c'est les intérêts qu'on paye
01:01:34sur la dette et qu'eux sont décaissés et sont inscrits au budget de l'État, on est à plus de
01:01:3950 milliards cette année, ça va augmenter de plusieurs milliards l'année prochaine, on n'a pas
01:01:43encore les chiffres, mais ça va augmenter parce que les taux d'intérêt remontent et parce que la
01:01:47dette de la France augmente, un autre poste qui va augmenter aussi ce sont les salaires des
01:01:51fonctionnaires parce que eux ils augmentent de façon aussi presque réglementaire et donc on ne peut
01:01:55pas échanger grand chose et puis dire qu'on gêne les salaires des fonctionnaires ça peut aussi poser
01:02:00des problèmes à un gouvernement en place, donc il y a d'autres postes qui vont augmenter et quand on
01:02:04fera globalement les comptes on verra que les dépenses publiques en France continuent d'augmenter
01:02:10alors que pour moi compte tenu de la gravité de la situation il aurait fallu serrer la vis plus
01:02:15fort pour diminuer la dépense publique globalement. En France en fait on commence par augmenter les
01:02:21recettes avant de avant de diminuer les dépenses, je voudrais qu'on écoute Laurent Saint-Martin qui
01:02:27est le ministre du budget, il était ce matin chez nos confrères de RTL et lui dit mais il n'y a pas
01:02:31de matraquage fiscal, il ne faut pas dire ça alors qu'on est le pays le plus taxé, écoutez-le.
01:02:35Je ne considère pas qu'il y ait un matraquage fiscal à hauteur de 30 milliards d'euros comme
01:02:40vous dites mais il y a une contribution exceptionnelle et temporaire de certains
01:02:43contribuables notamment les plus fortunés, notamment les très grandes entreprises profitables
01:02:47et ça va être la très grande partie de cette partie recette. Encore une fois l'essentiel de
01:02:54ce budget parce qu'il ne faut pas se tromper de débat, l'essentiel de ce budget c'est la baisse
01:02:57de la dépense publique, les deux tiers de l'effort pour atteindre 60 milliards d'euros seront faits
01:03:02par la baisse de la dépense publique et notamment par l'État, c'est l'État qui va faire le premier
01:03:06effort à hauteur de 20 milliards d'euros. C'est un budget qui n'est pas un budget d'austérité, ce n'est
01:03:10pas non plus un budget de matraquage fiscal, c'est un budget qui est équilibré pour pouvoir
01:03:15être responsable dans une situation qui est grave. Cette situation qui est grave c'est celle
01:03:18d'un déficit public qui augmente dans notre pays et qui n'est pas soutenable et les Français ont
01:03:23besoin de comprendre que les finances publiques c'est leur finance publique et c'est la souveraineté
01:03:27de la nation qui est en jeu. Nous ne pouvons pas laisser déraper nos comptes, nous devons
01:03:32effectivement réduire ce déficit en faisant des économies. Est-ce que ces économies seront
01:03:36suffisantes pour amener le déficit à 5% l'an prochain ou est-ce qu'il y aura une deuxième couche ?
01:03:40Il y aura pendant le débat parlementaire un complément d'économie, nous l'avons dit dès
01:03:45la présentation du texte, à hauteur de 5 milliards d'euros. Philippe Erlin c'est terrible parce qu'il
01:03:51nous annonce déjà que ça ne suffira pas. Oui et surtout un autre élément qui moi me fait peur pour
01:03:59l'année qui vient c'est que les prévisions de croissance du gouvernement sur lesquelles sont
01:04:04construits ce budget là 2025 et les prochains 2026 sont optimistes et c'est pas moi qui le dis,
01:04:10c'est encore le Haut Conseil des finances publiques. Les hypothèses de croissance c'est 1,4-1,5 % de
01:04:18croissance. Or comme je l'ai dit l'INSEE annonce une croissance nulle pendant les trimestres et
01:04:23l'Allemagne sera en récession l'année prochaine, l'Allemagne qui est notre principal partenaire
01:04:28économique. Donc je vois pas comment la France pourrait sortir 1,5 % de croissance du PIB alors
01:04:34que l'Allemagne est en récession. Et ça c'est assez grave parce que si on est plutôt à 0 % au
01:04:41lieu de 1,5 % et bien ça veut dire que les recettes fiscales prévues seront inférieures et à ce
01:04:46moment-là malgré la hausse d'impôts et malgré des économies un peu limitées pour l'instant et
01:04:51bien on risque de terminer l'année 2025 avec un déficit aussi important qu'en 2024. C'est-à-dire
01:04:57que ça n'aura servi à rien. C'est pour ça que pour moi il faut vraiment changer de logique. Il
01:05:01faut vraiment faire un budget d'austérité mais d'austérité pour les dépenses publiques,
01:05:05pas pour les Français. Les Français ça fait longtemps qu'ils se serrent la ceinture aussi
01:05:08bien les ménages que les entreprises. Il faut que ce soit l'État qui se serre la ceinture et moi
01:05:13j'aurais même aimé, alors c'est presque des domaines du rêve, mais je considère que c'est
01:05:17ça qu'il faut pour relancer l'économie, que sur toutes les économies réalisées, l'État ne se
01:05:22les garde pas pour lui en totalité mais qu'il en rende aux Français sous forme de baisse d'impôts.
01:05:27On pourrait dire la moitié ou disons un tiers des économies budgétaires sont rendues aux
01:05:31Français. C'est du rêve mais ça permettrait justement d'avoir de la croissance, un ou deux
01:05:39% de croissance plutôt que zéro comme c'est parti. Évidemment c'est du rêve malheureusement.
01:05:43Merci Philippe Erlin, merci économiste, merci d'avoir été avec nous.
01:05:46Moi je pense qu'il faut à la fois en vouloir à ce qui a été fait et pas en vouloir. C'est-à-dire
01:05:49qu'une équipe arrive et elle veut aller très vite, elle a besoin d'aller très vite. C'est un
01:05:52budget, c'est comme un stock budget. Ils commencent tous par augmenter les impôts et les tâches,
01:05:58ils font tous pareil. Moi j'en veux davantage, il y a l'Atal et aux autres qui abouent en ce moment.
01:06:01Ils ont, qui plus est, entraîné la France dans une spirale assez terrible, c'est qu'ils ont menti
01:06:06sur la réalité économique et nos partenaires extérieurs parce que ce qu'il faut savoir c'est
01:06:10que là on va avoir des notes qu'on appelle des notations de pays. Ce soir d'ailleurs. Ce soir,
01:06:14on risque d'être dégradés. Il n'y a pas de soucis, on dit la vérité et en réalité, dégradation
01:06:18c'est possible mais parce que depuis un an, un an et demi, deux ans, on raconte des histoires. Le
01:06:22maire raconte des histoires et tous les quinze jours, il fait changer la prévision. Emmanuel
01:06:25Macron, pareil. Gabriel Atal, pareil. Donc là, aujourd'hui, il y a cette espèce de volonté très
01:06:29rapide. C'est facile, l'électricité, vous allez taxer bien sûr. On ne va pas couper pendant une
01:06:32demi-heure cette émission. Donc forcément, même si elle augmente, vous l'utilisez. Donc ça, ça va
01:06:36très vite. C'est les citoyens qui le payent. Les autres qui sont un peu riches, on va leur dire
01:06:39voilà, on va vous prendre là-dessus. Mais ça ne règle rien. Structurellement, ça ne règle rien.
01:06:43Et la difficulté, c'est que même Michel Barnier, il a dit je fais ce que je peux là tout de suite
01:06:47et en plus, je ne sais pas combien de temps je vais pouvoir durer. Donc on est dans ce contexte.
01:06:50Et qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi personne ne travaille ? Parce que les uns et les autres,
01:06:53Wauquiez, Le Pen, Mélenchon, Atal, Darmanin, ils ne sont obsédés que par une chose. La ligne de
01:06:58fond, c'est quoi ? L'élection présidentielle 2027. Les chiffres de l'économie, des finances publiques,
01:07:03la réalité de vie des Français. En réalité, ils s'en foutent. Ils l'utilisent comme des arguments
01:07:08politiques à l'intérieur d'un nouvel espace qui est celui du Parlement. On va découvrir un
01:07:11Parlement. Alors cette fois-ci, vraiment dans un régime parlementaire, on va voir ce que ça va
01:07:13être. La politique, c'est ça, mais ça ne peut pas être que ça.
01:07:16Mais ce qui est terrifiant, c'est que quand Emmanuel Macron est arrivé, on nous a expliqué
01:07:18que c'était le Mozart de la finance. Quand Bruno Le Maire venait à la télé, il nous expliquait que
01:07:24c'était un succès formidable à France, que tout le monde nous enviait sur le plan économique. Et on
01:07:28s'aperçoit, dès qu'il s'en va, on s'aperçoit, c'est une catastrophe.
01:07:31Mais Atal qui dit, je ne veux pas une augmentation un peu comme Darmanin, c'est bien grave.
01:07:35Quand Marine Le Pen dit, je ne veux pas qu'on touche la retraite. Et s'il est retraité, ça fait
01:07:395 points depuis. Avec l'inflation, ils ont été augmentés. C'est eux qui peuvent faire des efforts
01:07:43pendant cette période-là, pendant six mois. Donc il faut qu'ils arrêtent avec leurs arguments
01:07:46politiques et qu'ils fassent de la gestion réelle de ce pays. C'est insupportable.
01:07:50Vous ne pouvez pas dire que la Suisse se trompe, la Suisse se trompe. C'est scandaleux de dire que les
01:07:55retraités ne peuvent pas attendre six mois pour être au comptable.
01:07:57Elle a fait du pouvoir d'achat à la Pierre-Anduère dans son projet en 2022.
01:08:00Oui, et en plus, on la laissera gérer une fois qu'elle arrive.
01:08:02Elle sera là, on verra.
01:08:03Oui, parce que pour l'instant, elle n'est pas comptable.
01:08:05Je veux vous faire écouter quelque chose.
01:08:07Elle n'est pas comptable.
01:08:08Ça tombe au même moment, et je trouve ça surréaliste. C'est l'absentéisme à la ville de Paris.
01:08:12Alors ça, c'est surréaliste parce qu'on a découvert qu'il y avait 31% d'absentéisme à la ville de Paris
01:08:17au service RH. 31%. Et ailleurs, c'est 20-25%. C'est surréaliste.
01:08:22Écoutez, c'est Pierre-Yves Bournazel qui disait ça hier.
01:08:25Un exemple éloquent me frappe. La gestion RH est touchée par un phénomène massif d'absentéisme de 31%.
01:08:34Pour être plus clair, pour que les Parisiennes et les Parisiens en soient informés,
01:08:38tous les jours, 135 agents sur 403 manquent à l'appel.
01:08:43Quelle réponse amenez-vous à cela ?
01:08:45Des contrôles administratifs et médicaux ont-ils été réalisés ? Nous en doutons.
01:08:50Quand allez-vous remobiliser les agents de la ville ?
01:08:53Les revaloriser ? Les soutenir ?
01:08:55Soutenir leurs conditions de travail ? Soutenir leur carrière ?
01:08:58Lutter énergiquement contre l'absentéisme ?
01:09:02Des solutions existent, évidemment, pour remobiliser les agents.
01:09:06Les soutenir, nous les posons sur la table.
01:09:09Les services publics s'en porteront mieux aux bénéfices des habitants.
01:09:13Voilà, 31% d'absentéisme au moment où on vous explique que dans le budget, il va falloir mettre plus d'impôts.
01:09:17L'oralisme, vous viviez ?
01:09:18En fait, ce dont on s'aperçoit, c'est que les précédents gouvernements ont augmenté considérablement la dette.
01:09:23On a un pays qui est drogué à l'emprunt.
01:09:25Mais restons sur l'absentéisme.
01:09:28Pour répondre à ça, le bon sens voudrait qu'on fasse un audit, une revue des dépenses,
01:09:34pour voir là où on dépense trop d'argent inutilement,
01:09:37et peut-être que la mairie de Paris pourrait fonctionner sans ces 31%.
01:09:41Elle fonctionne de toute façon sans ces 31%, puisqu'ils ne sont pas là.
01:09:46Et puis, il faudrait aussi, je pense, revoir, on se focalise sur le budget de l'État,
01:09:50il faudrait aussi revoir le budget de la Sécurité Sociale.
01:09:52Parce que là, il y a aussi un vrai problème.
01:09:54De toute façon, il y a plus de cartes vitales que de gens.
01:10:00Ce qui est amusant, je vais vous faire un parallèle.
01:10:01Autant sur le sujet précédent, j'allais vous dire, finalement, Michel Barnier, il n'est pas de droite.
01:10:04Parce que quand on préfère augmenter les impôts sur les classes moyennes et populaires,
01:10:08ne pas tasser les privilégiés, et puis ne pas taper sur l'immigration, la fraude fiscale et sociale,
01:10:13alors tu aurais beaucoup de choses à faire.
01:10:15En revanche, de l'autre côté, il y en a une qui est bien à gauche, c'est Lucie Castex.
01:10:19Parce que qui est responsable de la dette financière de la ville de Paris ?
01:10:21C'est Lucie Castex, depuis plusieurs années, qui était promise au poste de président.
01:10:24Alors je dis toujours qu'on a eu très chaud.
01:10:25Ah le front populaire !
01:10:26La dette au Parlement !
01:10:29La dette de la ville de Paris, on est passé de 4 milliards à 8 milliards d'euros,
01:10:33entre 2014 et 2022, sous la mandature d'Anne Hidalgo.
01:10:35Et juste un chiffre, 45 000 euros.
01:10:37C'est ce que nous coûte un agent à la ville de Paris, qui ne travaille que 32 heures par mois,
01:10:41pour nous faire des fruits noirs dans les rues, ou pour nous faire des pâtes frières.
01:10:45Ils ne font pas que ça non plus, pas de caricature.
01:10:47Merci à tous, c'était Éric Amman, passez un bon week-end.
01:10:49On se retrouve demain, non pas demain, on se retrouve lundi, en direct, à partir de 10h35.
01:10:53Bye bye et à lundi !