Morandini Live (Émission du 13/09/2024)

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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00Vendredi 13 septembre 2024, Morandini live numéro 1495 sur CNews, première chaîne info de France à 10h35.
00:00:12Bonjour et bienvenue en direct à la Une.
00:00:14Ce nouveau drame qui s'est produit cette nuit, drame après un refus d'obtempérer.
00:00:18Un livreur en scooter est en effet décédé cette nuit après avoir été percuté par un chauffard ayant commis un refus d'obtempérer à Ronny-sous-bois.
00:00:27Le livreur est visiblement mort sur le coup après avoir été heurté par la voiture qui prenait la fuite.
00:00:33L'homme est toujours en fuite à cette heure.
00:00:35Nous y reviendrons dans un instant avec les toutes dernières informations sur la chasse à l'homme qui a commencé.
00:00:41Un témoignage également dans un instant, celui d'un jeune homme victime d'une agression antisémite.
00:00:46Vous allez entendre Mandel nous raconter ce qui s'est passé à Savigny-sur-Orge.
00:00:50Alors qu'il était dans un bus avec sa kippa, le jeune homme a été pris à partie, frappé, obligé de descendre du bus.
00:00:57Mais les choses ne s'arrêtent pas là.
00:01:00Il est aux alentours de 23h le lundi 9 septembre dernier lorsque Mandel Narboni, 19 ans, rentre chez lui dans l'un de ses bus de Savigny-sur-Orge.
00:01:09Il est alors vêtu d'un habit traditionnel juif.
00:01:12Trois individus le prennent pour cible.
00:01:14Comprenant que la situation peut dégénérer d'un instant à l'autre, Mandel prend la décision de descendre du bus en même temps qu'un passager.
00:01:21Mais l'un des agresseurs le suit.
00:01:23Mandel ne doit son salut qu'à ce passager qui s'est interposé, lui permettant ainsi de trouver refuge en courant dans la synagogue de son père.
00:01:31Le jeune homme de 19 ans, résigné à subir des insultes quotidiennes, ne compte pas retirer sa kippa et il invite toute sa communauté à faire de même.
00:01:40Mandel, vous l'entendrez donc dans un instant dans Morandini-Laye.
00:01:44Et justement, cette nouvelle agression dans les transports en commun montre une nouvelle fois la nécessité de renforcer la sécurité dans les bus, les trams et les métros dans toutes les villes de France.
00:01:52Exemple à Paris désormais, la police municipale va pouvoir être présente dans ces moyens de transports publics.
00:01:58L'idée était en gestation depuis plusieurs mois, elle est devenue concrète depuis cet été.
00:02:05Valérie Pécresse, la présidente de la région et patronne d'Ile-de-France Mobilité, a annoncé que les policiers municipaux parisiens en service et en tenue pourront emprunter les bus et les tramways gratuitement.
00:02:18De quoi rassurer ses utilisateurs.
00:02:21Absolument, c'est une très bonne chose, ça renforcera la sécurité et les gens se sentiront beaucoup mieux évidemment.
00:02:28Ça serait vraiment très très bien.
00:02:30On n'est pas en sécurité le soir, enfin moi j'ai peur le soir.
00:02:33Déjà après 20h, même de rentrer chez soi, c'est terminé, on ne sort plus le soir.
00:02:37Dans la lignée du dispositif des Jeux Olympiques et Paralympiques, ces nouvelles forces humaines vont s'ajouter aux 3000 agents déjà présents sur le réseau, un complément qui va améliorer le sentiment de sûreté.
00:02:52Laisser sa voiture garée dans la rue ou dans un parking public, qu'elle a retrouvée quelques heures plus tard complètement désossée, vous êtes de plus en plus nombreux à vivre cette expérience pour le moins traumatisante.
00:03:02Enquête à Toulouse.
00:03:04Un peu partout en France, le vol de pièces détachées directement sur des voitures devient un véritable fléau.
00:03:11En Haute-Garonne, en 2023, la gendarmerie a recensé près de 200 vols de ce type, principale cible des malfaiteurs, les 4 roues des Clio 4 et 5.
00:03:22On m'a volé les roues la semaine dernière de ma Clio, dans mon garage privé et sécurisé de ma résidence, et donc ils ont laissé la voiture à l'abandon sur les disques comme ça, et c'est la deuxième fois que ça m'arrive en 3 mois.
00:03:38Ces pillards d'accessoires auto ont souvent des commandes parfois très précises.
00:03:43J'ai vu une autre Clio qui était au garage aussi, le mec s'était fait voler la portière, donc deux sièges, la console centrale avec l'écran au milieu.
00:03:53Ces vols entraînent systématiquement d'autres dégradations, disques, bas de caisse, la facture grimpe alors rapidement.
00:04:02La politique, hier nous étions les premiers dans Morandini live à vous parler de ces dérapages en série, de Sébastien Delogu qui a insulté les policiers,
00:04:09a expliqué qu'il ne savait pas qui était le maréchal Pétain ou qui a encore traité de pourriture et d'ordure plusieurs personnalités dont Cyril Hanouna.
00:04:17Cyril Hanouna qui annonçait hier soir dans Touche pas à mon poste, portait plainte contre le député.
00:04:23Il me traite d'ordure derrière Sébastien Delogu, Sébastien Delogu de façon là il ne savait plus quoi sortir.
00:04:28Moi Sébastien Delogu qui lit mal, je vais vous dire, s'il avait été un député qui ne parle pas beaucoup de lui, qui ne fait pas beaucoup parler de lui,
00:04:36qui reste dans son coin, enfin qui fait son travail, mais lui il fait le malin partout, il est tout le temps en train de bomber le torse et à faire le malin,
00:04:43et donc il arrive, il veut faire le malin, il veut lire, on voit que c'est catastrophique.
00:04:46Alors on a vu qu'il était nul en maths, on a vu qu'il était nul en français, dans un instant vous allez voir qu'il est nul aussi en histoire,
00:04:52franchement c'est catastrophique.
00:04:54Alors Fabrice Divizio, vous avez tweeté ce matin, c'est pour ça qu'on vous a invité,
00:04:58traiter quelqu'un d'ordure sans être repris est une injure publique d'un côté et de l'autre un problème de maîtrise de l'antenne.
00:05:04Donc forcément on va vous suivre Fabrice Divizio, parce que comme a dit Destination Télé aussi, ce site qui lit souvent des vérités,
00:05:12toutes ces ordures comme Cyril Nenage n'est pas le temps pour eux, ça veut dire quoi ?
00:05:15Que les gens qui ne savent pas lire, ils n'ont pas cette place dans cette société, Sébastien Delogu, ils ont repris ce qu'il a dit,
00:05:19et c'est vrai que, je vais vous dire, le problème qu'on a c'est que déjà il va être attaqué, déjà par moi et bien sûr par tous les autres je pense aussi.
00:05:26Voilà, Cyril Nenage qui annonce donc attaqué Sébastien Delogu, c'était sa première réaction hier soir,
00:05:31et tout cela tombe à un moment où la France Insoumise est secouée par un scandale initié par un de ses anciens membres, François Ruffin,
00:05:37qui dans un livre porte de graves accusations, à la fois contre le parti, mais aussi et surtout contre Jean-Luc Mélenchon lui-même.
00:05:44C'est une confidence qui ébranle le parti des Insoumis et sa figure de proue, Jean-Luc Mélenchon.
00:05:51Celle de François Ruffin qui, dans un livre, pointe du doigt les méthodes de tractation émises par la France Insoumise
00:05:58lors de la dernière campagne législative et qu'il qualifie de campagne au faciès.
00:06:03Dans les immeubles d'Amiens Nord, quand je tombais sur un noir ou un arabe, je sortais la tête de Mélenchon sur les tracts.
00:06:09C'était un succès assuré. Dès qu'on tombait sur un blanc, ça devenait un verrou.
00:06:13Une stratégie imputée à Jean-Luc Mélenchon qui l'aurait particulièrement mis mal à l'aise.
00:06:18Je l'ai éprouvé comme une honte quand je venais à faire ça. Je me confiais à mes camarades qui me disaient « mais on fait la même chose ».
00:06:25Et puis une vidéo qui fait beaucoup parler depuis hier, c'est cet homme qui a pris à parti Emmanuel Macron hier lors d'un bain de fou loivre.
00:06:32Cet homme a priori de gauche a reproché au président de ne pas avoir respecté le résultat des législatives.
00:06:38En nommant Michel Barnier, l'homme lui a également reproché d'être désormais l'otage du Rassemblement National.
00:06:44Le résultat des élections, quand même, il faut la respecter. C'est la moindre des choses.
00:06:48Qu'est-ce qui s'est passé ? Il y a eu 11 millions de gens qui ont voté pour le Rassemblement National.
00:06:52Et là, vous voyez qui vous êtes. On avait entendu M. Bardet il y a tantôt. Il faudra être conscients sur nous.
00:06:59Vous êtes l'otage du Rassemblement National. Si on appelle ça une démocratie, il n'y a pas d'otage.
00:07:06C'est une démocratie. On essaie d'écouter tout le monde. Il faut respecter tout le monde.
00:07:10Qu'est-ce qui s'est passé ? Il y a 11 millions de gens qui ont voté pour le Rassemblement National, 1er tour.
00:07:13Après, les partis ont fait des désistements assez près. Ce qui fait que vous avez un paysage qui est très fragmenté.
00:07:18Mais ce qui correspond aux opinions des gens. Mais personne n'est la majorité.
00:07:23Je suis bien, oui, vous avez raison.
00:07:25Donc, notre culture n'est pas encore assez dans le compromis. J'espère que là, les forces politiques vont faire des compromis
00:07:31pour avoir la majorité la plus large. Mais il ne faut pas cette personne être l'otage de qui que ce soit.
00:07:35Si vous voulez, c'est les Français qui se sont exprimés et qu'il faut respecter toutes les opinions et faire des compromis.
00:07:41Surtout pour ceux qui se sont mis d'accord dans le 2e tour, les forces républicaines.
00:07:44Il faut qu'elles travaillent ensemble, même si elles ne sont pas d'accord sur certaines choses.
00:07:47Plusieurs villes ont décidé de débaptiser les lieux publics nommés Abbé Pierre en raison des graves accusations d'agressions sexuelles qui pèsent contre lui.
00:07:55Exemple à Nantes, où c'est la place de l'abbé Pierre qui va changer de nom.
00:08:00La place Abbé Pierre avait été inaugurée en 2022 à Nantes, dans l'un des nouveaux quartiers de la ville.
00:08:06La mairie a fait savoir par communiqué qu'elle serait débaptisée prochainement.
00:08:11Décision prise avec les trois associations du mouvement Emmaüs présentes dans l'agglomération.
00:08:17Juste en face de la place, les bénévoles d'une association humanitaire apprennent la nouvelle.
00:08:23Ici, la figure de l'abbé Pierre symbolisait la générosité.
00:08:27On n'aurait jamais cru que l'abbé Pierre en réagit comme ça.
00:08:31Vous me disiez ce qu'il faisait, c'était bien.
00:08:33Oui, pour moi oui. Ça m'a choqué.
00:08:36Alors le fait que la place soit débaptisée bientôt ?
00:08:38Normal, à juste titre.
00:08:40Je pensais que c'était des personnes bien et puis on apprend des choses horribles comme ça.
00:08:44Plus en tant que femme, parce que malheureusement on est souvent les victimes.
00:08:51Je pense plus en tant que femme et maman aussi.
00:08:54En France, 150 rues et lieux dits portant le nom de l'abbé Pierre ou d'Henri Gouès,
00:09:00son nom de naissance risque d'être débaptisé.
00:09:03Des écoles et des parcs ont déjà changé de nom.
00:09:08Enfin, sachez que le chanteur Amir sort aujourd'hui un titre en hommage aux victimes de l'attaque terroriste
00:09:13du 7 octobre en Israël et surtout en hommage aux victimes du festival Supernova.
00:09:18Je vous rappelle que lors de ce festival, 364 personnes ont été assassinées, près de 2000 blessées.
00:09:23La chanson s'appelle tout simplement Supernova et Amir se met dans la peau d'un jeune homme
00:09:27qui tombe amoureux d'une festivalière avant que les terroristes du Hamas ne sèment la terreur.
00:09:33Écoutez un extrait.
00:09:34Il fait jour mais tout devient sombre et quelque chose vient de tomber.
00:09:39On voulait juste faire la fête, courer, courer.
00:09:44On voulait juste faire la fête, courer, courer.
00:09:48Je crois qu'on s'en battra plus tard, courer, courer.
00:09:53Il n'est plus l'heure de faire la fête, courer, courer.
00:09:58Pour s'embrasser, il est trop tard.
00:10:02Nous reviendrons tout à l'heure en fin d'émission sur cette chanson en hommage aux victimes du 7 octobre.
00:10:08Tout de suite les top LFLO de l'audience d'hier soir, c'est avec Mister Audience.
00:10:10Et Skévin, va-t'en.
00:10:14Hier soir en accès, c'est pour la première fois de la saison.
00:10:17TF1, France 2 et France 3 sont à égalité.
00:10:20Le feuilleton de TF1, demain, nous appartient.
00:10:22N'oubliez pas les paroles de Nagui et le 19 ans de France 3 sont à 2,4 millions.
00:10:26Sur France 5, c'est à vous, est stable à 1,2 million.
00:10:31À 20h hier soir, la nouvelle formule du journal d'Anne-Sophie Lapique,
00:10:33ce qui dure désormais une heure, ne décolle toujours pas sur France 2,
00:10:37à seulement 3,7 millions face à plus de 5 millions pour l'édition de TF1 assurée par Gilles Boulot.
00:10:42C'est donc toujours une grosse déception pour la deux.
00:10:45Sur MCI, scène de ménage est troisième.
00:10:47La quatrième place est pour quotidien sur TMC qui est stable à 1,2 million.
00:10:52À 21h hier soir, pour sa dernière partie quotidienne sur TMC,
00:10:55repassée sous les 2 millions sur C8, TPMP est deuxième.
00:11:01En prime, gros carton pour le retour d'HPI.
00:11:04La série incarnée par Audrey Fleureau a écrasé tout le monde sur son passage sur TF1
00:11:08avec 6,3 millions de téléspectateurs.
00:11:11Sur France 3 qui est deuxième, la série policière meurtre à Lille fait 4 millions de moins.
00:11:16Quant à France 2 avec le magazine envoyé spécial et M6 avec le film Red 2,
00:11:20elles sont bien en dessous des 2 millions.
00:11:22L'histoire d'audience vous dit, à lundi !
00:11:52C'est avec ce drame qui s'est produit cette nuit, un nouveau drame j'ai envie de dire,
00:11:55puisqu'un livreur en scooter est décédé après avoir été percuté par un chauffard
00:11:59qui a commis un refus d'obtempérer.
00:12:01Vous voyez les premières images de ce drame,
00:12:03ça s'est passé à Renis-sous-bois, tout de suite, le rappel des faits.
00:12:08C'est ce scooter qui aurait été percuté par le chauffard en fuite.
00:12:11Il est aux alentours de 22h30 hier lorsque la police veut procéder au contrôle d'un automobiliste.
00:12:17Celui-ci refuse de s'y soumettre et échappe aux forces de l'ordre.
00:12:21Les agents découvrent alors quelques centaines de mètres plus loin,
00:12:24un homme en deux roues gisant au sol.
00:12:26Les collègues ont voulu procéder au contrôle d'un SUV allemand sur la commune de Montreuil.
00:12:32Le véhicule a refusé le contrôle dans un premier temps et par la suite a refusé d'obtempérer.
00:12:37Les collègues ont rapidement perdu le véhicule de vue qui les a distancés
00:12:42et qui a, dans sa fuite, quelques kilomètres plus loin sur la commune de Renis-sous-bois,
00:12:47percuté un scooter.
00:12:49La victime est un homme, livreur de repas à domicile, âgé d'une quarantaine d'années.
00:12:54La voiture du chauffard en fuite a été retrouvée incendiée à proximité des faits.
00:12:58L'automobiliste est toujours activement recherché.
00:13:02Voilà, vous l'avez entendu, l'automobiliste est toujours activement recherché après ce délit de fuite.
00:13:06On est en direct avec Sandra Buisson, journaliste police-justice à CNews.
00:13:09Bonjour Sandra. D'abord, quelles sont les dernières informations que l'on a concernant les circonstances de ce drame ?
00:13:16Alors, vous l'avez entendu, ça s'est passé vers 22h30.
00:13:18Ça commence à Montreuil avec ces policiers qui veulent contrôler ce véhicule qui roule vite.
00:13:23Le véhicule refuse d'obtempérer et puis il y a un moment de latence
00:13:27pendant lequel les policiers qui se sont lancés à la poursuite du véhicule perdent de vue la voiture
00:13:33et quand ils passent quelques rues plus loin, ils découvrent ce scooter qui gît,
00:13:38qui est sur le côté, sur la chaussée et puis cet homme qui est grièvement blessé.
00:13:44Ils vont lui donner les premiers secours mais cet homme va décéder des suites de ces blessures
00:13:50et puis à quelques encablures de là, les policiers vont retrouver le véhicule du fuyard
00:13:57sur lequel il y a un début d'incendie.
00:14:01Alors pour l'instant, on a des témoins qui disent que c'est bien une voiture ressemblant à celle du fuyard
00:14:07qui a percuté le scooter.
00:14:09Ces éléments vont devoir être confirmés au fil des investigations
00:14:14et vous l'avez dit, le suspect de ce refus d'obtempérer est toujours en fuite.
00:14:18On imagine qu'il va y avoir des relevés de traces et indices sur cette voiture
00:14:22retrouvée partiellement calcinée.
00:14:24Le fait qu'elle n'ait pas totalement brûlée peut laisser pas mal de chance aux enquêteurs
00:14:28pour trouver des informations sur son propriétaire.
00:14:30Combien il y avait-il de personnes à l'intérieur ?
00:14:33Qui conduisait à ce moment-là ?
00:14:35Tout cela doit être vérifié au cours des investigations.
00:14:38Est-ce qu'on a une idée, Sandra, pour l'instant du nombre de personnes qui étaient à l'intérieur du véhicule ?
00:14:43Est-ce que c'était une personne seule ? Est-ce qu'ils étaient plusieurs ?
00:14:46Est-ce qu'on a cette information ?
00:14:48Pour l'instant, nous, on n'a pas cette information
00:14:51mais les enquêteurs en ont peut-être une idée au vu des témoins qui ont pu être interrogés.
00:14:55Merci beaucoup, Sandra Buisson, journaliste police-justice de Seigneuse-de-Laurent.
00:14:58C'est vrai que quand on entend ce nouveau drame, c'est encore une fois un refus d'obtempérer.
00:15:02Cette fois, ce n'est pas un policier qui a été renversé mais c'est un pauvre livreur en scooter
00:15:07parce que c'est un livreur, c'est un homme qui avait 40 ans a priori, qui faisait son métier,
00:15:11qui est un livreur en scooter, qui est mort.
00:15:13Enfin, à chaque fois, c'est des drames, ce refus d'obtempérer
00:15:16et c'est à chaque fois le fait qu'ils n'ont pas peur.
00:15:18Ils n'ont pas peur de prendre la fuite.
00:15:20C'est toujours le même chénon, c'est-à-dire refus du contrôle, refus d'obtempérer
00:15:23et par la suite, c'est là où il faut s'intéresser, c'est à la réaction de la police.
00:15:26Aujourd'hui, la police, ça rappelle évidemment l'affaire Nahel,
00:15:29mais la police aujourd'hui, elle a peur.
00:15:31En fait, elle usait de son arme, elle a peur.
00:15:33Je ne souhaitais pas la mort de Nahel, ce n'est pas ça le propos.
00:15:35Le propos, c'est de dire que la police a peur d'utiliser sa fermeté
00:15:38et de protéger les citoyens.
00:15:40En fait, on peut se poser la question de combien de vies, aujourd'hui,
00:15:42auraient pu être sauvées si la police pouvait utiliser de son arme
00:15:46sans craindre, derrière la sanction, sans craindre aussi qu'il y ait des émeutes derrière.
00:15:51Je rappelle aussi qu'il y avait eu cette fameuse note qui était sortie
00:15:54du ministère de l'Intérieur pour que les policiers ne prennent plus en chasse
00:16:00les véhicules qui, manifestement, n'étaient pas dangereux lors d'un refus d'obtempérer.
00:16:05Mais tout ça, ça fait partie justement d'un laxisme qui condamne les personnes,
00:16:09les honnêtes gens comme ce livreur, qui les condamnent en enfer.
00:16:11C'est ça, c'est-à-dire qu'aujourd'hui, on est tous en danger, en fait.
00:16:13Il n'y a pas simplement les policiers, ce qui est déjà inacceptable,
00:16:16mais il n'y a pas simplement, j'ai envie de dire, les policiers qui sont en danger.
00:16:18On est tous en danger parce que ce pauvre livreur qui faisait son métier,
00:16:22ça aurait pu être une femme qui traversait, ça aurait pu être une fillette,
00:16:24ça aurait pu être un homme également qui traversait.
00:16:27Ça veut dire qu'on se retrouve tous en danger avec cette non-crainte de la police
00:16:32et cette non-crainte de la sanction.
00:16:33– Et derrière, je ne vois pas en plus de réaction politique,
00:16:36c'est-à-dire qu'on a l'impression que les faits s'enchaînent et s'enchaînent,
00:16:38mais quelles sont les prises de positions politiques réelles sur ça ?
00:16:41Pour l'instant, on ne voit rien.
00:16:41– Rachida Kaout, les politiques ne bougent pas sur ça ?
00:16:44– Alors, sur ce sujet-là, il y a deux choses qu'il faut relever.
00:16:48Il y a le refus d'obtempérer, c'est une première chose, et il y a le délit de fuite.
00:16:53– Les deux sont impoliés, si vous refusez d'obtempérer, vous prenez la fuite.
00:16:56– Oui, mais attention, là, ce qu'il faudrait peut-être pointer du doigt,
00:17:00c'est justement la responsabilité politique, et notamment celle des maires,
00:17:05qui est très importante.
00:17:07J'ai toujours été une très grande militante pour la vidéosurveillance.
00:17:10J'ai toujours été, bien sûr, une grande militante aussi de plus de police municipale.
00:17:17Pourquoi ? Parce que ça permet d'identifier les personnes
00:17:19qui commettent justement ces actes, pour qu'ils puissent être arrêtés immédiatement.
00:17:25– Oui, Rachida Khaouti, ça permet de les retrouver, mais ça n'empêche pas le drame.
00:17:30C'est-à-dire qu'effectivement, après le drame, on peut les retrouver plus facilement,
00:17:33mais s'ils avaient peur de la sanction, s'ils avaient peur de la police,
00:17:37s'ils avaient peur, alors tout, et il est là, le problème, il faut le prendre à la base,
00:17:40parce que vous, vous êtes dans l'étape d'après, c'est-à-dire comment le retrouver.
00:17:43– Non, dans l'étape d'avant. – Non, c'est l'étape d'après.
00:17:44– Je suis plutôt dans la… – Non, la vidéosurveillance, c'est l'étape d'après.
00:17:47– La vidéosurveillance, justement, elle pose un cadre.
00:17:50C'est celui, justement, eh bien, on va avoir peur d'être identifié,
00:17:54donc automatiquement, en fait, on évite l'acte.
00:17:56– Ils n'ont pas peur de la prison, après.
00:17:57– Voilà, et c'est ça, après la sanction doit être exemplaire, bien sûr.
00:18:00– Catherine Orbel.
00:18:01– Le silence assourdissant des autorités politiques,
00:18:05vous allez me dire, on est en train de fabriquer un gouvernement,
00:18:07donc personne n'est mandaté vraiment pour prendre la parole,
00:18:09est catastrophique, c'est-à-dire personne au niveau de l'État
00:18:12a une voix forte et puissante pour dire, ça suffit.
00:18:17Et d'ailleurs, je suis toujours frappée, parce que certains partis,
00:18:20s'indignent très rapidement lorsqu'il y a un mort, un blessé,
00:18:24dans les cités, des voyous et tout, par contre, là, on ne les entend pas.
00:18:26C'est-à-dire que l'indignation est finalement très sectorisée,
00:18:29vous voyez ce que je veux dire.
00:18:30Donc, il n'y a pas de voix politique forte en ce moment.
00:18:33Vivement qu'on ait ce gouvernement pour voir si quelqu'un s'insurge, enfin.
00:18:36– Oui, mais s'insurger, ça sert à quoi, Juste Catherine Rambert ?
00:18:38– Déjà une autorité.
00:18:39– Mais ça fait des mois que tout le monde s'insurge, rien ne change.
00:18:42– On verra un autre message, vous avez raison.
00:18:44– Tout le monde s'insurge, alors ensuite, on sort les bougies,
00:18:47on sort les nounours, on fait des marches blanches, et ça recommence, ça ne sert à rien.
00:18:53– C'est juste l'émotion collective qui parle, ça ne sert à rien.
00:18:55Mais pour cet incident-là, comme pour certains précédents,
00:18:58– C'est vrai qu'on n'a entendu personne.
00:18:59– On n'entend pas de voix politique forte,
00:19:01je pense que c'est parce qu'on n'a pas de gouvernement.
00:19:03Mais enfin, un ministre de l'Intérieur, un Premier ministre,
00:19:05qui prendrait la voix fortement pour dire,
00:19:06et taper un peu du poing sur la table pour dire, ça suffit,
00:19:09il faut restaurer une forme d'autorité et de civisme en France,
00:19:13ça rassurerait un petit peu l'opinion,
00:19:15qui a besoin d'entendre une prise de parole forte sur ces sujets.
00:19:18– Et qu'est-ce qu'il y a des policiers qui tiennent ici ?
00:19:20– En 2023, j'ai pu lire une analyse qui parlait de ces refus d'obtempérer,
00:19:29et où il est dit qu'en fait il y a en France un peu plus de 140 refus d'obtempérer.
00:19:35Si aujourd'hui les politiques ne réagissent pas sur ce qui vient de se produire,
00:19:39et bien sûr aujourd'hui les médias le mettent de plus en plus en avant,
00:19:43c'est peut-être aussi parce qu'effectivement ça n'est pas réellement…
00:19:47– Je peux vous lire un message ?
00:19:49Je reçois un message d'un policier pendant qu'on parle.
00:19:51Le policier me dit, la note 89 qui nous empêche de suivre les véhicules
00:19:56lors des refus d'obtempérer est toujours d'actualité.
00:19:59Elle devait être réécrite, mais ce n'est pas le cas,
00:20:02elle ne l'a jamais été dans le silence le plus total.
00:20:05C'est un policier qui nous écoute en ce moment
00:20:06et qui nous écrit ça en réaction à ce qu'on dit.
00:20:08Donc ça veut dire que les politiques ne se saisissent pas de ça.
00:20:13Ils viennent sur les plateaux, ils viennent sur les manies
00:20:16et après ils ne bougent pas.
00:20:17Pourquoi cette note n'est-elle pas réécrite ?
00:20:19Pourquoi on n'autorise pas les policiers à chasser ces gens-là ? Pourquoi ?
00:20:22– Il faut le faire.
00:20:23– Ben oui, mais il faut…
00:20:25– C'est tout le monde qui pense ça en ce moment.
00:20:26– Michael Sherman, parce qu'il ne s'est pas exprimé là-dessus.
00:20:28– Une information, ça fait partie de…
00:20:29– Oui enfin il y en a une autre, excusez-moi, le vôtre il est là depuis 7 ans,
00:20:32vous êtes de l'ancienne majorité.
00:20:33– On ne s'est pas tourné le pouce non plus.
00:20:35– Non mais là-dessus ça n'a pas bougé, Michael Sherman.
00:20:37– Je pense que les Français en ont marre des commémorations,
00:20:39ils en ont marre d'allumer des bougies.
00:20:41Il y a des morts, il y a des récidivistes,
00:20:42au bout d'un moment on ne va pas attendre
00:20:44que le Premier ministre Michel Barnier crée un gouvernement, d'accord ?
00:20:48Il y a des juges, il y a des tribunaux, les délinquants sont en liberté.
00:20:52Vous parlez d'un policier avec une association que je préside,
00:20:54Engagement France Solidarité, on est dans les commissariats
00:20:56avec Agence Police Nationale également,
00:20:59qui sont au quotidien, qui en ont marre.
00:21:01Le problème de la police c'est la justice.
00:21:03En France les peines ne sont pas appliquées,
00:21:04les Français en ont ras-le-bol,
00:21:06et c'est aussi pour ça que les Français votent différemment aujourd'hui,
00:21:09parce qu'il y a un ras-le-bol et les Français votent en sanctionnant les politiques.
00:21:13– Je voudrais que vous réagissiez à ce que dit Michael Sherman,
00:21:16parce qu'il dit le problème de la police c'est la justice,
00:21:18c'est intéressant comme expression.
00:21:19– C'est intéressant, je le prends en deux temps,
00:21:20je dirais que le problème de la police c'est qu'elle ne sent pas le soutien
00:21:22de son gouvernement sur le fait qu'elle utilise son arme.
00:21:25Je rappelle que pour Nahel, directement le Président Macron a soutenu,
00:21:28était plutôt du côté de Nahel avant d'être du côté des policiers,
00:21:31et effectivement le problème de la police c'est la justice,
00:21:33je suis assez d'accord parce que la justice fait son travail,
00:21:35mais elle en a marre de retrouver les mêmes délinquants
00:21:37qu'elle a remis en garde à vue la veille.
00:21:39Derrière le problème de la justice, c'est aussi le problème des places en prison,
00:21:41c'est-à-dire que c'est aussi M. Macron qui avait promis,
00:21:43je ne sais plus combien de places,
00:21:44mais encore une fois ce n'est pas arrivé à son terme.
00:21:47– Ce n'est pas la justice qui m'a en garde à vue, ce sont les policiers,
00:21:50et c'est la justice derrière qui peut appeler tout à fait.
00:21:53– La justice ne condamne pas, ou la justice ne permet pas à des délinquants
00:21:57de faire leur peine sur toute leur durée, ça c'est un fléau,
00:21:59mais c'est parce qu'il n'y a pas assez de places en prison,
00:22:01c'est-à-dire que pour faire venir quelqu'un, on est obligé de faire sortir un homme.
00:22:03– S'il y a une volonté politique, il y aura des places en prison,
00:22:05il y a d'autres États qui vont se le faire.
00:22:06– Je ne veux pas dire que tous les gens en prison, il y a un moment…
00:22:09– Mais dis-moi si un chauffard…
00:22:10– Non, non, au bout d'un moment, la prévention ce n'est plus possible,
00:22:14au bout d'un moment, il y a des chauffards qui tuent des personnes,
00:22:16qui blessent des personnes, parce que…
00:22:18– Parce que la situation est trop grave, peut-être.
00:22:19– Ça veut dire qu'en fait on va laisser ce pays à la dérive…
00:22:21– Mais ce n'est pas la dérive de mettre en détention des profils dangereux.
00:22:28– Non, non, c'est en ne faisant rien…
00:22:30– J'ai Laurence, j'ai Laurence, parce que vous énervez, j'ai Laurence.
00:22:32– Non, non, c'est en ne faisant rien qu'on laisse le pays à la dérive.
00:22:35– Exactement.
00:22:35– C'est-à-dire que c'est en ne faisant rien qu'on met les honnêtes gens en enfer.
00:22:38– En fait, on éduque.
00:22:39– Mais non, mais ce n'est pas éduquer là.
00:22:40– On éduque.
00:22:41– Oui, oui, et on éduque comment ? Par la sanction ?
00:22:42– Vous êtes en fait…
00:22:43– Non, non, vous savez comment on éduque ?
00:22:45Vous savez comment on éduque ? On éduque par la responsabilisation.
00:22:48On responsabilise les gens.
00:22:49Lorsqu'ils commettent un refus d'obtempérer, ils doivent assumer derrière.
00:22:52C'est comme ça qu'on éduque.
00:22:53– Mais ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas de sanctions.
00:22:54– C'est pas en disant, vous ne pouvez pas obtempérer.
00:22:56On éduque les gens par la responsabilisation.
00:22:58Lorsqu'ils commettent un fait, lorsqu'ils commettent un délit, un crime,
00:23:01ils doivent assumer en prison derrière.
00:23:03Vous vous dites, on éduque les gens en leur disant,
00:23:06vous pouvez commettre un refus d'obtempérer, il n'y aura rien derrière,
00:23:09il y aura des caméras de surveillance pour vous retrouver avec les policiers municipaux.
00:23:12– On ne veut pas ça, on veut des peines de prison fermes.
00:23:15– Vous n'avez strictement rien compris à ce que je viens de dire.
00:23:17Je suis en train de vous dire qu'il y a deux volets sur lesquels nous pouvons actionner.
00:23:21Le premier volet c'est l'éducation et la prévention, ça s'appelle la responsabilité.
00:23:25– D'accord, ça c'est fait le maître.
00:23:26– Le deuxième volet est celui de la sanction, qui est justement l'application des peines.
00:23:31Je suis désolée.
00:23:32– Mais c'est ce que ne fait pas le gouvernement.
00:23:35– Aujourd'hui il y a tout un arsenal de lois qui nous permet de sanctionner justement des…
00:23:42– Multirécidément.
00:23:43– Ça vous permet mais vous ne le faites pas.
00:23:44– Des terroristes.
00:23:45– Ça vous permet mais vous ne le faites pas.
00:23:46– Non mais comment ça on ne le fait pas ?
00:23:47Vous pensez que la justice elle fait quoi en fait tous les jours ?
00:23:50Vous pensez que les tribunaux traitent de quoi tous les jours ?
00:23:52Vous pensez justement que les juges…
00:23:54– Vous écoutez les policiers ?
00:23:56– Je suis en contact justement avec les policiers pour pouvoir aujourd'hui…
00:23:59– Et ils vous disent quoi ?
00:24:00– Qu'est-ce qu'ils vous disent les policiers ?
00:24:01– Ils en ont marre !
00:24:02– Eh ben voilà !
00:24:03– Les policiers veulent plus de moyens, mais ça ne veut pas dire que tout est la faute de l'État.
00:24:08– Non, ils veulent que les peines soient…
00:24:09– Ils ne demandent pas plus de moyens ?
00:24:10– De tout à l'heure je vous écoute, c'est la faute des politiques, c'est la faute de l'État.
00:24:13Non, on remonte sur terre, c'est toute la chaîne.
00:24:15– Ils ne demandent pas plus de moyens, ils demandent à ce que justement la justice fasse son travail.
00:24:18Vous l'avez dit, on tourne en rond là.
00:24:20– Je suis en train de dire que c'est une chaîne, ce n'est pas du tout tourné en rond, c'est une chaîne.
00:24:23– Mais la police elle fait son boulot, excusez-moi, la police elle fait son boulot.
00:24:25– Elle fait son travail.
00:24:26– Derrière est-ce que ça suit pour vous ?
00:24:27– Elle a besoin de plus de moyens.
00:24:29– Mais ce n'est pas un problème de moyens, c'est un problème de sanctions.
00:24:32Ils en ont marre que les gens soient remis en liberté derrière.
00:24:36Parlez aux policiers par exemple quand ils arrêtent des chouffes dans les cités, qu'est-ce qu'ils vous disent ?
00:24:40On ne les arrête plus, on les arrête une heure après, ils sont dehors.
00:24:42– Ils en ont marre, ils sont lassés, c'est ce que je suis en train de vous dire.
00:24:45– Mais ce n'est pas un problème de moyens puisqu'ils les arrêtent, ils les remettent dehors.
00:24:49Catherine Rambert, un dernier mot là-dessus.
00:24:51– Il y a un mot qui est devenu tristement à la mode depuis quelques semaines,
00:24:55c'est la femme du gendarme renversée par un chauffard qui l'a prononcé, c'est le mot laxisme.
00:24:59Ça veut tout dire ce mot laxisme, ça veut dire qu'il n'y a pas à la tête de l'État une impulsion,
00:25:03et je regrette madame, vous n'êtes pas directement responsable de ce qui se passe,
00:25:06mais enfin il y a quand même une responsabilité à la tête de l'État
00:25:09qui ne soutient pas les policiers, qui ne fait pas appliquer les peines,
00:25:12et quand il n'y a pas de voix forte au sommet, il ne faut pas s'étonner qu'en bas, ça ne suive pas.
00:25:17Et les policiers souffrent aussi, je pense, de ce manque de soutien,
00:25:21et de ce mot terrible qui gangrène la France en ce moment, qui est à mon sens le laxisme.
00:25:26Le gouvernement qui a le plus soutenu la police, chère madame, c'est le gouvernement Macron.
00:25:32Parce que Gérald Darmanin est bien, parce que Gérald Darmanin est bon, excusez-moi je l'ai dit.
00:25:36Mais non, Gérald Darmanin est bon, mais c'est derrière que ça ne suit pas.
00:25:41Mais c'est tout ce que je suis en train de vous dire, il faut que toutes les instances suivent.
00:25:46Mais vous avez fait quoi pendant 7 ans ? Vous avez fait quoi pendant 7 ans Rachida Kaout ?
00:25:50Est-ce que vous vous rendez compte qu'il y a tellement d'honnêteté qu'au final...
00:25:53Vous faites un constat d'échec ? Vous venez sur ce plateau, vous faites un constat d'échec ?
00:25:56Tout n'a pas été parfait monsieur le ministre.
00:25:58Ah ben ça je vous le confirme. On va faire une pause, on va faire le CNews Info.
00:26:01Dans un instant on va parler de cette nouvelle agression antisémite,
00:26:03et vous allez entendre le témoignage du jeune homme qui s'est fait agresser.
00:26:06Il s'appelle Mendel, vous allez l'entendre dans un instant sur CNews.
00:26:10Il va raconter cette agression qui s'est produite dans un bus simplement parce qu'il avait une kippa.
00:26:14C'est dans un instant le CNews Info, il est signé Félicité Kindoki.
00:26:18Nouvelle agression antisémite lundi dernier en Essonne.
00:26:22Un jeune homme de 19 ans a été menacé alors qu'il rentrait chez lui en bus, sa kippa sur la tête.
00:26:27Des individus ont commencé à le menacer avant d'être suivis par l'un d'entre eux en descendant du bus.
00:26:32C'est un passager qui est venu à son secours.
00:26:35Sécurité renforcée ce week-end en France.
00:26:37Gérald Darmanin a envoyé un télégramme au préfet hier soir devant les nombreux événements organisés
00:26:42comme la parade olympique à Paris, la braderie de Lille ou encore plusieurs matchs de Ligue 1
00:26:47avec la menace terroriste et les contestations radicales.
00:26:50Un nouvel effort de mobilisation est demandé aux forces de l'ordre.
00:26:53Et puis le pape François a conclu à Singapour le plus long voyage de son pontificat.
00:26:58A 87 ans, le Saint-Père a réalisé une tournée de 12 jours dans 4 pays d'Asie du Sud-Est et d'Océanie
00:27:03lors de laquelle il a rassuré sur son état de santé.
00:27:06Lors de son dernier discours, il s'est adressé à quelques 600 jeunes de confessions différentes.
00:27:10Il les a encouragés à sortir de leur zone de confort en prenant des risques.
00:27:1711h06 sur CNews, merci d'être en direct avec nous.
00:27:19Vous allez maintenant entendre un témoignage fort.
00:27:22C'est le témoignage de Mendel qui est un jeune garçon de 19 ans.
00:27:26Ce garçon a été victime d'une agression antisémite.
00:27:28Ça s'est passé à Savigny-sur-Orge.
00:27:31Il est entré dans un bus avec une kippa.
00:27:33Le jeune homme a été pris à partie.
00:27:35Des jeunes ont tenté de le frapper.
00:27:37Il est obligé de descendre d'un bus.
00:27:39Il est obligé de se réfugier dehors.
00:27:41Son témoignage est très fort.
00:27:43Écoutez-le, il s'appelle Mendel.
00:27:45J'étais assis au fond du bus.
00:27:49Il y avait un jeune devant moi avec deux de ses amis.
00:27:53Un ami derrière lui et un autre ami à sa gauche.
00:27:56Au début du bus, je vois qu'il commence un peu à rigoler.
00:28:00J'entends en arabe des petits insultes.
00:28:04Je comprends que c'est des insultes.
00:28:06J'ai compris qu'il parlait de vous.
00:28:08J'ai compris qu'il parlait de moi.
00:28:09J'évite le regard.
00:28:10Je sais que ces personnes-là, si on les regarde,
00:28:12ils trouvent ça provoquant.
00:28:15Ça peut créer un peu l'embrouille.
00:28:17Je n'avais plus de batterie sur mon téléphone.
00:28:18Je faisais genre de regarder mon téléphone pour éviter le regard.
00:28:22Juste après ça, il y a la personne derrière.
00:28:28Derrière, la personne qui est devant moi,
00:28:30qui dit à ses copains de venir en tabac.
00:28:34C'est à la sortie du bus.
00:28:35Du coup, ils commencent à rigoler un peu entre eux.
00:28:38Juste après, il y a la personne devant moi qui me dit
00:28:40« si tu veux rentrer chez toi tranquillement ce soir,
00:28:42pars d'ici, bouge d'ici. »
00:28:44Je lui dis « ah ouais ? »
00:28:45Il me dit « ouais, bouge d'ici, sinon tu ne vas pas rentrer chez toi ce soir. »
00:28:48Je lui dis « ok, je pars. »
00:28:51Les gens voyaient ça.
00:28:52Ils étaient un petit peu choqués.
00:28:53Ils voyaient que le petit Faisa Kipa doit partir au front du bus comme ça.
00:28:56Ce n'est pas grave.
00:28:57Je me tiens debout au front du bus.
00:28:59Je ne vais pas voir le chauffeur directement.
00:29:00Si je vais voir le chauffeur,
00:29:01forcément, ils vont voir que je vais lui parler.
00:29:05Ils vont comprendre.
00:29:06Ils ne sont pas bêtes.
00:29:07À un moment, ils pensaient que j'allais descendre à une arrêt.
00:29:09Je les vois, ils se dirigent tous vers la porte.
00:29:11Je comprends que dès que je vais descendre, ils vont me suivre.
00:29:14Je dis « je ne peux rien faire de toute façon. »
00:29:16J'attendais.
00:29:17J'espérais que ça allait.
00:29:20Il y avait une personne juste devant moi.
00:29:22Cette personne-là, je me suis dit que c'est la seule personne
00:29:25qui pourra me défendre s'il y a quelque chose.
00:29:27Dans le bus, ça ne passait que des femmes.
00:29:29Je vois qu'à l'arrêt, je dois descendre.
00:29:31Il appuie sur le stop.
00:29:32Je comprends qu'il va descendre à la même heure que moi.
00:29:34Je me dis que c'est top.
00:29:35De un, je vais descendre avec une personne.
00:29:37De deux, je n'ai pas besoin d'appuyer sur le stop.
00:29:39Ils ne savent pas que je vais descendre à cet arrêt-là.
00:29:42Comme ça, je vais sortir à la dernière seconde
00:29:44juste avant que les portes se ferment.
00:29:46Comme ça, je suis tranquille.
00:29:48Je sors.
00:29:49J'ai préparé les clés pour rentrer dans mon local
00:29:51qu'on voit juste ici.
00:29:52D'accord.
00:29:53Qu'on voit sur les images du studio.
00:29:56C'est ça.
00:29:57J'ai préparé mes clés pour rentrer directement
00:29:59dans la synagogue.
00:30:00Je sors du bus.
00:30:01Je rentre dans la synagogue.
00:30:02Je suis tranquille.
00:30:03Je sors du bus.
00:30:04À ce moment-là, la personne qui était en face de moi
00:30:06m'a dit de partir d'ici.
00:30:07Si tu veux rentrer chez toi ce soir.
00:30:09Il descend à la dernière seconde.
00:30:11Il met un coup de pied par derrière.
00:30:13Je me retourne.
00:30:14Lui, il a essayé de remonter dans le bus,
00:30:16mais les portes se sont fermées.
00:30:17Il a tapé un peu, mais il n'a pas rouvert.
00:30:19Du coup, il est revenu.
00:30:22Il s'est dit que de toute façon,
00:30:24il était tout seul dans la rue.
00:30:25Autant le finir.
00:30:26Du coup, il a commencé à me mettre un coup de poing.
00:30:29J'ai esquivé.
00:30:30Il y a la personne qui était en face de moi
00:30:32qui est descendue avec moi du bus.
00:30:33C'est juste un passage énorme du bus.
00:30:35Il a arrêté.
00:30:37Il a pris.
00:30:38Je suis entré dans le local.
00:30:39Obligé de fuir.
00:30:40Témoignage de Mendel ce matin sur CNews
00:30:42avec Romain Desarbres.
00:30:43On est en direct avec Aurélien Barnouin
00:30:45qui est président du mouvement
00:30:46des étudiants juifs de France.
00:30:47Bonjour.
00:30:48Merci d'être en direct avec nous.
00:30:49Un témoignage comme ça,
00:30:50déjà, on peut saluer le courage de Mendel
00:30:51parce qu'en plus, il vient à la télé.
00:30:53Il vient raconter à visage découvert.
00:30:55C'est très bien.
00:30:56C'est courageux parce que j'espère
00:30:57que ça servira d'exemple.
00:30:58Comment vous réagissez
00:30:59quand vous entendez un témoignage
00:31:00comme celui-là ?
00:31:02Écoutez, cher Jean-Marc,
00:31:04il me semble que c'est devenu tout simplement
00:31:06le quotidien de nombreux Français juifs
00:31:08depuis le 7 octobre.
00:31:10Mais en réalité, depuis bien avant le 7 octobre
00:31:12parce que depuis 20 ans, 30 ans,
00:31:14en France, il y a une explosion
00:31:16de l'antisémitisme.
00:31:17D'ailleurs, je vous renvoie évidemment
00:31:18au livre « Les territoires perdus »
00:31:20de La République.
00:31:22Et donc, voilà.
00:31:23Mendel, c'est parti de tous ces jeunes
00:31:25comme ceux que tu me gères.
00:31:26Et d'ailleurs, au passage,
00:31:28je salue Mendel.
00:31:29Je lui apporte tout mon soutien
00:31:30et toute ma sympathie
00:31:31pour ses vidéos.
00:31:33Mais ce qu'a dit Mendel,
00:31:34Mendel a été agressé
00:31:35par un profil particulier.
00:31:37Il convient maintenant
00:31:38de s'interroger sur l'antisémitisme
00:31:39qu'on a en France.
00:31:40Il a été agressé par des gens
00:31:42qui l'ont interpellé en disant
00:31:43« juif » en arabe.
00:31:45Et donc, au final, aujourd'hui,
00:31:47l'antisémitisme en France
00:31:48est issu tout simplement
00:31:50d'une grande partie
00:31:51de la communauté arabo-musulmane.
00:31:52Je précise bien « en partie »,
00:31:53pas « toute ».
00:31:54Et heureusement,
00:31:55il y a évidemment des lumières
00:31:56comme tu l'as dit,
00:31:57mais en grande partie
00:31:58de la communauté arabo-musulmane
00:31:59parce que l'islam n'a pas une théorie,
00:32:02il me semble.
00:32:03Ce qu'on a vu, nous,
00:32:04quand on était pendant des siècles
00:32:05dans les pays musulmans,
00:32:06n'a pas une grande sympathie
00:32:07à l'égard des juifs.
00:32:09Et donc, aujourd'hui,
00:32:10il convient vraiment
00:32:11de mettre tout à plat
00:32:13et de dire d'où vient réellement
00:32:14l'antisémitisme
00:32:15et que ça n'est pas
00:32:16la fronte asmagorique extrême droite
00:32:18ou que sais-je encore,
00:32:20mais qu'aujourd'hui,
00:32:21cet antisémitisme,
00:32:22c'est celui-là,
00:32:23c'est cet antisémitisme
00:32:24qui tue en France,
00:32:25c'est cet antisémitisme
00:32:26qu'on voit tous les samedis
00:32:27place de République
00:32:28et qui se termine à chaque fois
00:32:29par un vibrant à la Ouagbar
00:32:30et qu'on vient maintenant
00:32:31de le combattre,
00:32:32de le combattre politiquement
00:32:33parce que, vous savez,
00:32:34je vous présente une association,
00:32:35mais les projets associatifs,
00:32:36les...
00:32:37Alors, on a un petit problème
00:32:38de liaison.
00:32:39Juste, je veux corriger,
00:32:40je ne sais pas si vous m'entendez,
00:32:41Aurélien,
00:32:42mais juste quand vous dites
00:32:43que l'islam n'a pas
00:32:44une sympathie particulière
00:32:45pour les juifs,
00:32:46en fait, c'est certains
00:32:47qui interprètent la religion
00:32:48de cette façon-là
00:32:49qui n'ont pas une sympathie particulière.
00:32:50Voilà, il faut faire attention
00:32:51à la généralisation.
00:32:52D'ailleurs, ça vous a fait réagir
00:32:53Rachida Kaout,
00:32:54quand Aurélien disait ça.
00:32:55Oui, avant tout,
00:32:56ce qui me fait réagir,
00:32:57c'est surtout
00:32:58ce que vient de subir Mendel
00:32:59et d'autres de nos concitoyens
00:33:00qui sont aujourd'hui,
00:33:01eh bien, en danger.
00:33:02Moi, j'ai mal au cœur,
00:33:03j'ai la boule au ventre.
00:33:04Ce que je viens d'entendre,
00:33:05c'est qu'aujourd'hui,
00:33:06il y a des gens
00:33:07qui sont en danger
00:33:08et qui sont en danger
00:33:10Moi, j'ai mal au cœur,
00:33:11j'ai la boule au ventre.
00:33:12Ce que je viens d'entendre,
00:33:13franchement, honnêtement,
00:33:14ça me terrifie.
00:33:15Et en même temps,
00:33:16je me dis qu'en tant que
00:33:17responsable politique,
00:33:18en tant qu'aussi,
00:33:19eh bien, française
00:33:20issue de l'immigration,
00:33:21en tant aussi que personne
00:33:22de la communauté musulmane,
00:33:23de confession musulmane,
00:33:24je crois qu'aujourd'hui,
00:33:25en fait,
00:33:26il faut arrêter de constater.
00:33:27Il faut arrêter aussi
00:33:28de commenter des actes
00:33:29comme ce que je viens d'entendre.
00:33:30Je crois qu'aujourd'hui,
00:33:31en fait,
00:33:32il faut arrêter de constater.
00:33:33Il faut arrêter aussi
00:33:34de commenter des actes
00:33:35J'ai vraiment beaucoup d'émotions
00:33:36par rapport à tout ce qui se passe
00:33:37parce qu'en fait,
00:33:38j'en ai marre.
00:33:39J'en ai marre que ce pays
00:33:40soit déchiré.
00:33:41J'en ai marre qu'on se déteste
00:33:42les uns les autres.
00:33:43J'en ai marre que, en fait,
00:33:44eh bien,
00:33:45tout le monde se soulève
00:33:46parce que,
00:33:47eh bien, oui,
00:33:48je suis juif,
00:33:49je suis musulman.
00:33:50J'en ai marre aussi
00:33:51qu'on utilise des causes
00:33:52qui ne sont même pas les nôtres.
00:33:53J'en ai marre que nos enfants,
00:33:54ça peut être mon petit frère,
00:33:55Mendel, en fait.
00:33:56Et puis,
00:33:57comment, en fait,
00:33:58on peut se dire
00:33:59non, pourquoi ?
00:34:01même cette jeunesse aussi
00:34:02qui l'a attaqué,
00:34:03est-ce qu'elle l'attaque
00:34:04parce qu'elle a une réelle raison
00:34:05de l'attaquer ?
00:34:06Je ne pense pas.
00:34:07Je pense qu'en réalité,
00:34:08ils sont tout simplement
00:34:09manipulés,
00:34:10manipulés par tout ce qui se passe
00:34:11dans ce monde,
00:34:12par des forces aussi,
00:34:13eh bien,
00:34:14que nous ne connaissons pas,
00:34:15qui tirent des ficelles,
00:34:16malheureusement.
00:34:17Et aujourd'hui,
00:34:18autour de ce plateau,
00:34:19tout ce que je souhaite
00:34:20avec, eh bien,
00:34:21tout ce qu'on peut apporter
00:34:22en tant que responsable politique,
00:34:23journaliste,
00:34:24média,
00:34:25eh bien,
00:34:26qu'on dit stop,
00:34:27stop à tout ça
00:34:28et puis,
00:34:29dénonçons,
00:34:30frappons fort.
00:34:31Mais vous entendez rien
00:34:32qui disait quand même
00:34:33l'islam,
00:34:34il y a quelque chose
00:34:35dans l'islam
00:34:36contre la religion juive.
00:34:37Ce n'est pas non plus
00:34:38les musulmans
00:34:39qui ont fait 6 millions de morts
00:34:40pendant la période
00:34:41de la Shoah.
00:34:42Il y a un moment,
00:34:43il faut arrêter.
00:34:44Ce n'est pas les musulmans
00:34:45qui ont tué, justement,
00:34:46eh bien,
00:34:47tous ces juifs.
00:34:48Il faut le rappeler.
00:34:49Ça, c'est très important.
00:34:50Ne mélangeons pas tout.
00:34:51Même la communauté juive
00:34:52doit aujourd'hui
00:34:53pouvoir, en fait,
00:34:54donner la main
00:34:55à toute cette communauté
00:34:56qui ne demande
00:34:57pas,
00:34:58qui n'est pas top
00:34:59à toute cette enfumerie,
00:35:00à tout ce brouillard,
00:35:01justement, ambiant
00:35:02et que,
00:35:03eh bien,
00:35:04nous dénoncions tous
00:35:05collégialement
00:35:06cet antisémitisme
00:35:07qui gangrène notre société,
00:35:08cette haine
00:35:09contre les musulmans
00:35:10de France
00:35:11qui, aujourd'hui,
00:35:12subissent aussi,
00:35:13pareil,
00:35:14à un autre niveau,
00:35:15eh bien,
00:35:16la même,
00:35:17on va dire,
00:35:18on va dire,
00:35:19les mêmes exactions.
00:35:20Donc,
00:35:21que ça soit contre,
00:35:22bref,
00:35:23etc.
00:35:24– Je voudrais,
00:35:25Aurélien,
00:35:26que vous ne pouviez être,
00:35:27au fond,
00:35:28que d'accord
00:35:29avec ce que dit
00:35:30Rachid Akaoud
00:35:31qui nous l'a dit,
00:35:32qui est musulmane
00:35:33et qui parle avec émotion.
00:35:34– Non,
00:35:35pas du tout.
00:35:36Du moins,
00:35:37je suis peut-être
00:35:38d'accord dans l'idée,
00:35:39mais absolument pas d'accord
00:35:40dans ce qu'a dit
00:35:41Madame la députée.
00:35:42Tout d'abord,
00:35:43je vais revenir
00:35:44sur un point,
00:35:45M. Morandini.
00:35:46Quand nous étions
00:35:47dans les pays musulmans,
00:35:48nous étions victimes
00:35:49de pogroms
00:35:50et nous étions soumis
00:35:51au statut de dîmes.
00:35:52Donc, voyez,
00:35:53ça atteste bien,
00:35:54historiquement,
00:35:55il n'y avait pas
00:35:56de problèmes
00:35:57avec le monde juif.
00:35:58Deuxièmement,
00:35:59Madame a dit
00:36:00que la Shoah,
00:36:01évidemment,
00:36:02s'est passée en Europe,
00:36:03donc il n'y a plus
00:36:04de musulmans.
00:36:05Je tiens à préciser
00:36:06un point,
00:36:07c'est que Hitler
00:36:08a rencontré
00:36:09le Grand Moufti
00:36:10de Jérusalem.
00:36:11Donc, vous voyez,
00:36:12ce n'est pas
00:36:13qu'un problème européen.
00:36:14Et troisièmement,
00:36:15je tiens à rappeler
00:36:16que le pogrom
00:36:17qui s'est passé
00:36:18le jour du 7 octobre
00:36:19a été exercé
00:36:20par des musulmans.
00:36:21Alors ça,
00:36:22des musulmans fanatiques,
00:36:23vous pouvez mettre
00:36:24ce que vous voulez,
00:36:25mais ça reste des musulmans.
00:36:26Et on a tué des gens
00:36:27en disant
00:36:28« At-baha ya-out »
00:36:29« Tuons les juifs ».
00:36:30C'est ça qu'on a vu.
00:36:31Il faut rappeler aussi.
00:36:32Donc, ça suffit
00:36:33des niveaux misés
00:36:34et je tiens à dire quelque chose.
00:36:35Madame qui disait
00:36:36« Il y a les juifs,
00:36:37il y a les musulmans »,
00:36:38etc.,
00:36:39moi, je n'en veux pas
00:36:40si on vit ensemble.
00:36:41Je me fiche éperdument
00:36:42si on vit ensemble
00:36:43parce que, Madame,
00:36:44entre vivre ensemble
00:36:45et vivre avec,
00:36:46il faut choisir.
00:36:47Et je dirais également
00:36:48un dernier point,
00:36:49c'est que je ne mettrai
00:36:50jamais, Madame,
00:36:51jamais sur le même plan
00:36:53Il n'y a pas d'islamophobie
00:36:54en France.
00:36:55Il n'y a pas d'agression.
00:36:56On n'est pas du tout
00:36:57sur le même niveau.
00:36:58En France, depuis 20 ans,
00:36:59on assassine des juifs.
00:37:00On n'assassine pas des musulmans.
00:37:01Donc, il faut arrêter
00:37:02de mettre sur le même plan.
00:37:03Ça suffit, ce genre
00:37:04de construction sociale,
00:37:05de théories fumeuses.
00:37:06Je ne peux plus les supporter
00:37:07parce qu'en disant ça,
00:37:08à chaque fois,
00:37:09ça met de côté
00:37:10la situation des juifs
00:37:11en France,
00:37:12mais pas que des juifs
00:37:13parce que d'autres gens
00:37:14sont victimes également
00:37:15en France.
00:37:16On laisse Rachida
00:37:17qui a été interpellée
00:37:18répondre.
00:37:19Non, moi, je trouve
00:37:20tristes vos propos
00:37:22honnêtement, heureusement
00:37:23que tous les juifs
00:37:24que je connais,
00:37:25qui m'entourent
00:37:26ne sont absolument pas
00:37:27de votre avis.
00:37:28Ils sont plus, justement,
00:37:29dans cette direction
00:37:30qui est la recherche
00:37:31de la paix, de l'union.
00:37:32Il est temps, aujourd'hui,
00:37:33d'apaiser ce qui se passe
00:37:34en France,
00:37:35de réconcilier
00:37:36les communautés,
00:37:37cher jeune homme.
00:37:38Vous êtes l'avenir
00:37:39de la France.
00:37:40Et puis, tenir de tels propos,
00:37:41non seulement,
00:37:42ce n'est pas juste non plus
00:37:43parce que ce que vous dites,
00:37:44je tiens quand même
00:37:45à vous rappeler un peu
00:37:46l'histoire,
00:37:47c'est que, oui,
00:37:48c'est bien les musulmans
00:37:49aussi qui ont sauvé les juifs
00:37:50de la barbarie de Hitler.
00:37:51Oui, parce que,
00:37:52je vous rappelle que
00:37:53le Maroc a sauvé les juifs,
00:37:54justement,
00:37:55de la barbarie de Hitler.
00:37:56Je vous rappelle que
00:37:57les turcs aussi
00:37:58ont sauvé les juifs.
00:37:59Je ne vais pas refaire l'histoire.
00:38:00Vous savez, moi,
00:38:01j'ai une grand-mère juive
00:38:02convertie à l'islam.
00:38:03Donc, je sais de quoi je parle.
00:38:04Et aujourd'hui,
00:38:05si je vous dis que
00:38:06je suis au carrefour
00:38:07de tout ce qui se passe,
00:38:08je suis très heureuse
00:38:09d'avoir cet héritage.
00:38:10Et oui,
00:38:11je suis pour l'union
00:38:12et ce n'est pas du tout
00:38:13le monde merveilleux
00:38:14des bisounours.
00:38:15Sauf qu'il y a un moment,
00:38:16il faut rechercher,
00:38:17justement,
00:38:18les vecteurs qui feront
00:38:19que nous pourrons avancer,
00:38:20respecter, aussi,
00:38:21l'autre,
00:38:22se respecter les uns
00:38:23les autres
00:38:24et accepter l'autre.
00:38:25Aurélien,
00:38:26réponse rapide.
00:38:27Oui,
00:38:28je dis simplement
00:38:29que Madame
00:38:30ne connaît pas
00:38:31simplement l'ensemble
00:38:32des juifs de France.
00:38:33Et vous irez dire
00:38:34votre message bisounours
00:38:35à tous les juifs
00:38:36qui ont quitté les banlieues
00:38:37parce qu'on ne pouvait plus
00:38:38vivre dans les banlieues
00:38:39islamisées au quotidien.
00:38:40Vous irez dire également cela
00:38:41aux parents
00:38:42qui ont retiré leurs enfants
00:38:43des écoles juives,
00:38:44des écoles laïques
00:38:45parce qu'ils se faisaient tapasser
00:38:46par, souvent,
00:38:47des petits maghrébins.
00:38:48Vous irez dire également tout cela.
00:38:49Et puis, également,
00:38:50Madame,
00:38:51ce qui est très intéressant,
00:38:52c'est que,
00:38:53lors de la manifestation
00:38:54contre la lutte,
00:38:55enfin,
00:38:56la manifestation
00:38:57contre l'antisémitisme,
00:38:58il n'y avait pratiquement
00:38:59pas un seul responsable
00:39:00du culte musulman
00:39:01sauf, évidemment,
00:39:02l'imam Choudhami.
00:39:03Sinon,
00:39:04le reste,
00:39:05ils étaient bien absents
00:39:06et on l'a bien vu,
00:39:07Madame,
00:39:08dans la manifestation.
00:39:09Donc, il faut arrêter,
00:39:10Madame,
00:39:11s'il vous plaît,
00:39:12avec ce monde des bisounours.
00:39:13Ce n'est pas la réalité.
00:39:15Heureusement que vous n'êtes pas
00:39:16la majorité des juifs.
00:39:17Président du mouvement
00:39:18des étudiants juifs de France,
00:39:19vous êtes exprimé tous les deux.
00:39:20Merci beaucoup, Aurélien,
00:39:21d'avoir été avec nous quatre.
00:39:22Et Lambert,
00:39:23vous vouliez dire un mot ?
00:39:24Et ensuite, Michel.
00:39:25Je veux rappeler ce qu'il vient de rappeler
00:39:26sur moi.
00:39:27Je suis bouleversée
00:39:28par mes amis juifs
00:39:29qui ont peur aujourd'hui,
00:39:30qui changent de nom,
00:39:31qui se cachent,
00:39:32qui veulent quitter la France
00:39:33et ils font faire preuve
00:39:34d'une grande solidarité avec eux
00:39:35et rappeler que l'antisémitisme,
00:39:36comme le racisme,
00:39:37ce sont des délits.
00:39:38Après,
00:39:39dans la réaction
00:39:40à l'épisode
00:39:41de ce jeune homme
00:39:42qui a failli être agressé
00:39:43et qui a été épaulé
00:39:44par quelqu'un
00:39:45qui est venu à son secours.
00:39:46Il y a quelqu'un qui l'a aidé.
00:39:47C'est important aussi de le noter.
00:39:48Quelle leçon !
00:39:49Qui d'entre nous,
00:39:50aujourd'hui,
00:39:51aurait le courage
00:39:52de soutenir quelqu'un
00:39:53qui est agressé dans un bus,
00:39:54dans un métro,
00:39:55dans un espace commun ?
00:39:56C'est ça,
00:39:57notre peur,
00:39:58notre effroi
00:39:59est la victoire
00:40:00de ces extrémistes.
00:40:01Donc, il faut,
00:40:02dès qu'on voit quelqu'un
00:40:03qui est en danger,
00:40:04à plusieurs,
00:40:05collectivement,
00:40:06se soutenir du regard
00:40:07et aller au secours
00:40:08de quelle que soit la personne
00:40:09qui est mise en danger.
00:40:10D'ailleurs,
00:40:11ce sont beaucoup les juifs,
00:40:12en ce moment,
00:40:13qui sont agressés.
00:40:14Je vous rappelle qu'il y a quelques jours,
00:40:15il y a aussi une agression homosexuelle.
00:40:16Mais qui que ce soit,
00:40:17que ce soit jeune,
00:40:18arabe,
00:40:19vieux,
00:40:20juif,
00:40:21quelle que soit la personne.
00:40:22Ça nous concerne tous.
00:40:23Ça crée une ambiance.
00:40:24Il y a les homosexuels,
00:40:25après il y a les femmes.
00:40:26Comment ça va finir ?
00:40:27Donc, il faut
00:40:28opposer
00:40:29une fermeté républicaine,
00:40:30sans faille,
00:40:31et nous donner le courage
00:40:32de réagir face à ça
00:40:33si les politiques
00:40:34ne le font pas.
00:40:35J'explique à Alsherman
00:40:36et après on écoute
00:40:37un autre extrait de Mendel
00:40:38parce qu'il a dit quelque chose
00:40:39qui m'a intéressé
00:40:40et qui va vous faire réagir.
00:40:41Merci Jean-Marc.
00:40:42Mendel, j'adresse,
00:40:43je ne voudrais pas qu'on oublie la victime
00:40:44parce qu'on a beaucoup parlé
00:40:45de plein de choses.
00:40:46Mais c'est la victime avant tout.
00:40:47Vous savez,
00:40:48moi je suis français,
00:40:49je suis juif de la République,
00:40:50je suis aussi juif et fier.
00:40:51Je suis petit-fils de l'rescapé
00:40:52de la Shoah.
00:40:53J'étais ce matin
00:40:54sur Radio-G à 6h du matin
00:40:55parce que je reprends
00:40:56de l'association Mirek Noll
00:40:57et la famille Knoll.
00:40:58La stèle de Sarah Limier-Mirek Noll,
00:41:06c'est-à-dire que même des morts juifs,
00:41:08ça dérange ce type d'individus.
00:41:10Mendel qui a été agressé aujourd'hui,
00:41:12c'est un drame pour la République,
00:41:14c'est un drame pour la France.
00:41:15Il n'est pas seulement juif,
00:41:16il est également français.
00:41:17Il est un citoyen égal.
00:41:19Et le problème aujourd'hui,
00:41:21c'est l'impunité.
00:41:22Mais qui ne concerne pas que les juifs,
00:41:23qui concerne toutes les communautés.
00:41:24Tous les Français aujourd'hui,
00:41:25on sait qu'il y a un problème
00:41:26d'impunité
00:41:27et que les multirécidivistes
00:41:28qui se permettent
00:41:29d'agresser un juif en France,
00:41:30il y a un vrai problème.
00:41:32Après, les juifs
00:41:33ne sont pas des victimes.
00:41:34Le peuple juif,
00:41:35il a un état fort.
00:41:36C'est Israël,
00:41:37il y a une armée.
00:41:38Ce qui s'est passé
00:41:39pendant la Seconde Guerre mondiale,
00:41:40ce n'est plus possible aujourd'hui
00:41:41grâce à l'état d'Israël notamment.
00:41:42Donc, je ne veux pas non plus
00:41:43la posture victimaire.
00:41:44Par contre, ce qui est vrai,
00:41:45c'est qu'au nom de Alaa Ouagbar,
00:41:46il y a eu énormément de victimes
00:41:48depuis Sébastien Sélam.
00:41:49On a oublié le nom des victimes
00:41:51et on ne parle que des bourreaux.
00:41:52Il y a aussi ce travail,
00:41:53je pense, à faire
00:41:54où il faut arrêter
00:41:55de glorifier les bourreaux,
00:41:56de donner leur nom.
00:41:57Heureusement, là, on ne les a pas.
00:41:58Et il faut savoir
00:41:59pourquoi est-ce qu'ils le font.
00:42:00Mya Rechnel a été tuée
00:42:02parce qu'elle était juive
00:42:03pour des préjugés anti-juifs.
00:42:04Et c'est pareil.
00:42:05C'est parce qu'il a une kippa
00:42:06qu'il a été ciblé.
00:42:07Justement, c'est intéressant
00:42:08puisque vous parliez de la kippa.
00:42:09C'est l'extrait que je vais
00:42:10vous faire écouter
00:42:11parce que moi,
00:42:12je l'ai trouvé formidable,
00:42:13Mendel, ce matin.
00:42:14Honnêtement,
00:42:15il était sur CNews.
00:42:16J'ai trouvé qu'il était formidable
00:42:17et Romain Desarble lui a dit
00:42:18« Mais est-ce que vous allez
00:42:19continuer à porter votre kippa ? »
00:42:20En fait, c'est vrai
00:42:21qu'on se pose la question.
00:42:22Est-ce que certains juifs
00:42:23aujourd'hui mettent des casquettes
00:42:24par exemple ?
00:42:25Et il a eu une image, Mendel.
00:42:27Il a dit « En fait, les Juifs,
00:42:29c'est un peu comme des brebis
00:42:30qui se retrouvent au milieu de loups. »
00:42:32Et vous allez écouter
00:42:33la suite de son raisonnement
00:42:34parce qu'il est intéressant.
00:42:35Écoutez.
00:42:36C'est un peuple
00:42:37qui a tout le temps été
00:42:38pointé du doigt, etc.
00:42:39Et alors, il y a des brebis
00:42:42qui vont se retrouver
00:42:43avec une soixante-dix loups.
00:42:44Ils vont penser que la meilleure solution
00:42:45pour ne pas se faire bouffer
00:42:46par les loups,
00:42:47ce qu'ils vont faire,
00:42:48c'est qu'ils vont vouloir
00:42:51les reconnaître.
00:42:52Donc, ils vont adopter…
00:42:53Ils peuvent adopter
00:42:54les mêmes bruits que les loups,
00:42:55les mêmes pas que les loups, etc.
00:42:56Et ils pensent que comme ça,
00:42:57on ne va pas les reconnaître.
00:42:58Mais le problème,
00:42:59c'est qu'une brebis,
00:43:00ça reste une brebis.
00:43:01Donc, quoi qu'il arrive,
00:43:02on va le reconnaître.
00:43:03Il y a des Juifs…
00:43:04Ils enlèvent le nom
00:43:05de la boîte aux lettres,
00:43:06ils enlèvent la mésoussasse
00:43:07et oui,
00:43:08se tromper sur la porte.
00:43:09Et du jour au lendemain,
00:43:10on voit une croix gammée
00:43:11sur la boîte aux lettres.
00:43:12Comment c'est possible ?
00:43:13Un Juif, c'est un Juif
00:43:14et c'est comme ça.
00:43:15On ne peut rien y faire.
00:43:16On est nés comme ça.
00:43:17Et donc, quoi qu'il arrive,
00:43:18on saura un jour ou l'autre.
00:43:19Et donc, la meilleure manière
00:43:20pour moi,
00:43:21qu'une brebis soit sauvée
00:43:22parmi 70 loups,
00:43:23c'est simplement
00:43:24qu'elle soit attachée au berger
00:43:25et que le berger la protège.
00:43:26C'est la seule manière
00:43:27qu'elle soit sauvée.
00:43:28Donc, pour nous, pareil.
00:43:29Je pense qu'il faut
00:43:30être attaché à Dieu
00:43:31et c'est tout.
00:43:32C'est la seule manière
00:43:33d'être protégé.
00:43:34Vous vous remettez au ciel.
00:43:35Exactement.
00:43:36C'est ce que j'ai appris
00:43:37de mon arrière-grand-père.
00:43:39Et il passait tous les jours
00:43:40devant les nazis
00:43:41avec sa kippa,
00:43:42son chapeau et sa barbe.
00:43:43Il n'avait pas peur.
00:43:44Il avait confiance en Dieu.
00:43:45Il savait que c'est lui
00:43:46qui gère tout.
00:43:47Et voilà,
00:43:48je suis attaché au berger.
00:43:49Donc, vous vous dites
00:43:50que ce n'est pas moi
00:43:51qui vais retirer ma kippa.
00:43:52Exactement.
00:43:53Formidable.
00:43:54Franchement, formidable
00:43:55et bouleversant en même temps.
00:43:56Un mot, et puis je vais l'appeler.
00:43:57Bouleversant l'image.
00:43:58Vous savez,
00:43:59j'étais à Marseille.
00:44:00On a inauguré
00:44:01avec Paul Fitoussi
00:44:02une alimia rectol
00:44:03et on a vu
00:44:04la Comité Juif de Marseille
00:44:05qui est la deuxième plus grande de France
00:44:06après Paris.
00:44:07Des juifières
00:44:08qui portaient la kippa.
00:44:09Je n'ai pas ressenti
00:44:10cette même peur
00:44:11qu'à Paris
00:44:12que les gens
00:44:13retirent leur mezuzot
00:44:14même s'il se passe
00:44:15des choses terribles à Marseille.
00:44:16Mais tout de même,
00:44:17j'ai vu cette beauté
00:44:18des gens
00:44:19qui arrivaient avec leur kippa.
00:44:20Et vous voyez,
00:44:21aujourd'hui,
00:44:22depuis le 7 octobre
00:44:23avec les actes anti-juifs,
00:44:24il y a des gens
00:44:25qui se sont posés la question.
00:44:26Il y a plus de 32 000 élèves
00:44:27en école juive.
00:44:28Il y a un problème.
00:44:29Les gens n'ont pas quitté
00:44:30l'école de la République
00:44:31parce qu'ils sont croyants
00:44:32ou pas religion.
00:44:33C'est parce qu'ils avaient peur
00:44:34pour leurs enfants.
00:44:35Mais Mandel est formidable
00:44:36parce qu'il dit
00:44:37je suis juif,
00:44:38je ne vais pas aller me cacher.
00:44:39Il n'y a pas de raison
00:44:40de se cacher.
00:44:41Et c'est vrai
00:44:42qu'alors lui,
00:44:43parce que c'est sa croyance,
00:44:44il dit je me réfère à Dieu.
00:44:45Et voilà, après chacun
00:44:46prend ce qu'il veut.
00:44:47Non, non, moi non plus.
00:44:48Je veux dire,
00:44:49il oublie une chose.
00:44:50Il oublie une chose quand même,
00:44:51Mandel.
00:44:52C'est l'État.
00:44:53C'est la France.
00:44:54Et c'est la France
00:44:55qui doit le protéger aussi.
00:44:56Oui, parce que moi,
00:44:57quand il parle du berger,
00:44:59C'est l'État.
00:45:00C'est la France
00:45:01qui doit le protéger.
00:45:02Lui, il croit en Dieu
00:45:03et avec plein respect pour ça.
00:45:05Mais il y a Dieu
00:45:06et il y a la France.
00:45:07Et c'est notre travail,
00:45:08à nous, Français,
00:45:09politiques.
00:45:10Mais il y a eu un échec.
00:45:11Il y a eu un échec.
00:45:12Il faut savoir
00:45:13que le peuple juif,
00:45:14vous savez, moi,
00:45:15ma famille,
00:45:16les membres de ma famille
00:45:17ne sont pas morts
00:45:18dans le pays
00:45:19dans lequel ils sont nés.
00:45:20Et c'est peut-être mes parents,
00:45:21les premiers,
00:45:22qui vont peut-être mourir
00:45:23dans le pays de la France.
00:45:24Donc, on n'attend pas de l'État.
00:45:25Vous savez, la communauté juive
00:45:26de France…
00:45:27C'est notre rôle
00:45:28à nous, Français.
00:45:29C'est notre rôle
00:45:30de protéger les Juifs.
00:45:31Excusez-moi,
00:45:32et de protéger tout le monde,
00:45:33d'ailleurs.
00:45:34Pas que les Juifs.
00:45:35Jean-Marc, vous avez vu,
00:45:36en Angleterre, justement,
00:45:37mais c'est dramatique.
00:45:38On arrive au point,
00:45:39justement,
00:45:40d'affrêter des bus spéciaux
00:45:41pour pouvoir…
00:45:42Oui, bien sûr.
00:45:43On en a parlé la semaine dernière.
00:45:44Tout à fait.
00:45:45Oui, oui.
00:45:46Non, mais là, c'est pas ça.
00:45:47Jules Laurence.
00:45:48Il n'y a pas qu'en France.
00:45:49Jules.
00:45:50Il y a trois enseignements,
00:45:51pour moi,
00:45:52à tirer de ce que je viens de voir.
00:45:54Il donne son nom.
00:45:55C'est vrai que je ne l'ai pas remis
00:45:56dans le synthèse,
00:45:57parce que je me dis
00:45:58que ce n'est pas la peine d'en rajouter.
00:45:59Mais en tout cas,
00:46:00il donne son nom.
00:46:01Il ne se cache pas.
00:46:02Il montre son visage.
00:46:03Deuxièmement,
00:46:04il n'a pas peur
00:46:05de nommer les profils
00:46:06qui l'ont agressé,
00:46:07les profils qui sont récurrents,
00:46:08quand même,
00:46:09qui ne stigmatisent pas
00:46:10toute la communauté arabo-musulmane,
00:46:11mais tout de même,
00:46:12c'est des profils récurrents,
00:46:13notamment depuis cet octobre,
00:46:14qui attaquent les Juifs.
00:46:15Et la troisième chose,
00:46:16c'est que je note quand même
00:46:17le décalage
00:46:18entre ces témoignages
00:46:19qu'on peut avoir ici
00:46:20et les représentants
00:46:21des institutions juives
00:46:22qui, elles,
00:46:23n'osent pas
00:46:24nommer, eux,
00:46:25les profils
00:46:26et qui font peser
00:46:27la responsabilité
00:46:28Alors Aurélien Bardouin,
00:46:29tout à l'heure,
00:46:30était très clair.
00:46:31C'est minoritaire.
00:46:32Je parle, par exemple,
00:46:33du CRIF,
00:46:34qui n'ose pas
00:46:35nommer
00:46:36qui sont les responsables
00:46:37de ces attaques antisémites
00:46:38et qui font peser
00:46:39la responsabilité
00:46:40sur des témoignages
00:46:41comme cela.
00:46:42Un dernier mot
00:46:43et on avance.
00:46:44Il s'agit d'actes isolés.
00:46:46Ce n'est pas toute une communauté
00:46:47qui est à pointer du doigt.
00:46:48C'est très important.
00:46:49Non mais il y a un état d'esprit.
00:46:50Le problème,
00:46:51c'est qu'il y a un état d'esprit
00:46:52qui est alimenté par certains,
00:46:53dont la France Insoumise,
00:46:54justement,
00:46:55qui alimente
00:46:56cet état d'esprit.
00:46:57Ils n'ont pas fait d'amalgame.
00:46:58Vous ne pouvez pas aller
00:46:59sur ce terrain
00:47:00et qu'ils ne l'ont pas fait.
00:47:01Non, je ne suis pas là-dessus.
00:47:02Je suis juste en train
00:47:03de vous dire
00:47:04qu'en réalité,
00:47:05il n'y a pas un mot d'ordre
00:47:06qui est donné, justement,
00:47:07pour attaquer la communauté
00:47:08juive de France.
00:47:09Non, il n'y a pas de mot d'ordre.
00:47:10Le ressentiment,
00:47:11je suis désolé,
00:47:12vous savez,
00:47:13on remet un prix
00:47:14avec la situation américaine
00:47:15à l'imam Shalgoumi,
00:47:16le 23 mars 2025,
00:47:17à Marseille.
00:47:18On lui remet un prix.
00:47:19Vous savez,
00:47:20l'imam Shalgoumi,
00:47:21juste parce qu'il fréquente
00:47:22des personnes de la communauté juive,
00:47:23juste parce qu'il a amené
00:47:24des jeunes de cités en Israël,
00:47:25il a sept policiers
00:47:26et un dispositif de sécurité
00:47:27où il n'est pas protégé.
00:47:28Et c'est vrai,
00:47:29il y a un ressentiment
00:47:30que les musulmans
00:47:31et les institutions
00:47:32organisées
00:47:33de l'islam de France
00:47:34ne prennent pas en compte
00:47:35ce qui se passe
00:47:36dans la communauté juive.
00:47:37Les musulmans
00:47:38et les institutions
00:47:39organisées
00:47:40de l'islam de France
00:47:41ne prennent pas assez la parole
00:47:42et les imams Shalgoumi
00:47:43ou l'imam Oubrou
00:47:44à Bordeaux
00:47:45qui est formidable,
00:47:46ce sont des gens
00:47:47qui prennent la parole,
00:47:48ils sont menacés
00:47:49et c'est ça le problème.
00:47:50L'imam Shalgoumi
00:47:51n'a jamais réussi
00:47:52à s'imposer au sein
00:47:53de la communauté
00:47:54musulmane de France.
00:47:55Et pourquoi ?
00:47:56Mais est-ce que c'est normal
00:47:57qu'il vive protégé ?
00:47:58Excusez-moi,
00:47:59juste,
00:48:00on l'a reçu
00:48:01plusieurs fois ici,
00:48:02je l'ai reçu
00:48:03sur ce plateau,
00:48:04il vient avec une sécurité,
00:48:05le plateau est inspecté,
00:48:06il a des gens armés
00:48:07avec lui,
00:48:08il a des gens,
00:48:09il y a quelqu'un
00:48:10qui est derrière là,
00:48:11les gens ne le voient pas
00:48:12mais on a un rideau
00:48:13qui est derrière,
00:48:14il y a quelqu'un
00:48:15qui est armé
00:48:16derrière pour le protéger,
00:48:17vous vous rendez compte ?
00:48:18Est-ce que vous êtes capable
00:48:19de nommer les profils
00:48:20de ceux qui menacent
00:48:21l'imam Shalgoumi ?
00:48:22Je le renvoie.
00:48:23Est-ce que vous
00:48:24êtes capable de le dire ?
00:48:25Sincèrement,
00:48:26si on pouvait savoir
00:48:27qui faisait…
00:48:28Pas les noms,
00:48:29vous voyez bien,
00:48:30le profil,
00:48:31c'est exactement
00:48:32ce qui a été dit
00:48:33dans les deux témoignages,
00:48:34c'est ce que je soulignais,
00:48:35donc ce ne sont pas
00:48:36des faits isolés.
00:48:37Ce ne sont pas des faits isolés.
00:48:38Ce sont effectivement
00:48:39des faits isolés,
00:48:40je vous le répète,
00:48:41et vous avez justement
00:48:42des personnes
00:48:43qui sont complètement
00:48:44attirées.
00:48:45Depuis un an,
00:48:46on a des manifestations
00:48:47monstres dans les rues de Paris,
00:48:49où il y a des groupes
00:48:50comme Urgence Palestine,
00:48:51où il y a la LFI
00:48:52qui attise des haines,
00:48:53qui ont fait venir
00:48:54un djihad de Gaza
00:48:55jusqu'en France.
00:48:56Moi, je vous parle
00:48:57de ceux qui passent
00:48:58justement aux actes
00:48:59comme par exemple
00:49:00commettre…
00:49:01En fait, là,
00:49:02vous évacuez la chose
00:49:03si vous ne comprenez pas
00:49:04que c'est des gens
00:49:05qui arrachent
00:49:06les photos des otages
00:49:07jusqu'à ceux qui tuent.
00:49:08C'est la même chose,
00:49:09c'est l'islamisme,
00:49:10c'est une idéologie
00:49:11qu'il faut combattre.
00:49:12Et c'est ça
00:49:13qu'ils ont eu le courage
00:49:14de nommer dans cette interview.
00:49:15J'essaie de vous expliquer.
00:49:16Vous avez des personnes
00:49:17qui passent à des actes
00:49:18justement qui sont ignobles
00:49:19et qu'il faut condamner
00:49:20fermement.
00:49:21Et vous avez effectivement
00:49:22ces personnes
00:49:23qui attisent,
00:49:24qui jettent de l'huile
00:49:25sur le feu
00:49:26et qui continuent encore
00:49:27à attiser la haine
00:49:28pour diviser
00:49:29les Français.
00:49:30Et vous reprenez mes mots,
00:49:31donc ce ne sont pas
00:49:32les mêmes choses.
00:49:33Vous vouliez ajouter
00:49:34quelque chose
00:49:35Catherine Amber ?
00:49:36On ne parle pas
00:49:37de la même chose.
00:49:38On va parler maintenant
00:49:39de Sébastien Delogu,
00:49:40justement puisqu'on parle
00:49:41des insoumis.
00:49:42On vous en parlait
00:49:43dès hier,
00:49:44on était les premiers
00:49:45à vous en parler
00:49:46dans cette émission
00:49:47de ces différents dérapages
00:49:48sur Sud Radio,
00:49:49Sébastien Delogu.
00:49:50Il en avait fait
00:49:51plein hier,
00:49:52donc nous on s'était attaché
00:49:53aux insultes
00:49:54contre les policiers.
00:49:55Il a parlé de Pétain aussi,
00:49:56il ne connaît pas Pétain.
00:49:57Alors on ne sait pas
00:49:58si c'est du second degré,
00:49:59si c'est du premier degré,
00:50:00mais vous allez voir
00:50:01qu'il en a parlé
00:50:02aujourd'hui aussi.
00:50:03Alors d'abord, regardez
00:50:04ce qu'il a dit hier
00:50:05sur Sud Radio.
00:50:06Je ne baisserai pas la tête.
00:50:07Est-ce que vous avez vu
00:50:08votre collègue
00:50:09Antoine Léaumont
00:50:10qui compare Emmanuel Macron
00:50:11à Philippe Pétain ?
00:50:12Vous avez vu ça ?
00:50:13Non, je n'ai pas vu, non.
00:50:14Vous n'avez pas vu ?
00:50:15C'est dommage.
00:50:16Mais je ne connais pas
00:50:17tellement l'histoire que cela.
00:50:18J'apprends aussi,
00:50:19je ne sais pas qui est Pétain.
00:50:20J'ai entendu parler de lui,
00:50:21mais c'est apparemment
00:50:22un raciste.
00:50:23Certains ont aussi,
00:50:24les filles,
00:50:25comparé votre ami
00:50:26François Ruffin
00:50:27à Doriot.
00:50:29Moi, je vais vous dire une chose.
00:50:30Franchement, en vrai,
00:50:31quand vous voyez
00:50:32les résultats
00:50:33des élections législatives
00:50:34et que vous voyez
00:50:35que le Président de la République
00:50:36a envoyé son conseiller
00:50:37Solaire
00:50:38pour aller parler
00:50:39au Rassemblement national.
00:50:40Donc, en fait,
00:50:41il part sur autre chose.
00:50:42Forcément, il est paumé.
00:50:43Alors, je voulais vous montrer
00:50:44ce qui s'est passé ce matin
00:50:45puisqu'il a posté une photo.
00:50:46Vous allez voir
00:50:47la photo qu'il a postée
00:50:48ce matin.
00:50:49Donc, voilà,
00:50:50Sébastien Delogu
00:50:51qui a visiblement
00:50:52quelque chose
00:50:53qui ressemble à une gelabar.
00:50:54C'est-à-dire qu'il a posté
00:50:55une photo
00:50:56quelque chose
00:50:57qui ressemble à une gelabar
00:50:58a priori
00:50:59si je ne me trompe pas.
00:51:00En tout cas, ça y ressemble.
00:51:01Et puis, il est en train
00:51:02de lire un livret
00:51:03sur lequel il y a écrit
00:51:04« Maréchal, nous voilà ! »
00:51:05Et on a grossi
00:51:06un peu ce livret
00:51:07pour savoir ce que c'était.
00:51:08Visiblement, c'est la chanson.
00:51:09C'est-à-dire qu'il ne lit
00:51:10même pas un livre.
00:51:11Il lit simplement
00:51:12le livret
00:51:13« Maréchal, nous voilà ! »
00:51:14Donc, quel message
00:51:15veut-il envoyer
00:51:16pour vous, Gilles Laurence ?
00:51:17Il me semble
00:51:18qu'il a prouvé encore
00:51:19qu'il faisait preuve
00:51:20d'une culture crasse.
00:51:21C'est-à-dire que je pense
00:51:27de Jean-Luc Mélenchon,
00:51:28que Jean-Luc Mélenchon
00:51:29s'en sert pour faire
00:51:30du clientélisme.
00:51:31D'ailleurs, il a annoncé
00:51:32vouloir être le maire
00:51:33de Marseille.
00:51:34Mais M. Delogu,
00:51:35moi je trouve qu'effectivement,
00:51:36la dernière fois,
00:51:37certains s'étaient moqués
00:51:38de lui injustement
00:51:39concernant sa façon de lire.
00:51:40Je trouve que c'était
00:51:41injuste et bête.
00:51:42Mais lui qui demande du respect
00:51:43n'a aucun respect
00:51:44en réalité pour ses ennemis
00:51:45politiques.
00:51:46Ses ennemis politiques
00:51:47qui désignent,
00:51:48comme Mme Brown-Pivet,
00:51:49qui traitent de pauvres femmes
00:51:50les policiers.
00:51:51On va l'écouter tout à l'heure.
00:51:52Oui, d'accord.
00:51:53M. Delogu est dans
00:51:54cette stratégie
00:51:55qu'on a annoncée
00:51:56juste avant,
00:51:57qui est celle
00:51:58justement de ramener
00:51:59l'antisémitisme
00:52:00de Gaza
00:52:01jusqu'à Paris.
00:52:02Il faut rappeler
00:52:03qu'il a été en présence
00:52:04de la terroriste
00:52:05Mariam Aboudaka,
00:52:06terroriste du FPLP,
00:52:07qu'il a défendue
00:52:08alors qu'elle allait
00:52:09être motif
00:52:10d'une expulsion
00:52:11de France.
00:52:12Catherine Rambert,
00:52:13qu'est-ce que ça évoque
00:52:14pour vous ?
00:52:15Maréchal, nous voilà
00:52:16en train d'être lu
00:52:17par le député Delogu
00:52:18qui, en plus,
00:52:19je l'ai dit,
00:52:20je pense que sa tenue
00:52:21ce n'est pas un hasard.
00:52:22Je reviens une deuxième
00:52:23fois dessus,
00:52:24mais j'insiste un peu.
00:52:25Je pense que sa tenue
00:52:26qui ressemble
00:52:27à une jellaba,
00:52:28ce n'est pas un hasard
00:52:29non plus.
00:52:30La bonne nouvelle,
00:52:31c'est qu'il s'est cultivé
00:52:32entre temps
00:52:33et s'est renseigné
00:52:34de savoir
00:52:35qu'il était pétain.
00:52:36Je suis pas sûr
00:52:37parce que c'est la chanson.
00:52:38C'est une partition musicale
00:52:39qui regarde.
00:52:40Il a dû un petit peu
00:52:41s'enseigner
00:52:42et puis ça a dû l'amuser
00:52:43et puis ça participe
00:52:44de cet antisémitisme
00:52:45qui court
00:52:46et qu'il semble
00:52:47un petit peu soutenir.
00:52:48On aurait dû
00:52:49lui demander aussi
00:52:50puisqu'il connaît
00:52:51pas pétain
00:52:52ou pas bien
00:52:53parce que moi je pense pas
00:52:54que c'était de l'humour
00:52:55je pense que c'est la vérité
00:52:56s'il connaissait
00:52:57la définition
00:52:58du mot fascisme
00:52:59qu'il emploie
00:53:00à tour de bras
00:53:01parce qu'encore une fois
00:53:02quand on ne connait pas pétain
00:53:03ça veut dire qu'on ne connait pas
00:53:04la définition du mot fascisme.
00:53:05Fascisme c'est un régime
00:53:06autoritaire,
00:53:07violent,
00:53:08arbitraire,
00:53:09dictatorial
00:53:10c'est mon regard.
00:53:11Voilà donc
00:53:12on s'est émus
00:53:13à propos de pétain
00:53:14parce que l'actu
00:53:15tourne autour
00:53:16de l'antisémitisme
00:53:17mais rassurant
00:53:18parce que
00:53:19l'actu tourne autour
00:53:20de l'antisémitisme
00:53:21mais rassurez-vous
00:53:22moi je suis même pas sûr
00:53:23qu'il connaisse
00:53:24Giscard d'Estaing,
00:53:25Raymond Barre
00:53:26voilà,
00:53:27l'inculture
00:53:28de certaines personnes
00:53:29en politique
00:53:30est crasse
00:53:31à ce point
00:53:32il faut le savoir.
00:53:33Simplement
00:53:34on est dans la continuité
00:53:35durant toutes les européennes
00:53:36ce député
00:53:37et ce parti
00:53:38les Insoumis
00:53:39ont importé
00:53:40la cause palestinienne
00:53:41sur notre sol
00:53:42ils auront le sang
00:53:43sur les mains
00:53:44des prochaines victimes juives
00:53:45sur notre sol
00:53:46ce que je peux dire
00:53:47en tout cas
00:53:48c'est qu'il était au courant
00:53:49et je pense qu'on l'a informé hier
00:53:50je pense que là
00:53:51c'est de la provocation
00:53:52malsaine
00:53:53et bien crasse
00:53:54parce que le Maréchal Pétain
00:53:55aujourd'hui
00:53:56quand on le cite
00:53:57déjà il a perdu son titre de Maréchal
00:53:58donc c'est plus le Maréchal Pétain
00:53:59mais c'est la chanson
00:54:00c'est Maréchal Nouvoilà
00:54:01ce qu'il est en train
00:54:02de regarder
00:54:03il lit la partition
00:54:04de Maréchal Nouvoilà
00:54:05je pense qu'ils utilisaient
00:54:06le prétexte
00:54:07de la cause palestinienne
00:54:10parce qu'on ne pouvait pas
00:54:11forcément dire
00:54:12qu'on était antisémite
00:54:13et l'assumer
00:54:14et je crois que maintenant
00:54:15il l'assume
00:54:17où il avait une pizza
00:54:18marquée au four
00:54:19et où il avait
00:54:20les membres de la France Insoumise
00:54:21qui attaquaient
00:54:22et il dit c'est un hasard
00:54:23il dit c'est un hasard
00:54:24c'est toujours un hasard
00:54:25alors on va faire la pause
00:54:26et puis je vous donne la parole
00:54:27juste après
00:54:28parce qu'on va réécouter
00:54:29un autre bout
00:54:30quand même de ce qu'a dit
00:54:31Sébastien Jogu
00:54:32sur Yael Broun-Pivet
00:54:33parce qu'on est aussi
00:54:34dans un espèce d'antisémitisme
00:54:35il est complexé
00:54:36oui et puis
00:54:37il joue sur les mots
00:54:38en disant
00:54:39c'est toujours tordu
00:54:40en disant
00:54:41oui certains lui reprochent
00:54:42d'être juif
00:54:43mais pourquoi dire
00:54:44pourquoi dire ça
00:54:45alors on va la réécouter
00:54:46dans un instant
00:54:47et après on parlera aussi
00:54:48de quelque chose
00:54:49un peu plus positif
00:54:50c'est Amir
00:54:51le chanteur qui vient
00:54:52de sortir une chanson
00:54:53sur le 7 octobre
00:54:54justement sur
00:54:55en plus le festival
00:54:56Supernova
00:54:57donc on est totalement
00:54:58dans le sujet
00:54:59vous restez avec nous
00:55:00on fait une pause
00:55:01de CNews Info
00:55:02et on se retrouve
00:55:03juste après
00:55:04En Allemagne
00:55:05un Syrien de 27 ans
00:55:06soupçonné de lien
00:55:07avec l'islam radical
00:55:08a été arrêté
00:55:09pour avoir préparé
00:55:10une attaque
00:55:11à la machette
00:55:12ciblant des soldats
00:55:13de l'armée allemande
00:55:14dans une ville
00:55:15de Bavière
00:55:16où les militaires
00:55:17y passaient
00:55:18leur pause déjeuner
00:55:19le suspect souhaitait
00:55:20en tuer
00:55:21le plus grand nombre
00:55:22possible
00:55:23les Pyrénées-Orientales
00:55:24sont touchées
00:55:25par un violent incendie
00:55:26qui a ravagé
00:55:27plus de 400 hectares
00:55:28de forêt
00:55:29dans le massif
00:55:30des Abres
00:55:31celui-ci a été fixé
00:55:32cette nuit
00:55:33mais reste sous
00:55:34la surveillance
00:55:35des pompiers
00:55:36le feu qui s'est déclaré
00:55:37hier après-midi
00:55:38attisé par un vent violent
00:55:39a nécessité l'évacuation
00:55:40de 80 habitants
00:55:415 sapeurs-pompiers
00:55:42et la conférence
00:55:43de l'assemblée
00:55:44et la campagne présidentielle
00:55:45se poursuit
00:55:46mais Donald Trump
00:55:47refuse un troisième débat
00:55:48avec Kamala Harris
00:55:49l'ancien président
00:55:50a rajouté l'idée
00:55:51défendue par sa rivale démocrate
00:55:52alors que tous les deux
00:55:53continuent d'écumer
00:55:54les états décisifs
00:55:55en vue de l'élection présidentielle
00:55:5611h35 sur CNews
00:55:57merci d'être en direct
00:55:58avec nous
00:55:59on continue à parler
00:56:00de Sébastien Deleugue
00:56:01ce député
00:56:02de la France insoumise
00:56:03alors certains me disent
00:56:04c'est pas une jet là-bas
00:56:05c'est un pantalon
00:56:06qui est caché
00:56:07peut-être
00:56:08pantalon, chemise
00:56:09peut-être
00:56:10donc si c'est le cas
00:56:11je me suis trompé
00:56:12mais en tout cas
00:56:13ça prête à confusion
00:56:14et puis voilà
00:56:15Maréchal nous voilà
00:56:16c'est de la provoque
00:56:17je voulais vous faire écouter
00:56:18un deuxième extrait
00:56:19qu'on n'a pas entendu hier
00:56:20c'est Yael Brune-Pivet
00:56:21il en parle
00:56:22et vous allez voir
00:56:23écoutez bien
00:56:24les mots qu'il dit
00:56:25les mots qu'il choisit
00:56:26c'est pas innocent
00:56:27toute présidente
00:56:28de l'assemblée nationale
00:56:29qu'elle est
00:56:30c'est pas moi
00:56:31je la regarde pas
00:56:32et il y en a certains
00:56:33qui la stigmatisent
00:56:34parce qu'elle est juive
00:56:35et ils disent que
00:56:36elle prend part
00:56:37parce qu'elle est juive
00:56:38moi je mets de côté tout ça
00:56:39je ne veux même pas regarder cela
00:56:40c'est une pauvre femme
00:56:41parce qu'elle se rend
00:56:42d'une certaine manière
00:56:44complice de ce qu'il se passe
00:56:46aujourd'hui
00:56:47en refusant
00:56:48de regarder la réalité en face
00:56:50c'est à dire 40 000 morts
00:56:51même si
00:56:52on est en capacité
00:56:53de reconnaître
00:56:54que ce qui s'est passé
00:56:55le 7 octobre
00:56:56c'est une tragédie
00:56:57oui mais
00:56:58le Hamas
00:56:59c'est un parti
00:57:00soi-disant
00:57:01politique
00:57:02donc il faut arrêter
00:57:03il faut regarder
00:57:04la population
00:57:05les êtres humains
00:57:06qui sont en train de mourir
00:57:07donc si
00:57:08monsieur Bourdin
00:57:09vous n'avez pas honte
00:57:10que la France
00:57:11vend des composants d'armement
00:57:12à une armée
00:57:13qui est en train de
00:57:14commettre
00:57:15un génocide
00:57:16en Palestine
00:57:19c'est reconnu par l'ONU
00:57:20ce n'est pas moi qui le dis
00:57:21honnêtement
00:57:22je suis surpris
00:57:23que cet extrait
00:57:24ne fasse pas plus de bruit
00:57:25parce que cet extrait
00:57:26il est terrible
00:57:27tout ce qu'il dit dedans
00:57:28est terrible
00:57:29certains reprochent
00:57:30à Yelbrun Privé
00:57:31d'être juif
00:57:32qu'est-ce que ça vient faire au milieu
00:57:33d'autres en plus
00:57:34ils parlent du Hamas
00:57:35ils vous expliquent
00:57:36que c'est un parti politique
00:57:37ce n'est pas un parti terroriste
00:57:38excusez-moi
00:57:39aussi
00:57:40parce que c'est honteux
00:57:41également
00:57:42le problème
00:57:43c'est qu'on a laissé
00:57:44démocratiser
00:57:45dans le débat
00:57:46des paroles
00:57:47en laissant
00:57:48en fourvoyant
00:57:49la langue française
00:57:50en parlant de génocide
00:57:51quand on parle de génocide
00:57:52et qu'on parle de Gaza
00:57:53on insulte
00:57:54les Rwandais
00:57:55qui ont connu un génocide
00:57:56les Arméniens
00:57:57qui ont connu un génocide
00:57:58et évidemment
00:57:59le peuple juif
00:58:00qui a connu un génocide
00:58:01c'est inacceptable
00:58:02d'employer ces mots
00:58:03d'accord
00:58:04il y a une guerre
00:58:05le Hamas
00:58:06parti politique
00:58:08je suis surpris
00:58:09que Jean-Jacques Bourdin
00:58:10ne bouge pas d'ailleurs
00:58:11je suis assez surpris
00:58:12du comportement
00:58:13de Jean-Jacques Bourdin
00:58:14qui est un grand professionnel
00:58:15comme il rabâche
00:58:16ces mots génocide
00:58:17et en fait
00:58:18il multiplie
00:58:19des mensonges éhantés
00:58:20où vous imaginez
00:58:21il faut une heure
00:58:22pour répondre
00:58:23à tous ces mensonges
00:58:24quand il dit
00:58:25le Hamas
00:58:26parti politique
00:58:27il ne faut pas une heure
00:58:28sur ce plateau
00:58:29il n'aurait pas dit
00:58:30moi je me serais élevé
00:58:31là-dessus
00:58:32Catherine Lambert
00:58:33il ne va pas être content
00:58:34du rapprochement
00:58:35que je vais faire
00:58:36c'est très adopté
00:58:37par Donald Trump
00:58:38ça c'est-à-dire
00:58:39de donner des approximations
00:58:40d'insulter les femmes
00:58:41et puis d'user
00:58:43d'une pauvreté lexicale
00:58:44on dit que Donald Trump
00:58:46il séduit les foules
00:58:47avec environ 800 mots
00:58:48c'est dérisoire
00:58:49et là c'est pareil
00:58:50c'est-à-dire qu'on
00:58:51on envoie des messages
00:58:52simples
00:58:53faux
00:58:54caricaturaux
00:58:55mais on sait
00:58:56que ça va faire mouche
00:58:57et on sait
00:58:58qu'il en restera quelque chose
00:58:59juif, pauvre femme
00:59:00et le Hamas
00:59:01parti politique
00:59:02non non mais
00:59:03il faut dire les choses
00:59:04il faut que ça se sache
00:59:05il existe
00:59:06il est député de la République
00:59:07on va lui apprendre
00:59:08que quand on est député
00:59:09de la République
00:59:10il y a certaines règles
00:59:11à respecter
00:59:12il n'a pas l'air d'être
00:59:13très copain avec les règles
00:59:14mais pareil
00:59:15j'attends aussi
00:59:16on a déjà vu
00:59:17les députés sanctionnés
00:59:18où sont les rappels à l'ordre
00:59:19où sont les sanctions
00:59:20on peut mettre des sanctions
00:59:21sur les députés
00:59:22on ne peut pas dire
00:59:23n'importe quoi
00:59:24n'importe quand
00:59:25on a le droit
00:59:26d'avoir des opinions politiques
00:59:27divergentes
00:59:28on a le droit
00:59:29de soutenir tel parti
00:59:30plutôt qu'un autre
00:59:31telle obédience
00:59:32plutôt qu'une autre
00:59:33mais enfin
00:59:34mais juste
00:59:35Catherine Lambert
00:59:36vous oubliez une chose
00:59:37c'est le titre que j'ai fait
00:59:38en bas de l'écran
00:59:39c'est la stratégie
00:59:40du dérapage
00:59:41c'est une stratégie
00:59:42moi j'en suis convaincu
00:59:43je ne l'ai pas oublié
00:59:44puisque je la comparais
00:59:45à celle de Donald Trump
00:59:46qui est une stratégie
00:59:47assumée
00:59:48d'ailleurs Donald Trump
00:59:49refuse un troisième débat
00:59:50avec Kamala Harris
00:59:51parce qu'il a perdu
00:59:52le premier
00:59:53parce qu'il y en a eu
00:59:54un avec elle
00:59:55vous avez tout à fait raison
00:59:56quant à la stratégie
00:59:57je pense que c'est de la provocation
00:59:58organisée
00:59:59pourquoi
01:00:00parce que
01:00:01ce n'est pas anodin
01:00:02le titre qu'il y a
01:00:03nous voilà
01:00:04nous voilà justement
01:00:05pourquoi
01:00:06parce que
01:00:07le maréchal
01:00:08c'est quoi
01:00:09c'est le meilleur
01:00:10et le pire de la France
01:00:11c'est Verdun
01:00:12et c'est aussi justement
01:00:13la collaboration
01:00:14donc il y a un moment
01:00:15en fait
01:00:16c'est de la provocation
01:00:17quand on lit bien
01:00:18entre les lignes
01:00:19maintenant je ne rejoins pas
01:00:20ce que vous dites
01:00:21sans lire beaucoup
01:00:22entre les lignes
01:00:23ça paraît évident
01:00:24que c'est de la provocation
01:00:25de plein pot
01:00:26oui oui
01:00:27c'est de la même
01:00:28sans lire
01:00:29oui mais il y a une espèce de haine
01:00:30vous savez la provocation
01:00:31moi ça ne me dérange pas
01:00:32la provocation des fois
01:00:33ça peut être drôle
01:00:34ça peut être amusant
01:00:35la provocation en soi
01:00:36ce n'est pas gênant
01:00:37quand ça ne déclenche pas
01:00:38la haine
01:00:39excusez-moi
01:00:40quand il redit
01:00:41Yael Brod-Pivet
01:00:42est juif
01:00:43quand il redit
01:00:44c'est une pauvre femme
01:00:45quand il redit
01:00:46le Hamas
01:00:47c'est un parti politique
01:00:48et non pas une organisation terroriste
01:00:49il envoie des messages
01:00:50il envoie des messages
01:00:51c'est dommage parce que
01:00:52non ce n'est pas dommage
01:00:53c'est dégueulasse
01:00:54ce n'est pas dommage
01:00:55c'est dégueulasse
01:00:56excusez-moi
01:00:57je vais continuer
01:00:58c'est dommage pour un député élu justement
01:00:59parce que
01:01:00il a eu la confiance
01:01:01par rapport à ses actes
01:01:02il ne faut pas oublier
01:01:03que ça a été celui
01:01:04il ne faut pas oublier
01:01:05que c'est celui
01:01:06qui a porté quand même
01:01:07la voix justement
01:01:09de tous ces quartiers nord
01:01:10mais en même temps
01:01:11il n'a rien porté
01:01:12il n'a rien porté
01:01:13il n'a rien porté du tout
01:01:15si c'est ça
01:01:16la voix des quartiers nord
01:01:17excusez-moi
01:01:18c'est dégueulasse
01:01:19c'est pour ça
01:01:20c'est dégueulasse
01:01:21c'est pour ça
01:01:22c'est dégueulasse
01:01:23c'est pour ça
01:01:24c'est dégueulasse
01:01:25c'est pour ça
01:01:26c'est dégueulasse
01:01:27c'est pour ça
01:01:28c'est pour ça
01:01:29c'est pour ça
01:01:30c'est pour ça
01:01:31c'est pour ça
01:01:32c'est pour ça
01:01:33c'est pour ça
01:01:34c'est pour ça
01:01:35c'est pour ça
01:01:36c'est pour ça
01:01:37c'est pour ça
01:01:38c'est pour ça
01:01:39c'est pour ça
01:01:40c'est pour ça
01:01:41c'est pour ça
01:01:42c'est pour ça
01:01:43c'est pour ça
01:01:44c'est pour ça
01:01:45c'est pour ça
01:01:46c'est pour ça
01:01:47c'est pour ça
01:01:48c'est pour ça
01:01:49c'est pour ça
01:01:50c'est pour ça
01:01:51c'est pour ça
01:01:52c'est pour ça
01:01:53c'est pour ça
01:01:54c'est pour ça
01:01:55c'est pour ça
01:01:56c'est pour ça
01:01:57c'est pour ça
01:01:58c'est pour ça
01:01:59c'est pour ça
01:02:00c'est pour ça
01:02:01c'est pour ça
01:02:02c'est pour ça
01:02:03c'est pour ça
01:02:04c'est pour ça
01:02:05c'est pour ça
01:02:06c'est pour ça
01:02:07c'est pour ça
01:02:08c'est pour ça
01:02:09c'est pour ça
01:02:10c'est pour ça
01:02:11c'est pour ça
01:02:12c'est pour ça
01:02:13c'est pour ça
01:02:14c'est pour ça
01:02:15c'est pour ça
01:02:16c'est pour ça
01:02:17c'est pour ça
01:02:18c'est pour ça
01:02:19c'est pour ça
01:02:20c'est pour ça
01:02:21c'est pour ça
01:02:22c'est pour ça
01:02:23c'est pour ça
01:02:24c'est pour ça
01:02:25c'est pour ça
01:02:26c'est pour ça
01:02:27c'est pour ça
01:02:28c'est pour ça
01:02:29c'est pour ça
01:02:30c'est pour ça
01:02:31c'est pour ça
01:02:32c'est pour ça
01:02:33c'est pour ça
01:02:34c'est pour ça
01:02:35c'est pour ça
01:02:36c'est pour ça
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01:02:38c'est pour ça
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01:02:40c'est pour ça
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01:02:43c'est pour ça
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01:02:45c'est pour ça
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01:02:47c'est pour ça
01:02:48c'est pour ça
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01:02:50c'est pour ça
01:02:51c'est pour ça
01:02:52c'est pour ça
01:02:53c'est pour ça
01:02:54c'est pour ça
01:02:55c'est pour ça
01:02:56c'est pour ça
01:02:57c'est pour ça
01:02:58c'est pour ça
01:02:59c'est pour ça
01:03:00c'est pour ça
01:03:01c'est pour ça
01:03:02c'est pour ça
01:03:03c'est pour ça
01:03:04c'est pour ça
01:03:05c'est pour ça
01:03:06c'est pour ça
01:03:07c'est pour ça
01:03:08c'est pour ça
01:03:09c'est pour ça
01:03:10c'est pour ça
01:03:11c'est pour ça
01:03:12c'est pour ça
01:03:13c'est pour ça
01:03:14c'est pour ça
01:03:15c'est pour ça
01:03:16c'est pour ça
01:03:17c'est pour ça
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01:03:20c'est pour ça
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01:03:27c'est pour ça
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01:03:31c'est pour ça
01:03:32c'est pour ça
01:03:33c'est pour ça
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01:03:35c'est pour ça
01:03:36c'est pour ça
01:03:37c'est pour ça
01:03:38c'est pour ça
01:03:39c'est pour ça
01:03:40c'est pour ça
01:03:41c'est pour ça
01:03:42c'est pour ça
01:03:43c'est pour ça
01:03:44c'est pour ça
01:03:45c'est pour ça
01:03:46c'est pour ça
01:03:47c'est pour ça
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01:03:50c'est pour ça
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01:06:07c'est pour ça
01:06:08c'est pour ça
01:06:09c'est pour ça
01:06:10c'est pour ça
01:06:11c'est pour ça
01:06:12c'est pour ça
01:06:13c'est pour ça
01:06:14c'est pour ça
01:06:15c'est pour ça
01:06:16c'est pour ça
01:06:17c'est pour ça
01:06:18c'est pour ça
01:06:19c'est pour ça
01:06:20c'est pour ça
01:06:21c'est pour ça
01:06:22c'est pour ça
01:06:23c'est pour ça
01:06:24c'est pour ça
01:06:25c'est pour ça
01:06:26c'est pour ça
01:06:27c'est pour ça
01:06:28c'est pour ça
01:06:29c'est pour ça
01:06:30c'est pour ça
01:06:31c'est pour ça
01:06:32c'est pour ça
01:06:33c'est pour ça
01:06:34c'est pour ça
01:06:35c'est pour ça
01:06:36c'est pour ça
01:06:37c'est pour ça
01:06:38c'est pour ça
01:06:39c'est pour ça
01:06:40c'est pour ça
01:06:41c'est pour ça
01:06:42c'est pour ça
01:06:43c'est pour ça
01:06:44c'est pour ça
01:06:45c'est pour ça
01:06:46c'est pour ça
01:06:47c'est pour ça
01:06:48c'est pour ça
01:06:49c'est pour ça
01:06:50c'est pour ça
01:06:51c'est pour ça
01:06:52c'est pour ça
01:06:53c'est pour ça
01:06:54c'est pour ça
01:06:55c'est pour ça
01:06:56c'est pour ça
01:06:57c'est pour ça
01:06:58c'est pour ça
01:06:59c'est pour ça
01:07:00c'est pour ça
01:07:01c'est pour ça
01:07:02c'est pour ça
01:07:03c'est pour ça
01:07:04c'est pour ça
01:07:05c'est pour ça
01:07:06c'est pour ça
01:07:07c'est pour ça
01:07:08c'est pour ça
01:07:09c'est pour ça
01:07:10c'est pour ça
01:07:11c'est pour ça
01:07:12c'est pour ça
01:07:13c'est pour ça
01:07:14c'est pour ça
01:07:15c'est pour ça
01:07:16c'est pour ça
01:07:17c'est pour ça
01:07:18c'est pour ça
01:07:19c'est pour ça
01:07:20c'est pour ça
01:07:21c'est pour ça
01:07:22c'est pour ça
01:07:23c'est pour ça
01:07:24c'est pour ça
01:07:25c'est pour ça
01:07:26c'est pour ça
01:07:27c'est pour ça
01:07:28c'est pour ça
01:07:29c'est pour ça
01:07:30c'est pour ça
01:07:31c'est pour ça
01:07:32c'est pour ça
01:07:33c'est pour ça
01:07:34c'est pour ça
01:07:35c'est pour ça
01:07:36c'est pour ça
01:07:37c'est pour ça
01:07:38c'est pour ça
01:07:39c'est pour ça
01:07:40c'est pour ça
01:07:41c'est pour ça
01:07:42c'est pour ça
01:07:43c'est pour ça
01:07:44c'est pour ça
01:07:45On voulait juste faire la fête
01:07:47Courrez, courrez
01:07:49On voulait juste faire la fête
01:07:51Courrez, courrez
01:07:53Je crois qu'on s'embrassera plus tard
01:07:56Courrez, courrez
01:07:58Il n'est plus l'heure de faire la fête
01:08:01Courrez, courrez
01:08:03Pour s'embrasser il est trop tard
01:08:07Voilà, elle est très belle cette chanson
01:08:09parce que c'est courrez, courrez
01:08:11il n'est plus l'heure de s'embrasser
01:08:13il faut partir Michael
01:08:15Il faut rappeler, au festival Nova
01:08:17les kiboutzim, les villages de Berry à côté
01:08:19de la frontière de Gaza
01:08:20c'était que des militants de la paix
01:08:21les gens qui venaient danser
01:08:22qui faisaient travailler les palestiniens d'ailleurs
01:08:24qui leur faisaient passer les frontières
01:08:25et c'est comme ça d'ailleurs
01:08:26que beaucoup ont été informés
01:08:27de ce qui se passait
01:08:28et il faut savoir que
01:08:29c'est des militants de la paix
01:08:30de toute origine
01:08:31de tout pays
01:08:32il y avait plusieurs nationalités
01:08:34dans ce festival
01:08:35vous savez
01:08:36il faut réhumaniser aussi
01:08:37il ne faut pas oublier
01:08:38vous savez tous ces danseurs
01:08:40qui ont perdu leur vie
01:08:41il y a toujours 101 otages
01:08:42on a deux compatriotes français
01:08:44Oadi Alomi et Ofer Calderon
01:08:46qui sont toujours dans les geôles
01:08:47ça fait plus de 11 mois
01:08:49que ces familles
01:08:50j'ai eu la famille d'Oadi Alomi
01:08:51au téléphone hier
01:08:52pour les commémorations du 7 octobre
01:08:53vous savez c'est horrible
01:08:55il faut réhumaniser
01:08:56Amir c'est formidable ce qu'il fait
01:08:57c'est un militant de la paix
01:08:58il n'y a aucun gentilhomme
01:08:59et sur un mode un peu plus léger
01:09:00vous avez raison de dire ça
01:09:01sur un mode un peu plus léger
01:09:02c'est bien
01:09:03c'est le rôle des artistes
01:09:04de faire ça aussi
01:09:05moi j'étais toute petite
01:09:06quand Enrico Macias avait fait cette chanson
01:09:07qui s'appelait
01:09:08un berger vient de tomber etc
01:09:09ça avait fait un tollé à l'époque
01:09:10je vous l'ai raconté
01:09:11parce que j'étais vraiment petite
01:09:12ça avait fait un tollé à l'époque
01:09:14néanmoins ça n'a pas réduit
01:09:15Enrico Macias à ça
01:09:16Goldman quand il a fait
01:09:17Comme toi
01:09:18ça n'a pas réduit
01:09:19la carrière de Jean-Jacques Goldman
01:09:20à ça
01:09:21et Amir qui est un artiste
01:09:22maintenant établi
01:09:23qui a une maturité
01:09:24pour se permettre ça
01:09:25c'est une très belle chanson
01:09:26et c'est le rôle des artistes
01:09:27de poser
01:09:28sur des moments
01:09:29de poser leurs paroles
01:09:30et leurs poésies
01:09:31et surtout pas d'appel à la haine
01:09:32c'est ce qui est important
01:09:33et c'est ce qui est fort dans cette chanson
01:09:34juste on va avancer
01:09:35J'aurais parce que
01:09:36Gauthier Lebret nous attend
01:09:37depuis un petit moment
01:09:38pour qu'on parle de politique
01:09:39pure en France
01:09:40et cette image
01:09:41que vous avez sans doute vue
01:09:42celle d'Emmanuel Macron
01:09:43qui a été prise à partie
01:09:44hier par un homme
01:09:45qui lors d'un bain de foule
01:09:46ça s'est passé au Havre
01:09:47cet homme a priori de gauche
01:09:48qui a reproché au Président
01:09:49de ne pas avoir respecté
01:09:50le résultat des législatives
01:09:51en nommant Michel Barnier
01:09:52qui lui a dit
01:09:53que désormais
01:09:54il était l'otage
01:09:55du Rassemblement National
01:09:56Gauthier Lebret
01:09:57finalement c'est tout à coup
01:09:58la réalité qui s'est rappelée
01:09:59au bon souvenir d'Emmanuel Macron
01:10:00Oui et l'analyse de cet homme
01:10:01n'est pas complètement fausse
01:10:02on a quand même un groupe
01:10:03qui a 47 députés
01:10:04et qui aujourd'hui
01:10:05s'est retrouvé à Matignon
01:10:06et va se retrouver
01:10:07dans tout un tas de ministères
01:10:08la semaine prochaine
01:10:09il devrait aussi récupérer
01:10:10la place Beauvau
01:10:11le ministère de l'Intérieur
01:10:12qui est évidemment
01:10:13très important
01:10:14quand on veut régler
01:10:15les questions sécuritaires
01:10:16et migratoires
01:10:17alors est-il l'otage
01:10:18du Rassemblement National ?
01:10:19Force est de constater
01:10:20que le RN
01:10:21et bien évidemment
01:10:22le ministère de l'Intérieur
01:10:23ne sont pas tous
01:10:24les mêmes
01:10:25c'est-à-dire
01:10:26qu'il n'y a pas
01:10:27d'hôtel
01:10:28il n'y a pas d'hôtel
01:10:29il faut constater
01:10:30que le RN
01:10:31est faiseur de roi
01:10:32et que si Marine Le Pen
01:10:33décide du jour au lendemain
01:10:34de censurer Michel Barnier
01:10:35elle trouvera
01:10:36des alliés de circonstance
01:10:37c'est-à-dire
01:10:38le nouveau Front Populaire
01:10:39et Michel Barnier
01:10:40tombera dans les 5 minutes
01:10:41la difficulté
01:10:42pour le nouveau Premier Ministre
01:10:43ça va être
01:10:44de rassembler
01:10:45l'aile gauche
01:10:46de la Macronie
01:10:47qui est plus proche
01:10:48du Parti Socialiste
01:10:49évidemment
01:10:50que des Républicains
01:10:51et justement
01:10:52les LR
01:10:53de leur invoquer
01:10:54comment mettre d'accord
01:10:55sur les questions
01:10:56sécuritaires
01:10:57et migratoires
01:10:58qui sont au cœur
01:10:59des préoccupations
01:11:00des Français
01:11:01et qui doivent être au cœur
01:11:02de la politique
01:11:03de Michel Barnier
01:11:04selon Laurent Wauquiez
01:11:05comment mettre d'accord
01:11:06Laurent Wauquiez
01:11:07avec l'aile gauche
01:11:08de la Macronie
01:11:09qui a pourri
01:11:10la vie de Gérald Darmanin
01:11:11au moment de la loi Immigration
01:11:12ça s'annonce très compliqué
01:11:13et si Michel Barnier
01:11:14écoute trop
01:11:15cette aile gauche
01:11:16alors qu'il veut
01:11:17on le sait
01:11:18faire rentrer
01:11:19des ministres de gauche
01:11:20dans son gouvernement
01:11:21et Stéphane Le Foll
01:11:22a refusé
01:11:23ancien ministre de l'Agriculture
01:11:24de François Hollande
01:11:25comme Karim Bouamrane
01:11:26la nouvelle figure
01:11:27de gauche
01:11:28maire de Saint-Ouen
01:11:29qui a éclot
01:11:30pendant les JO
01:11:31comment mettre
01:11:32cette aile gauche
01:11:33en adéquation
01:11:34avec les Républicains
01:11:35ça va être très compliqué
01:11:36très compliqué
01:11:37ça va être le grand écart
01:11:38pour Michel Barnier
01:11:39beaucoup Gauthier Lebret
01:11:40merci d'avoir été avec nous
01:11:41non non mais vous
01:11:42vous êtes pas d'accord
01:11:43de toute façon
01:11:44mais c'est pas grave
01:11:45on a l'habitude
01:11:46allez
01:11:47merci à tous
01:11:48d'avoir été avec nous
01:11:49dans un instant
01:11:50c'est Thierry Cabane
01:11:51qui sera là
01:11:52nous on se retrouve
01:11:53lundi
01:11:54en direct
01:11:55passez un bon week-end
01:11:56à lundi
01:11:57et d'ici là
01:11:58soyez prudents !